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28.janvier.201828.1.2018 // Les Crises

Le totalitarisme tranquille

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Source : Un odieux connard, 18-01-2018

L’Art, c’est bien.

Attention, hein, je parle de l’Art en général, pas de Maître Gims, soyons sérieux. Mais tout de même : l’Art, c’est par exemple la possibilité d’écrire, de dessiner, de sculpter, filmer ou que sais-je encore, ce qui vous passe par la tête. Comme espace de liberté, on fait difficilement mieux. Par ailleurs, l’Art, c’est une pensée : quand vous lisez la page de n’importe quel livre, il faut se rappeler que chaque phrase était, à un moment donné, dans la tête de quelqu’un qui si ça se trouve est mort il y a des siècles (bon, si vous lisez juste Public, on va oublier). C’est un peu l’archéologie de la pensée.

Mais visiblement, c’est mal. Mal, parce que les gens d’il y a plusieurs siècles ne pensaient pas comme nous, aussi ces derniers temps commence-t-on à vouloir effacer ou réécrire les traces de ce passé qui n’est pas toujours glorieux. Alors, altérer des œuvres d’art au motif qu’elles ne nous correspondent plus, ne serait-ce pas un tout petit peu dangereux ?

On en parle avec une image :

Source : Un odieux connard, 18-01-2018

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Commentaire recommandé

Nyx // 28.01.2018 à 06h41

Ça fait plaisir de voir que l’on n’est pas seul à bouillir devant l’absurdité de nos contemporains. Surtout lorsque des actes de censures sont colportés par la presse sans esprit critique, ni analyse.

Un vrai bol d’air frais et avec humour. J’adore

155 réactions et commentaires

  • Nyx // 28.01.2018 à 06h41

    Ça fait plaisir de voir que l’on n’est pas seul à bouillir devant l’absurdité de nos contemporains. Surtout lorsque des actes de censures sont colportés par la presse sans esprit critique, ni analyse.

    Un vrai bol d’air frais et avec humour. J’adore

      +124

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    • Fritz // 28.01.2018 à 11h04

      Excellent, Clint Eastwood – « Blondin » revisité… « Tu vois, le monde ne se divise pas en catégories car nous sommes tou·te·s be·aux·lles. Et pense à tes cinq fruits et légumes ».
      Il faudrait aussi remplacer les tombes du cimetière de Sad Hill (un McDo à la place, pourquoi pas ?), changer la scène de la torture de Tuco par le sergent nordiste Sentenza…

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      • Dominique // 28.01.2018 à 12h25

        « un McDo à la place, pourquoi pas ? »
        Un McDo, je crois, ne répond pas à l’injonction de « tes cinq fruits et légumes par jour ». 😉

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        • nicolas // 28.01.2018 à 17h53

          Et pourtant si.
          Dans un Mc do il y a des tomates , des cornichons , de la salade , des oignons.
          Bon génétiquement modifiés et cultivés hors sol par des esclaves , et saturés en glyphosate avec du sel et du gras trans saturé partout , mais pour ton bien tu n’as pas besoin de le savoir …
          D’ailleurs les enfants sont heureux quand ils en mangent non ?
          C’est donc que ça fait du bien à tout le monde !

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          • Vauchot // 29.01.2018 à 04h44

            Pas de glyphosate dans les cultures hors-sol et les esclaves ne travaillent pas tous dans les maraîchers…

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    • Tonton Poupou // 28.01.2018 à 12h57

      On a connu le totalitarisme brun, le totalitarisme rouge aujourd’hui on vit dans le totalitarisme bleu.

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      • Tzevtkoff // 30.01.2018 à 21h34

        Le bleu est mal choisi de mon point de vue, le rose semble plus approprié.

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  • Charles-de // 28.01.2018 à 06h55

    LE PARTI A TOUJOURS RAISON (URSS ? CHINE ?)

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    • Charles Michael // 28.01.2018 à 07h26

      La République en Marche ?

      L’adoucissant des soucis:
      en vente dans tous vos médias,
      offre valable jusqu’en 2026

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    • Chris // 28.01.2018 à 11h57

      La « maladie » s’installe à l’Ouest.
      intéressant ces cycles immuables… des effrois des empires.

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  • J // 28.01.2018 à 07h31

    Le texte oublie deux affaires récentes et hautement représentatives du simplisme et du manichéisme sous-jacents (ce qui fait aussi partie du tropisme totalitaire).

    Aux USA, dynamitage de la statue du Général Lee, personnellement antiesclavagiste (avant même la guerre il avait qualifié l’esclavage de « fléau moral et politique ») mais qui n’a pas été fichu de dire « non » à sa famille…

    En France, assauts contre Jean-Baptiste Colbert, qui n’a pas inventé, même pas introduit, l’esclavage, mais l’a réglementé, avec y compris des droits, certes très limités et pas forcément respectés, pour les esclaves http://bouquinsblog.blog4ever.com/code-noir-louis-XIV

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    • Bertrand // 28.01.2018 à 11h14

      En fait l’Odieux Connard est plutôt féru d’histoire et il aborde la première de ces affaires dans ce billet :

      https://unodieuxconnard.com/2017/08/17/lhistoire-en-marche-arriere/

      Morceau choisi : « quand on déclare que le néo-nazisme grandit sur le terreau de l’ignorance, créer de l’ignorance n’est pas l’idée du siècle »

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      • Madudu // 29.01.2018 à 09h56

        Bof, les néo-nazis et autres racistes, intégristes, etc, ne sont pas un vrai souci.

        Tant qu’ils sont anti-russe, ou anti-vénézuélien, ou anti-iranien, ou anti-syrien, etc, c’est des bons gars qui se battent pour la liberté et la démocratie.

        Finalement, obtenir des racistes intégristes est peut-être l’objectif de la propagande actuelle ^^

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    • ceusette // 31.01.2018 à 12h14

      Affirmer que le général Lee était anti esclavagiste est un peu exagéré. A titre personnel, il a dû gérer la propriété de son épouse qui employait des esclaves. Il est vrai aussi qu’il avait proposé de recruter massivement des noirs en leur proposant l’affranchissement. Le dynamitage de la statue du général Lee a d’ailleurs indigné beaucoup de noirs. L’Histoire est complexe. Quoiqu’il en soit, faudra-t-il rebaptiser la voiture des frères Dukes dans « Shérif, fais moi peur »?

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  • DUGUESCLIN // 28.01.2018 à 07h34

    Les anti-moralistes du 20ème siècle montent au créneau au 21ème siècle. Ces adeptes du « il est interdit d’interdire » imposent désormais une morale anti-morale en s’appuyant sur une pléthore d’interdictions, alors qu’ils prétendaient les combattre.
    Merci à ces prétendus progressistes qui nous rendent encore plus cons qu’avant.
    Quel pouvoir prétend s’arroger le droit de re-visiter l’art sinon des dictateurs? Qui va décider de repeindre la joconde et les picassos au nom d’une pseudo-morale qui ne dit pas son nom?
    Seuls les dictateurs, qui se prennent pour des dieux, s’arrogent ce pouvoir pour mieux réduire la population à l’imbécilité et la soumission et accomplir leur mission « divine » de domination du monde pour le sauver malgré lui et les conforter dans leur fausse croyance.

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    • LeFredLe // 28.01.2018 à 07h58

      C’est tout à fait ça, vous avez mis ceci en mots « la morale anti-morale ». Toute personne susceptible de « s’accrocher » à certaines valeurs qui, il y a quelque temps étaient considérées comme normales, (je ne sous-entend rien de discriminatoire bien entendu) est tout de suite taxé de facho anti-progressiste réactionnaire.

      Cette belle société « tolérante » ne tolère en fait plus rien et ne croit en plus rien.

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      • Vladimir // 28.01.2018 à 08h54

        J’ai ma petite idée sur vos « valeurs « …..
        tv  » liberté  » ????

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        • LeFredLe // 28.01.2018 à 11h39

          Non, absolument pas. Je ne comprends pas votre allusion d’ailleurs car je ne connaissais pas ce site avant que vous en parliez.

          J’ai bien précisé que je n’avais aucune intention discriminatoire dans mon commentaire mais vu que vous me soupçonnez d’être « d’extrême droite » (point Godwin nous voilà!) (j’ai consulté le wiki de tv libertés) je vais vous donner un exemple concret de cas dans lequel on se retrouve accusé des mots que j’ai indiqué: être euro-sceptique par exemple.
          ça vous va?

          Ce qui était considéré comme normal avant: être un citoyen Français correspondait à une réalité. C’est maintenant considéré comme négatif car, si on se sent « Français » c’est au détriment du sentiment de « mondialité ».

          D’ailleurs Vladimir, votre manière de réagir à mon commentaire illustre bien la tendance délatrice de notre époque. Ne serait-ce qu’évoquer quelque chose nous expose à la suspicion.

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          • LeFredLe // 28.01.2018 à 11h52

            Au besoin je pourrai vous fournir d’autres exemples si c’est nécessaire.

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        • BIC // 28.01.2018 à 18h58

          TV Libertés et non TV liberté
          une web-tv dite d’extrême-droite oû se côtoient journalistes, intellectuels ou pas ( Aïe! je sens que pour certains la juxtaposition de ces termes dans la même phrase va être d’une inaccessible portée), incorrectes et incorrigibles petites et grandes gueules, brillantes ou insupportables, mais qui ont le mérite de redonner le goût du débat voire d’une stimulante empoignade d’idées (Bistro Libertés)…et non je ne suis pas du FN ou autres officines « diaboliques » mais pratique volontiers la malpensance, bref l’esprit critique.

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        • BIC // 28.01.2018 à 20h59

          A (re)lire, l’article du 11 janvier de J. Sapir sur la Laïcité, sa définition des valeurs et des principes au paragraphe « les principes politiques sont différents des valeurs individuelles » qui vaut son pesant d’éducation et d’explications.

