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6.avril.20206.4.2020 // Les Crises

Covid-19 : comment expliquer le faible taux de mortalité en Allemagne ?

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Source: Sciences et Avenir, Sara de Lacerda

Fin mars 2020, alors que le coronavirus sévit depuis deux mois en Europe, l’Allemagne ne compte que 455 cas mortels pour 57.298 personnes infectées (en date du 30 mars). Comment expliquer ce « faible » taux de mortalité ? Retour sur la stratégie décidée par le gouvernement fédéral pour endiguer l’épidémie.

Le taux de mortalité due au Covid-19 est actuellement de 0,69 % en Allemagne. Mais comme l’explique la Süddeutsche Zeitung, ce chiffre ne signifie pas que le virus est moins mortel en Allemagne qu’ailleurs. Il s’agit en réalité d’une « déformation statistique », car il faut tenir compte de différents critères comme le nombre de cas non recensés, qui serait plutôt faible, mais aussi la gravité des symptômes. Sont ainsi prises en compte dans les statistiques allemandes de nombreuses personnes ne présentant que des formes légères de la maladie, tandis qu’en Italie c’est le contraire qui se produit, induisant un fort taux de mortalité, qui indiquerait plutôt qu’un grand nombre de personnes jeunes infectées sont passées à travers les mailles du filet.

L’hebdomadaire Die Zeit en déduit que ce faible taux de mortalité est en fait le signe que l’Allemagne a une meilleure vision de la situation. Si l’on admet que la létalité réelle du virus devrait être à peu près la même partout, un taux de mortalité élevé (Case Fatality Rate) indique avant tout que de nombreux cas non mortels n’ont pas été recensés.

La Süddeutsche Zeitung dénombre cinq critères pouvant influencer le taux de mortalité : l’âge des personnes infectées (en Allemagne 80% ont moins de 60 ans, en Italie 56% ont plus de 60 ans), la santé pulmonaire, la pollution atmosphérique, la résistance aux antibiotiques, et enfin la qualité et les capacités du système de santé.

Pas de confinement

Samedi dernier, 28 mars 2020, Angela Merkel remerciait les citoyens allemands de suivre les nouvelles règles instaurées pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Mises à jour le 22 mars, elles visent à réduire les déplacements, afin que le nombre de nouvelles infections ne double que tous les dix jours. Ce redoublement se produisant actuellement tous les 5.5 jours, les règles de distanciation, qui ne relèvent pas du confinement au sens strict, sont réitérées. Il est ainsi demandé d’éviter les contacts et de garder ses distances lors des sorties. On ne peut sortir que seul, ou bien accompagné de membres de son foyer, ou d’une seule personne extérieure à son foyer mais en maintenant une distance de deux mètres. Il est autorisé de sortir de chez soi  » lorsque c’est nécessaire « , à savoir pour aller travailler, faire des courses, aller chez le médecin, se rendre à des rendez-vous très importants comme un examen, faire du sport ou se promener. Les fêtes et tous les rassemblements sont interdits ; les cafés, bars et restaurants ne servent plus de clients, mais ces derniers peuvent préparer des livraisons ; les commerces de service à la personne (coiffeurs, maquilleurs, cabinets de kinésithérapie, salons de massage et de tatouage) sont désormais fermés. Ne restent ouverts que les commerces de première nécessité (alimentation, pharmacies) et l’administration.

Le gouvernement allemand a donc souhaité procéder par paliers dans la restriction des déplacements des citoyens, en particulier parce qu’il estimait avoir une certaine maîtrise de la situation, et ce, depuis le tout début de la pandémie.

L’Allemagne est prête

Le 24 février 2020, le Ministre de la Santé Jens Spahn déclarait en effet :  » L’épidémie de coronavirus est arrivée en Europe. Nous devons donc nous attendre à ce qu’elle se propage aussi en Allemagne. L’Allemagne s’y est au mieux préparée.  » Cette préparation a commencé dès le début du mois de janvier, avant même que le premier patient infecté soit identifié le 27 janvier en Bavière. Une seule procédure a dès lors été appliquée à tous les cas identifiés, aux personnes contact et aux personnes en provenance de zones à risque : mise en quarantaine immédiate, puis tests en fin de quarantaine. Ces mesures ont permis de circonscrire les trois clusters allemands (en Bavière, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et dans le Bade-Wurtemberg) dès la fin février, dans le but d’interrompre le plus vite possible les chaînes d’infection.

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Die Zeit le 20 mars, le directeur de l’Institut de Virologie de l’hôpital de la Charité à Berlin, Christian Drosten, revient sur cetteprise en charge anticipée de l’épidémie :  » Je crois que l’Allemagne a très rapidement pris conscience du début de l’épidémie. Nous l’avons fait deux ou trois semaines plus tôt que certains de nos voisins. Nous y sommes arrivés parce que nous avons beaucoup diagnostiqué, beaucoup testé. Au cours de cette première phase nous avons aussi certainement laissé passer des cas, il en est toujours ainsi. Mais je ne crois pas que nous ayons laissé passer un événement significatif de l’irruption. La preuve, c’est que la courbe des infections suit l’évolution attendue. Mais nous voyons aussi que nous avons moins de cas mortels que d’autres pays. On pourrait donc penser que nous ne sommes pas trop loin d’avoir identifié la totalité des cas. Nous ne voyons certainement pas tous les cas, mais nous en voyons relativement plus que d’autres pays qui testent moins. « 

Les tests, atout de l’Allemagne

Jeudi 26 mars, lors d’une conférence de presse au Ministère de l’Éducation et de la Recherche, Christian Drosten estime le nombre de tests effectués à 500.000 par semaine. Selon une enquête réalisée par le magazine Politico en partenariat avec le quotidien Die Welt, la France ne pratique que 5.000 tests par jour, alors que l’Italie en a réalisés 300.000 depuis le début de l’épidémie.

