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1.décembre.20201.12.2020 // Les Crises

Covid-19 : Combien d’années de vie perdues ?

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Source : Medrvix, Harry P. Wetzler, Erica A. Wetzler, Herbert W. Cobb
Traduit par les lecteurs du site Les Crises

doi: https://doi.org/10.1101/2020.06.08.20050559

Résumé

Contexte : La Covid-19 a été la principale cause de décès aux États-Unis pendant la période de trois mois allant de mars à mai 2020. Une autre perspective donne le bilan de la Covid-19 en termes d’années de vie perdues. Nous avons calculé les années de vie perdues pour cause de Covid-19 et les autres principales causes de décès au cours de ces trois mois aux États-Unis. Nous avons également fait une projection quand au nombre d’années de vie perdues suite à la Covid-19 et les maladies cardiaques ischémiques (ce qui inclut les crises cardiaques) pour la période de mars à août 2020.

Méthodologie : les années de vie perdues correspondent à la somme des différences entre l’espérance de vie à l’âge du décès et l’âge au décès. Les moyennes des années de vie perdues, c’est-à-dire les années de vie perdues divisées par le nombre de décès, ont également été calculées. Nous avons utilisé le modèle Projections Using Machine Learning pour estimer les années de vie perdues suite à la Covid-19 jusqu’à la fin du mois d’août 2020.

Résultats : la Covid-19 a causé 12 035 décès de plus que les maladies cardiaques ischémiques entre mars et mai 2020, mais les années de vie perdues pour les maladies cardiaques ischémiques ont été de 1,5 % supérieures à celles de la Covid-19. Le nombre moyen d’années de vie perdues a été respectivement de 10,8 et de 12,4 pour la Covid-19 et les cardiopathies ischémiques. Fin août, la Covid-19 pourrait dépasser les cardiopathies ischémiques comme principale cause de décès et d’années de vie perdues aux États-Unis.

Conclusion : Chaque décès dû à la Covid-19 entraîne plus d’une décennie de vie perdue aux États-Unis. Cela nous rappelle un proverbe danois qui dit : « La prédiction est difficile, surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir ». Nous estimons que si mourir est mauvais, perdre la vie est encore pire.

Source : Medrvix, Harry P. Wetzler, Erica A. Wetzler, Herbert W. Cobb, 18-06-2020

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1 réactions et commentaires

  • Ben // 01.12.2020 à 09h03

    Désolé d’intervenir, mais en lisant tout les commentaires ici ils semblent qu’il y ait un malentendu.
    L’étude porte sur des américains et cela change beaucoup.
    L’espérance de vie aux USA est de 78,5 ans, soit bien inférieur à nombre de pays développés (4 ans de moins que nous…)
    Les soins y sont aussi plus coûteux et laisser mourir son prochain car son compte en banque est négatif fait partir de la culture populaire de sélection naturelle.

    L’obésité massive de la population peut aussi expliquer une surmortalité plus jeune qu’en Europe.

    L’étude dit justement qu’en cas de comorbidité les décès font perdre encore plus d’espérances de vie (ce qui peut sembler assez logique) et les Habitants US étant plus pathologiques, ils présentent un nombre d’années perdues plus important que chez nous.

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