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Iran : Préparatifs de guerre. Par Alastair Crooke

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Iran : Préparatifs de ‘Battle Space’ [nom d’un jeu vidéo de stratégie militaire futuriste, NdT] Par Alastair Crooke

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke,

© Photo : Domaine public

Bernard Lewis, historien anglo-américain du Moyen-Orient, a exercé une considérable influence aux États-Unis – ses idées politiques ont influencé les présidents, les décideurs politiques et les groupes de réflexion, et elles continuent de le faire. Bien qu’il soit mort l’année dernière, ses visions dévastatrices continuent de façonner la manière dont les États-Unis perçoivent l’Iran. Mike Pompeo, par exemple, a écrit : « Je ne l’ai rencontré qu’une fois, mais j’ai lu presque tout ce qu’il a écrit. Une grande partie de ma compréhension du Moyen-Orient est due à son travail… C’était aussi un homme qui, comme moi, était convaincu que les Américains devaient avoir davantage confiance dans la grandeur de notre pays, pas moins ».

Le « plan Bernard Lewis », comme on l’a appelé, était un projet qui visait à faire éclater tous les pays de la région – du Moyen-Orient à l’Inde – selon des critères ethniques, sectaires et linguistiques. Une balkanisation radicale de la région. Un officier retraité de l’armée américaine, Ralph Peters, en a ensuite tiré une carte d’un Moyen-Orient « balkanisé ». Ben Gourion avait lui aussi une ambition stratégique similaire pour les intérêts israéliens.

L’influence de Lewis, cependant, est arrivée jusqu’au sommet : on a vu le président Bush muni d’un dossier des articles de Lewis alors qu’il se rendait à une réunion dans le Bureau ovale peu après le 11 septembre, seulement huit jours après les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone, Lewis était alors en train d’informer Richard Perle, membre du Conseil de la politique de défense, assis aux côtés de son ami Ahmed Chalabi, le dirigeant du Congrès national irakien. Lors de cette réunion clé d’un conseil hautement influent auprès du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, les deux hommes ont appelé à une invasion de l’Irak.

Lewis a également développé l’idée plus large d’un monde musulman rétrograde, bouillonnant de haine contre un Occident vertueux et moderne. C’est lui, et non Samuel Huntington, qui a inventé l’expression « choc des civilisations » – ce qui implique en outre que l’Islam et l’Occident sont engagés dans une bataille existentielle pour leur survie.

A travers le prisme évangélique des décideurs politiques d’aujourd’hui, tels que Pompeo et Mike Pence, ce sombre pronostic s’est mué de « choc » des civilisations en bataille cosmique du bien contre le mal (l’Iran étant particulièrement identifié comme la source du mal cosmique dans le monde actuel).

C’est là le point essentiel : amener un changement de régime en Iran – la menace la plus fondamentale, selon les termes de Lewis – a toujours été un fantasme de Lewis. « Devrions-nous négocier avec les ayatollahs d’Iran ? » lui a à un moment demandé Henry Kissinger. « Certainement pas ! » a rétorqué Lewis sans équivoque. La position générale que l’Amérique devait adopter dans la région a été présentée en quelques mots à Dick Cheney : « Je crois que l’une des choses que vous devez faire aux Arabes est de les frapper d’un gros coup de bâton entre les deux yeux. Ils respectent la puissance ». Ce conseil orientaliste était bien sûr à appliquer « à la pelle » en ce qui concerne l’Iran et ses « Ayatollahs », selon Lewis : « La question que nous devrions nous poser est pourquoi ils n’ont pas peur de nous et ne nous respectent pas ? ».

Eh bien, maintenant, inspiré par son inspiration intellectuelle (Lewis), Pompeo, avec John Bolton, son collègue de Richard Perle du PNAC, semble avoir hâte de l’appliquer, en utilisant la recette de Lewis: « frapper l’Iran entre les deux yeux avec un gros bâton (de sanctions) ».[PNAC : Le Project for the New American Century est un think tank néoconservateur américain ayant fonctionné de 1997 à 2006.]

Rien de neuf sous le soleil. Les États-Unis n’ont pas seulement feuilleté les livres de Lewis pour ainsi dire ; ils en suivent les préceptes depuis des décennies. Dès les années 1960, Lewis avait publié un livre qui soulignait les vulnérabilités potentielles, et donc l’exploitation éventuelle, des différences religieuses, ethniques et de classe sociale comme moyens de faire disparaître les États du Moyen-Orient.

