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26.octobre.201726.10.2017 // Les Crises

La NSA aurait découvert l’identité réelle du mystérieux créateur du Bitcoin

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Un article effrayant quant aux libertés publiques… Regardez bien :

La NSA aurait découvert l’identité réelle de Satoshi Nakamoto Le mystérieux créateur du Bitcoin, par Michael Guilloux

Source : Developpez.com, Michael Guilloux, 29-08-2017

Satoshi Nakamoto, qui se cache derrière le pseudonyme utilisé par le créateur du Bitcoin ? Ce personnage est resté très mystérieux jusque l’année dernière, quand un Australien du nom de Craig Wright a revendiqué la paternité de la célèbre cryptomonnaie. Expert en cryptomonnaie, Craig Wright était déjà fortement soupçonné d’être le père du Bitcoin fin 2015 ; un statut qu’il a voulu prouver l’an dernier à travers la signature numérique de ses messages : la clé associée au Bloc 9, la seule clé définitivement connue comme étant associée au pseudonyme Satoshi et qui a servi à envoyer des bitcoins à Hal Finney, l’un des pionniers et le premier développeur identifié après Satoshi Nakamoto en 2009.

Les preuves apportées ont convaincu de nombreux experts, y compris ceux de la Bitcoin Foundation, pour qui Craig Wright est bel et bien le père du Bitcoin. Il y avait toutefois des développeurs et experts en cryptographie qui sont restés sceptiques, estimant que les informations qu’il a fournies sont difficilement vérifiables. Craig Wright a donc décidé d’apporter une « preuve extraordinaire » qui convaincrait les sceptiques qu’il est bien le créateur du Bitcoin avant de se rétracter, expliquant qu’il n’en avait pas le courage.

Des doutes continuent donc de planer sur l’identité réelle de Satoshi Nakamoto. Mais il semble que ce n’est pas le cas pour le département américain de la sécurité intérieure (DHS), d’après Alexander Muse, un entrepreneur américain qui a fondé plusieurs entreprises d’Internet, y compris LayerOne, ShopSavvy, Architel et ViewMarket (entre autres). Son entreprise la plus récente, Sumo Ventures, investit dans des start-ups en démarrage.

D’après une source de Muse au DHS, la NSA a pu déterminer l’identité réelle de Satoshi Nakamoto en utilisant la stylométrie, qui est souvent utilisée pour attribuer la paternité à des documents anonymes ou contestés. « Satoshi a pris grand soin de garder son identité secrète en utilisant les dernières méthodes de chiffrement et d’obfuscation dans ses communications. Malgré ces efforts (selon ma source au DHS), Satoshi Nakamoto a donné aux enquêteurs le seul outil dont ils avaient besoin pour le trouver – ses propres mots », explique Alexander Muse. « Ce n’était pas la première fois que des efforts avaient été faits pour déterrer l’identité de Satoshi en utilisant la stylométrie. Plusieurs journalistes et membres de la communauté de Bitcoin ont utilisé divers outils de stylométrie open source pour tenter de découvrir la véritable identité du créateur de Bitcoin », dit-il. Mais ils étaient limités, simplement parce qu’ils n’avaient pas le potentiel de la NSA : une énorme capacité de collecte d’emails et des supercalculateurs.

Satoshi Nakamoto

Comment la NSA a-t-elle identifié celui qui se cache derrière le pseudonyme Satoshi Nakamoto ?

« En utilisant la stylométrie, on peut comparer les textes pour déterminer la paternité d’un travail particulier. Tout au long des années, Satoshi a écrit des milliers de messages et emails dont la plupart sont publiquement disponibles », explique l’entrepreneur américain. D’après sa source, la NSA a pu utiliser la méthode de stylométrie de l’invariance de l’auteur pour comparer les écrits « connus » de Satoshi à des trillions d’échantillons de texte de personnes à travers le monde. La NSA aurait d’abord identifié les 50 mots les plus courants dans les textes de Satoshi, puis décomposé son texte en 5000 morceaux de mots pour analyser chacun afin de trouver la fréquence de ces 50 mots.

Ce premier travail a permis de créer un identifiant unique de 50 chiffres pour chaque morceau de texte écrit par le créateur de Bitcoin. La NSA a ensuite placé chacun de ces identifiants dans un espace de dimension 50 et les a projetés dans un plan en utilisant une analyse en composantes principales (ACP). « Le résultat est une empreinte digitale de tout ce qui a été écrit par Satoshi qui pourrait être facilement comparée à tout autre texte », raconte Alexander Muse. Mais ce n’est que la première partie du boulot.

