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13.juillet.201513.7.2015 // Les Crises

« Les Allemands torturent les Grecs pour que les Italiens entendent leurs cris », par Charles Gave

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Très belle analyse du vrai libéral Charles Gave

Grèce : Enfin des bonnes nouvelles ! par Charles Gave

Lénine avait coutume de dire que pendant certaines semaines, plus d’événements inouïs se passaient que pendant toutes les décennies précédentes et c’est une idée que je crois très juste. C’est peut être ce que nous allons vérifier une fois de plus dans les semaines qui viennent.

Prenons l’Euro.

Depuis sa création, je ne cesse d’expliquer à qui veut bien l’entendre que tout cela finira très mal et que l’Euro n’est pas une monnaie, mais une construction complètement artificielle qui allait détruire l’Europe de la diversité que j’aimais profondément, dans l’espoir insensé de créer de toutes pièces un Etat Européen dont seuls des technocrates non-élus seraient les bénéficiaires.

Et j’étais loin d‘être seul à me faire du souci.

Par exemple, Milton Friedman, bon connaisseur de la monnaie s’il en fut, avait coutume de dire qu’à sa connaissance c’était la première fois dans l’Histoire que des pays souverains décidaient de tous utiliser la même monnaie et que le système sauterait si un choc asymétrique venait à toucher les différents pays. Ce qu’il voulait dire était que, dés qu’un choix allait devoir être fait entre la Souveraineté Nationale et la monnaie, la Souveraineté Nationale l’emporterait.

Ce choc, nous l’avons eu au moment de la grande crise financière de 2008-2009, le système a failli craquer et a fini par tenir quand monsieur Draghi a fait comprendre aux marchés que les Traités, il s’asseyait dessus et que la Bundesbank ne pouvait que se coucher, ce qu’elle fit.Et donc le nœud coulant fut resserré autour du cou de la Grèce et desserré par ailleurs, l’idée étant que les malheurs des Grecs devaient montrer aux autres peuples Européens pris dans le même étau ce qui arrivait aux mauvais sujets. Comme me l’avait dit le patron de l’une des grandes sociétés d’assurance Allemandes avec beaucoup de finesse (!), « Nous torturons les Grecs pour que les Italiens entendent leurs cris», ce qui m’avait passablement surpris venant d’un Allemand.

Et donc l’Euro est encore là, à ma grande surprise, continuant à pousser les peuples Européens dans la misère et le désespoir, les seuls gagnants étant des technocrates que personne n’a élu.

Au fil des années, je me suis quand même demandé POURQUOI je détestais l’Euro à ce point ?

Je crois que j’ai compris. Au début, j’étais contre l’Euro pour des raisons purement techniques puisqu’il était idiot de vouloir maintenir un taux de change fixe entre des pays qui ont des productivités du travail et du capital complètement différentes. Et puis j’ai réalisé que derrière ce projet il y avait une volonté profonde de détruire les Nations Européennes.

Philosophiquement, je suis un partisan des Lumières, c’est-à-dire de la Liberté, ou plus exactement de Libertés bien concrètes et bien réelles. Le projet des Lumières était que chaque homme puisse exercer ses Libertés, dans trois domaines essentiels.

  • Domaine Social : Liberté de la Presse, Liberté d’enseignement, Liberté syndicale, Liberté d’expression constituaient le cœur des Libertés, les désaccords éventuels étant portés sur la place publique et la possibilité d’exprimer son non consentement étant considéré comme un bien public et non comme une trahison. Bien sur ces Libertés devaient être défendues par des tribunaux indépendants.
  • Domaine Economique : Liberté d’entreprendre, d’embaucher, de débaucher, d’investir dans mon pays ou dans celui d’à coté ou de ne pas investir du tout, de passer des contrats, de ne pas souffrir du capitalisme de connivence ou de la concurrence indue des monopoles publics, telles sont les Libertés économiques…
  • Domaine Politique : Elections fréquentes, Liberté de candidature, Séparation des Pouvoirs, ce qui implique qu’une majorité de circonstance ne peut aliéner la Souveraineté Nationale qui par définition est inaliénable.

Et je suis en bonne compagnie.

