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5.mai.20175.5.2017 // Les Crises

Macron devrait battre Le Pen, même si son électorat est peu engagé envers lui

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En théorie, Macron devrait battre largement Marine Le Pen. Mais l’électorat est peu engagé envers lui.

Source : , The guardian, 01/05/2017

J’ai déjeuné dans un café parisien avec un journaliste qui a passé toute la campagne présidentielle française à dénigrer le candidat de gauche Jean-Luc Mélenchon, dans un journal hebdomadaire de centre-gauche respecté (même si déclinant), et à vanter les mérites du centriste Emmanuel Macron.

Ne présumez pas Marine Le Pen battue, c’est une dangereuse divagation. Je lui ai demandé s’il y avait eu un effort délibéré des intellectuels et des politiciens dominants pour créer un deuxième tour de l’élection présidentielle entre Macron et la candidate d’extrême droite Marine Le Pen. « Pourquoi cette question, bien évidemment !», a-t-il rigolé. « Nous y avons travaillé pendant un an. » Compte tenu du côté manifeste de cette stratégie, je ne pas prétends pas avoir révélé un grand secret. Pour autant, il est agréable de savoir que je n’étais pas paranoïaque.

Nous avons terminé notre déjeuner, le journaliste faisant des commentaires sur toute les passantes, avec le sexisme à l’ancienne caractéristique de la classe dirigeante française, pendant que je réfléchissais à l’irresponsabilité étonnante de la stratégie. Ca pouvait paraître une bonne idée : dresser Macron contre le leader du Front National serait le moyen le plus sûr d’assurer sa victoire. Pourtant, la tactique pourrait être sur le point de se retourner, avec de terribles conséquences.

L’ascension de Macron est caractéristique de l’époque des spin-doctors (conseillers en communication NDT): elle illustre à la fois leur pouvoir et leurs limites. Il est vraiment étonnant que l’homme qui a inspiré (en tant que secrétaire personnel) et mis en œuvre (en tant que ministre des finances) les politiques du président François Hollande puisse être qualifié de radicalement nouveau.

Pour atteindre cet exploit, les spin-doctors ont recouru à des méthodes de construction de notoriété alors inconnues dans la vie politique française. Macron était nouveau parce qu’il était jeune et beau, et parce qu’il n’avait jamais été élu auparavant. Il est apparu à plusieurs reprises sur les premières pages de Paris Match avec sa femme, dont le prénom est acclamé par ses partisans lors de ses rassemblements. Au cours des dernières semaines de la campagne, Macron a fait tellement attention à ne pas exposer la vraie nature de son programme (qui équivaut à un peu plus que le libéralisme et l’austérité impopulaires mis en œuvre par Hollande) que ses discours ont dégénéré en exercices creux, clichés et tautologies.

Emmanuel Macron célèbre avec sa femme, Brigitte Trogneux, l’après premier tour: «Son nom est acclamé par ses partisans.» Photo: Yoan Valat / EPA

La stratégie a fonctionné jusqu’à un point: il est qualifié pour le deuxième tour. Mais ses limites sont également claires.

Au printemps dernier, la France connu des manifestations nationales contre les lois travail que Macron avait largement conçues. L’opposition n’était pas seulement contre leur contenu, mais aussi contre la manière dont elles ont été adoptées: le gouvernement a contourné le vote parlementaire. Au cours de ces manifestations, la police a utilisé la violence à un niveau élevé, mais Macron n’a jamais prononcé un mot pour calmer les choses. Il a déjà annoncé qu’il procéderait par décret si nécessaire, et il est facile d’anticiper une augmentation des tensions sociales à l’automne. A ceux qui s’opposeraient, Macron pourrait répondre qu’il met en œuvre le programme pour lequel il a été élu.

Théoriquement, Macron devrait vaincre Le Pen. Le problème est que la signification d’un tel résultat ne sera pas claire: combien auront voté pour lui et combien contre elle? Parce qu’il sera impossible de répondre à cette question, il sera impossible pour Macron de suivre une ligne dure contre les manifestations sociales au motif que l’élection aurait validé son programme.

Sur les quatre prétendants du premier tour, Macron avait les électeurs les moins convaincus. Selon un sondage, moins de la moitié de ceux qui ont voté pour lui l’ont fait parce qu’ils croyaient que son programme améliorerait leur vie. Il doit alors obtenir sa validation dans le décompte des voix du deuxième tour, et ne peut donc pas faire ce que Jacques Chirac a fait face à Jean-Marie Le Pen au début de 2002: Chirac a immédiatement précisé qu’il n’interpréterait pas les votes pour lui comme une expressions de soutien.

Macron a fait le contraire: il a déclaré avec audace qu’il ne voulait que des votes basés sur un véritable engagement. En ce sens, il a couru un risque majeur: il a défié les personnes qui s’opposent à lui (et il y en a beaucoup) de s’abstenir. Une proportion étonnante d’électeurs semble prête à le mettre au pied du mur. La situation est devenue si alarmante qu’une victoire de Le Pen devient de moins en moins invraisemblable chaque jour.

Les journalistes se précipitent maintenant à la rescousse, demandant désespérément aux Français d’empêcher Le Pen d’arriver au pouvoir. Mais les appels peuvent arriver chez des sourds. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. Quelques semaines avant l’élection, quelque chose d’important est arrivé, passé en grande partie inaperçu: un sondage d’opinion a montré que la principale préoccupation du peuple n’était ni le chômage ni l’immigration, mais la réforme des institutions de l’État (les questions institutionnelles sont rarement posées dans les sondages). Il y a un profond ressentiment envers un État qu’ils considèrent comme oppressif, corrompu et violent.

Mélenchon a réalisé son impressionnant résultat au premier tour parce qu’il a fait campagne sur la promesse d’une réforme radicale de l’état. Il a donc pu ramener vers la politique des personnes qui s’étaient abstenues pendant des années, et aussi récupérer des électeurs de Le Pen. (Il a diminué son retard sur lui de sept points de pourcentage en 2012 à moins de deux points cette année). Ces électeurs ne sont pas intéressés par les mérites comparatifs d’un gouvernement Le Pen ou Macron; Leur colère est dirigée vers l’«état profond» (police, justice, administration). Ils sont encore moins enclins à voter pour Macron, parce qu’ils savent – et tout le monde le sait – que le deuxième tour a été délibérément mis en scène. Ils estiment qu’ils ont été mis devant le fait accompli, et l’abstention leur paraît un acte digne.

Macron a juste quelques jours pour prendre conscience de leur colère et adopter la seule stratégie qui peut garantir sa victoire : montrer de l’humilité et réduire la sévérité de son programme. Le seul problème est qu’il pourrait ne pas être conscient de la gravité de la situation. Il existe des liaisons dangereuses avec le microcosme des journalistes, des intellectuels et des politiciens qui façonnent (ou pensent qu’ils façonnent) le destin politique de la France, et elles ont un charme certain. Selon mon compagnon de déjeuner, Macron a une infinie confiance dans son charisme et ignore la menace.

Mais pourquoi risquer de tracer un chemin vers le pouvoir à une personne comme Le Pen?, ai-je demandé. Je n’ai reçu aucune réponse – une autre femme a attiré son attention. La France, certainement, est en de bonnes mains.

