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7.janvier.20227.1.2022 // Les Crises

Le chef de l’armée britannique alerte sur le risque d’une guerre accidentelle avec la Russie

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Le risque qu’une guerre accidentelle éclate entre la Russie et l’Occident est plus grand qu’à n’importe quel moment de la Guerre froide, a déclaré le plus haut officier militaire britannique dans une interview accordée à Times Radio.

Source : CNN, Duarte Mendonca
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Un militaire russe tire avec le système de défense aérienne Verba lors d’un exercice sur le champ de tir d’Opuk en Crimée.

« Je pense simplement que nous sommes dans un monde beaucoup plus compétitif qu’il y a même 10 ou 15 ans. Et je pense que la nature de la concurrence entre les États et les grandes puissances conduit à des tensions plus fortes. Et je pense que cette tension est la chose à laquelle il faut faire attention », a déclaré le général Nick Carter, chef d’état-major de la défense britannique, dans une interview qui sera diffusée dimanche, selon un communiqué de presse envoyé à CNN.

Carter a comparé la situation actuelle avec les périodes précédentes de sa carrière militaire depuis 1978. « Quand vous et moi grandissions, c’était un monde bipolaire. Deux blocs : l’Union soviétique et l’Occident. Nous sommes ensuite entrés dans une période où il était unipolaire, et où les États-Unis étaient entièrement prééminents », a-t-il déclaré au journaliste Tom Newton Dunn.

« Et je pense que nous sommes maintenant dans une période où il est davantage multipolaire, et je pense que dans un monde multipolaire avec des gens en concurrence pour différents objectifs et sur différents agendas, il y a un plus grand risque de tension menant au genre de choses dont nous parlons », a déclaré le général.

Le général Nick Carter arrive à une célébration dans l’Abbaye de Westminster, à Londres, pour marquer le centenaire de la Royal Air Force.

Le général Carter a mis en garde les politiciens contre une escalade inutile et a demandé de « veiller à ce que les gens ne finissent pas par permettre à la nature belliqueuse de certains de nos politiques d’aboutir à une situation où l’escalade mène à une erreur de calcul. »

« Beaucoup des outils et des mécanismes diplomatiques traditionnels avec lesquels vous et moi avons grandi pendant la Guerre froide, ne sont plus là. Et sans ces outils et mécanismes, il y a un plus grand risque que ces escalades ou cette escalade conduisent à des erreurs de jugement. Je pense donc que c’est le véritable défi auquel nous devons être confrontés », a déclaré le général.

Interrogé pour savoir s’il pense que la Russie est impliquée dans la crise migratoire à la frontière entre l’UE et le Bélarus, le général a répondu qu’il ne le savait pas, mais que « rien ne le surprendrait. »

« Parce que je pense que l’environnement moderne, et ce caractère changeant du conflit et de la guerre que j’ai décrit, ouvre la possibilité aux gens d’utiliser toutes sortes d’outils, de tactiques et de techniques différentes pour essayer de s’en prendre à notre cohésion », a-t-il ajouté.

Le président russe Vladimir Poutine a nié toute implication dans la crise frontalière, déclarant samedi que son pays n’avait « rien à voir avec cela. »

« Je veux vous dire quelque chose d’autre. Je veux que tout le monde le sache. Nous n’avons absolument rien à voir avec cela. Tout le monde essaie de nous imposer la responsabilité de tout et n’importe quoi », a déclaré Poutine dans l’interview accordée à la chaîne d’information publique Russia 24.

Source : CNN, Duarte Mendonca, 14-11-2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Vercoquin // 07.01.2022 à 07h43

Cet article date du 14 novembre 2021.
Il fait partie de la propagande GB USA OTAN UE qui conditionne les opinions publiques occidentales au fait qu’une guerre entre le camp du bien et le camp du mal puisse intervenir prochainement.
Le début des hostilités pourrait advenir pendant les JO.
Les propos du général sont plutôt modérés à l’égard de « nos politiques ».
Il ne sait pas qui déclenche les guerres dans le monde et provoque des migrations de masse.
Il ne sait pas qui méprise ses adversaires aussi bien que ses alliés.
Il ne sait pas qui veut détruire la Russie.
… Il fait semblant de ne pas savoir.