« La NSA a ensuite pris des emails et des textes recueillis dans le cadre de ses efforts de surveillance de masse », poursuit-il. D’abord par le biais de son programme PRISM (un programme américain de surveillance électronique par la collecte de renseignements à partir d’Internet et d’autres fournisseurs de services électroniques) et ensuite à travers MUSCULAR, un autre programme de surveillance électronique des services de renseignements britannique (GCHQ) et américain (NSA), révélé par Edward Snowden. MUSCULAR a permis au GCHQ d’intercepter les flux de données qui transitent dans les câbles en fibre optique qui relient les différents centres de traitement de données des entreprises comme Google, Yahoo et Amazon. Le volume traité – des dizaines de gigaoctets par jour – était ensuite mis à disposition de la NSA.

À partir de là, pour trouver la véritable identité de Satoshi, la NSA a placé des trillions de textes de plus d’un milliard de personnes dans le même plan que les écrits du créateur de Bitcoin. D’après la source de l’entrepreneur américain, ce travail a pris moins d’un mois et ils ont effectivement pu découvrir l’identité réelle de Satoshi.

Tes mots sont ton empreinte digitale

Mais pourquoi se donner tant de peine juste pour identifier Satoshi ? D’après la source, c’est parce que l’administration Obama était préoccupée par le fait que Satoshi puisse être un agent de la Russie ou de la Chine et que Bitcoin puisse être un jour utilisé contre les États-Unis. Cela dit, qui est donc Satoshi Nakamoto ? Toujours pas de réponse : « Pour autant que je puisse le dire, Satoshi n’a pas violé les lois et je ne sais pas si la NSA a déterminé qu’il était un agent de la Russie ou de la Chine ou simplement un crypto-hacker japonais », explique Alexander Muse.

Source : Developpez.com, Michael Guilloux, 29-08-2017


Vous l’aurez compris, l’intérêt principal de l’article est : « La NSA a placé des trillions de textes de plus d’un milliard de personnes », soit plusieurs milliers de mails par personne, pour plus d’un milliard d’humains !

1 milliard d’humains…

Quand vous enlevez :

  • les enfants
  • les séniors
  • les pauvres peu ou pas connectés

vous devez être pas loin d’un milliard d’habitants restants…

La NSA stocke donc impunément les mails volés de presque tout le monde…

Et le plus incroyable c’est que nous, et nos gouvernements, ne nous indignons pas, et n’exigeons pas que nos données personnelles stockées outre-atlantique sans raison soient supprimées.

Inquiétant futur dans ces conditions…

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Fritz // 26.10.2017 à 05h53

Le système Echelon est connu depuis 1988. Aucune action d’envergure n’a pour autant été tentée contre les pays espions : États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande.

Le système PRISM est connu depuis juin 2013, grâce à Edward Snowden. Aucune action n’a été tentée contre les Américains et leurs complices britanniques. Snowden a été traité comme un paria, un espion, et finalement comme un « agent de Poutine ».

La France et d’autres pays de l’UE ont même fermé leur espace aérien, le 3 juillet 2013, pour empêcher le président bolivien de survoler leur territoire avec Snowden à bord. Ce n’étaient que des ragots, mais les toutous ont fait la preuve de leur obéissance.

Et vous voulez qu’on s’indigne ? Vous avez déjà vu des caniches s’indigner ?

41 réactions et commentaires

  • Fritz // 26.10.2017 à 05h53

    Le système Echelon est connu depuis 1988. Aucune action d’envergure n’a pour autant été tentée contre les pays espions : États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande.

    Le système PRISM est connu depuis juin 2013, grâce à Edward Snowden. Aucune action n’a été tentée contre les Américains et leurs complices britanniques. Snowden a été traité comme un paria, un espion, et finalement comme un « agent de Poutine ».

    La France et d’autres pays de l’UE ont même fermé leur espace aérien, le 3 juillet 2013, pour empêcher le président bolivien de survoler leur territoire avec Snowden à bord. Ce n’étaient que des ragots, mais les toutous ont fait la preuve de leur obéissance.

    Et vous voulez qu’on s’indigne ? Vous avez déjà vu des caniches s’indigner ?