En 2008, Seymour Hersh a signalé :

« Selon des sources militaires, du renseignement et du Congrès, actuelles et passées, à la fin de l’année dernière (2007), le Congrès a accepté la demande du président Bush de financer un accroissement majeur des opérations secrètes contre l’Iran. Celles-ci, pour lesquelles le Président a demandé jusqu’à quatre cents millions de dollars, ont été décrites dans un accord présidentiel signé par Bush, et avaient pour but de déstabiliser le gouvernement religieux du pays. Ces activités secrètes requièrent le soutien des groupes minoritaires arabes ahwazi et baloutches ainsi que d’autres organisations dissidentes…

« Les opérations clandestines contre l’Iran ne sont pas chose nouvelle. Les forces d’opérations spéciales des États-Unis mènent des opérations transfrontalières depuis le sud de l’Irak… depuis l’année dernière. Mais selon les responsables actuels et anciens, l’ampleur et la portée des opérations en Iran, qui impliquent la CIA et le Commandement des opérations spéciales interarmées (JSOC), ont été considérablement élargies. Nombre de ces activités ne sont pas précisées dans le nouvel écrit présidentiel, et certains dirigeants du Congrès se posent de sérieuses questions quant à leur nature. »

Et ces opérations viennent encore d’être accrues – comme l’a confirmé l’actuelle chef de la CIA, Gina Haspel, elle fait basculer des ressources de l’Agence pour se concentrer sur la Russie et l’Iran. Et les États-Unis implantent de façon systématique leurs bases militaires à des endroits proches des minorités ethniques de l’Iran.

Alors, quel en est le « but ultime » ? S’agit-il d’un battage électoral américain, destiné principalement à usage national? S’agit-il seulement de maîtriser et affaiblir l’Iran ? Ou alors tout cela a-t-il pour but de forcer l’Iran à négocier un « meilleur » PAGC ? Ou alors est-ce pour déclencher un changement de régime ?

Et bien, voilà où on en est : Pompeo a refusé de renouveler deux importantes dérogations aux sanctions américaines (en plus des diverses dérogations sur le pétrole). Ces deux refus ressemblent beaucoup à des « preuves tangibles » – révélant les véritables intentions de Pompeo et Bolton. L’une des dérogations annulées concerne l’exportation par l’Iran d’uranium faiblement enrichi, et l’autre l’exportation d’« eau lourde » du réacteur d’Arak.

Le problème est qu’en vertu du PAGC [L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou plan d’action conjoint (en anglais : Joint Comprehensive Plan of Action ou JCPoA traduit en français par l’International Atomic Energy Agency comme Plan d’action global commun (PAGC) NdT], l’Iran n’est autorisé à accumuler aucune de ces deux substances au-delà de respectivement 300 kilos et 300 litres. L’Accord oblige donc l’Iran à exporter tout excédent potentiel qui pourrait dépasser ces limites. La première part vers la Russie (en échange d’uranium concentré brut), et la seconde est stockée à Oman.

Soyons très clairs: ces exportations ne procurent absolument aucun avantage nucléaire à l’Iran. Ils ne servent que les intérêts des signataires du JCPOA. Il s’agit d’articles « d’ordre administratif » du PAGC, c’est-à-dire qu’ils ne sont utiles qu’à ceux qui prônent la non-prolifération des matières liées au nucléaire. L’exportation est encadrée par l’Accord, et il est exigé que l’Iran s’y conforme.

Si ces exportations rentrent précisément dans le fonctionnement de l’accord nucléaire, alors pourquoi Pompéo refuserait-il de renouveler les dérogations à une telle composante structurelle de la non-prolifération ? Elles n’ont aucune importance économique per se.

La seule réponse doit être que Pompeo et Bolton essaient de pousser l’Iran à violer le JCPOA : ils tentent délibérément de provoquer le non-respect des accords par l’Iran et, de fait, le forcent à faire proliférer [son arsenal nucléaire NdT]. En effet, si ces substances ne peuvent pas être exportées, l’Iran sera obligé de les accumuler, en violation du PAGC (à moins que la procédure de règlement des différends du Conseil de Sécurité des Nations Unies intégrée dans le PAGC en décide autrement).

Mais pousser l’Iran à une violation formelle ouvre de nombreuses possibilités pour Bolton de provoquer davantage l’Iran, et peut-être même de le pousser à fournir aux États-Unis son casus belli pour détruire les installations d’enrichissement d’uranium iraniennes. Qui sait ?

