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18.mai.202118.5.2021 // Les Crises

L’UE fixe les règles, les français devront payer – Le Fil d’Actu

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Source : Le Fil d’Actu – Officiel

Source : Le Fil d’Actu – Officiel, 06-05-2021

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Commentaire recommandé

nunu // 18.05.2021 à 08h59

Le débat/information est possible dans les grands médias en Angleterre.
En France, je n’ai pas quasiment rien vu sur ces sujets.

On aurait lors de maastricht: si euro et libre circulation des capitaux avec une extension vers l’est illimité => délocalisation de masse, augmentation chômage, évasion fiscale etc…. les choses aurait peut être été différentes.

Je ne suis pas sure que les votes ont été faits en tout état de cause.

Et même aujourd’hui (apres la pratique on va dire) beaucoup de personnes sont encore dans le flou sur ces sujets.
La propagande à bien fonctionné…
ca va être long

53 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 18.05.2021 à 07h53

    Tout ça coûte un pognon de dingues.

    Par contre pour aller faire les guignols aux frontières de la Russie et de la Chine ou pour engager des troupes à l’étranger, là, il y a tout le pognon nécessaire.

    Pas grave, on continuera à fermer des lits d’hôpitaux, à privatiser, à appauvrir les moins que rien et à abandonner la souveraineté de la France.

    Macron le bradeur.

      +33

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  • Vercoquin // 18.05.2021 à 08h05

    C’est tout de même lassant d’entendre toujours les mêmes jérémiades à l’encontre de l’UE, la commission, Bruxelles.
    C’est pas moi, c’est l’UE, c’est la faute à Bruxelles, la commission nous oblige, etc…
    Effectivement, la commission n’est pas élue, mais en même temps, elle n’a pas de pouvoir. Sa seule fonction est de transcrire sous forme de lois les décisions du conseil de l’UE. Ces lois qui sont votées par la suite par le parlement Européen.
    C’est le conseil de l’UE qui décide, pas la commission.
    Le conseil de l’UE est composé des chefs d’états des pays de l’UE, ou des seuls ministres concernés par tel ou tel texte.
    Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron ont tous voulu, accepté décidé la tendance ultra-libérale et mondialiste de la politique économique de l’UE.
    Les vrais responsables sont nos dirigeants.
    Les GOPÉ, c’est eux. Réforme du chômage, réforme de la retraite, réforme des hôpitaux et autres réformes stupides comme le prélèvement des impôts à la source.
    Or, ces gens là, ma pauvre Huguette, nous citoyens français, nous avons voté pour eux, nous les avons élus pour nous représenter dans ces instances.

    Nous, citoyens Français, sommes tous responsables de ce qui nous arrive.

      +30

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    • nunu // 18.05.2021 à 08h41

      C’est vrai, mais le problème est que cela n’apparait pas clairement dans les programmes. De plus il y a tres peu de débat de fond dans les « grands » médias pour ces sujets.

      L’Européisme et l’idéologie de nos dirigeants à prendre des options allant contre nos intérêts me sidère….

      A noter que Sarko à signé Lisbonne malgré le référendum de 2005 …

      Ceci dit, l’impacte de l’euro (avec les taux de change fixes) est plus subtile et à part attali qui disait 3% de croissance tous les ans….

      Il ne me semble pas qu’on ait expliqué aux Francais les contraintes/impactes lors qu’on se retrouve dans une zone monétaires unifiées avec une libre circulation travailleurs/capitaux etc…

        +10

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      • BOURDEAUX // 18.05.2021 à 14h16

        Si les dirigeants sont idéologues on peut légitimement se demander s’ils sont europeiste si l’on en croit le récit incroyable du patron des thes kusmi au sujet de cette directive européenne qui laisse 5 ans aux producteurs hors UE pour se conformer à de nouvelles contraintes Bio, mais seulement 2 ans aux producteurs européens . Dans la famille des traitres, …

          +6

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    • Thierry Balet // 18.05.2021 à 08h53

      C’est pour ça qu’il faut aussi arrêter de pleurnicher sur de si beaux constats et accepter qu’un Frexit n’est pas la fin du monde. Les Anglais ont compris et qu’on ne vienne surtout pas me parler que c’est pas possible à cause de l’euro !

        +27

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      • nunu // 18.05.2021 à 08h59

        Le débat/information est possible dans les grands médias en Angleterre.
        En France, je n’ai pas quasiment rien vu sur ces sujets.

        On aurait lors de maastricht: si euro et libre circulation des capitaux avec une extension vers l’est illimité => délocalisation de masse, augmentation chômage, évasion fiscale etc…. les choses aurait peut être été différentes.

        Je ne suis pas sure que les votes ont été faits en tout état de cause.

        Et même aujourd’hui (apres la pratique on va dire) beaucoup de personnes sont encore dans le flou sur ces sujets.
        La propagande à bien fonctionné…
        ca va être long

          +10

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    • marées // 18.05.2021 à 09h30

      Bonjour,
      1) les décideurs nationaux (papiers français) : Gouvernement, Conseil d’État, Conseil constitutionnel, les 2 chambres effectuent les transcriptions
      2) les décideurs nationaux (id) : Gouvernement et députés européens proposent et négocient à travers les structures de niveau européen, Commission, Parlement européen et Conseil
      3) les membres des structures de niveau européen ont reçu des outils supérieurs aux outils nationaux : Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), droit supérieur au droit français par décision française, Commission européenne supervisant le budget par décision française et décidant des lignes politiques fermées à toute alternative, notamment à travers les GOPÉ
      4) les représentants des nations de cette Union Européenne qui s’imposent les uns aux autres une prison politique

      C’est une structure sans tête et autobloquante par le nombre de participants. La gouvernance.

      Donc les décideurs français et non français sont responsables
      Donc pour sortir de ça il faut hiérarchiquement dégager le bouchon intérieur pour sortir du cadre d’occupation
      Donc les organisations syndicales et politiques nommées « opposition » qui refusent d’avoir pour objectif 1er de sortir de ce cadre sont responsables aussi (LFI, RN inclus, la totalité des syndicats)

        +11

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    • vert-de-taire // 18.05.2021 à 10h33

      *** Nous, citoyens Français, sommes tous responsables de ce qui nous arrive. ***

      Ce serait parfaitement juste sans la propagande et la non-éducation à s’en départir.
      Mais le fait est là,
      la propagande est massive, permanente, efficace (scientifiquement).
      cf, par exemple, les expériences de Ash
      https://www.youtube.com/watch?v=kiklt9OiH-Y
      https://surmars.be/wp-content/uploads/2017/05/PRESSION-SOC-Experience_de_ASCH.pdf

      ça fonctionne très bien.

