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21.septembre.201621.9.2016 // Les Crises

J’ai créé le burkini pour libérer les femmes, pas pour enlever leur liberté, par Aheda Zanetti

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Article du Guardian journal de référence mainstream de la presse anglaise – mais attention, chose incroyable, il a été traduit en français sur le site même du journal, comme pour s’adresser aux Français. Le tout sans passion – comme quoi les Anglais montrent de nouveau, après le Brexit, qu’ils sont vraiment plus intelligents que nous en termes de capacité de débat et de diffusion des idées… 😉

On lire comme d’habitude ceci avec recul, et, si c’est encore possible (parce que là, certains commentaires commencent à ressembler à ceux du Monde, ça m’interroge…), sans passion – ce n’est pas l’affaire Dreyfus non plus… Donc on respire, tout va bien 🙂

En espérant que vous serez encore d’accord pour qu’on se parle et qu’on s’estime même si on n’est pas d’accord sur ce sujet… (sans que j’ai bien compris pourquoi les gens se fâchent à ce point, vu que j’ai bien dit qu’il y a évidemment des soucis sévères dans certaines banlieues. C’est juste qu’avant de parler des soucis là-bas, il faut peut-être arrêter les propos illégaux qui y versent du napalm dessus au risque de les enflammer, émis par des personnes qui ne proposent d’ailleurs rien de concret et réaliste…)

J’ai créé le burkini pour libérer les femmes, pas pour enlever leur liberté

burkini-2

Quand j’ai inventé le burkini au début de l’année 2004, je ne cherchais pas à enlever leur liberté aux femmes, je voulais les libérer. Ma nièce voulait jouer au netball, mais nous avions du mal à lui trouver une équipe parce qu’elle portait un hijab. Ma sœur a dû se battre pour défendre le droit de sa fille à jouer. Elle a demandé: pourquoi empêcher cette fille de jouer uniquement parce qu’elle souhaite conserver sa pudeur ?

Une fois qu’elle a finalement été autorisée à joindre l’équipe, nous sommes tous allées la voir jouer pour l’appuyer, et nous avons constaté que sa tenue était complètement inappropriée pour le sport : un polo à manches longues, un pantalon de jogging et son hijab – un ensemble vraiment pas pratique pour le sport. Elle était rouge comme une tomate tellement elle avait chaud !

Une fois rentrée à la maison, j’ai commencé à chercher des tenues plus pratiques pour elle, des tenues de sports pour filles musulmanes et je n’ai rien trouvé. Je savais que je ne trouverais rien en Australie. Cela m’a fait réfléchir, quand j’étais à l’école j’ai raté tout les sports parce que j’avais choisi la pudeur, mais je voulais trouver quelque chose qui permettrait à ma nièce de s’adapter au mode de vie australien et aux vêtements occidentaux, tout en respectant les exigences d’une jeune fille musulmane.

Je me suis assise sur le sol de mon salon et j’ai crée quelque chose. J’ai observé le voile et j’ai enlevé l’excédent de tissu, ce qui m’a rendue un peu nerveuse : ma communauté islamique accepterait-elle cela? Le voile est censé couvrir vos cheveux et votre forme, rien ne doit dévoiler les formes du corps. Ceci marquais la forme du cou. Puis je me suis dit, cela montre la forme du cou, c’est juste un cou, cela n’a pas d’importance.

Avant de lancer la nouvelle tenue, j’ai fabriqué un échantillon et un questionnaire pour savoir ce que les femmes en pensait: le porteriez-vous? Est-ce que cela vous encouragerais à être plus active. À jouer plus de sport? À nager? De nombreux membres de ma communauté n’étaient pas trop convaincus, mais j’ai développé le modèle et cela a été une réussite commerciale.

Le burkini a attiré l’attention du grand public quand Surf Lifesaving Australia à introduit un programme visant à intégrer les filles et les garçons musulmans dans les activités de sauvetage sur plage suite aux émeutes de Cronulla ; une jeune fille musulmane voulait participer à un événement de la compétition. Elle portait un burkini.

Après le 11 Septembre, les émeutes de Cronulla, l’interdiction du voile en France, et les répercussions internationales que cela a eu – nous avons été stigmatisés comme étant des mauvaises personnes à cause de quelques criminels qui ne représentent pas les musulmans – je ne voulais surtout pas que les gens marginalisent les filles qui portent cette tenue. Il s’agit juste de jeunes filles qui souhaitent rester pudiques.

Pour elles il s’agissait d’une volonté d’intégration, d’acceptation et d’égalité, et pas de marginalisation. C’était difficile pour nous à l’époque, la communauté musulmane avait peur de se faire remarquer. Nous avions peur de nous rendre dans les piscines publiques ou à la plage et ainsi de suite, mais je voulais que les filles aient suffisamment confiance en elles-mêmes pour se créer des bonnes vies. Le sport est important, nous sommes australiens ! Je voulais créer quelque chose de positif, quelque chose que toutes les femmes peuvent porter qu’elles soient chrétiennes, juives ou hindous. C’est juste un vêtement pour une personne qui souhaite rester pudique, ou pour quelqu’un qui souffre d’un cancer de la peau, ou pour une nouvelle maman qui ne veux pas porter un bikini : cela ne symbolise pas l’Islam.

Fadila Chafic, australienne et musulmane, et une instructrice de natation, dans une piscine à Sydney. Photograph: Jason Reed/Reuters

Fadila Chafic, australienne et musulmane, et une instructrice de natation, dans une piscine à Sydney. Photograph: Jason Reed/Reuters

Quand je l’ai nommé burkini, je ne le voyais pas comme une burqa pour la plage. La burqa, c’était juste un mot pour moi ; j’ai passé toute ma vie en Australie, j’avais conçu ce costume de bain et j’avais besoin de lui donner un nom tout de suite. C’était une combinaison de deux cultures ; nous sommes australiens mais aussi musulmans par choix. La burqa ne symbolise rien ici, elle n’est pas mentionnée dans le Coran, et notre religion ne nous demande pas de nous couvrir le visage, c’est un choix personnel. La burqa n’est mentionnée nulle part dans les textes islamiques. J’ai dû rechercher le mot et il était défini comme une sorte de manteau couvrant: à l’autre bout de la gamme il y avait le bikini, alors j’ai combiné les deux.

Toute cette négativité que l’on voit partout en ce moment et ce qui se passe en France me rend triste. J’espère qu’il ne s’agit pas de racisme. Je pense qu’ils ont mal interprété un vêtement qui est complètement positif, il symbolise le loisir et la joie, les bons moments, le sport et la santé, et maintenant on demande aux femmes de quitter la plage et de retourner dans leurs cuisines ?

Ce vêtement est un outil de liberté pour les femmes, et ils veulent leur prendre leur liberté ? Alors qui est pire, le Taliban ou le politicien français ? Ils sont aussi mauvais l’un que l’autre.

Je pense que les hommes n’ont pas à décider de ce que les femmes doivent porter; personne ne nous force, c’est à chaque femme de décider. Ce que vous voyez, c’est notre choix. Est-ce que je me considère comme une féministe? Oui, peut-être. J’aime me tenir derrière mon mari, mais le moteur c’est moi et c’est mon choix. Je veux qu’il reçoive tous les honneurs, mais moi je suis la réussite silencieuse.

J’aimerais être en France pour dire que vous n’avez rien compris. Et n’y a-t-il pas suffisamment de problèmes dans le monde, faut-il en vraiment en créer de nouveaux ? Vous avez pris un produit qui signifie la joie, le plaisir et l’activité physique et vous en avez fait un objet de haine.

Quelles sont les valeurs françaises alors ? Qu’est-ce que vous voulez dire quand vous dites que le burkini n’est pas compatible avec les valeurs françaises ? Liberté ? Vous nous décidez ce que nous devons porter. En nous disant ce que nous ne devons pas faire, vous allez faire renvoyer les femmes à la maison, que voulez-vous que nous fassions alors ? Il y aura des répercussions. Si vous divisez la nation, si vous n’écoutez pas les voix des autres et si vous ne tentez pas de trouver des solutions, il y a des gens qui vont se mettre en colère. Repousser les gens et les isoler, ce n’est pas une bonne politique pour un politicien ou pour un pays.

Je me souviens de la première fois que j’ai essayé le burkini. Je l’ai d’abord essayé dans ma baignoire, il fallait que je sois sûre qu’il marche. Puis j’ai dû l’essayer en plongeant, alors je suis allée à la piscine locale pour tester si le bandeau restait bien en place. Je me suis rendue à la piscine Roselands Pool, je me souviens que tout le monde me regardait, mais qu’est-ce qu’elle porte ? Je suis allée tout droit jusqu’au bout de la piscine, je suis montée sur le plongeoir et j’ai sauté. Le bandeau est bien resté en place, et j’ai pensée, merveille ! Parfait !

C’est la première fois de ma vie que j’ai nagé en public, et c’était absolument merveilleux. Je me souviens parfaitement de la sensation. Je me suis senti libre, je me suis senti émancipée, je sentais que la piscine m’appartenait. J’ai marché jusqu’au bout de la piscine avec les épaules bien droites.

Plonger dans l’eau est une des sensations les plus fantastiques. Et vous savez quoi? Je porte un bikini sous mon burkini. J’ai le meilleur des deux mondes.

Source : The Guardian, Aheda Zanetti, 26-08-2016


«On écrit pas mal de choses sur le burkini mais nous n’en avons pas vu beaucoup» par Fanny Arlandi

Source : Slate, Fanny Arlandis, 24.08.2016

Une tunisienne portant un burkin

Une tunisienne portant un burkin » se baigne avec un enfant, le 16 août 2016 sur la plage de Ghar El Melh, près de Bizerte, au nord-est de Tunis. FETHI BELAID / AFP

Aucune des grandes agences de presse n’a pu prendre de photos de femmes en burkini en France… faute d’en trouver.

