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15.janvier.201815.1.2018 // Les Crises

Du paradigme de la diplomatie jupitérienne, par Guillaume Berlat

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Source : Proche & Moyen Orient, Guillaume Berlat, 08-01-2018

Six mois après son accession à la présidence de la République française (ainsi que de la « première pandame de France »1), nous disposons déjà d’un socle doctrinal diplomatique important grâce aux discours (devant les ambassadeurs, à New York, à la Sorbonne, à Strasbourg à la Cour européenne des droits de l’Homme, à Bonn pour la COP23, à Paris pour les forces de sécurité intérieure, à Abou Dhabi, à Ouagadougou, Boulogne-Billancourt, vœux au corps diplomatique du 4 janvier 2018…), aux déclarations conjointes adoptées avec ses homologues, aux tweets, aux communiqués diffusés après ses entretiens téléphoniques avec ses alter ego (Donald Trump, Vladimir Poutine…), aux entretiens (der Spiegel, Times, Le Monde2, Antenne 2…), aux exégèses de ses « spin doctors », voire aux pointes d’humour d’Emmanuel Macron (Cf. sa plaisanterie sur la réparation de la climatisation de l’université par le président du Burkina Faso). Dans son entretien fondateur avec Elle, Brigitte Macron évoque un « fou qui sait tout sur tout ».

Quelles conclusions, fussent-elles provisoires, peut-on tirer en de début d’année 2018 marquée par une montée de tensions (États-Unis/Russie sur l’Ukraine, États-Unis/Corée du nord après les dernières sanctions adoptées par le conseil de sécurité) en termes de pratique de sa diplomatie ? Les prêches du chef de l’État furent réguliers et interminables, il ne sait pas faire moins d’un quart d’heure. On commence à y déceler les linéaments de sa pensée planétaire et jupitérienne, pensée dont il confesse qu’elle est « complexe ».

Quelles sont au juste les principales caractéristiques de l’action internationale déclamées par Jupiter, lignes de force que nous avons tenté de préciser, de manière pragmatique, au fil des derniers mois ? Nous nous limiterons à six d’entre-elles afin de mieux cerner le débat dans tout ce qu’il a de complexe et de subjectif. À nos yeux, nous sommes les témoins d’une diplomatie volontariste, oratoire, planétaire, généreuse, incantatoire, de l’essuie-glaces, gesticulatoire.

UNE DIPLOMATIE VOLONTARISTE

Dès ses premières sorties hors de l’Hexagone, le nouveau chef de l’État démontre une volonté hors du commun de prendre les problèmes internationaux à bras-le-corps et de remettre la France au cœur du concert des nations. Il saisit l’occasion de l’imprévisibilité de la nouvelle administration américaine, de l’effacement britannique mobilisé par le « Brexit », de la neutralisation l’Allemagne en campagne électorale puis engluée dans la formation d’une grande coalition… pour occuper habilement la scène diplomatique en voyageant, en recevant ses homologues à Paris (le président turc le 5 janvier2018), en parlant (au téléphone avec Hassan Rohani de la situation en iran), en proposant de nouvelles initiatives (Libye, Europe, Afrique, multilatéralisme, climat, environnement, lutte contre le terrorisme3…).

Il joue habilement de son charisme juvénile, de sa capacité de séduction, de l’effet de nouveauté pour proposer du neuf (sa formule regardons vers l’avenir à Ouagadougou et à Alger4)… parfois avec du vieux. Dans une approche verticale du pouvoir, il réduit à la portion congrue le rôle du chef de la diplomatie (le très loyal Jean-Yves Le Drian) et de sa collaboratrice en charge des Affaires européennes (la très discrète et très talentueuse Nathalie Loiseau5)… bien que son chef de la diplomatie s’en défende6. Désormais, il reçoit les futurs directeurs d’administration centrale avant de les nommer en conseil des ministres, court-circuitant ainsi les ministres de tutelle au risque de fragiliser l’autorité de ses derniers7. Il se transforme en VRP de l’industrie française8.

Il donne toutes ses lettres de noblesse à la diplomatie scientifique9, laissant le soin à Jean-Yves Le Drian le soin de présenter la stratégie numérique de la France à Aix-en-Provence10 et d’aller faire le service après-vente de la réunion de la Celle-Saint-Cloud du 25 juillet 2017 sur la Libye sur le terrain11. Pour la deuxième fois en deux mois, il lui fait renoncer au voyage à Téhéran. Pendant ce temps-là, il ne s’occupe pas des grandes affaires de de monde.

UNE DIPLOMATIE ORATOIRE

On l’aura compris, le président de la République aime parler, aime s’entendre parler. Il pratique avec succès l’art de l’improvisation. Il est tout à fait à l’aise dans la langue de Shakespeare dont il use et, parfois, abuse, au grand dam des adeptes de la Francophonie. Mais, Emmanuel Macron ne sait pas faire court. Toutes ces interventions (hormis les 30 minutes à la COP23 de Bonn) dépassent largement la limite de l’heure. Elles nous sont toutes présentées par ses communicants – les mauvais génies de la Cité – comme les symboles d’une transformation profonde, d’une refondation totale de la diplomatie française. Le verbe est mis au service de l’action.