Christian Drosten, qui est également à la tête du Laboratoire national des Coronavirus, a participé au décodage du virus du SRAS en 2003 et développé un test pour le diagnostiquer ; en janvier 2020 il a procédé de même pour le nouveau coronavirus. L’Allemagne est ainsi en tête de pont sur le front de la lutte contre le virus avant même qu’il n’arrive sur son territoire. Comme l’analyse le virologue,  » l’un des atouts de l’Allemagne  » réside dans la densité et la compétence de ses laboratoires médicaux, hospitaliers et universitaires. Car la fabrication des tests relève d’une forme d' » artisanat « , dans la mesure où  » les médecins de laboratoire allemands sont capables de fabriquer eux-mêmes ce genre de tests si quelqu’un leur en donne la recette « . C’est l’hôpital de la Charité qui a fourni cette recette, immédiatement diffusée auprès de toutes les unités universitaires comme à ses partenaires internationaux ; les tests PCR (réaction de polymérisation en chaîne) allemands sont prêts  » bien avant la fin du mois de janvier « . Dans un portrait réalisé par le magazine Der Stern, Drosten estime que la capacité de fabrication allemande se situe entre 120.000 et 150.000 tests PCR par semaine.

Qui a le droit d’être testé ?

Comme le rappelle l’hebdomadaire Die Zeit, le test de dépistage du Covid-19 n’est pas destiné à tout un chacun. L’Institut Robert Koch (RKI, l’institut publique dédié à la santé publique) en détermine les critères : il faut ainsi présenter des symptômes du Covid-19 et soit avoir eu un contact direct avec un cas constaté, soit être allé dans une zone à risque au cours des deux dernières semaines (cette restriction géographique est désormais devenue caduque), soit avoir des antécédents médicaux, soit souffrir d’une maladie respiratoire qui s’aggrave (avec détresse respiratoire et forte fièvre), soit enfin se trouver, dans le cadre de son activité, en présence de personnes âgées, faibles, ou malades. Seul un soignant est habilité à prescrire le test.

Ces tests sont donc en premier lieu destinés au personnel soignant, afin qu’il soit en mesure de travailler, selon le principe indiqué par Christian Drosten dans le Stern : tout le personnel est testé chaque matin, le résultat arrivant le soir ; comme le test est très sensible, on peut travailler la journée tout en étant positif, car on n’est pas encore infectieux. Cette mesure permet d’éviter les contaminations au sein du milieu hospitalier, qui ont fait des ravages en Italie.

Tester plus ou tester mieux ?

Il est difficile de connaître précisément le nombre de personnes testées en Allemagne jusqu’à présent, car la structure fédérale ne permet pas d’avoir une vision globale ni de la situation, ni surtout des chiffres, qui relèvent alors de l’estimation. La Fédération des laboratoires médicaux accrédités (ALM) indique que depuis début mars le cap des 400.000 tests a été franchi, dont plus de 260.000 auraient été accomplis la semaine du 16 mars, indiquant donc une notable augmentation. Dans un communiqué de presse, son président, Michael Müller, évoque une capacité de 58.000 tests par jour. Il ajoute :  » De notre point de vue, il est possible de tester autant qu’il le faut, tant que les directives du RKI sont maintenues et que la chaîne de livraison de réactifs et de matériel de laboratoire en provenance des fabricants fonctionne. « 

Implicitement, ce sont les médecins qui sont visés par ces lignes, car les laboratoires estiment que l’Allemagne a testé trop large, sans se restreindre aux groupes à risque ni aux personnes présentant les symptômes du virus. C’est également le point de vue d’Evangelos Kotsopoulos, gérant de Sonic Healthcare, le plus grand laboratoire de diagnostic allemand. Dans une interview accordée à Die Zeit, il évoque deux goulots d’étranglement : celui du personnel de laboratoire et surtout celui des livraisons de matériel. Car le nombre de tests ayant désormais augmenté au niveau mondial, et même si les fournisseurs ont eux aussi accru leur production, cela ne suffira pas pour tout le monde. Il va donc falloir réduire le nombre de tests non nécessaires pour les réserver aux seuls patients qui en ont réellement besoin. Trop de tests ont été réalisés par complaisance, afin de rassurer des patients inquiets mais ne présentant aucun symptôme.  » Chacun doit s’auto-discipliner : comme le nombre de médecins de ville, les places en hôpitaux et les lits de réanimation, les ressources d’un laboratoire sont limitées. « 

Le nombre moyen de tests positifs, de l’ordre de 7 à 8%, voire même parfois moins de 5%, donne un ordre d’idées de la défaillance de procédure dans la sélection des patients à tester. Pour Evangelos Kotsopoulos la politique des tests se heurte donc déjà à certaines de ses limites :  » Pour l’instant, il n’est pas possible d’un point de vue pratique de tester l’ensemble d’une population de notre taille. Et d’un point de vue méthodique, la procédure actuelle n’est pas non plus la bonne.  » Pour éviter de surcharger le système, il faut donc contrôler le nombre de tests, ce qui dépend en première instance des médecins.

Autre atout : le système hospitalier

Au cours de la conférence de presse du 26 mars, Christian Drosten a désigné un autre atout jouant en faveur de l’Allemagne : la qualité de sa médecine de réanimation, puisqu’elle dispose d’un grand nombre de lits et de respirateurs, ainsi que d’une compétence spécialisée en aide respiratoire. Une infographie publiée le même jour dans Die Zeit permet de préciser le tableau du système de santé allemand. L’Allemagne compte en tout 1.942 hôpitaux, 1.160 disposant d’un service de réanimation. Ce qui équivaut en tout à 500.000 lits, dont 28.000 en réanimation, 60 à 70% de ces lits étant équipés de respirateurs. L’Allemagne se situe ainsi en 2ème place au niveau mondial, avec 34 lits de réanimation pour 100.000 habitants – en guise de comparaison, l’Italie en compte 12,5, la France, 11,6, et la Corée du Sud, 10,6. Cette capacité est cependant contrebalancée par un manque de personnel : il manque près de cinq postes en réanimation par hôpital. Quel que soit le scénario qui se réalise, le nombre de lits sera toujours insuffisant. Il a donc été décidé de doubler le nombre de lits de réa, en réadaptant les locaux, en supprimant les lits normaux, ainsi qu’en réquisitionnant des hôtels et des salles de congrès.

Vers une augmentation massive des tests ?

