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2.avril.20152.4.2015 // Les Crises

Jean-Claude Junker : « Il faudrait une armée européenne »

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Jean-Claude Juncker , à la presse allemande…

Le chef de la Commission européenne, Juncker, souligne les grands points communs qu’il partage avec la chancelière fédérale – qu’il n’appelle que « Angela » – en ce qui concerne la question de la Grèce. Il conseille également aux allemands de lui faire plus confiance.

Par Beat Balzli, Christoph B. Schiltz, André Tauber

« Des déclarations d’amour à la pelle » : Jean-Claude Juncker avec la chancelière fédérale Angela Merkel. Photo : dpa

Des murs blancs chaulés, des couloirs sombres, peu d’œuvres d’art aux murs. A l’intérieur de l’immeuble de la Commission, à Bruxelles, peu de choses pour signaler que l’on se trouve ici dans le centre de la politique européenne. Même le bureau du président de la Commission, Jean-Claude Juncker, au 13e étage, fait fi des signes pompeux du pouvoir. A l’entrée de ses invités, le jovial luxembourgeois enfile rapidement sa veste. Dans la bibliothèque derrière son bureau se trouvent des livres d’art, l’un d’entre eux traite du Gréco. Ce crétois a quitté autrefois sa patrie parce qu’il s’imaginait trouver le bonheur à l’extérieur de la Grèce.

Die Welt : Monsieur le président, êtes-vous un connaisseur de la Grèce ?

Jean-Claude Juncker : Je m’étonne que vous affirmiez cela. Il faut que nous respections les grecs et que nous comprenions leurs problèmes. Je m’oppose à ce que l’on tape sur les grecs, comme c’est de temps à autre le cas dans les articles allemands. Je ne suis pas un connaisseur de la Grèce, mais quelqu’un qui respecte les grecs.

Die Welt : Alexis Tsipras semble le savoir, il vous a désespérément appelé au téléphone et vous a demandé votre aide.

Juncker : Cela fait déjà plusieurs jours que je discute avec M. Tsipras afin de fixer une date pour une visite à Bruxelles. Nous allons certainement nous rencontrer dans les deux semaines qui viennent. Mais je ne voudrais pas saper par des ententes en sous-main les décisions prises par l’Euro-groupe. C’est pourquoi je ne verrai pas monsieur Tsipras avant lundi, quand les ministres des finances de l’Euro-groupe se rencontreront.

Die Welt : Que pensez-vous du ministre des finances grec, M. Varoufakis ?

Juncker : Je ne suis pas obligé de parler avec le ministre des finances grec. Mes interlocuteurs sont les chefs d’état et les chefs de gouvernement.

Die Welt : Mais Tsipras et lui suivent un parcours chaotique. Est-ce que le gouvernement grec se perd entre les promesses électorales et la réalité ?

Juncker : Vous savez, je ne comprends déjà pas ma propre psychologie, alors comment pourrais-je comprendre celle des autres ?

Die Welt : Concrètement, qu’est-ce que vous attendez d’Athènes ?

Juncker : La Grèce doit s’en tenir aux réformes qui ont été convenues avec ses créanciers. Si le gouvernement veut dépenser plus, il doit compenser par des économies ou des prélèvements complémentaires.

Die Welt : Au début de l’Euro-crise, vous avez mis en garde contre des troubles sociaux en Europe. La situation en Grèce vous conforte-t-elle dans cette idée ?

Juncker : A l’époque j’ai été décrié, les critiques disaient que j’exagérais. Mais j’avais bien raison. Un quart des grecs ne perçoit plus de prestations sociales, le chômage augmente, en particulier celui des jeunes et il y a des manifestations pour protester contre cela. Nous devons faire attention à ce que la situation en Grèce ne dégénère pas davantage. Ce qui me préoccupe c’est qu’au sein de l’Union européenne tous ne semblent pas avoir compris la gravité de la situation en Grèce.

Die Welt : Le problème crucial des grecs est que l’argent manque. Est-ce que l’UE interviendra, quand bien même Athènes n’aura encore livré aucune réforme ?

Juncker : Je suis toujours prudent quand il s’agit de faire publiquement des recommandations à l’Euro-groupe.

Die Welt : Ce n’est pas ce que tout le monde croit. Certains disent que vous vous mêlez trop des négociations des ministres des finances de l’Euro-groupe.

Juncker : Je ne m’occupe pas de la manière dont les autres me perçoivent. Sinon une journée de 24 heures ne suffirait pas. Je ne m’en suis pas mêlé de manière inappropriée, mais seulement en apportant ma contribution pour arriver à une résolution du problème. Dans ce contexte mon action était étroitement coordonnée avec celle du chef de l’Euro-groupe.

Die Welt : En fait, savez-vous de combien d’argent la Grèce a réellement besoin ?

Juncker : Nous connaissons les besoins financiers de la Grèce, mais je ne vais pas contribuer à des spéculations publiques sur des chiffres. Cela enverrait un faux signal à Athènes.

Die Welt : Mais sans nouveaux crédits, la Grèce ne survivra pas. Y aura-t-il un nouveau plan d’aide pour cet été ?

