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22.août.201222.8.2012 // Les Crises

[Article exclusif] Le changement climatique est là – et c’est pire qu’on ne le pensait, par James E. Hansen

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James E. Hansen est un climatologue américain, directeur de l’Institut Goddard pour les Études Spatiales de la NASA.

Ce billet est la traduction par Willy pour le blog www.les-crises.fr de sa tribune parue dans le Washington Post le 4 août 2012. N’hésitez pas à la diffuser largement.

Lorsque j’ai témoigné au Sénat pendant l’été chaud de 1988, j’ai prévenu du type de futur qu’apporterait le changement climatique pour nous et pour notre planète. J’ai dépeint une image sinistre des conséquences d’une augmentation continue des températures, poussée par l’usage des combustibles fossiles par l’homme.

Mais j’ai une confession à vous livrer : j’étais trop optimiste.

Mes projections sur l’augmentation des températures mondiales se sont avérées justes. Mais j’ai échoué à étudier en détail la rapidité avec laquelle cette augmentation moyenne pousserait à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.

Dans une nouvelle analyse des dernières six décennies des températures mondiales, qui sera publiée lundi prochain, mes collègues et moi-même révélons une augmentation stupéfiante de la fréquence des étés extrêmement chauds, avec des ramifications troublantes pour non seulement notre futur mais également notre présent.

Il ne s’agit pas d’un modèle climatique ou d’une prédiction, mais des observations réelles des phénomènes météorologiques et des températures qui ont eu lieu. Notre analyse montre qu’il n’est plus suffisant de dire que le réchauffement climatique augmentera la probabilité des événements météorologiques extrêmes et de répéter la mise en garde qu’aucun événement météorologique ne peut être directement lié au changement climatique. Au contraire, notre analyse montre que, pour la chaleur extrême du passé récent, il n’y a quasiment pas d’autre explication que le changement climatique.

La fatale canicule européenne de 2003, la brûlante canicule russe de 2010 et les sècheresses catastrophiques au Texas et en Oklahoma de l’année dernière peuvent toutes êtres attribuées au changement climatique. Et une fois que les données seront recueillies dans quelques semaines, il est probable que la même chose sera vraie pour l’été extrêmement chaud dont souffrent actuellement les Etats-Unis.

Ces événements météorologiques ne sont pas simplement un exemple de ce que le changement climatique pourrait apporter. Ils sont provoqués par le changement climatique. La probabilité que la variabilité naturelle ait provoqué ces événements extrêmes est minuscule, extrêmement faible. Parier sur cette probabilité serait comme démissionner de son boulot et jouer au loto chaque matin pour payer ses factures.

Il y a vingt-quatre ans, j’ai inventé le concept de « dés climatiques » pour aider à distinguer entre la tendance à long-terme du changement climatique et la variabilité naturelle de la météo au fil des jours. Certains étés sont chauds, certain frais. Certains hivers brutaux, d’autres doux. C’est la variabilité naturelle.

Mais avec le réchauffement climatique, la variabilité naturelle est elle aussi altérée. Dans un climat normal sans le réchauffement mondial, deux côtes du dé représentent du temps plus frais que la normale, deux côtes seraient du temps normal, et deux côtés serait du temps plus chaud que la normale. En lançant les dés à répétition, ou saison après saison, on obtient une variation équitable de la météo au cours du temps.

Mais piper les dés avec un réchauffement climatique change les probabilités. On se retrouve qu’avec un côté plus frais que la normale, on côté moyen, et quatre côté plus chauds que la normale. Même avec le changement climatique, on observera de temps en temps des étés plus frais que la normale ou un hiver typiquement froid. Mais ne vous laissez pas tromper.

Notre étude approuvée par comité de lecture [peer-reviewed], publiée par l’Académie nationale des sciences, montre clairement que si la température mondiale moyenne a augmenté progressivement à cause du réchauffement climatique (jusqu’à 1,5 degrés au cours du siècle passé), les extrêmes sont en fait en train de devenir beaucoup plus fréquents et plus intenses dans le monde entier.

Lorsqu’on a représenté les changements de températures du monde avec une fonction gaussienne, nous avons observé que les extrêmes anormalement frais et, plus encore, les extrêmes anormalement chauds, sont en train d’être modifiés en devenant plus fréquents et plus sévères.

Le changement est tellement dramatique qu’un côté du dé doit maintenant représenter le « climat extrême » pour représenter la plus grande fréquence des événements météorologiques extrêmement chauds.

De tels événements étaient extrêmement rares. Des températures extrêmement chaudes recouvraient à peu près 0,1 % à 0,2 % du globe sur la période initiale de notre étude, de 1951 à 1980. Lors des dernières trois décennies, alors que les températures moyennes ont lentement augmenté, les extrêmes sont montées en flèche et maintenant recouvrent à peu près 10 % du globe.

C’est le monde que nous avons changé, et maintenant nous devons y vivre – le monde qui a provoqué la canicule en Europe qui a tué plus de 50 000 personnes et la sècheresse de 2011 au Texas qui a provoqué plus de 5 milliards de dollars de dégâts. Nos données démontrent que de tels événements deviendront encore plus fréquents et plus sévères.

Il est encore temps d’agir et d’éviter une détérioration du climat, mais nous perdons un temps précieux. Nous pouvons résoudre le défi du changement climatique avec l’augmentation progressive d’une taxe carbone sur les entreprises de combustible fossiles, redistribuée de façon identique à 100 % aux habitants. Ceci stimulerait les innovations et créerait une solide économie d’énergie propre avec des millions de nouveaux emplois. C’est une solution simple, honnête et efficace.

Le futur, c’est maintenant. Et il fait chaud.

Source : The Washington Post

[P.S. : nous verrons dans le billet de demain à quel point il a raison…]


Et pour les anglophones :

James Hansen: Extreme Heat Events Connected to Climate Change :

James Hansen: Why I must speak out about climate change :

A Conversation with James Hansen :

James Hansen on David Letterman :

163 réactions et commentaires

  • fabien775 // 22.08.2012 à 04h19

    Tant que le système mondial reposera sur la croissance, il n’y aura aucune volonté sérieuse des politiques tenues par les financiers pour commencer à réfléchir sérieusement à cette catastrophe annoncée. Le dicton  » après moi le déluge  » prend sur ce point tout son sens. Il suffit simplement en France de voir la multiplication des gros 4×4 conduits par des femmes pour accompagner les enfants à l’ école. Ce n’est qu’un minuscule exemple, mais il me parait très significatif sur la prise de conscience des gens. 

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    • Letaulier // 22.08.2012 à 06h21

      « Il suffit simplement en France de voir la multiplication des gros 4×4 conduits par des femmes pour accompagner les enfants à l’ école. »…les salopes!
      Mitterrand disait « Vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur » moi j’ajouterais « et une pincée de misogynie.
      Je ne vois pas le rapport entre « les financiers » les « mères de familles » et les « politiques ».
      Le problème de la maitrise des émissions de CO2 est quelque chose de plus compliqué que ces remarques démagogiques.

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    • Euskadi // 22.08.2012 à 06h37

      Il faut arrêter avec la stigmatisation des 4X4. Des efforts énormes ont été faits et ces 4×4 polluent moins qu’une twingo 1.
      J’ai moi même du acquitter d’un malus sur mon coupé sportif alors que mes rejets sont nettement inférieurs à ceux d’une voiture de 10 ou 15 ans !!! Et dieu sait qu’elles sont encore majoritaires sur nos routes.
      Le jour où l’on mettra vraiment en place le pollueur – payeur alors il y aura eu une vrai prise de conscience par les décideurs et une réelle volonté de changer les choses. Malheureusement se sont les plus modeste qui polluent le plus de part leur manque de moyen. Ils n’ont souvent d’autre choix que d’habiter loin de leur lieu de travail et ne peuvent remplacer leur véhicule par des modèle récents bien plus efficients.

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      • Letaulier // 22.08.2012 à 06h46

        Tu parles du coupé Hyundaï pas de la derniére f12 Berlinetta! 🙂

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      • Tassin // 22.08.2012 à 08h10

        Mais bien sûr. Les rendements des moteurs ont gagné en efficacité, conclusion : roulons dans de plus grosses voitures!
        Vraiment malin.
        Pour rappel, à volume de chargement et à moteur égal, un 4×4 consomme 25 à 30% de plus qu’une berline.

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        • Tassin // 22.08.2012 à 08h12

          J’oubliai de préciser : de toutes façons si on pense que le problème vient des 4×4 et non pas de la voiture en générale c’est qu’on a pas pris la mesure du problème.

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      • odeur_de_sapin // 22.08.2012 à 08h10

        Stigmatiser les 4X4 … désolé, mais pour les propriétaires de 4X4 qui habite dans des zones en plaine, urbaines ou péri-urbaines, je vois pas l’utilité d’avoir 4 roues motrices, 2 roues suffirait amplement non ?
        C’est l’achat type d’un objet déconnecté de son utilité première pour être dans le trend, .. ce serait pas bien méchant … sauf qu’à l’heure actuelle, c’est un non-sens énergétique.
        Un 4X4 qui pollue moins qu’une twingo alors que la conso est nettement supérieure … j’ai des doutes, ce semble pas bien logique cette affaire.
        Là ou j’habite un 4X4 me serait bien utile, j’ai pas les moyens … alors en hiver je reste parfois bloqué, ca arrive et je m’organise en conséquence et même parfois s’il pleut beaucoup, vu les pentes, ça coince aussi.
        Donc système D … un tapis de branchage sur la boue, ca permet de se désembourber, vaut mieux toujours avoir une scie et une hache dans le coffre. Parfois j’ai bataillé 2 ou 3 heures pour repartir.
        Alors quand je vois les 4X4 en ville … de vrais Indiana Jones au volant … 

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        • Euskadi // 22.08.2012 à 08h43

          Le dernier X1 de BMW version xdrive18d (donc bien 4 roues motrices) fait 5.5l en mixte, 4.8l en extra urbain 6.5l en urbain pour tout de même 143cv. Donc oui c’est bien le cas.
          Après concernant l’absurdité de ces véhicules en ville je suis d’accord avec vous mais ce n’est pas une question de pollution.
          De manière générale, je suis aussi d’accord sur le fait que le problème est plus large que les voitures en villes.
          @tassin si on compare avec une dacia logan 1.4dci 75cv => urbain 4.9l, extra urbain 3.6 mixte 4l. Comme quoi la différence n’est pas si énorme d’autant que ces véhicules sont a l’opposé l’un de l’autre. Je ne vous fait même pas l’affront de comparer avec des véhicule de plus de 10 ans.

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          • Valérie // 22.08.2012 à 09h06

            Et en vrai, elles font combien vos autos ? C’est pas bien de répéter bêtement les chiffres conso constructeurs, on sait tous qu’ils sont, et parfois largement, sous-estimés.  

            http://www.spritmonitor.de/

            Sinon, oui entre 4l/100km et 5l/100 km il y a une énorme différence de consommation: 25%.  

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          • melody vers // 23.08.2012 à 16h37

            Tiens c’est marrant ces conversations de mecs à qui on dit « réchauffement climatique » et qui répondent bagnole et qui a la plus grosse : le monde est vraiment mal barré lol

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          • Durruti // 23.08.2012 à 17h59

            143 CV pour quoi faire? Ça n’avance pas à moins?

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        • batso // 22.08.2012 à 08h49

          Bien souvent ce sont les comptables qui stimulent aux entrepreneurs l’achat d’un 4X4, car pour payer moins d’impôts (l’entreprise fait trop de bénéfices, il faut investir), l’entrepreneur égoïste n’a évidemment pas d’autre choix que de s’acheter un véhicule qu’il pourra utiliser en toute circonstance et pour le bien-être de ses occupants. Il ne lui viendra pas en tête de réinvestir ses gains perçus, soit en prime pour les salariés qu’il emploie, et l’aident au développement de son entreprise (de toute façon il participe déjà avec les salaires qu’il leur verse à faire vivre leur famille), ou bien investir pour améliorer le fonctionnement de sa société, ce qui soulagerait sûrement ses employés.
          Non, pas du tout, après tout notre bien veillant entrepreneur a donné suffisamment de sa personne afin qu’il puisse récolter les fruits tant mérités par son travail.
          Les lois et codes que mettent en place nos dirigeants irresponsables sont bien la preuve que ce système économique ne « tient pas la route », et que pour l’instant, le seul soucis de ces mêmes dirigeants, est la croissance à tous prix.

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        • Euskadi // 22.08.2012 à 08h55

          @Olivier pour info mon coupé sport allemand consomme entre 6l et 8l selon les conditions d’utilisation que j’en fait, pour 160cv essence et avec des pneus très larges. Ce qui est une vraiment avancé technologique. Pour comparer mon ancienne Opel Corsa de 2000 me faisait 6l/100 pour 60 cv.
          A noter dans le domaine la future porsche 918 hybride annoncée à 3l pour 770cv. Selon quel cycle je ne sais pas encore à suivre…
           
          Cela dit le vrai soucis est le transport en lui même, car même avec des voitures électriques il faudra bien produire toute cette électricité en plus et les éoliennes et panneaux solaire ne suffiront pas. Reste le charbon, le nucléaire, le pétrole …. rien de bien écologique
          Ce qui serai un réel progrès c’est la généralisation du télétravail là où il est possible. Il y aurai alors une économie énorme de carburant, mais aussi un manque de rentré fiscal énorme pour l’état.
          En tout cas bravo pour votre travail remarquable sur ce blog.

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          • Euskadi // 22.08.2012 à 09h18

            @Valérie votre remarque est pertinente mais seules les consommations normalisées permettent de comparer des modèles entre eux car elle suivent le même protocole.
            Cela dit n’étant pas propriétaire de ces modèles je ne peux vous données les chiffres de la vraie vie. Par contre mon message plus haut indiquent celles de vont véhicule qui sont globalement en accord avec ce qui est annoncé par le constructeur.

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          • Tienne // 22.08.2012 à 09h35

            En quoi est-ce une « avancée technologique » si au final, on annihile l’efficacité énergétique du moteur en fabriquant une voiture 3 ou 4 fois plus lourde et qui donc au final, va consommer plus.
            Un moteur aussi efficace énergétiquement sur une voiture de 50cv plus légère , là, ce serait plus utile.
             

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          • Tassin // 22.08.2012 à 10h37

            Donc grâces aux progrès accomplis sur les moteurs, vous consommez maintenant plus qu’avec votre Astra d’il y a 12 ans.
            Bel exemple d’effet rebond!

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          • Valérie // 22.08.2012 à 10h48

            C’est exactement ça l’effet rebond.
            J’ai une voiture hybride d’une tonne 1/2 à vide et de 136 cv qui consomme 4.5l/100 km (et particules fines et NOx minimes p/r à une diesel): il paraît que c’est la fine fleur de la technologie.
            Moi ce que j’attends vraiment, c’est une bagnole de 600kg (comme ma 1ere voiture, une AX), avec des CV raisonnables pour atteindre des vitesses raisonnables (100-120 km/h max me paraissent bien suffisant), qui ferait 2 ou 2.5l/100 km. La technologie « moteur » est là…
            Le principal argument c’est « et la sécurité », et bien, améliorons le poids et l’efficacité des équipements de sécurité. C’est la seule barrière à la construction de voitures à 2l/100 km actuellement. 