Le mardi 23 août, une femme portant un simple hijab a été sommée par la police municipale de quitter une plage de Cannes ou de payer une contravention, faisant une nouvelle fois rebondir la polémique sur les arrêtés municipaux interdisant le port du burkini sur les plages. Depuis la validation, dix jours plus tôt, de l’arrêté municipal cannois, celle-ci est largement relayée par la presse. Pourtant, les articles publiés dans les journaux sont bien difficiles à illustrer alors que mardi, 21 communes concernées sur 26 n’avaient toujours procédé à aucune verbalisation.

«On écrit pas mal de choses sur le sujet, mais nous n’avons pas vu beaucoup de burkinis», s’amuse Francis Kohn, directeur de la photo à l’AFP. Aucune des grandes agences de presse ne dispose de photographies de femmes portant ce vêtement sur une plage française. Reuters met à disposition trois images réalisées en 2007, en Australie. L’AFP propose des photos prises en Tunisie, en Algérie ou également en Australie, sur des plages ou dans une boutique de vêtements. Et Associated Press n’a qu’une image prise en France, une capture d’écran d’une vidéo prise en août à Marseille.

«Être très chanceux»

L’AFP a envoyé des photographes sur les plages, notamment à Cannes et à Nice, «mais jusqu’à présent, aucun d’eux n’a pu voir de femmes en burkini. Et nous ne pouvons pas mettre des photographes en permanence sur toutes les plages», continue le directeur de la photo.

Associated Press met en avant la même raison: il faut «être très chanceux pour trouver une femme se baignant en burkini», explique Laurent Rebours, chef du service photo de l’Associated Press à Paris. Ce dernier complète avec un argument budgétaire:

«Sachant que mon photographe basé à Marseille était en vacances à cette période et que celui basé à Nice était en arrêt maladie, ma direction à Londres n’a pas jugé bon d’engager (et payer) des freelancers à la recherche d’hypothétiques femmes se baignant en burkini, sachant que nous avions en main un visuel via la capture d’écran d’une vidéo avec le nom et l’age de la personne filmée.»

Trois femmes

Certain(e)s photographes ont cependant réalisé des reportages sur le sujet. C’est le cas d’Eléonora Strano pour Le Monde ou de France Keyser, envoyée par Libération à Marseille le 16 août. Cette dernière raconte s’être rendu «sur la plage des Catalans. C’est une plage où tout le monde va, avec une vraie diversité de personnes. Comme pour n’importe quel reportage, je vais discuter avec les gens avant de faire les photos car je photographie au 35 mm. Des femmes ont accepté que je les photographie sur la plage et lorsqu’elles se baignaient en burkini».

France Keyser a publié sur le site de l’agence Myop cinquante-neuf photos issues de ce reportage (les images sont visibles ici), mais ces femmes n’étaient que «trois, sur des centaines de personnes».

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114 réactions et commentaires

  • Gaël // 21.09.2016 à 03h29

    Montrer en exemple les anglais qui ont permis (ou laissé faire) ceci parce que le contraire eut été de l’islamophobie, comment dire :

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/06/10/le-noyautage-de-six-ecoles-de-birmingham-par-des-islamistes-provoque-un-scandale-politique_4435459_3214.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_viols_collectifs_de_Rotherham

    http://www.marianne.net/les-tribunaux-islamiques-toleres-au-royaume-uni-100243290.html

    Les Anglais sont donc mal inspirés de nous donner des leçons, eux qui font passer leur laxisme (criminel), leur permissivité (coupable) et leur incapacité à faire respecter certains principes et règles de vie en société pour de la tolérance. Le laissez-faire total n’est souhaitable ni en économie ni en société.

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    • Proprolux // 26.09.2016 à 10h13

      Faut-il rappeler les devises de ces pays anglo-saxon
      UK « god save the queen »
      USA « in god we trust »…
      dans ces pays, tout est toléré niveau religieux, juste au principe pres, le respect de la primauté de la religion domintante « catho ou protestant… »

      alors les leçons de pays bigo a un pays en voie de laicité progressive, c’est un contre sens total, et ne pas le voir est faire preuve d’aveuglement liberal a la Voltaire…

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  • EchoGmt7 // 21.09.2016 à 05h23

    Le burkini religieux est ridicule.

    Certes, mais où je vis, je côtoie de nombreuses femmes, pour la plupart d’origine chinoise, se baignant avec un vêtement identique pour conserver leur peau à l’abri des UV. En Chine et dans une grande partie de l’Asie, des populations féminines non-musulmanes, mais à peau blanche, suivent les modèles médiatico-publicitaires et utilisent, jusqu’au ridicule, tous les moyens pour conserver un teint de craie sur tout le corps.

    Voilà possiblement un nouvel argument pour nous faire avaler le burkini des mollahs. Je m’étonne d’ailleurs qu’il ne soit pas déjà mis en avant.

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    • EchoGmt7 // 21.09.2016 à 06h21

      J’ajouterai que ce burkini « cosmétique » indochinois peut difficilement prétendre favoriser la libération de la femme puisqu’il s’agit là aussi de la soumettre à un modèle. Avec en fond comme un relent de racisme + blanc que blanc.

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      • vincent // 21.09.2016 à 08h02

        La volonté de blancheurs des chinoise est culturelle plus que publicitaire, c’est une marque de beauté, comme chez nous le decollté. Et surtout il est difficile d’y trouver un racisme « blanc » puisque les chinois malgré leur xenophobie et leur racisme n’ont pas développé comme chez nous la supériorité d »‘une race par rapport à une autre.Surtout la peau bruni par le soleil se réfère aux paysans qui travaille dans les champs. A la cours impérial il y avait énormément de maquillage blanchissant.

        J’ajoute que le bikini tout comme le burkini me paraissent ridicule, moi ce que je trouve convenable, c’est le maillot de bain une pièce pour dame. Je ne crois pas que dévoilé tout notre corps soit une nécessité dans nos société. Cela s’est mon avis perso.

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        • EchoGmt7 // 21.09.2016 à 10h04

          Ma déjà longue expérience (20 ans) dans cette partie du monde m’a enseigné que cette idolâtrie pour la blancheur de peau était autant élitiste qu’esthétique.

          J’ai employé le mot « racisme » un peu à la légère et je vous prie de m’en excuser.

          Mais ce n’est pas parce qu’un préjugé s’enracine dans une culture qu’il ne serait pas injustement préconçu.

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        • Juste en passant // 21.09.2016 à 10h13

          « […] n’ont pas développé comme chez nous la supériorité d”‘une race par rapport à une autre ».

          Vous rigolez ?

          Les Hans dominent largement le pays alors qu’ils sont en minorité, et ils exaspèrent les Chinois non-han maintenus dans un sentiment d’infériorité.

          La Chine est un pays très compliqué, comme beaucoup d’autres, et ce racisme han en fait partie : les autres ethnies sont à leur service, et ils sont hiérarchisés, de manière informelle mais présente.

          Par exemple les Ouïghours (Chinois Musulmans, surtout à l’ouest) sont parmi les plus méprisés méprisés et oppressés par l’élite han.

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  • PatrickLuder // 21.09.2016 à 05h42

    Aux lecteurs musulmans.

    Si je comprends bien, le rôle initial de tels vêtements serait de rester humble et modeste, et non de se démarquer de manière ostentratoire. Le meilleure moyen de rester humble discret et modeste, ne serait-il pas de « se fondre dans la masse », c’est à dire de se vêtir de manière humble de la même manière que les gens locaux ? Un sari en Inde, un boubou ou un pagne en Afrique, un burnous ou un djellaba au Magreb, un poncho au Pérou …

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    • relc // 21.09.2016 à 06h38

      PatrickLuder Le 21 septembre 2016 à 05h42
      serait de rester humble et modeste

      Non, c’est une faute de traduction.

      Partout où elle dit modestie et modeste il faut lire pudeur (« modesty ») et pudique (« modest »)

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      • tepavac // 21.09.2016 à 11h27

        Pudeur!!!
        https://www.google.fr/search?q=voile&client=firefox-b-ab&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwijnrT6i6DPAhUC8RQKHZdNDucQ_AUICSgC&biw=1152&bih=595#tbm=isch&q=voile+foulard

        voile, foulard, hijab….. Europe, Afrique,Asie….

        Qu’est qu’il faut pas entendre , tout ça pour se justifier de son accoutrement, ou de l’accoutrement des autres.

        Maintenant il y à aussi les symboles qui expriment les prises de position politiques ou philosophiques.
        Suivant les circonstances, les lieux et les époques, certains passent et d’autres sont rejeté.
        La pudeur, c’est déjà ne pas faire réagir, soit par attrait, soit par offense.

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        • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 12h00

          « La pudeur, c’est déjà ne pas faire réagir, soit par attrait, soit par offense. »

          Je constate donc que vous même, par vos propos publics, n’êtes pas très pudique…

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          • tepavac // 21.09.2016 à 23h55

            J’ai soit peur, soit j’éprouve le besoin d’aider, le besoin d’exister tout simplement.
            Quant à la « pudeur », peut-on même en avoir puisque même notre intimité est violé à chaque instants. Je ne parle même pas de ceux qui passent leur temps à fouiller les poubelles de leurs voisins et d’autrui en général.
            Certains font des listes, ils mettent les personnes dans des catégories, avec des étiquettes et sans doute même avec une solution calibrée.

            « Les propos publics » relèvent de la liberté d’expression politique, c’est à dire du Droit et du Devoir des Citoyens à pouvoir se concerter librement, de pouvoir débattre tout aussi librement et de façon égale.

            Pour répondre à votre question, Monsieur Olivier, je considère cet espace de liberté que vous nous offrez, comme un lieu d’écoute et de rencontre aux frontières de nos intelligences et non entre personnes physiques ou nominatives.

            On ne peut que vous en remercier et vous en féliciter.