Juncker : Nous ne devons pas spéculer maintenant sur ce qui se passera en juillet. Tant que la seconde moitié du plan d’aide actuel à la Grèce est en cours, nous ne pouvons rien changer à la Troïka (qui a maintenant une autre appellation), et représente les créanciers européens et internationaux d’Athènes Tant que le plan est en cours, c’est ceux qui étaient aux commandes qui doivent y rester.

Photo du Président de la commission européenne Jean-Claude Juncker dans son bureau à Bruxelles – Photo : Sander de Wilde

Die Welt : Et qu’est-ce qui se passe après juillet ?

Juncker : Comme je l’ai déjà souligné lors de la campagne électorale, après juillet il faudra réfléchir à la manière dont les créanciers internationaux doivent se comporter face à des pays dont l’économie a dérapé. Cela ne signifie pas que les négociations sur les programmes d’aide devront être menées de manière moins stricte, mais elle doivent être plus politiques. Ce n’est pas acceptable qu’un premier ministre doive discuter de réformes avec des fonctionnaires. L’un est élu, l’autre pas.

Die Welt : Est-ce que le fonds monétaire international doit rester à bord concernant les crédits pour les programmes des pays ?

Juncker : Le FMI doit continuer à jouer un rôle lors des programmes d’aides. S’il en était autrement, le parlement allemand manifesterait une grande résistance.

Die Welt : Est-ce qu’un « Grexit », une sortie de la Grèce de l’union monétaire, ne rendrait pas les choses plus faciles ?

Juncker : La Commission européenne a la position suivante : il n’y aura jamais de « Grexit ». Personne parmi les responsables politiques en Europe ne travaille dans le sens d’une sortie de la Grèce de la zone Euro. La sortie de la Grèce conduirait à entacher de manière irréparable la réputation de l’Union européenne dans le monde.

Die Welt : Mais la réputation de l’Europe a déjà souffert depuis longtemps. L’Union européenne est en pleine crise : la monnaie, la politique étrangère, le marché intérieur. Comment voulez-vous redonner de l’enthousiasme aux gens pour l’Europe ?

Juncker : Avant je pensais que l’Europe n’était plus à établir. Mais j’ai compris, qu’en fait il y a une nécessité à le faire. L’Europe a beaucoup perdu en reconnaissance, elle n’est pas non plus bien prise au sérieux en ce qui concerne la politique étrangère.

Die Welt : Cela est apparu entre autre dans la crise ukrainienne. Avons-nous besoin d’une armée de l’Union européenne ?

Juncker : Une armée européenne commune montrerait au monde, qu’il n’y aura plus jamais de guerre entre les pays de l’UE.

Non, il y aura comme ça de plus grosses guerres de l’UE avec d’autres pays, comme les USA – le modèle…

Une telle armée nous aiderait à établir des politiques étrangères et de sécurité communes, et à conforter la responsabilité de l’Europe dans le monde. Avec sa propre armée, l’Europe pourrait intervenir de manière plus crédible devant la paix menacée dans un pays membre ou dans un pays voisin de l’Union européenne.

Die Welt : La Russie aurait-elle renoncé à l’annexion de la Crimée, si une telle armée avait existé ?

Juncker : Les réponses militaires sont toujours les mauvaises réponses. Elles sont l’aveu que les diplomates et les politiques ont échoué. On n’a pas une armée européenne pour tout de suite l’envoyer sur le terrain. Mais une armée commune aux européens donnerait clairement à comprendre à la Russie que nous ne plaisantons pas avec la défense des valeurs européennes.

Ah, les « valeurs européennes »… C’est quoi au fait ?

Die Welt : L’OTAN ne suffit pas à cela ?

Juncker : Tous les membres de l’OTAN ne font pas partie de l’Union européenne. Dans ce cas il ne s’agit pas de concurrence, mais de rendre l’Europe plus forte. De plus une armée européenne conduirait à une meilleure coopération pour le développement et l’achat de matériel militaire et à des économies significatives.

Die Welt : Avec tous les efforts pour se mettre d’accord, il y a aussi suffisamment de divergences. Est-ce que l’union monétaire doit être approfondie pour la consolider ?

Junker : Nous devons éviter de donner l’impression que nous voulons accroître la distance entre les pays de la zone Euro et ceux qui n’en font pas partie. Dès que les pays de la zone Euro tirent de l’avant, les autres, comme la Grande-Bretagne ont une attitude de défense.

Die Welt : L’Union européenne a-t-elle besoin de son propre budget, afin de la renforcer, et qu’elle ne soit pas dépendante des finances des pays membres ?

Juncker : Je suis pour que les états de la zone Euro, à moyen terme, reçoivent ensemble des budgets pour faire face à la conjoncture.

Die Welt : Pour cela il faudrait un ministre des finances commun.

Juncker : Cette question m’occupe depuis des années. Mon ami, l’ancien président de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet, y était favorable. Une chose est sûre, un tel ministre des finances devrait disposer d’un pouvoir sur tous les budgets européens et serait contrôlé par le parlement.