29 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 07.01.2022 à 07h10

    « Le risque qu’une guerre accidentelle  »

    Accidentelle?

    Après le coup d’Etat à Kiev?
    Après toute la propagande anti-russe déversée dans le médias?
    Après le déploiement de troupes et de missiles toujours plus près de la frontière russe?
    Après les innombrables provocations d’avions et de bateaux de l’otan dont un viol de la frontière, et y compris avec des avions français?
    Après le soutien des néo-nazis ukrainiens revanchards?

    Ce sera un miracle si un « accident » ne se produit pas.
    Les Russes doivent avoir des nerfs d’acier!

      +34

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  • Vercoquin // 07.01.2022 à 07h43

    Cet article date du 14 novembre 2021.
    Il fait partie de la propagande GB USA OTAN UE qui conditionne les opinions publiques occidentales au fait qu’une guerre entre le camp du bien et le camp du mal puisse intervenir prochainement.
    Le début des hostilités pourrait advenir pendant les JO.
    Les propos du général sont plutôt modérés à l’égard de « nos politiques ».
    Il ne sait pas qui déclenche les guerres dans le monde et provoque des migrations de masse.
    Il ne sait pas qui méprise ses adversaires aussi bien que ses alliés.
    Il ne sait pas qui veut détruire la Russie.
    … Il fait semblant de ne pas savoir.

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    • RGT // 07.01.2022 à 11h36

      Disons plutôt que ce cher général a reçu l’ordre de jouer le neuneu pour qu’ensuite, en cas de dérapage meurtrier, le « camp du bien » puisse se prévaloir d’avoir des militaires « gentils et innocents » face aux hordes de barbares sanguinaires de « l’ennemi ».

      De toutes façons, depuis la nuit des temps, « nous » sommes les gentils et ce sont « les autres » qui nous agressent sauvagement, même lorsque « les autres » se contentent simplement de défendre leur propre territoire et leur souhait de vivre comme ils l’entendent.

      Je suis favorable à une nouvelle règle pour les conflits armés :
      Que tous ceux qui poussent au conflit ou qui ont un intérêt personnel à ce conflit soient enfermés dans une arène et qu’ils se battent à mort (le vainqueur étant ensuite traduit aux assises pour meurtre bien sûr).

      Si tous ces va-t-en-guerre risquaient leurs propres peaux dans les conflits (au lieu de celles de gueux qui n’ont rien demandé) je suis certain que le monde connaîtrait une chute brutale de conflits de toutes sortes.

        +31

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      • Jemeria // 07.01.2022 à 16h35

        Hélas vous savez bien que de nos jours les guerres ne se font plus par les « gueux » victimes de la conscription mais par des professionnels qui souvent partagent les idées de leurs maîtres et ont rarement à payer pour les crimes qu’ils commettent. De plus en plus ils « bossent » pour des sociétés privées d’ailleurs, en Russie comme aux USA.

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        • RGT // 08.01.2022 à 10h34

          Certes, je ne vous contredis pas à ce sujet, mais hélas les principales victimes de ces conflits sont toujours les civils qui n’ont rien demandé sinon vivre en paix et en sécurité.

          Ce qui vient bien confirmer mes propos : Les seuls qui devraient s’entre-tuer sont bel et bien les « dirigeants » et les « élites » qui profitent (sans encourir le moindre risque) de ces conflits dans lesquels les « moins que rien » partent à l’abattoir pour le plus grand profit des « grands de ce monde ».

          Depuis que les humains ont abandonné leur droit à choisir leur destin c’est ainsi…
          Et quand ils ont décidé de reprendre leur destin en main ils ont eu droit à une répression sanglante de la part de TOUTES les « élites » réunies, même de la part d’ennemis assumés, pour que le « business » puisse perdurer.

          Ne vous étonnez pas si la répression des « gilets jaunes » a été aussi sauvage : TOUTES les « élites » avaient trop à perdre, qu’elles soient de « droatte » ou de « gôôôche ».

          Rappelez-vous seulement de ce qui s’est passé dans les années 30 en Espagne : Les anarchistes se sont fait « péter la gueule » par les franquistes, avec l’aide précieuse des communistes et des « défenseurs de la liberté » qui préféraient de loin un état totalitaire fasciste à une démocratie qui échappait totalement à leur contrôle.