            Peut-être même que c’est urgent de mettre au point de telles voitures, pour garder de la mobilité lorsque le pétrole deviendra vraiment cher… 

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          • Euskadi // 22.08.2012 à 10h58

            Corsa et non Astra 😉 Soit une citadine 3 cylindres 60 cv. Mon véhicule actuel consomme donc autan pour 3x plus de puissance et 250 à 300 kg de plus. Oui c’est ça l’avancé de la  technologies.

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          • Euskadi // 22.08.2012 à 10h59

            @Tienne
            C’est justement le cas, mon véhicule fait 100 kg de moins que le modèle précédant tout en étant plus grand de quelques centimètres. En terme de consommation c’est encore plus spectaculaire, le précédant était aux alentours de 10 – 12l pour 10cv de moins.
            Donc oui c’est une énorme avancé technologique.
            Et ce n’est que le commencement, tous les constructeurs allemands (les autres je ne sais pas) on pris ce chemin de la réduction de poids sans rogner sur les équipements, la sécurité ou les performances.

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          • Durruti // 23.08.2012 à 18h01

            160 CV pour quoi faire? Ça n’avance pas à moins?

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      • Patrick Luder // 22.08.2012 à 09h12

        Avec quoi on roule n’est pas très important du moment que l’on à quatre roue que que l’on déplace 1000 kg (ou plus) de ferraille => une vraie différence consiste d’aller à pied ou en vélo et de prendre le train pour les grands trajets   🙂

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        • Euskadi // 22.08.2012 à 09h31

          Le vélo en zone vallonnée voir montagneuse c’est pas terrible… n’est pas coureur cycliste qui veut. Et puis en milieu rural voir dans les villes de tailles moyennes difficile de faire à pied ou en vélo les distances n’étant pas les même.
          Et je ne parle même pas des courses, de la météo … Bref, en province la voiture est très difficilement substituable ce qui est bien dommage.

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          • Tassin // 22.08.2012 à 10h43

            Pour les zones fortement pentues il existe des vélos électriques.
            Sinon pour les courses et la météo et la région de vie, je fais la totalité de mes déplacements en vélo, donc courses comprises. Et je n’habite pas à Paris ni en centre ville mais dans une commune de 20 000 habitants.
            On a une voiture dans notre couple. Elle sert en cas d’urgence mais reste souvent 3 semaines sans bouger. On a commencé depuis peu la location de particulier à particulier c’est vraiment un super concept.
            Les automobilistes quotidiens (dont nous faisions partie il y encore 2 ans) auront toujours les meilleurs raisons du monde de prendre leur bagnole et de couiner contre le prix des carburants.
            Tiens au passage je viens d’apprendre que notre 1er ministre vient d’annoncer une baisse des taxes sur les carburants… quelle connerie! Bravo pour la subvention à la pollution et au retardement de l’adaptation du territoire aux nouvelles mobilités.

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      • Alain // 22.08.2012 à 15h58

        Pour les possesseurs de 4X4 la consommation ne représente qu’une partie du problème.
        Combien de ressources il a fallu extraire de la terre et combien a couté la transformation de ces matières premières et donc combien de carbone produit, combien de pollution produite…
        Regardons juste la taille d’un pneu de 4X4, bien plus gros que celui d’une TWINGO.
        Alors arrêtons l’hypocrisie des justifications narcissiques.
        Ils doivent être mis au rancart et de façon urgente.
        L’ensemble de nos moyen/système de transport doit être révisé et ajusté à l’arrêt inéluctable de l’utilisation des énergies carbones/fossiles les 5 prochaines années.
        Bien plus urgent et bénéfique que de soutenir et alimenter le terrorisme en Syrie.

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  • Patrick Luder // 22.08.2012 à 04h47

     
      
     
    Eh oui, comme pour le consumérisme, le problème est triple :
     
    ° Inertie du mode de fonctionnement de notre société.
     
    ° Volontés politiques et technocratiques.
     
    ° Volontés publiques.
     
      
     
    Changer nos modes de fonctionnement et nos modes de vies,
     
     ne pourront pas se faire sans …
     
         – une part de philosophie
     
         – et une part d’obligations
     
      
     
    Dans l’histoire de l’évolution terrestre et humaine, le changement remplaçait un paramètre devenu obsolète par quelque chose de plus adapté. Il en sera de même dans le présent et le future, un changement réel ne pourra pas se faire par un renoncement et un retour en arrière, mais par quelque chose rien rend l’ancien paramètre obsolète et dépassé …
     
      
     
    Cette chose permettant l’évolution pourrait être d’ordre philosophique, par exemple une recherche de qualité au lieu d’une recherche de quantité, par exemple un respect de soi et un respect des autres, par exemple une volonté de vivre mieux … Sinon cette chose permettant l’évolution devra être d’ordre technique, mais je ne vois pas ce que nous pouvons faire de mieux techniquement pour permettre une vie meilleure …
      

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  • Fabrice // 22.08.2012 à 04h57

    Le problème c’est qu’à moins d’un évènement majeur et visuellement inédit peu de personnes admettra que nous avons entamé une pente dangereuse et fatale qui nécessite des changements sociétaux radicaux.
     
    Certains se montrent encore plus pessimiste que monsieur Hansen :
     
    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2447_extinction_espece_humaine.php
     
    Après il existe une bonne part d’hypocrisie comme le spécifie Fabien775 « après moi le déluge », tant que certains ne sont pas impactés pour le moment ils s’en lavent les mains, en espérant pour eux que la réincarnation n’existe pas (ce qui serait une forme de justice 😀 ).

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    • Patrick Luder // 22.08.2012 à 06h28

      Frank Fenner dit « Nous avons la connaissance scientifique pour le faire, mais nous n’avons pas la volonté politique. » 

      Peut-être, mais partiellement faux et incomplet => c’est un peu vite oublier que ce sont les scientifiques qui ont amenés les connaissances et les avancées technologiques qui ont permis ces bouleversements … les scientifiques ont apporté mille fois plus de choses qui s’avèrent finalement négatives pour l’humanité à long terme !!!

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      • Fabrice // 22.08.2012 à 07h08

        Patrick, le problème c’est que la recherche a été toujours dans l’optique de créer plus de richesses sans chercher à comprendre ce que cela impliquait, avec la prise de conscience dans le domaine scientifique (qui soit dit en passant sans lui nous en serions encore à nous demander d’où viennent les pluies acides). La recherche peut se réorienter pour tenter si ce n’est de réparer les dégâts, réduire l’impact humain sur l’environnement.

        Autant la science nous a fourni des outils, autant c’est nous qui avons fait mauvais usage pour la plupart du temps de ce qu’elle nous fournissait, la science a sa part de responsabilité mais ce sont bien les usagers qui sommes responsable du resultat qui se dévoile petit à petit.

        Alors en même temps que nous devons opérer des changements de comportement et d’usage de ce que nous fourni la science, une des solutions probable viendra à priori des sciences environnementales et pas d’un cierge à Lourdes (quoi que ce serait le moment ^^)

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        • Patrick Luder // 22.08.2012 à 09h18

          Je suis bien d’accord avec toi Fabrice,
          tout le monde est responsable
          et les scientifique auraient peut-être les moyens
          d’agir => dans les deux sens !!!
            
          Le problème est une affaire de quantité (de personnes et de moyens)
          et aussi une affaire de réflexion plus poussée (conséquences longue durée).

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        • Patrick Luder // 22.08.2012 à 11h37

            
          A ne pas confondre aussi, la recherche industrielle qui vise surtout le profit en mettant volontairement de côté tout ce qui pourrait gêner des gains possibles … et la science pure (particules élémentaires, corps humain, fonctionnement de notre biosphère etc.).
            
          Il y a eu un fort débat au début du 20e siècle lorsque la science voulait garder le contrôle du nucléaire, face au paramilitaire et aux industriels qui y voyaient surtout un formidable potentiel de puissance, sans se préoccuper des conséquences (la science finira bien par résoudre les petits défauts, hein ?) … depuis lors, la science à été accaparée par le monde du commerce avec les conséquences que l’on commence à mesurer (il y a quand même 30 ans que l’on tire les sornettes d’alarme).
            
          Pour couper court aux commentaires que je vois venir   🙂   je précise d’emblée que les plus grandes avancées scientifiques ont été faites il y a quelques siècles, par des passionnés qui  n’avaient pas forcément de moyens financiers. Alors donner comme excuse que l’industrie finance la recherche, c’est tout simplement faire fausse route sur le but final.
            

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      • chris06 // 22.08.2012 à 07h30

        Tout à fait d’accord avec Fabrice, j’ajoute que je trouve ce genre de propos de Patrick vraiment désespérant, mettre sur le dos des scientifiques les dégâts du moteur à explosion!

        Mais que voulais tu qu’on fasse Patrick, qu’on n’utilise jamais notre cerveau pour chercher à comprendre le monde dans lequel nous vivons, parce qu’on sait jamais, ça pourrait avoir des conséquences néfastes de développer notre connaissance et notre compréhension de la nature? Ah mais c’est certain, on aurait mieux fait de rester à tout jamais quelques tribus de chasseurs-ceuilleurs éparpillés dans l’immensité du monde, là au moins, on serait pas où on en est aujourd’hui

        Mais bon sang a quoi ça sert de toujours vouloir mettre nos erreurs sur le dos « des autres »? 

        Je m’excuse Patrick, mais j’ai lu ton commentaire ce matin et ça m’a gâché mon café! 

        J’en ai ras le bol de cette dissonance cognitive permanente de ceux qui sont bien contents de tapoter des messages sur leur ordinateur mais qui se plaignent des avancées scientifiques!

        Sorry

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        • Patrick Luder // 22.08.2012 à 09h32

            
          chris06, je ne dis pas que tout ce qu’à fait la science est mauvais, je fais remarquer que les progrès scientifiques sont souvent incomplets et ne se soucie pas assez des conséquences à long terme …
            
          Si on pense au nucléaire qui n’a encore aucune solution fiable pour les déchets radioactifs et qui fait tout de même planer un risque irresponsable sur nos têtes, je regrette, mais je ne peux pas donner un blanc-seing à la science dans son ensemble, il faut garder un esprit critique … (critique ne veut pas forcément dire négatif).
            
          Je reconnais à la science, une formidable connaissance du monde jamais obtenus auparavant, mais encore faut-il en faire bon usage !!!
            
          Remarque : je suis aussi un scientifique quelque part, j’invente, je développe et je construis des habitats autonomes, et je sais très bien que ce que je fais n’est pas parfait …
            

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        • chris06 // 22.08.2012 à 11h17

          « je fais remarquer que les progrès scientifiques sont souvent incomplets et ne se soucie pas assez des conséquences à long terme  »

          mais c’est justement parce que la recherche scientifique restera toujours incomplète que dans bien des cas on ne sera pas toujours capables de prévoir quelles seront les conséquences à long terme d’une découverte au moment où elle est faite. Et puis les chercheurs ne savent pas forcément ce qu’ils vont découvrir avant que la découverte soit faite.

          Quand Flemming a découvert la pénicilline tu crois qu’on pouvait prévoir à ce moment là, que certains staphylocoques dorés allaient devenir, avec le temps, résistants à tous les antibiotiques? Ah si seulement on pouvait tout savoir, tout prévoir, mais c’est pas possible sinon cela voudrait dire que la science est déjà arrivée à tout connaitre, tout comprendre, alors bien sûr qu’il faut essayer, autant que faire ce peut, de faire le meilleur usage possible des découvertes scientifiques mais on fera forcément des erreurs et certaines d’entre elles on dira, à posteriori, qu’elles étaient évidentes, mais pourquoi n’y ont ils pas pensé, et d’autres on s’en rendra compte bien plus tard. Alors que fallait il faire? Ne pas se lancer dans la recherche scientifique était le seul moyen de s’assurer qu’on ne ferait jamais d’erreurs.

          Si tu penses vraiment, comme tu écris plus haut, que les scientifiques ont apporté mille fois plus de choses négatives que positives, soit cohérent avec toi même et dit qu’il n’aurais jamais fallu se lancer là dedans. Sinon c’est bien de la dissonance cognitive que je m’efforce de dénoncer si souvent de ceux qui sont seulement prêts a accepter les avantages amenés par les découvertes scientifiques et critiquent ceux qui les ont faites pour les inconvénients qui se sont avéré à plus long terme.  

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          • Patrick Luder // 22.08.2012 à 11h50

             
              
             
            Chris06, ce n’est pas l’idée que je veux apporter dans ce débat … La science n’est effectivement pas encore finalisée (et ne le sera jamais) mais quand on fait une avancée dans un domaine, il est criminel de vendre la partie rentable à l’industrie, tout en connaissant déjà les conséquences et les restrictions à ses applications, surtout quand elles ont des portées si importantes qu’elles peuvent mettre en péril l’humanité entière.
             
              
             
            (N’y a-t-il pas ici quelques scientifiques qui puissent appuyer mon point de vue ? Je me sens un peu seul, là … )
              

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          • Valérie // 22.08.2012 à 13h43

            Bonjour Patrick,
            je rejoins le point de vue de chris06. Si vous voulez savoir, je suis astrophysicienne, donc une science bien « pure » sans vilaine technologie sale derrière.

            Pour moi, la science est « neutre ». Dans un monde idéal, les conséquences positives ou négatives des développements de la recherche ne devraient pas être de la responsabilité des scientifiques. Le plus souvent parce que les conséquences à long terme sont imprévisibles, tout simplement. Maintenant, le monde n’est pas parfait, et je ne vois pas comment mettre en place un « comité éthique » qui autoriserait ou non la poursuite des recherches dans tel ou tel domaine, selon que les conséquences seront à l’avenir plutôt positives ou négatives. C’est un peu comme la liberté d’expression dans les sociétés « civilisées » : il faut prendre le bon et le mauvais. 

            De façon globale, je pencherais plutôt du côté que la science a apporté bien plus de « positif » que de « négatif » à l’humanité. 

            Prenons l’exemple du moteur à explosion. Ses inventeurs étaient-ils au courant que l’on reposait sur des océans d’hydrocarbures, et que ces moteurs allaient expédier dans l’atmosphère tellement de CO2 que le climat allait devenir invivable pour la plupart des espèces en moins de deux siècles ?
            Le moteur à explosion, invention positive ou négative pour l’humanité ? 

            Est-ce la recherche scientifique, ou l’utilisation de ses résultats par les hommes manquants de sagesse ? Dans l’exemple du moteur, je ne vois pas pourquoi ses inventeurs seraient responsables du RC.

            C’est un débat délicat. En particulier, je ne fais pas partie des personnes qui pensent que la technologie nous sauvera, nous permettra de nous adapter aux changements que l’on aura causés. Mais s’interdire le progrès scientifique car « il a causé tellement de dégâts à l’humanité », non. C’est la sagesse collective qui nous manque.