Alors, comment les minorités ethniques iraniennes rentrent- elles dans le cadre ? (La majorité de la population iranienne est persane, estimée entre 51 et 65%. Les autres groupes ethnolinguistiques les plus importants sont: Azerbaïdjanais (16-25 %), Kurdes (7-10%), Lurs (environ 7%), Mazandaranis et Gilakis (environ 7%), Arabes (2-3), Baloutches (environ 2%) et Turkmènes (environ 2%). Ces groupes sont « le matériau » que les États-Unis espèrent transformer en sécessionnistes armés et en insurgés anti-iraniens, dans le cadre des « programmes de formation et d’assistance » de la CIA. Lorsque ce programme a été évoqué en 2007, il y a eu des dissensions considérables au sein de l’administration américaine (y compris de la part du secrétaire Gates et du général Fallon, qui tous deux ont rejeté le bien-fondé d’une telle façon de penser). Comme Seymour Hersh l’a noté :

« Selon Vali Nasr, qui enseigne la politique internationale à l’Université de Tufts et qui est également chercheur agrégé au Conseil des Relations étrangères, une stratégie consistant à utiliser les minorités ethniques pour miner l’Iran présente des lacunes. « Ce n’est pas parce que le Liban, l’Irak et le Pakistan ont des problèmes ethniques que l’Iran souffre du même problème », a ajouté Nasr. « L’Iran est un vieux pays – comme la France et l’Allemagne – et ses citoyens sont tout aussi nationalistes.

« Les États-Unis surestiment les tensions ethniques en Iran ». Les groupes minoritaires auxquels les États-Unis tendent la main sont soit bien intégrés, soit de petite taille et marginaux, sans grande influence sur le gouvernement et sans grande capacité à présenter un défi politique, dit Nasr.

« [Cependant], il y a toujours des groupes d’activistes qui iront tuer un policier, mais travailler avec les minorités va se retourner contre eux et aliéner la majorité de la population ». »

Et comme l’a montré le professeur Salehi-Isfahani de Brookings, les éléments les plus pauvres de la société iranienne ont été quelque peu protégés du rude impact économique des sanctions (mieux que la classe moyenne), de sorte que l’on pourrait à juste titre conclure que l’Iran peut faire face au siège économique.

Oui… mais… « Rien de nouveau sous le soleil », et tout aussi important:

L’Irak et « Curveball » (le nom de code de l’agent irakien du renseignement allemand, qui a fourni de faux renseignements sur les armes de destruction massive de l’Irak) ; les exilés irakiens qui ont assuré aux Américains qu’ils seraient accueillis à Bagdad comme des « libérateurs » foulant un chemin parsemé de fleurs et sous des pluies de riz ; et « l’équipe B » (l’unité de renseignement alternative, créée par Cheney alors vice-président pour lui fournir des renseignements « reflétant ses valeurs », qui s’opposent aux vues de la CIA et soutiennent la vision mondiale de Cheney). Le résultat de cette déconnexion de l’Amérique par rapport aux réalités de l’Irak a été, bien sûr, un désastre.

Nous y revoilà, avec une histoire qui semble se répéter : L’ancienne « équipe B » n’est plus aujourd’hui une unité implantée au sein de la Défense nationale, mais un réseau d’anciens agents des services de renseignement de toutes sortes, qui agissent de concert avec des exilés iraniens aigris – allant à la pêche au sein de la MEK [mouvement de résistance armée au régime de la République islamique d’Iran] et de la communauté amère des exilés, pour ensuite présenter leurs résultats dénués de tout contexte au groupe de réflexion pour la Fondation pour la défense des démocraties, et à la Maison blanche – répétition des coulisses de Chalabi et de la saga irakienne, on recommence tout.

C’est la vieille, vieille histoire des services de renseignements : Commencez par des préjugés orientalistes bien ancrés et des opinions préconçues sur la nature de « l’autre » ; Persuadez-vous qu’aucun homme ou femme « moderne » ne soutiendrait les « Ayatollahs » ; Et devinez quoi ? Vous trouverez ce que vous vouliez voir : Que l’Iran est au bord de « l’effondrement », que les minorités sont sur le point de s’insurger contre l’élite autoritaire persane, et que l’intervention américaine pour renverser ce « régime » détesté serait accueillie « par des fleurs et du riz ».

C’est absurde, bien sûr. Mais la capacité de se mentir à soi-même est suffisante, en soi, pour déclencher des guerres.

L’histoire américaine de « l’équipe B » d’origine sert de sombre avertissement : Cheney n’aimait pas ce que disaient les services de renseignements officiels et ne leur accordait aucune confiance. Il a donc mis sur pied un « Service de renseignement alternatif » (Équipe B) composé d’analystes « partageant les mêmes idées » qui ont « trouvé » ce qu’il voulait voir sur l’Irak (et la Russie).

Trump, précisément en raison de son expérience avec l’État profond, n’a aucune confiance dans l’échelon supérieur des services américains – et, par conséquent, est connu pour lire peu de ce qu’ils produisent. Lui non plus ne les considère pas comme « partageant ses idées » à cause de leur vision mondialiste de la géopolitique, et méprise généralement leurs opinions (préférant celles qui sont plus conformes à l’air du temps). Il y a là une réelle vulnérabilité.