Die Welt : Vous voyez une majorité politique pour ça ?

Juncker : Il faudrait d’énormes modifications des traités, pour qu’un tel fonctionnaire soit également doté des instruments nécessaires. Pour cela il faudrait que les états membres soient prêts à renoncer à leur souveraineté. Nous n’avons même pas pu imposer que le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité puisse avoir le titre de ministre européen des affaires étrangères. Aucun ministre national des affaires étrangères ne laisse le champ libre si facilement. Ils invoquent tous la communauté, mais d’autre part ne suivent pas tous les mêmes règles.

Et c’est pas près de changer… – heureusement

Die Welt : Votre décision d’accorder un nouveau délai à la France pour assainir son budget est critiquée.

Juncker : C’était très difficile avec le report pour la France, car je savais quelle serait la réaction de l’Allemagne. Les Allemands ont commenté la décision, avant même qu’elle soit rendue officielle. Mais ce que nous avons décidé était concluant.

Die Welt : L’impression d’un monde à deux vitesses s’instaure quand les grands pays comme la France sont traités avec indulgence et que les petits doivent s’en tenir aux règles.

Juncker : Un ancien premier ministre luxembourgeois ne contribue pas à ce que les différences entre petits et grands pays augmentent. La décision concernant la France est la bonne. Nous exigeons aussi que Paris fasse des réformes.

Die Welt : Mais vous renoncez pour la troisième fois à des sanctions.

Juncker : C’est l’éclairage allemand sur la question. A Berlin on se plaint que la France ait obtenu deux années supplémentaire pour réduire son déficit. En revanche en France, il est question de réformes à faire dans les deux ans et non pas trois comme souhaité. Paris doit économiser environ quatre milliards d’euros au cours de son année budgétaire.

Die Welt : Pierre Moscovici, le commissaire européen aux affaires économiques et financières, ancien ministre français des finances, serait intervenu pour une ligne de traitement douce.

Juncker : Je ne participe pas aux spéculations pour savoir quel commissaire aurait dit quoi et quand. Je suis le président de la Commission. Si d’autres veulent se livrer à ces petits jeux sur le dos de l’institution, c’est leur affaire.

Die Welt : Lors de votre visite il y a quelques jours, la Chancelière allemande Angela Merkel ne vous a-t-elle pas sermonné ?

Juncker : Madame Merkel, en fait je dirai plutôt « Angela et moi » partageons le même avis et avons donné à profusion des déclarations d’amour publiques. C’est bien le journal « Die Welt » , il n’y a pas si longtemps, qui nous a qualifiés de vieux couple (rire). Je l’ai aussi lu à Angela, quand elle était assise là sur le divan.

Die Welt : Et a-t-elle ri aussi ?

Juncker : Naturellement.

Photo: Infographie Die Welt

Die Welt : Ça sonne très harmonieux. Mais pour traiter avec ceux qui ont des déficits budgétaires, vous avez de grosses divergences.

Juncker : Je vous en prie ! Quand Mme Merkel dit que nous avons de bonnes relations de travail, et qu’elle fait confiance au président de la République française pour remplir les exigences, eh bien vous ne remettez pas en question ses évaluations. Faites confiance à ce que cette femme dit. C’est ce que je fais.

Die Welt : Qu’en est-il de votre programme d’investissement ? Vous voulez mettre 21 milliards d’euros sur la table de manière à ce qu’ils génèrent 315 milliards d’investissements. Berlin voit ça d’un œil critique.

Juncker : Pas à ma connaissance. Lundi dernier, lors de ma visite à Berlin, la Chancelière allemande a publiquement soutenu le programme d’investissement de l’UE et l’institut de crédit allemand pour la reconstruction, ainsi que la banque française pour le développement, contribueront à hauteur de huit milliards d’euros. Nous voulons tous, avec l’aide de bailleurs de fonds privés changer les paradigmes budgétaires. Au lieu de donner des moyens pour des subventions, nous réorganisons ces moyens. Ce qui ne dédouane pas les états membres de leurs obligations, mettre en place les réformes structurelles et tenir leur budget.

Die Welt : Cela ne risque-t-il pas de mener à des affrontements lors de la distribution ?

Juncker : Bien que cela irrite beaucoup de personnes dans mon entourage, j’attache beaucoup d’importance au fait que ce n’est pas la Commission européenne qui gère le programme d’investissements, mais des experts de la Banque Européenne d’Investissement. La raison en est simple : La Commission serait objet de pressions. Les gouvernements des états membres ne cesseraient de nous influencer pour que nous privilégions leurs projets.

Die Welt : Vous-même êtes critiqué, car le Luxembourg a accordé des privilèges fiscaux aux multinationales.

Juncker : Je sais que l’affaire des LuxLeaks n’a pas joué en ma faveur. Je suis suffisamment réaliste. Mais j’ai déjà annoncé en juillet que nous allions établir un plan d’action contre l’évasion et la fraude fiscales. Je le maintiens, même si tout le monde ne me croit pas. Le Commissaire européen Pierre Moscovici va présenter prochainement un projet reprenant les grandes lignes.