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      • Chris // 21.09.2016 à 11h59

        Parce que vous trouvez « pudique », le spectacle de tissus mouillés moulant le corps d’une femme ?
        Perso, je le trouve encore plus provocateur qu’un bikini qui ne suggère plus rien.
        Si les musulmanes ont trouvé ce moyen détourné pour faire trempette en respectant les codes de bienséance islamique, pourquoi pas. Mais c’est vraiment dans la tête !…
        Perso le burkini ne me dérange pas, n’allant plus en piscine pour des raison d’hygiène (j’attrape toutes les saloperies des autres). Voyons le côté positif : en mer, un burkini peut protéger des méduses et autres indésirables…
        L’Islam est né dans des régions en déficit aquifère, ce qui pourrait expliquer l’absence de codes relatifs aux plaisirs aquatiques en grandes surfaces publiques, hormis les espaces restreints tels que hammams et bains turcs où les sexes sont séparés (selon l’âge) et où les usagers s’ébattent dans le plus simple appareil.

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  • Jean-Luc // 21.09.2016 à 05h55

    Les idéologies passent de plus en plus du mode « idées » au mode « moralisme », ca rassure ?
    Pourquoi décider ou imposer à d’autres ce que l’on croit sain, sans même connaître leurs avis ?
    Ca ressemble à l’esprit d’interventionnisme occidental de plus en plus agressif dans le monde.
    Il est facile, ainsi, de prendre les femmes pour cible tout en disant qu’elles sont brimées.
    Qui pense au résultat de toute cette guéguerre qui divise les hommes, encore une fois ?
    Conséquence prévisible : les femmes musulmanes, croyant avoir trouvé une façon pratique et élégante d’aller se baigner sans soucis, n’ôsent plus sortir avec ce vêtement pour lequel elles viennent de sacrifier cette dépense.
    Et si nous arrêtions de regarder avec condescendance et de juger ce que nous ne comprenons pas toujours complètement ?

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  • Jean-Luc // 21.09.2016 à 05h55

    Facile de s’en prendre à des femmes cherchant simplement à vivre au milieu des autres.
    Devront-elles faire comme nos grand-mères du début du vingtième siècle,
    qui devaient se baigner vêtues des chevilles au cou et jusqu’aux poignets, tout en n’ayant pas le droit de vote, se révolter contre ceux qu’elles surpassent souvent, les hommes ?
    Evidemment, comme l’affaire Dreyfus, ces petites guerres entre moralisateurs occultent les problèmes majeurs qui risquent de nous amener à des conflagrations de plus en plus graves.
    Etudions plutôt l’histoire pour s’apercevoir que ce sont les mêmes qui nous ont amenés aux deux guerres mondiales précédentes et qui ont intérêt au chaos en train de s’imposer maintenant.
    Eteignons nos télés et écoutons des gens comme Henri Guillemin, Noam Chomsky et quelques autres,
    s’étant donné la peine de chercher au delà des apparences car il est difficile de comprendre sans savoir.

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  • ANAHITI // 21.09.2016 à 06h23

    L’inégalité homme\ femme avec ou sans burkini n’est elle pas socialement de faite en france pour la plupart des femmes hormis la classe supérieur ? Le combat social bien plus compliqué a promouvoir et à gagner à laissé la place au combat sociétal.On défend une égalité de façade pour ne plus avoir à parler du social.Dans le mondialisme et le libéralisme ou tout doit être vendable et achetable, la femme devient une marchandise d’ailleurs pour vendre tout et n’importe quoi il y a toujours une femme de préférence sexy, aguicheuse servant de faire valoir à la société de consommation.Le burkini c’est l’arbre qui cache la forêt de la misère sociale et c’est plutôt ce combat contre la marchandisation de la femme qui devrait être mené (Prostitution par exemple) .Peut être que ce dénudement imposé à la société, beaucoup d’hommes et de femmes ne sont pas pour, musulmans ou pas.Va t’on bientôt interdire la plage ou la rue aux soeurs des différentes congrégations religieuses ?

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    • Annouchka // 21.09.2016 à 09h18

      Vous avez raison de souligner ce point. D’ailleurs je pense que beaucoup se jettent dans l’intégrisme musulman pour exprimer leur révolte face à la marchandisation du corps qui sévit dans nos sociétés. C’est d’ailleurs pour cela que certaines femmes en décidant de porter le hidjab ont l’impression de mener un combat féministe.
      Mais, bien évidemment, c’est un leurre.
      Car une femme qui se couvre le corps intégralement est tout autant objet du phantasme masculin (récupéré par le marché) qu’une femme nue. Bien pire, parce qu’une femme couverte se pose d’emblée comme soumise au pouvoir masculin donc est propre à exciter les phantasmes sadomasochiste les plus débridés.

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      • Guy // 21.09.2016 à 10h11

        « parce qu’une femme couverte se pose d’emblée comme soumise au pouvoir masculin »

        Il me semble que c’est précisément tout le contraire. Voir dans le burkini un objet de phantasmes sadomaso, je pense qu’on aura été loin, quand même.

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        • Annouchka // 21.09.2016 à 10h20

          Dans le sado-masochisme, le masochiste veut que l’autre fasse de lui un pur objet.
          En outre il cherche à être puni pour une faute inconsciente (généralement le désir d’inceste refoulé avec avec le père).

          La femme qui accepte de se couvrir pour empêcher les hommes qui ne sont pas son mari de fantasmer sur elle, parce que sinon, c’est elle qui risque d’aller en enfer (parce qu’elle sera responsable de ce que les autres hommes l’auront désirée) se constitue de facto en objet exclusif de son mari et accepte sa culpabilité ontologique.

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  • // 21.09.2016 à 06h46

    Le burkini serait l’ultime avatar de la soumission imposée aux femmes musulmanes ? Soit. Et puis ?

    À ce moment de notre histoire, il va nous falloir décider si la meilleure façon de combattre ces pratiques discriminatoires consiste à légiférer, et donc de fait à entrer en guerre frontalement contre une partie de notre population, ou à enfin œuvrer à l’égalité sociale, politique, culturelle des enfants d’immigrés.

    Dans le second cas, nous éviterions des heures bien sombres, et je ne doute pas un instant que les populations musulmanes se débarrasseraient alors sans difficulté de cet archaïsme imposé aux femmes.

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    • Olivier // 21.09.2016 à 13h45

      Je pense au contraire que vous devriez douter d’avantage. Cette question est le cœur du sujet.

      C est quand on ne doute plus qu’il faut s’inquiéter.

      A ce propos, comment voyez vous la question de l’homosexualité, de l’apostasie, ou de la kalafa ? Pensez-vous qu’elles seraient aussi simplement résolue par la justice sociale ? Je crains que cela ne ressemble qu’à un coup de baguette magique.

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  • Lyonnais // 21.09.2016 à 07h18

    Au lieu de cette polémique grotesque sur le burkini quand trouvera-t-on dans « Les Crises » une étude sur le développement du wahhabisme dans le monde depuis les accords du Quincy :

    http://oumma.com/L-Arabie-saoudite-face-au-double

    ces accords ont permis de lutter contre toutes les tentatives d’émancipation du monde musulman et de fomenter des troubles dans les pays ayant une forte minorité musulmane tout cela afin de maintenir l’ordre établi cher à l’Oncle Sam…
    Dernier résultat : le terrorisme à l’échelle mondiale.
    J’oubliais : tout ça au prix de milliers de morts presque tous musulmans et dans la droite ligne de « La stratégie du choc » (voir Naomie Klein)

      +30

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  • Olivier // 21.09.2016 à 07h26

    On peut tout a fait défendre ce vêtement, bien qu’a mon sens il n’a pas sa place dans la société Francaise. On peut donner la parole a sa créatrice qui nous explique que sa création l’a été pour de bonne intentions – l’enfer est pavé de bonne intentions donc rien de nouveau.

    Mais il y a de quoi être interloqué quand on se plaint de la passion des débats qui manqueraient de recule. Du point de vue de l’internaute-lecteur, les derniers post de ce blogs ressemblent a un manque évident de recule, et marque une volonté de se défouler. Désolé M Berruyer, c’est comme cela que c’est lu et ressenti, la preuve par les commentaires. On aimerais des analyses et des faits sur les conséquences et le réel, pas de copier-coller traitant des intentions.

    Quand aux solutions concrètes et réalistes, je crains que nous ne nous entendions pas sur le sens de ces deux dernier mots. Et l’absence de solution n’invalide pas un constat. Il me semble.

    Je partage l’avis de beaucoup ici, ce vêtement marque l’inégalité homme-femme de manière dangereuse. Il ne faut a mon sens pas tomber dans le piégé qui consiste a l’opposer à l’hyper sexualisation de la société (bikini). C’est une fausse dualité qui enferme la question.

      +18

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  • juliettedesesprits // 21.09.2016 à 07h40

    Je suis choquée en tant que femme par cette polémique. Féministe depuis toujours je vois paradoxalement dans le Burkini un (modeste) instrument de libération pour les femmes musulmanes. Un moyen de sortir de chez elles et de participer à la vie sociale et aux loisirs des femmes non musulmanes. En refusant cette tenue somme toute assez banale (cf combi des surfeurs!) on bâillonne un peu plus les femmes. On va ainsi dans le sens de l islamisme radical qui interdit aux femmes d aller sur une plage ou une piscine publique et de se baigner, même toute habillée.
    Quand à nos hommes politiques… Heureusement que le ridicule ne tue pas…on a du mal à comprendre s ils sont intolérants, incompétents ( malgré tous les experts qui les conseillent) ou opportunistes …sans doute tout à la fois.

      +37

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    • Annouchka // 21.09.2016 à 08h33

      Mais rien n’empêche cette femme de pratiquer un islam plus « modéré »!!!
      Le port du voile n’est pas un pilier de l’Islam. Allez en Ouzbekistan, vous verrez que là-bas quasiment aucune femme n’a la tête couverte et pourtant beaucoup portent un vêtement traditionnel (qui ressemble à un vêtement indien) mais gardent la tête nue.
      Nous sommes tellement drogués au relativisme culturel que nous n’arrivons plus à prendre conscience de ces choses simples.
      La religion n’est pas une caractéristique biologique, bordel!!

