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2.novembre.20202.11.2020 // Les Crises

Glenn Greenwald quitte The Intercept après la censure de son article sur Biden

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Source : New York Post – 29/10/2020
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le célèbre journaliste Glenn Greenwald a démissionné jeudi de The Intercept, un organe de presse qu’il a co-fondé, suite à la tentative de « censure » d’un article qu’il avait écrit au sujet de l’exposé du Post concernant des documents récupérés dans un ordinateur portable de Hunter Biden.

Greenwald est surtout connu pour son rapport de 2013 sur les fuites de documents de surveillance de la population révélés par l’ancien sous-traitant de l’Agence de sécurité nationale Edward Snowden. Son travail pour The Guardian lui a valu le prix Pulitzer.

« En violation avec mon droit contractuel de liberté éditoriale, les éditeurs de The Intercept ont censuré un article que j’ai écrit cette semaine, refusant de le publier à moins que je ne supprime toutes les parties critiques à l’égard du candidat démocrate à la présidence, Joe Biden », a écrit Greenwald dans un billet de blog.

La censure brutale de mon article de cette semaine – au sujet des documents de Hunter Biden et de la conduite de Joe Biden concernant l’Ukraine et la Chine, mais aussi de ma critique de la tentative des médias de serrer les rangs, dans une union profondément contre nature, avec la Silicon Valley et la « communauté du renseignement », pour supprimer les révélations de l’article – a érodé le dernier prétexte auquel je pouvais m’accrocher pour rester ».

Greenwald, 53 ans, vit au Brésil avec son mari David Miranda, membre socialiste du Congrès, et leurs deux enfants. Il a participé au lancement de The Intercept au début de l’année 2014.

Greenwald a publié l’article censuré ainsi que les courriels qu’il a échangé avec les rédacteurs sur la plate forme SubStack, qui permet aux abonnés de financer le journalisme indépendant.

Le commentaire de l’article censuré précise : « La publication par le New York Post, il y a deux semaines, d’e-mails provenant de l’ordinateur portable de Hunter Biden, concernant le travail du vice-président Joe Biden en Ukraine, et d’articles ultérieurs provenant d’autres médias concernant la persistance de la famille Biden à rechercher des opportunités commerciales en Chine, a provoqué des initiatives extraordinaires de la part d’une coalition de fait entre les médias, les géants de la Silicon Valley et les services de renseignements pour supprimer ces articles ».

Peter Maas, rédacteur en chef de The Intercept, a rejeté le projet d’article de Greenwald, écrivant dans un courriel que son « problème principal est le lien souvent affirmé ou supposé entre les courriels de Hunter Biden et la corruption de Joe Biden ».

Selon Maas, « il y a de nombreux passages dans lesquels la position explicite ou implicite est a) que les courriels exposent de la corruption chez Joe Biden et b) que les organismes de presse suppriment leurs reportages à ce sujet. Ces prises de position me semblent être les fondements de ce projet d’article, et d’autre part elles me paraissent inexactes, et cette inexactitude vient remettre en cause des points plus spécifiques qui eux sont fondés ».

Maas admet qu' »il existe quelques courriels publiés et textes dans lesquels Hunter Biden ou ses partenaires commerciaux insinuent ou laissent entendre que Joe Biden pourrait être au courant de leurs relations avec la Chine ou y être impliqué. Ce sont ces passages qui ont le plus attiré l’attention, à juste titre, mais ils restent vagues.

Dans l’un des courriels envoyés en Chine, par exemple, il est fait référence du  » mec important  » – qui pourrait être Joe Biden ou quelqu’un d’autre – et il n’est pas clair que Joe Biden, même s’il est ce mec important, était au courant qu’une négociation en sa faveur sur des parts de propriété était en cours. Certaines des accusations les plus graves, et des corroborations potentielles, proviennent non pas du disque dur mais de la courte conférence de presse de Tony Bobulinski au cours de laquelle il n’a pas accepté de questions, avant de se présenter lors du débat en tant qu’invité de Trump ».