S’il est vrai que, ces derniers jours, Trump a reconnu que Bolton voulait l’entraîner « dans une guerre » et a exprimé sa préoccupation que, comme le note le Washington Post, « Bolton l’a acculé dans le coin du ring et est allé au-delà de ce que lui [Trump] peut accepter », les préjugés de Trump sur l’Iran sont profonds et sont en permanence alimentés par les autres – dont sa famille – et non seulement par Bolton.

Surtout, Trump agit en matière de politique étrangère comme un magnat de l’immobilier new-yorkais, ne s’occupant que de « transaction » et de son image, et sans aucune implication émotionnelle ou morale. C’est aussi probablement le cas en ce qui concerne l’engagement américain en Syrie et en Afghanistan. Mais est-ce le cas pour l’Iran ? L’Iran serait-il l’exception – précisément parce qu’il fait obstacle au « projet d’héritage » de Trump – à l’instauration du « Grand Israël » (connu aussi le nom de Deal du Siècle) ?

Il se peut que Bolton ait été légèrement blâmé par Trump pour s’être trompé sur le Venezuela, mais il se pourrait bien que Pompeo et Bolton trouvent la porte entrouverte quand il s’agit de l’Iran.

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 13-05-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

obermeyer // 23.07.2019 à 08h18

Mieux vaut espérer qu’une guerre de plus n’éclate pas dans cette région. Les iraniens ont prévenus et sont préparés : en cas d’attaque ils fermeront le détroit d’Ormuz , couleront les tankers , pilonneront les installations pétrolières de ceux qui participeront à la coalition , Israël recevra les nombreux missiles du Hezbollah . 30 % du pétrole mondial serait affecté , ce qui déclencherait une récession globale inimaginable . Cette pression sur l’Iran qui a parfaitement respecté les clauses du traité est intolérable . Si nous avions en europe une vraie diplomatie , peut être pourrions nous peser pour une désescalade , mais nous n’avons que des ignares dans la main d’intérêts supérieurs étrangers . La situation est tendue , une étincelle peut avoir des conséquences dévastatrices . Notre destin repose dans la main de quelques psychopathes . Souhaitons la paix , la paix , la paix !

39 réactions et commentaires

  • nulnestpropheteensonpays // 23.07.2019 à 06h52

    deux ivrognes bourrés accoudés au comptoir qui veulent casser du bicot…2019 maitre du monde….

      +14

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  • calal // 23.07.2019 à 07h43

    « Le « plan Bernard Lewis », comme on l’a appelé, était un projet qui visait à faire éclater tous les pays de la région – du Moyen-Orient à l’Inde – selon des critères ethniques, sectaires et linguistiques. Une balkanisation radicale de la région. Un officier retraité de l’armée américaine, Ralph Peters, en a ensuite tiré une carte d’un Moyen-Orient « balkanisé ». Ben Gourion avait lui aussi une ambition stratégique similaire pour les intérêts israéliens. »

    Nous verrons si l’iran sera ravage par une guerre:si c’est le cas,beaucoup de theories complotistes seront validees…

      +11

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    • K // 24.07.2019 à 01h18

      Je ne pense pas que Trump fera la guerre à l’Iran. Il va surement se contenter de garder quelques navires militaires dans le Golfe de manière à soutenir les cours du pétrole et ainsi empecher les faillites des entreprises américaines du gaz et pétrole de schiste. La crise vénézuelienne a probablement été déclenchée pour la même raison.
      La récente attaque de Trump contre les 2 députées musulmanes à la Chambre des Représentants doit être compris de cette façon : « Moi Trump je ne fais pas la guerre à l’Iran mais pour me faire pardonner de mon manque de beliscisme j’offre en pature ces 2 députées ».

        +5

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      • calal // 24.07.2019 à 07h51

        difficile a dire. Peut etre que la fed met la pression sur trump sur un echange « si tu attaques l’iran alors j’accepte de baisser les taux pour noyer les electeurs sous le pognon et favoriser ta reelection ».
        ou trump est reellement un espoir pour l’occident et va trouver un moyen pour se faire reelire sans attaquer l’iran.
        ou trump n’est qu’un president des ploutocrates comme les autres.
        je le jugerai sur la guerre ou non avec l’iran.