      Et jamais nous n’avons été entraîné à nous en protéger.
      Hasard sans doute ?

      Alors on vote (ou mieux, on ne vote pas du tout) pour nos bourreaux, un fait.
      Terrifiant.

      Mais cela ne fonctionne plus tout à fait bien -> répression fascisme …

        +9

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    • Pseudo // 18.05.2021 à 11h04

      Euh, c’est précisément le contraire. La commission, qui n’est pas élue, est la seule habilitée à proposer des loi et le parlement n’est qu’une chambre d’enregistrement. Quand par hasard il refuse une loi, celle-ci revient, éventuellement modifiée à la marge jusqu’à ce que le parlement la vote, ce qu’il fait toujours. C’est bien la commission qui a tout le pouvoir.

        +20

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    • Thomas Savary // 18.05.2021 à 11h58

      « Le conseil de l’UE est composé des chefs d’état des pays de l’UE, ou des seuls ministres concernés par tel ou tel texte » — vous confondez le Conseil européen (chefs d’État ou de gouvernement) et le Conseil de l’Union européenne (à géométrie variable, composé des ministres du ou des domaines faisant l’objet de la réunion dudit Conseil).
      Nous avons certes élu le président de la République, les députés de l’Assemblée nationale et des députés européens (aux pouvoirs dérisoires), mais à aucun moment nos ministres, à commencer par le Premier, et encore moins les commissaires européens, les chefs d’État ou de gouvernement, ministres et députés européens des autres pays membres qui se partagent (très inégalement) un pouvoir considérable sur NOTRE pays.

      Contrairement à ce que vous affirmez, la Commission possède des pouvoirs exorbitants, puisqu’elle détient le monopole de l’initiative législative et qu’elle peut saisir la CJUE contre un État membre qui sortirait des clous. Les GOPÉ sont certes transmis par le Conseil de l’Union européenne aux États membres, mais c’est la Commission qui les rédige (et l’expérience a montré que le Conseil ne les retouchait guère). Les « recommandations » que contiennent ces rapports sont des ordres déguisés, puisque leur non-application finit par des rappels à l’ordre, voire la saisie de la CJUE, avec amendes à la clé.

        +13

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      • Thomas Savary // 18.05.2021 à 11h58

        La Commission n’est pas pour autant un collège de tyrans. Son travail consiste à faire appliquer les traités européens et à émettre des propositions de loi compatibles avec ces traités. L’Union européenne fonctionne de fait selon le principe de l’État de droit, où l’ensemble de la société, jusqu’à ses dirigeants, est soumis au droit — les Allemands sont ici dans leur élément, c’est en effet dans le monde germanophone qu’est né le concept moderne d’État de droit. Tant que les Français n’auront pas compris cela, nous serons condamnés à nous voir diriger par des eurolâtres ou des eurosceptiques destinés à manger leur chapeau comme Tsipras, Orbán, Salvini et compagnie.

        Le problème fondamental de l’Union européenne, à mon sens, c’est que ses traités, à valeur constitutionnelle, ne se bornent pas à poser les pouvoirs et le fonctionnement respectifs des institutions qui la composent, mais définissent des politiques économiques, monétaires et sociales obligatoires, vidant de sens les élections au sein des États membres. L’Union européenne est constitutionnellement antidémocratique.

          +19

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    • Alexandre Maffre // 20.05.2021 à 09h53

      Bonjour Vercoquin,
      Ce que vous dites est complètement FAUX, c’est bien la commission qui a le pouvoir. Elle a même tous les pouvoirs, elle cumule le législtatif, l’exécutif et le judiciaire. Le conseil européen était là avant l’UE d’aujourd’hui, et ils n’a que peu de pouvoir (à l’unanimité). Et comme vous le dites ils sont élus, eux, contrairement à la commission. Oui les GOPÉS gouvernent la France d’un point de vue économique, et ils sont un diktat de la commission.
      [modéré]

        +3

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    • ouvrierpcf // 21.05.2021 à 01h05

      moi j’ai voté non en 2005 le non a gagné ou est il mon nos NON de 2005?

        +1

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  • Malbrough // 18.05.2021 à 08h33

    Ils sont vraiment tordants :
    Notre pays , la France , verse de l’argent emprunté à l’UE qui généreusement nous en reverse une partie sous condition .
    La condition étant ici que toutes les réformes libérales de notre génial président passent .
    Et nos médias de nous faire avaler la pilule , pardon le vaccin ….
    Ah quel magnifique foutage de g……e !
    Et les Français censés dire : encore et merci not’ bon maître !

      +32

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  • Bats0 // 18.05.2021 à 08h34

    La bourde de l’ex-ministre du travail, Muriel Pénicaud, en dit long sur les réelles intentions : « C’est une réforme résolument tournée vers le travail, vers l’emploi, contre le chômage, et pour la précarité… »
    https://youtu.be/myUxOZcw2Hk?t=332

      +23

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  • Thierry Balet // 18.05.2021 à 08h57

    L’UE est une technocratie supranationale qui mets les états sous tutelle, que ça vous plaise ou non. Près de trente ans après Maastricht toutes les promesses n’ont pas été tenues, pire l’UE n’hésite pas à changer les règles quand ça l’arrange alors que ces mêmes règles nous avaient été vendues comme gage de stabilité…..

      +9

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  • Snjor // 18.05.2021 à 12h28

    Bonjour,

    il manque juste dans la vidéo que la France donne 60 milliards pour n’en récupérer que 40… Et à un taux plus élevé et avec des conditions fixées par des fonctionnaires non élus (la Commission)! Quels intérêts??
    Si c’est pour être altruistes vis-à-vis des Etats bénéficiaires net, nous leur donnons 20 milliards et nous nous débrouillons avec les 40 milliards (à rajouter à notre propre plan de relance) sans demander l’avis à la Commission!