Vendredi 27 mars, la Süddeutsche Zeitung a révélé que le Ministère de l’Intérieur envisageait une nouvelle préconisation afin de contrôler l’épidémie. Sur le modèle de la Corée, ce nouveau scénario dénommé  » Rapide mise sous contrôle  » se fonde principalement sur l’isolement des personnes infectées. Pour le réaliser, il faudrait procéder à 200.000 tests par jour. La méthode jusqu’alors prévalente, d’un test de confirmation en présence de symptômes serait donc abrogée ; il s’agirait à présent de tester pour anticiper la situation. Mais pour accomplir une campagne massive de tests, il faudra recourir à des solutions innovantes. Le ministère envisage ainsi que les citoyens réalisent le prélèvement par eux-mêmes, afin de préserver le personnel soignant d’une infection ; le tracking des téléphones portables servira à localiser les personnes contact ; toutes les personnes positives seront isolées. Il n’est plus question d’aplatir la courbe, mais d’arriver à éradiquer complètement la pandémie en évitant que la vie publique et l’économie soient au point mort. Pour le quotidien conservateur Die Welt, cette nouvelle stratégie recommandée par des experts indique que la voie privilégiée par Angela Merkel et Jens Spahn n’est pas la bonne. Selon ce document, ils auraient donc eu tort d’éviter de dramatiser, car c’est au contraire en évoquant le « scénario du pire » et les chiffres qu’il implique que l’on évitera  » d’immenses dégâts irréversibles « . Un nouveau débat est lancé.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

jjcoldman // 06.04.2020 à 12h43

Résumons,
En DE, plus de tests, plus d’isolement, 3 fois plus de lits de réanimation, une situation financière correcte. Un gouvernement COHERENT pour défendre ses concitoyens.
Ici, un ARS de Lorraine qui dit qu’après la crise, le bisness de démantèlement continuera « as usual ». Mais comment cette maaarde technocratique n’est pas virée séance tenante : ben non, c’est un bon soldat de la macronie, comme Herr gauleiter Lallement,

72 réactions et commentaires

  • Anouchka // 06.04.2020 à 12h41

    L’Allemagne compte moins de morts que ses partenaires Européens de l’ouest et du sud mais ce nombre est malgré tout en constante augmentation, à l’instar de celui-ci des autres pays. Si l’on rapporte ce chiffre à sa population totale, elle demeure dans le peloton de tête contrairement à des pays comme… Le Japon… La Russie… L’Inde… Le Canada…
    Pourquoi ne parle-t-on pas de ces différences-la?

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    • TB // 06.04.2020 à 13h11

      Dans la cas du Japon, les pratiques habituelles des japonais qui utilisent des masques au moindre rhume aident à limiter la contagion. En outre, beaucoup de personnes âgées se sont auto-confinées précocement. Cependant, le gouvernement est encore dans le déni du risque et refuse de prendre des mesures de confinement générales, tandis que la gouverneur de Tôkyô essaye de faire prendre conscience de la gravité de la situation en publiant les chiffres de contamination par arrondissement. La demande de ne pas aller pique-niquer sous les cerisiers en fleurs n’a pas été suivie par la population jeune — ce n’était pas une interdiction, juste une suggestion officielle.

      Longtemps les conversations des Japonais se sont focalisées sur les pertes économiques qu’ils allaient subir à cause de l’annulation des JO et de la baisse du tourisme. C’est seulement maintenant que la peur de l’épidémie commence à se faire sentir. Il est très possible que la situation se dégrade dans les semaines qui viennent.

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      • Anouchka // 06.04.2020 à 13h17

        Ah! En plus ils ne sont pas confinés! Merci pour l’info, je ne savais pas. Pourtant, ils ont été parmi les premiers à connaître des cluster au moment de l’épidémie à Wuhan!

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      • Philou // 06.04.2020 à 20h22

        Le Japon a jusque là échappé à l’explosion des cas et donc au confinement ; pourquoi ?
        Pour connaître un peu le pays, je suggère quelques explications : une certaine agressivité pour tester mais bien moins qu’à la coréenne ; fermeture partielle puis totale des frontières assez rapide et mise en quarantaine des rentrants ; mesures strictes à Hokkaidô, île tôt frappée ; arrêt précoce des écoles et universités ; consignes anti-regroupements relativement bien suivies, moins par les jeunes ; habitude du port des masques, surtout en cette période de printemps où le pollen abonde, les gens ont une petite réserve de masques et c’est « masque contre masque » dans les rues et les magasins à 60%-80% ; habitude sociale de ne pas ou peu se toucher, même en famille (courbette, rares baisers) ; grande hygiène naturelle des Japonais (propreté corporelle et des vêtements, religion du nettoyage, des trains notamment, emballages) ; bon système de santé ; pratique des bains très chauds qui permet l’effet « sauna », bon pour l’immunité naturelle ; cette hydrothérapie n’est pas une blague, des médecins inspirés y ont eu recours à l’époque de la grippe espagnole (mortalités très différentes entre sanatoriums épargnés et casernes de soldats-mouroirs) ; voir d’ailleurs – signe ? – les moindres taux de mortalité ou de patients en réanimation des deux grandes nations du sauna : la Finlande et la Russie.
        Mais le nombre d’infectés remonte lentement mais sûrement. La question du confinement se pose de plus en plus : la gouverneure de Tokyo, Mme Koïké exige du gouvernement Abe de confiner au moins Tokyo.

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        • Kasper // 07.04.2020 à 02h28

          habitant au Japon je peux vous dire qu’il n’y a aucune agressivité pour tester, bien au contraire. Le gouvernement a tôt fait passer la consigne de ne tester que les cas présentant des symptômes clairs. Officiellement pour éviter une ruée vers les hôpitaux qui aurait aidé la propagation.

          Ce qui est sur c’est que le nombre de porteurs de la maladie est très sous évalué. N’étant pas dans le secret des dieux, j’attends de voir si un pic de mortalité à lieu. Si il ne vient pas, alors on pourra vraiment parler de l’efficacité des habitudes nippones contre le virus.

          Ce qui est sur c’est que 99% des gens portent un masque maintenant, qu’on en trouve facilement à condition de faire un peu la queue, qu’ils n’ont pas d’irresponsables au gouvernement pour leur dire que ca ne sert à rien, que leur système hospitalier est pas au bord de l’explosion même en temps normal comme le notre.

          Ce qui me surprend le plus, c’est qu’apparemment Abe n’a pas le pouvoir de décréter un confinement. Il doit donc demander poliment aux gens de rester chez eux, une consigne suivie mais moins que je ne l’aurais cru.

          Un japonais qui ne travaille pas étant un japonais qui déprime (cliché certes, mais pas loin quand même) les trains sont encore remplis aux heures de pointe et c’est surtout cette proximité forcée la qui m’inquiète.

          On touche du bois.