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      • Fritz // 28.01.2018 à 10h56

        A propos de la morale anti-morale, qui prend le contrepied des morales traditionnelles tout en étant plus répressive : ça veut dire quoi, « homophobe » ?
        En grec : « la peur du même » ? Quand on a peur d’un jumeau, ou d’un sosie ?
        Et « transphobe » ?

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      • Albert // 28.01.2018 à 11h13

        je me demandes si je suis « facho anti-progressiste réactionnaire. » Est-ce que c’est interdit? Est-ce un délit? Regarder TV liberté, est-il une déviance? J’ai des idées réactionaires, macrophile, europeiste, lepeniste, j’ai forcement tord, mais est-ce que je dois me faire réeduquer pour penser comme eux?
        Connaissant mon statut de facho, Est-ce qu’il serait légitime de s’attaquer à ma personne plutot qu’à mes idees?

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        • LeFredLe // 28.01.2018 à 11h43

          J’ai envie de vous dire que chacun a le droit d’avoir ses convictions propres. Consulter tous types de sites internet pour avoir une vision globale devrait normalement être considéré comme un signe de bonne santé mentale.

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    • Vladimir // 28.01.2018 à 08h51

      N’importe quoi !
      Personne n’a décidé de repeindre la Joconde et les Picassos que je sache !
      Et je doute fort que les Junkers , Merkel et autres Mario Dragy aient un jour participé a mai 68 !
      Dites moi , ne seriez vous pas électeur FN ? Voir participant a la manif pour tous ?
      Pour le reste ces gens ne se prennent pas pour des dieux ,mais savent trés bien ce qui est bon pour leur classe et leur bifteck , ce qui n’est pas totalement la même chose…..
      Et bien sur une croyance est toujours fausse ,puisque une croyance ne repose sur rien de concret
      Tout ce qui est outré est insignifiant….

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      • Raphaël // 28.01.2018 à 09h48

        Dites moi, ne seriez vous pas un commissaire politique ?

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        • LeFredLe // 28.01.2018 à 11h44

          Je pense que vous mettez le doigt sur quelque chose Raphaël!

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      • Libraire // 28.01.2018 à 10h05

        La vraie croyance repose sur une expérience intime de transcendance que nul rationalisme ne peut démontrer.
        La croyance du rationaliste repose sur la foi en la matière, et le commissaire politique borné est l’inquisiteur nécessaire au fondamentalisme athée.

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        • Albert // 28.01.2018 à 11h16

          Jolie commentaire qui donne a réflechir, merci!

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      • Fritz // 28.01.2018 à 11h16

        Vladimir n’aime pas Chris Hedges (c’est son droit) car il le trouve bigot, et il précise : « le mal n’existe pas plus que le bien , ce sont des inventions humaines pour permettre de vivre en société ! », ou encore « La religion est TOUJOURS une oppression et la consolation du lâche ! » Bref, vive la Loi de la Nature.

        https://www.les-crises.fr/le-prix-de-la-resistance-par-chris-hedges-2/#comments

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        • Sophia // 29.01.2018 à 12h15

          Indépendamment du reste de votre post, je m’élève contre cette représentation fantasmée de la « loi de la nature ». Les humains, à l’état « naturel », sont des êtres sociaux. Les règles (attributs, trucs associés… appelez-ça comme vous voudrez) de la vie en société sont en quelque sorte indissociables de la psyché humaine.
          Ce qui est pathologique (et donc « mal », dans une perspective purement naturaliste), pour un humain, c’est plutôt le « chacun pour soi ».
          Si vous êtes chrétien, Darwin n’est pas votre ennemi. Il y a tout à fait une place pour l’altruisme dans la sélection naturelle des espèces.

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          • ceusette // 31.01.2018 à 12h21

            Vous avez raison, il ne faut pas confondre Darwin et le Darwinisme. Les recherches de Darwin ne se limitaient pas à l’évolution des espèces. Lui-même ne portait pas de jugement de valeurs, ne hiérarchisait pas les cultures, s’est même intéressé aux émotions des animaux. Son idée centrale n’est pas celle de la loi du plus fort, mais à l’adaptation des espèces à leur environnement. Il n’exclut donc absolument pas la solidarité.

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      • cocotte minute // 28.01.2018 à 15h04

        En tout cas je peux rappeler les gouts artistiques de Merkel et Hollande un an avant la naissance de Mammon roi des Francs sur les fonds baptismaux de la pyramide du Louvre. L’ouverture du tunnel de Saint Gothard ! A quoi carburent ces gens là, : c’est l’art ou la pensée qu’ils veulent nous inculquer d’une manière soft ? En tout cas le cinéma Hollywood s’en charge très bien, avec les artistes et les chanteurs aux gestuelles de la même veine . Nous allons en marche forcée vers un drôle de monde. La loi sur les Fake News ne sont que le début vers une époque sombre de notre histoire, pendant ce temps le mouton français dort, alors que sa mort sociale est imminente et pas que……

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        • Nadine // 29.01.2018 à 05h27

          Je ne suis ni anti ni pro américaine. Je constate toutefois que Tarantino et les frères Coen disent et montrent ce qu’ils veulent, mais en France une artiste comme Annette Messager, qui a travaillé sur l’enfance et ses peurs, a été censurée. Costa Gavras l’avait été avec Amen. Et le film Le Jeune Marx n’est presque pas diffusé ! Un ancien numéro de L’Huma Dimanche abordait ce problème déjà dans les années 90.
          Aujourd’hui on a le Réseau Canopé, censé développer la culture dans les écoles, qui a traîné la patte pour participer à l’organisation de l’expo itinérante des dessins d’élèves sur la liberté d’expression suite à l’attentat de Charlie. Du coup c’est l’association Dessinez Créez Liberté qui fait le boulot. Ce n’est pas une question de moyen, c’est une censure cachée, provoquée par la peur !
          Donc deux discours…la liberté pour les puissants et la censure pour le peuple !

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          • ceusette // 31.01.2018 à 12h23

            Oui, le pire, c’est l’auto-censure qui commencent à s’imposer dans nos esprits…

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      • DUGUESCLIN // 28.01.2018 à 16h47

        S’il vous plait, ne préjugez de ma supposée affinité avec un parti quel qu’il soit. Je me contente de faire ressortir des contradictions tout simplement. Je ne défends pas une morale, ni un parti, je fais remarquer que les anti-moralistes font autant, sinon pire, que ce qu’ils reprochaient aux autres. Et vous, en me gardant de tout préjugé envers vous, êtes-vous un adepte de la pensée unique? Je dénonce toutes les formes de totalitarisme.
        Je n’ai pas peur de mon prochain car en lui je retrouve une part de moi-même. Et je suis libre de choisir mon chemin celui d’évoluer vers plus d’amour.

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      • Gwen // 28.01.2018 à 18h39

        Hum hum…. Il y a un gars, en France, qui occupe l’une des premières fonctions de l’Etat. J’ai oublié son nom qui commençait par un M. Non, pas Mussolini. Et donc, cette personne vole dans un avion. Nommé Jupiter. Et se fait représenter un usant d’une certaine symbolique en lien avec les divinités de l’antiquité.

        Est ce que celle ci ne se prendrait pas, juste un peu, trois fois rien, pour un individu légèrement supérieur à ses contemporains ? Genre un demi dieu. Et ne pourrait pas, à terme, se mettre à imposer une certaines…. Tendance à la glorification de sa personne ?

        Je dis ça je dis rien.

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        • Raphaël // 28.01.2018 à 18h44

          « La roche tarpéienne est proche du Capitole »

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Roche_Tarp%C3%A9ienne

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        • moshedayan // 28.01.2018 à 19h05

          Merci vous avez raison : France is back ! comme l’a dit Ferry c’est « un brin mégalo… » (et je n’ai pas d’affinités politiques avec Ferry).
          Quant aux disputes sur le totalitarisme entre « débateurs ». Simple remarque : les débats existent (ou existaient) au sein d’un parti unique, c’est le propre de l’Homme de s’interroger , sinon il n’y aurait pas eu de perestroïka… d’éviction de Khrouchtchev, de Kossyguine, etc… donc faut pas trop se fâcher…
          Quand j’ai moral à zéro je me mets ce clip Band’eros : Ne to chto vi podumali, ou Alanis Morissette ou The Verve… et j’ai vécu en URSS !
          ps : en Tchécoslovaquie, il y avait d’autres partis moribonds à côté du PCT ! et des débats internes.

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    • Kesse // 28.01.2018 à 08h53

      Hum, Duguesclin, Odieux connard a écrit un texte enlevé et percutant … comme il sait le faire. Enfin, sa position drôle et un peu exagérée ne doit pas vous faire manquer la cible. Le problème n’est pas la modification de l’art, cela n’existe qu’à la marge … personne ne veut repeindre la Joconde et les Picasso. Le problème est plutôt l’atomisation des consciences du corps sociales au profit des postures victimaires et/ou identitaires. Ce sont ces postures qui renforcent la légitimité d’une censure dans la production artistique. Mais cette censure a rarement d’intéret par elle-même (pas de cigarettes et pas trop de préjugés lourdingues, car sinon on vous pointe du doigt en disant que vous êtes lourd). Elle n’est que le symptôme d’une perte de conscience politique et c’est cela qui est grave.

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    • Haricophile // 28.01.2018 à 20h28

      La morale est une entreprise de normalisation, peu importe qui la proclame : Vous pouvez être sûr qu’il est du bon côté du manche.

      Peut-être que je devrais préciser qu’il s’agit de la morale qu’on impose aux autre, et non pas de la morale concernant soi même ce qui est en général incompatible, ceux qui prétendent imposer « LA » morale n’en n’ont jamais.

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      • hédouin // 28.01.2018 à 21h16

        Relire aussi « Le neveu de Rameau »,( tout y est de ce débat actuel )et tout Diderot qui est un de ceux ,très rares qui reconnaissaient les sottises qu’ils avaient dites un jour!