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          • Patrick Luder // 22.08.2012 à 14h13

            Valérie, 100% d’accord avec toi, mais ce n’est pas l’objet de mes postes, Stpl relis-les avec attention …

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        • melody vers // 23.08.2012 à 16h33

          i[Mais que voulais tu qu’on fasse Patrick, qu’on n’utilise jamais notre cerveau pour chercher à comprendre le monde dans lequel nous vivons, parce qu’on sait jamais, ça pourrait avoir des conséquences néfastes de développer notre connaissance et notre compréhension de la nature? Ah mais c’est certain, on aurait mieux fait de rester à tout jamais quelques tribus de chasseurs-ceuilleurs éparpillés dans l’immensité du monde, là au moins, on serait pas où on en est aujourd’hui]i
          Tiens votre commentaire me fait penser à l’autre qui a chassé Adam et Eve du paradis pour avoir croqué le fruit de l’arbre de la connaissance lol.

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    • batso // 22.08.2012 à 08h05

      Bonjour,
      « Des chercheurs prédisent un changement planétaire grave dans moins d’un siècle » 
      « Un groupe de 22 chercheurs internationaux a publié un article dans la très prestigieuse revue scientifique Nature. Ils y expliquent que des changements massifs graves et irréversibles touchant l’environnement et les espèces vivantes pourraient avoir lieu d’ici 2100 à cause de nos comportements irresponsables. »
      C’est un article que j’ai mis sur mon blog mi-Juillet dernier, et très peu de lecteur son venu le lire. Pourquoi ? Ce n’est pas leur problème, ils n’en sont pas responsables; les responsables ce sont les autres : les politiques, les financiers, les entrepreneurs, …; en fait, nous sommes tous responsables, pas vraiment nous, mais notre culture de la cupidité, et de l’égoïsme. La nature de l’homme est avant tout prédatrice sur son environnement, puisque que rarement on se pose la question de sur ce qu’engendrerait les actes que nous effectuons tous les jours, et parfois des actes servant juste pour notre survie.
      Lorsque j’en ai parlé autour de moi, à des personnes de tout âge confondu, la réponse que j’ai obtenue : « de toute façon, nous ne connaîtrons pas ces événements, et puis nos enfants se débrouilleront eux-mêmes de ces problème comme nous avons réussi à vaincre nos difficultés passées »; autre réponse : « T’es toujours pessimiste, et tu ne vois que les mauvais côtés des événements ». Oui je sais, ces réponses sont stupéfiantes, mais tellement d’actualité.
      Comme nous l’avait indiqué Gandhi « Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre ».

      Merci à Olivier Berruyer pour son excellent blog. 

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  • Leveau // 22.08.2012 à 05h58

    ce qui me dérange dans toute cette histoire c’est encore et toujours une injustice flagrante entre ceux qui « font les cons » » et « ceux qui trinquent »!
    Pendant plus de cent ans y a pas eu moyen pour un pays du tiers monde de bouger le petit doigt sans se prendre une valise diplomatique, une dette, une mise sous tutelle ou une bombe sur le coin du nez.
    et maintenant que notre belle mondialisation fait son œuvre, que l’information commence à circuler, l’alphabétisation aussi, il faudrait que des milliard de gens continuent à se débrouiller de cultiver à la main mais avec notre pétroazote pour être compétitif et que la concurrence fasse baisser les couts !
    Il faut être honnête! qu’ils continuent à se dépatouiller avec leurs inondations, leurs sécheresses, leurs famines et leurs morts … (pour les politiques ou les plus poltrons y a qu’a dire on savait pas!). Il retrouverons très rapidement la vie rude de la campagne mais loin de la misère des mégapoles à nous taner le cuir ou nous faire des Itruc.
    Quand au Américains et aux Européens, ils étaient soit disant les très savant et on fait de pays incroyablement fertiles des déserts extrêmement sensibles. Qu’ils se démerdent également avec leur technologie d’apprentis sorciers qui peut faire mieux que la main de Dieu! et puis ça fera du boulot à leurs population et ce sera bon pour leurs artères bouchés par tout ce qu’on avale sur le dos de l’agriculture des pays en voix de développement.
    PS! taxe carbone de ceux ci pour redistribuer à tous !!!! ça semble super intéressant! ça veux dire que plus je consome plus je vais toucher? à la limite si je consomme assez l’État me rembourse mon prêt?!

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    • Letaulier // 22.08.2012 à 06h32

      Et toi bien sûr tu fais partie de “ceux qui trinquent”, pauvre Caliméro.

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      • Leveau // 22.08.2012 à 06h53

        non moi ça va, j’ai deux bagnoles, un ordi, un poisson rouge et un grille pain!
        c’est quoi le problème du taulier! t’as des actions chez prétromachin ou monsanto?!
        ou c’est juste une révolte parce que je sous entends ici, qu’a part réapprendre aux gens à se servir de leur tête et de leurs bras (car nous commençons à comprendre que le confort occidental est source d’aliénation et crée plus de pauvreté et de servitude que de satisfécits), on ne peux pas faire grand chose pour eux…. sinon que d’arrêter de leurs vendre nos produits mondialisés qui détruisent toutes les économies locales.
        Je suis je l’avoue une sacrée bille en économie et je me tais bien souvent dès que l’on est dans du technique… Mais j’ai conscience d’une chose bien souvent ignorée. Dans un espace fini, ce que tu as en excès, un autre l’as fatalement en déficit. Que ça plaise ou non.

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        • Michel // 22.08.2012 à 09h27

          @Leveau « Dans un espace fini, ce que tu as en excès, un autre l’as fatalement en déficit. Que ça plaise ou non. »
          Sauf lorsque l’on parle d’une chose totalement abstraite comme… l’argent.
          Vu les sommes gigantesques planquées dans les paradis fiscaux, à l’évidence l’argent n’existe pas. 😉 Ce n’est plus qu’un ensemble de zéros dans des fichiers informatiques… suceptibles de disparaître d’un clic de souris…
           

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  • Tycer // 22.08.2012 à 06h24

    La solution à la crise économique est selon la majorité : « Relance de la consommation et de la production ».
    La solution aux canicules : « acheter des climatiseurs ».
    etc…
     
    Je commence vraiment à penser que l’homme est irrattrapable et que seule une catastrophe du type H1N1 pourra sauver la planète et bon nombre d’espèces animales.
    Ou peut être que c’est la fin des ressources en matière première qui sera notre salut.
     
    Dans tous les cas, je suis heureux qu’il y ait une crise qui ralentisse l’économie mondiale. Je l’espère longue et très forte si il n’y a toujours rien de fait pour l’environnement

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    • chris06 // 22.08.2012 à 08h16

      La planète a nul besoin qu’on la sauve, c’est plutôt nous qu’il faut que nous nous sauvions de nous mêmes! 

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    • horst // 22.08.2012 à 10h03

      Je peux vous garantir que la terre et la biosphère, se remettront de l’action de l’homme, meme si ca prend quelques millions d’années (je vous invite à prendre connaissance des diverses extinctions de masse / perturbations climatiques que la terre a connu). Maintenant, ce que les gens doivent comprendre, c’est que l’espèce humaine peut ne pas y survivre… comme beaucoup d’espèces du biotope.

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  • Tietie007 // 22.08.2012 à 06h32

    Les conséquences du réchauffement climatique seront calamiteuses …et il m’étonnerait que les pays développés puissent s’entendre sur une politique commune …il faudra attendre l’après-pétrole pour en voir une.

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  • Letaulier // 22.08.2012 à 06h42

    « Nous pouvons résoudre le défi du changement climatique avec l’augmentation progressive d’une taxe carbone sur les entreprises de combustible fossiles, redistribuée de façon identique à 100 % aux habitants. »
    C’est beau de rêver! Taxer c’est pas un problème pour les Etats, ils savent faire, ils adorent même, par contre redistribuer à d’autres le fruit des impôts qu’ils ont collecté c’est pas dans leurs gênes.

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    • WhereIsMyMind // 22.08.2012 à 08h00

      Je penses également que taxer n’est simplement pas la solution… ça n’empêcherait pas la consommation, même si ça la découragerait. 

      Je suis assez pessimiste. Il suffit de voir l’incapacité de nos gouvernements à « simplement » traité la crise de la dette pour être effrayé d’imaginé la gestion de la dette écologique.
      On peut en effet imaginé que chaque carbone brûlé aujourd’hui est un carbone à « économiser » demain. Tout comme la dette financière, on ne sait pas la rembourser normalement. Or pour le climat, il n’y a pas d’inflation possible. Tout est question d’équilibre physique lié au bilan énergie de la planète…
      Le problème écologique est plus complexe que simplement le réchauffement climatique. Il y a comme autre facteur, l’eau (de plus en plus limité et polluée), les sols (qui meurent  avec les traitement chimique)*,…

      Je suis persuadé que ceux qui sont climato-sceptique et autres très riche seront demain ceux qui prôneront la taxe carbon au lieu d’une vraie solution, car cette « solution » ne les contraindra pas à abandonner leur pratique.

      Vous allez me dire que moi aussi je suis dans le système, et que je « profite » clairement des points positifs de la surconsommation énergétique. Je ne le nierai pas. Mais, il faut bien voir que comme tous, je suis imbriqué dans le système économique qui me contraint de suivre ces pratiques (je sais l’excuse est facile). on est esclave d’un système qu’on soutien indirectement car les changements ne peuvent être porté par des êtres isolés.

      L’unique solution réside dans le déploiement presque immédiat et à grande échelle de moyen de production d’énergie renouvelable non basé sur le pétrole (photovoltaïque, on peut oublié tout de suite)… évidement ce ne sera viable que si on diminue massivement notre consommation d’énergie.
      Moi président, je ferais un défault sur les dettes; moi président, je mobiliserais le pays (l’UE?) dans un plan de transition pour le développement renouvelable (gestion de l’énergie, de l’eau, et de la biomasse); et pour finir, moi président, je découragerais la croissance démographique (je prônerais la décroissance!). Le dernier point est ultra important pour arriver à diminuer l’impact de long terme lié à la disparition des ressources naturelles.

      *J’en profite pour ajouter un commentaire sur les sols. Je n’ai pas vu de sujet qui traitait de ce point, et c’est extrêmement dommage car c’est une menace très importante largement sous-estimée.
      Le sol possède un équilibre biologique complexe qui permet de maintenir une certaine fertilité. En tuant les bactéries et autres organismes du sol aux moyen de pesticides, le sol se tasse (problème de perméabilité de l’eau!) et s’appauvrit. On compense (et plus que compenser d’ailleurs) ça via l’utilisation massive d’engrais. Ces engrais sont très gourmand en ressources naturelles qui se raréfient rapidement. Lorsqu’on aura plus accès à ces engrais (ça finira par arriver), on va se retrouver avec un sol moins fertile que avant. La perte de productivité agricole sera alors supérieure aux gains obtenu par l’utilisation massive d’engrais… Je vous laisse imaginer les conséquences possibles. Les spécialistes du sol nous annoncent qu’il faudra probablement entre 10 et 40 ans pour retrouver la situation d’un sol sain.

      Olivier, avec ton blog, serais tu publier un article traitant de ce sujet?
       

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      • Michel // 22.08.2012 à 09h38

        Il s’agit, entre autre, des résulats du travail des Bourgignon sur les sols. J’entendais récemment à ce propos dans cette émission qu’il y avait une étude de l’INRA remettant en cause ces observations. Les sols ne seraient pas aussi épuisé que ça. Je n’ai pas eu l’occasion de rechercher cette étude.

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      • melody vers // 23.08.2012 à 16h52

        @where is my mind
        Remarque (cynique): avec le problème d’appauvrissement des sols le problème démographique sera vite résolu par les famines généralisées, en quelques années ce sera plié.

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        • Durruti // 23.08.2012 à 18h24

          Ce serait trop simple. La sous-alimentation chronique ne tue pas forcément. Le problème de la démographie ne se pose pas qu’en termes de quantité, mais aussi de qualité.

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    • ric // 22.08.2012 à 09h34

      “Nous pouvons résoudre le défi du changement climatique avec l’augmentation progressive d’une taxe carbone sur les entreprises de combustible fossiles, redistribuée de façon identique à 100 % aux habitants.”
      Je crois beaucoup à la pertinence de cette solution.
      letaulier, les états savent redistribuer.

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      • melody vers // 23.08.2012 à 17h06

        @ric
        « letaulier, les états savent redistribuer. »
        Moi qui ai vécu de l’autre côté du rideau de fer, je peux vous assurer que l’état redistribuait très mal (à moins qu’il avait du mal à répondre à la demande), quant à notre état d’ici et maintenant, cela fait 40 ans qu’il s’abstient de prendre l’argent là où il est (dans les paradis fiscaux)et de ce fait a bien du mal à distribuer les miettes qu’il se permet de glaner car TINA, « trop d’impôt tue l’impôt » et autres balivernes néolibérales. Alors j’ai pas la solution, à moins d’essayer… la démocratie (mais là j’suis pas sûre qu’on voudra de nous mêmes se convertir au vélo et à la marche à pied).

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      • Durruti // 23.08.2012 à 18h29

        Oui, et une fois que les états auront pris l’habitude de compter sur cette taxe pour équilibrer leur budget, il ne leur restera plus qu’à mettre en œuvre toutes les incitations possibles à la consommation pour que la taxe continue de rentrer.

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  • Seb // 22.08.2012 à 07h16

    M. Luder, ne pas savoir faire la distinction entre le scientifique et le politique est juste lamentable et pathétique. Soit, je vous enlève la médecine, la communication, etc… Et vous en serez probablement heureux?

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    • Patrick Luder // 22.08.2012 à 09h56

       
        
       
      Euh … c’est à réfléchir … Si vous pouvez enlever en même temps les technologies dans les domaines qui détruisent l’humanité et la planète, je suis d’accord d’enlever aussi la médecine et la communication !!! Mais si vous pouvez garder les connaissances scientifiques générales, se serait une bonne chose !
       
        
       
      Bon, je vois que j’ai froissé pas mal de monde aujourd’hui, je vais essayer de me rattraper et de corriger / compléter ce développement de pensées. Disons que les évolutions scientifiques de passé, remises dans leur contexte de l’époque, ne sont pas totalement à rejeter (on ne le peut pas de toute manière). La science fais une nouvelle révolution actuellement (~ années 1970 à 2030) dans les connaissances de la biodiversité et du climat, des liens sociaux et de l’humanité (sujet pas beaucoup traité sur ce blog) et elle étend ses connaissances sur le passé et le future (à des échelles qui se comptent en milliers, voir en millions d’années). Toutes ces avancées scientifiques nous permettront peut-être d’évoluer (je l’espère un peu) afin de mettre en place (dans le future ?), des moyens de fonctionnement préservant la viabilité sur terre. Enfin, pour autant que Mère Nature ne nous rappelle pas à l’ordre avant …
       
        
       
      Ensuite la politique essaie de suivre, tant bien que mal et avec de retard comme toujours … mais je dirais aussi : heureusement que la politique contiens assez d’inertie, pour ne pas appliquer des changements à des rythmes encore plus rapide, et donc avec encore moins de recule et de réflexions !
       