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          • eb303 // 07.04.2020 à 08h27

            « Ce qui me surprend le plus, c’est qu’apparemment Abe n’a pas le pouvoir de décréter un confinement. »
            Je confirme. Nous en parlions justement hier avec ma femme, qui est japonaise d’origine : c’est effectivement interdit pour le gouvernement de forcer les gens à rester chez eux. Espérons que les habitudes japonaises suffiront à empêcher le virus de se propager, sinon, vu l’âge de la population, ça va être une hécatombe…

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    • Anouchka // 06.04.2020 à 13h12

      En complément de mon message: je viens de tomber sur cette info intéressante dans le “radiographie du coronavirus” de France Culture de ce matin (au sujet du BCG): https://www.franceculture.fr/emissions/coronavirus-radiographies-podcast

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    • Armiansk // 06.04.2020 à 13h25

      «ce nombre est malgré tout en constante augmentation»
      c’est ce que je pensais, mais depuis six jours le nombre de nouveaux morts par jour est revenu à 140 après avoir crû jusqu’à 180.

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    • Changi // 06.04.2020 à 13h37

      Les Allemands ont plus de cas mais beaucoup moins de morts. Autre exemple, La Suède n’a pas fermé ses restaurants mais les cas continuent à baisser. Il est bien moins élevé qu’en France. Pourquoi ?

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      • Anouchka // 06.04.2020 à 14h03

        Il ne faut pas crier victoire trop vite.
        La fameuse simulation d’une pandémie causée par un coronavirus du mois d’octobre qui a fait couler tant d’encre avait conclu à un résultat de plusieurs dizaines de millions de morts avec une vitesse d’infection (et de nombre de morts corolaire par jour) bien inférieure à celle que nous connaissons aujourd’hui “dans la vie réelle”.

        De toute façon quoiqu’il en soit nous sommes toujours confrontés au problème de la fiabilité des données statistiques auxquelles nous avons accès.

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      • Arno // 06.04.2020 à 16h32

        Les Suédois paient le prix cher: 477 morts actuellement contre 73 chez leurs voisins norvégiens pour une population à peine double. Cherchez l’erreur.

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        • Changi // 06.04.2020 à 17h12

          Les Suédois sont 10 millions. Si on rapporte nos morts à la population suédoise ça nous donne 1200 morts. Ils en ont 477..nombres de cas 7200 en Suède chez nous 13000 pour 10 millions. Donc ils sont largement meilleurs que nous. Et pas confinés…

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        • Philippe, le Belge // 06.04.2020 à 20h30

          une densité de population 5 fois moindre peut jouer un rôle, surtout dans l’étalement de l’épidémie dans le temps.

            +5

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      • Kasper // 07.04.2020 à 02h33

        On teste plus en Allemagne, donc on trouve plus de cas. C’est sans doute aussi simple que ca.

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    • Vladimir K // 06.04.2020 à 21h40

      Il y a une chose que je ne comprends pas : l’Allemagne a une capacité de 500 000 tests par semaine, c’est indiqué dans l’article. Mais selon ce même article, l’Allemagne vient de passer le cap des 400 000 tests (en un peu moins d’un mois). Il y a tout de même quelques incohérences, non ?

      Il ne faut pas oublier non plus qu’il s’agit d’un article allemand qui traite de l’Allemagne. À regarder la presse française, le système médical français est parfaitement au point, et tient le rythme de la situation.

        +4

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    • catherine // 06.04.2020 à 22h39

      Peloton de tête pas exactement.

      Par million d’habitants :

      – Espagne 265
      – France 123
      – Allemagne 17

        +2

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  • jjcoldman // 06.04.2020 à 12h43

    Résumons,
    En DE, plus de tests, plus d’isolement, 3 fois plus de lits de réanimation, une situation financière correcte. Un gouvernement COHERENT pour défendre ses concitoyens.
    Ici, un ARS de Lorraine qui dit qu’après la crise, le bisness de démantèlement continuera « as usual ». Mais comment cette maaarde technocratique n’est pas virée séance tenante : ben non, c’est un bon soldat de la macronie, comme Herr gauleiter Lallement,

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    • fanfan // 06.04.2020 à 17h48

      Pourquoi ces tests sont-ils au cœur du débat mondial, de la Corée du Sud aux États-Unis, en passant par l’Allemagne, l’Australie et la Lombardie, mais restent soigneusement évités en France, où le directeur général de la santé, M. Jérôme Salomon, n’envisage leur usage massif qu’« à la sortie du confinement » ? Contrairement aux annonces gouvernementales, loin d’être une guerre contre un virus dont la seule arme serait la quarantaine, la bataille concerne notre propre organisation économique et sociale. C’est une crise de notre politique de santé, de recherche et de production, où l’industrie pharmaceutique joue une place centrale, mais soigneusement maintenue à distance du débat public.

        +14

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      • Phil // 07.04.2020 à 05h46

        Les tests sont très importants quand on veut être réactifs et agir sur des clusters. En France ils se sont laissé dépassé, maintenant c’est de la quarantaine pour éviter que le système hospitalier soit sur les genoux.
        Entre la quarantaine et ses effets vu le temps d’incubation il faut 2-3 semaines. Pas sûr qu’ils y ait maitrise, le dépistage pendant cette période n’apprend pas grand chose. L’épidémie sans confinement prend 10 semaines pour atteindre la protection par effect de groupe. Avec une quarantaire poreuse ça prend 15 semaines, ça épargne les hôpitaux mais 15 semaines de quarantaine personne ne tiendra. On arrêtera la quarantaine sans effet de groupe donc à ce moment là on fera ce qui aurait dû être fait au début, fort dépistage et traitement des clusters. Faire comme certains pays asiatiques mais en ayant perdu 2 mois.
        Ci dessous 3 stratégies différentes:
        https://ourworldindata.org/grapher/covid-confirmed-cases-since-100th-case?country=CHN+FRA+USA

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  • Berrio // 06.04.2020 à 12h55

    Les Allemands ont confiné 15 jours à 3 semaines avant que Makro se décide, après avoir laissé le temps à l’épidémie de s’installer en France.
    C’est comme le nuage de Tchernobyl, les données sur le coronavirus n’ont pas dû franchir nos frontières.
    Et le reste a l’avenant

      +10

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    • Changi // 06.04.2020 à 13h30

      Mais c’est un article français. Ils t’expliquent que les Allemands ont trop testé… Ils n’ont pas suivi la stratégie française…Ils ont juste 80% de morts en moins que nous.
      Vous remarquerez que la Corée a fait bien mieux que nous avec le même nombre de lits de réa même moins.
      Les tests précoces sont la solution, ils permettent d’identifier les gens infectés et de les isoler. Sans mettre en prison les 90% de gens non infectés. Mais continuons de râler contre les personnes qui ne respectent pas le confinement.