Jean- Paul II dans son encyclique « Centesimus Annus », écrite pour commémorer la grande encyclique de Léon XIII « Rerum Novarum » qui consacrait la réconciliation entre l’Eglise et le monde nouveau, précisait que la Liberté de chaque homme ne pouvait s’exercer que dans le cadre de la Nation dont il était citoyen (en tant que Polonais, il savait de quoi il parlait).

Un peu plus loin, il indiquait que l’entreprenariat était une vocation et que les pays où les entrepreneurs ne pouvaient exercer leurs Libertés n’étaient pas libres.

Ce qui veut dire en termes clairs que l’Euro était une machine à détruire nos Libertés comme il en a peu existé dans l’Histoire. Je m’explique, en commençant par les entrepreneurs.

  • Etre entrepreneur, c’est analyser des signaux de marchés qui passent par le système des prix. Comme je l’ai souvent expliqué ici, TOUS les prix dérivent de deux prix fondamentaux le taux de change et le taux d’intérêt. Le taux de change c’est ce qui permet de savoir combien doit être produit à la maison et combien à l’extérieur et ce prix reflète des avantages et des contraintes purement nationales. Prenons un exemple : La France, fort démocratiquement, décide d’avoir 40 % de fonctionnaires de plus que l’Allemagne pour 10000 habitants, ce qui est son droit. On peut le déplorer, mais le prix n’est pas cher si c’est la condition pour que la volonté de vivre ensemble demeure. Cela veut dire que le coût de l’Etat Français sera de 40 % supérieur au coût de l’Etat Allemand, ce qui n’est ni bien ni mal, mais ce coût devra être supporté in fine par les entreprises Françaises. Par contre, comme les fonctionnaires ne produisent rien pour l’exportation, un taux de change fixe entre l’Allemagne et la France tue les entrepreneurs Français dont les couts sont supérieurs à ceux des entrepreneurs Allemands, au profit de ces mêmes entrepreneurs Allemands et nous envoie en dépression, ce qui est très fâcheux.
  • Passons aux taux d’intérêts, qui doivent se situer sur le taux de croissance moyen de l’économie, selon la règle d’or de Maurice Allais ou de Wicksell. Comme le taux d’intérêt est le même pour tous les pays dans la zone Euro, il se calera sur la moyenne de croissance des pays Européens et donc il sera automatiquement trop bas pour l’Allemagne et trop haut pour la France ou l’Italie, ce qui constitue un handicap de plus pour ces deux pays. L’euro empêche donc les entrepreneurs Français ou Italiens de suivre leur vocation. Et c’est pour ca qu’ils partent tous à Londres, à New-York ou à Hong-Kong , laissant le peuple Français au chômage face aux fonctionnaires Français fort prospères tant que la France pourra s’endetter pour les payer … Et donc l’Euro détruit le pacte national qui unit les citoyens de chaque Nation, ce qui m’amène a mon deuxième point, la Nation.
  • “Une Nation” disait Renan, “c’est une volonté de vivre ensemble”. Dans une Nation, pour qu’elle fonctionne, nous avons besoin d’un organisme qui aura le monopole de la violence légitime et cet organisme, pour payer ses dépenses devra lever des impôts qui seront libellés dans une monnaie dont le cours correspondra aux forces et aux faiblesses du pays en question. Payer ses impôts librement à un état légitime est donc le début de la Démocratie, comme les Anglais l’ont compris depuis 800 ans.

Il n’en est rien dans l’Euro.

PERSONNE n’a le monopole de la violence légitime en Europe, et pour une raison très simple : il n’existe pas de Nation Européenne et la démonstration en est faite par la BCE qui finance les Etats légitimes en imprimant de l’argent puisque les impôts ne suffisent pas. Or les impôts sont la manifestation de cette volonté de vivre ensemble… Et donc le projet Européen apparait en pleine lumière : Il s’agit purement et simplement de détruire les volontés de vivre ensemble, c’est-à-dire les Nations Européennes auxquels les peuples sont extraordinairement attachés, pour construire un Etat Européen dont personne ne veut sauf mes chers Oints du Seigneur (ODS), tous socialistes c’est-à-dire sans aucun respect pour la volonté du Peuple, qu’ils méprisent. Et nulle part, cette volonté de destruction de la Nation n’a été plus visible qu’en Grèce. L’Etat Grec est certes tout à fait inefficace, tout le monde le savait, un peu comme l’Etat Italien mais le Peuple Grec est une réalité profonde et ancienne. Attaquer la Grèce parce qu’elle avait un Etat inefficace a couté fort cher à Mussolini et à Hitler, qui eux aussi, comme mes ODS aujourd’hui, voulaient rétablir l’Empire Romain…