        
       
       » chi va piano, va sano e va lontano « 
        

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      • Seb // 22.08.2012 à 11h32

        Donc une mortalité infantile de plus de 50% et une espérance de vie de 35 ans vous satisferaient! C’est épatant!

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        • Patrick Luder // 22.08.2012 à 11h56

          Ah ben s’il faut choisir entre cela ou un risque de voir un effondrement de l’humainté … c’est tout de même à réfléchir, non ?

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  • Fabrice // 22.08.2012 à 07h22

    Je ne sais plus si je l’avais diffusé ou en avait envoyé des exemplaires à Olivier mais bon un petit panel des boulets d’or qui aident pas vraiment la prise de décision sur l’environnement :

    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/05/31/interdira-t-on-les-previsions-climatiques/

    http://fr-ca.actualites.yahoo.com/blogues/la-chronique-de-normand-lester/dieu-ne-permettra-pas-le-rechauffement-climatique.html

    après il vaut mieux en rire (jaune) que d’en pleurer.

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  • Patrick-Louis Vincent // 22.08.2012 à 07h51

    [Modéré : je rappelle la règle sur ce blog (évidemment contestable, mais c’est celle là) : pas de commentaire niant le consensus scientifique mondial des climatologues sur le réchauffement climatique d’origine humain – les commentaires seront systématiquement modérés.

    Il y a un dossier sur le changement climatique sur le blog, c’est déjà traité. Si vous avez des infos scientifiques de premières main, merci de les publier dans Nature, et de convaincre l’Académie des Sciences]

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    • Fabrice // 22.08.2012 à 08h00

      disons que CO2 a contribué à enclencher un cycle dont tous le monde confirme que cela a déjà contribué à une extinction (celle là bien confirmé du fait d’une étude sur plusieurs milliers d’année),

      http://www.slate.fr/story/48317/methane-climat

      Allez le deuxième effet kiss cool sera aussi nié je suppose.

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    • Tienne // 22.08.2012 à 08h14

      Vous êtes chercheur en climatologie? Quelles sont vos publications?
      Oser réduire le travail de milliers de chercheurs ayant travaillé pendant des années sur les questions du changement climatique à comparer 2 courbes me paraît assez insultant.
      Les débats scientifiques ont lieu entre chercheurs à travers des publications à comité de lecture. Ils n’ont pas leur place dans des blogs ou journaux dont les lecteurs ou les journalistes n’ont ni la compétence ni la légitimité pour participer au débat.
       

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    • WhereIsMyMind // 22.08.2012 à 08h14

      Pour critiquer la démarche à ce point vous devez très probablement avoir des connaissances que la majorité d’entre nous ne possède pas.
      Quelles sont vos qualifications et votre métier?
      Je vous en prie éclairez nous ! Le CO2 et le méthane n’auraient ils pas d’impact dans le processus de réchauffement climatique? Le bilan énergétique de la terre est donc indépendant de l’émissivité de l’atmosphère? 

      Il faut être sérieux dans la démarche. Les bilans énergétiques sont la clé pour comprendre les variations des températures moyennes. Les climatologues eux, sont assez doués pour donne les conséquences d’une variation de la température moyenne.
      De plus, s’obstiner à citer certaines périodes de contre exemple n’est nullement un argument. Ces contre-exemples ont peu être une explication simple qu’il est difficile à trouver simplement par ce que 1000 ans, ça a tendance à degrader fortement les indices/preuves et, il faut le souligner par ce que les ressources des climatologues sont limitées et les climato-sceptiques sont fortement subsidié par les industries les plus riche du monde.  

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    • Fabrice // 22.08.2012 à 08h22

      désolé pour mon intervention fragmenté :

      http://www.actualites-news-environnement.com/28214-permafrost-rechauffement-climatique.html

      alors certes même si une partie n’est pas qu’humaine nous agravons la situation en provoquant des déforestations massives qui sont des puits de carbone capable en partie d’amortir les variations (pour exemple), que la production de carbone supplémentaire provoqué par l’homme pourrait être évité avec des changements de sociétés, et technologiques.

      Notre démographie galopante n’est pas en adéquation avec ce que peut supporter notre planète les études sont nombreuses je vous laisse chercher, mais dire que nous n’y sommes pour rien et donc que l’on peut rien y faire revient à se laver les mains.

      Un exemple que l’homme a impact juste pour raffraîchir les mémoires :

      http://www.notre-planete.info/environnement/trouozone_0.php

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    • chris06 // 22.08.2012 à 08h31

      @PLV,

      Ah la la, encore ces bons vieux faux arguments milles fois parrotés sur les blogs climato-sceptiques, le réchauffement médieval, la vapeur d’eau, blabla bla, qui ont pourtant été maintes fois démontés par les scientifiques mais que ceux qui continuent de les parroter ne veulent jamais entendre…

      Pourquoi vous ne cherchez donc pas à lire les réponses à vos faux arguments plutôt que de continuer  à les véhiculer ici dans l’ignorance?

      Tenez, voici un blog très bien fait qui démonte les 92 principaux arguments véhiculés par les climato-sceptiques:

      pour le réchauffement médieval, c’est le numéro 27, pour la vapeur d’eau, numéro 35
      http://www.skepticalscience.com/argument.php  

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      • chris06 // 22.08.2012 à 09h11

        J’ajoute que je ne sais pas si il existe un blog ou un site équivallent en français qui répertorie et démonte tous les faux arguments archirépétés par les climato-sceptiques? Si quelqu’un en connait un, ça m’intéresse. 

        Sinon, je suis d’accord, évidemment avec Tienne et Olivier, les débats scientifiques ne peuvent pas avoir lieu sur les blogs mais il n’empêche que, hélas, la désinformation sur ce sujet d’une importance considérable est très présente sur internet et vu que tout un chacun est concerné il s’avère nécessaire de la contrer et je trouve ce genre de blog tel skepticalscience très utile pour cela car à mon humble avis se contenter de répondre, le débat scientifique est clos et il n’est pas sur les blogs (même si c’est vrai) c’est laisser la désinformation massive des climato-sceptique gagner la bataille dans les têtes des communs des mortels. Et comme ceux sont nous, les « hommes de la rue » qui, au final, devront être les principaux instruments du changement de nos modes de développement et de société, cette bataille est d’une importance considérable et elle est, hélas, loin d’être gagnée! 

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    • Dudu // 27.08.2012 à 12h44

      Circulez il n’y a rien à voir, surtout ne pas contester le mainstream dont olicier fait maintenant parti, on ne sait comment d’ailleurs. Quand on en sera au refroidissement, vous pourrez ressortir les articles à Olivier qui bien sur jurera sa bonne foi en invoquant l’erreur des scientifique…bref pire que TF1 blog à éviter.

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  • Olaf // 22.08.2012 à 08h27

    Un facteur considérable de l’augmentation du CO2 atmosphérique qui n’est quasi jamais discuté, c’est la transformation d’une agriculture traditionnelle « captatrice » de carbone dans le sol, dans la flore et la faune, à une agriculture dite intensive (mais moins productive par habitant … ) et libératrice de CO2 dans l’atmosphère. Et je ne parle pas ici de la mécanisation et de l’utilisation des énergies fossiles, mais du changement de la façon de cultiver, de sa « chimiquisation », et par là du changement de nature du sol, des liens entre argile et humus, changement qui libère des quantités phénoménales de CO2 (40% des émissions selon la source ci-dessous).

    C’est expliqué ici par Claude Bourguignon : http://www.youtube.com/watch?v=CGZtf_Srkqo et cela invite à réfléchir profondément au modèle de société que nous souhaitons. 

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  • Podj // 22.08.2012 à 08h42

    Je suis ingénieur dans le domaine de la protection de l’environnement (traitement des eaux polluées en particulier) et je suis très pessimiste quand au possibilité d’influencer sur le climat, même si je sais que je risque pas le chômage…
    J’aimerais avoir le temps de développer, mais en gros le principe du pollueur-payeur est un formidable écran de fumée. Qui commande paie après tout, or si c’est le pollueur … on obtiendra tout sauf une solution optimale pour l’environnement. 
     

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    • Patrick Luder // 22.08.2012 à 10h03

      Tout est question de quantité… supposons que l’on taxe (système mondial) à 10 Euros le kg d’hydrocarbure, et que l’on investisse cette somme dans la recherche & développement d’une humanité « durable » ???

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  • Tycer // 22.08.2012 à 08h45

    J’ai lu récemment que certains historiens étudiaient le « pourquoi » les peuples ne se sont pas révoltés bien avant 1789. Car au moyen age. avec toutes ses inégalités, scandales, servages, famines, guerres… il y avait de quoi se mettre en colère!
     
    Et bien, actuellement, je me pose la même question mais pour aujourd’hui.

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    • Para // 22.08.2012 à 09h45

      Bonjour Tycer
      Juste pour contredire une idée reçue ; en fait, il faut savoir qu’au moyen age les gens étaient globalement beaucoup plus riches qu’au 17 eme et 18 eme siècle. Ils ont construit toutes les cathédrales, il y avait moins de famines etc … Je me souviens d’avoir vu une courbe faite par un historien, et bien le revenu par tête était assez élevé au moyen age, il a considérablement chuté à partir de 1500/1600.

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      • Fab78 // 22.08.2012 à 18h49

        A Tycer et Para.

        Je suis preneur pour les 2  articles même s’ils sont écrits en slavo-moldave.
        Si vous aviez un titre, un sous-titre, un auteur ou une école (l’école des annales ?).

        J’avais déjà lu quelquechose de semblable à ce que dit Tara, mais il s’agissait du temps de travail et non de la richesse, et c’est donc différent.

        Remerciement.

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        • Error System // 26.08.2012 à 09h09

          « Pour en finir avec le moyen-âge » de Régine Pernoud, une historienne qui démonte en 150 pages tout ce que l’école de la IIIeme république a inventé sur le M-A… Exemple : les oubliettes, ça n’a jamais existé…

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  • jlm // 22.08.2012 à 09h10

    Franchement il parait impossible d’arreter une locomotive lancee a pleine vitesse!
    Ca finira probablement en crash 

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  • odeur_de_sapin // 22.08.2012 à 09h26

    Y a les avantages acquis pour certains … il faudra à présent se résoudre à vivre les inconvénients acquis pour tous.
    Canicule 2003, 70 000 morts en Europe et 20 000 en France, un ordre de grandeur pour 2 ou 3 semaines de températures autour des 40°
    A présent vous imaginez quelques degrès de plus et 1 semaine en plus, combien de morts ? combien de malaises ? combien d’accidents ? La tendance des évènements climatiques laisse à penser que ce n’est pas impossible ………
    Combien de morts, de cataclysmes faudra-t-il avant de se dire, en bien non ma façon de vivre ne fait plus sens ! Toujours plus de km, toujours plus d’engrais, toujours plus de machines dévoreuses d’énergies, toujours plus d’objets dans mes armoires, toujours plus d’eau, toujours plus plus plus ….
    On peut vivre très bien à prendre son bain dans une rivière, une cascade pour la douche, chercher l’eau au puit, prendre 1 repas par jour, vivre au rythme des saisons, se chauffer au bois (attention aux tendinites à l’épaule quand on scie beaucoup, bien s’hydrater et exercices d’étirement style yoga), ceuillir les fruits plutôt que de consommer des myrtilles qui ont fait le trajet Amérique du Sud / Europe en avion, nos montagnes sont remplies de mûres et de myrtilles sauvages en ce moment,
    Ben oui ..les ronces ca vous arrache la peau, faut se baisser … mais quel bonheur de déguster des confitures faite maisons, je vous assure c’est pas compliqué.
    Les pommes et les poires, c’est pour bientôt. Je consomme des pommes tout l’hiver cueillies sur des vergers à l’abandon. Ca coute zéro euros.
    On me prend pour un extra-terrestre …(c’est un peu vrai … J ) récemment je me suis même fais insulter copieusement par des gens bien comme il faut, juste parce que je vivais autrement, leur argument massue était «  Ah ben, si tout le moment vivait comme toi ! ! !  »  Je peux me tromper bien sur, mais ce qui m’inquiète un peu, c’est le manque d’anticipation, un peu comme si l’on avait des infos sur une expérience en cours … en oubliant que nous sommes dans l’éprouvette.

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    • Euskadi // 22.08.2012 à 09h46

      Le chauffage au bois est une ineptie compte tenu de la démographie. Si tout le monde s’y met alors il n’y aura plus de foret donc plus de chauffage.
      Prendre son bain dans une rivière c’est génial, les poisons vont adorer le savon et autre gel douche en masse.
      Par contre l’eau du puit et les produits locaux et de saisons un grand oui ;).

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      • Patrick Luder // 22.08.2012 à 10h06

        Le chauffage au bois prend tout sons sens dans les régions fortement boisées et pour autant que l’on prenne soin de faire des installations efficientes (chauffage de quartier) avec tous les moyens technologiques possibles (microparticules etc.). Hormis ce cadre, le chauffage au bois n’est effectivement pas adapté (par exempkle Paris).

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        • WhereIsMyMind // 22.08.2012 à 10h23

          le chauffage au bois en installation individuelle est extrêmement polluant car il n’y a pas de traitement des fumées… Il faut des installations plus grosses pour répondre aux besoins locaux de collectivité. En plus lorsqu’on chauffe au bois, on surchauffe la plus part du temps sa maison, et donc on sur-consomme.
          Maintenant je dis ça, mais comme tout le monde, j’adore les feux de bois. 

          Dernière argument… la plus part de pays ne seraient pas subvenir au besoin en chauffage de leur population via la biomasse à cause de leur densité de population… Je vois déjà les réactions lorsqu’il faudra abattre des forêts pour chauffer les citadins…

          A nouveau ce commentaire est pessimiste, mais il faut être réaliste, la pression démographique actuelle est non compatible avec un développement durable même avec la condition d’une forte diminution de la consommation.
           

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          • Tassin // 22.08.2012 à 12h30

            Ce que vous dites n’est valable que dans le cas du chauffage individuel en cheminée.
            Aujourd’hui les poêles à bûches tutoient les 95% de rendement. Jusqu’à 98% pour les poêles à granulés.
            Avec des émissions polluantes extrèmement réduites.
            Maison basse conso + chauffage bois c’est l’avenir du chauffage individuel.