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    • Jean // 26.10.2017 à 09h40

      Il me semble que lors de cette histoire avec le président bolivarien, la France à carrément fouiller l avion présidentiel en violant son immunité diplomatique ce qui a déclencher un incident diplomatique avec la Bolivie. Les articles de la presstitué évoquant ensuite la possibilité que Snowden devienne un réfugier politique dans notre pays sont, dans ce contexte, un bel exemple de manipulation des masses.

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      • Thomas75 // 26.10.2017 à 14h46

        Les faits ne sont pas exacts. La France n’a rien fait fouiller du tout puisque l’avion ne s’est jamais posé sur le territoire. Elle a refusé le survol de son espace aérien par l’avion d’Evo Morales (comme d’autre pays européens). Il a du se poser à en Autriche ou un diplomate espagnol a tenté de pénetrer dans l’avion sous un prétexte fallacieux, ce que Moralès a refusé.

        Moralement et diplomatiquement cet incident est une défaite pour les atlantistes : la vassalisation de certains états européens a été clairement démontrée et Moralès à pu faire respecter son immunité et montrer de la fermeté dans une situation tendue.

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        • Jean // 26.10.2017 à 22h40

          Pas tout à fait non plus :

          «Il devrait repartir tôt mercredi matin. L’avion du président bolivien Evo Morales, qui a décollé de Moscou, a été contraint de se poser à l’aéroport de Vienne (Autriche), dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 juillet. En cause, des rumeurs rapportant qu’Edward Snowden, l’auteur des fuites concernant l’espionnage américain, était à bord. L’avion d’Evo Morales a été contraint d’atterrir après que le Portugal lui a initialement refusé une escale technique et la France le survol de son territoire. A l’atterrissage, les autorités autrichiennes ont indiqué, après inspection, que Snowden n’était pas dans l’avion.»

          Source : http://www.francetvinfo.fr/monde/snowden/une-rumeur-sur-snowden-provoque-un-imbroglio-diplomatique-autour-de-morales_361620.html

          Si Snowden avait été dans cet avion pensez-vous qu’il aurait pu se poser en Bolivie avec son passager ?

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    • Furet // 26.10.2017 à 10h17

      Le Canada fait partie, à ma connaissance, des pays espions du système Echelon.

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      • some // 26.10.2017 à 11h15

        JE ne sais pas ce que le Canada vient faire là, mais quel pays ne fait pas parti d’un énième réseau d’espionnage de masse ? Le népal ? (en sommes nous certain ? ^^)

        A Fritz, s’indigner, je ne sais pas, j’ai le vague sentiment que depuis plusieurs décennies les gens s’indigne de ses choix qui s’imposent à nous contre notre volonté sans que cela ne produise d’effets tangibles sur la tendance au long cours.
        De manière épisodique il y a bien comme un petit vent de fraîcheur, un bulle d’air, ceci mis à part c’était la marche forcée, c’est toujours la marche forcée, demain sera encore de la marche forcée.

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        • Jiff // 26.10.2017 à 16h00

          C’est ce que la presse US a tout de suite nommée ‘The Five Eyes »: USA, Canada, United-Kingdom, Australia, New-Zealand.

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    • Ouranos // 26.10.2017 à 11h10

      « Aucune action d’envergure n’a pour autant été tentée contre les pays espions »… par qui le pourrait-elle ? … comment ?… Echelon est un outil du maître !… et les peuples occidentaux lui sont soumis. Ils évoluent dans la matrice du maître. Dénoncer de telles pratiques à la tribune de l’ONU ?… rigolade !

        +6

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      • JCH // 26.10.2017 à 11h40

        100% d’accord. Les écoutes du téléphone d’Angela Merkel ont suscité une plainte officielle, suivie de la seule réponse de la part des USA que l’Allemagne pouvait espérier: « OK, on arrête d’écouter votre téléphone ». Aucun moyen de vérifier, encore moins de faire pression.
        Le ciel est bleu, l’eau mouille, toutes mes communications sont enregistrées quelque part au fin fond d’un désert de l’ouest américain.

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      • Fritz // 26.10.2017 à 14h27

        Qui pourrait mener une action d’envergure contre les pays espions ? Les pays qui sont l’objet de leur espionnage, s’ils avaient des dirigeants intègres, courageux et qui agissent sur le long terme pour préserver la souveraineté nationale.