Source : , The guardian, 01/05/2017

Traduction : F. M pour www.les-crises.fr.


Face au Front National : réponse aux pompiers pyromanes qui ont voté Macron, par Olivier Tonneau

Source : Le Blog Mediapart, Olivier Tonneau, 24-04-2017

Vous avez voté pour Macron et vous nous exhortez à faire barrage au Front National. Nous n’avons aucune leçon à recevoir de ceux qui sont responsables de son ascension.

Vous avez voté pour Macron et vous venez nous faire la leçon : il faut faire barrage au Front National. « Faire barrage » : les mots vous évoquent des corps tendus contre l’assaut. Vous vous imaginez en héros de la lutte pour la République. A moi, ils n’évoquent qu’un bête mur de béton qui retient l’eau qui monte. Elle n’en finit pas de monter depuis cinq ans. C’est un fait objectif : jusqu’en 2012, le vote Front National était encore flottant, versatile, contestataire. C’est le quinquennat Hollande, qui est aussi le quinquennat Macron, qui l’a vu s’enraciner. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. L’extrême-droite monte partout dans le monde ; or il n’y a qu’une cause qui s’exerce à l’échelle de la planète et c’est la dictature de la finance dont vous venez de porter au pouvoir le zélé serviteur.

Peut-être n’êtes-vous pas convaincus ? La corrélation entre néolibéralisme et fascisme vous échappe ? C’est parce que vous vivez dans un monde imaginaire, au sens propre : un monde d’images. Vous n’êtes pas marxistes et vous ne pensez pas que les conditions matérielles d’existence déterminent la conscience. Tout est discours pour vous, comme pour le gouvernement le plus impopulaire de l’histoire de la cinquième république qui, pendant cinq ans, à chaque résistance à ses « réformes », n’a rien su comprendre sinon qu’il avait manqué de « pédagogie ». Manuel Valls s’écriait « J’aime l’entreprise » et vous avez élu l’homme qui promet de la faire aimer aux Français. Il vous a dit que les jeunes seraient heureux de travailler pour Uber pourvu qu’ils puissent rêver d’être milliardaires et vous l’avez cru. Il vous a dit que les chômeurs seraient contraints d’accepter des emplois moins bien payés et loin de chez eux, et vous vous êtes dit : voilà qui est sérieux. Vous vous êtes si bien retrouvés dans cette caricature de cadre supérieur que vous avez pensé qu’il saurait « rassembler les Français » – les rassembler dans l’amour d’un homme qui vous ressemble. Vous n’avez même pas conscience que ce faisant, vous avez fait monter le Front National.

Combattre le Front National, c’est aussi pour vous une affaire de mots. Quand Malek Boutih crie que le fascisme est à nos portes, vous vous dites : « Il a combattu le Front National ». Vous ne savez pas que le Front National puise à deux sources : la haine de l’étranger bien sûr, ce vieux fond de xénophobie raciste qui depuis toujours est la lie de la France, mais aussi la haine qu’inspire votre modèle de société haï de tous excepté vous, ce que vous sauriez si vous rencontriez qui que ce soit d’autre que vous. Vous n’avez pas voulu mettre en question votre attachement béat à une Europe qui n’existe que dans vos rêves. Vous avez dit « la dette » et « la dépense publique » et vous avez conclu : c’est impossible.

L’eau finira par déborder. Ce jour-là, que ferez-vous ? Vous n’en avez aucune idée. Vous devriez nous demander conseil. Car nous que vous accusez de ne pas faire barrage au Front National, nous faisons tout autre chose : nous le combattons – nous l’avons même en partie vaincu. Pourquoi croyez-vous que Marine Le Pen n’est pas arrivée en tête du premier tour ? Parce qu’un grand nombre d’ouvriers et d’employés qui s’étaient résolus à voter pour elle ou s’abstenir ont voté pour Jean-Luc Mélenchon. Parce que les jeunes, prétendument acquis au Front National, ont massivement voté pour Jean-Luc Mélenchon. Et pourquoi l’ont-ils fait ? Pourquoi nous ont-ils rejoint nous, et non pas vous qui avez pourtant seriné de si belles fables sur le rassemblement des Français ? Parce que nous leur avons fait espérer ce que vous n’osez plus imaginer : nous allions changer le monde.

Vous n’en avez évidemment pas conscience mais si nous avons lutté contre vous, c’est encore pour combattre le Front National. Pour faire naître l’espoir, il fallait en finir avec votre suffisance, votre incapacité à rien penser au-delà de vous-mêmes, et votre certitude que vous pouvez tirer sur la corde indéfiniment sans qu’elle se rompe jamais. Nous avons tâché d’échapper à la violence que vous répandez partout. La violence ? Vous êtes outrés – car chacun sait, n’est-ce pas, que la violence est de notre côté : dans notre hostilité aux riches et dans les mauvaises manières de Jean-Luc Mélenchon. Vous ne comprenez pas que la violence, c’est quand un être humain pensant, sensible, est nié dans son humanité par un vulgaire Macron qui croit qu’il est acceptable de parler aux gens pour ne rien dire. Il est mille fois plus insultant de s’entendre dire « penser printemps » que de s’entendre appeler « les gens ». Il est mille fois plus violent de dire « je suis pour la France qui ose » que de répondre « si vous élisez cet homme, vous allez cracher du sang ». Il n’y a pas de violence plus grande que de prendre les gens pour des imbéciles.

Vous, si fiers d’aller dans quinze jours faire barrage au Front National, ne vous rendez pas compte que vous êtes son fidèle allié. Vous n’avez aucun reproche à nous faire, aucune consigne à nous donner. Nous ne sommes pas votre voiture-balai, nous n’avons pas à ramasser les débris de la société à mesure que vous la détruisez.

Que ferons-nous dans quinze jour ? Pour moi, ma décision est prise. Ceux à qui il m’importe qu’ils la connaissent, la connaissent. Quant à vous, je n’ai rien à vous dire et je remercie Jean-Luc Mélenchon de n’avoir pas sauté dans le cerceau comme une bête de foire. Nous trancherons à notre heure et si vous vivez quelques jours d’inquiétude, tant mieux : voyez en face le désastre dont vous êtes responsables. Se pourrait-il qu’une prise de conscience se fasse ? Je n’y crois pas. Je vous connais trop bien pour ça. Eh bien tant pis : nous aurons au moins jeté une ombre sur votre irresponsabilité confite en ses certitudes et votre mouvement qui marche si bêtement à contre-temps de l’Histoire.

Pendant les cinq prochaines années, l’histrion que vous avez porté au pouvoir continuera l’œuvre de dissolution sociale de ses prédécesseurs. Mais qu’on se rassure : le Front National n’aura pas le dernier mot. Non grâce à vous mais grâce à nous qui en cinq ans avons réduit des deux tiers la distance qui nous séparait de lui. Détenteurs de l’avenir en commun, nous assumerons nos responsabilités face au Front National et malgré vous.