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      • odeur_de_sapin // 22.08.2012 à 11h38

        OK je vais aller un peu dans les détails alors. Entre développer le chauffage au bois et tout le monde au chauffage au bois, on doit pouvoir jouer sur le curseur et adapter en fonction des lieux de vie. Ceci dis si vous supposez le pétrole hors de prix (ca arrivera un jour non ?), quelle est la seule source de chauffage sur le territoire directement utilisable avec peu d’énergie/de techniques de transformation ? A votre avis ?
        Deuxième point ; entre la forêt qui est à 50 KM par exemple parfois moins (dans mon cas je suis à 10 mètres) et le puit de pétrole à 3000 km et l’uranium à 5000KM … en terme d’accessibilité le choix est vite fait, sans parler des terres rares qui sont en Chine.
        Troisièmepoint : écologiquement, le bois est le meilleur ami de la planète sur une échelle de temps courte, puisqu’en brûlant son bilan carbone est zéro, il «  restitue  » (hélas) simplement ce qu’il a consommé toute sa vie, du carbone.
              Quatrième point : Que fais l’ONF ? la gestion des forêts se fait sur des décennies, ou planter pour diminuer les trajets pour récupérer le bois ? améliorer la qualité de l’air ? sélectionner les espèces ? j’ai pas vu/lu d’études ou de dossiers à ce sujet, dans mon coin des banques achètent des surfaces immenses de forêts pour faire des placements (dixit le Maire), je doute qu’elles s’inquiètent de notre avenir énergétique.
        Dernier point : un poële à bois à briques réfractaires (le feu est allumé uniquement 12H / jour), un bon pull, une température à 17° et l’équivalent par exemple en chauffage collectif au mazout qui turbine 24 H sur 24 H …je crois que le choix est assez simple non ? Sans oublier la beauté d’un feu en plus, un bon bouquin, dehors la neige, un bon petit verre … le bonheur !

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        • WhereIsMyMind // 22.08.2012 à 11h50

          Je ne contredis aucuns de ces arguments. Je dis juste que le bois ne pourra être produit en quantité suffisante pour assuré le chauffage de tous, et que les fumées sont très polluantes… La pollution n’est pas lié au CO2 qui n’est pas un polluant véritable, mais le CO,  les dioxines, et autres…. Le bois n’est pas du carbone simple.

          Après, je n’amène pas d’argument anti biomasse… je suis d’accord, ce sera notre dernière source d’énergie un jour, ça c’est certain. Mais cette ressource a ces limites d’exploitation pour être renouvelable qui est inférieur aux besoins de l’humanité.  

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      • odeur_de_sapin // 22.08.2012 à 11h57

        Excellent l’ambiance du bain … non Euskadi, ce n’est pas comme dans la pub, une rivière qui déborde de mousse, de gel-douche et autres savons chimiques. On peut se laver uniquement à base de 100% produits naturels (olive), une très petite quantité suffit et sinon juste se frotter avec un gant de toilette dans un courant bien tumultueux fait amplement l’affaire aussi.

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        • Delphin // 22.08.2012 à 20h39

          Il me semble symptomatique d’une société de croissance (croissance de la production d’énergie ici) que dans ce court débat que je viens de lire sur les difficultés énergétiques à venir pour chauffer les locaux (habitation, tertiaire), personne n’envisage une décroissance prononcée du besoin initial, c’est-à-dire un habitat tendant vers le zéro énergie par sa très forte isolation.
           
          Delphin

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  • Lozere // 22.08.2012 à 09h27

    Le changement climatique n’est pas la plus grande menace car quoiqu’il arrive l’homme arrivera à s’adapter.

    Ce qui est plus inquiétant, c’est que le biotope qui nous nourrit est très endommagé et donc beaucoup moins productif qu’avant, cette baisse de productivité est compensée par des intrants et l’élevage mais elle a ses limites et elle appauvrit encore plus le biotope.

    Là où XX% de la population aurait survécu à un changement majeur, seulement X% de la population survivra. Nous sommes donc, en tant que société, extrêmement vulnérables au moindre changement majeur.

    Nous vivons dans une société où le niveau de formation est de plus en plus élevée mais où dans le même temps la vie est de plus en plus déconnectée des réalités du vivant.

    On se retrouve ainsi avec un citoyen lambda qui a pour rêve de posséder une maison individuelle entourée d’une pelouse rase où les « mauvaises herbes » sont anéantis à coup de roundup et les insectes à coup d’insecticides. Citoyen pour qui la nourriture rime avec hypermarché et eau avec robinet.

    Aucune évolution n’est possible avec des individus qui sont totalement dépendants d’un système.

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    • chris06 // 22.08.2012 à 09h52

      « Le changement climatique n’est pas la plus grande menace car quoiqu’il arrive l’homme arrivera à s’adapter. »

      Pourquoi? C’est quoi, c’est un axiome? « quoi qu’il arrive l’homme arrivera à s’adapter » sur quoi basez vous cette affirmation? Et ça veut dire quoi « l’homme’, c’est tous les humains ou seulement la moitié ou peut être moins de 1%?

      Et après vous écrivez:

      « Nous sommes donc, en tant que société, extrêmement vulnérables au moindre changement majeur. »

      on arrivera toujours à nous adapter à quoi qu’il arrive mais nous sommes extrêmement vulnérables au moindre changement majeur, y’a pas une contradiction? 

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      • Lozere // 22.08.2012 à 10h23

        Ce n’est pas parceque demain les températures maximales seront, peut être, de 35°C dans le centre de la France qu’il n’y aura plus d’hommes à vivre en France, c’est là le sens de ma remarque.

        Si la société est très vulnérable au changement, l’homme, en tant qu’individu, ne l’est pas. Si tant est qu’il reste indépendant.

         

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        • WhereIsMyMind // 22.08.2012 à 10h32

          En effet, notre modèle de société ne tiendra pas, et il est probable qu’il y aura toujours des hommes dans 1000 ans…. 
          Néanmoins la menace sur notre société peut (et doit?) être vu comme une menace à notre taille de population…. Quelle proportion de la population survivrait si il se produisait tel ou tel scénario? 
          Personnellement pour imaginer le scénario du pire, j’imagine que l’électricité/pétrole venaient à « disparaitre » du jour au lendemain… Les conséquences d’un tel changement sont dignes des pires scénario catastrophes des docu-fiction. Il y aurait sans doute des milliard de mort en moins de quelques mois (les réserves de nourritures mondiales sont de l’ordre de 3-6mois). L’eau et la nourriture provoquerait des soulèvements pires que le printemps arabes sur toute la planète… 
           

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        • horst // 22.08.2012 à 11h19

          C’est vrai l’homme est au dessus de la nature dont il ne dépend nullement. Avec l’exemple des 35 C dans le centre de la france, régions nourricières du pays, vous pensez que chaque individu resistera mieux quand la nourriture et l’eau viendront à manquer? Que les gens, poussés par l’instinct de survie resteront sagement assis pendant que les derniers « privilégiés » de l’espèce auront malgré tout réussi à avoir un accés suffisant aux aliments de premières nécessités?
          Malgré la technologie, l’homme reste une espèce issue du monde animal, en bout de chaine alimentaire, mais dépendant des prélevements direct ou indirect (agriculture) sur la biomasse.
          Comme je disais plus haut, lors d’extinctions de masse, la paléontologie a bien montré que ce ne sont pas les espèces « dominantes » du biotope qui s’en sorte le mieux…
          Si l’espèce humaine y survit, ce sera au prix de beaucoup de pertes, tant au niveau civilisationnel qu’en vie humaine…
          Enfin, je suis peut être trop pessimiste.

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        • chris06 // 22.08.2012 à 12h08

          @Lozere,

          l’individu isolé de la société n’existe pas!

          Et puis, comme le dit justement WhereIsMyMind  (joli pseudo, en passant) il existe de nombreux scénarios sur les jusqu’où pourra aller ce réchauffement, sa vitesse et ses conséquences sur les populations, les migrations que cela va occasionner et nos capacités à nous adapter.

          L’homme n’a jamais eu à s’adapter à des changements climatiques rapides, c’est à dire occasionés sur quelques dizaines d’années plutôt que des centaines voir des milliers d’années, et on a jamais été aussi nombreux sur terre.  Croire qu’on arrivera toujours à nous adapter, quoi qu’il arrive, c’est croire en l’idée d’une main invisible bienveillante. Alors oui, il y aura sans doute toujours des hommes dans 1000 ans, toujours des populations vivant en France, mais quel pourcentage de la population humaine n’arrivera pas à s’adapter, conséquences de famines, migrations qui se déroulent avec violences, guerres, etc… à cause du réchauffement climatique? J’en sais fichtre rien, mais j’avoue que j’ai plutôt tendance à être pessimiste. 

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        • Lozere // 22.08.2012 à 13h03

          Je crois que je me suis mal exprimé.

          Bien sûr qu’il y aurait des pertes effroyables en raison de tels changements mais l’homme, en tant qu’espèce, n’est pas menacée par ces changements. C’est là le sens de mes remarques.

          Qui plus est la société actuelle n’a même pas besoin de facteurs externes pour exploser, le simple fait que la France ne puisse plus payer les allocations ou les retraites mènerait déjà à l’explosion de la société française.

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  • Patrick Luder // 22.08.2012 à 11h13

    Encore une avis important : aujourd’hui la science se doit aussi d’apporter des réflexions globales et de l’éthique aux découvertes et à leurs applications et en cas de besoin mettre en place des barrières et de sécurités ou des limites d’applications … juste vendre une découverte à l’industrie sans se préoccuper des dérives et dégâts possibles s’apparente à de l’irresponsabilité condamnable. La politique à certes une part de responsabilité dans les crises actuelles et futures, mais cette responsabilité devrait être partagée par le monde scientifique (avis autorisés) et le peuple (votations populaires) sur les grandes lignes à prendre …

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    • Seb // 22.08.2012 à 11h36

      Cela existe déjà dans tous les organismes de recherche, informez-vous.

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      • Patrick Luder // 22.08.2012 à 11h54

        OUI, mais seulement partiellement … et inefficacement …
        Sinon nous n’en serions pas là ! 

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        • horst // 22.08.2012 à 12h12

          C’est le boulot entre autre de la recherche fondamentale, seulement, elle a un coût et peu de retombée à court terme sur un plan technologique et économique…
          Et ces financements sont faibles en comparaison aux labos de recherches appliqués, qui, subventionnés en grandes parties par les industriels, ne peuvent pas maintenir de « structures de veilles » efficientes pour le principe de précaution.

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      • Christophe Vieren // 23.08.2012 à 11h51

        Je ne pense pas que ce soit à la science et aux scientifiques à décider quelles recherches et quelles technologies sont bonnes à développer ou pas. Les scientifiques doivent juste apporter leur éclairage de « connaisseurs », et c’est à la Politique à prendre les bonnes décisions. La technologie induite par les connaissances scientifiques est inséré dans la société. Un scientifique d’aujourd’hui n’est plus un savant d’y il y a

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      • Christophe Vieren // 23.08.2012 à 11h58

        suite …
        … d’il y a quelques décennies. C’est désormais la course aux publications qui gère la carrière et donc nécessite des moyens financiers pour faire de la recherche « payante » (= applications à COURT terme). L’éthique passe alors au second plan (pour ne pas dire nième). Je connais au moins un laboratoire français (public) où c’est vrai pour nombre de ses membres : celui auquel j’appartenais il y a encore quelques années. Nombre ne voyaient aucun inconvénient à travailler (juteusement) pour l’armée par exemple (et pas pour étudier les papillons !!!). Ce que, entre autres refus de certaines recherches, notre équipe a toujours refusé, soit dit en passant.

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    • chris06 // 22.08.2012 à 13h40

      @Patrick,

      ben prend l’exemple sur le sujet de ce billet, le changement climatique, on a un organisme scientifique mondial, le GIEC  composé des plus grands experts sur le sujet qui ne fait que ça, publier études scientifiques, rapports, recommandations, et alerter sur les dégâts et conséquences dramatiques plausibles… et qu’est ce que font nos dirigeants politiques quand ils se réunissent à Copenhague pour en discuter, ils décident d’ignorer tous ces scientifiques et leurs rapports et de ne rien faire.

      Alors il faut quand même pas charrier avec ton histoire de faire partager au monde scientifique la responsabilité de notre inaction. 

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      • Patrick Luder // 22.08.2012 à 13h59

        Le GIEC est tout récent et il ne me semble pas que rien ne bouge, je vois tout de même beaucoup de progrès en quelques décennies, nous sommes passé du dénis complet à une prise de conscience à large échelle. Le GIEC est là pour récolter trier et traiter une montagne de données, ainsi que pour faire un résumé utilisable pour le monde non scientifique.

        Je n’ai jamais dit que les scientifiques devaient prendre la responsabilité de notre inaction … je dénonce la science-industrielle qui ne répond pas aux questions ethique concernant les dérives d’applications et les conséquences à longue durée pour l’humanité …
          
        S’il n’y avait pas de problèmes, ce blog n’existerait pas 🙂  

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        • Delphin // 22.08.2012 à 20h59

          Je crois que ce que veut dire Patrick Luder, avec lequel j’ai le plaisir de ne pas être forcement en désaccord, c’est que la « Science » – même dite fondamentale – a largement pris, de nos jours, le visage de la « technoscience ».
           
          Nos sociétés sont tellement mercantilisées à tous les étages, que l’obsession du « retour sur investissement » et les mécénats intéressés prives s’insinuent partout.
           
          L’idée d’une science neutre est une image d’Epinal. La science est partie prenante de l’idéologie répandue dans une société.
           
          Les naturalistes, les écochimistes (étude des effets des polluants), par exemple, dénoncent continuellement la réduction de leurs budgets au profit des nouvelles technologies. La recherche dans le domaine nucléaire a écrasé la recherche dans le domaine solaire en France car nos élites politico industrielles voulaient du nucléaire à profusion etc.
           
          Delphin
           
           

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    • WhereIsMyMind // 23.08.2012 à 06h39

       » aujourd’hui la science se doit aussi d’apporter des réflexions globales et de l’éthique aux découvertes et à leurs applications et en cas de besoin mettre en place des barrières et de sécurités ou des limites d’applications  »

      Je suis totalement opposé à cette réflexion! Reporter les questions éthiques et les confiés aux scientifiques et personnes qualifiées est une lâcheté/paresse intellectuelle.
      Pas besoin d’être médecin pour avoir son avis sur l’avortement/le clonage/… Je penses que l’argument « nous ne sommes pas qualifié pour… » est utilisé par l’élite (qui est pratiquement tout aussi peu qualifié que le reste) pour nous soumettre à leur décision. Or ces élites ont la plus part du temps un intérêt qui diffère de celui des peuples.

      Globalement, la très grande majorité des décisions éthiques/politiques/économiques pourraient être faites par la population (après plusieurs débat et documentaire traitant du sujet si besoin). 
      L’avantage, est qu’en cas d’erreur sur une décision, le peuple aura beaucoup plus facile à l’assumé qu’un politicien/industriel. Ils tenteront même probablement de masquer leurs erreurs, ce qui a therme provoque des crises majeurs

       

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      • Christophe Vieren // 23.08.2012 à 12h11

        Tout à fait d’accord avec OùEstMonEsprit.
        Je crains que l’homme aujourd’hui (et peut-être depuis toujours) n’a jamais été capable de se projeter à plus d’une ou deux décennies. Or les problèmes environnementaux (mais pas seulement. Exemple : la dette publique) ont des conséquences avec un effet retard visible de plusieurs décennies : une action prie aujourd’hui n’aura des effets que quelques décennies plus tard. Alors on peut renvoyer la balle entre scientifiques et politiques, c’est bien cette dernière catégorie qui, en démocratie, est élu par le peuple. Si le peuple est myope, les politiques seront myopes. Et les scientifiques, issus du peuple mais n’en faisant plus partie (même si ne gagnant pas autant que Gorcuff, Johny ou Gosn :), aux manettes ne prendraient pas forcément des décisions allant dans l’intérêt du plus grand nombre. 
        Maintenant, restons optimistes, et espérons, égoïstement, que le prochain effondrement ne sera pas fatal à nos proches. Et, qu’ensuite, les survivants pourront repartir sur de meilleures bases. La seconde guerre mondiale n’a-t-elle pas généré quelques progrès (ONU, 70 ans de quasi paix en europe, …) même si largement insuffisants pour éviter la 3e ?