      +8

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    • BOURDEAUX // 18.05.2021 à 14h09

      Certes, mais nous sommes là dans l’univers de la politique : donner sans recevoir n’aurait pas été vendeur. Alors que le tour de passe passe va embobiner tous les français qui ne lisent jamais plus loin que les gros titres.

        +6

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  • Brigitte // 18.05.2021 à 19h38

    « un plan de relance plus vert, plus digital, plus inclusif  » a dit Macron. Un pur scandale démagogique et linguistique. Ce type ne peut plus continuer à représenter la France, il est juste bon à faire de la pub pour un dentifrice à la chlorophylle!

      +4

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  • Incognitototo // 18.05.2021 à 19h45

    Les seules phrases importantes sont prononcées à partir de 09 mn 40 : « Bruxelles ET Bercy s’accordent… » ; et à partir de 14 mn 20 : « En réalité il serait assez injuste… »

    Bis repetita : Bruxelles ne fixe rien, n’impose rien… Continuez à alimenter le mythe d’un Bruxelles tout puissant responsable, entre autres, des politiques néo-libérales d’austérité, c’est malhonnête. Ce sont les gouvernements qui décident et personne d’autre à leur place.

    Faut arrêter cette schizophrénie qui empêche de distinguer les vrais responsables.

      +3

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    • Thomas Savary // 18.05.2021 à 21h43

      Allons donc, ce sont sans doute les gouvernements qui décident d’être mis à l’amende par l’Union européenne… C’est Tsipras qui a décidé de s’essuyer les pieds sur son référendum, histoire d’être bien sûr de n’être pas réélu… C’est François Hollande, qui non seulement n’a pas appliqué le programme sur lequel il a été élu, mais a bien souvent fait le contraire, histoire là encore de garantir qu’il ne serait pas réélu — non que je me fasse des illusions sur Hollande et son engagement « à gauche », mais je pense juste que, par pur pragmatisme électoral, il aurait mis en œuvre au moins une partie de ses promesses s’il l’avait pu, comme Mitterrand en son temps, ou en tout cas aurait évité de faire presque systématiquement l’inverse.

      Que les gouvernements des États membres regorgent d’eurolâtres et de collabos, on vous l’accorde. Mais le vrai pouvoir politique n’en reste pas moins à Bruxelles. Les politiques néolibérales, le libre-échange, la concurrence « libre et non faussée » : tout cela se trouve dans les traités européens, auxquels est soumise la Constitution française. Je vous conseille de les lire…
      Désobéir ? Pourquoi pas ? Mais c’est s’exposer à des amendes colossales, que techniquement, si je ne m’abuse, la France ne peut pas ne payer, sauf à refuser de verser sa contribution au budget européen, en lésant ce faisant les autres États membres, à commencer par les bénéficiaires nets, et en continuant de s’attirer les foudres de la Commission, de la CJUE et des autres États…

      Comme disait Philippot, je crois : « L’Union européenne, on la quitte ou l’on s’y soumet. »

        +10

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    • MR // 18.05.2021 à 22h27

      Tout d’abord, lisez les traités. Ensuite consultez ce que sont les transferts de souveraineté et en quoi ils consistent. Enfin, posez-vous la question de savoir quelle institution est capable d’obliger 27 Etats aux intérêts divergents à suivre des politiques de « convergence ».
      Et on pourrait même résumer tout ça avec une seule question: puisque l’UE n’a aucun pouvoir, pourquoi elle existe?

        +7

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      • Incognitototo // 19.05.2021 à 00h41

        Réponse groupée à Thomas et MR…

        C’est bien parce que je connais par cœur les traités et les règles démocratiques et décisionnelles de l’UE que je vous affirme que Bruxelles ne décide rien et que si les gouvernements – et a fortiori la France – étaient en désaccord, absolument rien ne pourrait se passer.

        Il ne vous vient pas à l’idée que c’est un jeu pervers bien commode des politiques de nous faire croire que ce ne sont pas eux qui décident ? Et que même les « sanctions » sont créées pour nous faire croire qu’ils ne peuvent pas faire autrement ? D’ailleurs, depuis 30 ans, c’est une tendance lourde (voulue par nos politiques) de nos soi-disant démocraties de reproduire ce schéma de déresponsabilisation à tous les niveaux de nos institutions.

        Par exemple : adressez-vous à un Maire aujourd’hui pour un problème local et il vous répondra qu’il faut voir ça avec la Communauté d’agglomération (ou avec la Préfecture ou avec le Département ou avec la Région… et pourquoi pas aussi avec le gouvernement ou Bruxelles…). Ils jouent tous à « ce n’est pas ma faute », ou encore « responsable, mais pas coupable », mais c’est du total pipeau ! Toutes ces institutions n’ont été créées que pour exonérer les politiques de leurs responsabilités et je peux vous assurer que si on avait à notre tête un de Gaulle, plus personne n’oserait dire que c’est Bruxelles qui décide pour nous.

          +5

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        • Brigitte // 19.05.2021 à 08h29

          Ce que vous dites est vrai mais à mon avis, c’est un effet secondaire et non le principe actif de l’UE. La déresponsabilisation des politiques existe, oui car le tissu politique n’est plus qu’un empilement d’échelons bureaucratiques. A cause de l’UE, oui car l’UE est une bureaucratie post-fasciste. Eh oui, les fascistes ne sont pas là où on les croit….
          C’est ça le principe actif de l’UE: la dépendance monétaire basée sur la dérégulation économique. Le premier exemple en est la PAC, qui a détruit à petit feu notre agriculture et le dernier en date est la crise covid. Pas de régulation économique, donc pas de vaccins (sinon allemands) mais des aides qui vont venir creuser le déficit des pays membres et accentuer leur dépendance.
          L’UE est un bloc, pensé comme le symétrique de l’URSS du temps de la guerre froide, en miroir, cad avec une doctrine libérale et non socialiste.
          Impossible de reprendre la main aussi facilement. C’est bien naïf de votre part de le croire.