          Pour l’instant le SEUL pays à ma connaissance qui ait réussi à se débarrasser partiellement de l’influence des « élites » est la Suisse.
          Même si l’on peut critiquer (???) les choix de la population, ils sont CHEZ EUX et vivent comme ils l’entendent.

          La raison de ce « miracle » ?

          Une éducation qui les forme à ne pas (trop) écouter les « valeurs » des « élites » mais surtout le fait que l’ensemble de la population est armée jusqu’aux dents et est prête à se défendre si les « élites » se montraient trop « entreprenantes ».

          Sans compter le fait qu’ils sont parvenus à mettre en place des référendums (auxquels ils participent activement) qui permettent d’annuler TOUTES les décisions des « grands hommes » s’ils jugent que ces décisions ne leur sont pas favorables.

          Une sorte d’anarchie qui ne dit pas son nom en quelque sorte.

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          • Grd-mère Michelle // 08.01.2022 à 13h25

            Rien à voir avec l’anarchie, qui est le refus du pouvoir, subi ou exercé.
            Le seul moyen d’éviter les abus des pouvoirs, c’est de les renouveler constamment, et d’imposer la transparence des chiffres, de dévoiler les fortunes qui s’établissent et se transmettent à l’insu des populations laborieuses, des contribuables, afin que les électeurs-trices puissent choisir leurs représentant-te-s en connaissance de cause.
            Un système politique démocratique devrait permettre cet état de choses, s’il n’existait pas une gigantesque collusion entre les « dirigeants » et les divers organes de presse ou les partis/associations subsidié-e-s par l’entremise de ceux-ci, alors qu’ils/elles sont, en principe, chargé-e-s d’informer honnêtement les potentiel-le-s électeurs/trices.
            Ne jamais oublier que les militaires et la police sont les bras armés des pouvoirs, bien plus économiques que politiques, à présent.
            Un référendum dont les enjeux ne sont pas correctement exposés et largement débattus par les futur-e-s votant-e-s n’a pas plus de valeur que les élections telles que nous les connaissons.
            La Suisse? Ce bunker qui abrite les « biens » des pires bandits, des voleurs qui se servent des guerres et des « crises » pour piller le monde entier? Hum… sa soi-disant neutralité cache, à mon avis, une réalité terrifiante.

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            • iMike // 08.01.2022 à 18h10

              Il y a en Suisse des référendums sur tout et n’importe quoi. Cela peut aller de l’adhésion (ou pas) à l’UE, à l’écornage des vaches, à l’extension (ou pas) des congés payés, ou à l’installation d’une fontaine dans un jardin public. Contrairement à la France, les enjeux sont correctement exposés et largement débattus (dans la sérénité), et la procédure référendaire y est très bien « rodée ». Prêt de 80% de la population est satisfaite du système politique. La Suisse a avant tout une industrie de pointe très performante. Cela dit, tout pays a ses zones d’ombres, mais vous me semblez très mal connaître la Suisse.

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            • Pseudo // 09.01.2022 à 14h10

              petites corrections
              collusion entre les dirigeant.e.s
              l’entremise de ceux.elles-ci
              des pires bantit.e.s, des voleur.euse.s
              Ah! Ces gens qui critiquent le néolibéralisme en utilisant sa novlangue…

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            • Grd-mère Michelle // 12.01.2022 à 15h27

              @Pseudo. Le discours inclusif, parlé et écrit, n’est pas la novlangue du néo-libéralisme, mais bien celle d’une frange de la population qui souhaite l’égalité de droits pour tou-te-s, par la reconnaissance de l’existence des femmes(c-a-d de toute personne qui se sent femme) dans tous les domaines, y compris dans ce qui nous construit mentalement: les langues parlées et écrites.
              C’est volontairement que j’ai écrit ici « les dirigeants » car ils sont largement majoritaires dans nos sociétés traditionnellement patriarcales.