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  • obermeyer // 23.07.2019 à 08h18

    Mieux vaut espérer qu’une guerre de plus n’éclate pas dans cette région. Les iraniens ont prévenus et sont préparés : en cas d’attaque ils fermeront le détroit d’Ormuz , couleront les tankers , pilonneront les installations pétrolières de ceux qui participeront à la coalition , Israël recevra les nombreux missiles du Hezbollah . 30 % du pétrole mondial serait affecté , ce qui déclencherait une récession globale inimaginable . Cette pression sur l’Iran qui a parfaitement respecté les clauses du traité est intolérable . Si nous avions en europe une vraie diplomatie , peut être pourrions nous peser pour une désescalade , mais nous n’avons que des ignares dans la main d’intérêts supérieurs étrangers . La situation est tendue , une étincelle peut avoir des conséquences dévastatrices . Notre destin repose dans la main de quelques psychopathes . Souhaitons la paix , la paix , la paix !

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    • arnulf // 23.07.2019 à 09h36

      Rien à attendre de l’UE. Rien que des malheurs.

        +25

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  • RGT // 23.07.2019 à 08h23

    « Je crois que l’une des choses que vous devez faire aux Arabes USA est de les frapper d’un gros coup de bâton entre les deux yeux. Ils respectent la puissance ».

    Le monde entier connaîtra sans aucun doute une période plus pacifique.

      +37

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    • Chris // 23.07.2019 à 09h31

      USA ? Vous devriez ajouter les frapagingues européens embringués dans l’OTAN, dont le RU et la France aux importants budgets de Défense !

        +23

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      • Fritz // 23.07.2019 à 16h31

        Correction : le RU et la France aux gros budgets militaires.
        Aucune des guerres occidentales récentes n’était défensive. En France, on est passé de la Défense nationale à l’Agression atlantiste (cf. la Libye).

        @RGT : l’Américain moyen s’imaginant que « les Iraniens sont des Arabes comme les autres », vous avez bien fait de rectifier cet aphorisme.

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    • Shock // 23.07.2019 à 10h25

      J’ose encore penser que le peuple est contre la guerre… Il suffirait de frapper le petit groupe de dirigeants néocons et ceux de qui ils prennent leurs ordres à l’étranger, si vous voyez de qui je veux parler.

        +12

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      • Duracuir // 23.07.2019 à 11h19

        En 39, les deux tiers des Français étaient contre toute idée de guerre. Ça n’a pas empêché le gouvernement, qui était contre lui aussi, de suivre les Anglais dans leur déclaration de guerre à l’Allemagne. En janvier 41, 85% (!!!!) Des zuniens étaient contre toute idée de guerre….. En 14, le gros des opinions publiques et le gouvernement Français était contre la guerre. Ce dernier fit même reculer de dix km nos troupes en deçà de la frontière en gage de bonne volonté…. Il n’y avait que les journaux des deux côtés du Rhin dont on connaît les propriétaires, qui tenaient absolument à la guerre. La vraie question est: les proprios de nos médias sont-ils pour une guerre? Prêts à se laisser entraîner dans une guerre ?

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        • scc // 23.07.2019 à 14h23

          La Belgique n’a pas déclaré la guerre à l’Allemagne vu son statut de neutralité. Cela n’a pas empêché l’Allemagne de l’envahir.
          Si la France n’avait pas suivi l’Angleterre, elle aurait été envahie de toute façon.

            +9

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          • Duracuir // 24.07.2019 à 18h06

            Faux. Il n’y avait absolument aucun plan d’invasion de la France. Les allemands ont du en bricoler un vite fait et ont du attendre de septembre à mai pour passer à l’attaque. l’Allemagne ne craignait plus défensivement la France. La différence de démographie et de mental était si énorme et de plus les nazis étaient certains que Français et Anglais se frottaient les mains à l’idée d’une attaque prochaine de l’URSS .

              +2

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        • fox23 // 23.07.2019 à 18h04

          Zétaient tellement opposés à la guerre en 14 qu’ils furent obligé de faire assassiner Jean Jaurès pour être sur qu’elle ait lieu. le pourrissement de l’Histoire n’est pas un mythe !
          Pour mémoire, en 19, au procès de Raoul Vilain, son assassin, ce dernier fut acquitté et la veuve de Jean Jaurès condamnée aux dépens, l’avocat de l’accusé ayant basé le geste du tueur sur le patriotisme.
          Ah les braves gens !!!