        +24

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      • Bats0 // 06.04.2020 à 18h39

        Le problème est qu’en France personne était prêt, car au début le gouvernement ne pensait pas que cette épidémie tournerait en pandémie, comme avait averti l’OMS dès fin Janvier.
        Et pour les tests, les labos ont le matériel pour les réaliser mais manque de certains produits de base pour les faire.
        C’est un peu comme les masques, peu de pays on les stocks nécessaires pour faire face à une pandémie, sauf les pays qui on déjà été sollicités par une épidémie du genre coronavirus, tels Taïwan ou la Corée du Sud.

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        • Philippe, le Belge // 06.04.2020 à 20h32

          « C’est un peu comme les masques, peu de pays on les stocks nécessaires pour faire face à une pandémie, sauf les pays qui on déjà été sollicités par une épidémie du genre coronavirus, tels Taïwan ou la Corée du Sud. » … et ceux qui n’ont pas détruit les leurs!

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    • Julie // 06.04.2020 à 18h46

      C est faux, seule la Bavière, où il y avait un cluster, était confinée, et tout de même avec le droit de sortir faire du sport toute la journée,
      même chose maintenant dans le reste de l’Allemagne, depuis une dizaine de jour, et toujours ok de sortir avec toute la maisonnée en groupe et de faire du sport toute la journée

        +3

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  • Moussars // 06.04.2020 à 12h56

    Désolé mais pour moi cet article ne répond pas à la seule question qui vaille, qui n’est pas le taux, mais le nombre (brut) de morts.
    Aucun des arguments avancés ne peut l’expliquer. En l’absence de médicament(s) miracle(s) ou de vaccin, la différence énorme avec la France par exemple ne s’explique pas avec les raisons citées : pollution, tests, nombre de lits et de respirateurs (car personne n’a encore été sacrifié en France)…

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    • red2 // 06.04.2020 à 16h19

      « car personne n’a encore été sacrifié en France »

      Dans le grand est oui et depuis un moment déjà, regardez donc le dernier envoyé spécial sur l’hôpital de Colmar par exemple.

        +10

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  • Séraphim // 06.04.2020 à 13h01

    Serait intéressant de savoir si l’Allemagne a, comme la France au Journal Officiel du 2 mars, dérégulé l’emploi de Rivotril et de Midazolam. Pour ceux que ça intrigue ce n’est pas un concurrent de la chloroquine (hydroxy, on sait!), encore que si d’une certaine façon: cela se donne en vue de SPCMD. Soit « Sédation Profonde et Continue Maintenue jusqu’au Décès ». Désormais, à défaut de prescrire des médicaments de soins réservés aux « études de médecine fondée sur la preuve », uniquement dans les hôpitaux labelés Discovery, les médecins généralistes pourront satisfaire leur obsession à prescrire à condition que ce soit des euthanasiants. Quid en Allemagne? Par ailleurs le peuple allemand est-il plus, aussi, moins dégoûté de toute cette honte que le peuple français? Statisticiens, à vos écart-types!

      +8

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    • fanfan // 06.04.2020 à 18h08

      Décret Rivotril : compassion, euthanasie[1] ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015
      Un nouveau procès de Nuremberg se profile
      Une épidémie volontairement non contrôlée, La peur au royaume de Machiavel et le confinement généralisé brutal, Confinement politique et pervers, Etat d’urgence voté en catimini en 48 H avec quelques députés présents, PROCESSUS PROGRESSIF D’ELIMINATION DES AINES ET DES PLUS FRAGILES… ASSASSINAT AVEC PREMEDICATION SUR INJONCTION DE L’ETAT

      Les mesures contre les personnes âgées se durcissent avec les consignes, la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et plus encore le décret du 28 mars signé E. Philippe et O. Véran
      Ils prévoient, organisent et facilitent l’euthanasie des personnes âgées (âge non précisé : 60 ,65, 75 ?) par injection intraveineuse d’un médicament contre-indiqué dans les détresses respiratoires. Injection qui va donc endormir le patient, aggraver son asphyxie et le mener à la mort. Le consentement éclairé, est absent de même que le simple choix du patient en abus de faiblesse.

        +12

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  • Volodia // 06.04.2020 à 13h26

    L’Allemagne a fait beaucoup de tests, elle a aussi beaucoup menti.
    Le premier cas certifié de COVID-19 en Europe se situe à Münich (24 janvier): en a-t-on vraiment parlé?
    Le 6 mars il n’y avait toujours aucun mort officiel en Allemagne. Sauf que ce jour-là en Egypte on dénombre le premier mort du Covid-19: c’est un TOURISTE ALLEMAND qui venait d’arriver dans le pays.
    Il n’avait donc été ni identifié, ni testé ni encore moins soigné en Allemagne.
    Combien de cas comme celui-ci ?

      +15

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    • Arno // 06.04.2020 à 16h41

      Tout à fait exact ! Et Merkel avait bien décidé au début cette fameuse immunité du troupeau, c’est même la première à avoir parlé des 70% environ de contaminés. Or pour ça, il faut masquer le nombre de morts sinon c’est l’émeute.

        +1

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    • Arno // 06.04.2020 à 16h42

      Au fait Jean-Pierre si je dit « Raoult ! », vous coupez tout de suite les commentaires ? Oui, le mien je sais … 😉
      Un autre conseil : Supprimez cette habitude de promouvoir en tête des commentaires, celui qui a le plus d’approbations; ça nous évitera de voir venir tous les réseaux raoutiens sur le blog.

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    • fanfan // 06.04.2020 à 18h15

      Un habitant de Colmar testé positif au Covid-19 en… décembre 2019. Témoignage audio.
      L’habitant de Colmar tombé malade le 3 décembre 2019, qui fut testé positif au Covid-19, a bien voulu témoigner dans l’enregistrement ci-dessous.
      https://lilianeheldkhawam.com/2020/03/28/un-habitant-de-colmar-teste-positif-au-covid-19-en-decembre-2019-temoignage-audio/
      L’infection de notre témoin remonte à novembre 2019, si l’on prend en compte la période d’incubation de 14 jours (certains cas sont indiqués avec 27 jours).
      N’ayant pas quitté le territoire français durant les 6 mois qui ont précédé son infection, notre témoin ne peut être le patient zéro. Le virus était donc déjà présent sur sol alsacien/français.
      La gestion de l’épidémie a démarré avec des mois de retard.