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          • Incognitototo // 19.05.2021 à 16h14

            Je ne dirais pas bureaucratique, mais technocratique… parce que c’est à partir de la prise de pouvoir des énarques avec VGE, que les problèmes de gouvernance ont réellement commencé avec 3 objectifs (clairs ou inconscients) :
            – donner le pouvoir aux soi-disant « sachants » (on se comprend tellement mieux entre gens du même monde et issus des mêmes écoles),
            – neutraliser notre système « démocratique » de toute possibilité « révolutionnaire » (n’oublions pas qu’avec plus de 20 % des voix le PCF à l’époque était un vrai parti susceptible de prendre le pouvoir démocratiquement en France et qu’il représentait le « mal absolu » pour les élites possédantes),
            – imposer le néo-libéralisme sans que jamais les Français ne puissent se prononcer sur cette politique appliquée aussi bien par la droite que la soi-disant gauche (je suis sûr que les historiens n’en reviendront pas de la façon dont nous nous sommes fait manipuler à ce niveau-là).

            Pour le reste, nous savons déjà que nous ne sommes pas d’accord, donc inutile que je perde du temps à vous démontrer qu’il n’y a aucune naïveté chez moi et que vous êtes dans des croyances, pas dans une reconnaissance des faits.

              +2

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        • MR // 19.05.2021 à 08h37

          Je crois que vous mélangez les choses.
          Vous nous parlez de la dilution de la responsabilité politique et, à ce niveau, je suis d’accord avec vous, plus aucun dirigeant local ou national n’a suffisamment de courage pour assumer ses actes. Ce sont des complices, au minimum, de la destruction politique et sociale de notre pays.
          Je vous parle de transfert de souveraineté et de compétences vident les Etats de leur pouvoir. Et de fait, privent les élus de leurs marges de manœuvre (avec leur assentiment plus ou moins conscient, bien entendu)
          Regardez en quoi consiste les transferts de compétences: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=URISERV:ai0020. Quelle est l’institution européenne qui propose les actes normatifs au Conseil et au Parlement?
          Pour finir, si De Gaulle était à la tête de la France, il sortirait de ce binz vite fait, comme les Britanniques l’ont fait. Car, soit on fait partie de cette structure et on accepte son fonctionnement et ses contraintes, soit on en sort….

            +8

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          • Incognitototo // 19.05.2021 à 16h29

            Trouvez-moi une seule ligne dans les traités qui démontrerait que les pays avec ces « abandons de compétence » ont également perdu le pouvoir de dire non et/ou de faire autrement et je me rallierai à votre avis. Et si vous trouvez, je ferai un mea-culpa public.

            Non, non, de Gaulle ne sortirait pas de ce binz puisque c’est lui qui l’a en partie créé (tant il comprenait l’absolue nécessité de sortir entre autres des conflits millénaires entre les Européens) ; mais c’est sûr que beaucoup de choses ne se seraient pas passées telles qu’elles se sont passées et surtout il n’aurait jamais essayé de nous faire croire « qu’on » lui a « imposé » les décisions prises.
            Il est toujours temps de remettre au pouvoir des vrais politiques pour qu’ils fassent tel que le ferait de Gaulle et pas des vendus aux lobbys et forces dominantes… et contrairement aux croyances des frexiteurs, il n’y a absolument rien que nous pourrions faire en plus si nous étions en dehors de l’UE que nous ne pourrions pas faire en y restant.

              +0

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            • MR // 19.05.2021 à 21h58

              Je ne souhaites pas que vous vous ralliez (ou non), ou un quelconque mea culpa de votre part. Vous avez vos opinions. J’essaie d’avancer des arguments pour étayer les miennes sur le fonctionnement de l’UE.
              Je trouve, soit dit en passant, cocasse de prétendre « qu’il n’y a absolument rien que nous pourrions faire en plus si nous étions en dehors de l’UE que nous ne pourrions pas faire en y restant » et dire plus loin que « nous avons besoin des autres pays de l’UE » (en quoi aurions nous besoins d’eux si on peut tout faire tout seul? Et dès lors, pourquoi signer des traités contraignants avec 26 autres pays aux intérêts divergents?). Bref…

              Article 123-1 du TFUE: 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
              Donc, selon vous, la France pourrait présenter sa dette à l’escompte auprès de la banque de France. Et il n’y aurait aucune réaction des institutions et des Etats membres?

                +6

              Alerter
            • MR // 19.05.2021 à 22h06

              (suite) Article 63-1 du TFUE: Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.
              La France pourrait dire non et empêcher les entreprises d’investir au Bengladesh ou au Vietnam sans qu’il y ai la moindre réaction des institutions et des autres Etats membres?

              Concernant les sanctions éventuelles contre les Etats violant les traités, je vous conseille cette lecture: https://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/affaires_europeennes/Actualites/Actualites_36.pdf

              Vous pourrez toujours arguer qu’on ne paiera pas les amendes… Mais du coup pourquoi rester dans ce machin??? Quels sont nos intérêts à persister dans une « intégration »? Pourquoi se fâcher avec nos partenaires plutôt que de partir?

              Quant à De Gaulle, vous réécrivez l’histoire. Il a été lâché par le MRP à l’intérieur et par les Allemands à l’extérieur. D’où la politique de la « chaise vide », à l’époque où l’UE n’existait pas et que la communauté économique ne comportait que 6 membres…

                +4

              Alerter
            • Incognitototo // 20.05.2021 à 03h31

              Quelle contradiction y-aurait-il à constater et admettre que nous avons (plus que jamais) besoin des autres (pour rappel : nous n’avons même pas été foutus de produire les masques dont nous avions besoin) et penser que nous pourrions mener des politiques différentes que celles soi-disant imposées par Bruxelles ? Surtout que nous n’avons pas besoin de leur accord pour cela. Vraiment, je ne vois aucune contradiction.

              L’article 123-1 n’est qu’une retransmission de la loi de 1973 (!!!) sur la banque de France. Donc si vous voulez changer cela (notamment en récupérant notre autonomie monétaire), il faudrait également changer nos propres lois qui l’interdisaient ; et je n’ose imaginer comment les spéculateurs du monde entier pourraient s’en donner à nouveau à cœur joie, comme ils l’ont fait de 1971 à 1999, sans que nous n’ayons jamais pu arrêter les désastres que cela a engendré : chômage chronique, désindustrialisation, dettes, dégradation des services publics, inflation, perte de pouvoir d’achat, et cetera… La mise sous tutelle monétaire n’a évidemment rien arrangé, mais elle n’a pas non plus aggravé les problèmes qui sont avant tout structurels et consécutifs à de très nombreux mauvais choix notamment commerciaux et industriels, faits bien avant l’avènement de la ZE.