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  • jonsnow // 22.08.2012 à 11h20

    Mr Berruyer il est intéressant de rappeler les alarmes lancées par les scientifiques. Il serait encore plus intéressant d’informer sur les mesures à prendre et celles déjà prises, à l’initiative des populations souvent (toujours?) des pays dits « en voie de développement »; autrement dit des pays presque arrivés, mais pas encore, au niveau d’inertie et d’ineptie de nos propres sociétés.
    Blaque à part, vous avez peut etre entendu parler des projets de reforestation au Kenya et en Inde. Projets très ambitieux et souvent tenus à bout de bras par les populations locales. Il y a peu de retours, l’effet d’annonce passé, mais ces actions continuent et sont de plus en plus grandes. Hors si les politiques sont incapables d’arriver à un consensus sur le principe pollueur-payeur et développer à large échelle les energies renouvelables, il en est autrement des populations locales. Une des solutions les plus simples à portée de TOUS c’est de planter des arbres! Mettre une graine dans pot et le transplanter n’a rien de sorcier.
    Je vois venir au galop certains clowns pour tourner cela au ridicule mais je prierais les autres de bien vouloir prendre cela au sérieux. Pour rappel qu’est ce qu’un arbre? Un être vivant du règne végétal qui a de multiples particularités physiques: végétal de haute taille qui fixe le sol avec ses racines traçantes et plongeantes (contre l’érosion), fixe du CARBONE en lignifiant (bois), protège le sol du soleil donc diminue l’évaporation et donc la sècheresse, abrite des centaines d’insectes, et le comble il vit des dizaines voire des centaines d’années. Accessoirement, il fournit de multiples ressources (fruits, bois, sève, feuilles etc). Ca c’est un arbre. Qu’en est-il d’une forêt?!
    On parle sans cesse de réchauffement des températures, de désertifications, phénomènes qu’on rapprochent volontiers des pollutions urbaines (béton compris) mais qu’on rechignent à lier à l’agriculture. Certes l’augmentation du CO2 par combustion de pétrole favorise le réchauffement avec l’effet de serre, mais qu’en est-il de l’effet de 1000 ha de blé sur le rayonnement solaire? 
    Il suffit d’entrer dans un bois pendant une canicule pour concevoir la capacité d’absorption formidable du rayonnement par la forêt (qualités conjuguées des arbres). Non seulement elle absorbe la chaleur mais elle l’a transforme. A-ton jamais eu idée d’aller se rafraîchir dans un champs de blé ou un pâturage? Qui eux vont réfléchir une grande partie des rayons en augmentant le réchauffement.
    Si on agrandissait l’échelle d’observation on verrait qu’aujourd’hui, plus de 3,5 milliards ha des terres sont occupés par l’élevage et 1,5 milliards ha par les cultures vivrières (céréales largement majoritaires). Autant de miroirs dressés vers le soleil. 60% des céréales sont exclusivement destinées aux animaux. Sujet hautement casse-gueule et hypocrite à aborder sur les conséquences alimentaires occidentales…
    Et la surface des forêts? En 2005, 3.7 milliards ha.
    Bah ça va, c’est à peu près égal dira l’esprit rationnel, égal à lui-même. Sauf que 80% de la surface d’origine a été perdu. Et ce dans les 30 dernières années.
    Alors voilà où je veux en venir. Je ne suis pas scientifique je n’ai pas toutes les données du GIEC en tête, mais intuitivement, je sens que c’est la chose la plus grave que l’on ait pu faire ce n’est pas tant de rouler en 4×4 que de détruire ces milliards d’hectares de forêts qui maintenaient l’Equilibre de notre milieu vital pour les remplacer par des kilomètres de monocultures et de pâturages. A mon sens c’est la goutte d’eau supplémentaire qu’il nous manque pour contrebalancer les conséquences actuelles et à venir. 
    Du coup doit-on lutter tous les jours contre l’industrie de la viande et des agrocarburants/pétrole ? Ca je crois que c’est le job de nos élus. Ils ne le remplissent plus ou pas encore. De fait on est obligé de s’y intéresser. Mais le gros de l’action de chacun devrait être de voir en soi les causes de tout cela d’une part, et d’évoluer dans une action juste, d’autre part.
    Après m’en être rendu compte il m’apparaît que planter des graines fait partie de ce genre d’actions cruciales. Et ce n’est pas une affaire de pauvres « en voie de développement »!

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    • Patrick Luder // 22.08.2012 à 12h00

      Oui, bien sûr à la reforstations,mais  sans oublier de combattre l’autre côté (déforestation), sinon c’est une histoire qui s’apparente aux Danaïdes …

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      • horst // 22.08.2012 à 13h08

        Ca peut être une des solutions à court terme, changer nos modes d’alimentations (moins de proteines animales), et replanter de jeunes forets. A court terme, car dans le bilan carbone, ce sont les jeunes pousses qui absorbent le plus de carbone pour leur croissance. Lorsque la foret possédera des pousses adultes dominantes, ayant achevés en partie leur croissance, le bialn carbone tend à s’équilibrer (mort des vieilles pousses qui se décomposent, remplacement par de plus jeune qui occupent la niche laissée libre, équilibre entre photosynthése le jour, et respiration la nuit pour les pousses adulters, etc.).

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        • Patrick Luder // 22.08.2012 à 13h26

          Question carbone, une forêt mature et exploitée à peut-être un bilan carbone neutre, mais c’est là qu’elle rends d’inestimables services à la nature et à l’homme.

          La forêt à d’autres rôles importants que le bilan carbone :
          ° Retenue et filtration de l’eau.
          ° Foyer de la biodiversité.
          ° Source d’approvisionnement diverse et inestimable (énergie + nourriture).
          ° Lieu de contact avec la nature.
          ° Tampon, thermique, retenue des vents etc. 

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        • jonsnow // 22.08.2012 à 14h32

          Ca n’a rien de court termiste. Rien que de revoir son menu de la semaine a des énormes conséquences immédiates et à long terme pour soi déjà (santé, budget, éthique), alors qu’en dire à plus large échelle.
          Replanter des arbres massivement voilà ce que j’appelle un projet d’avenir et qui inclut chacun dans le voyage.
           

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        • Delphin // 22.08.2012 à 21h04

          Pas si l’arbre planté est coupé et sert pour les besoins humains (maisons, meubles…) tant que les biens créés sont en état … Plusieurs siècles si entretien judicieux et constant.
           
          Delphin

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    • odeur_de_sapin // 22.08.2012 à 12h29

      Excellente réflexion. Pour ma part, j’irais même jusqu’à dire que l’arbre est l’avenir de l’Homme (juste après la femme bien sur comme disait le poète), dans le sens de lui offrir la possibilité de continuer à vivre sur cette planète. Il faut planter des arbres partout ou c’est possible, je ne vois pas d’autres solutions directement réalisables etqui ne demande pas à bouleverser totalement le mode de vie de la plupart d’entre nous.

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    • Lozere // 22.08.2012 à 13h13

      « Qui eux vont réfléchir une grande partie des rayons en augmentant le réchauffement. »

      Non, c’est l’inverse. Tout ce qui piège la chaleur réchauffe et tout ce qui l’émet refroidit, voilà pourquoi l’évolution de l’albedo est importante, particulièrement en ce qui concerne la banquise (l’océan a une forte capacité d’absorption thermique alors que la banquise émet vers l’espace tout le rayonnement qu’elle reçoit). Le bilan de ces flux d’énergie est appelé bilan radiatif.

      En ce qui concerne la forêt (et même si je n’ai rien contre les arbres, bien au contraire), il convient de signaler que les forêts plantées sont très pauvres niveau biodiversité et bien moins utiles à l’homme que des terres arables ou des prés. 

      En France dans les Cévennes, on a planté massivement des résineux sur des terrasses, une vraie catastrophe : les terrasses ne sont plus utilisables, la terre est désormais très acide, la terre se fait emporter par les pluies car les racines détruisent les terrasses.

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      • Patrick Luder // 22.08.2012 à 13h43

        Attention à ne pas donner de fausses informations :

        Oui, les résineux sont acides, mais ils survivent mieux à certaines conditions que les feuilles. Les feuillus rendent les sols arables … ils sont la source de notre terres agricoles. Une forêt d’essence mélangée, naturelle ou plantée, ne voit pas de problèmes de perte de terres !

        Les forêts plantées sont efficaces quand elles sont mixtes (mélange approprié d’essences) et il est aussi possible de faire des vergers (bio et toujours mixtes) à forte production et interséré dans des forêts naturelles …

        Il est à relever que de plus en plus de villes font une véritable promotion des arbres, non seulement des essences décoratives ou ombragères, mais des arbrues fruitiers et oléagineux ! 

        Enfin comme toujours, il y a un équilibre à trouver entre le tout forêt et une forêt résiduelle …

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      • jonsnow // 22.08.2012 à 14h16

        Merci pour la correction en ce qui concerne l’inertie thermique. Mais cela n’enlève rien au fait que la déforestation nous prive de ces « pièges à chaleur et de carbone ». En plus de cela on sait bien qu’un arbre fait plus que les piéger, il aide à réguler avec les océans la température moyenne du globe. On ne peut pas réduire l’équilibre générale à de simples additions ou soustractions mais quand il manque l’un des principaux éléments régulateurs il faut arrêter de se poser des questions.
        Pour ce qui est des résineux en Cévennes, la monoculture en agriculture comme ailleurs est à éviter comme la peste. Ca n’enlève rien au fait qu’il faille replanter.

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  • Olivier D. alias ze kat // 22.08.2012 à 12h03

    Justement, je me demandais avant-hier si on avait des chiffres et des graphiques (dans le style des Max-Min-Clôture de la Bourse) sur les variations aux extrêmes des températures en France sur plusieurs décennies.
    Étant très sensible aux brusques variations de température, ces 3 dernières années ont été éprouvantes…
     

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  • YpLee // 22.08.2012 à 13h08

    Le pekin lambda ne peux rien faire dans son menage pour modifier maintenant ce qui à mis une petite centaine d’années à être fait.
    D’ailleurs il ne le veux pas vraiment car il sait au fond que cela ne sert pas à grand chose.
    Nos efforts désespérés pour réduite notre empreinte personnelle est une goute dans l’océan car les vrais gros pollueurs de la planète ne font rien pour changer quoi que ce soit.

    Le cout financier ET écologique en changement, modification, amélioration, legislation, taxe, etc … pour tenter de faire changer des millions d’être humain dans les pays « développé » est  ahurissant par rapport au pseudo bénéfices environnementaux promis.

    Le pekin lambda sait tout ça …

    La recherche et la production de voiture plus propre est évidement une bonne chose à long terme. Mais réduire de 10%, 20% ou même 30% l’emission de toutes les voitures du monde ne changera rien aux problèmes écologiques actuel, rien, nada !

    Les 15 plus gros transporteurs du monde polluent plus le parc automobile mondial et il y en a des milliers !!

    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article11796

    Une seule usine de produit chimique pollue plus qu’une petite ville !

    Et on nous demande à nous petites gens de faire des efforts qui sont totalement inutile ??

    Alors je trie mes déchets, je fait attention à acheter local, j’ai changé toutes mes ampoules, je ne chauffe quasiment pas en hiver et je n’ai pas de clim en été, je n’ai pas de 4×4 etc … mais je le fais pour moi car j’ai totalement conscience que tant que l’industrie ne sera mise au pas (ce qui n’arrivera jamais) on aura beau faire tout ce qu’on veux ça ne changera rien !

    Donc laissez les gens avoir des 4×4 si ils veulent  …  🙁

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    • Valérie // 22.08.2012 à 13h49

      Les gros transporteurs, les compagnies aériennes, les usines chimiques, etc. ne polluent pas pour emmerder le monde, mais parce qu’il y a des clients qui achètent leurs produits et leurs services. Les clients, in fine, c’est toujours, sans exception, le pékin lambda.  

      Si tous les pékins lambdas faisaient comme vous et réfléchissaient aux conséquences de chacun des achats/services qu’ils consomment, oui l’empreinte globale de l’humanité serait fortement diminuée. 

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      • Delphin // 22.08.2012 à 21h15

        Fausse interprétation : L’individu de base n’a pas les informations, les connaissances, la puissance, la possibilité de résister aux formidables processus d’aliénation.
         
        La clé est bien, avant tout, chez les puissants. Et les puissants n’ont aucune envie de limiter leur puissance. 
         
        Quand les « inconvénients » (désastres) seront devenus tels que l’individu moyen se retournera contre ses dominants, alors les choses commenceront à changer.
         
        Delphin, pas révolutionnaire pour 2 sous euros pourtant.

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    • Error System // 26.08.2012 à 09h31

      Idem…
      Je me suis même rapproché de mon lieu de travail pour moins bruler d’essence…
      Mais il semblerait qu’il soit trop tard, les gaz piégés dans l’athmosphere vont y rester pendant des dizaine d’années et comble de l’horreur, lorsque le pétrole sera très rare, le « marché » risque de se tourner vers… le charbon – transformable en pétrole – chimie bien importante pour nos militaires par exemple, la défense du pays n’a pas de couts vraiment limites… Le cout de ce pétrole devrait dissuader même les possesseurs de coupé sportif pseudo non gourmand – ouais si on passe les vitesses à 3000 tours et si jamais on flirte avec la zone rouge…

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  • araok // 22.08.2012 à 13h33

    Je profite de cet article pour reposter ma question du 9 août dernier (que voulez-vous, avant d’analyser les résultats j’essaie de mesurer la fiabilité de l’instrument de mesure…)

    araok dit :
    9 août 2012 à 15 h 27 min
    Merci Olivier pour ce travail.
    Cependant, au vu de certaines cartes, notamment l’écart à la normale des températures (en France), je me demande ce que peut bien signifier une moyenne “Moyennée sur la France et sur l’ensemble du mois, la température a été supérieure de 0.6 °C à la normale, mais le pays est coupé en deux avec des températures en moyenne fraîches pour la saison sur la moitié nord, et relativement chaudes plus au sud. Un large quart sud-est de la France a bénéficié de températures moyennes supérieures de plus de 1 °C.”
    Olivier pouvez-vous m’indiquer où trouver la procédure du calcul de la moyenne des températures, d’autant qu’il s’agit de grandeur non additive..Il faut sans doute transiter par l’énergie contenue dans un m3 d’air, mais alors la composition de l’air joue un rôle.
    Bon, je me retire sur la pointe des pieds.
    Nonobstant cette remarque, je vous redis cher Olivier ma gratitude pour votre boulot.