      La majorité de la population aurait déjà été infectée par le SARS-CoV-2 en UK (et en France) d’après une nouvelle modélisation dirigée par un prof d’épidémio théorique d’Oxford (https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.24.20042291v1)

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  • Olivier // 06.04.2020 à 13h27

    Y a-t-il des données sur le traitement que donne les médecins / hôpitaux aux malades ?
    Je n’ai rien trouvé la dessus jusqu’à maintenant…

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  • bili // 06.04.2020 à 13h30

    L article est mal foutu ou son auteur est sciso ,
    L Allemagne aurrais fait trop de test au debut , et à la fin de l article il préconise de faire des test massif…
    Puis je site : « c’est au contraire en évoquant le « scénario du pire » et les chiffres qu’il implique que l’on évitera » d’immenses dégâts irréversibles » .
    Bein justement je crois que le scénario du pire à belle et bien été eviter ! Moins de 800 morts à aujourd’hui, alors qu en France on est à plus de 7000… très logique touts ca.(ironie)

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  • Dubreuil // 06.04.2020 à 14h09

    A noter, ils testent beaucoup à Marseille. https://www.mediterranee-infection.com/point-sur-lepidemie-de-covid-19-a-marseille/
    Ils sont à 10 tests pour 1 positif. et 16% de testés positifs (ils font souvent plusieurs tests par patients)

    Taux de létalité moyen à marseille 0,7% (qq soit le traitement)

    https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/

      +9

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    • Armiansk // 06.04.2020 à 14h48

      Ils testent beaucoup, mais on peut interroger l’absence a priori de stratégie : tous les volontaires plutôt que les populations ciblées à risque ou exposées.

      Ça n’est pas le cas en Allemagne : «le test de dépistage du Covid-19 n’est pas destiné à tout un chacun. […] il faut ainsi présenter des symptômes du Covid-19 et soit avoir eu un contact direct avec un cas constaté, soit être allé dans une zone à risque au cours des deux dernières semaines (cette restriction géographique est désormais devenue caduque), soit avoir des antécédents médicaux, soit souffrir d’une maladie respiratoire qui s’aggrave (avec détresse respiratoire et forte fièvre), soit enfin se trouver, dans le cadre de son activité, en présence de personnes âgées, faibles, ou malades.» Il est vrai que la situation épidémiologique n’est pas forcément comparable.

      Sur le taux de létalité, justement les populations sont différentes. Et il est difficile (sans un talent certain de statisticien-démographe-épidomiologiste) de conclure sur la base de chiffres aussi disparates. Par exemple, dans les Bouches-du-Rhône, le taux de sorties d’hôpital (sorties ÷ (sorties+décès)) est excellent à 90% ; mais la part des décès (47 par million d’habitants) est relativement banale parmi les départements loin des foyers grand-est–île-de-france ou corse-du-sud.

        +2

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      • jjcoldman // 07.04.2020 à 10h07

        Les malades en EHPAD ne sont jamais traités, donc leur mortalité est indépendante de tout traitement : c’est le socle de toute la mortalité en FRANCE : aucun effet « prise en charge »

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    • Armiansk // 06.04.2020 à 15h36

      «ils font souvent plusieurs tests par patients»
      Vous avez une source ? parce que ça fausse les statistiques.
      À partir du taux de faux négatifs de 30% (voir un autre article ici), un calcul de coin de table m’avait donné plus de 2 000 testés qui étaient rentrés chez eux pensant à tort ne pas être atteints (et infectieux).
      [calcul : un infecté a 30% de chances d’être faux-négatif, 70% vrai-positif ; si on suppose l’absence de faux-positif, alors le nombre de faux-négatifs est 70%÷30% × 5527 à l’heure où j’écris. J’ai très bien pu me tromper, je veux bien être corrigé]
      Mais si l’on teste plusieurs fois la même personne (non-infectée), le nombre de faux-négatifs augmente mécaniquement.

        +2

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  • Brosse a Dante // 06.04.2020 à 14h10

    La bas le débat à en effet une autre tournure.

    Informations contradictoires :
     » Pour le dire franchement, un homme de 90 ans qui meurt d’une fracture du col fémoral et est infecté par le covid-19 dans les heures précédant sa mort compte comme un mort corona. Pour ne donner qu’un exemple.  » Rudi Anschober et Bernhard Benka, membre du groupe de travail au ministère de la Santé.
    https://www.heute.at/s/osterreich-bei-corona-todesstatistik-sehr-liberal-48665863

    « Le président de l’Institut allemand Robert Koch a confirmé le 20 mars 2020 que les personnes décédées dont le test était positif étaient comptées comme des « morts corona » quelle que soit la cause réelle du décès »
    https://www.youtube.com/watch?v=tI5SnAirYLw&feature=youtu.be&t=985

    Le bureau de la santé de Hambourg a examiné les décès positifs : décompte de 50% par rapport aux informations fournies par l’Institut Robert Koch.
    https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/id_87636856/coronavirus-hamburg-will-nur-echte-covid-19-tote-zaehlen.html

    « Selon la DGN, la pandémie actuelle de SRAS-CoV-2 signale également que les patients tombent gravement malades ou meurent même sans avoir développé de symptômes respiratoires. » « Selon le professeur Dr. Peter Berlit, secrétaire général de la Société allemande de neurologie (DGN), de nombreux travaux montrent que les coronavirus peuvent pénétrer le système nerveux central  »
    https://www.pharmazeutische-zeitung.de/atemstillstand-koennte-auch-zentrale-ursache-haben-116664/

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    • Anouchka // 06.04.2020 à 15h37

      Comment interpréter votre dernière information? Que certaines personnes pourraient mourir du Corona sans avoir développé de pneumonie et donc à-priori sans que l’on songe à leur faire le test du Covid 19?
      Ou bien que l’on ne connaît décidément pas grand chose à ce virus ?

      Des tigres du zoo de New York toussent et ont été testés positifs au Covid 19. Qu’en est-il de tous les petits félins qui peuplent nos maisons?