        Le premier article sur le réseau Echelon est paru en 1988. La France avait alors la capacité de mener une action multiforme de contre-espionnage. La « chute du Mur », un an plus tard, créait le contexte favorable : puisque la prétendue « menace soviétique » n’existait plus, il fallait réorienter notre Défense nationale contre les menaces de l’Ouest. Ce qui était possible, la France d’alors étant sortie de l’OTAN. Et Mitterrand était conscient de la guerre non déclarée que l’Amérique menait contre nous.

        Mais voilà, Mitterrand était malade et fataliste, et il s’est raccroché à « l’Europe »…
        Quant à ses successeurs, il vaut mieux ne pas en parler. Et voyez-vous, ça ne me fait pas rigoler.

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    • Raphaël // 26.10.2017 à 22h02

      Si, les caniches s’indignent quand ils changent de maître, voir les grognements de façade contre Trump.

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  • Raphaël // 26.10.2017 à 07h25

    Je crois qu’obfuscation n’est pas un mot nécessaire puisqu’en français offuscation veut dire la même chose, ce qui permet de ne pas généraliser cet anglicisme.

    C’est d’ailleurs très facile de faire de l’offuscation et un très bon moyen de véroler en profondeur les big data. Genre faire des recherches Google sur des sujets pour lesquels nous n’avons aucun intérêt ou donner dès que possible des fausses dates de naissances, identités, etc.

      +11

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  • Jiff // 26.10.2017 à 08h02

    Heuu, comprends pas trop, il s’est découvert lui-même il-y-a environ 3-4 mois en signant avec la clé l’identifiant comme créateur du Bitcoin…

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    • Ouallonsnous ? // 26.10.2017 à 09h16

      Idem pour moi, Jiff, je ne comprend que peu de ce « pathos » technique d’informaticien !

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    • Jiff // 26.10.2017 à 16h19

      Houlà, c’est vrai qu’en vieillissant le temps se raccourci, c’était en fait il-y-a 4-5 mois+1 an (2 mai 2016:/), enfin, voila le lien : https://www.wired.com/2016/05/craig-wright-privately-proved-hes-bitcoins-creator/
      À noter qu’il est possible que le fin mot de cette rocambolesque histoire ne soit toujours pas dit, car si C.Wright est un spécialiste du chiffre avéré, certains détails dans son histoire laissent à penser qu’il n’a été qu’un paravent.

        +0

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  • Scrib // 26.10.2017 à 09h21

    Ce n’est pas tant la recherche de l’identité qui me gène … les moyens à leurs disposition étant connus… et les méthodes également
    Mais plutôt cette phrase :

    « D’après la source, c’est parce que l’administration Obama était préoccupée par le fait que Satoshi puisse être un agent de la Russie ou de la Chine et que Bitcoin puisse être un jour utilisé contre les États-Unis »

    Le Bitcoin pourrait être utilisé contre les USA… une monnaie virtuelle… donc leur préoccupation viens bien du fait qu’il ne faut pas de concurrence au dollar. (on pourrais même y voir un demi-aveu : si le dollar sombre, les USA implosent)

      +19

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  • vert-de-taire // 26.10.2017 à 09h32

    On comprend le saut de puissance d’investigation de l’administration étasunienne.
    On a déjà subi cette capacité pendant la guerre. La Gestapo disposait d’informations grâce à la même méthode de collection : on prend tout, on ‘croise’ tout, car tout peut servir.
    Et ça marchait très bien.
    Et tient comme c’est bizarre comme c’est étrange et quelle coïncidence ?
    Déjà IBM aidait à gérer les données de la gestapo …
    On peut sans trop se tromper que cette culture de tout rassembler a fait ses preuves et fait partie de la culture de tous les ‘services’.
    On peut objecter c’était la guerre ..
    Bref rien de changé sinon les extraordinaires progrès en capacités techniques dont ils se dotent.

    La seule différence, la guerre est perpétuelle.

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    • Haricophile // 26.10.2017 à 13h59

      Hum… moi j’ai souvenir de la Stasi qui avait des centaines de Km de rayonnages pour stocker tout sur tout le monde. Et il y a un moment ou ça coince, parce que stocker des information ne permet pas de déterminer quelles informations sont pertinentes, donc ces archives étaient en très grande partie inexploitables/inexploitées.