        +23

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      • Fabien // 21.09.2016 à 10h37

        Certes, mais quel droit avons nous de leur dire comment pratiquer leur religion de manière plus « modérée » ?

        Modéré par rapport à quoi d’ailleurs ? De tout temps, les gens ont porté des tenues qui n’étaient pas du gout de tout le monde. Certains trouvaient le string à la plage indécent il y a quelques décennies et il n’a pas été interdit pour autant. Le code vestimentaire est la premiere chose qui permet de montrer une indépendance (peut être illusoire je le concède) à une « normalité » étouffante pour certains.

        Par ailleurs, à partir du moment où leur pratique n’enfreint aucune loi ou articles de la constitution, c’est à ces femmes de determiner comment elles souhaitent s’habiller pas à nous.

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        • Annouchka // 21.09.2016 à 12h23

          « A partir du moment où leur pratique n’enfreint aucune loi »
          Vous croyez donc que nos lois sont tombée tout droit du ciel telles les idées de Platon?
          Les lois d’un pays sont toujours partiales, elles sont le produit d’un consensus social (ou d’un rapport de force entre parties antagonistes, cela dépend comme on veut voir les choses)
          Les lois sont le reflet d’une culture particulière. Toujours.
          Le projet islamique, c’est précisément d’influencer la culture des pays occidentaux pour la rendre plus conforme à leur idéal religieux.
          Il ne tient qu’à nous de faire barrage à ces idées néfastes.
          La liberté n’a rien à voir là dedans. La liberte c’est une affaire individuelle, intérieure. On peut etre intérieurement libre tout en etat incarcéré dans une prison.
          Ne pas s’opposer courageusement et vigoureusement aux idées islamistes sous prétexte que chacun doit avoir le droit de penser ce qu’il veut, c’est du nihilisme.
          Et c’est en effet se comporter de la meme maniere que les collabos de 1940. Peut importe que les islamistes soient minoritaires en France.

            +9

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          • Guy // 21.09.2016 à 12h40

            « Le projet islamique, c’est précisément d’influencer la culture des pays occidentaux pour la rendre plus conforme à leur idéal religieux. »

            Personne ne vous a jamais demandé de porter un burkini, que je sache. Le burkini est, en lui-même, une avancée par rapport à la pratique rigoriste de l’Islam. Il est hallucinant d’y voir une attaque contre « la culture » de nos pays, sachant que notre accoutrement sur la plage a extrêmement varié sur les 100 dernières années et ne représente en rien un haut lieu de notre culture ! Quant à votre point Godwin, on nage en plein délire… osez comparer des Français musulmans avec des nazis, il faut le faire.

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            • Annouchka // 21.09.2016 à 13h24

              J’admire votre maîtrise de l’art du sophisme.
              Je n’ai jamais comparé les musulmans français aux nazi.
              Face aux islamistes, les musulmans français sont dans la même galère que les non musulmans.
              Non, le burkini n’est décidément pas une avancée en matière de droit des femmes. C’est juste une tentative d’islamiser la modernité.
              Car c’est bien là le projet des islamistes et ils ne s’en cachent pas.
              Or oui, pour moi il s’agit d’une attaque contre l’esprit francais. C’est en cela que je pense que la comparaison avec l’attitude collaborationniste est justifiée.
              Les nazis en 1940 cachaient sous leurs airs douceureux et leur comportement soi-disant « korekt » une haine farouche de la France et la volonté de détruire son esprit. Et les collabo pacifistes et humanistes n’y ont vu que du feu( ou n’ont voulu y voir que du feu).

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          • Fabien // 21.09.2016 à 13h14

            Oui les lois d’un pays sont partiales mais jusqu’à preuve du contraire porter le burkini n’enfreint aucune loi française.

            Votre passage sur la liberté est intéressant. Si la liberté n’est qu’intérieure comme vous semblez le suggérer; vous êtes donc tout à fait libre d’ignorer quelqu’un portant un burkini. Quelle est donc cette force qui vous contraint alors à réagir au delà meme de cette liberté d’ignorer?

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            • Annouchka // 21.09.2016 à 14h57

              Je suis donc tout aussi libre de ne pas ignorer le burkini…
              Mais je comprends ce que vous voulez dire : à partir du moment où le port du burkini ne contrevient pas à l’ordre public légal, en quoi a-t-on le droit de troubler la tranquillité de ceux qui choisissent de le porter.
              Et bien justement : parce que l’ordre public n’est pas contenu uniquement dans les lois. En effet, les lois ne s’appliquent toujours qu’à des cas particuliers (Tous les cas ne peuvent être prévus par la loi). C’est pour cela qu’il vaut mieux s’attacher à « l’esprit » plutot qu’à « la lettre » des lois.
              Or le burkini est contraire à l’esprit des lois francaises. En cela il trouble l’ordre public ( la preuve : cette histoire fait le buzz et pas que sur ce site).
              Je pourrais, comme vous me le suggérez, ne pas « me prendre la tête avec ca »… M’en laver les mains en quelque sorte…
              Témoigner des idées que l’on croit justes est une forme d’engagement – qui porte ses fruits.

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              Alerter
            • Guy // 21.09.2016 à 16h28

              « Or le burkini est contraire à l’esprit des lois francaises. En cela il trouble l’ordre public ( la preuve : cette histoire fait le buzz et pas que sur ce site). »

              Ce n’est pas parce qu’une chose fait le buzz qu’elle est contraire à l’ordre public. Je considère que le burkini n’est en rien contraire à l’ordre public et mon avis semble partagé par une partie significative de l’opinion, ne vous en déplaise.

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            • Annouchka // 21.09.2016 à 17h44

              « Une partie significative de l’opinion »
              En voilà un vrai point Godwin.

              La polémique médiatique est tout de même le signe que la population en France se sent plus que troublée par cette question.

              L’ordre public n’est pas seulement d’ordre matériel ( les violences, entraves à la circulation, etc.). Il est egalement d’ordre symbolique (étudiez la jurisprudence dans ce domaine, vous comprendrez ce que je veux dire.)

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            • Guy // 21.09.2016 à 18h10

              Je connais justement bien la jurisprudence sur ce point, et je vous le répète : que la société française soit divisée sur une question ou un objet ne constitue pas un trouble à l’ordre public.

              Un trouble à l’ordre public est encore moins ce que vous avez envie que ce soit.

              Quant au point Godwin, je vous invite à vous renseigner sur la définition de cette expression que vous ignorez manifestement.

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      • Maxalex // 21.09.2016 à 19h00

        Ok, on se retrouve dans le 19ème à Paris, j’ai hâte de vous voir tenir ce discours à toutes les communautés religieuses qu’on y trouve.

        @Juliette, le burkini dégrade l’image de la femme, mais les images porno qui sautent au visages dès que l’on se ballade sur certains site de partage de fichier, c’est normale.

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    • tepavac // 21.09.2016 à 12h01

      Le burkini,
      Pourquoi spécifiquement un vêtement pour les femmes musulmane !
      on peut en ressentir le besoin par timidité, mais aussi par respect ou par prévenance.

      le reste des discours sur l’objet, n’est que suffisance et discrimination. L’un d’ailleurs n’allant de pair qu’avec l’autre.

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      • christian gedeon // 22.09.2016 à 11h57

        Par RESPECT ???? [Modéré].le respect est l’argument qu’utilisent toutes les petites frappes des cités pour obliger les filles à « se couvrir »!!! [Modéré]

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    • Girault // 21.09.2016 à 12h12

      Vous m’enlevez les mots du clavier ! C’est exactement ce que j’allais dire d’après mes conversations avec mes relations musulmanes. Pour certaine se mettre en bikini ou même en une pièce, ce n’est pas possible. Non pas parce qu’elles ont un mari qui leur impose, (contrairement à ce que vous imaginez à l’intérieur du foyer, les femmes sont loin d’être soumises) mais parce que c’est l’imprégnation de leur culture. Imaginez le bikini chez nous à la fin du XIX° ? Ce n’est pas si vieux, c’est la date de naissance de mes grands-parents. Le burquini pour celles qui restaient habillées sur la plage sans pouvoir aller faire trempette et jouer avec leurs enfants est une liberté et un plaisir.

        +6

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    • Girault // 21.09.2016 à 12h13

      Suite : Imaginer qu’on décide volontairement de rester couverte est inimaginable ici où le corps dénudé de la femme sert d’argument de vente. Libération de la femme, vraiment ? La vraie liberté est celle d’être qui l’on est. De vivre à poil ou couverte selon l’état dans lequel on se sent épanoui. C’est tout. Le reste n’est que blabla creux, projections, manipulations.

        +8

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  • gabbrielle // 21.09.2016 à 07h43

    En tant que femme, je ris jaune quand je lis « burkini vêtement pudique ».

    Je ne trouve rien de plus indécent que ces vêtements mouillés et suggestifs qui, en soulignant les formes, s’apparentent plus aux concours de T-shirts mouillés qu’à une tenue discrète et « pudique ».

    Quelle hypocrisie que ce vêtement provocateur qui dit bien plus « regardez-moi »!

      +11

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  • Fabien // 21.09.2016 à 08h10

    « c’est quoi vos principes ? » Libre à OB de répondre ou non.

    Mais en ce qui me concerne je me demande bien quels sont les principes qui vous permettent de vous ériger en donneur de leçons sur comment les gens devraient s’habiller sur la plage.

    Souhaitez vous vivre dans une société qui interdit tout sous le prétexte invérifiable qu’il y a un complot musulman fondamentaliste mondial cherchant à conquérir le monde par la burkini ?

    Et après on se moque de la Corée du Nord avec ses soit disant 30 coupes de cheveux réglementaires, mais on est en fait pas bien loin.