Le mot, qui fait mouche, est censé être repris en boucle par les chaînes d’information en continue, par les réseaux sociaux et marquer les esprits, influencer les décideurs qui n’ont pas le temps de lire l’intégralité de sa prose. Il est vrai qu’elle est souvent confuse et indigeste, parfois contradictoire (Cf. ses propos sur le président syrien évoluent au fil de ses omélies). Nous sommes loin des plans en deux parties et deux sous-parties enseignés rue Saint-Guillaume à Sciences-Po Paris. Force est de constater que sa pensée est parfois confuse, brumeuse. Emmanuel Macron devrait se souvenir que l’art de la diplomatie consiste parfois à trouver les mots justes pour expliquer des choses complexes. En définitive, la diplomatie du verbe ne suffit pas à masquer les contradictions qui minent la France et à compenser sa perte d’influence dans le monde.

UNE DIPLOMATIE PLANÉTAIRE

Les ambitions internationales de Jupiter ne sauraient se limiter à une quelconque partie de la planète. Il entend parler au monde, délivrer un message universel en raison d’une sorte de « destinée manifeste » de la France. Le 17 décembre 2017 sur Antenne 2 face à Laurent Delahousse, il évoque un « destin français ». À la manière de Jean Giraudoux, célèbre diplomate écrivain, il pense que « la destinée de la France est d’être l’embêteuse du monde… tant qu’il y aura une France digne de ce nom, les Nations… ne seront pas tranquilles »12.

Emmanuel Macron est conscient de l’importance de « la diplomatie, cet art de concilier les contraires pour éviter la guerre »13. Il entend apporter une contribution significative, voire décisive au règlement pacifique des différends entre États (Cf. sa proposition de médiation dans le conflit qui oppose l’Arabie saoudite et l’Iran, l’Arabie saoudite au Liban). Mais, à l’occasion, par un petit tweet bienvenu, il stigmatise le crime contre l’humanité contre les Rohingyas en Birmanie, contre les Africains par les passeurs en Libye… mais entend prendre une position dure sur les migrants en France14.

Toujours ce fossé entre les déclarations généreuses et la pratique plus réaliste. Cette diplomatie globale est d’autant plus importante dans un système international marqué par le « retour des vieilles querelles » (Thierry de Montbrial). À problèmes planétaires, diplomatie planétaire qui conduira le président de la République en Asie au début de l’année 2018 après le Proche et le Moyen-Orient et l’Afrique largo sensu en 2017. Sur le climat, Emmanuel Macron se pose en sauveur de la planète même s’il ne réussit pas à convaincre Donald Trump de renoncer à faire cavalier seul et si la conférence de Boulogne du 12 décembre 2017 ne débouche pas sur des résultats concrets tangibles15. Aujourd’hui, le profil particulier du président français est un objet de curiosité pour la planète16. Il se rend en Chine dès le début de l’année 2018 pour y sceller un partenariat stratégique, un nouveau, pourrai-t-on dire !

UNE DIPLOMATIE GÉNÉREUSE

S’il y a bien une dimension importante qui transpire de toutes ses interventions, c’est celle d’un chef d’État humaniste qui se penche sur le monde et qui veut tenter de le comprendre pour mieux en exorciser ses démons (le nationalisme, l’obscurantisme, le terrorisme, le recours à la guerre, le changement climatique, les atteintes aux libertés publiques…). Quand on aime, on ne compte pas. Le discours prononcé à Ouagadougou le 28 novembre 2017 nous livre un exemple parlant de la générosité naturelle d’Emmanuel Macron17. Nous avons à faire à une variante de la diplomatie, celle de la bourse grande ouverte : « Je suis venu pour prendre des engagements et j’en ai déjà pris… C’est un engagement ferme, il est exigeant… avec des engagements financés avec des financements à la clef… ». Même chose lors du « One Planet Summit » à Paris le 12 décembre 201718.

Mais, comment financer toutes ces mesures alors même que nous sommes pourchassés par la Commission européenne de Bruxelles pour notre mauvaise gestion des deniers publics. En gros, nous devrons (devrions ?) emprunter pour honorer nos engagements internationaux alors que nous sommes déjà passablement surendettés intérieurement… ou bien faire appel à des donateurs privés (une sorte de privatisation des relations internationales comme sur le climat). Drôle de gestion des deniers publics lorsqu’on est censé faire des économies pour limiter le déficit budgétaire avec une croissance si faible même si on nous promet des lendemains plus roses !19 L’écart entre les promesses (la nouvelle « diplomatie des valeurs ») et la réalité (la « Realpolitik ») est si important que cela commence à se voir, à se savoir et à se faire savoir.