      Avec les bigdata, on change un peu le paradigme car on a des outils très puissants pour les gérer, mais il faut se rappeler de 2 choses :

      – Des chercheurs ont démontrée que plus la base grandit, plus les fameuses corrélations apparaissent de manière non pertinentes bien plus rapidement que celles pertinentes. Donc contrairement à ce que « le bon sens » nous dit : Passé un certain point, plus on collecte d’informations, plus on génère des erreurs. Ça fait partie des raisons qui permettent à Trump d’assassiner en grande quantité des « positifs » (beaucoup plus que les milliers d’assassinats signés de la main de Obama), c’est à dire un peu n’importe qui avec ses drones, au petit hasard la chance avec comme principal critère qu’ils habitent sur le mauvais territoire et qu’ils ont la mauvaise nationalité.

      – Puisqu’on parle de Trump, il y a le même problème que pour la sécurité : Quelque soit la puissance et la fiabilité de l’outil, il y a toujours en fin de compte une interface chaise-clavier quelque part, et là…

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    • Arnould // 30.10.2017 à 18h38

      Franchement j’admire les scientifiques et techniciens allemands d’il y a 70 à 90 ans en arrière: ils étaient en avance sur toutes les armes, même l’atomique si leur dirigeant y avait cru. Qul malheur que tout ça soit passé dans la partie du monde ou les gènes humains les plus agressifs s’étaient accumulés (il en fallait de l’agressivité pour s’embarquer pour un voyage sans retour!)

        +0

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  • alexander gam // 26.10.2017 à 10h56

    Et le plus incroyable c’est que nous, et nos gouvernements, ne nous indignons pas, et n’exigeons pas que nos données personnelles stockées outre-atlantique sans raison soient supprimées.

    Comme qui dirait un monsieur important.. tu as combien de chars dans ton armée?

      +3

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    • Jean // 26.10.2017 à 23h17

      Je pense que vous faites allusion à cette citation pour illustrer le fait que certains ne comprennent que la loi du plus fort :

      Vient de la fameuse formule « Le Pape, combien de divisions ? » par Staline répondant à Pierre Laval qui lui demandait de respecter les libertés religieuses en Russie.

      https://fr.wiktionary.org/wiki/combien_de_divisions

        +1

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  • some // 26.10.2017 à 11h01

    « La NSA a placé des trillions de textes de plus d’un milliard de personnes »

    Il n’y a pas que les mails dans la vie. Il y a aussi tous les posts disponible en ligne que la nsa est capable de corréler à votre véritable identité (trackers / analytics etc).

    Ceci étant dit, je vous rappelle que vous pouvez, à loisir, fortement augmenté la sécurité de vos emails, c’est gratuit (merci les gars), c’est solide.

    https://www.google.com/search?q=extension+chiffrement+email

    ajouter le nom de votre logiciel de messagerie pour obtenir plus d’infos.

      +3

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  • rosecestlamort // 26.10.2017 à 11h07

    ça me parait pourtant évident à la lecture qu’il s’agit juste d’une « scare tactic » pour essayer de degonfler le bitcoin et qu’il y a pas le moindre debut de crédibilié à ces imbécillités, nan ? Comme si la NSA allait joyeusement communiquer sur ses outils, méthodes et résultats réels, quelle blague… Surveillez plutôt le cours du bitcoin cette année et regardez ce qui se passe médiatiquement depuis quelques mois autour, me semble que la réponse est plutôt à chercher de ce coté-là… Je doute fortement que ce soit une coincidence que la cascade de communiqués de banques, ministres, institutions etc depuis cet été pour t’expliquer que le bitcoin etait toxique/criminel/sans valeur/etc n’ait pas arrété depuis que celui-ci est manifestement devenu un refuge fut-il spéculatif et que son cours a explosé à des valeurs stratosphériques, tutoyant les 6000 dollars (soit une multiplication quasiment par 6 depuis le debut de l’année).

      +9

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    • monero // 28.10.2017 à 13h53

      exactement, et on peut aussi ajouter que :
      – Satoshi a un portefeuille d’1 million de BTC, donc le mec est milliardaire, mais il y touche pas 🙂
      Donc soit il est déjà milliardaire, soit il est con, soit c’est un moine bouddhiste, soit il a pris le vol MH 370, soit on nous prend NOUS pour des cons ….
      Pour moi les choses sont claires, jusqu’à preuve du contraire, le Bitcoin vient de l’espace …
      :=)

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      • Theoltd // 31.10.2017 à 17h26

        le bitcoin a été probablement cree pour détourner la speculation sur l’OR. Quand on n’aura plus besoin du bitcoin, il suffira de le faire disparaitre. restera ceux qui ont de l’or.