            +18

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  • Arcousan09 // 23.07.2019 à 08h51

    On marche sur la tête sur cette planète « gouvernée » par des débiles mentaux profonds.
    Un accord est signé sur le nucléaire iranien
    Cet accord est bafoué par le si génial peroxydé président des USA, unilatéralement et c’est l’Iran le responsable !!!!!
    Alors qu’il la fasse sa guerre le Trump et qu’il se ramasse une belle veste comme au Vietnam, en Afghanistan … Il va tomber sur un os de taille et quand nous voyons les résultats mirobolants en Libye libérée de son « dictateur sanguinaire » par le duo de génies transcendants que sont « Botul » et  » Bismuth » nous avons toutes les raisons d’être inquiets du comportement ce ces tristes politicards.
    Et le caniche bien dressé qui est supposé nous « gouverner » va baisser son pantalon devant les diktats du peroxydé

      +26

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    • Duracuir // 23.07.2019 à 11h22

      Le caniche peroxidé a le dos large. D’abord, le Congrès n’avait pas ratifier et avec l’AYPAC, malheur au sénateur qui aurait voté ça. De plus ni L’autre ni Macron n’en veulent. Et ils ne font rien pour le sauver et honorer leur signature. Ils le font dans le feutré, à la p….

        +8

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  • Chris // 23.07.2019 à 09h43

    J’ignorais ce détail d’importance qu’aucun média ne mentionne quand ils annoncent que l’Iran dépasse les quotas autorisés par le JCPOA :
    « Pompeo a refusé de renouveler deux importantes dérogations aux sanctions américaines : l’exportation par l’Iran d’uranium faiblement enrichi, et l’autre l’exportation d’« eau lourde » du réacteur d’Arak.
    … ce qui conduit l’Iran à violer le JCPOA en gardant ces produits sur son territoire.

      +18

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  • Shock // 23.07.2019 à 10h02

     » L’Iran serait-il l’exception – précisément parce qu’il fait obstacle au « projet d’héritage » de Trump – à l’instauration du « Grand Israël » (connu aussi le nom de Deal du Siècle) ? »

    Mais mais mais, on nous aurait menti ? Je ne puis le croire ! Ainsi l’axe du mal – si j’ai bien compris l’article – passe par Tel Aviv et Washington avec un crochet par Riyad, Londres et Paris !?

    « ce qui implique en outre que l’Islam et l’Occident sont engagés dans une bataille existentielle pour leur survie. »

    Certes l’islam est instrumentalisé pour déstabiliser les pays européens, mais ses sectes les plus extrêmes (wahhabisme, frérots, salafisme, califat) sont des alliés quand il s’agit de détruire les pays opposés au Grand Israël ou affaiblir la Russie (Yougoslavie, Tchétchénie, etc.).

      +13

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  • christian gedeon // 23.07.2019 à 10h16

    Apocalypse now? je ne le pense pas vraiment pas.Seule la fermeture du détroit d’Ormuz,façon fermeture du détroit de Tiran en 1967 déclencherait automatiquement un affrontement,et encore,ne serait il queque très limité à mon sens. Et puis l’économie libérale n’aime rien autant qu’une bonne petite crise de dessous les dfagots de temps en temps,n’est ce pas? L’article de M. Crooke est cette fois ci remarquablement pondéré.Il ne crie pas à la catastrophe et analyse finement le déroulement des choses. Je ne pense pas que Trump croit une seule seconde au soulèvement interne. Et je ne pense pas non plus qu’ilk tienne à faire plaisir au complexe militaro industriel avec lequel ses relations sont plutôt tendues.Je dirais presque que c’est une chance pour nous tous que le président américain soit un homme d’affaires non lié au pétrole (comme les Bush père et fils).Pendant ce temps là, le continent africain voit la guerre ouverte ou larvée s’étendre de plus en plus,sans que çà ne semble concerner les penseurs de ce bas monde. Dommage.

      +2

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  • Shock // 23.07.2019 à 10h18

    Face à ces menaces de guerre, il devrait y avoir dans nos pays si « démocratiques » des manifestations monstres pour la paix. Si ce n’est pas le cas, c’est que la presse est aux ordres avec les doigts sur la couture du pantalon pour diaboliser les pays agressés (coup d’Etat en Ukraine, « sanctions » contre la Russie et l’Iran – en fait des actes de guerre) et promouvoir la guerre qui vient. Il a notamment fallu transformer les pays agresseurs en pays agressés, inverser toutes les valeurs et distiller une propagande omniprésente. On se croirait en juin 1914. Ne manque que l’étincelle.

      +15

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  • Kokoba // 23.07.2019 à 10h24

    Voila un article de grande qualité et particulièrement interessant.
    Il résume parfaitement l’idéologie neo-con et permet de comprendre la stratégie US au moyen-orient.
    Pour parfaire l’image, il faudrait bien sur rajouter une couche de petrole mais l’essentiel est là.

    A diffuser et faire connaitre au maximum.

      +13

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  • Jm // 23.07.2019 à 11h25

    Est-ce que c’est la vraie marche vers la guerre? On sent le régime des mollahs très à cran et donc pas à l’abri d’un dérapage qui servirait de prétexte à une intervention us. On demande juste au gouvernement français, au cas où, de bien vouloir s’abstenir d’y participer.