Source : Le Blog Mediapart, Olivier Tonneau, 24-04-2017

Face au FN: lettre aux Insoumis tentés par l’abstention

Source : Le Blog Mediapart, Olivier Tonneau, 25-04-2017

J’ai été surpris par la vitesse à laquelle mon précédent billet a circulé sur les réseaux sociaux. Beaucoup m’ont remercié d’avoir mis des mots sur leur colère. J’en suis heureux. Mais après avoir dit leur fait aux arrogants vainqueurs du jour, c’est entre nous que nous devons parler.

Chers Insoumis,

J’ai été surpris par la vitesse à laquelle mon précédent billet a circulé sur les réseaux sociaux. Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’il soit compris comme une justification de l’abstention. Je l’ai écrit avec l’intention de lui donner une suite, dans quelques jours, mais devant ces réactions je le fais dès maintenant. Beaucoup m’ont remercié d’avoir mis des mots sur leur colère. J’en suis heureux : cette colère est réelle, légitime, il fallait qu’elle s’exprime. Mais après avoir dit leur fait aux arrogants vainqueurs du jour, c’est entre nous que nous devons parler.

Lors du Brexit, j’ai déjà vécu la frustration terrible que nous ressentons aujourd’hui. Jamais Jeremy Corbyn, dont les positions étaient proches de celles de Mélenchon, n’a pu se faire entendre et la campagne s’est réduite, dans les médias, à un face-à-face : il y avait d’un côté les libéraux pervers maniant savamment moralisme et cynisme, affirmant tantôt que « l’Europe c’est la paix », tantôt que les marchés sauraient punir les récalcitrants ; de l’autre, les racistes les plus vils. Cette représentation binaire excluait une très large part de l’électorat anglais : les partisans du « lexit », c’est-à-dire la « sortie de gauche ». Contrairement à ce qu’on croit, tous les Anglais qui ont voté pour sortir de l’Europe n’étaient pas d’extrême-droite : l’année précédente UKIP avait obtenu quatre millions de voix aux élections générales, mais treize millions de personnes ont voté pour quitter l’UE. L’occultation du « lexit » eut pour conséquence que le brexit fut vécu par les racistes comme un triomphe. Ils se sont cru la majorité ; grâce aux médias, ils étaient hégémoniques ; ils se sont sentis tout permis. La suite fut atroce.

Dans la ville de Peterborough, à quelques dizaines de kilomètres de Cambridge, des tracts où l’on lisait « go home, Polish vermin » furent glissés dans toutes les boites aux lettres. Des Indiens et des Pakistanais furent tabassés ; il y eut des morts. Encore aujourd’hui, et qui sait pour combien de temps, les racailles se pavanent et les minorités rasent les murs. Vous me comprenez. Je déteste les muscadins qui paradent avec leurs mines sucrées de premiers de la classe, mais ils ne me font pas peur. Par contre, les skinheads font très peur – non pas pour l’avenir mais pour demain. C’est-à-dire pour aujourd’hui. Si j’étais convaincu que Macron allait battre Le Pen, je n’irais pas voter. Je me contrefiche d’envoyer je ne sais quel message d’unité républicaine : un fort taux d’abstention reflèterait parfaitement ma position. Mais, je l’ai écrit ailleurs, je ne suis pas du tout certain que Macron l’emporte et je ne prendrai pas le risque, pour des enjeux symboliques, d’une victoire de Le Pen.

Je disais dans mon billet d’hier soir que le Front National puise à deux sources : l’une, c’est la politique antisociale menée par Macron et ses avatars. Mais l’autre, c’est le racisme bien réel, qui n’est rien d’autre que la pulsion de haine qui existe en tout homme et donc en toute société, pulsion dont les effets doivent être inlassablement refoulés. J’irai voter contre Marine Le Pen comme j’en ai fait la promesse à une amie juive que la perspective de skinheads déboutonnés mettant les pieds sur la table terrifie. Cette amie, qui appartient à la classe moyenne et aurait payé plus d’impôts si nous avions gagné, a voté pour Jean-Luc Mélenchon. La campagne a été, pour elle comme pour moi, un moment merveilleux, un éveil collectif à la possibilité – je ne me lasserai jamais d’écrire ces mots – d’un avenir en commun. Rien ne doit mettre en péril cette complicité, cette intimité qui s’est nouée.

La campagne qui s’achève fut pour moi un moment d’une formidable intensité. Un moment d’espoir et de joie entre nous, d’exaspération envers les muscadins, mais aussi de haine franche et sans mélange envers les gardiens du temple. Quand Le Monde a publié, à quelques heures de la clôture de la campagne, la chronique infamante de Joann Sfar et m’a refusé un droit de réponse ; quand, après que Gérard Miller eût réfuté les accusation d’antisémitisme portées contre Mélenchon par le sinistre professeur Heilbronn, Laurent Joffrin a offert un droit de réponse à ce dernier, étalant ainsi dans son journal, à quelques heures du vote, un article diffamant Mélenchon de la plus basse des manières ; quand mon compte facebook a été bloqué parce que je postais ma réponse à Joann Sfar ; j’ai eu, pour reprendre une expression lumineuse de Todd, un flash totalitaire. C’est clair : entre ces salauds-là et nous, c’est la guerre.

Mais justement parce que c’est la guerre, nous devons rompre avec eux toute communication. Ce qu’ils disent ne nous concerne pas. Ce que nous faisons ne les regarde pas. J’irai voter Macron contre Le Pen et les éditorialistes écriront : « Nous les avons convaincus. Grâce au ciel, nous avons su leur faire entendre raison. » Grand bien leur fasse. Depuis dimanche soir, je n’ai écouté aucune radio, aucune télé, parcouru la Une d’aucun journal. Je ne les entends pas et ne leur réponds pas, sinon pour leur dire : nous nous retrouverons. Ceci posé, je reviens à nos affaires et je commence par faire ce que nous avons toujours fait : entre deux campagnes, on remet la maison en ordre en commençant par sortir les poubelles, c’est-à-dire virer les fachos. Parce que c’est dans nos rangs que sont ceux qui auront à souffrir de leur victoire ; parce que nous n’aimons pas que les nôtres se fassent tabasser au coin des rues ; parce que nous ne voulons voir fleurir les croix gammées ni sur les synagogues, ni sur les mosquées. Protégeons les nôtres ; nous aurons besoin d’eux. La lutte commence à peine et nous ne serons jamais trop nombreux.

Insoumis, cette lettre n’est adressée qu’à vous. Aux autres, je n’ai qu’une chose à dire : en aucun cas les Insoumis n’endosseront la culpabilité de l’arrivée des fascistes au pouvoir, et ce quoi qu’ils votent. Elle n’incombe qu’aux libéraux qui sèment le désespoir et bien sûr aux fascistes eux-mêmes. Que nous nous trouvions face à un choix très difficile ne change rien au fait que les seuls responsables sont ceux qui nous ont mis face à ce choix.

Dans Andromaque, Pyrrhus menace Andromaque de tuer son enfant si elle refuse de l’épouser. Celle-ci tient bon et Pyrrhus l’accuse : comment pouvez-vous condamner votre enfant à mort ? Andromaque décide d’épouser Pyrrhus pour sauver son enfant mais de se suicider aussitôt après. Fort heureusement, alors qu’ils marchent à l’autel, la foule se jette sur Pyrrhus, le massacre, et Andromaque est couronnée reine. Puisse la littérature éclairer le réel.