Die Welt : Est-ce que vous êtes en accord avec vous-même ?

Juncker : Absolument. Malheureusement là je dois partir, pour appeler le chef du l’Euro-groupe Jeroen Disjsselbloem.

Source : Die Welt, le 08/03/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

Rose-Marie Mukarutabana // 02.04.2015 à 04h07

Quelle étrange personnage!
Dans cette interview comme dans la précédente, aucune pensée, même passagère pour les peuples – pour la vie des gens, en Grèce ou ailleurs. Déconnexion totale.
D’après le ton, ce petit bonhomme se prend déjà pour l’empereur d’occident. Un vrai toqué. Pas étonnant qu’il rêve d’une armée européenne….
Le karma de l’Europe doit être bien lourd, pour avoir des êtres aussi étranges à sa direction,

55 réactions et commentaires

  • Chris // 02.04.2015 à 00h26

    Ce type résonne comme tambour.

      +1

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  • jacky-olivier // 02.04.2015 à 00h47

    Encore le coup d’une « Europe plus forte » mais toujours dominée par les US. Le coup aussi de « l’Europe c’est la paix »… Encore un peu plus d’Europe quoi… Tsipras s’y soumet, quelle désolation pour le peuple grec

      +13

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    • jmdest62 // 02.04.2015 à 08h25

      Si il parait possible à Jean claude « blanchisseuse » Juncker de créer une armée Européenne …pourquoi ne commence-t-il pas par tester la solidarité des états de l’UE en créant :
      1) dans le domaine pacifique du sport , une équipe olympique européenne ,
      Curieux que personne ne le propose car c’est beaucoup plus simple à mettre en place et sur le papier nous serions largement devant les USA en nombre de médailles .
      2) dans le domaine social un SMIC Européen au niveau mini du Smic français
      3) dans le domaine fiscal une harmonisation des taxes

      etc etc….

      Plus sérieusement : mettre la « dissuasion nucléaire française » à disposition de fous furieux comme Donald Tusk et les gouvernements des états baltes est-ce vraiment raisonnable ?

      @+

        +19

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      • voronine // 02.04.2015 à 09h11

        Dans le domaine de l’enseignement ,mise en place de professeurs étrangers pour les langues ….On aurait pu commencer par là !

          +5

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      • niethil // 02.04.2015 à 12h40

        Parce que s’il fait ça il se prend une balle dans la tête dans les mois qui suivent et qu’il le sait. D’où la proposition d’armée européenne : il se rend compte que la seule manière de faire aboutir son projet européen chéri adoré, c’est une guerre de sécession européenne.

          +0

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      • Archanonyme // 03.04.2015 à 03h26

        Parce que ils ne veulent pas la paix …
        Posez vous les bonne questions, pourquoi les chose sonne comme fausse ? (parce qu’elle sont fausses)

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    • VladimirK // 02.04.2015 à 13h30

      Et c’est bien parce qu’elle est dominée par les US qu’il n’y aura pas d’armée européenne, alors que cette dernière aurait dû déjà être créée. Une armée européenne ferait double emploi avec l’OTAN.

      Cela étant, vu le manque de coordination au sein de l’UE et de l’OTAN, une armée européenne ne donnerait sans doute pas grand chose d’efficace.

        +1

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      • Sainthip // 02.04.2015 à 15h16

        Il y a une autre raison pour laquelle ça ne peut pas marcher, c’est que les pays constituant l’Union Européenne ne sont pas d’accord entre eux sur la politique étrangère. Cela aurait été possible à six. à douze, c’est déjà plus compliqué. Alors à vingt huit…

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    • V_Parlier // 02.04.2015 à 13h38

      Une armée européenne… pour bombarder les futurs pays séparatistes?
      Après tout, ils nous ont montré que les valeurs européennes, c’était plutôt çà.

        +11

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  • Beatrix // 02.04.2015 à 01h24

    On pourrait presque couronner le couple Merkel-Junker qui règne, dans les faits et de manière très prussienne sur l’empire européen.

    Junker dit ceci: « …ce n’est pas la Commission européenne qui gère le programme d’investissements, mais des experts de la Banque Européenne d’Investissement. La raison en est simple : La Commission serait objet de pressions. Les gouvernements des états membres ne cesseraient de nous influencer pour que nous privilégions leurs projets. »

    la Banque Européenne d’Investissement est constituée de fonds européens, comment les membres, via la commission des finances de l’eurogroupe, ne peuvent-ils pas participer aux décisions?
    Comment faut il comprendre cette formulation? C’est-il donc une institution qui échapperait aux membres et qui serait influencée uniquement par le chef de la commission et de la chancelière allemande? Pourquoi laisse-t-on la chancelière agir comme si l’Europe lui appartenait et que les autres chefs d’état seraient des subordonnés qui n’ont que le devoir de lui obéir?
    Pourquoi laisser la Chancelière allemande prendre la tête de toutes les institutions communes?
    …Et puis comment définir les choix d’investissement, où, comment et quels bénéficiaires, à part une armée européenne?
    Si junker dénie à Varoufakis, ministre des finances grec, quelque représentativité, arguant qu’il n’a pas été élu, pourquoi accorde-t-il autant d’importance et de pouvoir aux experts qui ne sont pas élus, eux, non plus?

    cet interview révèle la vrai nature centraliste et dictatoriale de l’empire européen qui n’a de commun que la vassalité des pays rattachés à lui et à son inflexible direction germanique.