Il est toujours mal aisé de vivre au-dessus de ses moyens. Ce qui nuit passablement à la crédibilité de la parole jupitérienne. La fameuse France qui veut voyager en première classe avec un billet de seconde classe que nous reprochent les Américains ! Il faudra donc, comme aurait dit le Général de Gaulle en son temps, que l’intendance suive. Méfions-nous que le clinquant de l’emballage ne finisse un jour par déprécier la marchandise et par provoquer la déception.

UNE DIPLOMATIE INCANTATOIRE

Il y a chez le président de la République une dimension incantatoire, quasi-liturgique dans sa pratique de la diplomatie. À lire et relire tous ses discours (cela constitue déjà une somme), on imaginerait bien une formule rituelle en guise d’introduction du style : « Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs ». Emmanuel Macron n’est jamais aussi bon que lorsqu’il présente sa vision du monde, un monde réel parfois, un monde idéalisé parfois. Une citation reprise, une fois encore de son discours de Ouagadougou, éclaire notre propos : « Aujourd’hui, nous sommes orphelins, nous sommes orphelins en quelque sorte d’un imaginaire commun… ».

Emmanuel Macron pratique l’art de l’emphase, de la répétition. Nous ne sommes pas loin de la méthode du bon docteur Coué. Mais, avec le recul des six mois écoulés, le résultat relèverait plus de l’adage bien connu : « Vox clamantis in deserto ». Il n’est qu’à voir les succès qu’il a enregistrés après ses interventions auprès de Donald Trump sur trois questions au moins : accord de Paris sur le climat, accord nucléaire avec l’Iran, déménagement de l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem. L’efficacité d’une diplomatie se mesure aussi à ses résultats concrets et pas seulement au poids des mots pas plus qu’à celui des photos (de Paris Match) et des images (des chaînes d’information en continu). Nous ne saurions pas loin de penser que le chef de l’État est un adepte du principe d’indétermination d’Heisenberg : j’avance en fonction des problématiques, rien n’est jamais figé mais tout est en mouvement. Il faut reconnaître à Emmanuel Macron une qualité : il est un grand virtuose de la com’20. Le président Macom’.

UNE DIPLOMATIE DE L’ESSUIE-GLACE

Au rythme où vont les choses de nos jours, un évènement est destiné à chasser l’autre. Ce qui était de la plus haute importance à l’instant « t » se transforme en anecdote à l’instant « t+1 » sans parler de l’instant « t+2 ». Que reste-t-il de tous ces monuments d’anthologie diplomatique en cette fin d’année 2017 ? Pas grand-chose ou peu si ce n’est que de vulgaires coups de com’ (« l’extrémisme de l’actuel suscité par l’info continue » 21). En diplomatie, les choses peuvent résonner par décennies et, quelquefois, même, par siècles. Comme le souligne si justement Henry Kissinger : « les grands moments diplomatiques sont rarement spectaculaires ». Or, la diplomatie jupitérienne se veut spectaculaire. Ce qui constitue une contradiction ontologique.

La France pratique depuis longtemps la « diplomatie du tapage » sans en avoir les moyens : ne pouvant (toujours) brandir la menace de la force (sauf en Afrique mais pour combien de temps encore), elle se réfugie dans une sorte de « diplomatie spectacle ». À cet égard, la diplomatie devient un mode de témoignage ou d’affichage davantage qu’un instrument d’échange et de négociation (Bertrand Badie). Jupiter possède un art consommé de passer d’un sujet à un autre à tel point que l’on peut s’interroger sur sa capacité à assurer un suivi sérieux de toutes ses initiatives. Les journées n’ont que 24 heures et les semaines n’ont que 7 jours. On évoque des cas de « burn-out » dans son entourage tant le rythme de travail est intense, voire inhumain à l’époque où la souffrance au travail constitue le maître-mot des politiques managériales dans la Fonction publique et dans le secteur privé.

UNE DIPLOMATIE GESTICULATOIRE

Malheureusement, « l’avenir ne se construira pas sur la négation du réel »22. Prenons seulement deux exemples parmi d’autres pour illustrer notre propos. La Libye avec les accords de la Celle-Saint-Cloud de l’été 2017 qui devaient déboucher sur un modus vivendi entre les deux principaux acteurs et préparer des élections en 2018, sorte de graal des Occidentaux (la vertu salvatrice des élections dans des États faillis comme nous l’avons vu au Mali). Où en sommes-nous aujourd’hui ? La réponse est dans la question23. La Syrie avec la proposition de création d’un groupe de contact à New-York en septembre dernier. L’affaire a fait pschitt. Il s’agissait vraisemblablement de ces « pétards diplomatiques » qui font beaucoup de bruit, mais sont dépourvus d’efficacité, pour reprendre la formule de Robert Schuman en 1964. La gestion empathique de la diplomatie (importance prise par l’émotion) prend une dimension exagérée nuisible à son efficacité.