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  • pucciarelli // 28.01.2018 à 07h39

    Petite question à propos de Céline: dans une société où l’abêtissement lié aux médias TV et audio, à l’effondrement de l’Education Nationale, à la quasi impossibilité de s’informer vraiment sur la réalité du monde, peut-on encore supposer que chacun reste libre de prendre le recul nécessaire et de penser en citoyen conscient, et surtout qu’il en a la capacité? J’espère que oui, mais je n’en suis pas certain. Pour ce qui est de la lecture, le danger est certes relatif, le nombre de vrais lecteurs cultivés restant sans doute marginal. Je crois donc que Gallimard n’aurait pas dû reculer et respecter ses précieux « lisants ». On voit ainsi que l’édition dite « de qualité » devient un filtre comme un autre, le parcours de la nouvelle ministre de la culture illustrant parfaitement cette réalité.

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    • Raphaël // 28.01.2018 à 08h49

      Heureusement il est encore possible de trouver sur internet des éditions originales et non réécrites de livres séditieux, de plus libres de droits la plupart du temps.

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      • Libraire // 28.01.2018 à 10h12

        On m’interdit de le mettre en vente sur certains sites; ainsi que « les décombres » de Rebatet.
        Car je cite: bla bla…pourrait choquer la susceptibilité de certaines personnes….bla bla bla.
        L’accès à l’aspect historique de ces textes est occulté devant l’émotivité de quelques uns.

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        • Fritz // 28.01.2018 à 11h22

          Rebatet a été jugé, condamné à mort, gracié par le président Auriol.
          La justice est passée. A quoi bon interdire ses livres ?

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        • ceusette // 31.01.2018 à 12h30

          Je possède l’édition originale, je parle donc en connaissance de cause. Le livre est franchement antisémite et ouvertement collaborationniste: il trouvait Vichy trop modéré dans sa collaboration avec l’Allemagne, c’est dire! Je peux comprendre qu’un éditeur ne soit pas très chaud pour le publier… Et il y a tellement de livres passionnants non édités (pourquoi « Business cycle » de Schumpeter n’est pas publié en français?) Malgré tout, c’est un témoignage d’une époque intéressant, et c’est superbement écrit (sur le plan strictement littéraire, je le préfère à Céline), et j’ai le même amour que lui des Alpes du Sud .

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    • Surya // 28.01.2018 à 10h39

      Rassurez vous, les frères Kouachi, Mohammed Merah, Mehdi Nemmouche et Ahmedi Coulibaly ne lisaient pas Céline, il lisait un autre livre, vous savez, celui à propos d’un sabre qui ordonne de tuer juifs et chrétiens.

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      • Denis // 28.01.2018 à 17h54

        Franchement: vous croyez qu’ils savaient lire?

        J’ai comme un doute.

        Bonjour chez vous.

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        • Surya // 28.01.2018 à 23h08

          suffisament pour apprendre leur shahada par coeur.

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          • Ellilou // 29.01.2018 à 09h47

            Chez vous ça confine à l’obsession: pas un sujet abordé sans que vous rameniez tout à l’Islam et aux musulmans que vous semblez mettre dans une même sac, celui de l’extrémisme religieux. Respirez, allez faire un tour, parlez avec vos amis, vos proches, aérez vous la tête, vous verrez ça ira mieux.

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          • Fritz // 29.01.2018 à 17h35

            Justement, Surya : vous savez fort bien que la shahada n’ordonne pas de tuer les Juifs et les Chrétiens.

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    • H.M. // 28.01.2018 à 13h36

      Les 3 pamphlets étaient disponibles ( sans appareil critique ) sur amazon avant la polémique. Arrive le projet d’une édition française : Gallimard. Entrée en scène de Klarsfeld. Les pamphlets montent aux premières places des ventes : tel jour à telle heure, les 3 bouquins sont parmi les 100 premières ventes d’amazon ! Bien joué, Klarsfeld !
      Deux jours plus tard, les éditions bon marché des 3 pamphlets ont disparu d’amazon. Aujourd’hui, si, en tant qu’adulte français vacciné et responsable de ses actes, vous voulez vous faire une idée par vous-même, vous devrez débourser entre 150 et 200€.
      Et alors ? Et alors la censure n’existe pas. Vive notre belle démocratie ! Merci Klarsfeld, de t’occuper de nous : qui sait, peut-être serais-je devenu antisémite ( à 55 ans… ) si tu n’étais pas intervenu… On est tellement cons, nous les Français !

        +5

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      • Jibal // 29.01.2018 à 06h05

        Moi, c’est précisément ça qui m’énerve le plus : cette censure nous prend pour des gamins totalement irresponsables , incapables de faire le tri entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas.

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    • Owen // 28.01.2018 à 13h54

      En outre, Françoise Nyssen est gérante d’une maison d’édition familiale. Son travail, son bizness, sa vie, c’est de lire, se cultiver, explorer, de savoir que les pensées diverses font une culture en bonne santé.
      Pas comme si elle disait « Je suis ministre, donc je n’ai pas le temps de lire », avec un sourire de ravissante…heu…diplômée.

      J’étais curieux de savoir comment elle allait réagir à la déclaration de Macron et son projet de loi sur les fèkes niouzes.
      Pas de bol, c’est elle-même qui s’en occupe, depuis plusieurs mois.

      Bon, ben, voilà quoi…

        +9

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    • DUGUESCLIN // 28.01.2018 à 17h14

      Comment pourrais-je contredire les idées de Céline, s’il m’est interdit de le lire? A moins que je ne sois considéré que comme un pauvre imbécile incapable de réfléchir sainement et qu’il faut protéger de lui-même. Cette réduction méprisante ne me convient pas.

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  • J // 28.01.2018 à 08h07

    Autre remarque, à partir de 1945 les écrits anti-juifs (allant jusqu’à la scatologie) d’un certain Martin Luther ont été expurgés de ses oeuvres complètes. Il n’aurait pas fallu le faire ?

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    • Sandrine // 28.01.2018 à 11h30

      « Expurgé de ces œuvres complètes ». C’est à dire? Que ces écris ont été sortis des bibliothèques et que l’on ne peut plus les consulter ? ou bien qu’il fut interdit de les publier ? Dans quels pays ? Pouvez-vous préciser ?

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    • Fritz // 28.01.2018 à 12h22

      Expurgés de l’édition d’Erlangen (100 volumes, dont 67 en allemand) ?
      Ou de l’édition de Weimar ?

      En attendant votre réponse, je dirais que c’est « Que Jésus-Christ est né Juif » (1523), du même Luther, qui est difficile à trouver sur Google.

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      • J // 28.01.2018 à 19h36

        Désolé, la modération ne me permet pas de répondre. Il s’agit de « Contre les juifs et leurs mensonges » de 1542.

        Extrait : « Si je trouve un juif à baptiser, je le conduirai sur le pont de l’Elbe, lui pendrai une pierre au cou, et le pousserai dans l’eau en le baptisant au nom d’Abraham ; ces canailles se moquent de nous et de notre religion » (cité par Léon Poliakov, Histoire de l’antisémitisme, tome 1).

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        • Fritz // 29.01.2018 à 07h45

          N’importe quelle recherche sur Google aboutit rapidement à ce livre. Les églises luthériennes l’ont désapprouvé depuis longtemps. Quant au livre « Que Jésus-Christ est né juif », il est d’orientation très différente : difficile d’y accéder par ce moteur de recherche. Alors, où est la censure ?

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          • J // 29.01.2018 à 12h12

            Qui a parlé de censure à ce propos ? Je n’ai pas employé ce mot. « Désapprouvé depuis longtemps », Poliakov et d’autres disent que c’est surtout à partir de 1945.

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        • Sandrine // 29.01.2018 à 09h16

          Dans l’edition de la Pléiade des œuvres de Luther (1999), « Que Jesus Christ est né juif » est présent, mais pas « contre les Juifs et leurs mensonge »

          A mettre en parallèle avec l’affaire récente concernant la publication dans la Pléiade des œuvres de Céline

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        • Sandrine // 29.01.2018 à 11h31

          Pour revenir sur le fond de votre question, @J : est-ce que Galimard a raison de ne pas publier les écrits contre les juifs de Luther dans son Edition de la Pléiade ?
          – Oui, si l’objectif est de présenter au public Luther comme un « grand homme ». Etre publié dans la Pléiade, c’est comme être panthéonisé – ou béatifié par le Saint Siège – cela équivaut à un « certificat » de grand homme.
          – Non si, l’ambition est de présenter au public toute la complexité de l’âme humaine et l’ambivalence des personnages qui sont généralement considérés dans la culture comme de grands hommes. Mais la Pléiade n’est pas faite pour ça ; elle est faite pour célébrer la culture nationale.
          Le problème est exactement le même avec Céline

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  • marcel dugenoux // 28.01.2018 à 08h28

    Merci pour cet article qui met le doigt sur une dérive inquiétante depuis déjà un certain temps. Cette appropriation par la supposée bien-pensance de la pensée et de l’expression d’autrui en rappelle une autre, moins visible, mais tout aussi redoutable : celle qui rend de plus en plus difficile l’accès aux oeuvres appartenant au domaine public ; après l’allongement de 50 à 70 du délai de passage des oeuvres dans le domaine public (pour sauver Mickey !), on constate que ça ne suffit même plus aux grands groupes de l’édition : comme le traduit le projet d’éditer Céline dans la Pleiade, Gallimard a pris l’habitude de préemter des ouvrages en interdisant la redistribution des textes libres sur Internet pour prétexte qu’ils les aient ré-édités dans la Pleiade, justement ! Cherchez les textes de Voltaire, de Kant, qui sais-je d’Aristote, Rabelais, etc. en copie .epub sur Internet…vous trouverez des merdes illisibles chez Gallica (ocr illisible) ou Wikisources (générateur de .pdf en panne depuis des mois)…Pourquoi n’existe-t-il pas de fonds littéraire libre accessible, lisible et redistribué des oeuvres littéraires, musicales et plastiques du domaine public ??? Ceci pour dire que la « ré-écriture » va devenir d’autant plus redoutable que les pouvoirs combinés du fric et de l’exécutif s’arrangent pour rendre les originaux appartenant au domaine public quasiment inaccessibles…

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    • Raphaël // 28.01.2018 à 09h24

      Ces textes existent, mais il faut un peu naviguer en eaux sombres sur internet pour les trouver. A une époque le passage par des sites russes était la clef de la recherche, c’est moins vrai maintenant. Cela dit en deux minutes vous trouvez tous les classiques en pdf.