          +0

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  • Louis Robert // 26.10.2017 à 12h30

    « Et le plus incroyable c’est que nous, et nos gouvernements, ne nous indignons pas, et n’exigeons pas que nos données personnelles stockées outre-atlantique sans raison soient supprimées. »

    ***

    C’est tout simplement que les « Même pas peur!!! » sont terrorisés en permanence à l’idée d’en subir les conséquences, de se voir rejetés, isolés, ostracisés par ceux-là mêmes qui les terrorisent, après avoir risqué le tout pour le tout en disant « Non! » au Pouvoir, préférant la servitude volontaire qui leur permet de mourir à petit feu… morts-vivants.

      +5

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  • fabien // 26.10.2017 à 13h47

    Pour rebondir sur 1 millard de personne fichés à la NSA, cela fait petit joueur face aux plus grands acteurs privés de ce marché. Quand ensuite des boites comme Palentir ont comme clients à peu près tous les services secrets, il n’y a plus vraiment de questions à se poser.

    Le dernier article traduit par framasoft est éclairant : https://framablog.org/2017/10/25/comment-les-entreprises-surveillent-notre-quotidien/

      +3

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  • sg // 26.10.2017 à 14h17

    De nombreuses personnes se sont indignées lors de la loi de surveillance, j’en étais témoin, il y en avait bien plus que je ne m’attendais et de tous horizons, mais pas assez pour faise renoncer le gouvernement. Il semble que le pouvoir soit maintenant trop asymétrique, trop de moyens technologiques que la population ne peut plus contrebalancer par le nombre, nous vivons dans une dystopie comme dit le créateur de PirateBay.

    Pour ce qui est du traçage de Satoshi, je doute qu’avec une simple analyse bag of words, td idf et acp ils aient pu déterminer à 100% de sûreté son identité, c’est une technique très vieille qui a montré ses limites. Ils peuvent bien fanfaronner avec toutes leurs données, on n’a pas encore la technologie pour les traiter…

      +3

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    • Gordon // 26.10.2017 à 17h40

      J’étais dans la rue contre la loi renseigment. Il n’y avait pas grand monde.

      Bah oui, tout le monde était “Charlie”, du coup tout ça c’était pour notre bien… et contre le terrorisme…. bien sur. Même que Holland avait dit qu’on était “En guerre” alors…

      Même avec une affaire Snowden 2 ans plus tôt, on nous fait avaler absolument n’importe quoi avec une facilité consternante.

      Un texte de loi en procédure accélérée , volontairement compliqué, voté a 438 pour et 86 contre.
      (PS: 252 pour 10 contre ; UMP 143 pour / 35 contre)

      Il suffisait de lire le texte pour comprendre l’arnaque monumentale de l’argument terroriste :

      – La sécurité nationale
      – Les intérêts essentiels de la politique étrangère et de l’exécution des engagements européens et internationaux de la France
      – Les intérêts économiques et scientifiques essentiels de la France
      – La prévention de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous en appli de l’art L212-1
      – La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées
      – La prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique
      – La prévention du terrorisme

      Autant dire a peu prêt tout.
      L’autorisation pure et simple d’une police politique.
      Voté très majoritairement par les députés.
      Validé à 95% par le conseil constitutionnel.

        +4

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      • sg // 27.10.2017 à 11h34

        Si on compare à Charlie, bien entendu qu’il n’y avait pas grand monde, mais il y avait quand même plusieurs milliers de personnes dans chaque grande ville de France, ce qui faisait plusieurs dizaines de milliers, pour chaque manifestation contre la loi renseignement.

        Comme je disais, plus que je m’attendais, mais pas assez pour faire renoncer le gouvernement (dans tous les cas je doute qu’il se soit rétracté, ils auraient juste fait passer ça en catimini ou en illégalité comme la NSA).

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    • Gordon // 26.10.2017 à 17h40

      Dans la loi renseignement les étapes étaient parfaitement prévisible et se sont réalisées :

      1/ Présenter la loi renseignement comme outils de lutte contre le terrorisme, en affirmant vouloir détecter “le signaux faible du terrorisme” (alors qu’ils ne sont pas foutu de détecter les signaux forts pourtant déjà fichés S et parfaitement connu des services). Ratisser encore plus large avec une surveillance de masse alors que certain spécialiste proposer d’augmenter les moyens humains, qui font preuves de discernement , eux.