      +15

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  • pikpuss // 02.04.2015 à 01h28

    C’est clair, l’Allemagne dirige l’Europe pour le compte des banques américaines… L’histoire se répète…

      +13

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  • Julien // 02.04.2015 à 01h29

    J’ai voté oui en 2005 et je réalise (en m’intéressant au sujet) que j’ai dit oui à une secte

      +14

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    • voronine // 02.04.2015 à 09h18

      Bien qu’étant étranger, vivant en FRANCE, j’ai toujours voté non , en dépit de ce que l’on me présentait comme des avantages à ma situation ….Et je suis persuadé d’avoir fait le bon choix .Mon seul regret est de n’avoir pas entrainer davantage d’électeurs dans cette voie .

        +7

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      • Phypsi // 02.04.2015 à 10h26

        De toute façon cela n’aurait servi à rien de convaincre d’autres électeurs puisque par exemple, en France le « non » l’a emporté en 2005 et notre cher ancien président Sarko monarque 1er en grand respectueux de la démocratie c’est assis sur le référendum (rejet du traité à 55%) et a fait signer le traité de Lisbonne.

        Je cite  » Une révision de la Constitution française, effectuée par la voie du Congrès le 4 février 2008, a permis la ratification du traité lui-même par la voie parlementaire le 8 février »

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  • Caliban // 02.04.2015 à 01h59

    Merci au traducteur.

    « Non, il y aura comme ça de plus grosses guerres de l’UE avec d’autres pays, comme les USA – le modèle… ».
    Autre hypothèse, pessimiste également : une armée européenne peut également être retournée contre les peuples d’Europe. D’autant plus violemment qu’elle est professionnelle (= détachée du peuple) et sans frontière (= moindre réticence à sévir… on pourrait suggérer l’envoi d’un bataillon allemand en Grèce, …)

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    • Jean // 02.04.2015 à 06h47

      cela existe déjà, voir: Eurogendfor
      suffit d’élargir les « missions » ….

        +12

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    • jmdest62 // 02.04.2015 à 08h29

      @ Caliban

      Bien vu !

      l’arme suprême de la dictature….

      @+

        +1

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      • niethil // 02.04.2015 à 12h41

        Plus simplement, l’armée de l’Union dans une guerre de sécession.

          +0

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    • Myriam // 16.04.2015 à 05h56

      Bonjour,
      J’ai traduit une grande partie du texte, et suis heureuse de la pensée que vous avez pour moi et les autres qui ont peaufiné le travail

        +1

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  • fabien775 // 02.04.2015 à 02h47

    Toujours le politiquement correct qui nous fait avaler des couleuvres et nous éloignent encore un peu plus de la démocratie.

      +5

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  • reneegate // 02.04.2015 à 02h55

    Moscovici a été choisi pour un un « plan d’action contre l’évasion et la fraude fiscales », trop drôle, ils se permettent tout, même de se foutre de nous. Par contre contrairement à Moscovici qui angoisse en permanence en bon sous fifre (que faut il que je fasse pour être bien vu?), Junker lui a l’air de s’éclater guilleret.

      +1

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  • Rose-Marie Mukarutabana // 02.04.2015 à 04h07

    Quelle étrange personnage!
    Dans cette interview comme dans la précédente, aucune pensée, même passagère pour les peuples – pour la vie des gens, en Grèce ou ailleurs. Déconnexion totale.
    D’après le ton, ce petit bonhomme se prend déjà pour l’empereur d’occident. Un vrai toqué. Pas étonnant qu’il rêve d’une armée européenne….
    Le karma de l’Europe doit être bien lourd, pour avoir des êtres aussi étranges à sa direction,

      +34

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    • voronine // 02.04.2015 à 09h14

      « Quel étrange personnage « ….? Il faut se souvenir des réticences soulevées par sa candidature .Les anglais notamment lui reprochaient son penchant pour la bouteille …

        +3

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  • Patrick Luder // 02.04.2015 à 05h19

    Ah, fédération, fédération, fédération … la grande Europe doit devenir une seul et grande nation, pour que tous se lèvent, respirent et paient avec le même entrain. Nous avons tant de points commun, qu’un Italien un Français un Grecque ou un Allemand se sentent tous frère !!!

      +5

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  • casper // 02.04.2015 à 05h55

    « Une armée européenne commune montrerait au monde, qu’il n’y aura plus jamais de guerre entre les pays de l’UE. »

    A condition de dissoudre les armées nationales des pays membres.

    Et puis bon, sauf erreur les USA avaient une armée commune en 1860, ça les a pas empêché de s’entre-tuer joyeusement.

      +10

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    • Julian // 02.04.2015 à 17h39

      Et que fait-on de l’arme nucléaire française ?