      +0

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  • vincent // 21.09.2016 à 08h11

    Moi j’aime bien la pudeur et je suis contre la soumission des femmes, et je trouve que mettre la femme quasi nue ce n’est pas forcément preuve d’une libération, alors que la préservé avec pudeur est un moyen pour elles de ne pas forcément répondre aux désirs masculins, je suis pas adepte du burkini, mais je pense que les femmes gagnerais à être moins exposé elles seraient peut être moins considéré comme objet sexuel.

    Avis perso

      +11

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  • Koui // 21.09.2016 à 08h35

    Il n’y a aucune raison de légiférer sur la manière dont on s’habille ni sur ce que les gens veulent manger. Par contre il est légitime de renvoyer chez eux les étrangers dont le comportement est inacceptable pour la communauté nationale. Je garde les femmes en burkini qui ne font rien de mal et je suis pour l’expulsion des bandits et des fanatiques. Les chantres de la mondialisation heureuse et de la laïcité agressive me font [Modéré]. On ne peut pas dire d’un côté venez tous au pays de la liberté et d’un autre imposer notre modèle par la force même si il est meilleur d’après nous. Il faut être cohérent. Soyons jaloux de notre liberté mais respectueux des étrangers barbares chez eux.

      +6

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  • Didier Bous // 21.09.2016 à 08h38

    La valeur fondamentale des descendants de la révolution française est l’égalité, avant la liberté et cela signifie aussi « être pareil ».
    [Modéré] Ici, le problème n’est pas le burkini mais un nouvel indice de non assimilation alors que nous commençons à ne plus le supporter. Le défi essentiel sera de conserver notre sang-froid quand l’Europe du nord passera au racisme. Il faut parler de l’Afd, de Hofer, du parti des vrais Finlandais.

      +8

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    • Fabien // 21.09.2016 à 10h40

      Voilà une lecture intéressant du mot « égalité ». Moi qui croyais naïvement que cela voulait dire qu’au regard de l’état français nous étions tous égaux en dépit de nos differences.

        +5

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  • Guillaume // 21.09.2016 à 08h43

    L’intolérance c’est penser: « je ne comprends pas que ces personnes ne pensent pas comme moi ».

    En lisant les commentaires, j’ai l’impression que la tolérance a du souci à se faire…

    C’est triste

    PS: merci OB pour le partage de l’article
    Cependant comme d’autres, j’ai hâte qu’on puisse changer de sujet 🙂

      +18

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    • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 10h17

      Vous me laissez encore quelques jours ? Je comprends votre point de vue, mais il y a des points qui me semblent importants… Et là vous avez la Syrie aujourd’hui… 🙂

        +5

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  • Wilmotte Karim // 21.09.2016 à 09h00

    « Le burkini permet la banalisation rampante d’une inégalité homme/femme inculquée par un dogme obscurantiste. »

    Supprimons le burkini et les femmes seront libre! Baguette magique!

    Rappelons que la loi a été modifiée pour donner le droit au femmes d’avoir un compte en banque, de travailler, etc sans l’accord de leur mari.
    Cela n’impose pas aux femmes d’avoir un compte en banque, un travail et cela sans consulter (ou contre l’avis) de leur mari. Et si on avait imposé l’exercice de cette liberté, est-ce qu’une grosse partie des femmes françaises ne se serraient pas révolté contre cette « libération »?

    Par ailleurs, ce sont les femmes qui se sont battues pour se libérer. Pas seules, mais le combat part d’elles et elles en constituaient l’élément moteur.

    Prétendre qu’on va « libérer » ou garantir « l’égalité » en légiférant du haut, sur un problème qui n’a pas provoqué de la part des femmes qui le subissent de mouvement émancipateur… on est dans la métaphysique pure!

      +2

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  • Damien // 21.09.2016 à 09h06

    Olivier, après la libération à la plage, allez-vous nous vanter le voile intégral pour la libération en ville?
    Je suis donateur de votre blog et constate ici que, pour la première fois, vous vous fourvoyez.
    Légiférer était une erreur grossière mais par la culture, on peut faire comprendre à ces femmes ce que l’émancipation signifie pour elles. Et cela ne passera jamais par le fait de se soustraire du regard des autres.
    Je lirai votre réponse avec intérêt.

      +16

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    • francois Marquet // 21.09.2016 à 10h15

      Par la « culture », laquelle? La vôtre ou la leur?
      je suis inquiet des dérives ethnocentristes de lecteurs plutôt cultivés et bien intentionnés.

        +7

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      • christian gedeon // 22.09.2016 à 12h04

        Mais sans vouloir vous contrarier,la leur est censée être la nôtre,en quelque sorte,puisque nous sommes en France,n’est ce pas? Et puisqu’ils sont censés être Français…non?L’argument culturel est très proche de la régression communautariste…idéal absolu des neocons…diviser pour régner,saucissonner pour mieux avaler…neoconnisme et communautarisme sont les deux mamelles du totalitarisme absolu. Ethnocentrsites? Vous me faites bien marrer,jaune.

          +0

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    • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 10h21

      « allez-vous nous vanter »

      Je ne vous « vante rien », je diffuse un point de vue, d’une personne directement concernée. Vous avez aussi le point de vue contraire aujourd’hui.

      Cela s’appelle pour moi de l’information – même si je reconnais que je donne clairement mon point de vue.

      Merci de votre soutien et confiance, et acceptons que, parfois, nous ayons des points de vue différents… 🙂

        +10

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      • Damien // 21.09.2016 à 12h57

        Let’s agree to disagree. D’accord!
        C’est après tout un sujet totalement mineur qui ressemble comme 2 gouttes d’eau à la polémique sur la burqa il y a peu. Dans le cas de burkini, son port a été constaté encore moins de fois en plus.

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  • Alexandre Hanin // 21.09.2016 à 09h21

    « Les baignade en jihad », excellent ! Révélateur de la paranoïa ambiante.

      +7

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    • Jmk011 // 21.09.2016 à 10h14

      Je me suis excusé pour ce lapsus malencontreux, mais mon message a disparu « mystérieusement ».

        +1

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  • Thierry // 21.09.2016 à 09h23

    Il y a quelques semaines ce blog déclarait haut et fort ne pas céder à l’emballement médiatique estival autour de ce sujet pitoyable et ridicule.
    Je suivais volontiers.

    Avec ce revirement soudain et qui plus est tardif, j’avoue ne plus suivre.

    Il me semble que la ligne éditoriale de ces derniers jours se perd.
    Je continuerai pour ma part à lire avec un intérêt égal Todd et Onfray.

      +8

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    • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 09h33

      « Avec ce revirement soudain et qui plus est tardif, j’avoue ne plus suivre. »

      Simple : je pensais que le Burkini était simplement un épiphénomène ridicule, détournant des vrais problèmes.

      Mais, si je le pense toujours en gros, je me suis depuis rendu compte qu’il était le révélateur d’un mal bien plus profond et inquiétant. Il n’y a pas d’emballement, comme souvent, on traite un sujet en profondeur. Je rattrape donc un peu de retard (d’ailleurs c’est mieux de le faire avec un peu de recul). Mais c’est le dernier billet sur le Burkini, et on parlera bientôt un peu des vrais problèmes posés par les dérives islamistes.

      Et il y aura du Todd, évidemment – vu qu’il a tout annoncé ! 🙂

        +14

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  • Bruno // 21.09.2016 à 09h28

    A l’inverse, le fait que, de facto, on verbalise une femme parce qu’elle n’est pas assez dévêtue (c’est bien cela la vérité crue) me semble délirant.

    Donc je veux bien résister aux idées obscurantistes de l’islam, mais en l’occurance, comment est-ce que des policiers peuvent contraindre une femme à se dévêtir ?

      +6

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  • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 09h37

    « Pour OB cela montre l’intelligence des Britanniques sur le sujet. »

    Non, cela montre l’intelligence d’avoir un DÉBAT apaisé…

    Seriez-vous comme les BHL-fans, incapable de comprendre qu’on puisse apprécier un texte qui vous fait réfléchir, sans en accepter toutes la vision ?

      +6

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    • francois Marquet // 21.09.2016 à 09h49

      Olivier, je vous soutiens cent pour cent dans ce débat, ce qui n’est pas interdit étant autorisé (et la loi a tranché sur le burkini), à chacun sa liberté. Ceux qui se formalisent du burkini feraient bien de regarder ailleurs. Personnellement je n’aime pas les tatouages et les piercings, mais chacun son truc et vivons en harmonie.
      Et vouloir le bien des femmes musulmanes malgré elles me paraît procéder d’un suprématisme dangereux.

        +1

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      • Guy // 21.09.2016 à 10h10

        C’est un alibi commode (toujours prétendre prendre la défense des femmes ou des enfants). En réalité, je pense que c’est simplement que beaucoup de gens ne supportent pas de voir une pratique musulmane visible.

          +1

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      • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 10h25

        « Olivier, je vous soutiens cent pour cent dans ce débat »

        Merci, c’est sympa. Mais je ne cherche aucun « soutien », n’étant pas prédicateur :).

        Je donne des points de vue (surtout divergents) pour que la « liberté d’information » des gens augmente, c’est tout…

        Après que chacun pense ce qu’il veut, c’est ça la Liberté d’opinion.

          +0

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  • step // 21.09.2016 à 09h54

    Olivier semble découvrir qu’en cette période de crispation la devise nationale n’est pas liberté, égalité, fraternité, mais égalité. Entre le top 1% qui s’est autorisé une absence de solidarité au nom de la liberté et une infime portion de « musulmans » qui ont facilité l’extinction de la fraternité à coup de balles, les deux autres termes de la devise ont pris des coups certains, et l’application de l’égalité seule vire à l’uniformité obligatoire comme diplôme de citoyenneté.

