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19.février.201819.2.2018 // Les Crises

La NSA a supprimé des données de surveillance qu’elle s’était engagée à préserver, par Josh Gerstein

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Source : Politico, Josh Gerstein, 19-01-2018

Depuis 2007, la NSA fait l’objet d’ordonnances judiciaires pour conserver des données sur certains de ses efforts de surveillance. / Getty Images

L’agence dit au juge fédéral qu’elle enquête et qu’elle « regrette sincèrement sa défaillance ».

Par Josh Gerstein

L’Agence Nationale de Sécurité a détruit des données de surveillance qu’elle s’était engagée à conserver dans le cadre de poursuites en cours et n’a apparemment jamais pris certaines des mesures qu’elle avait pourtant affirmé avoir prises auprès d’une cour fédérale, afin de s’assurer que ces renseignements ne soient pas détruits, selon les récents documents déposés auprès des tribunaux.

Le cafouillage de la NSA est en train d’émerger, au moment même où le Congrès a prolongé de six ans l’autorité légale dont bénéficie l’agence pour une grande partie de son travail de surveillance effectué par l’intermédiaire des fournisseurs d’accès à Internet et des sociétés de technologie américaines. Le président Donald Trump a promulgué cette mesure dans une loi le vendredi 19 Janvier 2018.

Depuis 2007, la NSA fait l’objet d’ordonnances judiciaires pour conserver les données relatives à certains des efforts de surveillance qui avaient fait l’objet d’une attaque judiciaire à la suite de révélations selon lesquelles le président George W. Bush avait ordonné sans mandat l’écoute électronique de communications internationales après les attentats terroristes de 2001 aux États-Unis. De plus, l’agence a fait une série de déclarations devant les tribunaux au fil des ans sur la façon dont elle s’acquitte de ses fonctions.

Toutefois, la NSA a déclaré au juge Jeffrey White, du tribunal de district des États-Unis, dans un rapport déposé jeudi soir et une autre soumission peu remarquée l’an dernier, que l’agence n’avait pas conservé le contenu des communications Internet interceptées entre 2001 et 2007 dans le cadre du programme ordonné par Bush. Pour aggraver les choses, les enregistrements de sauvegarde qui auraient pu atténuer l’échec ont été effacés en 2009, 2011 et 2016, a déclaré la NSA.

« La NSA regrette sincèrement son échec à prévenir la destruction de ces données », a écrit la directrice adjointe des ressources de la NSA, identifiée publiquement comme « Elizabeth B. », dans une déclaration déposée en octobre. « La haute direction de la NSA est pleinement consciente de cet échec, et l’Agence s’engage à prendre des mesures rapides pour réagir à la perte de ces données. »

Dans l’actualisation de jeudi, un autre responsable de la NSA a déclaré que les données avaient été supprimées lors d’un vaste effort de nettoyage domestique visant à faire de la place pour les informations entrantes.

« L’examen de la NSA à ce jour révèle que les données sur le contenu Internet du [Programme de surveillance présidentielle] n’étaient pas spécifiquement destinées à être effacées », a écrit le responsable, identifié comme étant « Dr Mark O », « mais plutôt que les données sur le contenu Internet du PSP [Programme de surveillance présidentielle] correspondaient à des critères qui étaient largement utilisés pour détruire des données d’un certain type… en réponse aux exigences de la mission de libérer de l’espace et d’améliorer le rendement du système de sauvegarde [censuré]. La NSA enquête toujours sur la façon dont ces suppressions sont arrivées compte tenu des obligations de conservation qui existaient à l’époque. La NSA cependant, n’a aucune raison de croire à l’heure actuelle que les données du contenu Internet du PSP étaient spécifiquement visées par la suppression. »

Un porte-parole de la NSA a refusé tout commentaire vendredi.

La désobéissance à une ordonnance judiciaire peut donner lieu à des accusations d’outrage au civil ou au criminel, ainsi qu’à des sanctions contre la partie responsable. Jusqu’à présent, personne en cause ne semble avoir demandé à White d’imposer une punition ou une sanction à la NSA pour les nouveaux épisodes divulgués, bien que les détails de ce qui s’est passé continuent de faire surface.