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      • araok // 22.08.2012 à 19h30

        Je vous remercie Fabrice.
         Malheureusement je n’y ai pas trouvé la réponse. C’est dommage…
        Je comprends donc que si la partie Nord de la Bretagne se refroidit de 2 degrés C et que la partie Sud se réchauffe d’autant, en moyenne la température de la Bretagne n’a pas bougé. Ca me gêne quand même un peu…

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        • Error System // 26.08.2012 à 09h43

          Si le gulf stream diminue en raison d’un trop grand apport d’eau douce du grand nord, vous allez devoir ressortir les manteaux… Pour le moment on nous dit qu’il marche très bien, mais aux vues des températures en France de cet été, hormis mon sud-est, on est en droit de remettre cette possibilité sur la table…
          L’histoire ne s’arrête d’ailleurs pas à l’Europe. Si ce serpent d’eau se bloque, non seulement il ne va plus nous apporter de la chaleur, mais il va laisser celle là sous les tropiques et il risque de faire sacrément chaud dans les pays où il emprunte cette chaleur – où il amène la fraicheur empruntée à son passage près du pôle sud… Les conséquences, sans verser dans « le jour d’après » seront lugubres pour les agriculteurs… La sècheresse de cette année aux USA pourrait devenir « normale » par exemple…

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  • Philippe Soubeyrand // 22.08.2012 à 13h50

    Bonjour à tous,

    James Hansen est-il dans le vrai ?

    Il y a quelques semaines de cela, en juillet 2012, l’alerte était donné par ces chiffres : en 4 jours, la surface touchée par la fonte est passée brutalement de 40% environ à 97%… Cela se passait au Groenland… Pour la première fois depuis des années, les médias dominant ont relayé cette information !

    Un début d’explication pour comprendre ce qui se passe en ce moment : l’enthalpie du glaçon…
    http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Enthalpie_de_fusion

    Et cette tendance se maintient depuis le début de l’été !
    http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2012/08/22/arctique-vers-une-fonte-record-de-la-calotte-glaciaire-dans-deux-semaines_1748345_3244.html

    Mais le Groenland n’est pas le seul touché en 2012 !
    http://nsidc.org/arcticseaicenews/

    Pendant ce temps, l’inversion des pôles magnétiques se poursuit :
    http://www.rfi.fr/emission/20120112-1-terre-perd-elle-le-nord
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/science/201109/11/01-4433623-le-pole-nord-magnetique-glisse-vers-la-siberie.php

    Bref, si l’on me demandait ce que je pense de notre système actuel, je mettrais en exergue l’ensemble des corrélations remarquables somme toute troublantes :
    – pôles shift et cycles solaires ;
    – pôles shift et baisse du bouclier magnétique ;
    – pôles shift et hausse du CO2 ;
    – pôles shift et réchauffement climatique ;
    – pôles shift et fonte des pôles ;
    – pôles shift et activité sismique ;
    – pôles shift et démographie mondiale ;
    – pôles shift et crise financière !

    … Et ce n’est là qu’un bref résumé !

    L’Humanité n’est-elle pas simplement primitive au point de ne pas voir les évidences ? A moins que ce ne soit la désinformation qui trouble son jugement afin d’éviter la panique ? Ou de sauver ce qui peut l’être ?
    http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/02/26/01008-20080226ARTFIG00522-un-congelateur-du-monde-vegetal-en-arctique.php

    Posons-nous peut-être ces questions : pourquoi la résolution de la crise financière passe-t-elle par un enchainement de simples mesurettes dont tout le monde s’accorde à dire qu’elles ne sont là que pour nous permettre de gagner du temps ? Aussi, pourquoi devrions-nous gagner du temps ? La crise financière ne nous conduit-elle pas déjà dans le mur pour nous permettre de rebondir ensuite (dixit l’Argentine) ? Aussi pourquoi attendre ? N’est-ce pas plutôt l’arbre qui cache simplement la forêt ?

    Ça va décoiffer…
    http://m.guardian.co.uk/environment/2012/jul/17/us-geoengineers-spray-sun-balloon?cat=environment&type=article

    Petit rappel : Bill Gates soutenait déjà l’arche de Noé en Norvège…

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  • Un_passant // 22.08.2012 à 15h54

    Le chercheur découvre, l’industriel met en oeuvre, parce que ça l’enrichit, il se fiche des conséquences, par le lobbying, il empêche le politicien, trop souvent inculte en sciences, de prendre les bonnes décisions, le consommateur, peu, mal informé vois désinformé consomme sans se rendre compte. Conséquence, on découvre des problèmes, les chercheurs trouvent des solutions, mais finalement, on se contente d’accumuler les problèmes et les solutions bancales, partielles et parcellaire.

    La solution est pourtant de revenir à l’origine fondamental du problème : l’humain tend à toujours vouloir avoir plus, plus vite. La seule solution : que l’humain s’impose un mode de vie de -relative- pénurie, par exemple : ne consommer que des fruits et des légumes de saison, éviter les produits alimentaires non nécessaires (sodas et autres sucreries), consommer local (autant que faire se peut), au point de vue politique, se décider à mettre fin à l’agriculture intensive qui n’avait d’autres visées que d’être exportatrice en non utile pour alimenter la population (de nombreuses expérimentations sont menées et montrent qu’en sacrifiant l’agriculture d’exportation, on peut largement produire le nécessaire ), limiter l’usage de la voiture (combien de personnes prennent la voiture pour un trajet de cinq minutes? – alléger les cartables serait utile, bien des mères de familles sont obligées de prendre la voiture pour aller chercher leur bambin à qui l’on impose un cartable d’un poids excessif -source de scoliose-), cesser de consommer tous ces gadgets « à la mode » mais in fine totalement superflus (iPad, mobile changé tous les six mois, quand certains n’en ont pas trois -je ne parle pas d’un pro qui en a deux, mais d’étudiants-).

    La voiture? En elle même, je dirais qu’elle n’est que le sommet de l’iceberg. Le véritable problème est la politique de la ville, en particulier en région parisienne ou en province : on rejette en périphérie des villes les familles et on laisse les centre-villes aux riches (les prix parisiens en sont symptomatiques) et les bureaux (sic). Pire à Paris, on concentre tous sur Paris au lieu de développer la périphérie. Combien de personnes sont obligées de prendre le RER A pour rejoindre la Défense alors qu’elles habitent vers Marne la Vallée mais ne peuvent déménager à cause des tarifs de logement prohibitifs? La politique en France, de ce point de vue est inepte et le Grand Paris est criminel de ce point de vue car, au contraire de ce qu’il prétend, il renforce la tendance.

    A paris, on pourrait modifier la loi pour permettre d’ajouter un étage à tous les immeubles. Compte tenu de la superficie de Paris, on y gagnerait MAIS, cela passe aussi par une refonte des transports en communs et de l’emplacement des bureaux (j’opterais pour des bureaux en périphérie de Paris et non intra-muros). On gagnerait à inverser la logique et revenir aux pratiques d’antan : les entreprises en périphérie, les logements et commerces au centre. On a stupidement voulu imiter le modèle tout voiture américain.

    Et tant d’autres choses… chacun complétera et ajustera.

    En fait, la logique actuelle est exactement celle du fou dans Qui veut la peau de Roger Rabbit : des kilomètres d’autoroute ou se succèdent les stations-services. Le système actuel est en quelque sorte l’application délirante de ce principe (culture intensive, industrie et banque « big is beautiful » ajouté à la dérégulation des années 80…).

    Cela me fait penser à une question posée au détour d’un article : l’humain est-il obligé de tenter de mettre en application toutes les idées qui lui passent par la tête? C’est le rôle d’un chercheur mais… est-ce la rôle de la société ou des politiciens? Pas à mes yeux. On se transforme en apprentis-sorcier avec toutes les chances d’arriver un jour à une catastrophe qui ne nous laisse que les yeux pour pleurer.

    Tiens, n’est-ce pas sur l’Ile de Pâques ou en Australie que l’humain c’est livré à des déforestations délirantes (plus qu’antiques!) avec les conséquences que l’on connait? L’humain n’apprend décidément jamais… Cette manie de penser « mais non, c’est différent maintenant… ». Je ne sais plus qui disait, « l’histoire se répète, la première fois comme en tragédie, la deuxième comme une farce ».

    C’est comme si l’humanité tentait actuellement d’expérimenter en simultané la déforestation antique australienne avec la décadence de Rome (et ses extinctions de masse que l’on oublie trop souvent d’évoquer). On a rien inventé… Mais là, c’est à l’échelle de la planète. Inquiétant. Voir effrayant.

    Reste la prière. Cela ne coûte rien si en parallèle on essaye d’agir à la mesure de nos modestes moyens. Après tout, tout scientifique sincère ne peut que donner une réponse de normand à la question de son existence. Ce qu’en dit la philosophie n’a rien d’une rigueur scientifique. Je préfère une science qui dit honnêtement qu’elle ne sait pas à une philosophie qui prétend tout savoir sans preuve sinon un raisonnement basé sur des postulats, donc… une hypothèse. Alors, pourquoi ne pas user de tous les leviers?

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  • Yannix // 22.08.2012 à 19h01

    Bon alors, déjà je m’interroge !
    1/ un scientifique s’exprime  : Argument d’autorité (L’autorité de la blouse blanche ici).
    2/ dans un journal (Washington post): Je croyais que le boulot des scientifiques était de bosser dans leurs labos, de publier dans des revues à comité de lecture et éventuellement de débattre entre eux ?
    3/ Le réchauffement, c’est pire que ce qu’on avait prévu : On va tous mourir, on est foutus ! Dommage qu’on ne risque pas de tous mourir à cause des ADM d’un obscur dictateur qu’on aurait pu rayer de la carte d’une seule bombe chirurgicale, c’eut été plus simple !
     
    Ensuite, passé ce moment de lecture catastrophiste qui me déprime,  je réfléchis :
    C’est bien un blog à vocation économique ici, non ? Pourquoi ne pas parler des conséquences économiques (et sociales, politiques, géo-politiques) de la raréfaction des ressources énergétiques fossiles sachant que la clé de voute de toute société industrielle est l’accès à une énergie bon marché ? Pourquoi on cherche à me bourrer le mou avec le réchauffement climatique alors que le vrai problème c’est la disparition de l’énergie facile et pas cher comme le pétrole ? Est-ce si grave que ça qu’on cherche à me mentir et à m’enfumer sur les conséquences climatiques en 2100 alors qu’elles sont bien plus proches (10 ou 20 ans maxi) ? Pourquoi nous n’abordons pas le vrai problème (la fin du pétrole) et pourquoi j’ai l’impression qu’on cherche à me manipuler ?
    Je perçois comme un impression de déjà vu là,  un bug dans la matrice lorsqu’ils la modifie 😉
    Yann.

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    • Delphin // 22.08.2012 à 21h25

      Quand j’entends le mot « catastrophiste, je sors mon révolver (image).
       
      Comme quand je lis « il ne faut pas diaboliser... »
       
      Où les écologistes, ces « ayatollahs »
       
      Parce que je sais que ces termes ou expressions ont eté forgés à dessein pour disqualifier les gêneurs de production et que ceux qui les répètent jusqu’à plus soif sont leurs petits soldats – conscients ou inconscients.
       
      Delphin

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  • Robert Norton // 22.08.2012 à 19h06

    Ma voiture consomme 1200 litres par année. Ca ne sert à rien de compter en litres par kilomètre. D’ailleurs, elle consomme combien de l/km lorsqu’elle est arrêtée à un feu rouge ta voiture ?

    1200 litres par année, ça fait 12’000 kWh/an. Si je suis en pleine forme, je peux produire 400 Wh/h avec mes jambes (sur un vélo par exemple). Donc pour compenser l’énergie utilisée par ma voiture, il faudrait que pédale 30’000 heures par année. Il n’y a que 8’760 heures dans une année. Qui veut pédaler pour moi ?

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  • Fabrice // 22.08.2012 à 19h39

    l’information du jour comme quoi les coïncidences (bien que ce ne soit pas positif) :
     
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/22/mercredi-22-aout-jour-du-depassement-pour-les-ressources-mondiales_1748396_3244.html

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  • Marcus // 22.08.2012 à 19h53

    Pub croisée !
    coli met en exergue le sujet de ce jour du Blog d’Olivier.
    C’est ici (dérouler le menu) :
     
    http://www.unmondeencrise.com/
     
    Amitiés.
    Marc
    PS : c’est bien de constater que beaucoup de personnes ont réagi à ce sujet de réchauffement climatique. Faut dire que la canicule est passée par là … humour noir …

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  • Macarel // 22.08.2012 à 20h37

    Vous fatiguez pas les gars: la bagnole c’est sacré.
    Tant pis si nos descendants crèvent dans les tourments de l’enfer, nous on veut pouvoir rouler dans nos « caisses » et même nos « grosses caisses »…
    Supprimez la bagnole (et la télévision), vous verrez quelle révolution vous aurez!
    Pas la peine de se prendre la tête, ça va chauffer, chauffer de plus en plus. Heureux ceux qui auront de l’eau pour s’hydrater…

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    • Marcus // 22.08.2012 à 20h40

      Superbe de vérité !

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  • Marcus // 22.08.2012 à 20h37

    Hors sujet mais important :
    Expérience Stanley Milgram, le retour :
     
    http://www.youtube.com/watch?v=Vhe8NOBYWV4&feature=player_embedded#!

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  • patrickX // 22.08.2012 à 21h02

    bon !! et si on prenait le problème par l’autre côté ?
    on pourrait considérer que quoique nous fassions ( nous , français, soit moins de1% de l’humanité ), cela restera totalement inefficace puisque les 7 autres milliards ne rêvent que de voitures, de congélateurs, de climatisation …etc … et que l’être humain extraira et brulera autant de pétrôle qu’il pourra … donc c’est plié !!
    Considérons plutôt les conséquences comme inélucatbles et préparons-nous à lutter collectivement pour notre survie :
    – quelles seront les conséquences prévisibles sur notre agriculture ? et donc que faut-il faire ? irrigations ? autres plantations ? …etc
    – quelles sont les ressources que nous devront défendre ? ou nous approprier ? donc quelles guerres faut-il prévoir ? quels moyens à mettre en oeuvre ? quelles alliances utiles ?
    – bien sur .. refonte de l’occupation du territoire pour limiter la consommation d’énergie afin de pouvoir se contenter des énergies renouvelables au moment où il n’y aura plus d’énergie fossile à un prix suffisamment bas.
    – comment gérer notre niveau de population ? quelle décroissance faut-il prévoir ? ou mettre en place tout de suite ? faut-il expulser certaines populations ?
    sinon , le scénario le plus probable sera de type « Mad Max » et les questions ci-dessus se poseront d’elles-même , mais nous ne serons pas prêts.
     