      +5

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  • weilan // 23.07.2019 à 13h09

    Afin de creuser un peu plus ces menaces de guerre:

    https://reseauinternational.net/liran-nest-pas-seul-vise/

      +2

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  • septique // 23.07.2019 à 15h53

    Un autre article de notre ami Alastair Crooke…il se pourrait…il est probable…les opérations clandestines de la cia en Iran..etc…aucune preuve bien sûr.
    Penser que les USA ne connaissent rien à l’Iran c’est ignorer l’énorme capital universitaire américain spécialiste de ce pays (langue, histoire, géographie, culture, ressources naturelles) sans oublier la diaspora iranienne vivant aux USA qui bien sûr a peu d’estime pour le régime en place.
    Je vois très bien Trump et Poutine obtenir un accord sur la Syrie sur le dos du Hezbollah et de l’Iran. La Russie pense avant tout a ses bases militaires en Syrie, l’Iran est pour elle un concurrent sur les marchés énergétiques. On voit bien que Instex est une coquille vide.
    Trump a le temps pour lui ce sera aux mollahs de faire la première erreur, espérer un changement présidentiel aux USA ?
    Soyons clair les états américains que Trump a perdu en 2016 il ne les gagnera pas, il faudra donc qu’il perde la Floride, le Michigan, la Pensylvannie pour qu’un démocrate puisse être élu…possible mais improbable.

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    • Logique // 23.07.2019 à 21h47

       » il faudra donc qu’il perde la Floride, le Michigan, la Pensylvannie pour qu’un démocrate puisse être élu…possible mais improbable. »

      Tellement improbable que c’est comme si c’était déjà fait: Wisconsin, Pennsylvanie, Floride et Caroline du Nord.

      https://heavyeditorial.files.wordpress.com/2016/11/2016-exit-polls-did-hillary-clinton-win-presidential-election-voter-fraud-lose-rigged-donald-trump-results.jpg?quality=65&strip=all&strip=all

      Les démocrates peuvent aussi compter sur le Michigan, le Minnesota et l’Ohio.

      Rendez-vous l’année prochaine. Une guerre et Trump peut dire adieu à sa réélection.

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      • septique // 24.07.2019 à 02h54

        Ces tableaux datent de 2016…de quoi vous parlez exactement.

        Vous risquez d’être décu…les sondages aux USA sont particulièrement peu fiables et ces états lors de la dernière élection avait été accordé à Madame Clinton..on a vu le résultat. Trump n’est pas encore en campagne.

        Une guerre et Trump peut dire adieu a sa réelection…ouais je n’ai JAMAIS vu les américains ne pas se réunir autour du drapeau…

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        • Logique // 25.07.2019 à 02h14

          « ouais je n’ai JAMAIS vu les américains ne pas se réunir autour du drapeau… »

          Au hasard: Vietnam. Il faudrait songer à ouvrir les yeux.

          Pourquoi croyez-vous que les USA se servent des islamistes de daech? Parce que quelques body bags de retour aux States et fini la comédie. Idem pour les pays occidentaux. Pourquoi croyez-vous que le service militaire a été supprimé? Plus grand monde a envie d’aller crever pour les sociopathes qui nous gouvernent.

          Les sondages sorties des urnes sont les plus fiables. Quant au nombre total de voix, Clinton a battu Trump de plus de 3 millions. Bref, c’est une minorité qui a déjà « élu » Trump.

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    • Manant // 23.07.2019 à 22h30

      Alaster Crook a travaillé au MI6 britannique. Il sait de quoi il parle.

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    • Subotai // 24.07.2019 à 19h56

      «  »Penser que les USA ne connaissent rien à l’Iran etc…. » »
      Les USA ne connaissent rien aux USA et c’est ça le problème.
      Connait toi toi même.
      Si vous voulez savoir comment fonctionne les USA.
      The Vietnam War
      http://kenburns.com/films/vietnam/
      18 heures de documents inédits.
      18 heures d’ahurissement, d’entendre les mots de G.W Bush et Consort dans la bouche des dirigeants US de 1960 à 1975. Avec UNE différence, une seule, le mot « communist » à la place de « terrorist ».
      Et 18 heures d’ahurissement supplémentaire de découvrir que ces mêmes dirigeants SAVAIENT (techniquement) qu’ils allaient se prendre une branlée.
      Donc il y a des chances, la conneries humaine étant sans mesure, que les USA entrainent la planète dans une conflagration générale, mais ils savent qu’ils n’ont aucune chance de gagner quoi que ce soit, sinon la destruction de l’humanité.
      Et ça n’est pas un problème pour eux* (ref idem ci dessus), ils sont |bons| et donc Dieu saura reconnaitre les siens.
      Ne sous estimez pas le poids de cette croyance.
      * en tout cas les Pouvoirs