              Merci pour le texte très instructif qui ne fait que confirmer et reconfirmer ce que je dis, je cite : « … mais cette procédure (contentieuse) est quasiment bloquée par un frein puissant : l’État membre à l’origine de l’action doit impérativement commencer par saisir la Commission européenne (art. 259, al. 2 du TFUE). Ainsi, le différend ne débouchera sur un contentieux entre États membres que dans l’hypothèse où la Commission estime qu’il n’y a pas de manquement ou que des négociations bilatérales auraient permis d’aboutir à une solution satisfaisante. »
              Et qui y a-t-il à la Commission européenne ? Et comment sont prises les décisions ? Voir plus bas le lien. Bref, rien ne peut se faire s’il n’y a pas accord des États et dans le pire des cas, on dispose toujours d’un droit de veto ou de la possibilité de remettre en cause un accord signé au cas par cas.
              Par exemple : j’espère que vous ne faites pas partie de ceux qui croient que quand notre Ministre de l’agriculture dit qu’il défend les intérêts des agriculteurs français, c’est vraiment ce qu’il fait. En aucune manière, les PAC successives qui progressivement étranglent nos agriculteurs n’auraient pu s’appliquer si la France en avait décidé autrement et avait réellement défendu nos intérêts.
              Tout cela est un jeu d’ombres et de déresponsabilisation comme je l’expliquais précédemment.
              En outre, ce « machin » c’est nous, et c’est ce que vous ne voulez pas entendre ni admettre en continuant à penser que d’autres décideraient à notre place.

              Je ne réécris rien du tout pour De Gaulle, « la politique de la chaise vide » est exactement le type d’attitude qu’un dirigeant français qui défendrait vraiment les intérêts de notre pays pourrait encore avoir aujourd’hui… mais évidemment on ne peut pas compter sur la classe politique actuelle pour se comporter autrement que comme des vendus serviles (à la finance, aux lobbys, etc.) ; et c’est bien ça notre principal problème depuis 1969 ; aussi « Bruxelles » n’a absolument rien à voir dans notre impossibilité à générer dans notre classe politique autre chose que des larves sans substance qui ne sont là que pour perpétuer leur place.

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            • sylla // 20.05.2021 à 13h39

              « L’article 123-1 n’est qu’une retransmission de la loi de 1973 (!!!) sur la banque de France. »
              « une retranscription », je suppose.
              La loi de 73 est un plafonnement*, l’article 123 est une interdiction ; la loi nécessite une majorité à l’assemblée, l’article du tfue une unanimité des 27 pays membres (une unanimité ou la contrainte des réalités forçant la BCE à passer outre).

              (* une convention débattue et votée par l’assemblée fixe un plafond de réescompte. Et, en fait, cette loi n’apporte rien de nouveau de ce coté, ne faisant que répéter la loi antérieure de 1936)

              « les spéculateurs du monde entier pourraient s’en donner à nouveau à cœur joie, comme ils l’ont fait de 1971 à 1999 »
              la spéculation s’est juste déplacée…notamment sur les dettes d’états. Les lignes maginots finissent tjrs par être contournées.
              « sans que nous n’ayons jamais pu arrêter les désastres que cela a engendré : chômage chronique, désindustrialisation, dettes, dégradation des services publics, inflation, perte de pouvoir d’achat, et cetera… »
              à part l’inflation, rien n’a été arrêté (voire il y a eu accélération cf la grèce)…et là on est au bord de la déflation.

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            • Incognitototo // 20.05.2021 à 21h03

              Oui, une « retranscription »… Errare humanum est…

              Quelle différence entre une limite (à 20,5 Md) qui représente moins de 1 % de la dette publique totale actuelle de la France, et une interdiction absolue qui a régulièrement été contournée (par le rachat de titres des dettes publiques et des QE) par la BE depuis 2010 ? Désolé, non seulement je ne vois pas, mais je constate même que la souplesse actuelle permise par l’effet de masse (et le cautionnement mutuel depuis 2020 qui nous permet d’avoir des taux quasiment négatifs) ne pourrait en aucune manière s’appliquer si la France était seule…

              Je ne fais pas de politique fiction, juste des constats. Les problèmes que nous avions avec notre indépendance monétaire n’ont pas pu être résolus par celle-ci ET pas plus par la monnaie unique. Donc, je me répète l’origine des problèmes et les solutions sont ailleurs.

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            • MR // 21.05.2021 à 10h36

              Merci pour vos réponses. En vérité, nos positions ne sont pas vraiment éloignées.
              Vous considérez que les élus sont les responsables et qu’ils peuvent défaire ce qu’ils ont fait par le passé. Il me semble que si nos dirigeants ont bien entendu créé un monstre bureaucratique, administratif et technique (et sont à mes yeux des traitres et des lâches), celui-ci s’est aujourd’hui émancipé de ses créateurs.
              Vous prétendez que la Commission n’est que le reflet des Etats qui nomment les commissaires. En réalité, ce sont 32000 (!) fonctionnaires qui y travaillent et dont le pouvoir de nuisance est considérable car c’est bien la Commission qui coordonne tout le processus législatif et qui propose les Lois. En pratique, le Conseil sert à trouver des compromis dans les processus législatif de l’UE entre des 27 pays aux intérêts différents, pas à « combattre » la commission. D’ailleurs, depuis le Traité de Lisbonne, celle-ci n’est plus responsable devant le Conseil européen (article 17 alinéa 8 du TUE).
              Vous rétorquerez que les Etats peuvent ne pas appliquer les directives, peuvent ne pas payer les amendes, peuvent s’opposer à tout texte. Ils en on effectivement la possibilité. Mais dans ces conditions, pourquoi vouloir rester membre de cette organisation si c’est pour être en désaccord permanent? Qui en plus nous coûte un pognon de dingues? Dont la « diplomatie » est totalement contraire aux intérêts géostratégiques de la France? Qui est le repaire privilégié des lobbyistes (s’ils sont à Bruxelles, c’est parce qu’ils ont compris que les décisions sont prises au sein de l’UE)?