Maas a également écrit que les organismes de presse évitent peut-être de publier cette histoire parce qu’ils n’ont pas de copie du disque dur de Hunter Biden qui leur permettrait de la valider.

Réponse de Greenwald : « Vous savez bien qu’il vous est impossible de dire explicitement que vous ne voulez pas publier l’article car il soulève des questions concernant le candidat que vous et tous les autres rédacteurs en chef de The Intercept souhaitez vivement voir remporter l’élection dans 5 jours. Vous devez donc faire passer votre censure pour une accusation – scandaleuse et inexacte – selon laquelle mon article contiendrait des affirmations factuellement fausses ».

La rédactrice en chef de The Intercept, Betsy Reed, a déclaré dans un communiqué que le départ de Greenwald était le fruit d’un « désaccord fondamental sur le rôle des rédacteurs en chef dans la pratique du journalisme et la nature de la censure ».

« Glenn exige le plein droit de déterminer ce qu’il va publier. Il estime que quiconque n’est pas d’accord avec lui est corrompu, et que quiconque prétend modifier ses propos se rend coupable de censure », a écrit Reed

Toutefois, dans son annonce de démission, Greenwald a écrit qu’il ne pouvait pas tolérer la complaisance vis à vis d’une censure partisane.

« Comme n’importe qui ayant de jeunes enfants, une famille et de nombreuses obligations, c’est avec une certaine appréhension , mais aussi avec la conviction qu’il n’y a pas d’autre choix que je me résous à prendre cette décision. Il me serait impossible de dormir la nuit en sachant que j’ai permis à n’importe quelle institution de censurer ce que je veux dire et croire », a écrit Greenwald.

Greenwald a également écrit qu’il était particulièrement troublé par le fait que The Intercept – propriété du co-fondateur d’eBay, Pierre Omidyar – ait qualifié le disque dur de Hunter Biden de désinformation russe, sans en apporter la moindre preuve.

« The Intercept a publié certaines des affirmations les plus crédibles et les plus fausses de la folie jusqu’au boutiste du Russiagate et, de façon terrible, a pris la tête de la campagne de dénigrement des archives de Hunter Biden en les qualifiant de « désinformation russe », citant sans vergogne et sans esprit critique – semble-t-il – une lettre d’anciens responsables de la CIA qui reprenait cette insinuation sans fondement », a écrit Greenwald.

Le directeur du renseignement national, John Ratcliffe, a déclaré la semaine dernière que le reportage de The Post quand aux courriels de Hunter Biden « ne fait pas partie de quelque campagne de désinformation russe que ce soit ». Le secrétaire d’État Mike Pompeo a abondé dans son sens.

Mercredi, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, et Jack Dorsey, PDG de Twitter, ont été mis sur la sellette par la commission du commerce du Sénat à propos de la censure dont a fait l’objet le rapport du Post ce mois-ci. Facebook a déclaré qu’il avait étouffé les premières histoires du Post en attendant de vérifier les faits. Twitter a bloqué la communication des URL et a verrouillé le compte du Post, des journalistes et des responsables qui ont partagé ces articles.

Twitter a censuré les articles du Post en vertu d’une politique relative aux « documents piratés », bien qu’il n’y ait aucune preuve que les documents aient été piratés, et le compte principal Twitter du Post reste bloqué. « Notre équipe a pris une décision rapide. Nous pensons cependant que la mesure exécutoire, consistant à bloquer les URL, tant dans les tweets que dans les messages directs, était incorrecte et nous l’avons modifiée, a déclaré Dorsey.

Hunter Biden n’a pas nié avoir remis l’ordinateur portable à un réparateur du Delaware, qui à son tour a donné son contenu à l’avocat de Trump, Rudy Giuliani, qui l’a communiqué au Post.