Ils n’ont pas trouvé en face d’eux l’Etat Grec, mais bien le Peuple Grec, ce qui n’est pas pareil. La même chose va arriver aux ODS Européens. L’Euro n’est qu’une expression de plus, après le communisme, après le fascisme, après le nazisme de la Présomption Fatale de ce cher Hayek, qui avait tout compris. La seule différence est que les victimes de ce projet contre nature se suicident à la place d’être envoyés dans des camps de concentration. Gros progrès !

Les Grecs vont donc pouvoir voter, ENFIN suis- je tenté de dire.

Quand Papandreou avait proposé la même chose il ya quelques années, il avait été promptement débarqué grâce à ce qu’il faut bien appeler un coup d’Etat organisé a Bruxelles pour être remplacé par un Quisling de service, ex haut fonctionnaire de …la BCE.

Je ne sais pas ce que les Grecs vont voter, mais comme le dit le proverbe Américain, les dindes votent rarement pour Noel.

En tout cas, je sais ce que je voterais si j’étais Grec.

“L’Homme” disait le Christ “ne vit pas que de pain”.

Les Grecs ont donc le choix entre la fin de l’horreur et une horreur sans fin.

J’espère que la révolte des Peuples Européens contre la dictature molle que Tocqueville avait parfaitement vu arriver a enfin commencé, et si c’est le cas, elle se produit d’abord, ironie de l’Histoire dans le pays qui a été le berceau de la Démocratie…

Quel magnifique symbole.

En réalité, je ne connais pas d’exemple dans l’Histoire de retour vers la Démocratie et vers des prix de marché qui se soient mal terminés.

Je me sens redevenir optimiste. Comme le disait Jean-Paul II, encore lui : “N’ayez pas peur car la Vérité l’emportera toujours sur le Mensonge”.

Conclusion : ce qui se produit en Grèce est une bonne nouvelle, mais ça va secouer.

Source : Charles Gave, pour l’Institut des Libertés, le 29 juin 2015.

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Commentaire recommandé

K // 13.07.2015 à 01h10

« Cela veut dire que le  coût de l’Etat Français sera de 40 % supérieur au coût de l’Etat Allemand, ce qui n’est ni bien ni mal, mais ce coût devra être supporté in fine par les entreprises Françaises. »
En quoi est-ce plus une charge pour les entreprises que pour les salariés ? Car ce sont les entreprises qui fournissent les salaires aux salariés ? On peut voir le problème à l’envers et se dire que ce sont les salariés qui fournissent le chiffre d’affaire aux entreprises (du moins pour le BtoC).
Il faut rappeler que les impôts sur les personnes physiques dépassent ceux sur les entreprises.
Entre les libéraux qui estiment que les patrons font vivres les salariés, et de l’autre côté, les marxistes qui estiment que ce sont les salariés qui font vivre les patrons, la réalité est surement entre les 2…

« Et c’est pour ça qu’ils [les entrepreneurs] partent tous à Londres, à New-York ou à Hong-Kong »
Il ne faut pas qu’il prenne son cas pour une généralité. En effet, Charles Gave est parti à Londres en 1981 pour créer son entreprise, puis une autre à Hong Kong. Quand on trahit son pays, on préfère se convaincre que tous ses compatriotes font de même, c’est plus facile à assumer.

Cet homme déteste l’euro (fort bien !) puis se demande pour quelle raison. (Ça me parait aberrant de détester quelque chose sans savoir pourquoi, enfin passons).
Et finalement, s’il le déteste, ce n’est pas pas au nom de la souveraineté nationale, ni pour la régression sociale dont il est responsable. Il déteste l’euro car il risque de peiner les entrepreneurs en leur faisant subir des taux d’intérêts trop élevés ! Et ça il l’a compris en écoutant le pape Jean Paul II parler de la liberté d’entreprendre !

Bref, il y a quelques bonnes idées mais ce texte est avant tout un gros délire.