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      • Brosse a Dante // 06.04.2020 à 20h22

        Ou alors on cherche un lien avec le coronavirus alors qu’il y a des raisons plus simple : les décès de personnes agés sans symptômes pourraient être le fait du stress ou autre…

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  • Changi // 06.04.2020 à 14h24

    Autre information intéressante de l’article même si le journaliste passe à côté: 7% de gens contaminés. Extrapolons à la France: 67 millions d’habitants, 4600000 contaminés. Taux de mortalité : 8000/4600000 soit un taux de létalité de 0.17%. La grippe c’est 0.1%. Je ne sais pas si on peut calculer ainsi. Mais c’est un débat dans les médias anglo saxons… Tout bon statisticien pourrait dire quel est la taille de l’échantillon à tester pour avoir une idée du virus dans la population.

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    • rere // 06.04.2020 à 16h39

      A ce stade de l’épidémie – et si le chiffre du nombre de morts est correct – on est effectivement dans les memes ordres de grandeurs que le grippe saisonniere .. mais n’oublions pas que nous sommes confinés, que les mesures de distanciation sociale exceptionnelles sont mises en place, et que nous ne sommes que début avril … tout est mise en place pour que la propagation du virus soit ralentie .. y compris la propagation de la grippe ! (meme si ce n’est plus trop la saison

        +3

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      • catherine // 06.04.2020 à 22h53

        La grippe aurait été trois fois moins importante, à moins que le décompte du Covid ait englobé des cas de grippes habituelles.

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    • Pavin // 06.04.2020 à 17h35

      Le pourcentage dont vous parlez (7%) est le taux de personnes positives dans la population testée. Si on suppose que les Allemands ciblent un minimum leurs tests, il est très probable que ce taux soit plus élevés que le taux réel de personnes infectées dans la population totale. Si vous vous basez sur ce taux de 7% pour extrapoler un taux de létalité il y a donc de forte chance qu’il soit (très) sous-estimé.

        +0

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  • rere // 06.04.2020 à 16h33

    Bonjour
    j’ai lu que les hopitaux allemands ne comptabilisaient pas les décès comme « liés au Coronavirus » si le patient souffrait également d’un autre mal potentiellement mortel … et que les tests post mortem dans les hopitaux n »ont été mis en place que relativement tard, voire ne sont pas réalisés aussi systématiquement qu’ailleurs ..
    quelqu’un a t il des informations à ce sujet ? pour confirmation ?
    merci

      +1

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    • rere // 06.04.2020 à 16h40

      je n’avais pas vu le poste de Brosse a Dante ….

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  • serge // 06.04.2020 à 17h02

    Il faudrait arrêter de tenter de classer les pays. Tous les chiffres communiqués par tous les pays sont faux. Compter les décès qui comportent éventuellement le covid, ou ne pas compter les décès parce que à l’hôpital/chez soi/dans la rue/dans la famille… est une gymnastique gouvernementale bien rodée, à l’instar du chômage. Tout pour limiter la « mauvaise » interprétation. Il suffit d’attendre quelques mois, le temps d’avoir les sommations de décès dans l’année de chaque pays pour savoir qui n’avait pas de slip de bain quand la marée s’est retirée. Mais bon, pour cela, il faudrait une gestion du temps long et des médias qui s’intéressent.

      +8

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  • rolland // 06.04.2020 à 18h02

    Bonjour Les Crises.
    Je voudrai vous remettre cette vidéo et savoir ce que vous en pensez.
    Un médecin new-yorkais y décrit des patients qui ne souffrent pas d’une diminution « musculaire » du système respiratoire mais plutôt d’une déficience des poumons ne parvenant pas à exploiter la quantité d’air qu’ils respirent; rendant de ce fait les respirateurs artificiels plus nuisibles que bénéfiques.
    Bien à vous : https://www.youtube.com/watch?v=k9GYTc53r2o

      +2

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    • catherine // 06.04.2020 à 23h04

      J’avais déjà abordé cette question.

      La ventilation mécanique a son utilité lorsque la motricité respiratoire est déficiente, sinon l’oxygène est suffisant et on peut le doser.

      Mais comment savoir et est-ce débriefé (cela m’étonnerait) pour savoir si la personne sous ventilation mécanique est décédée d’un pneumothorax, d’une maladie nosocomiale et autres effets indésirables dus à un mauvais réglage de la pression ou du volume ?

        +2

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  • METZGER // 06.04.2020 à 18h07

    Depuis le 30 janvier, j’explique que le faible taux de mortalité allemand ne peut s’expliquer que par la sous-évaluation des cas dans les autres pays. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que l’Allemagne a seule effectué des tests systématiques, et donc le seul chiffre fiable de rapport de mortalité est celui qu’ils rapportent. Et que nous pouvons raisonnablement calculer les « positifs » des pays latins en ajoutant un zéro à leur chiffre affiché.
    Mais depuis que je poste cette évidence, je suis censuré….
    Pour ce qui est du débat sur la chloroquine, le protocole ne s’adresse pas aux malades graves, mais en tout début des symptômes afin de diminuer la charge virale. Pourquoi ne pas appliquer le protocole recommandé, même si il est discutable, l’espoir aussi est important !

      +3

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  • Pousse-fumier // 06.04.2020 à 18h41

    Il y a aussi le fait que l’Allemagne, par rapport à l’Italie, est à J+23 du déclenchement de l’épidémie.
    La France n’est qu’à J+9, et force est de constater que la France en est aujourd’hui là où l’Italie était il y a 9 jours.

    Il y a donc aussi probablement un « effet retard » que l’on constate aussi en Grèce.

      +1

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    • Armiansk // 06.04.2020 à 19h28

      Les courbes que je trace, avec décalage, semblent montrer une raison géométrique sensiblement semblable pour l’Italie et la France, mais inférieure pour l’Allemagne. Et comme le nombre de cas y est apparemment stabilisé depuis quelques jours, on peut espérer que l’Allemagne ne rejoigne pas les deux autres pays dans la crise sanitaire.
      Si ça vous dit, on peut comparer nos calculs.

        +1

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  • Subotai // 06.04.2020 à 18h42

    Il y a-t-il une raison pour que mon message sur les méthodes de comptage des victimes du Covid ne soit pas publié?

      +3

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  • Marc // 06.04.2020 à 19h20

    Bonjour, y a t il une raison pourquoi mon message sur la classification par pays selon Worldometers.info ne soit pas publié, ce n’est pas un spam ?