Le réparateur, dont le Post a confirmé l’identité avant la publication, affirme que Hunter Biden n’a jamais récupéré l’ordinateur portable dans son magasin et a fourni la preuve qu’un contrat stipule que le matériel est légalement considéré comme abandonné au bout de 90 jours.

La semaine dernière, Bobulinski, ancien partenaire commercial de Hunter Biden, a corroboré les allégations selon lesquelles Joe Biden était au courant des transactions de son fils et y était impliqué, notamment en ce qui concerne une proposition commerciale de 2017 avec une société pétrolière chinoise. Un document mentionnait une réserve de 10 % pour « le mec important », qui, selon Bobulinski, était Joe Biden.

Greenwald a écrit que sa critique de la partialité des plate formes d’information ne concernait pas uniquement The Intercept.

« Au contraire : des batailles acharnées pour la liberté d’expression et le droit à la dissidence font rage au sein de chaque grande institution culturelle, politique et journalistique », a-t-il écrit. « C’est la crise à laquelle le journalisme, et plus largement les valeurs des libertés fondamentales, sont confrontés. Notre discours devient de plus en plus intolérant à l’égard des opinions dissidentes, et notre culture exige de plus en plus la soumission aux orthodoxies dominantes imposées par les monopoles autoproclamés de la Vérité et de la Justice, soutenus par des armées de gens pratiquant en masse la répression en ligne ».

Source : New York Post – 29/10/2020
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Commentaire recommandé

Fabrice // 02.11.2020 à 07h33

C’est là le problème des médias qui favorisent un storytelling qui impose de rejeter tout ce qui va à l’encontre du scénario, voir d’écarter ceux qui s’écartent de celui-ci on ne tue plus physiquement les opposants (ou jugés comme tel) on cherche à les tuer socialement, les decridibiliser, les ostraciser.

Regarder les médias internet vous verrez que c’est du buhbashing pourquoi pas mais en fait rien qui critique Biden or nous sommes en France on pourrait s’attendre à plus de recul mais non c’est exactement comme si nous allions voter pour les élections présidentielles américaines.

17 réactions et commentaires

  • Fabrice // 02.11.2020 à 07h33

    C’est là le problème des médias qui favorisent un storytelling qui impose de rejeter tout ce qui va à l’encontre du scénario, voir d’écarter ceux qui s’écartent de celui-ci on ne tue plus physiquement les opposants (ou jugés comme tel) on cherche à les tuer socialement, les decridibiliser, les ostraciser.

    Regarder les médias internet vous verrez que c’est du buhbashing pourquoi pas mais en fait rien qui critique Biden or nous sommes en France on pourrait s’attendre à plus de recul mais non c’est exactement comme si nous allions voter pour les élections présidentielles américaines.

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    • Anonymous_civ_Sergent // 02.11.2020 à 08h43

      Peux être pour pas que le grand public se demande au fond les vraies enjeux de l’élection et de faire connaissance avec quelque chose très mal connu: deep state.

      Peux être aussi parce qu’il existe des collusions et que révéler tout celà pousserait à des questionnements.

        +25

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    • LibEgaFra // 02.11.2020 à 09h40

      « Regarder les médias internet vous verrez que c’est du buhbashing »

      il y a aussi des médias internet contre Biden et tout à la gloire de Trump.

      https://duckduckgo.com/?t=ffsb&q=media+pro+trump&ia=web

        +5

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      • Otb_Green // 02.11.2020 à 10h03

        La capacité d’exposition n’est en rien comparable. Les médias principaux sont tous anti Trump à part des quelques rares exceptions. Votre anti Trumpisme primaire est à peine visible.