La gestion médiatique aussi24. Même si Emmanuel Macron fait croître son capital de sympathie par sa nouveauté et par son souci de transformer la diplomatie classique en multipliant les rencontres et conférences internationales à un rythme parfois effréné, le risque est grand que tout cela aboutisse à du vide. Preuve en est cette « institutionnalisation du show-biz » (Cf. son discours devant l’église de la Madeleine lors des obsèques de Johnny Halliday) qui déteint sur la pratique diplomatique jupitérienne avec la systématisation des conférences de presse conjointes après ses entretiens bilatéraux à l’Élysée !

À l’heure d’une réévaluation géopolitique globale et au moment où toutes les certitudes et les illusions disparaissent, alors que la carte du monde se recompose et que le monde n’est plus exclusivement américain, la gesticulation ne suffit pas pour montrer le chemin à nos partenaires.

« Gouverner était un métier d’intendant et il était normal qu’un peuple choisît ses domestiques, c’était après tout cela la démocratie »25. En choisissant, Emmanuel Macron pour définir la politique étrangère (le cap) et la mettre en œuvre à travers la diplomatie (la route) en lieu et place de son ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, les Français ont fait le pari d’une politique extérieure renouvelée, dépoussiérée, rajeunie, rompant avec sa liturgie désuète et surannée emplies d’éléments de langage, de langue de bois épaisse. Une politique étrangère en mouvement, en marche comme le président de la République lors de son entretien du 17 décembre 2017 avec Laurent Delahousse sur Antenne 2.

Dans un monde imprévisible et dangereux26, c’est à ce moment qu’on juge un président, sur sa sincérité quant aux principes dont il se réclame à la face du monde. « Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités » (Albert Camus). Reste désormais à savoir si les actes seront conformes aux paroles, paroles qui furent fréquentes (pluri-hebdomadaires et médiatisées), généreuses (à l’étranger la bourse vide est largement ouverte alors qu’à Bercy, elle est vide) dans les mois et les années à venir (le temps diplomatique).

Les résultats de la diplomatie se jugent sur le temps long, non sur le temps court (« C’est ce regard que le général de Gaulle jette sur l’histoire, plongeant dans le passé, scrutant l’avenir et inscrivant toujours le présent dans le temps long »27). Alors, nous pourrons raisonnablement juger de la pertinence du paradigme de la diplomatie jupitérienne !

Guillaume Berlat
8 janvier 2018

1 I.B., La première pandame de France, Le Canard enchaîné, 6 décembre 2017, p. 1.
2 Emmanuel Macron, « Un choc pour sauver la planète. Il faut un choc dans nos modes de production », Le Monde, 13 décembre 2017, pp. 1, 6, 7.
3 Charlotte Bozonnet, Macron obtient un soutien accru pour le G5 Sahel, Le Monde, 15 décembre 2017, p. 3.
4 Bastien Bonnefous/Charlotte Bozonnet, En Algérie, Macron veut tourner la page, Le Monde, 8 décembre 2017, p. 6.
5 Anne Michel/Cédric Pietralunga, Plusieurs millionnaires au gouvernement, Le Monde, 17-18 décembre 2017 dans lequel on peut lire à propos de la déclaration de patrimoine de l’intéressée : « Ainsi, Mme Loiseau a dû rehausser de 400 000 euros la valeur de son appartement de 190 m² à Paris (à 2 millions d’euros) ».
6 Jean-Yves Le Drian, « Macron et moi, c’est comme un une deux au foot », www.lejdd.fr , 24 décembre 2017.
7 Bastien Bonnefous/Solenn de Royer, Macron le DRH de la République, Le Monde, 17-18 décembre 2017, p. 8.
8 Éric Béziat/Domique Gallois/Cédric Pietralunga, Moisson de contrats pour l’industrie française au Qatar. Macron, VRP de l’industrie française au Qatar, Le Monde, Économie & Entreprise, 8 décembre 2017, pp. 1 et 3.
9 Pierre-Bruno Ruffini, Un coup gagnant de la diplomatie scientifique de la France, Le Monde, 15 décembre 2017, p. 21.
10 Martin Untersinger, La France présente sa stratégie numérique, Le Monde, Économie & Entreprise, 17-18 décembre 2017, p. 8.
11 Marc Semo, En Libye, Le Drian rappelle les engagements à tenir les élections, Le Monde, 23 décembre 2017, p. 5.
12 Jean Giraudoux, L’impromptu de Paris, Grasset, 1937.
13 Bernard Guetta, Dans l’ivresse de l’histoire, Flammarion, 2017, p. 53.
14 Éditorial, Migrants : l’honneur de la France en jeu, Le Monde, 17-18 décembre 2017, p. 28.
15 François-Xavier Bourmaud, Macron endosse le costume de sauveur de la planète, Le Figaro, 12 décembre 2017, p. 3.
16 Raphaëlle Bacqué, Tous les Macron du monde, Le Monde, 19 décembre 2017, p. 18.
17 Discours du président de la République, Emmanuel Macron à l’université Ouga I, professeur Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou, www.elysee.fr , 28 novembre 2017.
18 Tempête sur la planète, Supplément, Le Monde, 12 décembre 2017.
19 Christian Saint-Etienne, Pourquoi la croissance française est-elle si faible ?, Le Monde Économie & entreprise, 13 décembre 2017, p. 6.
20 Jacques Julliard, Macron : la forme et le fond, Marianne, 25 décembre 2017-4 janvier 2018, p. 6.
21 Régis Debray, « Une journée particulière », Le Monde, 12 décembre 2017, p. 24.
22 Thierry de Montbrial, Vivre le temps des troubles, Albin Michel, 2017, p. 167.
23 Frédéric Bobin, En Libye, la réconciliation espérée par l’ONU marque le pas, Le Monde, 17-18 décembre 2017, p. 4.
24 Marin de Viry, Le dompteur et les trois chatons, Revue des Deux Mondes, décembre 2017-janvier 2018, pp. 156-160.
25 Romain Gary, Lady L., Gallimard, 1963, p. 23.
26 Éric Zemmour, Le grand retour de la guerre, Le Figaro, 30 novembre 2017, p. 15.
27 Hélène Carrère d’Encausse, De Gaulle et la Russie, Fayard, 2017, p. 253.