    Ce vêtement, qui échoue à assurer une quelconque pudeur vu qu’il attire tous les regards est à la fois une tentative d’alléger le poids religieux sur la femme musulmane pour certaines (sa créatrice visiblement) comme un recul pour des femmes musulmanes sécularisées qui se le verraient conseillé par la « pression » de la communauté à leur habituel maillot. Il marche dans les deux sens. En ce sens c’est effectivement un compromis d’usage, dans le cadre de la tutelle extensive de la pratique religieuse musulmane sur la féminité. Alléger en acceptant le cadre, voilà le deal. Certains focaliseront sur l’allégement, de manière prévisible la majorité sur le cadre, en s’imaginant qu’il est forcément subi. On peut subir et choisir de subir. Sans cette deuxième possibilité, point de société. L’acceptation de l’autorité extérieure, cette soumission, fonde aussi bien les communautés religieuses que les états.

      +7

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    • step // 21.09.2016 à 10h14

      suite: Notre vision occidentale sécularisée nous indique que le « progrès » est de rejeter les tutelles. J’ai déjà indiqué précédemment qu’il fallait se méfier de ce mot tiroir. Mais surtout, au moment même où nous constatons les impasses de notre individualisme sur la vie sociale, est-ce aussi simple ?

      La dissymétrie de traitement entre la femme et l’homme au sein de la pratique religieuse musulmane, dissymétrie qui va s’agrandissant plus on flirte avec le wahhabisme, heurte notre sourcilleux égalitarisme (de principe, pas dans les faits). Nous supportons très bien une répartition des tâches, métiers et pratiques très distinctes à conditions que ce soit implicite, et hurlons aux loups quand elle est explicite. Il serait avisé de ne pas étaler notre exemplarité sur le sujet, et d’éviter trop de mauvaise foi, même si la différence est essentielle.
      Je ne cache pas qu’en tant qu’athée, me satisfaire d’un syncrétisme religio-philosophique sur les points essentiels d’accords entre les différentes pensées, m’évite avec un certain bonheur un face à face avec une seule doctrine,quelle qu’elle soit.

      Ps : Changer de sujet, oh oui, quelle bonne idée.

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  • TuYolPol // 21.09.2016 à 09h56

    Les premiers commentaires démarrent au quart de tour sur de grands chevaux, en insultant les anglais éventuellement. On ne voit jamais le burkini en vrai, mais on s’emballe. On invoque les Grands Principes, parfois à contresens. On n’a ni le sens des proportions, ni le sens de l’écoute.
    Olivier, c’est courageux, peut-être utile, sûrement épuisant.
    Il y a des français musulmans, l’Islam est très secoué en ce moment pour des raisons géopolitiques, nos compatriotes musulmans sont donc aussi secoués et tiraillés. Est-ce qu’on veut les aider, oui ou non ? Je crois que nous n’avons pas le choix. Il faut arrêter de se regarder le nombril. C’est très bien l’égalité hommes femmes, mais c’est se regarder le nombril que de croire qu’on est les seuls à décider comment ça doit se passer.
    Il faut aider nos très, très nombreux compatriotes musulmans à résister aux forces régressives, je crois que tout le monde ou presque sera d’accord.
    Ça commence par un minimum de négociation et d’écoute. Une attitude. C’est cette attitude là qu’Olivier recherche.
    Quand une compatriote qui s’interdisait de partager un espace public franchit son propre tabou, c’est bien. On sait tous ce qu’est un tabou, regardez les vôtres avant de juger les leurs.

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  • Annouchka // 21.09.2016 à 09h57

    @ Vincent,
    « Elles seraient peut être moins considérées comme objet sexuel »
    Mais dans un rapport sexuel, la femme est forcément « objet » sexuel, objet du désir. Tous les bons psychanalystes vous le diront.
    Personnellement, en tant que femme, je me fiche bien pas mal que des inconnus nourrissent tout un tas de désirs peu ragoûtant en me ragardant sur la plage. Tant qu’ils ne me le font pas sentir ou qu’ils ne m’agressent pas, qu’ils rêvent en paix – et si ces rêves les perturbent, c’est leur problème, ils n’ont qu’à aller se faire soigner

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  • John B // 21.09.2016 à 10h04

    On s’en fout tellement du Burkini, nous, ceux qui ne sont pas focalisé sur les musulmans au quotidien … mes parents sont allé au sud de la France et en Corse pendant 1 mois cet été, ils n’ont vu nul part l’ombre d’un seul « Burkini ». Pourtant ca parlait que de ca à la télé … alors si ca c’est pas révélateur de la manipulation médiatique, je sais pas ce qu’il vous faut.

    Et au passage, le nom burkini est pas anodin, ca viens de burka. Le problème c’est que ca n’a rien à voir, la burka cachant tout le visage. Faudrait qu’on arrête de nous prendre pour des cons à un moment, mais bon … c’est pas gagné, vu la majorité des gens qui leur donne raison de le faire.

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    • Guy // 21.09.2016 à 10h23

      Le nom est justement expliqué dans l’article…

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  • Fabien // 21.09.2016 à 10h05

    Et il n’y a pas dans cet article que le vocabulaire des islamistes, il y a aussi leurs présupposés, leurs raisonnements. Le corps des femmes (et même celui des gamines, semble-t-il, même si on ne sait pas quel âge a la nièce) aurait dans cette conception vocation à être caché comme un objet honteux. On constate qu’une habitude liée à son dogme (ici, la tenue couvrante pour le sport) est inappropriée au pays dans lequel on vit? Plutôt que de transiger si peu que ce soit avec sa sacro-sainte croyance, on va chercher n’importe quel moyen ridicule de l’imposer aux yeux de tous…
    L’ensemble de ce texte pue l’intégriste à 10 km, on y retrouve une vision profondément rétrograde mal camouflée derrière un mince vernis de bon sentiments. Est-ce bien le même Olivier Berruyer qui, sur l’Ukraine, la Syrie, ou autre décrypte avec autant d’esprit critique et de pertinence les mensonges et les manipulations « mainstream », et qui là relaie sans recul ni précaution cette propagande aussi niaise que maladroite?

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    • Alexandre Hanin // 21.09.2016 à 10h09

      Je ne vois pas le rapport. Je pense que personne ne nie que le burkini, le voile, la burqa, etc., sont le signe d’un système de pensée rétrograde. Mais il y a une différence entre dénoncer un emballement médiatique déclenché par un symptômes somme toute anecdotique et défendre l’islam en soi. Je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas ça.

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      • Fabien // 21.09.2016 à 10h42

        Alexandre, si Olivier se contente peut-être de dénoncer l’emballement médiatique -je vous rappelle tout de même qu’il le fait au nom d’un point de vue proche du communautarisme à l’anglo-saxonne, ce qui est son droit, pourquoi l’occulter?-, tel n’est pas le propos du présent article. Le texte, qui justement prétend- très maladroitement- démontrer que le burkini est un vêtement anodin, entend dissimuler- c’est le cas de le dire- ce que vous admettez ici, et c’est bien ce que je lui reproche.

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        • Alexandre Hanin // 21.09.2016 à 10h57

          Le burkini est un vêtement anodin, parce que purement symptomatique. Je pense que le Guardian et OB publient cet article non pas pour dire que le burkini et le raisonnement qui y mènent sont positifs, mais pour donner un autre éclairage sur la question.

          Personnellement, je préfère une musulmane en burkini qu’une musulmane qui voudrait aller à la plage, mais est contraire de rester enfermée chez elle. Ce qui ne m’empêche pas de penser que le burkini est effectivement le signe d’une pensée moyenâgeuse et d’une oppression de la femme. J’imagine que le Guardian et OB sont plus ou moins du même avis.

          Voir dans la publication de l’article une défense des valeurs islamiques indique à mons sens un manque d’esprit critique et de nuance.

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          • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 11h07

            Merci beaucoup.

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    • TuYolPol // 21.09.2016 à 10h15

      Les articles publiés sur le blog ne reflètent pas les opinions du blog mais l’attitude. L’encadré introductif précise « à lire avec recul ». OK ?

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  • eBry // 21.09.2016 à 10h07

    Je découvre que le burkini a été inventé en Australie, en 2004.

    Il faut savoir que les Australiens de toute confession ont pris l’habitude, dès les années 1990, de se baigner en t-shirt. Suite à la montée du taux de cancers, due au trou dans la couche d’ozone, les Australiens achètent des t-shirts, chemises et chemisiers conçus pour offrir un taux de protection anti-UV mentionné sur l’étiquette qui donne les conseils de lavage.

    Donc le burkini est apparu dans un pays à majorité occidentale où beaucoup de personnes de toute confession restent plus couverts sur les plages qu’en Occident et se baignent volontiers habillés.

    Ceci est un catalogue de vêtements pour se baigner:
    http://www.coolibar.com/mobileCategory/UV-Swimwear/Women/Swim-Shirts-Rash-Guards/Swim-Shirts-Rash-Guards/pc/2223/c/2279/sc/2209/2209.uts

    Vous remarquerez que, mise à part l’absence de voile, ces vêtements sont aussi couvrants qu’un burkini!

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    • Lysbeth Levy // 21.09.2016 à 11h15

      Bonjour eBry, là j’ai trouvé le facekini crée par les chinois, pour garder une peau blanche (non bronzé) et lutter contre le vieillissement prématuré de la peau qu’avait les paysannes que se soit en Chine mais pour mémoire en Europe les femmes se protégeaient du soleil avec des chapeaux et des vêtements amples. Même chez nous la peau devait « autrefois » garder sa blancheur signe de qualité extérieure d’une certaine classe au dessus de celles des femmes de paysans qui étaient surtout exposées à cause du travail à l’extérieur de la maison. Donc entre la Chine et l’Europe la blancheur de la peau devait être préservée au nom d’une classe sociale :http://oumma.com/223508/face-kini-chinois-femmes-integralement-couvertes-plage et cela protège des méduses : http://www.ouest-france.fr/monde/chine/chine-le-face-kini-gagne-du-terrain-sur-les-plages-3587939

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  • Scrib // 21.09.2016 à 10h07

    Et si les femmes musulmane étaient allé à la plage en combinaison de plongé intégrale (celle qui couvre même les cheveux) en néoprène ?
    Quelles auraient été les avis ?
    après tout, les combinaisons de plongée sont adaptées à la dissimulation des formes aussi (et c’est même totalement asexué) – c’est pas vraiment glamour !