« C’est vraiment décevant », a déclaré David Greene, un avocat de l’Electronic Frontier Foundation, qui a dirigé le litige interminable au sujet du programme devant la Cour fédérale de San Francisco. « L’obligation existe depuis très longtemps maintenant… Nous avons eu une grosse querelle à ce sujet il y a quelques années. C’est certainement quelque chose qui aurait dû être trouvé plus tôt. »

La dernière confrontation juridique sur cette question a peut-être aggravé les problèmes de la NSA. En mai 2014, une fonctionnaire de la NSA connu sous le nom de « Miriam P. » a assuré la cour que les données étaient en sécurité.

La NSA « conserve les bandes magnétiques/numériques sur le contenu Internet intercepté en vertu du [PSP] depuis la création du programme », a-t-elle écrit, ajoutant que « la NSA a stocké ces enregistrements dans les bureaux de son conseiller général ».

L’agence dit maintenant, « malheureusement », que la déclaration « n’était peut-être que partiellement exacte au moment où elle a été faite. »

Selon le dernier rapport de la NSA, l’enquête en cours indique que les fonctionnaires ont effectué une « inspection physique » en 2014 pour confirmer la présence des enregistrements dans un local de stockage du bureau du conseiller juridique. Toutefois, « ces bandes comprenaient surtout des métadonnées », et non le contenu des communications interceptées par la NSA.

La NSA indique que l’impact de la déclaration inexacte et de la destruction sur le litige devrait être « limité » parce qu’elle a trouvé des copies de sauvegarde d’un certain contenu sur une période d’environ quatre mois en 2003 et parce qu’elle dispose d’un plus grand nombre de métadonnées de 2004 à 2007. Que les métadonnées devraient donner une indication claire de la question de savoir si les plaignants dans les poursuites ont vu leurs communications captées par la NSA, même si les communications elles-mêmes peuvent être perdues, indiquent les dépositions. La NSA déploie également des efforts « extraordinaires » pour récupérer les données des bandes qui ont été réutilisées selon ses dires.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles la Electronic Frontier Foundation n’a pas rendu public l’épisode, Greene a répondu que son groupe attendait que la NSA lui fournisse les données demandées par les plaignants dans le cadre des poursuites avant d’envisager les prochaines étapes concernant le manquement de l’agence d’espionnage à garder les dossiers qu’elle a déclaré conserver.

« Nous ne savons pas exactement à quel point c’est grave », a dit l’avocat, ajoutant : « Même si vous les prenez au mot et qu’il s’agit simplement d’une erreur honnête, ce que cela montre est que malgré votre meilleure intention de respecter des contraintes importantes, c’est peut être vraiment difficile à mettre en œuvre… Cela montre qu’avec le volume énorme d’informations qu’ils aspirent, il est impossible d’être méticuleux. »

Source : Politico, Josh Gerstein, 19-01-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Kiwixar // 19.02.2018 à 06h50

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28 réactions et commentaires

  • Kiwixar // 19.02.2018 à 06h50

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    • Fabrice // 19.02.2018 à 11h23

      6000 ans avant J.C. seulement la conception Kiwixar ?

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      • bof // 19.02.2018 à 19h44

        C’est l’âge de la terre selon les chrétiens.

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        • Jérôme // 20.02.2018 à 07h17

          Non, pas selon les chrétiens, ni les juifs ni les musulmans d’ailleurs.

          Selon seulement une petite partie qui, parmi la minorité d’integristes, prennent au pied de la lettre, contre les preuves scientifiques, des textes et des fables écrits par des nomades fraîchement sédentarisés il y a au maximum 25 siècles.

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  • lupo // 19.02.2018 à 10h15

    Laissez-moi rire, c’est ridicule … ce n’est pas parce que des données ne sont plus accessibles qu’elles ont été détruites … [ faut arrêter de nous prendre pour des cons ] … de toute manière, l’accessibilité à des données n’est jamais totale, mais toujours choisie et décidée …

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    • Dominique // 19.02.2018 à 10h47

      « ce n’est pas parce que des données ne sont plus accessibles qu’elles ont été détruites »
      Qu’est- ce que tu veux dire ? Que lorsqu’on supprime un fichier il n’est pas pour autant effacé ?
      Ce n’est pas un secret. En l’occurrence, si l’agence dit la vérité (oui, oui, je sais), il s’agissait de libérer de la place. Lorsqu’on libère de la place, c’est qu’on en a besoin pour enregistrer par-dessus. Et lorsqu’on le fait, alors les anciens bits sont bel et bien perdus.