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Source : Proche & Moyen Orient, Guillaume Berlat, 08-01-2018

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Commentaire recommandé

William // 15.01.2018 à 10h57

Ayant vécu plusieurs années à l’étranger, je vous livre mon témoignage…..la voix de la France n’est plus écoutée (il faut dire qu’avec Hollande et Fabius, cela relevait plutôt d’Achille Zavatta!), quant à l’Europe, ce sont les Allemands qui parlent, sous controle américain.

33 réactions et commentaires

  • Homère d’Allore // 15.01.2018 à 07h43

    Il faut reconnaître à Macron d’avoir sur l’Iran une position plus équilibrée que le tandem Hollande-Fabius. C’est, en cherchant bien, le seul point positif de sa présidence.

    https://www.dandsconsulting.org/single-post/2018/01/04/Jean-Yves-Le-Drian-%C3%A0-T%C3%A9h%C3%A9ran-une-visite-report%C3%A9e-mais-n%C3%A9cessaire

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  • Bern Ard // 15.01.2018 à 07h48

    Pour paraphraser Boileau, ce qui est clair, s’énonce clairement, donc simplement…

    Donc, ce qui est brumeux, s’énonce de façon brumeuse…

    Noyer le poisson dans son eau… quoi… 😮

      +24

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    • ErJiEff // 16.01.2018 à 16h10

      Autrement dit :
      À idées abstruses, propos abscons

        +3

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  • Le Marsouin // 15.01.2018 à 08h03

    Mr.Macron occupe le plus d’espace médiatique possible en faisant croire qu’il sauve le monde. Il n’y a à attendre de lui que peu ou pas de mesures concrètes.

      +21

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  • lupo // 15.01.2018 à 08h24

    Un pays qui change toute sa politique
    tous les 5 ans au rythme des élections présidentielles
    => n’a aucune stabilité.

    Ce n’est pas macron qu’il faut critiquer,
    il ne fait que profiter des opportunités
    d’un système inadapté aux défis d’avenir …

      +11

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    • PierreH // 15.01.2018 à 10h45

      Une remarque certes intéressantes, ceci dit je ne vois jamais les conclusions que l’on doit en tirer être déroulées jusqu’au bout…
      Si l’on pousse votre raisonnement de manière un peu simpliste, c’est la fin d’une démocratie représentative qui laisserait un peu de choix aux citoyens. Restent (dans mon imagination limitée) une voie ayant ma préférence, d’une démocratie faisant participer ses citoyens plus activement et directement, ou la voie de la tyrannie plus ou moins éclairée (la voie qui semble-t-il aurait la préférence des élites politiques et médiatiques si j’en crois les réaction post-brexit). Auriez-vous autre chose en tête ?

        +1

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      • Seraphim // 15.01.2018 à 23h44

        Il suffirait d’une démocratie de gouvernement qui aurait la modestie de ne pas s’arroger le pouvoir de modifier la nation. Les permanences de l’histoire, du peuple français, seraient respectées au lieu d’être instrumentalisées et sabordées: fraternité avec la Russie, la Serbie ou l’Iran, respect de la Chine etc..La « défense des libertés » n’en serait pas moins forte, d’être au diapason des patries et des cultures. La réussite de la révolution française est indissociable de la « défense de la patrie ». Cette vérité camouflée par les socialistes a fait glisser l’universalisme français au service du globalisme actuel, confus, à la recherche de pauvres prétextes (le climat!) pour cacher sa dépendance aux fluctuations du capital anglo-saxon.

          +1

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      • lupo // 16.01.2018 à 03h42

        Pourquoi le nouveau gouvernement doit-il tout gérer et donc tout jeter ?
        Ne peut-on créer des commission pérennes avec des objectifs uniques (par exemple la scolarité obligatoire), avec un renouvellement type roulement de ses membres (par exemple 1/7 renouvelé chaque année). Ainsi nous pourrions commencer à travailler avec des objectifs réalistes à long terme et non plus dans une perspective de tout jeter dans les 5 prochaines années.