      On la fédéralise ?

      On en laisse le code au Président de l’Organisation non-démocratique de Bruxelles, un certain Juncker ?

      Ce type est un dangereux fou furieux.

      L’européïte aigüe est insoignable.

        +2

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  • Alain // 02.04.2015 à 06h21

    Déjà qu’une monnaie sans état est une folie, que dire d’une armée sans état !!!!

    Et qui déciderait de l’utilisation de cette armée ? Le conseil des ministres à l’unanimité ? C’est la seule logique possible, on ne peut imposer à un pays d’entrer en guerre contre sa volonté. Cekla veut dire que cela ne serait jamais le ca et qu’en conséquence ce serait de l’argent gaspillé: financer une armée que l’on est certain de jamais utiliser

      +7

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    • Kiwixar // 02.04.2015 à 10h23

      « Et qui déciderait de l’utilisation de cette armée ? »

      Le Politburo.

        +8

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    • Chris // 02.04.2015 à 14h27

      Une armée sans état… d’âme fait parfaitement l’affaire.

        +1

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    • Lionel // 03.04.2015 à 07h45

      « Déjà qu’une monnaie sans état est une folie »
      Ce n’est pas l’État qui fait la monnaie, mais la monnaie qui fait l’État.

        +0

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  • fendu du chichoule // 02.04.2015 à 07h31

    Elle existe déja il s’agit de l’eurocorps, et puis ce n’est pas une idée en l’air, c’est prévu dans la constitution européenne, le TUE, article 42. Il nous préparent, bientot une armée d’intellectuelles hypermédiatisés qui va nous expliquer pourquoi c’est super-chouette d’avoir une armée européenne (soumise à l’otan) ‘bien lire l’article 42″. On a déja un exemple: l’Euro.
    A vos archives.

      +6

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  • Cédric // 02.04.2015 à 07h48

    d’un coté on organise l’évasion fiscale des grands groupes, de l’autre on envoie les pauvres crever au combat, la boucle est bouclée.

    vive l’Europe.

      +14

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  • Melissa // 02.04.2015 à 08h53

    L’Union Européenne est soumise à la défense des intérêts américains par l’article 42 du TUE qui stipule que la politique de l’Union est compatible avec les décisions de l’OTAN, y compris donc pour les États-membres qui n’en font pas partie…

    Une armée européenne se trouverait donc en concurrence directe avec l’OTAN et pourrait poursuivre des intérêts opposés.
    Cela serait incompatible avec la bipolarisation du monde voulue par Whashington dans la guerre froide 2.0…

    D’autre part, rien ne permet de penser qu’une harmonisation des intérêts des 28 soit possible et il faut donc se rendre à l’évidence : Il n’y a de défense que de défense nationale,comme il n’y a de politique étrangère que de politique étrangère nationale.Seuls des accords au coup par coup sont possibles…
    Le tryptique OTAN-Euro-UE à pour but de paralyser les 28 sur les plans économiques et militaires, pour laisser le champs libre à la politique américaine de guerre permanente, poussée par les lobbies bancaires et militaro-industriels américains…
    Foutons le camp de ce radeau de la méduse européen et retrouvons nos propres alliances stratégiques en commençant par une vraie politique arabe, mais surtout par remettre en bon ordre nos propres moyens de défense…

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  • Dizalc’h // 02.04.2015 à 09h13

    Incroyable avec quel aplomb il prétend vouloir défendre le peuple Grecque, tout en exigeant que ses dirigeants s’en tiennent aux promesses des créanciers… C’est vraiment un discours schizophrène…
    Quoique, à bien y réfléchir, nan, on sait qu’il se fiche éperdument de la situation des Grecques au sens large… c’est juste pour faire bonne figure…

    Quand à sa « servitude » à « Angela », pffff, pathétique, « faite confiance à ce que cette femme dit comme je le fait », oui mais non, justement, les peuples Européens n’ont pas voté pour elle… encore moins pour lui… et encore moins pour tous ces « hommes de l’ombre » qui pourtant, « décident pour les peuples »… vraiment tragique comme discours et situation…

    Quand à une armée pour faire peur à l’Ours, tout en prônant l’envie d’éviter les guerres, comment dire… schizophrène à nouveau…

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  • evodemocratie // 02.04.2015 à 09h43

    Une armée européenne composée de soldats de plusieurs pays. En cas de manifestation d’un peuple, ces hommes payés à tirer (et moins aider) pourront employer la force sans se soucier de viser un membre de leur entourage.
    Je ne peux l’expliquer, mais je vois les choses comme ceci.
    La différence avec l’ancien régime est de plus en plus maigre.

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  • liv // 02.04.2015 à 09h48

    Encore un pas vers le totalitarisme…
    Outre l’adhésion aux aspects stratégiques géopolitiques des US comme évoqués dans les commentaires, ne croyez-vous pas qu’une armée Européenne peut servir aussi à intervenir dans le cadre d’un « maintien au calme » d’une ou plusieurs populations Européenne en marge de se rebeller contre son propre gouvernement et donc contre la troïka ?