Source : Le Blog Mediapart, Olivier Tonneau, 25-04-2017

Cet article fait partir d’une longue série visant à discuter les opinions diverses en lien avec l’élection du 7 mai.

Elle ne reflète pas forcément l’opinion du site Les-crises – qui n’aura d’ailleurs aucune position officielle pour cette élection.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Outis // 05.05.2017 à 07h27

*il sera impossible pour Macron de suivre une ligne dure contre les manifestations sociales au motif que l’élection aurait validé son programme.*

il va se gêner …

69 réactions et commentaires

  • Renaud // 05.05.2017 à 03h43

    Ça fait des mois que je dis que ça se terminera (ou commencera…) par un duel Macron-Le Pen pour la victoire de Macron. Je ne voterai pour aucun. La  »montée du FN est proportionnelle au mécontentement de la société civile productrice. Pourquoi, comme le font les principaux médias français tous appartenant aux plus gros actionnaires, disqualifier voire injurier ceux qui n’ont pas ou peu de moyens pour s’exprimer politiquement, alors que la société est toujours plus oppressée par le chantage au chômage, la reculade des acquis sociaux et tant d’autres atteintes délétères pendant que les dettes nous étouffent de plus en plus et que, dans le monde, les marchés, ces grands amis de Macron, recoivent, par les banques centrales, quelques 300 milliards d’euros quasi gratuitement par mois! Ce n’est pas défendable!
    Mais la forfaiture des dirigeants français est de plus en plus fréquente et est en train de venir à bout du politique. Je le répète, pourquoi changer de visages si on ne change jamais de politique? In fine, disons en raccourci : c’est la finance qui commande.
    Si on ne s’attaque pas au fond du problème qui est le mode de création monétaire et au contrôle de la monnaie, ce n’est pas la peine de faire tout ce vacarme stérile pour mieux nous égarer encore une fois.

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    • joe billy // 05.05.2017 à 13h53

      Tout à fait d’accord avec vous. Le problème c’est que la création monétaire n’est pas du tout perçue comme problématique ni par la droite, ni par la gauche. Gauche qui, trop souvent, pense que tout ce qui est monétaire ne peut être que de droite et qui donc, laisse les banques privées nous garroter gentiment… et de bon coeur, quel malheur!

        +4

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      • Fritz // 05.05.2017 à 16h17

        Merci, Chris. L’analyse de Diana Johnstone me semble excellente.

        « une gauche renouvelée devra renoncer à sa fictive « lutte contre le fascisme » pour lutter contre le vrai ennemi : l’impérialisme en forme de « globalisation », les guerres qui détruisent le Moyen-Orient, la dictature de la finance, et une politique « identitaire » qui divise les peuples. »

          +12

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  • Montabo // 05.05.2017 à 05h02

    Comediante , tragediante comme tous les tenants d’une ligne politique qui nous a montré avec Tsipras qu’ils promettaient beaucoup et tenaient peu . Il se vante que son parti a canalisé la colère des jeunes . Tout cela pour leur dire d’aller voter Macron . Ce parti est la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf . Et comme Nuit debout , cela se terminera en eau de boudin.

      +20

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    • Gilles // 05.05.2017 à 08h31

      la mauvaise foi de votre billet est étonnante!!
      1. pourquoi prendre comme référence « Tsipras » ? dont le comportement est désavoué par JLM.
      2. les résultats du 1° tour montrent qu’en effet la FI est arrivée en tête chez les 18-25 ans
      3.Olivier Tonneau n’a jamais demandé à voter Macron. Il dit que, lui, votera Macron.(« J’irai voter Macron contre Le Pen « )
      4. critiquer le mouvement « nuit debout » est facile et gratuit. Et vous, qu’avez-vous fait? vous soutenez la loi El Khomeri ? La démocratie participative vous fait peur?

        +20

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      • James Whitney // 05.05.2017 à 16h08

        En ce qui concerne n° 3 : « J’irai voter Macron contre Le Pen et les éditorialistes écriront : « Nous les avons convaincus. Grâce au ciel, nous avons su leur faire entendre raison. » »
        ,
        Selon vous, cela veut dire Olivier Tonneau votera Macron au 2nd tour ?

        Je pense le contraire, et en plus je voterai blanc : contre Macron et contre Le Pen.

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        • RGT // 06.05.2017 à 07h56

          Voter blanc ?
          Ce serait donner votre voix au gagnant.

          Voter blanc sera interprété comme « entre les deux mon cœur balance »… Donc vous approuverez le vainqueur quel que soit le résultat, Macron ou Le Pen.

          Le SEUL moyen de montrer votre opposition TOTALE à cette escroquerie consiste simplement à ne pas leur donner votre soutien et à BOYCOTTER cette MASCARADE.

          Après, c’est votre choix et il ne concerne que vous, je respecte les opinions des autres même si je les désapprouve.

          Les seuls que je ne respecte pas sont ceux qui, par leurs manigances, nous mettent dans des situations totalement inacceptables pour préserver leur intérêt personnel.

            +5

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          • James Whitney // 06.05.2017 à 11h59

            Abstenir et voter blanc sont deux façons de dire NI L’UN NI L’AUTRE, c’est tout. Ces deux façons d’agir sont entièrement raisonnables.

            Un scrutin à deux tours n’est pas une mascarade (chaque tour une mascarade ?). Je préfère tout de même un scrutin proportionnel plurinominal.

              +0

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    • Stella 2b // 05.05.2017 à 08h48

      Pourriez-vous nommer clairement celui ou celle dont vous parlez?

        +1

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  • Subotai // 05.05.2017 à 07h25

    Camarade 🙂 , je crois que tu ne tiens pas compte de la marche du temps.
    Nous avons eu les « Indignés », puis les « Nuit debout » dont tu te moques, là nous sommes à la phase « insoumis ».
    Réfléchit une minute au sens du mot et ce qu’il engage.
    Souhaite de ce niveau de mécontentement suffise à modifier en profondeur notre société, parce que la prochaine étape sera au niveau « Rebelle », soit en sûr. Et là rien ne sera contrôlable. Bien malin qui pourra garantir l’issue…

      +18

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    • Alfred // 05.05.2017 à 09h11

      C’est quand le niveau stratége?
      Parce que pour l’instant nous allons de défaite en défaite
      J’ai beaucoup de mal avec une insoumission qui commence par une soumission aux injonctions des ignobles. On nous promet la victoire en nous demandant d’accepter la défaite. Traîtrise.
      Je vois à la présidentielle des rebelles morts de trouille et incapables de combattre. Des insoumis couchés.
      Raclée active à Macron PUIS raclée active au FN.
      Depuis quand est on incapables de se battre sur deux fronts ? Répondez donc à cette question..

        +17

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    • thierry dechambre // 05.05.2017 à 09h39

      Un mot n’est qu’un mot. Une étiquette que l’on se colle ou que l’on vous colle. L’idée c’est déjà mieux, l’acte c’est la panacée. Et il arrive bien souvent que les deux derniers contredisent le premier.