    Une question qui me titille aussi : pourquoi ne pas qualifier le burkini de vêtement de mode islamique ? Après tout, c’est créé par une musulmane, pour les musulmanes, dans le respect du culte musulman… ce qui en fait, du coup, un signe extérieur d’appartenance religieuse.

    Le débat doit-il porter sur le burkini (se passe quoi si demain, un homme musulman fait des chaussures de ville verte en forme de croissant – pas la viennoiserie – on refait un énorme débat publique/ politique) ? ou plutôt sur l’usage qu’il en est fait ? comprenez par la : par les hommes musulmans ? par les femmes musulmanes ? par les détracteurs ?

    Je suis très anti-religion perso, mais chacun crois en ce qu’il veux… tant qu’on m’impose pas de croire

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  • Guy // 21.09.2016 à 10h07

    C’est vrai que les piscines privées n’existent pas, surtout en Australie où il fait 30 degrés toute l’année…

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  • Guy // 21.09.2016 à 10h15

    A voir :

    https://www.youtube.com/watch?v=RtF6CMZ6hMw

    Dans votre cas, c’est typiquement un argument de la pente glissante : « il faut interdire le burkini, sinon on aura droit aux baignades en jihad (?) ». Comme pendant le mariage pour tous, « il faut interdire le mariage homosexuel, sinon on aura droit au mariage entre un homme et un chien ».

    Si vous avez une corrélation entre le burkini et le jihad, il faudrait la démontrer, parce que ça ne saute pas aux yeux.

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  • Juste en passant // 21.09.2016 à 10h42

    Donc, le burkini vient d’Australie, ancienne colonie sans passé colonisateur ; les Musulmans y viennent d’Asie plutôt que du Maghreb ou du Moyen-Orient. Là bas, c’est différent de chez nous.

    Je ne sais si le burkini est une bonne idée ici. Des gens intelligents pour et contre en parlent mieux que je ne saurais.

    Peut-être qu’il est un simple témoignage de la mondialisation qui touche aussi les Musulmans, et pas un plan secret de Daesh pour nous étouffer sous un bout de tissu. Ou peut-être que si, ou encore autre chose. Je ne sais pas.

    Ce qui est clair par contre, c’est que ce vêtement en dit plus sur nous que sur les Musulmans. Comprendre le fond demanderait du discernement et du sang-froid, et nous n’avons plus aucun des deux, rien que de l’agitation de canards sans tête.
    Voilà ce que ce vêtement révèle d’abord.

    Paniquer devant un morceau de tissu, mais espérer gagner une guerre ? Nous sommes vraiment fatigués.

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    • NICOMAQUE // 22.09.2016 à 12h13

      Vous dites :  » (…)Australie, ancienne colonie sans passé colonisateur … »

      C’est ironique ou mal à propos ?

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  • STAN // 21.09.2016 à 11h05

    Inventeur de couteau n’a pas probablement pensé de présenter une arme. Burkini n’est qu’une marche sur une échelle vers totalitarisme construit sur une idée d’un dieu. Une théorie rampante d’imposition progressive de comportement par irréversible définition d’absolu. Reture vers les sources d’un “divin” d’un clan, d’un tribu dont l’expansion est parfaitement observable sur une carte depuis 13 milles ans. Et ce n’est pas que pour ces femmes qui se défendent : Ce qu’on obtienne pas par la force la ruse est a disposition par les simples.

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    • Guy // 21.09.2016 à 11h18

      A ce compte là, tout est potentiellement une arme, et le problème ne tient pas à un objet, mais plutôt aux peurs que l’on nourrit et qui conduisent à le diaboliser.

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      • STAN // 21.09.2016 à 11h29

        Mais exactement Toute idéologie surtout celle basé sur « le créateur »est une arme. Marxisme donnait Stalinisme Alzo sprach Zarathoustra était exploité par les Nazis question de défensive offensive.Surtout ici est parfaitement évocatrice entre Burka et Burkini.

          +2

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  • Romain // 21.09.2016 à 11h17

    Quand on voit la passion dans les commentaires sur ce genre d’article, on comprends pourquoi les médias préfèrent parler du burkini plutôt que des problèmes de l’UE ou de notre politique au Moyen-Orient.

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    • Olivier Berruyer // 21.09.2016 à 12h00

      C’est clair !

      Mais attention, ce n’est pas juste une distraction. Ceci emporte aussi de lourdes cosnéquences. Je prends date, on verra en 2017, 2018…

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      • kesse // 21.09.2016 à 18h27

        Il ya de la passion dans cette affaire car personne ne pose le probleme correctement. Mon post a ete supprime, il disait que tel que pose le debat burkini oppose reactionnaires francais contre reactionnaires islamistes.

        Que ca amenait a normaliser ce genre de discours, je cite l’article: « J’aime me tenir derrière mon mari, mais le moteur c’est moi et c’est mon choix. Je veux qu’il reçoive tous les honneurs, mais moi je suis la réussite silencieuse. »

        Et qu’en realite, puisqu’il faut en parler, il y a la, non un probleme de religion, mais un probleme de sexualite. Qu’on veuille cacher son corps, c’est une chose, que cela soit dans une posture delibere de soumission a son mari, en est une autre. J’attend sur ce terrain, les rectionnaires de tout bord. Ceux qui voudraient que la norme soit de s’exposer et ceux qui voudrait que la norme soit une hierarchie homme/femme. Discutons de sexualite, bon sang, puisque c’est cela qui les interesse!!!!!

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    • STAN // 21.09.2016 à 14h25

      « Quand je veux parler d’Europe je vais à Washington » V V Poutine !

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  • christian gedeon // 21.09.2016 à 12h28

    Oui et donc? Où voulez vous en venir? Il ne vous aura pas échappé que nous sommes en France et pas au Royaume Uni,peut-être? Vous voulez quoi,que nous devenions un pays archi communautariste? pour ceux qui ne le sauraient les tribunaux islamiques règlent le droit de la famille des musulmans en Angleterre…c’est çà que vous voulez? Que chaque communauté fasse sa loi? C’est de la démence ma parole!

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    • Guy // 21.09.2016 à 14h02

      « pour ceux qui ne le sauraient les tribunaux islamiques règlent le droit de la famille des musulmans en Angleterre… »

      N’importe quoi. Ces « tribunaux » sont en fait des organes d’arbitrage. En tant qu’arbitrage, la décision ne peut en aucun cas impacter l’état civil (mariage, divorce, etc) et si le résultat est contraire à la loi britannique, la décision n’est pas opposable.

      Pour information c’est tout à fait possible en France, si vous voulez vous pouvez demander à un tiers d’arbitrer un différend selon la charia ou le code d’hammurabi, ou ce qui vous chante. Si le résultat n’est pas conforme à la loi, évidemment, aucun juge ne le fera appliquer.

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      • Surya // 21.09.2016 à 14h50

        Et comme le droit britannique est très libéral et se base sur la Common Law et la prééminence du droit des contrats, la charia en matière de droit de la famille est tout à fait acceptable, d’ailleurs la Law Society avait publié une note enjoignant les avocats anglais à se former à la charia pour établir des testaments « sharia approved ». Cela a été révélé par le telegraph en mars 2014

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        • Guy // 21.09.2016 à 16h25

           » la charia en matière de droit de la famille est tout à fait acceptable, »

          Je vais peut-être vous apprendre une chose, mais la charia est tout à fait acceptable en France aussi, exactement dans les mêmes conditions que le droit anglais, à savoir : dans les limites de ce qui est permis par ce droit.

          Comme je disais, vous pouvez faire ce qu’il vous chante, si le contrat n’est pas conforme au droit national, il sera tout simplement impossible d’en demander l’exécution forcée.

          Certes, on voit quantité d’articles à sensation, qui ont en commun de n’avoir aucune connaissance du droit et de justement, vouloir faire « sensation »…

          En France, il est conseillé dans certains secteurs de se former à la charia pour pouvoir établir des montages financiers « charia approved ». Je ne crois pas que cela défraie la chronique…

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  • Lysbeth Levy // 21.09.2016 à 12h34

    En Russie la mode des vêtements dits « islamique » se porte bien et sans accrocs étant donné le passé de « l’athéisme forcé » qui a laissé des souvenirs amers » pour les croyants : https://fr.rbth.com/art/fashion/2015/09/18/visages-de-la-mode-musulmane-made-in-rusia_426069 Si je puis me permettre, ayant travaillé dans l’habillement et la mode avant la crise des délocalisations vers l’est et l’Inde ou Chine, Birmanie j’apprécie les formes, couleurs, très riches et diverses et la créativité des designers russes. Le burkini en Russie : https://fr.rbth.com/ps/2016/08/25/polemique-du-burkini-et-en-russie_624119
    En Russie cela ne semble pas faire trop de problèmes alors ?
    PS : journal pro-occident ici ..

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    • Guy // 21.09.2016 à 14h12

      C’est parce que la Russie s’est constituée certes avec un cœur orthodoxe, mais également une large part musulmane. Les Russes n’ont pas de problème avec l’Islam, Moscou compte un grand nombre de mosquées et les pratiques musulmanes même ostentatoires y sont admises.

        +1

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      • Annouchka // 21.09.2016 à 17h48

        A Moscou vous ne croisez quasiment pas de femmes voilée dans la rue.

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      • Annouchka // 21.09.2016 à 17h52

        Et vous n’avez pas non plus de problèmes de jeunes qui se permettent de harceler les filles trop court vetue (et pourtant je vous assure qu’elles sont souvent tres tres courtes les jupes des filles en Russie)

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        • Guy // 21.09.2016 à 18h16

          Je ne vois pas le rapport. Je pense que Paris est nettement plus sûre que Moscou en terme d’insécurité.