49 réactions et commentaires

  • K // 13.07.2015 à 01h10

    « Cela veut dire que le  coût de l’Etat Français sera de 40 % supérieur au coût de l’Etat Allemand, ce qui n’est ni bien ni mal, mais ce coût devra être supporté in fine par les entreprises Françaises. »
    En quoi est-ce plus une charge pour les entreprises que pour les salariés ? Car ce sont les entreprises qui fournissent les salaires aux salariés ? On peut voir le problème à l’envers et se dire que ce sont les salariés qui fournissent le chiffre d’affaire aux entreprises (du moins pour le BtoC).
    Il faut rappeler que les impôts sur les personnes physiques dépassent ceux sur les entreprises.
    Entre les libéraux qui estiment que les patrons font vivres les salariés, et de l’autre côté, les marxistes qui estiment que ce sont les salariés qui font vivre les patrons, la réalité est surement entre les 2…

    « Et c’est pour ça qu’ils [les entrepreneurs] partent tous à Londres, à New-York ou à Hong-Kong »
    Il ne faut pas qu’il prenne son cas pour une généralité. En effet, Charles Gave est parti à Londres en 1981 pour créer son entreprise, puis une autre à Hong Kong. Quand on trahit son pays, on préfère se convaincre que tous ses compatriotes font de même, c’est plus facile à assumer.

    Cet homme déteste l’euro (fort bien !) puis se demande pour quelle raison. (Ça me parait aberrant de détester quelque chose sans savoir pourquoi, enfin passons).
    Et finalement, s’il le déteste, ce n’est pas pas au nom de la souveraineté nationale, ni pour la régression sociale dont il est responsable. Il déteste l’euro car il risque de peiner les entrepreneurs en leur faisant subir des taux d’intérêts trop élevés ! Et ça il l’a compris en écoutant le pape Jean Paul II parler de la liberté d’entreprendre !

    Bref, il y a quelques bonnes idées mais ce texte est avant tout un gros délire.

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    • Kellhus // 13.07.2015 à 02h27

      « On peut voir le problème à l’envers et se dire que ce sont les salariés qui fournissent le chiffre d’affaire aux entreprises (du moins pour le BtoC). »

      Oui enfin une bonne partie de la consommation des salariés français vient en réalité augmenter le chiffre d’affaire d’entreprises localisées hors de France, ce qui n’aide pas l’emploi et la création de richesse dans le pays. Si on taxe trop les entreprises ou les particuliers pour financer un Etat obèse et inefficace, on asphyxie l’économie nationale.

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    • Pascalcs // 13.07.2015 à 02h46

      Attention aux interpretations faites. Il est évident en France que les dépenses de l’État dépassant très largement ses revenus, il y a ou un problème de revenu ou un problème de dépense ou les 2.
      Au Chapitre des dépenses, le coût du fonctionnement de l’Etat est bien entendu grandement imputable à son efficacité, c’est à dire ce qu’il coûte par rapport à ce qu’il donne. Les comparaisons avec des pays semblables sont plutôt accablantes pour la France où l’éducation n’est pas meilleure, la justice n’est pas meilleure, la police pas plus efficace, le fisc pas mieux, les infrastructures pas meilleures. Donc pour un même rendement voir moins dans plusieurs de cas, notre coût de la fonction publique est largement supérieur à bien des concurrents.
      Et oui, au final, le support de cette structure en revient pour beaucoup aux entreprises dont les impositions (et je ne parle pas de l’impôt sur les sociétés mais des charges sociales) sont démesurées et s’aggravent au fur et à mesure de la désertification productive et contributrice de la France.
      Il faut ne pas travailler dans une société pour ne pas s’apercevoir de cette évidence. Celles qui peuvent encore prospérer en France sont en situation de quasi monopole ou oligopole et compensent par les prix leurs charges supplémentaires. Au détriment du coût de la vie pour les citoyens. Il suffit d’être frontalier avec l’Allemagne pour voir et mesurer la différence avec la France.
      Ce choix est un choix Francais mais qui a ses conséquences palpables sur la compétitivité de pays.

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      • Demoralisateur // 13.07.2015 à 09h23

        100% de la cotisation maladie est la contrepartie du budget des hôpitaux français et le salaire des médecins, qui vous accueille et vous soigne gratuitement avec obligation de moyens.

        Je vous invite donc lorsque vous passerez aux urgences de l’hôpital à venir redire votre commentaire sur le fait que les médecins sont trop payés et pas si bon que ça. Je peux vous assurer que l’on vous réservera un accueil particulier.