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            • Incognitototo // 22.05.2021 à 18h42

              Oui, sur le constat des problèmes, on ne peut pas être beaucoup en désaccord ; les faits sont les faits. Cependant, on peut l’être sur l’analyse de leur origine : je ne partage pas cette vision d’une Europe qui déciderait pour nous, si elle correspond à ce « qu’on » voudrait nous faire croire, elle n’est nullement confirmée par les textes, qui nous disent tous à quel point nous restons toujours maîtres de nos destins.

              Mais, c’est par dessus tout sur les moyens de remédier aux problèmes que je diverge avec tout ce qui est proposé par l’intégralité de nos partis politiques. Je ne comprends pas comment on peut oser proposer des soi-disant solutions qui ont déjà démontré qu’elles n’ont pas fonctionné ; ce qui est le cas, entre tellement bien d’autres, de l’indépendance monétaire…

              À partir de 1971, aucun gouvernement n’a été capable de mettre en place les options stratégiques qui nous auraient permis de faire face à la mondialisation et à la nouvelle donne monétaire imposée par les USA. Pire, à partir de cette année-là les trahisons successives de nos politiques ont définitivement achevé la possibilité de faire machine arrière. Donc pour un certain nombre de choses, c’est trop tard, on ne pourra pas recréer tout ce qui a disparu (notamment dans le secteur industriel). Aussi il faut agir différemment et notamment par la fiscalité ; quitte à nous fâcher avec nos partenaires en les confrontant aux contradictions délétères des choix européens.

              J’ai déjà répondu pour ma part (ici et plus bas) sur la nécessité d’agir à l’intérieur de l’UE, tant la France n’a plus la capacité de faire cavalier seul. Aussi, c’est plutôt à vous de dire qu’est-ce que la France pourrait faire seule qu’elle ne pourrait pas faire dans l’UE ; évidemment sans faire bégayer l’histoire.

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        • Thomas Savary // 19.05.2021 à 08h43

          Vous avez, je crois, raison et tort à la fois. Raison dans la mesure où un État fort pourrait se permettre de dire merde aux institutions européennes (mais pourquoi y rester alors ?) : quand le coût de la réunification ne permettait pas à l’Allemagne d’avoir un déficit public inférieur à 3 % du PIB, elle s’en moquait royalement, et Bruxelles pouvait aller se faire voir. Tort dans la mesure où il n’y a plus guère d’État fort dans l’UE que l’Allemagne. Avec son économie dévastée, son déficit commercial abyssal, que reste-t-il à la France dans un rapport de force avec l’Allemagne et l’UE ? Même pas son armée… N’oublions pas les forces américaines en Europe. Menacer de quitter l’euro tout en restant dans l’UE ? Cela arrangerait en définitive l’Allemagne, en permettant de crever enfin l’abcès des dettes TARGET.

          Fondamentalement, pourquoi vouloir rester dans un système irréformable contraire à la plupart de ses intérêts ? Je parle des intérêts des citoyens, bien sûr, pas de ceux de l’oligarchie aux manettes.

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          • Incognitototo // 19.05.2021 à 16h35

            Voir réponse à MR : contrairement aux croyances des frexiteurs, il n’y a absolument rien que nous pourrions faire en plus si nous étions en dehors de l’UE que nous ne pourrions pas faire en y restant. Donc quelle nécessité d’en sortir ? Je n’en vois pas, d’autant que dans le contexte international actuel, nous avons besoin des autres pays de l’UE, bien plus que les frexiteurs ne sont en capacité de le penser.

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            • macron élu grâce à une campagne de propagande des puissances d’argent // 19.05.2021 à 18h50

               » Je n’en vois pas, d’autant que dans le contexte international actuel, nous avons besoin des autres pays de l’UE, bien plus que les frexiteurs ne sont en capacité de le penser. »
              Quitter l’UE ne signifie pas s’exiler sur la planète Mars, on échangeait avant, on échangera aprés, malgré que les €uropéistes n’arrivent pas à le penser.

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            • nunu // 19.05.2021 à 21h20

              Si:
              – contrôler les capitaux
              – négociation commerciale en fonction des intérêts de notre pays
              – définir des taxes à l’import
              – frontières (sauf lors de cas exceptionnel qui doit être validé à Bruxelle – covid, terrorisme)
              – créé un géant européen via des coopérations qui pourrait être en monopole en europe (interdit actuellement). Un airbus serait impossible à faire actuellement
              – interdiction de la BdF de financer l’état (obligation d’emprunter sur les marchés)
              etc…

              nous pouvons faire autrement SI et SEULEMENT SI on respecte le cadre européen (par exemple, les règles de concurrence du marché unique), ce qui réduit nos possibilités d’actions même si c’est pour un truc intelligent.
              Exemple, interdire le E171 qu’on va devoir ré-authorisé, car comme on est sur un marché entre 27 pays ça devient compliqué.

              Avec notre adhésion à l’euro, on a obligation de respecter le six pack. De ce fait on doit mettre en place des réformes pour gagner en compétitivité du fait que les parités entre nos monnaies on été gelées (et qui compensaient les compétivités entre les pays).

              Donc il y a des choses oui, qu’on ne peut plus faire dans l’UE et qu’on pourrait faire hors UE.

              Après il y a l’européisme gaga de nos dirigeants qui est UN GROS problème.

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            • Incognitototo // 19.05.2021 à 21h48

              Ha bon… Donc, on divorce, mais on continue à habiter la même maison dans laquelle pour la forme on rajoutera quelques murs), à coucher avec les mêmes partenaires, à être soumis aux mêmes nuisibles (finance internationale, lobbys, multinationales, et cetera) ; mais tout seul et sans aucune possibilité de changer et de ne pas subir les fondamentaux qui nous ont, dès 1971, mis dans l’incapacité de faire face à la mondialisation et au néo-libéralisme délétère…
              Vraiment, je n’y vois que des inconvénients…
              Les solutions sont définitivement ailleurs.

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            • nunu // 20.05.2021 à 09h04

              nous avons besoin que quelles autres pays ?
              – pays de l’est ?
              – des allemands ? (mais faut pas que cela aille contre nos intérêts).

              Les Allemands et Francais ont une vision complétement différente de ce que doit être l’UE/Europe (l’un ce doit être un marché, l’autre un bloc géopolitique).