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            • Grd-mère Michelle // 12.01.2022 à 15h54

              @iMike C’est vrai que je connais peu la Suisse, n’y ayant fait qu’un seul séjour à Lausanne, il y a déjà longtemps, où j’avais été abasourdie de la docilité (la sérénité?) des piéton-ne-s qui attendaient à un feu rouge au bord d’une avenue, alors qu’aucun véhicule n’était en vue pendant de longues minutes…
              Cependant, en tant que belge, je me suis toujours intéressée à la « neutralité » de ce pays(la Belgique ayant aussi été un pays qui avait inscrit la neutralité comme condition de son indépendance, dans sa Constitution de 1830, l’a abandonnée après sa violation au cours de la première guerre mondiale).
              Je pensais surtout au référendum qui a conduit au Brexit, en Grande-Bretagne, à la grande déception des Écossais-es…

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          • Ouvrier pcf // 08.01.2022 à 18h45

            Les anarchistes se sont faits casser la gueule par les communistes en Espagne dans les années 30 ah bon ça alors ! Au fait entre 1914 et 1918 les anarchistes espagnols y faisaient quoi ? La révolution ? Ou la collaboration ? L’industrie espagnole en 1930 c’était Quoi ? Des complexes industriels petro chimiques ? Lesquels ? Les ouvriers communistes espagnols étaient donc très peu l’Espagne de 1930 était agricole et très très rurale Mal organisés non syndiqués On pourrait établir une sorte de parrallelle avec le Brésil des années 80 et la où les soit disant anars ont pris le pouvoir ils ont très bien collaborè avec les patrons comme c’est bizarre Renault industrie a monté 8 usine au Brésil du temps de Lula pour détourner 80 ooo os et fermer Renault Vilvorde par exemple nota par exemple pourquoi la candidate lutte ouvrière obtient toujours ses signatures et arrive toujours à monter son budget de campagne aux élections présidentielles alors que Zemmour risque de ne pas les avoir comment ces fameux anars révolutionnaires de chez révolutionnaire accèdent doit aux campagnes soit au pouvoir ? Pourquoi Trotsky fut il écarté En URSS ? N’aurait il pas fomenté avec l’aide de certains capitalistes un révolution que l’on qualifierait d’orange ?

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  • Dorian // 07.01.2022 à 08h19

    Dieu merci, à Londres comme à Washington, des généraux très haut placés, connaissant ce qu’est une guerre, veillent au grain.
    La paix est une chose trop sérieuse pour être confiée à des civils.
    Surtout des néocons ignares en plein hubris.

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  • tchoo // 07.01.2022 à 08h25

    Continuez à aller faire des manoeuvres militaires aux portes de la Russie, à favoriser, si ce n’est à susciter des groupuscules d’individus qui cherchent à déstabiliser des pays frontaliers de la russie, a présenter les ruses comme cherchant à imposer une hégémonie sur le monde et à coup sur un jour ou l’autre il y aura un incident.
    Et le jour où il n’y aura plus Poutine, qui quoique on en pense, possède un sang froid particulier, les réponses russes risque d’être moins mesurées

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    • Pierre // 09.01.2022 à 17h44

      Très juste, mais vous ne semblez pas voir que la guerre est devenue une nécessité pour les occidentaux pris au piège dans un monde ou les resources se font rares. On nous parlait de grand reset – c’est a dire mettre les économies des classes moyennes a Zero et c’est la guerre qui va le permettre.
      Donc cette guerre sera un faux accident.
      Les vendeurs d’armes se frottent déjà les mains. Des centaines de milliards vont devoir être payés par les classes moyennes des US et de l’UE pour financer cette guerre planifiée…

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  • John V. Doe // 07.01.2022 à 09h02

    La phrase-clé de cette interview ne serait-elle pas : « (b)eaucoup des outils et des mécanismes diplomatiques traditionnels avec lesquels vous et moi avons grandi pendant la Guerre froide, ne sont plus là » ? Ces freins à une catastrophe que serait une guerre directe avec la Russie sont désormais absents car, de part et d’autre, nous sous-estimons notre adversaire.

    Nous semblons oublier « qu’une guerre se gagne par tous les moyens » donc probablement aussi le nucléaire, illimité, surtout quand la victoire et la défaite tiennent à une décision qui doit être prise en quelques minutes avec des informations partielles : l’uniformisation des missiles vers des modèles uniques dont la charge peut indifféremment être traditionnelle ou nucléaire vient accroître ce risque.