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      • Fabrice // 02.11.2020 à 10h44

        LibEgaFra, lisez un peu au lieu de me servir des exceptions inconnues du grand public Français, autant je me fiche de comment est géré la campagne aux USA autant je n’arrive pas à me faire que nos médias soient aussi peu indépendant en recopiant à la lettre près l’attitude hystérique des médias américains.

        voir nos médias nous abreuver de chaque texte antitrump dégoulinant dans la facilité au lieu de faire leur travail et de sortir des analyses avec du recul des deux candidats permettrait de préparer les français à ce qu’ils peuvent réellement attendre ou pas des deux afin qu’ils ne se fassent pas des illusions en croyant que tout ira mieux dans le monde avec « Saint-Biden » comme on l’a fait avec « Saint- Obama », faut arrêter avec ces inepties.

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  • Brigitte // 02.11.2020 à 09h20

    Ah la liberté d’expression, elle dérange forcément, comme la vérité. D’ailleurs le but de la liberté d’expression est de révéler la vérité, ce n’est pas de faire prévaloir une opinion. Or, le problème est de faire la différence. Nous vivons à une époque qui donne la préférence aux médias faiseurs d’opinion sur l’éducation, qui transmet les savoirs. Les enseignants sont devenus des petits pions manipulés par l’opinion. La peur de choquer l’opinion est devenu leur ligne pédagogique, quand ils ne se risquent pas à la défier maladroitement, au péril de leur vie.
    Les médias nous abreuvent de politique politicienne américaine, alors que nous vivons une période de crise totale qu’ils devraient commenter et analyser en profondeur. Mais non, ils se focalisent sur le duel médiatique de la présidentielle américaine qui ne nous concerne pas plus que ça. Confinés jusqu’à dans la cervelle….

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    • LibEgaFra // 02.11.2020 à 09h44

      « Les médias nous abreuvent de politique politicienne américaine »

      Exact. Et pas un pour nous expliquer que c’est du pur spectacle entre bonnet blanc et blanc bonnet. Ou faut-il dire rouge bonnet à cause de tout le sang qui coule à l’intérieur, mais surtout à l’extérieur de cet Etat prédateur, pour lequel la violence tient lieu de politique?

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    • Kiwixar // 02.11.2020 à 10h52

      « Mais non, ils se focalisent sur le duel médiatique de la présidentielle américaine qui ne nous concerne pas plus que ça »

      Je ne partage pas votre opinion. On a vu avec Gorbachev que le dirigeant d’un pays essentiel, au bout du rouleau, à un moment charnière, est au contraire fondamental, notamment en raison de la propension des Zuniens au suicide (général) plutôt qu’à la déchéance.

      Et Trump et Biden sont bien différents. Trump qui n’a pas initié de nouvelle guerre. Biden et les fanatiques qui viendraient avec lui. L’Europe et ses problèmes bancaires, en pleine crise économique et sanitaire. Le locataire de la Maison-Blanche me semble vraiment important pour la planète, hélas.

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      • Brigitte // 02.11.2020 à 19h35

        Je ne comprends pas la comparaison avec l’URSS et Gorbatchev. Hélas, les USA ne sont pas au bout du rouleau. Loin de là. Bien sur que ça nous concerne puisque nous sommes inféodés à leur empire. Mais comme si le changement de président allait y changer quelque chose….
        Nous avons mieux à faire que de relayer ce spectacle!

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  • Ando // 02.11.2020 à 13h29

    Le plus étrange est que cette présidentielle aux États-Unis nous est quasiment présentée comme un changement de régime alors que Trump et Biden n’en sont jamais qu’une émanation. La différence est que Trump est un oligarque qui s’est imposé dans un milieu d’apparatchiks qui ne le reconnaît absolument pas. On voit bien des haines de coterie et de personnes mais rien qui suppose un changement de régime.