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    • Fritz // 28.01.2018 à 12h41

      Et puis, il y a encore des machins reliés en carton, avec des feuilles de papier collées à l’intérieur. Paraît qu’on appelait ça des livres, autrefois.
      Même qu’on les trouvait dans des endroits appelés « librairies » et « bibliothèques ».
      Avantage : on peut lire ces machins même si EDF a coupé le courant.

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      • Raphaël // 28.01.2018 à 14h57

        Beaucoup de gens lisent dans des lieux publics (avions, TGV, sales d’attente, bars, etc.), y compris en présence de collègues, et la tablette reste un merveilleux moyen de ne pas attirer le regard du commissaire politique tout en se livrant aux lectures les plus subversives qui soient. Dans le même genre j’imagine mal passer certaines douanes avec certains livres dans mon sac, déjà que mon passeport déborde de Visas d’affreuses dictatures communistes.

        De toute façon peu importe le support du moment que le livre et lisible.

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      • Jac // 28.01.2018 à 21h12

        Excellent ! Heureusement qu’il y a encore des livres, en papier, pas sur internet ! Il y a des perles chez les bouquinistes, ou les foires aux livres ou même dans les vides greniers. Tiens j’ai sous les yeux un « traité de savoir-vivre » de 1913 assez exceptionnel (bon, ce n’est pas de l’Art mais quand même…) de la Maison de la Bonne Presse (c’est pas rien!)
        Table des matières :
        1 Conseils généraux : soins du corps et santé de l’âme
        2 Petites vertus. Comment il faut les pratiquer
        3 De la manière de marcher dans la rue
        …etc
        ça c’est le reflet d’une époque.
        Et mon vieux Larousse illustré de1813, ouh là ! il devrait être censuré aujourd’hui….
        Mais il y a aussi des auteurs magnifiques….
        Faut fouiller !
        C’est beau les livres ! Et puis ça sent bon.

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        • Raphaël // 29.01.2018 à 10h41

          Le problème à mes yeux est de sacraliser le contenant et pas le contenu. J’ai vu trop de livres exposés comme des bibelots dans des beaux salons et jamais lus. C’est du fétichisme.

          Quel que soit le support, lisons !

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          • Jac // 30.01.2018 à 08h23

            Quelle importance ! L’avantage d’un livre pas lu sur un rayon de sa bibliothèque est qu’on peut remettre sa lecture à plus tard, ou pas. Mais il est là, on sait qu’on peut le lire un jour et rien que ça, ça fait du bien. Même Umberto Eco avouait lui-même posséder des livres dans sa bibliothèque qu’il n’avait jamais lus. Il en parlait très bien avec finesse et plein d’humour.
            L’avantage d’un livre, comme d’un magazine papier, est qu’on peut le lire quand on est dispo, à notre rythme, quand on est prêt. On ne le lit pas forcément quand on nous dit de le lire…

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            Alerter
            • Jac // 30.01.2018 à 08h59

              J’ajoute, un « livre » ou article sur internet se lit rapidement, selon l’humeur du jour, de l’heure, de l’instant éphémère, puis on n’y revient plus : fffuit ! aussi vite oublié que lu ! (sauf si on les imprime comme je le fais parfois, pour y revenir à tête reposée, ds le lieu qui me sied, même aux toilettes ou dans mon lit, quand j’ai le temps…)
              Il incite à la réaction et non à la réflexion. La réaction tant sollicitée par les médias engendre la pensée courte, la crétinisation, et la pensée commune. C’est le mal du siècle…
              Mais j’avoue, je réagis là, moi aussi…

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              Alerter
  • zgill.f // 28.01.2018 à 08h42

    On a intégré l’Art à tel point que dorénavant nous vivons, nous sommes dans l’œuvre.
    .Bon, nous avons choisi 1984. Au moins, c’est pas une faute de goût.
    Imaginez que nous ayons choisi le plug anal géant de Koontz. Dans ce cas, je préfère être dans l’œuvre plutôt que celle-ci soit en moi.

      +9

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  • placide // 28.01.2018 à 08h42

    La position du missionnaire :J ‘étais au bureau d’un CE de 1993 à 2009 et je me suis toujours insurgé contre ce mode relationnel qui est sous-tendu par un besoin de dominer; ou plus si affinité.

      +2

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  • Bordron Georges // 28.01.2018 à 08h48

    Le totalitarisme tranquille est grandement facilité par le français moyen qui donne toujours priorité à ses rivalités avec son voisin fonctionnaire, son bourgeois ou son prolo de l’autre quartier, sur l’intelligence politique et la solidarité nationale. C’est ainsi que ces dix-huit dernières années il a put mettre au pouvoir des nullités chaque fois pires que les précédentes, en maudissant, chaque fois aussi, les causes du mal qu’il s’est choisi.
    Et tout cela continue tranquillement avec soumission béate ou râlante.

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    • Albert // 28.01.2018 à 11h24

      Je suis le français moyen dont vous parlez. Je ne suis pas juste un egoiste, je suis humain, imparfait. Vous ne pourrez pas vous debarrasser de moi. Alors qu’est-ce qu’on fait?

      J’adore la citation de deproge « l’ennemi est con, il croit que c’est nous l’ennemi… »

        +7

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    • Bordron Georges // 28.01.2018 à 14h00

      Je n’avais pas vu tous les commentaires. Quand je parlais du français moyen en rivalité avec son voisin fonctionnaire, son bourgeois ou son prolo de l’autre quartier, je pensais en fait à quelqu’un comme Vladimir. Et donc grâce à ce genre de français moyen, ça continue et ça continuera dans les guéguerres et dans la soumission.

        +5

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    • thecis // 28.01.2018 à 19h20

      18 ans, vous n’y êtes pas. Tant que les sketches de Coluche seront d’actualité, nous rappelle que le monde politique s’est arrêté depuis longtemps.

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  • Fabrice // 28.01.2018 à 08h48

    Je sais que je fais parfois une fixation sur le film V comme vendetta mais je trouve qu’un jour nous risquons d’être dans l’obligation de préserver les oeuvre d’art pour les préserver de la censure de plus en plus présente :

    https://youtu.be/h9Me_IzfR_Q

    la limite n’a pas encore été franchis pour en arriver à cette fiction mais je trouve qu’on la frôle dangereusement, voir qu’elle est franchi ponctuellement.

      +14

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  • Raphaël // 28.01.2018 à 08h58

    La BD est drôle jusqu’à ce qu’on se rende compte que l’art n’est qu’un domaine parmi d’autres dans lequel sévissent les néo-réactionnaires. Les gendarmes de la pensée sont partout et persuadés d’agir pour le bien de l’humanité, au travail, parmi nos amis, nos associations, nos professeurs, dans ces pages mêmes. Ils sont écologistes, féministes, communautaristes, végétariens. Ils ont des « principes » mais aucune valeur. S’ils pouvaient rentrer dans nos foyers et dans nos têtes pour nous envoyer en camps de rééducation, ils le feraient…

    Apparemment ces petits commissaires politiques ont déjà un nom :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Social_justice_warrior

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    • Ayudar // 28.01.2018 à 10h02

      Vouloir convaincre quand on croit à ses idées n’est pas un mal, bien au contraire. C’est même l’utilité première de la pensée et de la parole en matière de transmission d’idées politiques. Cest la valeur des idées qui est à débattre, pas la possibilité de les transmettre.

      Personnellement je considère l’écologie comme un combat plus que primordial, vital pour nous et notre environnement. Donc pour convaincre quoi de mieux que de relayer des idées :

      Voyons-nous « les choses en noir » ou sont-ils incapables de regarder l’horreur en face ?
      (par Nicolas Casaux)
      http://partage-le.com/2017/12/8414/

        +7

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      • Raphaël // 28.01.2018 à 10h18

        Je ne parle pas de l’écologie mais des écologistes, qui sont les meilleurs fossoyeurs de l’écologie au sens scientifique du terme. Je vais peut être vous choquer mais l’écologie et l’environnement sont une affaire d’ingénieurs, de techniciens au sens large. Que les politiques légifèrent sur la subversion des crèches de Noël et laissent les gens compétents sauver ce qui reste de notre environnement.

          +8

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        • Naomi // 28.01.2018 à 10h59

          Raphaël, un ancien 125? Ou alors je me trompe completement ?

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          • Raphaël // 28.01.2018 à 17h58

            Vous devez vous tromper. Je poste depuis peu bien qu’étant lecteur assidu depuis longtemps.

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            • Naomi // 28.01.2018 à 18h15

              Pardon, j’ai du me tromper effectivement. Bonne journee a vous 🙂

                +1

              Alerter
        • Chris // 28.01.2018 à 12h33

          Tout faux !
          L’écologie est l’affaire de chacun.
          Vous ne pouvez pas manifester et vous goinfrer en même temps des biens qui altèrent gravement les équilibres environnementaux.
          L’écologie est une discipline, mais pas celle, technocrate, que vous pensez.
          C’est une discipline individuelle quotidienne de s’astreindre à consommer moins et de manière réfléchie : décider si vous prenez votre voiture ou faites 800 mètres à pied ou à vélo, résister à l’achat du dernier modèle qui ne fait pas mieux que le précédent, faire les courses avec VOS cabas, prendre une douche rapide au lieu d’un bain et pas tous les jours, ajouter une veste au lieu de tourner le thermostat, privilégier les deuxièmes mains, limiter l’usage des produits polluants voire les remplacer par leurs ancêtres, rétablir la solidarité et le partage, etc…
          Attendre uniquement votre/notre salut des technologies (qui souvent créent d’autres nuisances !), c’est l’obèse qui s’empiffre en prenant ses pilules miracle.