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      • Marco // 21.07.2015 à 21h57

        Depuis 50 ans les dépenses publiques de fonctionnement (personnel compris) n’ont pas augmenté plus vite que le PIB. Le ratio est sensiblement le même, un peu plus de 20%
        Ce ratio étant assez proche d’autres pays développés.

        Le véritable écart concerne le social, et en premier lieu les retraites, suivi de la santé.
        Contrairement à d’autres pays notre protection sociale est plus publique, et moins privée.
        C’est à dire que si d’autres pays ont moins de dépenses publiques, ils ont en revanche plus de dépenses « privées ». Des dépenses qui elles aussi pèsent sur les entreprises et les salariés. Qui doivent cotiser tous les mois. Le régime de base étant insuffisant.

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    • Demoralisateur // 13.07.2015 à 09h14

      Demandez au PDG d’Airbus de monter seul un 350 et de le livrer à temps. On verra si se sont les salarié ou le patron qui font vivre les entreprises.

      L’entreprise est une communauté politique comme les autres à ceci prêt qu’il nous parait naturel d’y abandonner toute règles de fonctionnement politique que l’on juge inaliénable. Comme la démocratie.

      Sur les 40% de plus, ce monsieur ne maîtrise pas (ou ne veux pas voir) le mécanisme de composition d’un prix. L’état français ne coûte pas 40% de plus que l’état allemand, l’état français propose 40% de services gratuits en plus que l’état allemand et ces 40% de valeur ajoutée supplémentaire dans les prix français correspondent à la valeur de la gratuité et au travail de ces fonctionnaires.
      L’impôt n’est que la contre partie de la gratuité des services publics. Etant donné que le service public n’a pas de chiffre d’affaire, il faut bien faire circuler la monnaie. Monnaie qui se retrouve naturellement, par les lois du marché dans le prix des marchandises.

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      • Jean Sérien // 13.07.2015 à 12h16

        Je suis plutôt d’accord avec vous sur le fond mais il me semble que vous passez à côté d’une question essentielle: les 40% de services supplémentaires assurés par l’Etat et les collectivités territoriales en France sont-ils tous nécessaires? Quid de la construction de lignes TGV structurellement déficitaires, de gares TGV au milieu de nulle part (ex. Le Creusot), de stades surdimensionnés pour accueillir l’Euro 2016, de la persistance dans l’erreur dans le chantier de l’EPR à Flamanville ou, plus modestement, de la création de ronds points à tous les croisements puis leur embellissement par des équipes pléthoriques d’agents communaux des espaces verts, etc. J’arrête ici mon inventaire.

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        • Demoralisateur // 13.07.2015 à 12h35

          Ce sont des choix politiques. Je rappelle par ailleurs que la discipline dont nous parlons ici est l’économie… politique. De son nom complet.

          Les égyptien n’ont pas construit les pyramides parce que c’était rentable. On n’a pas construit la tour Eiffel (à la base) par ce que c’était rentable. On n’a pas été sur la lune parce que c’était rentable.

          En fait les 3/4 des choses que font les humains ne sont pas rentables, et c’est pour le mieux d’ailleurs. Mais les marchands et leur logique de rentabilité, leur cupidité à envahit chacun de nos espaces de vie jusqu’a même nous pousser à bien rentabiliser notre temps!!
          On a de beaux exemples de truc qui ne servent à rien et qui ne sont pas rentable, on en a plein les galeries d’art.
          Rêver ce n’est pas rentable et pourtant on adore ça. être amoureux ce n’est pas rentable et pourtant on court tous après.

          Personnellement je préfère avoir une pléthore d’employé communaux qui fleurissent les espaces urbains que vivre dans le béton et l’asphalte.
          J’aime bien aussi ne pas mettre 20h de TER pour traverser la France et aller voir ma famille à l’autre bout.

          Tout ça se sont des choix politiques. Si on a envie de créer un service public de creuseur de trous et un autre service public de boucheur de trou, on en a le droit et la possibilité. Si la majorité de la population estime que c’est bien pour tout le monde. Rien n’impose que ce soit « rentable ».