    ( à noter : tout ceci ne me fait pas plaisir mais je pense que ce sera la seule façon réaliste d’aborder l’avenir )

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    • Delphin // 22.08.2012 à 21h47

      Il est faux de croire que « les 7 autres milliards ne rêvent que de voitures, de congélateurs, de climatisation…
       
      C’est parce qu’ils sont « travaillés au corps » (télés, modèles sociaux, infrastructures…) par le monde marchand pour ses débouchés.
       
      Que leurs dominants mettent la même énergie pour déconsidérer voitures,congélateurs, climatisation en expliquant les conséquences désastreuses de ces machines à milliards d’exemplaires et en fournissant des modèles sociaux de sobriété et en offrant des alternatives performantes (transport en commun) et en faisant passer les structures physiques de « pro voitures » à « pro piétons » et « pro cyclistes » et production locale et jardins partagés et parcs arborés en ville etc. Et ces 7 milliards tourneront casaque.
       
      Quand j’étais enfant puis adolescent, la voiture ne m’intéressait pas particulièrement car je trouvais mon plaisir et mes rêves dans mon environnement semi campagnard proche et que ceux que je cotoyais ne possédaient pas beaucoup de voitures.
       
      Quand tout s’est accéléré, c’est à dire que les possibilités productives d’automobiles ont explosé, donc la sollicitation à l’achat et la contamination de proche en proche, le besoin devenait alors irrépressible, mon cadre de vie se pliant à la voiture (trottoirs émincés, petits commerçants disparus, plage rivière polluée et détruite par la civilisation automobile qui fait s’en détourner (plus d’entretien si plus personne)…
       
      Delphin

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      • Macarel // 23.08.2012 à 06h56

        Les dominants, z’ont trouvé la solution: le néo-libéralisme.
        On appauvrit 99% de la population, et on enrichit 1%. Comme cela la consommation
        des plus nombreux diminue de facto et la pollution aussi.
        En fait ce sont eux les vrais partisans de la décroissance, il n’y a qu’à voir ce qui se passe en Europe, nous décroissons à vue d’ oeil, aux USA aussi la classe moyenne se rétrécit comme peau de chagrin. Certes allez-vous me dire, les pays émergents croissent, mais « grâce » au néolibéralisme une minorité seulement des populations en profite.
        Non vraiment, difficile de trouver plus écolo dans la pratique que les néo-libéraux…

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        • Delphin // 23.08.2012 à 08h02

          Confusion entre décroissance et récession.
           
          Dans une économie de croissance (toujours plus de déplacements en voiture, toujours plus de déplacements en avion, toujours plus d’objets déplacés en camions, de toujours plus loin, toujours plus d’énergie utilisée, toujours plus de matières premières extraites, du travail toujours plus loin du domicile…), le grippage du processus s’appelle récession –  que les dominants, véritables bénéficiaires de cette idéologie de croissance, préfèrent appeler « croissance négative »! –
           
          La récession appauvrit effectivement les classes moyennes, bénéficiaires habituelles des miettes du gâteau, ce qui fait d’elles les plus farouches défenseurs de leur aliénation.
           
          La décroissance – où plutôt les sociétés à non économie de croissance ( toute l’histoire de l’humanité hors cette parenthèse économie de croissance qui s’achève) – ne génère, par définition, pas de chômage car le facteur limitant à une prospérité sobre redevient l’homme.
           
          Sa maison est alors quasi zéro énergie, à construction à très faible impact écologique, c’est-à-dire sans besoins de croissance d’énergie de chauffage (maisons de plus en plus grandes), d’énergie de fonctionnement (de plus en plus de gadgets énergivores), sans besoins d’énergie d’acheminement de produits de plus en plus exotiques (pression publicitaire et sociale), sans besoins de plus en plus de viande comme ça se passe en Chine dans les classes moyennes « travaillées » par le monde marchand etc.
           
          La moitié de l’humanité est en surpoids (OMS)
           
          Delphin 

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          • Macarel // 23.08.2012 à 11h20

            Ne pourrait-on pas dire que la récession induit une décroissance (oxymore: croissance négative) subie, puisque le moteur qui fait marcher le système se grippe – pour cause de faiblesse de la demande, liée à la non solvabilité des pauvres. Dans la logique du système capitaliste, dans ce cas, il faut détruire beaucoup de capital et d’humains pour faire repartir le moteur: révolutions, guerres, conflits divers dus à la récession.
            Ceci dit, cette recette traditionnelle pour relancer la machine (recette éminemment barbare sans aucun doute), est en passe de ne plus être valable. Non parce que les capitalistes seraient devenus tout à coup humanistes, mais parce que le système atteint désormais les limites planétaires, en terme de ressources non renouvelables, mais aussi en terme de bouleversements géophysiques dus à ce système productiviste, prédateur, destructeur des richesses que la nature a mis à notre disposition  gratuitement. 
            Effectivement la solution passe par la décroissance voulue, par une transition organisée vers un mode de vie plus frugal, plus sobre, plus simple. Mais les capitalistes, n’y ont pas vraiment intérêt, et c’est là que le bât blesse. Comment organiser cette transition en douceur. Je crains que ce ne soit impossible, les carnassiers qui dominent le système, feront tout pour défendre leurs intérêts de classe – la classe des riches, dont Warren Buffet, a dit qu’elle menait une guerre de classes et qu’elle était en train de la  gagner.
            Je crains, très sincèrement que les dominants et ceux qui sont sous l’emprise de la pensée dominante (ils sont nombreux), ne choisissent, même si désormais c’est proprement suicidaire, la solution de mettre à feu et à sang la planète; plutôt que de lâcher une once de leur pouvoir, de leur leur richesse, pour participer à une transition en douceur du système actuel qui nous conduit dans le décor, à un système plus soutenable pour les humains, et pour la nature. J’espère me tromper, mais force est de constater que l’intelligence ne mène pas le monde, ce serait plutôt la force brute qui le mène. 
            Concernant l’obésité, je viens de lire ceci dans un petit ouvrage des Pinçon-Charlot, « L’argent sans foi, ni loi »:
            « Le manque d’argent est vécu comme une humiliation par les classes populaires, jusque dans les corps: ce sont les pauvres qui en majorité sont obèses, à cause d’une alimentation peu chère et de mauvaise qualité. L’obésité n’est qu’une somatisation des rapports sociaux de domination, mais c’est une forme de domination forte dont il est difficile de s’affranchir. Quand nous enquêtons dans les beaux quartiers, nous voyons à l’inverse des personnes minces et élancées. »
            La proportion d’obèses aux USA et au Royaume-Unie, traduit bien la dureté des rapports de domination dans les sociétés  de ces pays de  liberté. Il est vrai qu’en France, nous sommes en train de rattraper « notre retard ».

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  • cécankonvaoù // 22.08.2012 à 21h09

    Le monde d’après guerre a construit sa croissance économique grâce à une énergie payée à un prix ridiculement bas. Le modèle est toujours d’actualité:
    sans énergie bon marché, pas de croissance, pas de machines pour remplacer les travailleurs, pas d’agriculture intensive, pas de commerce mondial, pas de rayons remplis d’objets inutiles et pas de rentrée d’argent dans les caisses de l’état. Est ce que nous serions moins heureux ? Rien n’est moins sur. Quand je vois la tronche des gens qui partent au boulot le matin dans leur bagnole, seuls dans leur tristesse et leur morosité, j’ai pas l’impression que le bonheur est lié au faible coût de l’énergie.
    Si le baril de pétrole ou le kilowattheure se payait 10 fois le prix actuel, je crois que j’envisagerai l’avenir avec plus de sérénité et d’optimisme.

    Aujourd’hui le gouvernement a décidé de baisser le prix des carburants à la pompe et ça me fout les boules.

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  • Philippe // 22.08.2012 à 22h01

    @ EUSKADI

    Ouais t’as raison mon pote, ça consomme tellement peu un 4 x 4 que moi j’en ai pris trois, un pour moi, un pour ma femme et un troisième pour le week-end quand on sort ensemble. Et les pisse-vinaigre qui argumentent que quand même on consomme beaucoup de matières premières pour fabriquer ces mastodontes, qu’ils viennent donc discuter avec mon concessionnaire BMW, il m’a assuré que pour fabriquer le dernier X1 version xdrive 18d, on n’utilise pas plus d’acier que pour faire une petite cuillère, quand au plastique utilisé, non seulement il est biodégradable à 120 %, mais il est également entièrement comestible, ce qui peut sauver des vies en cas de panne prolongée au cœur du désert de Gobi.
    On n’y pense pas assez à ces trucs là…
    Ben mon colon, j’vais te dire un truc : on n’a pas le cul sorti des ronces !

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    • jmdesp // 23.08.2012 à 13h39

      Il reste que la conso officielle constructeur est légèrement inférieure à celle officielle de la clio 1 de 1993 (donc inférieur à la vie réelle, mais dans les 2 cas).
      C’est surtout un témoignage des gains fait sur les moteurs en presque 20 ans.

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  • Marcus // 22.08.2012 à 22h01

    Comment Cuba a survécu sans pétrole en 1990 :
     
    http://www.youtube.com/watch?v=KEF19NV_3SE&feature=player_embedded#!

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    • jmdesp // 23.08.2012 à 13h37

      3 ou 4 heure pour arriver au travail à cause de l’absence de bus, impossible de travailler à cause de l’absence de courant, c’est pas comment ils ont survécu mais plutôt comment tout s’est écroulé !

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      • Alain // 23.08.2012 à 15h45

        Comment ils ont survécu parce qu’ils sont toujours sur la carte est la bonne phrase…
        Et regardez bien cette vidéo parce que dans moins de 10 ans maintenant c’est ce qui va se passer en Europe, et en général dans les pays occidentaux.
        Les raisons:
        – un système de capitalisme étatique totalement corrompu et inefficace qui dépense des sommes énormes pour détruire les autres et les ressources de la terre
        – un système climatique en plein désordre
        – des ressources énergétiques de plus en plus difficile à extraire, de plus en plus couteuses donc.
        Les sables bitumineux d’Alberta au Canada couteront bientôt plus cher en énergie pour les extraire que l’énergie qu’ils peuvent fournir. Probablement la même chose pour le gisement de Tupi (Lula) au Brésil: situé à 5000m à 6000m avec 3000m d’eau sur le dessus (Vous avez dit BP, Caraïbes?…)
         – La pollution de l’agriculture industrielle, des fabricant de 4X4
        -l’appauvrissement des classes moyennes (USA = – 40%)
        – l’abrutissement de nos élites par consanguinité et avarice

        Bref ils nous reste quelques années pour prendre des décisions radicales et on en prends pas vraiment le chemin. Les systèmes de pouvoir qui nous gouvernent y sont radicalement opposés.
        À nous de nous mettre en action: Debout!
         

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  • Christophe Foulon // 23.08.2012 à 03h58

    Moi je ne trouve pas normal d’extraire du minerai en Afrique, de l’envoyer en Inde pour en faire de l’acier, d’envoyer cet acier en Chine pour en faire des bagnoles et de renvoyer le tout au 4 coins du monde pour pas cher. Un aller-retour Europe-Chine en super porte container c’est l’équivalent de la consommation de 100 000 bagnole de taille moyenne pendant 1 an, je vous laisse imaginer le nombre de ces bidules qui arpentent les océans du monde ! La mondialisation n’existe pas, c’est un concept inventé par les financiers. Si les énergies fossiles étaient payées à leurs juste valeur, nombre de concept durable deviendrait immédiatement rentable.

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  • Gryzor // 23.08.2012 à 05h48

    Amusant les commentaires, pourtant on penserait que le public de ce blog est plus averti… à tort.
    Le problème n’est pas 4×4 ou pas 4×4. Le 4×4 n’est que la face apparente de l’aberration qu’est le véhicule individuel.
    Et l’enjeu n’est pas de produire des voitures individuelles qui consomment moins, mais de revenir à savoir vivre sans un besoin frénétique de transport !

    Je n’ai pas de pointeur sous la main mais j’avais lu une étude qui montrait que les français habitaient de plus en plus loin de leur lieu de travail au fur et à mesure que les infrastructures progressaient. Le problème vient de là, au départ. Du coup, chacun sa voiture, et du coup, la culture du véhicule individuel est partout. « J’ai besoin de ma voiture pour … bla bla »

    Arrêtons de vouloir consommer mieux, il est grand temps de simplement consommer moins ! Plus on attend, plus on va souffrir. Il est certain que le modèle de la maison de banlieue / supermarché va en prendre un coup. Lisez Dimitry Orlov -> http://www.les-crises.fr/le-despotisme-de-l-image/ il le dit cent fois mieux que je ne saurais le faire !

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    • Un_passant // 23.08.2012 à 07h21

      Si les français habitent de plus en plus loin de leur lieu de travail c’est pour deux raisons :
      l’immobilier a pris 140% en région parisienne en 10 ans. Allez voir les graphiques d’Olivier, ils montrent que les prix sont délirants. Cela a chassé les habitants de la classe moyenne des centres-villes et de Paris. La politique de la ville de Paris est inepte depuis plusieurs décennies  : Logements sociaux, de luxe, bureaux et commerces de luxe : les magasins de proximité ne cesse de fermer à Paris et petite couronne et pas seulement à cause des centres commerciaux, il y a aussi la spéculation qui a fait exploser les prix. Sans aucune légitimité. La soi-disant demande est un mensonge. Le vérité c’est que le m² étant trop cher, les familles n’ont que deux possibilités: acheter/louer plus petit ou partir en banlieue. Bilan, les familles sont en concurrence avec les célibataires qui se retrouvent en concurrence avec les étudiants. Les seuls qui en profitent, ce sont les spéculateurs. Combien d’appartements loué à Paris non pas pour de la location longue durée mais pour de la location « vacances/tourisme » plus rentable? Combien de logements achetés par des étrangers (bling bling et spéculation) au détriment de la population française?

      Enfin, les transports en commun sont TOUJOURS à la remorque des besoins. Certaines lignes du grand paris sont déjà considérées comme saturées avant même leur construction (prolongation de la ligne 13, par exemple). Vous oubliez le centralisme parisien (on rejoint la politique francilienne et parisienne de bureaux).

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  • Dudu // 27.08.2012 à 12h53

    Super berruyer donne toujours le même son de cloche. Dieu a parlé mais il fait l’impasse sur les études contradictoires, dont il ne parle jamais. Les scandales du GIEC dont il ne parle jamais. C’est bien maintenant la preuve qu’il fait parti des médias mainstream à pensée unique. À éviter donc.

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    • Patrick Luder // 27.08.2012 à 15h32

      Il ne faut pas confondre scandales avec petits potins médiatique … Si certains détails manquent encore d’imprécisions (c’est bien normal avec un sujet si complexe), les grandes lignes et les conclusions ne sont pas contestées !!!  Si le prochain rapport du GIEC change d’orientation, ce sera bien pour nous montrer que les changements climatiques et les conséquences sont encore pirers que prévues par le passé. 

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  • Nico // 02.02.2013 à 21h29

    je suis tombé un peu par hasard sur ce post, mais il est toujours intéressant de se mettre en face de la réalité. Malheureusement la pente est tellement huileuse qu’il va être difficile de ne pas prendre la direction surtout que cela impliquerait un changement d’attitude de chacun

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