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    • Louis // 07.01.2022 à 09h40

      Nous semblons oublier « qu’une guerre se gagne par tous les moyens » … Y compris par des rétorsions économiques et financières facteurs de déstabilisations qui peuvent allumer la mèche.. A titre d’exemple comment va se terminer la crise inflationniste en Turquie.. Il est effectivement urgent de créer des liens diplomatiques puissants..

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    • vert-de-taire // 07.01.2022 à 10h44

      « Nous semblons oublier « qu’une guerre se gagne par tous les moyens » donc probablement aussi le nucléaire, illimité,

      C’est peut-être pourquoi une élite étasunienne a préparé son déménagement dans le pacifique, espérant échapper à un ‘Armageddon nucléaire.

      Durant la guerre froide un étasunien s’était réfugié au Chili pour échapper à une catastrophe nucléaire. Il avait choisi le Chili pour sa stabilité, sécurité, éloignement … Pas de chance pour lui, la terre tremble souvent et les tsunamis dévastent ; mais bien pire, il ne savait pas que l’Empire était capable d’un coup d’État fasciste pour interdire un régime insoumis qui nationalise ses ressources stratégiques (cuivre).

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  • Thierry Balet // 07.01.2022 à 09h18

    Je ne suis pas Russe et pas « pro » quoi que ce soit. Mais je pense que nous avons de la chance que le sang-froid de Poutine compense largement les imbécillités du monde dit « occidental »…….

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  • vert-de-taire // 07.01.2022 à 11h14

    ***« Je pense simplement que nous sommes dans un monde beaucoup plus compétitif qu’il y a même 10 ou 15 ans. Et je pense que la nature de la concurrence entre les États et les grandes puissances conduit à des tensions plus fortes.***

    Cette phrase clé ‘prouve’ que l’idée de de Montesquieu :

    « Le commerce guérit des préjugés destructeurs et c’est presque une règle générale que, partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. »

    « L’effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l’une a intérêt d’acheter, l’autre a intérêt de vendre, et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. »

    Cette idée reprise par les mondialistes est contredite depuis plus de 200 ans par les États-Unis (et autres pays coloniaux) qui ne cessent de bombarder et piller grâce à la violence.
    Les mœurs douces ne sont possibles que dans un monde de gentils. Pas possible dans un monde de salauds dominant tout et irresponsables.

    Le capitalisme la plaie sur Terre.

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    • utopiste // 07.01.2022 à 19h38

      « Le capitalisme la plaie sur Terre. »
      Un peu trop simpliste. Même si le capitalisme « libéral » leur offre un boulevard, hélas l’avidité et l’irresponsabilité peuvent être entretenues (ou combattues) sous tous les régimes politiques et économiques.

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      • Orhan // 07.01.2022 à 20h05

        Mais en l’occurrence il n’y a pas d’autres régimes, la chute de l’URSS ayant mis fin à toutes alternatives. Donc oui, le capitalisme c’est la plaie.

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    • Grd-mère Michelle // 08.01.2022 à 15h26

      « …toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. » VRAI, dans le sens(dépassé) de Montesquieu: l’UE est d’ailleurs une union de ce type, sauf qu’elle fut pervertie, dès sa création, par des dettes(de guerre).
      Mais le commerce, qui capitalise ses bénéfices, n’est pas une pratique de « gentils »: juste un moyen, pour des apatrides ou des égoïstes bornés et mégalomanes, de résister à « l’intégration » dans des États qui prétendent organiser consciencieusement l’équilibre des besoins et des ressources(pourquoi ne le font-ils pas!?).
      Il fut inventé, il y a très longtemps, par des populations nomades (sans territoires) qui, du fait de leurs pérégrinations, pouvaient apporter aux sédentaires des denrées rares(dont ils/elles n’avaient pas forcément besoin-voir l’abus de sel,à présent chimique, principale cause des maladies cardio-vasculaires) afin de se constituer des « trésors », des réserves qui les mettraient à l’abri en périodes de disette.
      Nous avons besoin d’un accès à la propriété d’usage pour chacun-e et aux monnaies d’échange pour tou-te-s. Sus aux accumulations et aux héritages qui favorisent des dynasties de possédant-e-s, tou-te-s casé-e-s dans les niches privilégiées des pouvoirs économiques et politiques.