            +6

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          • Raphaël // 28.01.2018 à 14h25

            Je n’attends rien des technologies, je les fait. Et je lutte tous les jours contre les tartuffes qui se déclarent écologistes comme si c’était un hobby ou un marqueur social, mais qui vont skier en 4×4 tous les week-ends en pestant contre le réchauffement climatique et les salauds de pauvre qui vont travailler en diesel.

              +6

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          • Un_passant // 28.01.2018 à 18h23

            Il y a écologiste et écologiste : ceux, non militants, qui cherchent des solutions pratiques et réalistes à mettre en oeuvre tout les jours (par exemple certaines villes dans les pays scandinaves ou aux Pays-Bas) et ceux qui sont prêts à mentir ou falsifier des données scientifiques pour donner du crédit à leurs idées et qui, en matière de pratique écologique, seraient du genre à provoquer une catastrophe pour prouver qu’ils ont raison. Ce genre qui va faire des barrages et enflammer des pneus.
            Il y a les écologistes dont la rigueur -et l’honnêteté- intellectuelle et pratique est en soi du militantisme -par l’exemplarité- et ceux qui font de l’écologie avec une logique de guerre. Les premiers font la part des choses. Chez les seconds, ça devient une notion inexistante et Raphaël vise sans doute ceux-là qui sont les pires ennemis de la cause environnementale.

              +4

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        • vert-de-taire // 28.01.2018 à 15h19

          NON, FAUX, ERREUR

          l’écologie comme toute action humaine relève du consentement de tous.
          Sinon c’est une dictature.
          L’ingénieur est actuellement au service des salauds il se mettra au service des gens dès (quand) que cela sera possible.
          Le pb N’EST PAS L’ÉCOLOGIE, le pb est CE QUI SE FAIT.
          Avec des financiers au pouvoir on fait du fric et des catastrophes.

          il faut revenir au bon sens qui dit STOP à la folie des dominants actuels irresponsables.

            +7

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          • Raphaël // 28.01.2018 à 18h06

            Je sens monter la haine en vous. Laissez vous aller vers le côté obscur de la bien pensance. vous aimeriez bien m’empêcher de parler ? Vous aimeriez me rééduquer ? C’est ça la puissance du côté obscur.

              +4

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        • Ayudar // 28.01.2018 à 23h20

          A creuser, l’écologie repose parfois sur des concepts simples, comme le gaspillage, le renoncement, le partage. C’est le bien fondé de ces concepts qui est dependant de la défense des « techniciens », non leur pratique.

            +1

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        • porcinet // 29.01.2018 à 07h10

          L’écologie une affaire d’ingénieurs ?
          Parce que la technique n’a pas massacré la planète ?
          Compétents en quoi ? Fabriquer des machines encore et encore jusqu’à en crever.
          C’est la vraie dictature, celle de la technique, du scientisme et de ces petits commissaires qui détiennent la vérité.

            +2

          Alerter
          • Raphaël // 29.01.2018 à 10h50

            C’est le capitalisme qui a massacré la planète, ne vous trompez pas de cible.

              +3

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          • Un_passant // 29.01.2018 à 13h01

            Pour mettre le feu à la forêt tropicale afin de cultiver du café, de l’huile de palme ou du soja, il suffit d’allumettes. Le feu et l’agriculture ont quelques siècles de plus que l’ingénierie moderne.

              +1

            Alerter
      • Michel Ickx // 28.01.2018 à 12h50

        à Ayudar:

        Merci por ce magnifique document que tout le monde devrait lire et faire lire.

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        • Ayudar // 28.01.2018 à 22h56

          De rien, j’ai du mal à l’oublier depuis que je l’ai lu sur une revue de presse de ce blog.

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    • Redrogers // 29.01.2018 à 08h49

      « Ils sont écologistes, féministes, communautaristes, végétariens. Ils ont des “principes” mais aucune valeur. »

      Et qu’est-ce qu’une valeur pour vous ? Encore un moment fourre-tout pour, au final, ne rien dire du tout.

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  • François Bernard // 28.01.2018 à 08h59

    L’art, en soi, n’est pas dangereux! Pas plus que beaucoup d’autres choses! Réveillons-nous. L’art n’est pas non plus autonome, n’est pas indépendante de la société, son évolution, sa vie, sa politique. L’artiste peut vouloir s’arroger le droit de faire n’importe quoi. Mais il/elle ne peut alors exiger que la société le/la soutienne.

    Et ce ne sont pas les « dictatures » qui ont empêché l’art de se développer. L’URSS staliniste en produisait: des Prokofieff, de Shostakovitch, les ballets, la danse, les sculptures, les peintures. La Corée du nord? Ses artistes vont bientôt éblouir les sud-coréens pendant les Jeux d’hiver 2018.

    C’est que ces créations artistiques s’adressent aux gens ordinaires. Cela ne plait pas aux artistes parisien(ne)s omniscient(e)s? Tant pis. Allez cherchez les subventions chez les milliardaires! Tant qu’il y en aura!

      +7

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  • Krisko // 28.01.2018 à 09h02

    Le plug place vendôme…ou la culture version nouvel ordre obscurantiste
    Krisko

    A mon avis, les censeurs sont plus subtils….ils n’ouvrent pas de soupapes, mais maintiennent le peuple , la plèbe dans l’illusion que leur pleine liberté d’expression existe toujours en assurant une version totalement inoffensive, infantile et superficielle de la contestation….

    Le genre de contestation qui ne dérange en rien les bénéficiaires de ce nouvel ordre obscurantiste, ces dresseurs jetant des ballons aux otaries du cirque……

    Amusez vous, amusez vous…regardez comme nous sommes tolérants et cultivés…..

    http://next.liberation.fr/sexe/2014/10/16/la-sculpture-qui-est-un-plug-anal-mais-un-arbre-en-fait_1123182

      +10

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  • Duracuir // 28.01.2018 à 09h21

    Les Talibans font péter les statues de Buddha, DAESH dynamite les vestiges de Palmyre, les nazis brulent les livres, les Freedomiens réécrivent Carmen et renomment les « dix petits nègres ».

      +28

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    • Chris // 28.01.2018 à 12h36

      Les convulsions des empires qui passent et trépassent…

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    • Subotai // 28.01.2018 à 19h04

      J’ai dit ça il y a quelque temps; je me suis fait allumer.
      Je vois qu’aujourd’hui l’évidence du totalitarisme (des 30%) n’est plus contestée. Il reste a accepter l’évidence de la tyrannie, dont je rappelle le marqueur : « des militaires en armes dans les rues de la Cité ».

        +5

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  • Raphaël // 28.01.2018 à 09h41

    Trois armes contre les commissaires politiques :
    – l’humour, car il n’est jamais possible de prouver qu’une parole a été dite au premier ou au second degré. Très efficace contre la censure et très efficace pour déceler le commissaire politique : il n’a jamais d’humour, il se prends au sérieux, c’est à ça qu’on le reconnait. Plaider la bêtise en dernier recours.
    – la méthode hypercritique : comme la sincérité feinte du commissaire politique s’arrête là où commencent ses petits intérêts étriqués, il est aisé d’incarner un commissaire politique encore plus zélé pour le pousser (facilement) dans ses retranchements. Essayez, c’est trop drôle.
    – lisez les mêmes journaux pour avoir les armes de l’ennemi, soyez perfides dans la citation de vos sources, ne négligez aucune bassesse mentale pour que votre zèle dégoute le censeur.

    L’humour vaincra !

      +26

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    • Sam // 28.01.2018 à 11h57

      L’humour oui, la bassesse et la perfidie non. C’est justement le cynisme et un machiavélisme dévoyé qui nous ont fait tomber si bas.

      Ce qui frappe chez les bobos c’est une forme de pensée binaire calquée sur les tests de personnalité : vous êtes …, oui, non. Un peu comme les machines. Avec une peur panique de la réalité et de la polémique.

      S’il y a un désaccord, le bobo lance son argument binaire : « parce que vous trouvez normal vous que … (insérer le point Godwin de votre choix) !? ».
      La réponse ne pouvant être que non, voilà le bobo rassuré : vous êtes bien de son avis, ouf. Et sinon, c’est facile, vous êtes un fasciste/raciste/machinphobe/…

      Comme ils cultivent l’entre soi et pratiquent l’intimidation (« vous ne seriez pas un peu ‘point godwin’ ?) ils n’ont aucune expérience de la réalité ou de la polémique, et c’est là qu’il faut taper, vite et fort…

        +14

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      • Alfred // 28.01.2018 à 15h49

        à part que je me considère comme « bourgeois bohème » (petit bourgeois comme tous les français et bohème (si peu) pour rendre compte du fait que j’ai un peu voyagé et que j’ai un potager à la place d’une audi), je suis d’accord avec vous (mais je généralise plus que vous: groco me suffit 😉 ). par contre l’électeur ex socialiste maintenant macroniste, pro eurpoéen, « touche pas à mon pote » etc, me traite de facho. facho-bobo? Tout ça pour dire que votre commentaire est un peu entaché de pensée binaire dès lors que vous utilisez un concept marketing que la tévé et les magasines vous ont fourré dans le crane: bobo.

          +8

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        • Sam // 28.01.2018 à 15h57

          Oui. Le concept de commissaire politique me paraissait trop étroit.

          Le bobo serait celui qui profite du système et donc le défend, envers et contre toutes raisons, tout en se prétendant son adversaire (mon ennemi c’est la finance, ou Macron antisystème).

          Mais peut être que le terme est mal choisi en effet.