        +2

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      • thierry dechambre // 05.05.2017 à 10h12

        C’est mon épouse qui m’avait ramené ce « petit oiseau » rencontré en sortant de la messe. Alors quoi, on a bon coeur, on veut aider son prochain … et bien quelquefois le Seigneur vous en offre l’occasion. On l’a abrité, nourrit, réconforté, rigolé avec lui. On l’a pris par la main et amené dans les divers organismes d’aide sociale. Ubuesque. Vous leur amenez un sdf et eux ils lui demandent des papiers administratif, dernier avis d’imposition, j’en passe et des meilleures. Et vous savez je me moque de votre modération car je sais que de toute facon au moins vous, qui que vous soyez, vous aurez lu ce que j’ai écrit

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    • DUGUESCLIN // 05.05.2017 à 11h12

      Attention ! Quand les financiers sentent qu’ils vont perdre ils provoquent des guerres.
      La troisième étape, dites rebelles, entraînerait une guerre civile donnant, encore in fine, la victoire aux financiers. Ils le font à chaque fois. Voir la révolution des soviets et celle du national-socialisme, utilisée pour se terminer par la soumission. Voir aussi l’Ukraine et Al Quaîda.

        +15

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      • DUGUESCLIN // 05.05.2017 à 11h23

        Là où ils sont forts (les financiers) c’est que les souverainistes pourraient se battre entre eux en exacerbant les uns et les autres. Puis ils proposent une voie médiane pour ramener la paix en mettant au pouvoir leurs serviteurs. Par exemple un narcissique, bien formaté à leur école, brillant et arriviste.

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  • LBSSO // 05.05.2017 à 07h26

    Extrait du billet:
    « Parce que nous leur(=jeunes,ouvriers et employés) avons fait espérer ce que vous n’osez plus imaginer : nous allions changer le monde. »

    Au sujet de cette élection, on évoque souvent une France coupée en 2 : les clivages gauche/droite,ville/ruralité,vote de classes,est/ouest,etc…Il en est un autre,toujours présent ,plus rarement formulé et pourtant profondément humain. Nous n’y échappons pas lors de cette campagne électorale.
    Voulons-nous changer le monde ou y trouver simplement notre place en s’adaptant ?
    Cette interrogation ,plusieurs fois millénaires,est une vieille question philosophique.
    Sans doute, les présidents d’universités gagneraient-ils à en rappeler les termes…..

      +6

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    • basile // 05.05.2017 à 08h04

      changer ou s’adapter ? Bonne question qui mériterait d’être débattue, tant cela me semble émaner de caractères très opposés.

      changer, jusqu’à quelles limites (table rase ?)
      s’adapter, jusqu’à quelles limites (esclavage, soumission ?)

      La nature, la changer, la modeler ? ou l’accepter telle qu’elle est ?

      Je pense que s’adapter, se voit plutôt chez les vieux c** (donc je suis), qui n’ont plus rien à prouver, et ne se sentent pas diminués dans leur être en acceptant les choses telles qu’elle sont

      Changer. Plutôt chez les jeunes c**, histoire de ne pas accepter comme un enfant ce qui vient du père. ( donc mettre sa marque, comme un chien sur un arbre)

      édit : j’ai pris ma maison telle qu’elle était, et n’ai rien changé. Quand je l’ai vendue, une jeune fille la visité avec sa mère, et la fille disait : je vais abattre ça, et puis ça !

      Tout est là

        +7

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      • thierry dechambre // 05.05.2017 à 12h43

        Jolie analyse. Après toute règle possède ses exceptions. J’ai la cinquantaine et j’avoue avoir du mal à accepter le mensonge, l’injustice, le parti pris … J’ai acheté ma maison et j’ai fait beaucoup de travaux dedans, j’ai changé pas mal de choses … il faut dire qu’à la base, c’était une ruine ?

          +3

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  • Outis // 05.05.2017 à 07h27

    *il sera impossible pour Macron de suivre une ligne dure contre les manifestations sociales au motif que l’élection aurait validé son programme.*

    il va se gêner …

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    • calal // 05.05.2017 à 08h18

      pendant le debat,macron a dit qu’il interdirait les groupes antifa s’ils representaient un danger…

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      • Chris // 05.05.2017 à 14h11

        Un peu comme Obama bombardait Deach en 2014-15 ?

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    • Alfred // 05.05.2017 à 09h15

      Des fois je me dis que j’ai été inconscient d’aller en manif avec des naïfs pareil. Les gars l’avis de sa douce aura sans doute plus d’impact sur une décision de Macron que la taille des cortèges. Sans parler de l’avis de ses mentors.
      Le seul moment où votre avis sera pris en compte c’est au moment du dépouillement (et encore si il n’y a pas de triche vu qu’on s’americanise). Si vous pensez le contraire vous devriez au moins acheter de la vaseline (les prix vont monter).

        +29

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    • bm607 // 05.05.2017 à 13h33

      « Environ 53% des électeurs de Macron veulent voter pour lui afin de contrer Le Pen »
      BFM TV, 04/05/2017

      Donc, rigoureusement, le 7 mai 2017 au soir belles-dents-blanches aura rempli ce pour quoi il aura été élu par la majorité de ceux qui ont voté pour lui.

      Donc ensuite, pendant 5 ans, on ne peut pas dire qu’il aura besoin de ne pas se gêner : il pourra faire ce qu’il veut, vu qu’il aura rempli la principale mission pour laquelle il avait été élu, le reste (tendre vers une société plus juste, etc…) ce serait du bonus (qu’il ne viserait pas à coup sûr, il ne faut pas exagérer non plus !)

      53% qui votent pour lui juste pour contrer un autre candidat… On est le pays le plus crétin du Monde, le Rantanplan de l’univers. Finalement on le mérite bien ce type

        +19

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    • AUSSEUR Robert // 06.05.2017 à 02h00

      Il serait utile , maintenant de consulter la constitution : Qui dit , je crois , qu’un Président de la République , ne peut être déclaré élu = Qui si , il a obtenu , sur son nom, au moins 50 % des votes des inscrits sur les listes électorales ! Si ce n’était pas le cas , je ne vois pas pourquoi le Macron , et ou M. le Pen , ayant eu sur leur nom moins de 50 % des voix , portées sur leur nom = Devraient obligatoirement être respectées ? = Par le reste des électeurs inscrits , s’ils sont + de 50 % ?

        +1

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  • basile // 05.05.2017 à 07h49

    Bon. je n’avais pas vu que c’était publié sur Médiapart, cette nouvelle bible (payante). J’ai donc tout lu, et à chaque paragraphe, les bâillements se faisaient plus nombreux.

    Ce n’est qu’hélas à la fin que j’ai vu Médiapart. Désolé, ce n’est pas par hasard qu’on choisi un site pour publier, et donc je ne lit même pas certaines sources.

    Après le Monde, dont on nous a fait le coup du « journal de référence » voici donc Médiapart, site de référence des bobos gauchiste barbus, mal peignés et poches sous les yeux, et peut-être clop au bec..

    je dis ça parce que mon collègue-copain, mélenchonien, coco cégétiste pro soviétique semble adorer médiapart, et par son anti lepénisme appris dans les cellules de partis, il va envoyer au pouvoir encore plus russophobe que Hollande.