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      • Pierre Tavernier // 19.02.2018 à 11h25

        Pas forcément, non. Lors de la réécriture sur un support, il existe une rémanence électro-magnétique de ce qui y était avant. C’est pourquoi il existe des logiciels spécifiques pour effacer des données de façon définitive d’un support numérique. Sur un disque dur classique, (qui est composé de disques magnétisés), on estime (du moins la dernière fois que je m’y suis intéressé) qu’il peut nécessiter jusqu’à sept passages pour effacer toute rémanence de son contenu précédent.
        Note : lorsque vous supprimez un fichier sur un disque, vous ne supprimez pas les données. Vous ne supprimez que son entrée dans la table d’allocation des fichiers (index). Les données ne seront « écrasées » que par réécriture par dessus, et encore, par ce phénomène de rémanence, peuvent être récupérées en tout ou en partie par des techniques il est vrai fort onéreuses.

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        • Max // 19.02.2018 à 12h51

          Sur les disques durs modernes, les pistes sont littéralement collées les unes aux autres, une seule réécriture est nécessaire (l’information stockée est tellement dense qu’il n’existe pratiquement aucune autre information physique sur le disque).

          Pour la grande majorité du matériel récent les procédures lourdes d’effacement sont obsolètes.

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          • Pierre Tavernier // 19.02.2018 à 13h43

            Merci pour l’information. Auriez-vous s’il vous plaît, des articles à communiquer à ce sujet, qui m’intéresse fortement ?D’autre part, le stockage pour archives ne se fait pas sur disques durs, mais sur bandes.
            Auriez-vous également à ce sujet des informations récentes à partager avec moi ?
            En vous remerciant par avance, bien à vous.

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            • Casimir Ioulianov // 19.02.2018 à 16h46

              Volume, prix des robots, accessibilité des données … les bandes sont vouées à l’extinction. De nos jours ne sont plus archivés sur bandes que les données qui doivent être conservée longtemps ou celles qui doivent êtres mises en coffre.

              Pour le reste on emploie des baies de disques ou des NAS dans ce que l’on nomme « du stockage froid ». Beaucoup moins cher … beaucoup plus sensible à un rm -Rf aussi …

              Par contre la conclusion de l’article est fausse. La NSA ne gère pas trop de données. Elle ne sait juste pas les classer … ils n’ont qu’à demander à Facebook comment qu’y faut faire.

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            • Pierre Tavernier // 19.02.2018 à 19h52

              @ Casimir Oulianov
              Merci de ces précisions. Je ne pensais plus aux serveurs NAS, mais comme vous le dite, les bandes sont de plus en plus réservées aux données devant être archivées.
              Du coup, l’explication de la NSA « oups, désolé, on a perdu les données qui nous ont été confiées », NSA qui enregistre et stocke les données d’un maximum de personnes sur la planète comme E. Snowden l’a démontré, est aussi crédible que Sylvestre le chat, la bouche pleine au milieu de plumes jaunes virevoltantes autour de lui, prétendant n’avoir pas vu Titi.

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            • Jean-François T. // 20.02.2018 à 11h30

              Je pense que le stockage sur bande a été abandonné il y a plus de trente ans. Et vu qu’un DD de 1To contient plus de data qu’une cinquantaine de bandes, c’est pas dommage.

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            • Dominique // 22.02.2018 à 12h39

              @ Jean-François T

              « Je pense que le stockage sur bande a été abandonné il y a plus de trente ans. Et vu qu’un DD de 1To contient plus de data qu’une cinquantaine de bandes »

              Affirmations gratuites : une bande magnétique de 6,25 téraoctets se vend trente euros
              https://www.senetic.fr/product/C7976A?gclid=CjwKCAiA8bnUBRA-EiwAc0hZk409i6IcPXFaFCw7mPTxQ7BRb1BWRHR4lA2HnPLEs3PVC-eEFvHSKBoCLhIQAvD_BwE

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          • Pierre Tavernier // 19.02.2018 à 15h51