            +1

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          • Annouchka // 21.09.2016 à 18h42

            Vous vous trompez fortement. Je n’ai jamais peur de me promener seule dans la rue la nuit à Moscou – meme en jupe et talon hauts.
            En france, dans certains endroits, je me sens franchement mal à l’aise, meme accompagnée de mon mari et de mes enfants. Cela se joue dans le regard.

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            • Guy // 21.09.2016 à 18h54

              Je préfère les classements internationaux à vos ressentis personnels. Et les classements sont assez clairs. Je n’ai rien contre la Russie, bien au contraire, mais il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse.

              Par ailleurs, on m’a aussi raconté des anecdotes de choses qui n’arriveraient pas à Paris. Notamment de policiers russes qui ne se sentent pas tenus de protéger des touristes étrangers contre des hordes de d’enfants mendiants agressifs – et qui le faisaient clairement savoir.

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            • Annouchka // 21.09.2016 à 19h18

              Mais quel délire !!! Je ne sais pas qui vous a raconté ca. Probablement des racontars glanés sur internet et totalement decontextualises

              il y a très peu de mendiants dans les rues de Moscou et encore moins d’enfants mendiants ( avec le froid l’hiver, d’ailleurs ils ne tiendraient pas les pauvres).
              La criminalité existe mais c’est une criminalité de cols blancs, des règlements de compte pour des affaires de gros sous. Mais la criminalité de rue est très peu présente – sans doute bien sûr aussi car la police n’est pas tres délicate avec les éléments perturbateurs.

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            • Guy // 22.09.2016 à 13h13

              « Mais quel délire !!! Je ne sais pas qui vous a raconté ca. Probablement des racontars glanés sur internet et totalement decontextualises »

              C’est ma cousine, une personne bien intégrée et parlant russe, qui s’est rendue à plusieurs reprises à Moscou (pas depuis 2010 cependant). En fait de délires, c’est exactement ce qui lui est arrivée, avec sa classe, après que des élèves aient fait l’erreur de donner l’argent à des enfants mendiants d’origine caucasienne, qui ont rameuté leurs parents pour les détrousser, sous l’œil d’un policier russe qui a déclaré qu’il n’avait pas l’obligation d’intervenir pour des non-russes.

              Pour le reste, vous avez manifestement un avis biaisé, la criminalité de rue existe partout, même au Japon, et certainement à Moscou bien plus qu’à Paris. Si la russophobie est grave, l’angélisme pro-russe est tout aussi stupide.

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          • Nicolas D. // 22.09.2016 à 00h30

            Je confirme ce que dit Annouchka sur la sécurité à Moscou. C’est une ville qui au moins aussi sûr que Paris. Et pour les filles, clairement plus.

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    • Asiann // 21.09.2016 à 15h17

      Merci Lysbeth pour ces liens! Je voudrais préciser que les Russes n’aiment pas le voile noir à cause des attentats commis à l’époque par les « veuves noires », cette association du voile noir et du terrorisme a marqué la conscience collective. Étant jeune fille à l’époque des attentats, en arrivant en France, je ne pouvais pas m’habituer à voir des femmes en noir. Aujourd’hui je suis habituée mais je trouve que les jolies robes longues à fleurs et des foulards colorés mettraient en valeur les femmes musulmanes françaises.
      Depuis les attentats, en Russie beaucoup de progrès ont été faits pour séparer une fois pour toutes l’islam traditionnel et le terrorisme islamiste.
      Cela passe par de différents moyens: les vêtements, la propagande médiatique, Poutine défend personnellement les musulmans contre les attaques racistes.
      Il suffit d’un peu de bonne volonté et de courage à nos politiques et à nos médias pour que la situation bascule complètement et les musulmans de France se sentent valorisés et se considèrent comme des citoyens à part entière.

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    • Annouchka // 21.09.2016 à 17h56

      « Grands TShirt blanc avec I lové Islam »
      Personnellement je n’en ai pas croisé 1 seul. Je n’étais sans doute pas la au bon moment au bon endroit.
      D’où tenez vous cette info?

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    • Annouchka // 21.09.2016 à 18h18

      L’islam en Russie est est très fortement marqué par le soufisme – sauf dans le Caucase, où là d’ailleurs il y a de gros problèmes, heureusement jusqu’à présent contenus par la main de fer de Poutine.
      En outre, les Musulmans de Russie sont concentrés dans leurs zones de peuplement historiques (Tatarstan, Kazan, etc.) ou s’ils sont immigrés, sont originaires d’Asie (notamment de pays qui ont connu le regime soviétique).

      Pas ou très peu d’arabes du proche orient ou du Maghreb décolonisé dans la douleur, donc.
      Ceci expliquant peut-être cela.

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  • sissa // 21.09.2016 à 13h44

    Quand je lis ce genre de choses, j’ai vraiment honte de mon pays, incapable de discuter sereinement de ces sujets, et tombant dans l’hystérie la plus rotale..

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  • Krystyna Hawrot // 21.09.2016 à 20h34

    C’est vrai, je suis contre les interdictions sur les plages en France, mais la notion de pudeur me gène énormément dans cet article. Est ce que quelqu’un peut définir ce que c’est, ce truc de pudeur? Pourquoi c’est aussi culturellement variable? Est ce que moi je suis impudique parce que je porte un deux pièces à la plage, pour cette musulmane? Est ce qu’il y a deux pudeurs, une « normale » et une « musulmane »? Que dire de la culture en Europe de l’Est? En Bulgarie ou même en Pologne on verra des jeunes filles portant des jupes très très courtes, mais souvent dans leurs tête elles peuvent être hyperconservatrices – même le Routard met en garde les touristes français que ces jeunes filles ne sont pas des putes.. C’est que dans la culture paysanne patriarcale en Europe de l’Est, la jeune fille doit être montrée, pas cachée, pour qu’on voit qu’elle est belle pour le mari. Les vêtements traditionnels sont d’ailleurs très colorés pour cette raison. Mais ce n’en est pas moins tout aussi patriarcal que la pudeur musulmane couvrante.

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  • RI² // 21.09.2016 à 20h52

    Pour alimenter la réflexion. O. Roy l’a identifié comme une tentative de réconciliation entre modernité et conservatisme. Les propos de sa créatrice sont éloquents de confusion quasi schizophrénique: « rien ne doit dévoiler les formes » -> c’est la jurisprudence hanbalite/wahabite/salafiste, d’autres jurisprudences ne disent pas cela, « c’est juste un cou, cela n’a pas d’importance » -> en contradiction avec la jurisprudence hanbalite, (il faut choisir cocotte!), « ne demande pas de nous couvrir le visage » -> caramba! encore en contravention avec le hanbalisme, « la burqa n’est mentionnée nulle part » -> c’est donc bien une interprétation hanbalite, « les hommes n’ont pas à décider de ce que les femmes doivent porter » -> pourtant c’est ce qu’ils ont fait en imposant aux femmes de se couvrir, ce que tu perpétues cocotte!, « j’aime me tenir derrière mon mari » -> on aurait deviné, « c’est la première fois de ma vie que j’ai nagé en public » -> le hanbalisme est donc bien un frein à l’intégration.

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  • RI² // 21.09.2016 à 21h19

    Ce qui me chagrine vraiment dans cette histoire, c’est, une fois de plus, l’absence totale d’analyse, de réflexion chez nos politiciens et médias. On a pourtant une constitution (une loi Fondamentale) qui nous aide à y voir clair dans le noir. Dedans il y’a Fraternité. Comme être frère d’une française sous un niqab si je ne peux même pas être son beau-frère? C’est un symbole d’une piété telle qu’elle n’envisage pas de s’unir à un « mécréant ». Ce vêtement est donc sectaire et anti-républicain. De même il y’a Égalité. Pourquoi la femme doit-elle se couvrir alors qu’on pourrait aussi mettre des ceintures de chasteté aux hommes? Après tout ce sont eux qui ne se « maîtrisent » pas. On voit bien que le principe même du voile est contraire à l’Égalité. Enfin il y’a la Liberté. Je sais bien que certaines portent ça volontairement, mais sans la pression des imams, des pères, des frères, des maris, des saoudiens y’en aurait-il autant? Qui peut se dire libre sous la contrainte?

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  • RI² // 21.09.2016 à 21h27

    Alors non ce n’est pas un vêtement comme un autre, oui c’est contraire à nos principes républicains, mais faut-il l’interdire? Encore une fois on met la charrue avant les boeufs. Ces signes plus ou moins prosélytes et sectaires sont des symptômes des avancées du fondamentalisme hanbalite/pétro-dollaro-wahabite partout dans le monde. Mais bien entendu, il est plus « facile » de traiter les symptômes que les causes du mal. Pourquoi ont-ils réussi à imposer cette vision de l’islam? Pourquoi les a-t-on laissé faire? Pourquoi ces idées ont-elles pris racine dans nos sociétés? Autant de questions que l’on n’entendra pas ou peu traitées dans les médias. Il ne nous reste plus qu’à sortir le porte monnaie et acheter les ouvrages des historiens, sociologues, orientalistes et autres islamologues qui traitent du sujet.

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    • J // 22.09.2016 à 10h09

      Pourquoi ils ont imposé cette vision de l’Islam ? Parce qu’elle s’est toujours imposée quand le monde musulman était assez fort (je dirai même que la période dite brillante, où le monde musulman était à la pointe de la civilisation, était une période d’affaiblissement, division interne et machine à conquêtes enrayée de partout). Et il remonte en puissance sous nos yeux après 2-3 siècles de léthargie consécutives à des échecs militaires.

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  • EchoGmt7 // 22.09.2016 à 05h37

    Si le burkini peut utilement faire obstacle à la menace, à mon sens bien réelle, qui est annoncée et bien décrite dans cet article :

    http://www.entrefilets.com/La_frontiere_le_Systeme_et_le_porno.html

    Alors oui, je défendrais les femmes qui le portent. Mais, de grâce, qu’elles nous épargnent le sempiternel laïus coranique. Ce vêtement aussi porté par des non-musulmanes mettrait à mal les amalgames puants.

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