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    • Ophélie // 05.05.2017 à 09h42

      Cher Basile,
      il suffit d’attendre quelques jours avant de pouvoir lire gratuitement les post des blog sur médiapart. Nombre de journaux sont payants. Si médiapart n’est pas forcément mon favori, je ne peux m’empêcher de penser que vous faites du mauvais esprit en critiquant le fait de payer pour un travail d’information.

        +1

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    • subnihilo // 05.05.2017 à 09h54

      Je crois que vous êtes à côté de la plaque car s’il y a un journal qui en dehors de la presse mainstream a tout fait pour déglinguer Mélenchon lors de cette campagne électorale, c’est bien Médiapart.
      De plus vos propos sont un tel galimatias qu’on a bien du mal à suivre votre raisonnement.

        +10

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    • Secotine // 05.05.2017 à 11h13

      d’autan que Macron, le gendre idéal accorde son dernier entretien de campagne aujourd’hui à….MEDIAPART :

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  • jplchrm // 05.05.2017 à 07h52

    Existe-t-il un choix plus rationnel que les autres ? Je vois désormais qu’une foule de représentants de l’élite que je considère a priori comme des (…) et des (…) -mettez entre les parenthèses les qualificatifs peu amène que vous voudrez- appelle sans réserve à voter pour un certain candidat. Voter pour l’autre me semble un choix qui en vaut d’autres. La complexité de la situation a fini par m’échapper. Il y a trop de paramètres. Ceci m’empêche de culpabiliser.

      +8

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    • Alfred // 05.05.2017 à 09h17

      Quel est le candidat du MEDEF. Point. Le reste c’est boniment et carabistouille.

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  • Catus Imperator Rex Luminae // 05.05.2017 à 08h28

    Décidément, quels trouillards vous faites, mais bon. À chacun sa place. Sans rancune. Ne vous trompez pas d’ennemis cependant. Ce n’est pas facile dans une société ou l’inversion est partout, ainsi que l’inversion de l’inversion de l’inversion. Une spirale peut être ascendante ET descendante. Il faut avoir le cœur bien accroché. Salutations. Vous pouvez effacer ce message.
    .

      +3

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  • PasUneBrebis // 05.05.2017 à 08h45

    > Cet article fait partir d’une longue série visant à discuter les opinions diverses en lien avec l’élection du 7 mai.

    Je me trompe peut être mais je n’ai pas vu d’opinion sur le FN (qui sont des cadres, son idéologie, etc..), ou sur le programme de Marine Le Pen. Je n’ai pas vu non plus d’opinion sur ce qui se passerait si Le Pen était élue.

      +10

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  • Dominique Larchey-Wendling // 05.05.2017 à 09h00

    Le journal de « centre-gauche déclinant » … au hasard, l’Obs ? Maintenant, Mme Lancelin a une autre explication de son éviction qui n’est pas celle de la vengeance envers son conjoint de chez Nuit Debout ou de ses affinités trop fortes avec la vraie gauche. A son poste, elle aurait sans doute été un témoin gênant et/ou un frein au déploiement de cette stratégie médiatique de longue durée. Trouver qui l’a virée, vous saurez qui a construit Macron depuis si longtemps …

      +13

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  • Zegabe // 05.05.2017 à 09h03

    Olivier Tonneau, ne pas nommer votre interlocuteur journaliste est une forme de complicité que j’ai du mal à admettre.
    Le rôle de la presse dans cette élection à et primordial, et tout le monde le sait. Ne serait-il pas temps de le dénoncer ouvertement ?

      +9

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    • TuYolPol // 05.05.2017 à 11h22

      Je trouve plus intéressant de ne pas le nommer, car ça dépasse de très loin UN journaliste et UN hebdomadaire. Je pense que c’est astucieusement volontaire.

      Il est plus important de retenir qu’une catégorie de journalistes et une catégorie de presse a sciemment « travaillé pendant un an » à l’avènement d’un deuxième tour Macron Le Pen, et qu’ils en rigolent.

      Qu’ils en rigolent !!

        +13

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  • Zegabe // 05.05.2017 à 09h08

    Le seul moyen de signifier clairement à Macron que l’on est en désaccord avec son projet, est de s’abstenir.
    C’est consternant, mais les votes blancs sont non seulement ignorés, il servent à grossir les pourcentages des candidats.
    Il va de soi qu’il ne faut pas non plus voter utile comme nous enjoignent de le faire les journalistes que vous fréquentez.

      +12

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    • Alfred // 05.05.2017 à 09h25

      Ce n’est pas le seul moyen puisqu’il en existe un autre (certes plus difficile). Par contre il me semble effectivement que s’abstenir est moins dangereux que de voter blanc dans la mesure ou les enveloppes vides peuvent se remplir (en particulier en ces temps ou les volontaires sont rares (tant mieux tant mieux certains font mine de le regretter mais sont ravis) aux bureaux de vote).
      Voter blanc ou nul n’a d’intérêt que si on se donne la peine d’être assesseur dans son bureau de vote.

        +19

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      • Secotine // 05.05.2017 à 11h21

        Tiens, je comprends pourquoi, alors que jusqu’à présent, les enveloppes vident étaient agrafées et ne pouvaient donc resservir, il nous a été indiqué (je suis scrutateur depuis des années) que nous devions laisser les enveloppes telles qu’elles étaient et ne plus les agrafer.
        Une autre chose a attiré mon attention : comment a-t-on pu à 20 heures annoncer des « projections » qui se sont avérés être les chiffres définitifs ? En effet, les bureaux de moins de 100 000 ha ont fermé à 19 heures. Ma commune moins de 4 000 ha a fermé à 19h pile, pas de problème de comptage, pas de contestation, tout c’est parfaitement déroulé et avec rapidité ce qui a permis de transmettre les résultats définitifs à la préfecture à 21h15. Dans ce cas, comment à 20h était il possible d’avoir les résultats pratiquement définitifs ?
        Paris n’est pas Lourdes quand même.

          +20

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  • TuYolPol // 05.05.2017 à 09h11

    En lisant l’introduction,je réfléchissais aux indices qu’il donne pour deviner de qui il s’agit, ce journaliste d’un hebdo de centre gauche déclinant (l’hebdo et le journaliste apparemment d’ailleurs) et puis non, c’est tellement eux, qu’il ne faut pas individualiser.

    « Macron a fait le contraire: il a déclaré avec audace qu’il ne voulait que des votes basés sur un véritable engagement »

    Ça, ça me dissuade de voter Macron contre Le Pen. Et pourtant, voter contre Le Pen c’est aussi voter contre Macron, puisque c’est elle l’indécrottable faire valoir.

    Bon, il ne reste plus que l’abstention.

      +7

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  • Eric83 // 05.05.2017 à 09h12

    Décidément tout fout le camp, Libération nous sort un article lucide sur la France « Macronienne ».

    Porté par sa victoire au premier tour, Emmanuel Macron semble ne pas prendre conscience que la majorité des électeurs le choisissent uniquement pour faire barrage à l’extrême droite. Refusant d’amender son programme, il risque de tomber de haut une fois à l’Elysée.