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          • Alfred // 28.01.2018 à 17h04

            Compris. Ce n’est effectivement pas facile de trouver un terme adapté. Surtout qu’on peut distinguer il me semble deux sous-types chez « ces gens là »: (j’oublie le cynique pur et assumé, assez rare). 1- le cynique de convenance (oublie avec commodité qu’il piétine ses valeurs affichées) C’est celui qui bénéficie à fond du système (terrain haut materiellement) et en plus de place sur un terrain haut moralement: non seulement il mange bio bien évidemment mais surtout il est d’autant plus contre la voiture qu’il n’a pas vraiment besoin de la prendre et encore moins de se taper une heure quarante de transports en communs peu fiables. Ou qu’il n’habite pas à la campagne. Exemple archetypal au « BHV » (l’autre). Il y croit d’autant plus qu’il n’est pas concerné (la mixité etc..)
            L’autre sous-type est l’aliéné. Il y crois parqu’il a été dressé comme ça (souvent en mode binaire).. machin c’est bien. Truc c’est vilain. Le progrès c’est bien. La tradition c’est pas bien. Etc… A la différence du premier il ne joue pas dans son propre intérêt (mais tant qu’il a le sentiment d’être quelqu’un de bien..) Exemple type: le retraité qui a vote micron.

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            • Raphaël // 28.01.2018 à 18h03

              Le commissaire politique et ses idiots utiles, je ne vois pas de besoin de réinventer des concepts parfaitement clairs. Par contre que ça en gène certains aux entournures de se reconnaître dans l’une des deux catégories est un autre problème.

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              Alerter
            • Alfred // 29.01.2018 à 16h46

              @ raphael: Vous me faite penser aux exagérés de la révolution française; du moins si vous avez un plan car sinon c’est pire. Le monde ne peut pas se conformer EXACTEMENT à votre vision et à vos cases, ni toute la circulation être réglée par vos moulinets du bras.
              (si j’étais sensé me reconnaitre dans une de vos charmantes catégories, merci de me préciser laquelle (ça me me fera une breloque de plus)).

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              Alerter
            • Valmeysien de Bouvines // 29.01.2018 à 19h21

              Raphaël,

              « Par contre que ça en gène certains aux entournures de se reconnaître dans l’une des deux catégories est un autre problème. »

              Ca c’est l’équivalent de « je ne prends pas en compte ce que vous dites, je devine que vous êtes un raciste/sexiste » que les mêmes commissaires politiques que vous conspuez utilisent constamment.

              Par ailleurs oui vos catégorisations ne sont pas claires. En l’espèce les adversaires de la liberté d’expression sont les militants du progressisme culturel. C’est clair comme de l’eau de roche que les communistes et la gauche économique n’ont rien à voir là-dedans (si ce n’est de mettre la tête dans le sable par soumission veule face à leurs camarades.euse).

              Sur votre premier comm peu de choses à redire : la satire est une arme puissante.

              J’ajouterai simplement que si votre ligne de raisonnement est clair, il vous suffit de l’énoncer, le féministovegan va s’énerver (ça ne rate jamais) et vous le laissez se ridiculiser.

              Pour l’auditoire vous gagnez le débat.

                +2

              Alerter
  • LBSSO // 28.01.2018 à 09h43

    Visite. « Exit ». Contre visite.
    Extrait d’une bulle :
    « Vous voulez une société violente ! Là où on veut une société qui protège ! »
    Dans une société qui sacralise la compétition, cette rhétorique de « la protection » est omniprésente.Elle est habillement reprise par E Macron : une “Europe that protects” répètet-t-il lors de la visite où il rencontra T May . « L’Europe sociale » ? Expression bannie, « exit ».
    Natalie Nougayrède, ancienne directrice au Monde, actuellement éditorialiste au Guardian,lui en fait d’ailleurs le reproche.Dont acte.Toutefois , après sa prise de fonction,en 2013, un plan de réorganisation avait été établi. Quels furent alors les rubriques sacrifiées par N Nougayrède (et d’autres) : banlieues, logement , exclusion, économie sociale et solidaire.Bref.

    W Churchill ,dont il a été question dernièrement, plaçait « la race anglaise » au-dessus de tout autre.Venaient ensuite celles d’Europe continentale, puis en-dessous les « mous », les « souillons », les moins « évolués »,les non « assimilés ». Les « sans-dents », « les illettrés »,pardon je m’égare.
    Contre visite : corrigeons ce Prix Nobel de Littérature. De toute façon il n’en voulait pas(*), c’est pas une bonne raison çà, hein ?
    (*)seul le Prix Nobel de la Paix l’intéressait.Pour le Nobel de Littérature ,il avait déclaré « 12 100 livres non imposables.Pas si mal ! »

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  • Eric83 // 28.01.2018 à 10h01

    Du danger de réécrire l’histoire et de ses conséquences.

    Je suis tombé sur un article US concernant une loi en Pologne « révisant » la responsabilité de l’Etat polonais dans l’holocauste et je vous joins un article du Huffpost en français sur le même sujet.

    http://www.huffingtonpost.fr/2018/01/27/israel-accuse-la-pologne-apres-le-vote-dune-loi-sur-la-shoah_a_23345511/

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    • Chris // 28.01.2018 à 12h46

      Les Polonais ont raison de se défendre.
      Les rendre responsables des camps d’extermination installés en Pologne par les Allemands -qui éliminèrent aussi des Polonais-, c’est comme accuser Cuba du camp illégal américain de Guantanamo.
      Le Fis accumule les défis…
      23 janv. 2018 – L’UE rend le Polexit faisable !
      https://www.strategic-culture.org/news/2017/12/23/poland-hit-nuclear-option-brussels-makes-polexit-feasible.html
      La Commission européenne a décidé de suspendre les droits de vote de la Pologne dans l’ UE après deux années de conflit sur les réformes judiciaires qui, selon Bruxelles, portent atteinte à l’indépendance des tribunaux polonais. La Commission estime que  » les réformes judiciaires en Pologne signifient que le pouvoir judiciaire du pays est désormais sous le contrôle politique de la majorité au pouvoir et qu’en l’absence d’indépendance judiciaire, de sérieuses questions se posent quant à l’application effective du droit de l’UE ».
      Alors que l’impasse s’intensifie, les responsables de l’UE envisagent séparément de limiter l’accès aux fonds de l’UE dans le budget de l’après 2020 pour tout pays qui ne respecte pas les valeurs de l’UE. Bruxelles s’est engagée à fournir un total de 229 milliards d’euros (271 milliards de dollars) d’aide à la Pologne jusqu’en 2021.

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    • Chris // 28.01.2018 à 12h51

      « La Commission estime que  » les réformes judiciaires en Pologne signifient que le pouvoir judiciaire du pays est désormais sous le contrôle politique de la majorité au pouvoir et qu’en l’absence d’indépendance judiciaire, de sérieuses questions se posent quant à l’application effective du droit de l’UE ».
      C’est d’autant plus intéressant que lorsqu’on étudie de plus près la structure des instances européennes, on remarque que l’exécutif contrôle de fait, le légilsatif ET le judiciaire !

      Vous avez dit, totalitarisme ?

        +10

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      • dupontg // 28.01.2018 à 17h05

        le plus curieux de toute cette histoire c’est la solidarité de la Hongrie envers la Pologne,
        alors que l’un est plutot pro russe et l’autre clairement pro US et anti russe.
        la defiance anti UE passe devant les autres clivages

          +5

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        • Chris // 28.01.2018 à 21h39

          Parce que le fonctionnement (et ses dysfonctionnements) de l’UE est un copié-collé du Politburo soviétique.
          Au début, ils ont cru naïvement (grâce aux aides structurelles quand même…) aux boniments de l’Occident.
          Avec le temps, ils s’aperçoivent qu’ils sont considérés et resteront seconde zone. Putes peut-être, mais pas stupides. La Tchéquie aussi se rebiffe.

            +1

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  • tepavac // 28.01.2018 à 10h02

    Bien, il est certes tentant de considérer le côté brut du message, la forme délibérée de l’acte; la dictature qui opprime, c’est la forme immédiatement identifiable à laquelle nous avons le choix de nous opposer.
    Cependant, le texte le souligne à plusieurs reprises, il y a une forme bien plus subtile et répandue de l’esprit totalitaire, et c’est celui qui animé par un objectif de bienfaisance, ne fait que s’accomplir par des actes malveillants.
    Pas nécessairement criminels, pas odieux, mais suffisamment exercé pour ôter la liberté de choix d’autrui.

    Un prof qui demande à son élève de rédiger sa copie se borne à une finalité bienveillante.
    Mais demander à l’élève de le rédiger de la main droite pour suivre les normes sociales, alors que l’élève est gaucher, cela est une dictature opprimante, car discriminatoire, offensantes et douloureuse.

    La censure, en ce sens devient une obligation sous peine d’être sanctionné. La censure n’est plus un moyen d’action, mais une finalité.
    C’est le totalitarisme par excellence.

      +5

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  • keg // 28.01.2018 à 10h03

    Nous sommes libres de nous taire…. Mais à quoi sert de penser si….. Une atteinte à la liberté d’expression est une condamnation à s’interdire de penser. Une pensée qui ne s’exprime est stérile…. C’est à force de « confronter » nos pensées que l’Humanité a pu se constituer…
    Quels dégâts au nom d’une pseudo tranquillité des décideurs…
    Faut-il continuer dans cette voie.
    Voltaire, au secours:

    https://wp.me/p4Im0Q-2gi

      +3

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    • Raphaël // 28.01.2018 à 10h26

      On est toujours libre de ne rien faire : Feindre la naïveté, ne pas propager des rumeurs, ne pas mettre ses enfants devant la télévision, ne pas consommer (boycott), ne pas exercer certaines activités de loisir polluantes, ne pas engraisser, même en ligne, certains journaux, ne pas voter pour certains candidats désignés par les médias, etc.

      Ne pas faire est déjà une immense liberté et peut mettre à mal tout un système basé sur le zèle des larbins. Je vous conseille de visiter les ruines des bunkers allemands construits par les prisonniers français, vous verrez en pratique l’intérêt de ne pas faire ou de mal faire : ce sont les seuls à s’être effondrés. Tout système peut être saboté par l’inaction.

        +16

      Alerter
      • Papagateau // 28.01.2018 à 14h49

        Quand tout est fait pour que l’inaction se retourne contre toi (qui ne dit mot, consent), alors l’inaction n’est pas une liberté. Ou alors il faut parler de la liberté du suicide.