          +1

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  • Kiwixar // 15.01.2018 à 08h32

    Des effets de manche et du vent, comme Narkozy. Avant d’aller créer son hedge fund pour faire du pognon?

    En pratique, n’est pas la diplomatie de l’UE qui décide? Exemple, l’ambassadeur de l’UE en Nouvelle-Zélande qui s’est violemment opposé (menace sur l’accord de libre-échange UE-NZ) à un réchauffement des relations avec la Russie suite à l’arrivée du nouveau gouvernement Labour en NZ :

    http://www.nzherald.co.nz/business/news/article.cfm?c_id=3&objectid=11940045

      +30

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    • moshedayan // 15.01.2018 à 10h36

      Bien vu,
      et j’ajouterai mais je peux me tromper : la Russie n’attend plus grand chose de l’UE, elle espère une « realpolitik » de ses voisins proches -difficile mais plutôt nécessaire et bénéfique de et pour la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Bulgarie en premier. Elle attend l’épuisement des subsides de l’UE vers l’Europe de l’Est qui doit intervenir, car l’UE est à moyen terme dans une impasse financière et des signes d’une nouvelle crise financière sont déjà en place.
      Quant à la Nouvelle-Zélande son intérêt est d’exporter des produits laitiers élaborés et fourragers ou des techniques de production agricoles très recherchées en ce moment par les Russes pour améliorer certaines productions agricoles.

        +15

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      • William // 15.01.2018 à 11h09

        Exact sur la Russie. Certains européistes se gossaient que grâce aux sanctions européennes (exigées par les Américains, tiens, tiens) Bruxelles avait isolé la Russie.

        Regardez une carte, ou le défilé militaire de Moscou la 9 novembre (avec les délégations invitées), ou les accords commerciaux avec la Chine ou l’Inde, etc…. pour comprendre que Poutine (ex-officier du kgb), ne tremble pas vraiment devant Junker.

          +18

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  • Sam // 15.01.2018 à 09h52

    Je me demande si à part nos chaines d’info nationales, la France ne serait pas la risée du monde.
    L’Afrique, dernier terrain de jeu de notre puissance en déclin, où malgré le discours il s’agit de préserver les intérêts de quelques multinationales pour un coût exorbitant.
    Pour le reste, on est dans l’incantation pure. Qui écoute la France sans rigoler sur la Syrie ou la Libye ? Même les US sont sortis du jeu. Finalement, il lui reste sa position de VRP de l’industrie, pour décrocher quelques contrats (nucléaire, armement, et autres pourritures du même ordre).
    Eventuellement, LREM s’imaginait en sbire fidèle des US, de l’UE et de l’Allemagne. Avec la déroute des Clinton, les troubles politiques allemands, les voilà seuls et forcés de créer quelque chose. Du coup, il font ce qu’ils font le mieux : brasser du vent.

      +37

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    • V_Parlier // 15.01.2018 à 10h10

      Le sbire le plus fidèle était Hollande. Macron ressemble plutôt à un opportuniste se disant: « Comment je peux bricoler à mon avantage ce qu’ils m’ont laissé? ».

        +3

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    • William // 15.01.2018 à 10h57

      Ayant vécu plusieurs années à l’étranger, je vous livre mon témoignage…..la voix de la France n’est plus écoutée (il faut dire qu’avec Hollande et Fabius, cela relevait plutôt d’Achille Zavatta!), quant à l’Europe, ce sont les Allemands qui parlent, sous controle américain.

        +39

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    • Chris // 15.01.2018 à 13h30

      « La diplomatie son et lumière » (pour reprendre le commentaire de Louis Robert)
      Même si on sait que la politique est une mise (et remise) en scène constante de rapports de force, il n’en reste pas moins que le *théâtreux* Macron en fait un peu trop.
      Pourtant, la France a une fenêtre d’opportunité unique : USA shithole, Brexit parturiente, Allemagne paralysée et l’avancement du projet OBOR incluant un maximum de partenaires eurasiatiques.
      Je dirais même une opportunité historique !
      Mais pour cela, il faut avoir une vraie politique, claire, ferme, visionnaire et ancrée. Je doute que Macron ait ce profil, en dépit de son intelligence : il me parait souffrir de la superficialité de la génération Y (les 13 millions qui élurent Macron !), mais en a aussi les qualités : http://lagenerationy.com/generation-y-definition/
      Le tableau est intéressant.
      Aura-t-il la constance indispensable aux entreprises ébauchées ? Là est toute la question.
      Croisons les doigts et laissons-lui le bénéfice du doute.

        +1

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    • Kapimo // 16.01.2018 à 00h19

      Le nucléaire et l’armement sont parmi les derniers outils de souveraineté restant à notre beau pays. Ce sont quelques restes de la politique d’indépendance mise en place avec succès par De Gaulle. S’il faut renationaliser ces industries, virer les marchands à leur tete et remettre à leur place des ingénieurs, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Sauf bien sur à vouloir revenir à la bougie et aux saignées.