    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/04/le-mirage-de-la-france-macronienne_1567244

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    • Dominique Larchey-Wendling // 05.05.2017 à 09h24

      Il faut dire qu’il a réussit à laisser sans voix P. Cohen lorsqu’il a répondu que tous ses électeurs du premier tours adhèrent à ses idées de réformes … Comme dirait Audiard, c’est même à ça qu’on les reconnait …

        +12

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    • Alfred // 05.05.2017 à 09h28

      @ eric83.
      C’est du flan. Libération fait semblant. Ces gens vous prennent pour des billes et vous marchez encore. Parce que vous voulez le croire.
      Pensez vous vraiment que libération (non mais allô quoi liberation) regrette que Macron ne mette pas soudain de l’eau dans son vin euro libéral?
      @DLW. Savoir être pris pour un con est une qualité dangereuse des gens vraiment intelligents. Et on ne peut pas douter que Macron l’est. Vous ne voyez pas que c’est du théâtre ? Même si cohen est véritablement étonné macron ne croit bien sur pas un mot de ce qu’il dit.

        +11

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      • Dominique Larchey-Wendling // 05.05.2017 à 09h41

        Disons que ce que j’ai ressenti dans la réaction de Cohen, c’est son stupéfaction lorsque Macron lui dit qu’il va gouverner sur une ligne libérale sans fard et qu’il affirme qu’il a reçu mandat des français pour ça (parce qu’il est en tête au premier tour).

        Ce type est incontrôlable et la voie royale que d’autres ont tracée pour lui ne va que renforcer ses convictions d’être dans le « vrai » …

        Mon étonnement à moi, c’est qu’il arrive même à désarçonner un déjà convaincu comme Cohen …

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        • Chris // 05.05.2017 à 14h55

          « Mon étonnement à moi, c’est qu’il arrive même à désarçonner un déjà convaincu comme Cohen… »
          C’est le propre des psychopathes. Cohen n’était pas désarçonné pas les dires, mais par l’attitude de Macron.
          Il est en train d’endosser l’habit du dictateur de Chaplin. Sous la pression du rôle que ses parrains lui ont assigné, j’en suis même à me demander s’il ne va échapper à ses créateurs pour investir définitivement ce personnage, victime de crises psychotiques.
          Depuis le début, son regard à la fois vide et vrillant me met mal à l’aise : un regard de prédateur à l’affût des failles de la victime à convaincre ou à abattre. Aussi sa gestuelle de sniffeur quand il ne se contrôle pas.
          Je pense que ce « talent » a désorienté Marine Le Pen dans son argumentaire, malgré sa solidité psychologique.
          Même élu, je pense qu’il ne fera pas long feu.

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      • Eric83 // 05.05.2017 à 13h21

        « Tout fout le camp », j’aurais dû préciser que c’était de l’humour. Rassurez-vous je ne suis pas dupe des idées que défend Libé.

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  • Bellérophon // 05.05.2017 à 09h46

    Certains répètent à l’envie qu’au deuxième tour, face au FN même un balai sortirait vainqueur!
    Là ils ont vraiment fait fort, ils sont en passe de le prouver avec une brosse à WC :\()

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  • sainsaulieu // 05.05.2017 à 09h50

    Le ton monte vite entre nous. La peur et l’impuissance momentanée en sont la cause. Organisons nous pour le lendemain des élections. Notre détestation sera intacte, mais notre tenacité à organiser l’insoumission reste pour beaucoup d’entre nous encore à prouver.
    S’adapter en changeant, changer en s’adaptant mais avec pour objectif au moins « les jours heureux ».
    Et en même temps montrer notre joie de vivre qui leur fait tellement défaut et qu’ils dénigrent si complaisamment. Heureusement il y a eu l’imparfaite nuit debout. Vive la vie, vive l’espérance.

      +11

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  • Fritz // 05.05.2017 à 10h03

    Dénigrer Mélenchon pour préparer un duel Macron – Le Pen : quel aveu !

    Et Tonneau qui ne nomme pas son interlocuteur, ce manipulateur BCBG…

    Ils ont voulu ce duel, et ils l’ont obtenu ? Très bien. Assez peu engagé pour Le Pen, je voterai néanmoins pour elle contre Macron, le candidat du MEDEF. La France insoumise ne doit pas se soumettre !

      +15

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  • Arlette // 05.05.2017 à 10h21

    Le plus navrant est que le peuple ne prend pas la mesure de la manipulation dont nous sommes victimes : le système a décidé de mettre Macron au pouvoir, donc de favoriser tous azimuts le « duel » Macron/Lepen au 2ème tour et cette dernière a, une fois de plus, jouer son rôle ATTENDU de repoussoir.
    Notre avenir est sombre et risque de dégénérer quand le jeunot comprendra qu’il n’est lui aussi qu’un fétu de paille interchangeable.
    Le peuple saura t il alors rejeter en bloc cette dictature de la finance et du mépris des hommes ?…

      +5

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  • Maud // 05.05.2017 à 10h22

    Il ne faut pas sous-estimer la puissance du marketing : il suffit de changer l’emballage et ça marche. Sauf qu’à l’arrivée quand on découvre le produit, la déception conduit à des turbulences qui entraînent de fait de nouvelles répressions toujours sous le couvert de la peur : le besoin d’ordre de nombreux concitoyens.
    La mobilisation qu’a su réaliser Mélenchon pour une élection présidentielle, ramenant des abstentionnistes et des électeurs FN dans son giron aura t elle le même impact pour des législatives ? Tout l’enjeu est là. Faire entendre sa voie, exister au milieu d’un environnement hostile passe par un groupe réel à l’assemblée en plus des militants. Sinon la classe médiatique et dominante saura continuer son oeuvre de destruction. Sinon place au chaos déjà perceptible.

      +7

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  • Maud // 05.05.2017 à 11h11

    Après ce débat désastreux qui a permis de mettre Macron en vainqueur à peu de frais on peut se demander si en plus de l’appui de la classe médiatique et politique, Marine Le Pen elle-même n’est pas l’alliée objective de Macron. Obtenir un groupe substantiel à l’assemblée pourvoyeur de fonds représenter le groupe d’opposition le plus important n’est pas la situation la plus confortable.

    Aucun des points de faiblesse n’a été soulevé ?

    Quand un candidat annonce dans ses priorités la création d’un statut pour la « première dame il y a de quoi l’interroger sans compter omettre de lui faire préciser ses vues sur le code du travail, la CSG qui va affecter les retraités sur des retraites déjà bloquées, le futur de l’assurance chômage et la liste est longue. Non vraiment quel jeu joue Marine Le Pen. Ne votant pas pour elle je m’interroge non pas en tant que supporter mais suivant une logique politique d’analyse de son comportement. Impossible qu’il ‘y ait eu une aussi mauvaise préparation sur l’Euro.

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    • Kilsan Aïetous // 06.05.2017 à 08h21

      Ces combats entre politiques sont comme les matchs de catch : truqués et surjoués.