            @Max
            J’ai trouvé (entre autre choses) cette recommandation de 2012 des information security guidelines de la securitesociale.be :
            https://www.ksz-bcss.fgov.be/sites/default/files/assets/securite_et_vie_privee/isms_044_secure_erase_fr.pdf
            On notera la phrase suivante :
            « en cas de réaffectation du support, et si possible dans tous les scénarios de réaffectation, procéder à une surcharge complète par un produit reconnu ».
            On pourra lire également :
            http://www.spyworld-actu.com/spip.php?page=imprimer&id_article=13307
            https://www.silicon.fr/leffacement-donnees-stockees-ssd-enjeu-lentreprise-89933.html?inf_by=5a8ae2f8671db831268b483a
            D’autre part, le fait que les pistes soient collés les unes aux autres ne suppriment pas, à ma connaissance, les légères variations des potentiels sur la piste dues à l’impression de données antérieures. Et qu’en est-il pour des bandes dont la première utilisation remonte à 2003 ?
            En attendant d’avoir des informations de votre part, cordialement.

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    • Subotai // 19.02.2018 à 18h07

      Dans cette histoire je crois que c’est plus de stockage que de l’archivage dont on parle.
      Dans un système de stockage réparti gros volumes, on ne sait pas vraiment où sont physiquement les bits de données. (c’est pas juste UN disque dur de PC) S’il y a une embrouille sur la partie logique de la gestion des données ça peu devenir très chaud pour les récupérer. La sécurité n’est pas axée sur la robustesse mais sur la redondance. Mais qui n’a pas vu cinq copies d’un ensemble de données disparaitre/être détruites/supprimées/s’évaporer de manière totalement non concertée et aléatoire en l’espace de 3 jours n’a jamais vu Murphy… 🙂
      En l’état actuel de déliquescence des Administrations US je ne pas surpris. Snowden leur a fait beaucoup de mal. Il leur a mit le doute, la suspicion et la crainte: le cocktail parfait pour l’impuissance et le chaos. C’est bien pour ça qu’il veulent sa peau.

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      • Pierre Tavernier // 19.02.2018 à 20h07

        Sacré Murphy ! Non seulement il fait tomber toujours la tartine du mauvais coté, mais il tape la commande rm -rf /* en douce. Le galopin ! 😉

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        • Subotai // 20.02.2018 à 01h33

          Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de la malveillance mais la bêtise dans une ambiance de merde est aussi probable. 🙂
          D’ailleurs, la malveillance n’est pas forcément un ordre d’effacement venu d’en haut… mais possiblement un bidouillage sans ordre d’un sous fifre, aussi…
          rm -r ça ne se tape pas en douce 🙂 mais au mauvais endroit, oh zut! 🙂
          Et le coup du backup pour rattraper la gaffe avec la sauvegarde pourrie… 🙂
          Oh crotte!
          M’enfin! Je pense qu’on peut vivre notre vie en cessant de nous préoccuper de ces clowns. Franchement l’État d’Urgence larvée de Macron est plus préoccupant. Merci à nos militaires d’être encore des républicains.

            +1

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  • caliban // 19.02.2018 à 10h26

    Le Droit à l’oubli … mais à plusieurs vitesses.
    Au lieu de mettre du pognon dans la NSA, il serait peut-être temps d’investir sur Alzheimer.

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  • vert-de-taire // 19.02.2018 à 11h02

    On a vu comment l’erreur, le pas de chance, servent les escrocs.
    On se souviendra des accidents malheureux des 3 entrepôts des archives (des bunkers)
    du Crédit Lyonnais.
    Vraiment pas de chance ces incendies qui n’ont pas détruit ni coffres privés ni autres archives, juste ce qui pouvait servir à inculper et faire disparaitre des personnalités bien connues du monde politico-bancaire ..

    Mêmes procédés ultimes pour protéger d’un scandale dévastateur les dirigeants d’un système trop corrompu.

    Nous sommes en dictature, nous nous payons de mots en parlant encore de démocraties,
    les preuves abondent de manipulations, de mensonges répétés.
    Malgré les Snowden, Panama et autres papers, le système financier et de contrôle totalitaire demeure en place, voire s’étend. Les dirigeants chinois l’ont compris et copié,
    nous dévalons vers un fascisme planétaire orwellien.
    On n’en sort que par des atrocités.

    ceci couplé aux dévastations environnementales
    l’humanité est mal partie.