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  • Casimir Ioulianov // 02.11.2020 à 13h30

    Glenn vient de découvrir, certes un peu tard, que les patrons de presse d’aujourd’hui sont plus attachés à la fabrication d’une vérité qui les arrangent qu’à la manifestation de la vérité.
    Du coup ; au lieu de s’emmerder avec « the independant » il va devoir faire comme les journalistes attachés à un boulot qui ne peuvent plus le faire dans le cadre d’une rédaction, devenir vraiment indépendant et éditeur eux même. C’est une tendance qui se développe d’ailleurs, en France on a vu Lancelin lancer QG, Denis Robert nous a annoncé qu’il voulait lui aussi lancer un média social en ligne et qu’est ce que ce blog, sinon un média indépendant ? Il y a d’ailleurs de plus en plus de ces médias, certains relatant des idées nauséeuses, d’autres capables de révolter un patron des patrons devant de l’injustice sociale …
    C’est à mon humble avis le plus inquiétant, que des journalistes se retrouvent à faire leur métier sur le trottoir vu que leurs rédactions ne leur laissent plus faire et les lecteurs se retrouvent à devoir faire le tri eux même entre l’information, l’astro-turfing, le putaclick et la propagande. A l’heure où on ferme les librairies, où les GAFAM créée des petites bubulles de confort informationnel malsain pour vendre leur mère en solde, il ne reste aux libres voix que le prêche dans le désert , la viralité et l’effet Streisand …
    Monde de MERDEUU !!!

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    • vert-de-taire // 03.11.2020 à 21h12

      Monde pourri par le système capitaliste irresponsable qui sert une élite irresponsable dominante.

      Et NOUS le laissons-faire.
      Les journalistes qui découvrent leur dépendance, leur prison et qui la refusent sont RARES.

      Et le drame, il n’y a pas d’entité de liberté pour les accueillir : c’est cela UN SYSTÈME. Au sens un régime économique qui interdit de faire autrement, cela s’appelle une dictature. Il est temps de s’en rendre compte.

      Ceci advient de plus en plus souvent dans le chaos du régime capitaliste en effondrement.
      Et pas d’alternative prête car nous avons intégré la précarité de tout, y compris notre capacité à faire un mouvement de proposition DÉMOCRATIQUE. Notre incapacité à nous faire confiance (dans un mouvement démocratique instituant) est pathologique. C’est pourquoi le fascisme est le plus probable des régimes, d’ailleurs tout nous montre que nous y allons.

        +1

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  • Emile // 02.11.2020 à 15h53

    Dis Papa c est quoi l Etat Profond et l Establishment ?!!
    « Bin ,C est Tous ceux qui font ou aident à des affaires « en connivence », dans le dos du couillon de citoyen (demos )qui leur délègue son pouvoir ( cratos) !
    « Ah bon ! alors la Démocratur c est pareil « ?
    A vos copies, Vous avez encore deux ans !!

      +8

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  • petitjean // 02.11.2020 à 18h47

    Nous devrions nous poser la seule question qui vaille : « pourquoi cet acharnement contre Donald Trump » ici même en Europe ?
    Qui organise cette campagne et surtout pourquoi ?
    Il est évident que Donald Trump dérange, menace de très puissants intérêts.
    ces « puissants intérêts » savent mobiliser la quasi totalité des médias occidentaux contre Donald Trump. C’est dire leur puissance !
    Donc je vote pour Trump même virtuellement ici en France……………….

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  • Otb_Green // 02.11.2020 à 19h23

    Quand on critique les USA, est ce que ce n’est pas un biais cognitif de croire que le monde devrait être juste ? Est ce que ce n’est pas nier les rapports de force du monde du vivant ? Est ce que ce n’est pas une projection idéaliste d’un monde parfait qui n’existera jamais ? Je trouve qu’ils sont le bouc émissaire idéal de tous les malheurs du monde. Est ce que la logique sacrificielle au sujet des USA n’est pas trop réductrice par rapport à la complexité du monde ?

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  • Emmanuel Florac // 02.11.2020 à 23h37

    À voir, le podcast de Joe Rogan avec Glenn Greenwald.
    https://www.youtube.com/watch?v=t0rcLsoIKgA

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