        +0

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  • thierry dechambre // 05.05.2017 à 11h31

    Je suis partisan, je ne suis pas objectif, je prêche pour ma paroisse. Mais vous me semblez tous avoir compris que depuis longtemps déjà cette caste politique/médiatique joue avec nous, elle nous manipule. Renversons la table, disons stop, cela suffit ! Je ne pense pas que Madame Lepen sera élue, de toutes facons, ils ne laisseront pas cela se faire, ils trouveront un truc. Mais Madame Lepen a 48 ou 49 % … imaginez leurs têtes, les gouttes de sueur. Après est-ce que cela changera quoi que ce soit, bien fin qui pourrait le dire.

      +12

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  • Gilles // 05.05.2017 à 12h13

    « Est-ce un hasard, si la France occupe la 39 ème position du classement de «Reporters sans Frontières» sur la liberté de la presse. Après Trinité et Tobago ou la Namibie. «L’entier des médias est désormais détenu par une poignée d’hommes d’affaire», relève l’organisation, pour s’en inquiéter.

    Follow the money, disent les Américains. »

    Romaine Jean est présidente de la Fondation Hirondelle, productrice à la RTS et a été rédactrice en chef des magazines….

    http://www.bilan.ch/romaine-jean/macron-pen-piege-parti-pris-mediatique?utm_source=Bilan.ch&utm_campaign=80bf9b006e-Bilan+Opinions+05.05.2017&utm_medium=email&utm_term=0_13557690c7-80bf9b006e-305959497&mc_cid=80bf9b006e&mc_eid=edf6c2c5bd

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  • Maud // 05.05.2017 à 12h37

    Olivier Tonneau nous dit qu’il y peu d’adhésion à Macron. Certes. Mais l’important pour la classe politique c’est d’être élu et de détenir les rênes du pouvoir. C’est à cela que s’est consacrée la presse, les « autorités » reconnues etc.. : une forte légitimité SVP quelque soit la raison et vous avez tous les droits, c’est tout et on oubliera de sonder les coeurs, le nombre suffit pour appliquer sa loi.

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    • triari // 05.05.2017 à 14h04

      Et si ça suffit pas : il y a les 49.3, il y a les CRS et il y a la presse ultralibérale pour bien rappeler aux gens pendant 5 ans qui sont les maîtres.

        +14

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    • jeanluc // 05.05.2017 à 21h35

      exact : décidément, les Français ont peu de mémoire. En 2002, les naïfs généreux qui ont voté Chirac « front républicain », « no pasaran », 14 juillet, Stalingrad enfin tout le folklore ont vu quoi ?
      La création de l’UMP et la mise sur rampe de lancement de Nicolas Ier, la « réforme » Fillon des retraites etc. Bref ils avaient les kleenex pour essuyer les larmes et après ce fut Sarkoland. A noter que le clan Sarkozy et toute l’UMP+UDI est unie derrière … Mister En Marche sans compter le revenant de Pau.
      Le « front républicain », c’est vraiment le truc qui doit faire se tordre de rire la BCE et les Banksters américains.
      ps. même Paul Krugman, macronphile bien sûr, s’inquiète dans un article du New York Times d’une possible explosion sociale à échelle européenne si la victoire programmée de Sarkollande-bis conduit les eurocrates à tyranniser les peuples façon grecque dans toute l’U.E. C’est dire.

        +2

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  • thierry dechambre // 05.05.2017 à 12h56

    Nous avons survécu à Sarkozy. Nous avons survécu à Hollande. Nous survivrons à Macron, collectivement s’entend bien sur. En fait, le plus gros danger qui nous guette, c’est le désespoir.

      +6

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    • triari // 05.05.2017 à 14h02

      Vous êtes sûr de ce que vous dites ? L’UE a finit par avoir la peau des grecs et nous, nous sommes sur le chemin pour ça. Je crains que mon père ait un cancer ; comment va-t-on faire payer sa chimiothérapie si jamais on est soumis aux mêmes devoir d’austérité que le pauvre peuple grec ?

        +10

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      • thierry dechambre // 05.05.2017 à 21h07

        Monsieur, vous me voyez sincérement navré d’apprendre cette nouvelle. J’ai moi-même mes deux parents toujours vivants et en bonne santé quoique fort agés et je me rends bien compte de ma chance. Soyez assuré, Monsieur, de toute ma sympathie.
        Dans mon message, je précisais « collectivement », individuellement c’est une autre histoire. Il suffit pour s’en assurer de voir l’evolution des taux de suicides en Grèce depuis que la troïka s’occupe d’eux. Mais l’état grec existe encore.

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  • Toff de Aix // 05.05.2017 à 13h23

    « , il sera impossible pour Macron de suivre une ligne dure contre les manifestations sociales au motif que l’élection aurait validé son programme. »

    Je vois que je ne suis pas le premier à halluciner sur cette belle phrase, qui en dit long sur le niveau de hors-sol et d’irrealité qu’ont atteint les journalistes et certains intellectuels dans ce pays.

    Ils n’ont sans doute jamais manifesté contre la loi travail l’annee dernière, mise en place par un président qui avait recueilli moins de 53% des voix au second tour, avec une opinion publique très majoritairement contre au fil des sondages.

    Pour rappel, combien de lycéens tabassés, éborgnés et mutilés l’année dernière dans les manifs ?
    Combien de blessés parmi les journalistes qui suivaient les manifs, combien de coups de matraque et de lacrymos sur les manifestants pacifiques ?

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  • christian gedeon // 05.05.2017 à 15h04

    Le nouveau couple franco-allemand,2M. Le plan Hollande a marché comme sur des roulettes,et nous nous allons nous retrouver dans la M pour de bon,cette fois ci.En France,nous avons des élections et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne…comme au foot. La logique est respectée,en somme…Quant aux législatives,çà va être une comédie sans intêret… LR et EM vont s’entendre à merveille.Putain,cinq ans! la pomme a été croquée,il nous reste le trognon.

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  • wuwei // 05.05.2017 à 15h07

    C’est long, argumenté et documenté. Alors si vous voulez en savoir plus sur ce qui est en train de se passer …
    https://blogs.mediapart.fr/yvster14/blog/100317/macron-est-il-un-agent-des-usa

    Ceci vous aidera à mieux comprendre et démontre bien la réalité de ce qui précède. Il est question de la French American Foundations et de ses youngs leaders.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation

    On y trouve, quelle surprise… Emmanuel Macron !

    Vous noterez enfin que jamais un médias d’envergure nationale ne parle de cette…secte .

      +13

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  • wuwei // 05.05.2017 à 17h15

    Comment faire cuire les grenouilles ?

    Ce n’est que l’extrait le plus révélateur. Mais à lire en totalité.

    « Depuis plus de trente ans, le Front National est aussi bien utile pour la classe politique. C’est un épouvantail très recherché. Chacun sait aujourd’hui, grâce à Roland Dumas, comment François Mitterrand a aidé le Front National à sortir de la marginalité pour s’en faire un moyen de diviser la droite et remporter sa réélection en 1988. De même, au nom de la lutte contre le FN, SOS Racisme fut, comme le raconte Jacques Attali, une instrumentalisation politique de l’antiracisme créé de toute pièces directement par l’Élysée. »

    http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/chez-lip-debout-sur-la-table-bhl-s-ecrie-no-pasaran

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