    Dans le cas de ce type de rébellion, l’armée du pays concerné peut difficilement être utilisée pour mettre au pas le mouvement dissident. Historiquement et humainement parlant, l’armée a du mal à tirer sur son propre peuple…même si cela c’est déjà vu bien sûr. Tandis qu’une armée européenne qui n’aurait aucune attache avec le peuple concerné se poserait moins de questions non ?

    Personnellement, je ne voie ici dans les intentions de ces technocrates tout puissants qu’un nouveau pas vers le dictat, le totalitarisme. Quel sera le premier pays à accueillir cette nouvelle armée ? La Grèce ? Le Portugal ? L’Italie ? La France ? La Grèce semble bien partie…

    Tout cela est bien triste…

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  • scipio // 02.04.2015 à 10h04

    Une armée commune n’a jamais empèché la guerre sinon la guerre de sécession n’aurait pas eu lieu.
    Par contre envoyer un contingent de tel pays dans un autre afin de mater des troubles internes, là oui, c’est possible.

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    • Melissa // 02.04.2015 à 10h13

      liv,scipio,

      Si l’ordre était donné à l’armée française d’intervenir contre le peuple français, il y aurait un putsch et l’instauration de la loi martiale dans les 24 heures.
      Penser qu’une force européenne puisse le faire avec la participation des militaires français est tout simplement irréaliste …

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      • scipio // 02.04.2015 à 10h30

        Et pourquoi irréaliste?

        Cela s’est déjà vu dans l’histoire. Par exemple Pinochet au Chili. Un coup d’état piloté par les USA et réalisé par des militaires chiliens.
        Les tentatives pour renverser Fidel Castro, cf épisode de la baie des cochons.

        En France la troupe est déjà intervenue contre le peuple notamment pour réprimer les gréves ouvrières. Quelques exemples, la commune de Paris, et plus proche de nous les gréves de 1947, 1948 et 1968 (presque).

        Pour ce qui est d’une aide étrangère envers la France lisez ce qu’on dit sur la défaite de 1940 en France par exemple Marc Bloch

        Dans le sens inverse souvenez vous de la proposition d’aide de Michèle Aliot Marie au régime agonisant de Ben Ali pour mater sa population.

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        • Melissa // 02.04.2015 à 11h57

          En 68 de Gaulle avait affaire à une des premières révolutions orange poussée par les Cohn Bendit et consort…L’armée était prête car il s’agissait d’une agression extérieure contre l’état français…Exactement comme Poutine en Tchétchénie, contre le wahhabisme…

          L’armée n’interviendra pas contre son peuple pour favoriser une puissance étrangère…

          Vous pouvez compter sur nos généraux pour être parfaitement renseignés sur la situation et prendre leurs responsabilités constitutionnelles s’il y a lieu…

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          • Melissa // 02.04.2015 à 12h08

            Scipio,

            …quand aux grèves de 47/48,elles étaient soutenues pas l’URSS et également considérées à ce titre comme une agression étrangère…L’armée était donc dans son rôle.
            Ne mélangez pas tout…

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          • Leechee // 02.04.2015 à 18h52

            Dans le très bon documentaire « Tout est permis mais rien n’est possible » sur la pensée de Michel Clouscard, aux éditions DELGA, Jean-Pierre Garnier rapporte une anecdote intéressante. Quelques temps après 1968, lors d’une rencontre sollicitée semble-t-il par Pompidou, ce dernier lui demande son analyse des événements de mai 68, et Garnier de répondre que pour lui il s’est agit d’une vague contre-révolutionnaire, d’une récupération des grandes grèves ouvrières par des petits bourgeois qui demandaient plus d’accès au pouvoir dans une société qu’il jugeaient trop bloquée à son sommet par la grande bourgeoisie de droite aristocratique. Il faut se souvenir qu’à la fin mai De Gaulle était parti en douce à Baden-Baden pour s’assurer du soutien de la troupe et du Général Massu, commandant les Forces Françaises en Allemagne. On était donc pas loin du clash. Finalement, après avoir entendu la réponse de Garnier, Pompidou lui confie que du côté du gouvernement, ils avaient fait la même analyse et concluent qu’on ne pouvait pas tirer sur les futures élites du pays.
            Quand je pense que pendant près de 40 ans on nous a vendu mai 1968 comme une révolution, un sursaut du peuple en quête de liberté.
            Les élites, elles, s’étaient immédiatement reconnues, et arrangées entre elles…

            Sur l’influence extérieure et une sorte de première révolution colorée, certains disent en effet que les USA et Israël auraient agit pour renverser De Gaulle qui devenait trop gênant avec son soutien au monde arabe. De Gaulle qui avait eu ces mots très durs tenus lors de la conférence de presse du 27 novembre 1967. Pour rappel, juin 1967, c’est la Guerre des Six Jours, une attaque préventive d’Israël contre ses voisins arabes, durant laquelle il y avait eu l’épisode du USS Liberty.

            Complotistement vôtre.