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      • Sam // 16.01.2018 à 22h29

        « Le nucléaire », c’est énormément de bénéfices tirés d’un vieil outil mal entretenu. De Gaulle, vous vous imaginez que ca ne date pas d’hier. De plus, c’est extrêmement dangereux, surtout dans cet état.
        Quant à l’armement, si je suis fasciné par la prouesse technologique que représente un avion de chasse, j’ai toujours un doute sur l’utilité de bombarder des civils, et dans un intérêt plus « droit de l’homme » ou « défense nationale », de vendre ca à des pays comme l’Arabie Saoudite, pareillement, je doute.

        Mais bien évidemment, je ne parlais pas des ingénieurs qui réalisent toutes ces merveilles. Ceux là, il faudra leur dire de continuer de fabriquer des trucs, mais utiles cette fois.

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  • Louis Robert // 15.01.2018 à 10h13

    La diplomatie son et lumière a ses charmes, certes, un peu coûteuse hélas, quand l’argent manque.

    Mais à tout le moins, dans les médias, inconditionnellement dévoués, les nôtres veillent.

    Le vide plein, ce sera pour plus tard, lorsque nous en aurons soif, et surtout les moyens.

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  • Julie Péréa // 15.01.2018 à 10h47

    La coopération sino-française en faveur des Nouvelles Routes de la soie (NRS) est intéressante sur le papier.
    Mais la politique étrangère de Macron est incompatible avec sa politique intérieure de soumission à l’oligarchie financière qui résume l’économie à acheter pas cher, revendre cher pour réaliser un profit de court terme. Le journaliste lui-même raisonne dans le système actuel.
    Les NRS vise le développement mutuel entre les nations pour sortir les populations de l’extrême pauvreté. La Chine a le contrôle de sa monnaie, une séparation bancaire, ce dont la France est dépourvue.
    Il devrait écouter Jacques Cheminade ! Il parlait déjà des NRS et de la séparation bancaire en 1995 ! [modéré]

      +10

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  • William // 15.01.2018 à 10h52

    Il n’y a qu’en France que l’on pense que Macron va sauver le monde. Pour ceux qui ont les chaînes satellite, aérez vous le cerveau, en sortant du microcosme bobo intra-muros parisien! Vous serez alors surpris de ce qui se passe dans le reste du monde.

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  • Ando // 15.01.2018 à 11h16

    Comment développer une diplomatie efficace et coherente quand on se veut le chef d’Etat d’un pays qui de facto a perdu beaucoup de sa souveraineté,? Il y a un fosse sans doute impossible à combler entre le monde réel et ce que nous pouvons faire ou plutôt ce que nous ne pouvons plus faire. Macron tente la magie du verbe pour donner au pays le sentiment qu’il est redevenu souverain mais c’est une illusion comme le revele la quasi absence de résultats de sa nouvelle diplomatie d’où cette impression de… vide remarquee par l’auteur.

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  • Vadim de Chevreuse // 15.01.2018 à 12h02

    Il est clair que le bruit est fort, mais qu’il va falloir se contenter de petites satisfactions. La France n’a plus le poids pour peser, ni l’entrain pour faire, tout cela par manque d’envie et par avachissement général. Mais quelques rééquilibrages clairs ont été opérés ces derniers mois (les néocons, la Syrie, ne pas affaiblir les états, la responsabilité de l’Occident dans l’émergence de l’ISIS, etc.) Ces « nouveautés » semblent tenir et sont répétées régulièrement, même si les conséquences pratiques en sont à peine existantes. Mais la voix de la France n’est plus aussi abjecte que durant les 5 dernières années, et on peut écouter un discours du Président sur des questions internationales sans être clairement répugné. C’est déjà ça. Que voulez vous? On n’est plus à l’époque où la France avait l’ambition de marcher sur Moscou, et même alors cela s’était mal terminé.

      +4

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    • William // 15.01.2018 à 13h12

      La France pourrait faire entendre sa voix. Mais il faut la volonté.
      Nous sommes présents territorialement sur tous les continents (plus une zone revendiquée en Antarctique), nous avons la seconde plus grande zone économique maritime, un siège permanent au conseil de sécurité, une langue internationale, etc….

      Pourquoi se rabaisser à se lier les mains avec l’union européenne?

      Certains répondent que l’union fait la force…..oui, mais uniquement lorsque l’on a des intérêts communs (j’ai du mal à voir nos intérêts communs avec l’Estonie ou la Grèce).

      Les Britanniques ont compris. « Le Royaume-Uni a eu assez de grands hommes dans histoire pour que nous puissions vivre seuls ».

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      • Chris // 15.01.2018 à 13h38

        Pourquoi se rabaisser à se lier les mains avec l’union européenne ?

        C’est là, ma grande inquiétude !
        Et elle entre en résonance avec le billet sur Churchill, non pas que je veuille comparer ces deux individus, nés en des époques différentes mais tout aussi crisiques.

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  • Blanc de Saint Bonnet // 15.01.2018 à 17h18
  • BA // 15.01.2018 à 17h46

    Lundi 15 janvier 2018 :

    Les riches, grands gagnants des premières mesures de Macron, selon l’OFCE.