        D’autant plus que pour obtenir un résultat par l’inaction, il faut être sacrement malin.
        Sincèrement je pense qu’il n’y a qu’un seul cas où l’inaction puisse avoir un effet : S’abstenir de parler pour garder un secret.

        Vous avez le pouvoir de garder un secret sur vous ou sur la vie locale. Mais qui a le pouvoir de garder un secret sur la politique de la nation ? De faire taire tout le pays ?

        Il n’y a qu’un seul groupe qui puisse faire ça : Les actionnaires de médias. Ce n’est pas toi, ce n’est pas moi.

        Par ailleurs, ce n’est qu’une inaction apparente, car des milliers de journalistes y travaillent.

          +1

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        • Raphaël // 28.01.2018 à 15h05

          C’est pourtant bien le concept des « no news » dénoncées ici à longueur de temps. Et le moins qu’on puisse dire et que c’est efficace et très difficile à contrer.

          Ne pas faire ne signifie pas être oisif. C’est du boulot de réorienter ses priorités. Si vous éteignez la télé par exemple, les heures quotidiennes que vous allez dégager seront vite bien remplies à lire, jardiner, écrire, débattre, cuisiner, etc.

            +4

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  • Sebastienc // 28.01.2018 à 10h57

    Revoyez le film Demolition Man avec Stallone.
    À aucun moment je n’imaginais que ce film bourrin et couillon allait devenir visionnaire. Comparez le futur du film avec notre époque c’est edifiant.

      +10

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    • Raphaël // 28.01.2018 à 15h12

      J’ai toujours trouvé ce film plus fin qu’il n’y paraît. Bien vu en tout cas.

        +3

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  • Jac // 28.01.2018 à 11h48

    Absolument d’accord avec cet article. La censure « protectionniste » selon les bons principes moralisants de certains est une forme perverse de standardisation de la société et donc une forme « soft » mais certaine de totalitarisme.
    Cependant on ne peut pas nier que le street art né au XXe siècle est un art à part entière. Sa particularité est d’être éphémère et d’être modifié spontanément par de nouveaux tagueurs. Il évolue en permanence et ne reste pas figé. Mais il n’y a aucune notion de « morale » ni de « bon principe » ni aucune « dictature » en cela. Le graff d’un artiste est modifié ou recouvert par un autre artiste, et en cela il reste une expression libre.
    Ce pourquoi d’ailleurs nombreux édiles ne tolèrent pas les graffs dans leur ville et ne mettent en valeur que l’art du passé figé dans le temps. Pourvu qu’il soit moral s’entend, tant pis s’il est aussi le reflet d’une aristocratie ou grande bourgeoisie d’antan d’esclavagistes pas « morale » du tout… Et les « moralisateurs » sont foison même parmi les esclavagistes (y compris les néo-esclavagistes du XXIe siècle).
    La morale, institutionnalisée ou non, n’a aucune place dans l’Art.

      +1

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  • Julien // 28.01.2018 à 11h49

    En revanche, je ne vois personne se plaindre des paroles et clips qui circulent en boucle sur nos ondes et téléviseurs concernant tout à un tas de rappeurs ? Je doute qu’écouter du Sofiane, Kaaris, et PNL soit « bien pensant » mais Carmen, il faut modifier la fin !

      +8

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    • Raphaël // 28.01.2018 à 14h19

      Normal, le rap est l’incarnation de la non subversion, de la soumission à la société de marché. Le rap prône certes la violence physique, la haine raciale, le sexisme éhonté, mais dans le cadre bien pensant du communautarisme. La ligne rouge n’est jamais franchie, les « bons sauvages » restent entre eux.

      En plus cela permet aux fils de bonne famille de s’encanailler sans conséquences sur la perméabilité entre classes sociales, comme le foot à la télé. Une sorte de safari en somme.

        +10

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      • Ellilou // 28.01.2018 à 17h28

        Tout dépend de ce que vous mettez sous l’appellation Rap?

          +1

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        • Raphaël // 28.01.2018 à 17h50

          Je ne fais aucune distinction. La finasserie n’est pas ma tasse de thé. Les oeuvres racistes subventionnées par l’argent public non plus.

            +6

          Alerter
          • Ellilou // 29.01.2018 à 09h56

            L’argent public subventionne le rap? je dois être complètement idiote (pas à exclure) ou j’ai mal interprété vos dires?

              +0

            Alerter
            • Raphaël // 29.01.2018 à 10h43

              La taxe sur la copie privée, ça vous dit rien ?

                +0

              Alerter
  • bluetonga // 28.01.2018 à 14h31

    Mai 68 offre certainement matière à débat, tant en ce qui concerne les conditions de sa genèse que son héritage sur notre mode de vie, nos ambitions et nos pensées d’aujourd’hui, pour le meilleur et pour le pire.

    Dans quatre mois, ce sera son cinquantenaire, et nous aurons certainement alors droit à une déferlante de doctes documentaires, fictions, biopics, analyses, etc.

    Au-delà de la vaine effervescence médiatique de circonstance, ce sera le moment de ressortir un des grands slogans de l’époque :

    Il est interdit d’interdire

    Mai 2018?

      +9

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  • Inox // 28.01.2018 à 15h37

    « Ici on parle d’idées, pas d’actes, eux sont sanctionnables. Une idée, elle, n’est jamais vaincue par une interdiction. »

    C’est là que devient très compliqué le débat à mon sens.

    L’idée précède et forme l’acte. Le fait de censurer une idée abjecte afin d’éviter l’acte abjecte n’est pas stupide et mérite débat. La censure ne sera pas efficace à 100%, certes, mais c’est mieux que rien. C’est un argument que je comprends du moins.

    Vous allez me dire, une personne de bon sens ne passe pas à l’acte! Une personne de bon sens en effet… Mais comment dire… Disons que l’espèce humaine est très imparfaite et excelle dans le pire.

    Une citation me vient à l’esprit « The pen is mightier than the sword », je rajouterai « For better or for worse »

    Il faut des limites, quoi qu’on en dise. Et le problème est d’éviter la dérive de ces limites.

      +0

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    • Raphaël // 28.01.2018 à 20h05

      J’ai résolu le problème : je tolère toutes les intolérances. Toute contorsion mentale pour se croire du côté des gentils en étant un collabo devient du coup inutile, je suis en paix avec moi même.

        +1

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      • Inox // 28.01.2018 à 23h31

        Je tolère toutes les intolérances, pour le meilleur et pour le pire. Il y a toujours le pire ici. Problème non résolu donc.

          +0

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        • Sandrine // 29.01.2018 à 10h37

          Vous touchez du doigt le cœur du problème : la question de l’incitation et aussi le phénomène du mimétisme que R. Girard a bien analysé.
          Si on refuse de considérer ce problème alors on doit refuser définitivement d’essayer d’éduquer les enfants.
          Mais notre culture moderne (et encore plus post-moderne) est tout à fait incapable de résoudre ce problème car elle a misé sur l’autonomie et la rationalité de l’individu. C’est le tragique de notre époque. Et notre idolâtrie de l’art et de la création artistique aggrave encore cette tendance.

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          • Jac // 30.01.2018 à 08h38

            éduquer ses enfants c’est aussi leur apprendre qu’il y a nombreuses personnes qui ne pensent pas comme eux, qui ne voient pas les choses selon le même angle qu’eux, et que cela peut être intéressant. C’est leur apprendre à penser par eux-même, à accepter ou refuser, à ne pas craindre de se tromper, et à se garder de quiconque leur dit – y compris nous leurs parents – ce qu’ils doivent penser. C’est ainsi leur apprendre à s’affirmer tout en gardant une part de tolérance.

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        • Sandrine // 29.01.2018 à 10h37

          La pensée précède l’acte, c’est évident. Pour autant, si comme aux jeunes filles que l’on éduquait jadis au couvent, on vous cache certaines pensées… lorsque vous vous y trouverez confrontés, elles risquent de faire beaucoup plus de dégâts que si on vous avait immunisé progressivement contre elles… Surtout à une époque où l’on confond connaissance et information et où l’on croit que voir une image a la même valeur que comprendre un discours rationnel et argumenté.

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        • Raphaël // 29.01.2018 à 10h47

          Les gens qui pensent le pire pensent aussi avoir raison, il ne sont pas plus méchants ni pires que vous. Écoutez les, faites un pas vers eux, essayez de comprendre pourquoi ils sont devenus si méchants et pourquoi vous l’êtes vous aussi peut-être…

          On s’enrichit même des gens dont l’on déteste les opinions. Je dirait surtout d’eux même.

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          • Sandrine // 29.01.2018 à 11h03

            Oui mais, dire ça, c’est postuler que nous sommes absolument rationnels et que nous maîtrisons absolument notre psyché… Ce qui est évidemment une illusion.
            C’est aussi postuler qu’il existerait une vérité objective indépendamment de tout choix politique que l’esprit humain serait capable d’approcher par l’exercice de sa pensée… Postulat oh combien moderne et optimiste mais que, de mon point de vue, les événements tragiques du XXe siècle (entre autres) démentent cruellement.
            La désignation de l’ennemi ne va jamais de soi ; elle est toujours affaire de « foi ».

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            • Raphaël // 29.01.2018 à 11h29

              Il va sans dire que je parle de débattre et pas de raisonner un psychopathe non accessible à la raison.

              Les évènements tragiques du XXème siècle sont malgré tout une réalité qui a germé longtemps à l’avance dans la tête de gens parfaitement maîtres de leur psyché, défendant leur point de vue publiquement, entraînant l’adhésion de peuples entiers, et que la politique de l’autruche en Europe a favorisé plus qu’évité. Comprendre le déroulement des évènements est le meilleurs moyen de ne pas faire l’histoire se répéter, et de ne pas se croire le « gentil » quand on précipite le cœur sur la main la France dans une dictature et l’Europe vers une guerre mondiale avec la Russie pendant que les souverainistes qui appellent à la paix sont traités de « fachos ».