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      • septique // 25.07.2019 à 01h20

        Je connais ca depuis très longtemps et je vis dans ce pays une partie de l’année donc pas besoin de m’expliquer comment ce pays fonctionne ou pas.
        Et puis si vous voulez savoir ce que sont les USA regardez donc le documentaire de Kenburns – The Civil War – qui documente la guerre civile aux USA…c’est ca le moment fondateur de ce pays.
        Il y a aussi – The War – sur la seconde guerre mondiale à travers la vie de 4 endroits aux USA, des habitants, des gens partis, tués, de la vie des familles.

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        • Subotai // 25.07.2019 à 18h43

          Excellente réponse, qui éclaire si jamais on avait des doutes.
          Je vous accorde la victoire dans la compétition de longueur de quéquette.
          Pour le fond, je comprends que mon analyse est juste et que vous agréez ce qu’elle décrit.
          Ce qui est à retenir…

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  • Duracuir // 23.07.2019 à 17h45

    ALERTE:

    d’après les dire de Parly, Macron veut aller nous mettre dans cette abominable galère en participant à une coalition navale pour « sécuriser la navigation dans le détroit d’Ormuz ».
    Ho Macron, et quand un vaisseau Français qui aura tiré sur un vedette des garde-cotes sera coulée avec deux ou trois cents marins par un missile iranien, tu feras quoi?
    « la France est totalement solidaire du RU » dit-elle? Et où était-elle Parly quand ses Anglais chéris ont violé le droit maritime international en arraisonnant un pétrolier Iranien dans les eaux internationales au large de Gibraltar? Va-t-il falloir une coalition navale Sino-russe-iranienne pour assurer la liberté de circulation à Gibraltar ou dans la Manche?
    C’est pas possible d’être à ce point un larbin des USA et d’autres intérêts étrangers.
    Macron, on a déjà fait une guerre aux Russes(Crimée, 70 000 morts français) et deux guerres mondiales en tant que vassal des anglo-saxons, va tu être l’inconséquent politicard qui nous jettera dans une troisième où nous n’avons rien à faire?

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    • Fritz // 23.07.2019 à 19h42

      Entièrement d’accord avec vous, Duracuir. Puissent les responsables vous entendre, s’il en reste en France.
      Et vos termes sont justes : assurer, c’est du français ; « sécuriser », c’est de la langue de p…

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    • weilan // 23.07.2019 à 21h42

      Duracuir: Merci de nous alerter.
      Je partage votre indignation sans toutefois être surpris. En effet, j’ai toujours pensé que Macron frétille d’impatience d’en découdre avec les « ennemis » désignés par Washington, Londres et…(suivez mon regard).

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  • fox23 // 23.07.2019 à 17h51

    Alistair Crooke, comme Bernard Lewis sont des farceurs.
     » Lewis alors qu’il se rendait à une réunion dans le Bureau ovale peu après le 11 septembre, seulement huit jours après les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone, »
    Sans aller chercher des thèses complotistes, rappelons le livre de Ron Suskind, the Price of loyalty (le prix de la loyauté ou George W Bush, la Maison Blanche et l’éducation de Paul O’Neil (secrétaire d’Etat au Trésor)) racontant que dès le 30 janvier 2001 – doble iou était entré en fonction le 20 – Rumsfeld lançait déjà son projet d’attaque de l’Irak;
    Le projet était en mûrissement depuis des mois, puisque le 1er février – 2 jours plus tard – on distribuait aux participants de la réunion de Sécurité Nationale (qui est plutôt celle de l’insécurité internationale) les dossiers de répartition des exploitations pétrolière entre les compagnies étasuniennes et les zones de recherches à attribuer.
    (livre chez Simon & Schuster NY 2004 réalisé sur les souvenirs de O’Neil)
    Donc, je confirme que ce sont des infos genre fake news, la réunion citée ayant eu lieu 9 mois plus tôt, mais c’est vrai qu’il faut toujours une excuse aux Etasuniens pour trucider une partie de la planète et Crooke devient complice !

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  • NR // 24.07.2019 à 16h20

    https://consortiumnews.com/2019/07/22/patrick-lawrence-brighter-us-iran-prospects/

    Dans cet article l’auteur entrevoit des signes un tant soit peu positifs pour que les parties reviennent autour de la table.

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  • Narm // 25.07.2019 à 13h41

    ah Zut, bêtement j’avais cru lire « Bernard Henri Lewis »

    Bref toujours et encore la même cacasserie.

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