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    • catherine // 06.04.2020 à 23h13

      Non, sauf peut-être parce qu’on y lit que nous en sommes déjà cette année à 3 450 000 morts par maladies contagieuses dans le monde?

        +2

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  • Bart // 06.04.2020 à 20h03

    Comment les Allemands sont-ils soignés une fois dépistés positif au Coronavirus ? Je suppose qu’il ne s’agit pas uniquement de les mettre dans un lit à l’Hôpital ? Ils boivent une tisane ?

      +1

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  • moshedayan // 06.04.2020 à 20h31

    Pendant qu’en France, vous vous écharpez depuis 2 semaines sur la chloroquine… et votre professeur « panoramix » réfractaire, m’a-t-on dit, la République tchèque s’aprête à arrêter le confinement strict, parce qu’elle n’en a plus les moyens… Et la Slovaquie emboitera le pas, parce que les curseu pour éviter une catastrophe économique… elle n’en a pas plus les moyens…
    https://www1.pluska.sk/spravy/z-domova/cesky-namestnik-ministerstva-zdravotnictva-sokuje-cesi-mali-koronavirusom-stretnut
    Les autorités misent sur des traitements similaires à ceux de votre professeur dès le début de l’infection, avec une analyse des fréquences de la toux au stade moyen et pas quand le patient est en urgence…
    Mais je suis sûr, hurlerons sur la Tchécoslovaquie si la situation est mitigée en traitant ce pays de « sanitairement populiste »…

      +3

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    • Armiansk // 06.04.2020 à 21h24

      Dans l’article que vous indiquez, j’ai bien remarqué les réflexions sur l’immunité collective (vitesse de propagation et crainte de seconde infection). Mais j’ai dû manquer la phrase où l’on parle de «votre professeur» et les fréquences de la toux. Vous pouvez la donner ?

      «Na Slovensku máme 5 miliónov amatérskych epidemiológov, medzi ktorých sa na malú chvíľu zaradím aj ja.»
      J’aime beaucoup !

        +0

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  • Bertrand // 06.04.2020 à 21h40

    Il faudra effectivement se poser la question de savoir ce qui justifie une telle différence (excepté le fait d’avoir des masques, des tests, des lits de réanimation et d’utiliser l’hydroxychloroquine).

      +0

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  • Marc // 06.04.2020 à 21h55

    De son propre chef, et malgré l’opposition de plusieurs de ses confères, un praticien hospitalier lorrain suit depuis une semaine le protocole du médecin marseillais Raoult.

    https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2020/04/06/coronavirus-le-bilan-tres-positif-d-un-praticien-lorrain-qui-prescrit-la-chloroquine

      +4

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  • Kasper // 07.04.2020 à 02h41

    On commence avoir circuler l’élément de langage selon lequel « ces vilains chinois nous ont menti sur la gravité du Covid 19. Cela nous a induit en erreur, donc c’est pas notre faute si on était pas prêt. Céléchinois! »

    Cet article apporte un bon contre argument: apparemment quand on a un gouvernement compétent on arrive à être prêt même sur la base des renseignements chinois. Il faudra s’en rappeler.

      +2

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  • Pierre Bacara // 07.04.2020 à 02h51

    PREMIER AVIS D’UN MEDECIN SUR LES ELECTIONS DU 15 MARS ?

    Il se peut que certains d’entre vous aient vu passer des avis de personnels du corps médical au sujet du maintien des élections en France le 15 mars 2020. Personnellement je n’en ai pas vu, ce qui ne signifie pas qu’il n’y en ait pas eu.

    Néanmoins, celui-là est avéré : à Tourcoing, le 6 avril 2020, le Dr Bertrand LEGRAND, médecin généraliste, affirme qu’il existe un lien de cause à effet entre le maintien des élections et l’évolution de l’épidémie dans le pays :

    https://www.youtube.com/watch?v=NO9-P9syFkk Journal de RT, 6 avril 2020.

    Le passage commence à 11’41 » et se termine à 14’04 »

      +1

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  • Christian // 07.04.2020 à 13h00

    M’est d’avis que par ces temps vaut mieux avoir une scientifique à la tête de l’état (Merkel) qu’un crétin fini (Trump), Mais c’est une évidence, les américains vont payer très cher de l’avoir élu. L’Allemagne est pourtant un pays assez libéral.
    @ Olivier Berruyer et tous ceux du blog, merci pour votre travail.

      +0

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    • macron est mon Dieu // 07.04.2020 à 18h34

      « M’est d’avis que par ces temps vaut mieux avoir une scientifique à la tête de l’état (Merkel) qu’un crétin fini (Trump) » Haaa, Et Mr Macron, sur votre « conneriemêtre », où le situez vous?

        +0

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  • VVR // 07.04.2020 à 16h58

    @christian
    L’Allemagne n’est pas trés libérale au niveau du système de santé: comme en France ce sont les assurances obligatoire qui supporte l’essentiel des factures (85%), pour un montant total similaire. Mais le maillage semble plus solide qu’en France, probablement temporairement, puisqu’une grande pénurie de médecin s’annonce.

    Et Trump n’est pas pour grand chose dans la situation de son pays: Il hérite d’un système de santé 100% privé issus de toutes les administration précédentes. Fait amusant: ce système totalement inefficace est aussi le plus cher du monde, y compris pour l’état qui y consacre, en proportion, le même budget que la France ou l’Allemagne alors que plus de la moitié du budget est assumé par le privé. C’est une parfaite démonstration de l’efficacité du privé, dans certaines regions du sud les habitants auraient gagné 7 ans d’espérance de vie en naissant a Cuba.

      +0

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    • Christian // 07.04.2020 à 19h15

      @VVR,

      merci de votre réponse.

      Pour l’Allemagne, vous avez raison pour le système de santé mais je parlais de manière générale, le libéralisme y est mieux compris et mieux accepté que par exemple en France. Au Royaume Uni aussi le système de santé est principalement public bien qu’on puisse dire qu’il s’agit d’un pays de tradition libérale.

      Pour Trump, vous semblez oublier qu’il a tout fait pour démanteler le peu de système assurantiel public qui y existait (Obamacare). Mais c’est surtout sa gestion de la crise actuelle qui est catastrophique, il suffit de suivre ses conférences de presse quotidiennes pour s’en rendre compte, déclarations contradictoires en permanence, promotion de la chloroquine comme remède miracle en permanence, s’en est triste tellement c’est hilarant.

        +0

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