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  • arthur78 // 02.04.2015 à 10h06

    Pour résumer la situation de la défense europeenne :

    la france a 300 bombes nucleaires
    l’angleterre en a mais assujetti au bon vouloir américain
    les autres n’ont rien

    en face , les Russes en ont plus de 3000 ..

    donc je constate

    1) que la France est en situation de répondre à une agression mais pas plus …
    2) que les autres auraient peut être intérêt, mais ça les regarde … a rabattre un peu leur caquet

    Conclusion :

    il est temps que la France revienne à une Politique Gaulienne qui s’assume et qui ne soit pas dépendante de quelques fous à la solde de l’OTAN et donc des US.

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  • sergeat // 02.04.2015 à 10h25

    Nation:1)frontière,disparu 2)battre monnaie,abandonne,3)justice,c est l europe qui décide 4)défense :pour l instant on demande une armée commune (rappelez vous comment la communauté européenne s est transformée en union) pour arriver à une union des armées.Conclusion le coup d état bureaucratique par des carriéristes hors sol (et bien sur non élu par les peuples mais élu par les banques et les lobbys) marche très bien et le peuple continue à s écraser.Quand les peuples domines vont ils se révolter contre ce coup d état d esclavagiste?Et nos « dirigeants »que font ils à part servir de carpettes à l ue.

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    • Leechee // 02.04.2015 à 23h36

      A part ça ils encaissent (les thunes, pas les coups malheureusement).

      Demande à Moscovici si elle est pas belle la vie…

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  • Günter Schlüter // 02.04.2015 à 11h05

    La méthode Junker

    « Nous ne décidons rien. Nous avançons quelque chose et nous attendons ce qui arrive. Si personne ne proteste ou qu’il n’y a pas une insurrection – parce que la plupart des gens ne comprennent quand-même pas ce qui a été décidé – nous progressons alors pas à pas jusqu’au point de non-retour. »
    http://www.banquepublique.be/archives/10362

      +5

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  • Un naïf // 02.04.2015 à 12h53

    Fut une époque où ces gens-là finissaient devant un peloton d’exécution…
    Et comme l’histoire se répète, je n’aimerai pas être à la place de certains…

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  • René Fabri // 02.04.2015 à 13h15

    Vous avez raison quand vous dites : « le problème est que l’argent collecté via les impôts sert à payer en majorité des créanciers étrangers, sur une dette douteuse provenant de dépenses douteuses (sous-marins allemands, armement français, etc). »

    De plus, dans votre « etc. », on trouve 454 avions militaires dont 308 sont américains et 21 canadiens (http://en.wikipedia.org/wiki/Hellenic_Air_Force ). Un certain nombre d’entre eux, ayant été achetés au début des années 2010, il est probable qu’ils ne soient pas encore totalement payés, sans compter les frais d’entretien de cette flotte démesurée pour un petit pays menacé par personne.

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  • step // 02.04.2015 à 14h33

    « Le Commissaire européen Pierre Moscovici va présenter prochainement un projet reprenant les grandes lignes. »

    celui qui a enterré la réforme des banques ? Pas de risque pour le luxembourg alors…

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  • Trololo // 02.04.2015 à 15h39

    C’est la méthode soviétique où l’on envoyait les est-allemands garder les polonais et inversement.

    Un armée étrangère n’aura aucun scrupule à tirer sur une population qui n’est pas la sienne.

      +3

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  • Wail // 02.04.2015 à 17h40

    « Une armée européenne commune montrerait au monde, qu’il n’y aura plus jamais de guerre entre les pays de l’UE. »
    Est-ce que le concept de guerre civile lui dit quelque chose?

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  • georges dubuis // 02.04.2015 à 19h07

    Dr Folamour de dénis, ils veuuuuulent,pour le compte des banques, une guerre, autant intérieur, immigration, qu’extérieur, contre toutes souverainetés…….tyrannie des experts et contes de faits.

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  • Asterox // 03.04.2015 à 00h46

    Une armée européenne… lol.
    Nos dirigeants sont des carpettes mais ils accepteraient jamais de partager l’arme nucléaire avec 27 pays. A moins qu’EELV arrive à la présidence ya aucun risque de ce côté à mon avis.

    L’Union Européenne fonctionne vraiment à l’envers… On n’a pas de politique économique commune ? Créons une monnaie unique ! On n’a pas de politique étrangère commune ? Créons une armée unique. Ahah…

    Chypre est membre de l’UE depuis 2004. Ces guignols discutent de faire entrer la Turquie. De quel côté se rangera l’armée ? Ils sont même pas fouttus de défendre les frontières internes d’un pays membre, dont le tiers du territoire est occupé depuis 40 ans, et qui représente 0,000002% de la superficie de l’UE, et ils voudraient créer une armée. Je sais pas s’il faut en rire ou en pleurer…

      +2

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  • BA // 03.04.2015 à 15h26

    Le journal L’EXPRESS, ça fait peur.

    Le journal L’EXPRESS, ça fout la trouille.

    Préparons-nous, citoyens français : les Russes vont détruire Paris.

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/voici-l-etendue-des-degats-si-une-bombe-nucleaire-tsar-frappait-paris_1667961.html

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