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            • Sandrine // 29.01.2018 à 11h45

              « une réalité qui a germé longtemps à l’avance dans la tête de gens parfaitement maîtres de leur psyché ». Pour vous le racisme serait donc une idée rationnelle que la science attestait à l’époque sans aucun doute possible?!? Comment se fait-il alors qu’il y ait eu tant de gens à ce moment-là déjà qui aient été contre le racisme? Est-ce que eux, par contre, ne maîtrisaient pas parfaitement leur psyché?

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            • Un_passant // 29.01.2018 à 13h14

              @Sandrine

              Vous placez le racisme sur le mauvais curseur, pensez l’ethnicisme, il ne s’agit plus de race, mais de logique clanique basée sur la ressemblance.
              C’est cruel à dire, mais toute forme d’entre-soi en est l’expression.
              Tous ceux qui opposent « eux » contre « nous » sont dans cette logique de pensée. Le camp du bien peut totalement être mis sur le même plan que les racistes ou les ethnicistes, la logique sous-jacente est rigoureusement la même : exclure les apparences ou les pensées divergentes.
              C’est exactement pourquoi je rejette tout ce qui me donne l’impression de relever du SJW ou du militantisme radical : il est impossible de dialoguer avec ces personnes dès que l’on commence à les contredire, même en toute diplomatie, elles se braquent immédiatement tout en prétendant être plus rationnelle que nous.
              Le sage n’a aucune certitude, il n’a que doute et expérience. Les militants ont trop de certitudes (en tout cas, c’est ce qu’ils expriment publiquement).

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            • Un_passant // 29.01.2018 à 13h30

              Une autre petite chose : rationnel ne veut pas dire intellectuellement honnête. Les attaques ad hominem en politique en sont un exemple aussi éloquent que navrant.

              Et spécifiquement, le racisme NAZI relevait d’une pensée nationaliste ethniciste. Ils méprisaient toutes les autres « races », y compris les blancs dès lors qu’ils n’étaient pas Aryen, les scandinaves étaient une exception, dans la pensée nazie, du fait d’une généralisation d’un idéal blond supposé chez ces populations.
              On oublie trop souvent que l’Allemagne nazie considérait les pays non germaniques comme à peine mieux que les autres.

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            • Raphaël // 29.01.2018 à 13h41

              Il y a une logique dans le racisme comme il y en a une dans l’humanisme. Que ce ne soit pas la votre est tout à votre honneur dans notre système de pensée actuel mais n’en fait pas pour autant une folie. A ce que je sache, le peuple allemand n’était pas fou à lier quand il a porté le nazisme au pouvoir. Il est important de comprendre comment les gens peuvent rationnellement arriver à des idées qui nous paraissent inconvenables. Les allemands des années 30 pensaient qu’ils étaient les gentils opprimés et nous les méchants oppresseurs. Tout est une question de point de vue.

              Quand les gentils atlantistes nous demanderont de verser notre sang contre la Russie, vous les trouverez encore « maître de leur Psyché » ?

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            • Sandrine // 29.01.2018 à 13h50

              « rationnel ne veut pas dire intellectuellement honnête » On peut effectivement manipuler rationnellement – c’est même l’essence de la manipulation que d’etre rationnelle. Mais cela n’enlève rien au fait qu’à la source de toute pensée et de tout discours rationnel, il y a forcément de la croyance.
              Si vous n’êtes pas créationniste, par exemple, vous aurez beau essayer de discuter rationnellement avec un créationniste, d’écouter ses arguments, de comprendre son cheminement de pensée… au bout d’un moment vous et lui vous heurterez au problème irréductible des croyances antagonistes. Et à se niveau-là, soit on tolère toutes les croyances antagonistes au sein d’un système laïc – soit on excommunie et on exclut…
              Mais c’est très très difficile d’etre vraiment laïc….

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  • lon // 28.01.2018 à 21h27

    Le monde d’hier est mort en 1945 , à Hiroshima . Depuis on sait que la guerre la chaude la vraie , comme on l’avait tant aimée, n’est plus possible , sous peine d’éradication totale de l’espèce . Bye bye la testostérone , bonjour la planification sociale planétaire .
    Voici venu le temps des femmes , et de la mise en place de la première dictature féministe mondiale de l’histoire : on ne tue plus , on ne commande plus, on explique et on prévient , on ne punit plus, on détecte les mauvais comportements . On ne se suicide plus au revolver, on se suicide au poison .
    C’est le prix à payer pour la survie de l’espèce . Pour le meilleur et pour le pire .

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    • patrick // 29.01.2018 à 14h39

      dans ce style , j’ai vu passer une nouvelle infâmie à combattre : les contes de fées.
      Dans la Belle au Bois Dormant , le prince embrasse la princesse endormie ce qui constitue un cas typique d’agression sexuelle. Il peut donc être question de réécrire les contes de fées pour éviter cette offense faite aux femmes.

      Je ne sais plus si je dois rire ou pleurer.

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  • BA // 28.01.2018 à 21h31

    À propos de Nabil Wakim, du journal Le Monde, qui a lancé la rubrique « Les décodeurs » :

    Nabil Wakim est un Young Leader, promotion 2012 :

    A graduate of Celsa journalism school in Paris, Nabil, born in 1981 in Beirut (Lebanon), is a multimedia journalist for the French newspaper and website Le Monde.
    He was in charge of the web/print politics department during the last presidential campaign.
    He was previously a political reporter and co-editor for the website Le Monde.fr . Nabil has launched the fact-checking blog Les decodeurs in 2009 and is the co-writer of a politcal videogame released in 2011.
    He is also a teacher at the Ecole de journalisme de Sciences Po, in Paris.

    https://frenchamerican.org/young-leader/nabil-wakim/

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    • Fritz // 28.01.2018 à 21h59

      A propos : il serait bon que Le Monde soit écrit directement en anglais.

      Comme ça, les choses seraient claires.

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  • Redrogers // 29.01.2018 à 08h58

    Tout cela est intéressant mais il faut savoir faire la différence entre censurer une oeuvre, la ré-écrire ou la ré-interpréter dans un certain contexte.
    Le meilleur exemple reste pour moi l’opéra Carmen. Personne ne dit qu’il faut ré-écrire l’oeuvre de Bizet et supprimer le livret. Il s’agit d’une adaptation annoncée et assumée par le metteur en scène, pas d’une censure ! Cette volonté de présenter une autre fin signe une époque et son contexte (mise en lumière des violences faites aux femmes, « culture du viol », etc.) mais également les réactions conservatrices que cela suscite. Après tout, n’est ce pas également une des vocations possibles de l’art que de faire réagir ?

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    • marcel dugenoux // 29.01.2018 à 11h09

      « L’adaptation » dont vous parlez avec tant de pudeur n’a pas pour seul effet de rendre l’opéra politiquement correct en regard de la mode à censurer toute violence faite aux femmes en occultant complètement la question pourtant essentielle des inégalités salariales : elle empêche la lecture sociale claire de l’oeuvre, où l’auteur de crime passionnel apparaît pour ce qu’il est, à savoir un militaire raté d’extraction populaire qui ne tolère pas la liberté sexuelle bohème de sa compagne qui contrarie ses projections dans la réussite fantasmée d’un amour bourgeois. Le choix d’inspirer le livret de la nouvelle Mérimée n’est pas une « incidence » dans l’oeuvre de Bizet ; « l’adaptation » dans ce sens n’est pas même une censure, c’est la ré-écriture pure et simple de l’intégralité du propos.

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      • Redrogers // 30.01.2018 à 08h56

        Ma réponse a été effacée. Une fois de plus sur ce site, malheureusement.
        C’est dommage car j’y parlais de la différence entre ré-écriture argumentée et censure, ainsi que de la formidable notion de « crime passionnel » tellement pratique pour trouver des excuses là où il n’y en a pas.
        Mais à quoi bon se prendre la tête, je ne sais même pas si celui-là passera !
        Bonne journée entre vous.

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  • 1Direct // 29.01.2018 à 17h34

    … Nous vous proposons cet article afin d’élargir votre champ de réflexion …

    Cher hôte, attention !!!
    Mauvais cela, très mauvais!!
    Vous êtes un Déviant. ?
    La police de l’auto-censure et de la bonne pensée va sévir. Comment se nomme t-elle déjà … CODEX ? ☠ .

    Eh oui. Ce n’est même plus une blague.
    Pour le coup celle ci serait de vraiment de très mauvais goût.

    Les exemples se multiplient à une vitesse …
    De quoi en rester … pensif.
    A non c’est interdit !!
    Perplexe alors?
    Idem
    Tous ces mots vont-ils être sortis du dictionnaire, censurés du vocabulaire?

    Très bon article en tout cas

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  • edrick d’Etroy // 03.02.2018 à 05h01

    putain! Orwell fut prophétique….
    nous sommes au croisement du meilleurs des mondes et de 1984…
    la dictature du bien absolu, mènera au pires des maux : l’ignorance crasse…

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  • Brigitte // 04.02.2018 à 10h48

    L’art se résume t-il à pouvoir dire et faire « tout ce qui vous passe par la tête »? définition un peu simpliste. Une « oeuvre d’art » n’est-ce pas justement de donner forme (corps?) à ce qui est entêtant, à tout ce que notre tête peut retenir en un moment infini? ça passe par la tête certes mais il faut que ça s’y arrête pour avoir le temps de s’y transformer. Sinon, alors, pourquoi sacraliser l’art? Autant l’adapter à chaque époque, à l’air du temps. C’est un peu la tendance actuelle. On fait du tri sélectif, du recyclage.
    Une oeuvre d’art doit être le témoignage, le flambeau qu’un homme ou une femme nous a tendu pour qu’il arrive jusqu’à nous et transgresse le temps, intact, comme à l’origine.
    Pour paraphraser la définition de « l’odieux connard », je dirais plutôt que l’art c’est tout ce qui ne passe pas avec le temps.

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