              L’UE (ou ce qu’elle est devenue) est une mondialisation à l’échelle du continents et ne sera jamais une force géopolitique.
              C’est même pire: alors que les économies des pays convergeaient, l’euro les a fait divergé en fixant les taux de change (je ne parle par de la concurrence fiscale/sociale/salaire…)

              Et concernant la métaphore de la « même maison » …. elle n’est pas exacte: nous ne sommes pas dans la même maison (nous aurions tous une même constitution), on a juste fait sauter les clôtures et convenue d’un fonctionnement.

              Alors oui je préfère ne plus être dans ce truc devenue nuisible et coopérer uniquement sur des éléments importants avec des pays qui veulent aller dans le même sens (ce qui est nettement plus efficace).

              Vous le dites: les solutions sont définitivement ailleurs, mais certainement pas en restant dans l’UE et en espérant qu’elle se réforme !! (si cela était possible, se réformer suivant quel modèle ?! FR ? GR ?)

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            • Incognitototo // 20.05.2021 à 15h15

              Je pense que vous ne mesurez pas :
              1 – le niveau d’intrication économique que nous avons atteint. Nous ne sommes plus en capacité seuls de produire quoi que ce soit. D’ailleurs, le déficit chronique de notre balance commerciale est là pour le confirmer ; sans les autres, et notamment l’Allemagne, nous ne sommes rien.
              2 – qu’à l’exception des pays de l’Est, la concurrence intracommunautaire n’est pas ce qui nous a fait ou nous fait le plus de mal. C’est la libre concurrence mondiale (1986 accords du GATT) qui a été la plus grande trahison des pays européens avec tous leurs peuples. Aussi, si on sort de l’UE, il faut sortir du GATT, sinon ça n’a pas de sens. Je vous laisse en mesurer les conséquences…
              3 – que nous avons déjà tout essayé de 1971 à 1999, avec notre indépendance monétaire, et justement parce que nous étions déjà (et ça n’a fait que s’amplifier) dans un état de dépendance structurel, ça n’a fait qu’aggraver les problèmes…

              Bref, à quoi pensez-vous qu’une politique isolationniste aboutirait ? Je pense, entre autres désastres, au doublement du prix d’un litre d’essence… Nous ne sommes pas la GB qui couvre 70 % de ses besoins en pétrole avec ses propres productions et qui avec le Commonwealth, du moins sur le papier, a toujours pu se passer de l’UE…

              Oui, les solutions sont ailleurs, mais ça serait trop long de les exposer ici. En tout état de cause, on pourrait déjà essayer d’élire des gens qui, entre autres, défendront vraiment nos intérêts au Conseil européen.

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            • nunu // 20.05.2021 à 17h39

              je ne suis pas d’accord avec vous sur plein de points.

              Mais soit.

              Pour mieux comprendre vos propos, quels serait le mandat qui serait affecté à l’UE et ceux qui resteraient du domaine exclusif des nations ?

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            • Incognitototo // 20.05.2021 à 20h41

              Si à des arguments réels et vérifiables la seule réponse est « je ne suis pas d’accord… » quel intérêt de continuer une discussion ?

              Alors c’est tout pour moi et bonne continuation avec vos croyances.

                +0

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      • bogdan // 19.05.2021 à 06h10

        @Incognito a tout à fait raison. La Commission ne décide rien. Et le Parlement n’a pas beaucoup de grain à moudre ni de réels pouvoirs.

        @MR C’est bien le Conseil Européen qui a le pouvoir de décision.

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        • Thomas Savary // 19.05.2021 à 08h45

          La Commission est tout de même seule à pouvoir proposer des lois (même si certaines pourront être ensuite bloquées). Elle est seule à négocier les accords de libre-échange pour l’UE. Elle peut saisir la CJUE contre un État membre — si ce n’est pas décider, je ne sais pas ce que c’est.

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          • Incognitototo // 19.05.2021 à 16h43

            Et c’est qui la commission ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_europ%C3%A9enne ; soit des gens nommés par les gouvernements, donc à leur botte. En outre, elle n’a aucun pouvoir décisionnel !!! Elle ne fait que « proposer » (pas imposer !) et appliquer les politiques décidées par qui ? Bé par les gouvernements. Aussi, vous pouvez prendre tout le système par n’importe quel bout, vous verrez qu’absolument rien ne peut se faire si les gouvernements ne donnent pas leur accord.

            Continuer à parler des « décisions de l’UE » qui s’imposeraient à tous est donc au mieux une méconnaissance foncière des institutions et au pire un mensonge éhonté.

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          • bogdan // 19.05.2021 à 18h00

            @Thomas Savary
            j’en ai négocié, des contrats et des accords au cours de ma carrière accompagné de juristes. Mais je n’avais pas le pouvoir de signature (selon les montants en jeu)

            Et de plus, j’avançais dans le cadre d’un mandat qui m’avait été donné par mes autorités.

            Et quand, à certains moments, je « décidais » d’une position, je m’étais en fait mis d’accord, voire j’avais reçu des instructions en ce sens de ces mêmes autorités qui elles allaient signer.

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          • bogdan // 19.05.2021 à 18h03

            j’en ai négocié, des contrats et des accords au cours de ma carrière accompagné de juristes. Mais je n’avais pas le pouvoir de signature. (selon les montants en jeu) Et de plus, j’avançais dans le cadre d’un mandat qui m’avait été donné par les autorités.

            Et quand, à certains moments, je « décidais » d’une position, je m’étais en fait mis d’accord voire j’avais reçu des instructions en ce sens, de ces mêmes autorités qui elles allaient signer.

            Et les autorités de la Commission, c’est le Conseil Européen.