        +0

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    • Grd-mère Michelle // 08.01.2022 à 16h17

      Suite:
      La peur de manquer du nécessaire est à la base de l’avidité humaine, de la thésaurisation des valeurs monétaires qui permettent de tout acheter(les humains, les terrains, les sources d’eau et d’autres énergies, les voies aériennes et de communication…)
      Curieusement, ce sont les riches(pays et individus) qui en souffrent le plus.
      Mais n’oublions pas que « C’est le fond qui manque le moins »(J. De la Fontaine, d’après Ésope)
      La force vitale (et de travail!) se trouve dans les mains et le cœur des masses opprimées, qui recommencent à donner de la voix. Espérons qu’elles seront bien informées, par la grâce de la communication instantanée et VRAIE.

        +0

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  • Nerouief // 07.01.2022 à 20h18

    J’en suis arrivé à ne plus être capable d’imaginer un monde sans les Etats-Unis, c’est à dire un monde de paix et de culture.

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  • JnnT // 08.01.2022 à 11h48

    On n’appelle pas ça de l’astroturfing ? Préparer l’opinion à la possibilité d’une guerre avant de saisir une occasion de la déclencher ? En titillant l’ours jusqu’à ce qu’il réagisse ? Ce qui est fait quotidiennement, notamment en employant des éléments de l’armée française.

    Une guerre OTAN- Russie n’est pas du tout dans l’intérêt celle-ci. Pas non plus dans l’intérêt de l’OTAN : l’Ukraine ne vaut pas les risques d’un affrontement de haute intensité, d’autant que l’Ukraine n’en est pas membre.

    Par contre un affrontement armé limité affaiblirait les pays de l’UE : plus de gaz et la région serait fuie par les investisseurs. Et tout rapprochement UE-Russie serait définitivement exclu. Tout bénéf pour l’oncle Sam. C’est sans doute la réplique à Nord-Stream 2. Avec Annalena Baerbock comme ministre étranger des affaires allemandes, les Étasuniens disposent maintenant d’un relais fiable bien placé. Et Biden a toujours été va-t-en-guerre face à l’URSS (pour lui, la Russie est toujours l’URSS).

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  • Grd-mère Michelle // 08.01.2022 à 16h50

    « L’Ukraine ne vaut pas les risques d’un affrontement de haute intensité… »
    Vous oubliez que ses gigantesques plaines furent « le grenier à blé » de la Russie pendant des siècles, et vous ignorez sans doute que des « investisseurs » US y cultivent depuis une vingtaine d’années les céréales OGM que l’UE interdit de faire pousser sur ses territoires, mais qu’ils peuvent y vendre sans restriction.
    De plus, ses ports sur les rives de la Mer Noire ont toujours été un élément de défense hyper-stratégique pour les russes, notamment pour se défendre contre l’empire ottoman.
    Et le gaz russe que nous achetons/consommons(pour le plus grand bien de l’immense peuple russe) qui me chauffe en ce moment-même à Bxl, ainsi que tou-te-s les habitant-es de l’Allemagne et de l’Europe de l’Est(entre autres) y transite jusqu’à présent…
    Alors qu’un consortium américain a acheté des concessions de gaz au Kazakstan (tiens, tiens…) et qu’il s’emploie à le faire parvenir en Roumanie grâce à un gazoduc traversant la Mer Caspienne, l’Azerbaidjan, la Géorgie et la Mer Noire…

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  • onin // 10.01.2022 à 06h08

    Il n’y aura rien d’accidentel !!! des dizaines de provocations, un enfant gâté et instable (l’ukraine) armé et excité par l’OTAN…etc, Non, ça aura l’air d’un dérapage, sauf, qu’il sera provoqué. Les Russes devront frapper fort et loin dés le « 1er accident ».

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    • Moussars // 10.01.2022 à 12h58

      Oui. Ce serait le bon moyen pour déconsidérer (définitivement ?) les crapules d’amerloques auprès des veules européens, les premiers n’étant pas à même d’intervenir efficacement dans un combat classique si loin de chez eux…
      De plus, au même moment, les Chinois pourraient en profiter pour récupérer Taïwan…
      On me glisse à l’oreille que ce scénario stratégique est prévu si les conditions le permettent…

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