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  • Keuta // 19.02.2018 à 11h08

    Sur des bandes magnetiques, meme apres reecriture, on peut retrouver les donnees, meme apres plusieurs effacements (siuvenez vous vos reenregistrements sur cassette, en tendant l’oreille on peut entendre l’enregistrement precedent c’edt a peu pres le meme principe)

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    • Pierre Tavernier // 19.02.2018 à 16h29

      C’est exactement mon propos, dans une discussion plus haut.
      Certains semblent être d’un avis contraire, je serai ravi d’écouter leurs arguments, et d’être détrompé le cas échéant.
      « Ne soyez jamais absolument certains de quoi que soit. ».

        +0

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  • Kesse // 19.02.2018 à 13h41

    L’erreur a ce niveau est coupable. Les dirigeants et haut cadre de la NSA devraient perdre leur job, sans espoir de revenir jamais. Imaginez-vous que Nordalh Lelndais vous dise, j’ai perdu l’arme du crime et le corps … du coup, je ne suis même pas sûr de l’avoir tuée. La réponse serait sans appel: en taule, Monsieur.

    Ce qui s’applique pour le quidam doit s’appliquer pour les plus hautes autorités. Question de justice … d’indépendance de la justice pour être précis … et donc de démocratie comme dit dans de nombreux post, ici.

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  • STOP // 19.02.2018 à 18h25

    L’agence dit au juge fédéral qu’elle enquête et qu’elle « regrette sincèrement sa défaillance ».

    STOP !

    C’est beau la surdité aveugle et muette… au pays de Candy, certainement, mais là, les amis, ce n’est plus du foutage de gueule, c’est l’inavouable reconnaissance des erreurs en une seule phrase tout en maintenant les logiques destructrices en places. What ?

    Ce n’est pas le problème d’effacer des données, ce qui est impossible tant la structure NSA s’appuie sur « l’emprunt » de ces données et la Russie, la Chine voir la Corée du Nord peuvent certainement les aider à retrouver la mémoire.

    Ce n’est pas un manque de compétences, vu la puissance matérielle et humain à leur disposition.

    Ce n’est pas une erreur stratégique, ou une IA plus efficace ayant pris les commandes.

    Ce n’est pas un changement de politique puisque Trump et le congrès ont renouvelé et même renforcé leurs prérogatives.

    Ce n’est pas la faute aux réseaux, puisque la neutralité, c’est dépassée.

    Ce n’est pas la faute à Snowden, Dotcom ou Assange, puisqu’il n’y toujours pas de copies circulant sur les Wikileaks…Quoi que !

    C’est tout simplement que leurs fautes restent inavouables, pour eux, leurs familles, et, pesons les mots, la mise en cause du devenir de l’humanité dans son intégralité !!! Oui, les amis ! rien que cela, et même le Wauquier en à mare de se faire enregistrer à l’insu de son plein gré… c’est dire le profond de cette histoire sans nom !

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    • Narm // 25.02.2018 à 23h11

      vous pensez sérieusement que Wuaquiez ne se savait pas enregistré , allons …….

      ça lui permet justement d’exister et d’utiliser le créneau

        +0

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  • John B // 19.02.2018 à 22h10

    Des fois on se demande si y nous prennent pas pour des cons… mais dans ce genre de cas, y’a vraiment aucun doute !

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  • Eric // 20.02.2018 à 03h25

    Le cynisme de ‘washington’ ne devrait plus nous étonner! Il en ont fait une spécialité:
    – rapport concernant les tortures en Irak,
    – scènes de fausses repentances à l’égard des indiens (sans actes de réparation la repentance même avec des larmes n’est que des paroles)
    – et ‘ils’ viennent d’en faire un film avec ‘pentagone papers’

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  • golgotta // 20.02.2018 à 12h32

    l’état profond fait parfois des « erreurs »

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  • gryzor // 21.02.2018 à 14h19

    Les ennuis avec les juges, c’est réservé aux cochons de payeurs de taxe.
    Quand on est oligarque ou une banque, on a de quoi se payer des avocats, et au pire on fait un « deal » avec la justice. Impunité en échange de $.
    Quand on est la NSA, il suffit de déclarer qu’on est « sincérement désolé ».

    Allons juste vérifier si l’ancien ministre Thevenoud ne vient pas de déposer à l’INPI la marque « sincérement désolé ».

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