    D’après l’Observatoire français des conjonctures économiques, « les 5 % de ménages les plus aisés capteraient 42 % des gains » liés aux réformes d’Emmanuel Macron.

    Jeudi 28 septembre 2017 :

    Le Secours populaire face à « un raz-de-marée de la misère ».

    « Un raz-de-marée de la misère » : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger.

    En marge de la manifestation des retraités contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur franceinfo du « drame » des personnes âgées touchées par la pauvreté. Celui qui le touche « le plus ».

    http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/un-raz-de-maree-de-la-misere-le-president-du-secours-populaire-particulierement-touche-par-les-retraites-qui-demandent-a-manger_2393236.html

      +8

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  • Blanc de Saint Bonnet // 15.01.2018 à 17h57

    Sauf que le Général, avec le plus grand respect que j’ai pour lui, aurait dû employer le terme d’Arabo-Berbères plutôt que celui de musulmans.
    Ne pas confondre culture et religion. L’islam n’est pas une culture mais une religion. Afin d’illustrer mes propos, voyez les Hui ou encore les Donxiang. Ce sont des Chinois musulmans, de culture chinoise et d’ethnies chinoises. Au sein de la Chine, ils ne posent absolument aucun problème. Et ce pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont pas de culture et d’ethnie allogènes à la Chine.
    L’islam en Europe n’est connu qu’avec les arrières-plans de peuples artificiellement importés et ayant des cultures fondamentalement différentes de celles de l’Europe.

      +2

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  • Feufollet // 15.01.2018 à 21h10

    Du spectacle, que du spectacle
    Avec un manteau qui ne serait pas
    Le manteau du caniche du système
    Du pur simulacre d’une souveraineté déchue

      +1

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  • Seraphim // 15.01.2018 à 23h58

    Pourquoi faudrait-il que la France ait « une voix »? Une voix en soi, une voix verbale en quelque sorte! Il suffirait qu’elle ait une action et une cohérence, sa parole serait alors immédiatement audible. Si le discours de de Gaulle de juin 40 est resté (quoique peu écouté ou entendu à l’époque) c’est qu’il était corrélé à une action radicale -s’exiler à Londres- et une cohérence des principes et de la pensée. Idem d’ailleurs pour une aussi courte formule que « vive le Québec libre! ».
    La France dispose déjà des instruments de la « voix »: siège au conseil de sécurité de l’ONU, lieu privilégié des forums, sommets, rencontres etc..
    La voix existe, elle existait avant et sans Macron, Hollande et Sarkozy. Elle a besoin d’un corps, pas de « speech »!

      +3

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  • Alfred // 16.01.2018 à 20h38

    And you seem to be very much self satisfied… I never understood why you keep poping up just to slander. Dont you have anything constructive to say? Where does your anger come from?

      +1

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  • Seraphim // 16.01.2018 à 21h05

    Si les Français ont décapité Louis XIV, c’est inspirés par les Anglais qui avaient décapité Charles 1er 150 ans plus tôt…
    Inversement les Anglais ne se sont jamais inspiré des Russes pour estimer Napoléon: les vrais vainqueurs de Napoléon, et ceux qui en ont le plus « souffert », lui ont toujours montré du respect, ne l’ont jamais traité de dictateur, et ont toujours admiré la cohésion française à son égard. Ceci dit le gouverneur de Sainte-Hélène, sir Hudson Lowe, avait su lui aussi exprimer de plus nobles sentiments: « à la mort d’un si grand homme on ne doit éprouver qu’une profondeur douleur et de profonds regrets ». Imagine-t-on quelqu’un, anglais ou français, dire ça de, je ne sais pas…Tony Blair?

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  • citoyen lambada // 18.01.2018 à 01h56

    Macron est un gesticulateur de plus. Il est comme tous les présidents français avant lui.
    Il pense pouvoir changer la France avec des mots. Il l’a dit lui même.
    Il fait encore illusion pour le moment. Ses mesurettes font diversion.
    En diplomatie il doit être bon, oui. Pour brasser de l’air c’est un champion.

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  • Spartel // 20.01.2018 à 22h24

    Les néoconservateurs travaillent pour une puissance étrangère. Point.
    Il faut revenir à la défense de nos intérêts et de nos aires d’influence, en particulier francophones. Point.
    Les Russes, les Chinois, les Etats-uniens, les Indiens…en font de même. Point.
    Nous devons retrouver un esprit de la diplomatie qui a fait la force des débuts de la Vème République ; tout cela a été détruit par Sarkozy et poursuivi par Hollande-Fabius, politique qui n’a visé qu’à demeurer des supplétifs de la guerre perpétuelle des USA. Le PR Macron réfléchit, essaie, tente, dispose, c’est déjà cela ; la parole de la France sera d’autant plus écoutée et entendue ; ce qui n’a pas été le cas, semble-t-il, après l’affaire libyenne et syrienne.

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