      2/ 1 à 2 ans plus tard, expliquer qu’on est ensevelit sous la quantité de données qu’on arrive pas à traiter (ah bon !!) du coup faire sous traiter le tri à une société américaine.

      Le tout en ayant parfaitement connaissance des agissement de la NSA (Snowden) et de l’espionnage industriel qui en ressort.

      Crime de haute trahison.

      “La Françe se paye les services de Palantir, Société Américaine financée par la CIA pour analyser et traiter la collecte d’information”

      http://www.zdnet.fr/actualites/palantir-technologies-met-la-main-sur-l-analyse-de-donnees-de-la-dgsi-39845796.htm

      “Surtout, avec Palantir, les services US vont disposer d’une fenêtre grande ouverte sur des informations sensibles et notre lutte antiterroriste. C’est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe”

        +8

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  • Gordon // 26.10.2017 à 15h42

    Dans la loi renseignement les étapes étaient parfaitement prévisible et se sont réalisées :

    1/ Présenter la loi renseignement comme outils de lutte contre le terrorisme, en affirmant vouloir détecter « le signaux faible du terrorisme » (alors qu’ils ne sont pas foutu de détecter les signaux forts pourtant déjà fichés S et parfaitement connu des services). Ratisser encore plus large avec une surveillance de masse alors que certain spécialiste proposer d’augmenter les moyens humains, qui font preuves de discernement , eux.

    2/ 1 à 2 ans plus tard, expliquer qu’on est ensevelit sous la quantité de données qu’on arrive pas à traiter (ah bon !!) du coup faire sous traiter le tri à une société américaine.

    Le tout en ayant parfaitement connaissance des agissement de la NSA (Snowden) et de l’espionnage industriel qui en ressort.

    Crime de haute trahison.

    « La Françe se paye les services de Palantir, Société Américaine financée par la CIA pour analyser et traiter la collecte d’information »

    http://www.zdnet.fr/actualites/palantir-technologies-met-la-main-sur-l-analyse-de-donnees-de-la-dgsi-39845796.htm

    « Surtout, avec Palantir, les services US vont disposer d’une fenêtre grande ouverte sur des informations sensibles et notre lutte antiterroriste. C’est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe »

      +6

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  • Dominique // 26.10.2017 à 17h25

    « La NSA a placé des trillions de textes de plus d’un milliard de personnes”, soit plusieurs milliers de mails par personne, pour plus d’un milliard d’humains ! »
    Un trillion de textes correspond à un milliard de textes par personnes, pour un milliard d’humains. Les américains utilisent des échelles différentes de la nôtre. L’erreur de traduction n’est pas du fait des crises mais de Michael Guilloux. Je demande donc une fois de plus aux traducteurs de ne jamais utiliser ces trillions comme c’est fait trop souvent, mais de traduire en milliers de milliard, ce qui non seulement permettra de ne pas se tromper d’un facteur 1 000 000, mais de plus sera beaucoup plus compréhensible pour les lecteurs. Merci d’avance.

      +11

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  • Patrique // 26.10.2017 à 18h32

    Remplacez NSA par Poutine et tous les journalistes de cour en parlent.

      +5

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  • step // 26.10.2017 à 22h46

    « La NSA a ensuite pris des emails et des textes recueillis dans le cadre de ses efforts de surveillance de masse » . Le fait même que ce bout là de phrase ne soit pas en jaune parle déjà de notre niveau d’acceptation de la chose. Ce qui nous gène c’est qu’il arrrivent à en faire quelque chose ? Ce qui devrait nous géner c’est qu’ils puissent les avoir, ces données.

      +5

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  • Blabla // 31.10.2017 à 15h28

    « La NSA a placé des trillions de textes de plus d’un milliard de personnes, soit plusieurs milliers de mails par personne » : n’y a-t-il pas une erreur de traduction?
    Le mot « trillion », en Français, désigne 1 000 000 000 000 000 000, ce qui ferait plusieurs milliards de mails par personne
    Le mot anglais « trillion » qui se traduit par « billion » en Français désigne 1 000 000 000 000, ce qui fait effectivement plusieurs milliers de mails par personne

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