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  • 1Direct // 21.05.2021 à 18h52

    Je vais tenté d’être simple.
    En chiffres (arrondis), le plan de relance nous « donne » 40 milliards (chiffre médiatiquement officiel).
    « En même temps » (GGGRRRRR!!! ) la France (nous!!) devra participer à l’effort de l’U.E. à hauteur de 30 à 40 milliards d’€uros. Là aussi pour l’instant car la(les) clefs de répartition de la participation ne sont pas définitivement fixés donc …
    Conclusion:
    1) AU MIEUX, nous l’U.E. nous aura « offert » 10 milliards d’euros.
    2) MAIS il faut ajouter les contreparties résultats des exigences de réformes, bénies par nos dirigeants, de cette Europe.
    Ces coûts directement subis par les Français que je ne peux estimer mais qui vont nous couter très cher tant en argent qu’en modification de notre société française … LA aussi une autre France. SIC !!!! BOBO!!!
    Donc on va se faire dépouiller pour 10 milliards, voire moins. WOUAH!
    Vu les punitions à venir, alors que le dernier emprunt SUR 35 ANS de la France ( de mémoire 10 milliards emprunté. Offre d’environ 30 milliards) a été fait à environ 1% d’intérêt, je vous laisse apprécier.

    Un autre paramètre à ajouter à la générosité de l’U.E.:
    En plus de ci-dessus, il faut compter la hausse de notre contribution alors que celle de l’Allemagne, entre autre, obtient une ristourne.
    Budget prévisionnel de la France: 28,456 milliard (Gouvernement -PLF 2021- De ci de là on entend 16,5 milliard SIC!)
    PLUS 1,5 milliard pour payer les rabais allemands et autres.
    PLUS: participation compensation suite pour à la sortie de la Grande Bretagne (pas d’estimation).
    SOIT UN TOTAL MINIMUM: 30,5 milliard PAR AN

      +1

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  • 1Direct // 21.05.2021 à 18h55

    (Suite du post précédent)
    Pour votre information, DEJA EN 2016 voici une comparaison France/Allemagne.
    BUDGET Chiffres 2016
    budget UE FRANCE 19,50 milliards €
    budget UE Allemagne 23,30 milliards €
    population France 66,86 millions habitants
    population Allemande 82,52 millions habitants
    MONTANTS PAR HABITANT
    France 291,65 €
    Allemagne 282,36 €
    écart % 3,29%
    écart en euro 9,30 €
    ECART FRANCE/ALLEMAGNE RAMENE A LA POPULATION EGALE A CELLE DE LA FRANCE
    + 621,69 € MILLIONS € PAR AN

    Sources:
    – insee
    – toutleleurope.eu
    – senat.gouv.fr (« livre jaune »)
    – economie.gouv.fr
    etc.

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  • Ernesto // 25.05.2021 à 19h13

    [modéré]
    L’UE est néolibérale comme le sont tous les gouvernements des pays qui la composent. Evidemment que ses règlements, ses directives, ses traités n’ont pu être adoptés qu’avec l’accord et la bénédiction de ces mêmes gouvernements, tous inféodés aux intérêts du capital et de la finance ! Et ce sont toujours eux qui décident en dernière instance !

    Quand un vilain petit canard (la Grèce) vote mal en élisant en cours de route une orientation contestataire, on lui fait comprendre (Wolfgang Schaüble) « qu’on ne peut pas changer les traités à chaque élection » ou « qu’il n’y a pas de choix démocratique contre les traités » ( Jean-Claude Junker, ex président de la commission).

    « La France n’a plus la capacité de faire cavalier seul », à cause de la mondialisation capitaliste et des interdépendances économiques ; voilà qui n’est pas très « gaullien » comme réflexion et surtout, c’est une opinion et pas un fait objectif. La Grande Bretagne aurait fait un choix suicidaire en toute connaissance de cause ? [modéré]

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  • Ernesto // 25.05.2021 à 20h02

    Ce que nous pourrions faire en plus si nous n’étions plus dans l’UE et dans l’Euro, c’est de rapatrier dans le périmètre de la délibération démocratique collective des pans entiers de politique économique, budgétaire, monétaire, désormais coulés dans le marbre immuable des traités et ayant valeur quasiment constitutionnelle.

    Naturellement, il faudrait pour cela, placer au pouvoir des défenseurs intransigeants de l’indépendance et de la souveraineté nationales et animés de la volonté politique de mettre un terme à la dictature du capital et de la finance.

    Quant aux solutions à mettre en œuvre pour y parvenir, on peut toujours dire que tout a déjà été essayé, qu’il est trop tard, qu’il n’est point de salut hors la soumission à la mondialisation néolibérale, ce fatalisme, cette résignation, cette impuissance, ne sont pas de nature à enclencher une dynamique populaire sans laquelle tout projet progressiste et émancipateur est voué à l’échec.

    Constatons quand même qu’en dépit du règne de l’orthodoxie ordolibérale imposée à l’Europe par la matrice allemande, des tabous tombent : les politiques « non conventionnelles », les « QE » à répétition, sont autant de pavés dans la cour des « pères la rigueur », obligés de composer avec leurs dogmes pour sauver l’Euro et donner un semblant de consistance à l’idée européenne.

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  • 1Direct // 26.05.2021 à 11h26

    FAKE NEWS!
    A attendre l’UE et ses sbires un traité est écrit dans le marbre. Immuable. Fake news!!
    Depuis quand?
    Dans l’histoire, la liste des traités qui ont pris fin est plus longue que mon bras. A toutes les époques, y compris récentes, des traités ont été rompus ou annulés.
    Bien sûr nous ne parlerons des traités qui sont respectés avec une géométrie que je qualifierai pudiquement de très variable.
    Pour exemple pour l’Allemagne:
    Outre qu’elle n’a pas modifiée sa constitution pour être en phase avec les traités, elle n’a été et n’est toujours pas inquiétée pour trop largement en excédent excessif. Jamais une ligne, pas un mot. Pas une injonction de l’U.E.

    Je ne parlerai même pas des accords commerciaux, coopérations technologiques etc., qui sont allégrement bafoués.
    Encore l’Allemagne (ben oui à tout seigneur tout honneur) qui tout récemment bafoue les contrats et autres accords de collaborations avec la France dans les domaines militaires. Je parle, par exemple, pour faire bref, des développements sur l’avion et le char du futur ou encore d’acheter des missiles américains alors qu’il y avait un contrat avec la France.
    Sans oublier que ce dernier [l’Allemagne] fait tout pour mettre la France en position de subordonnée, minoritaire, en introduisant, sans accord de la France, plusieurs pays.
    Et il y a un paquet d’autres exemples de ce genre.

    Alors le pipo des traités, des accords divers, et autres contrats qui sont régulièrement caduc, annulés, non respectés ça suffit.
    Ce sont des FAKE NEWS !

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