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          • Varenyky // 13.07.2015 à 13h55

            Vous avez tout a fait raison et pour exemple le Siècle de Louis XIV.
            Toute la grandeur culturelle architecture, littérature, musique, bref tout ce qui été fait et fait encore aujourd’hui notre histoire, et par incidence de l’émulation celle de l’Europe, a été construit dans un contexte de dépression économique et de mauvaises récoltes sur l’ensemble de l’Europe.
            Preuve si il en était de la possible déconnexion entre comptabilité et Histoire.
            Mais la domination actuelle de la Réforme Calviniste et Luthérienne interdisant le plaisir, il est interdit d’avoir un avis contraire sauf à risquer le bucher.

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          • Jean Sérien // 13.07.2015 à 15h27

            « Si la majorité de la population estime que c’est bien pour tout le monde. Rien n’impose que ce soit “rentable”. »

            Parce que vous pensez que les Egyptiens de l’éqoque ont été consultés pour savoir s’il était opportun ou non de construire ces fameuses pyramides? L’ironie, comme vous l’avez suggéré, veut que c’est finalement un « investissement » assez rentable vu le nombre de touristes que cela draîne, idem pour la Tour Eiffel. Et qui sait, peut-être qu’un jour toutes les lignes TGV seront rentables à l’ère du pétrole (vraiment) rare. Comme quoi, il ne faut pas insulter l’avenir.

            Cela dit, force est de constater qu’un certain nombre d’investissements réalisés par exemple, en Espagne (Gare TGV à Ciudad Real, aéroport international de Castellon, stade « olympique » de la Cartuja à Séville, etc.), au-delà des considérations de rentabilité, n’ont pas de véritable utilité comme le montre leur sous-utilisation criante).

            Et si les dirigeants d’un pays, même avec l’assentiment de leur peuple, multiplient les investissements désastreux du point de vue de la rentabilité, alors ce pays s’appauvrira non seulement sur le plan matériel, mais aussi sur le plan du bien-être, notion plus difficile à quantifier, j’en conviens. Car l’argent mobilisé pour ces projets aurait été mieux employé à d’autres projets éducatifs, culturels.

            Et pour en revenir à votre exemple du « service public de creuseur de trous et (…) de boucheur de trou » (qui me rappelle une boutade sous l’ex-URSS: « on faisait semblant de travailler, ils faisaient semblant de nous payer »), on a effectivement le droit et la possibilité d’être stupide et de prendre les gens pour des veaux. Mais ce n’est pas avec ce genre d’occupation que l’on donne du sens à la vie des gens. Pour moi, un système économique qui marche, c’est un système qui repose sur des activités lucratives/rentables donc créatrices de richesses, que l’on peut ensuite partager ET qui permettent à chacun d’avoir du temps libre à côté pour rêver, aimer, se cultiver, etc.

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            • Demoralisateur // 13.07.2015 à 17h31

              Bref, le capitalisme c’est tellement bien.

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          • Pascalcs // 13.07.2015 à 17h52

            Par ailleurs, votre exemple des pyramides est à double tranchant. Je pense que vous partagez le point de vue historique qui relate leurs constructions et les dizaines de milliers d’esclaves qui en furent les bâtisseurs. Beaucoup y laissant sans doute leur vie.
            Les pyramides sont un magnifique exemple de réalisation faite sur la dette, en l’occurrence celle de la vie des bâtisseurs dont les salaires etaient inexistants et les droits inconnus. Donc je pense que vouloir faire l’apologie de l’inutile et de l’irrationnel basé sur cet exemple est plutot malvenu.

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            • Demoralisateur // 13.07.2015 à 21h17

              Vous étiez présent pour dire que c’était des esclaves?
              d’ailleurs la notion même d’esclavage à prise plusieurs formes au cours de l’histoire. L’esclavage Égyptien n’est pas l’esclavage grec, ni l’esclavage romain, et encore moins l’esclavage négrier des siècles récents.

              Les valeurs à l’époque était sensiblement différentes. Si ça se trouve à l’époque c’était un honneur de travailler à la construction de la pyramide du Pharaon, considéré à l’époque comme un dieu vivant.

              Système de valeur différent du notre. Nous n’avons pas à juger.

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      • Pascalcs // 13.07.2015 à 17h41

        Je pense que si vous aviez vécu 26 ans comme moi en Allemagne, vous retireriez votre commentaire. Car je ne sais vraiment pas où sont les 40% supplémentaires de valeur obtenues des services publiques en France vs. ce que vous obtiendriez en Allemagne. Mais bon je suis tout à fait prêt à entendre vos arguments factuels.
        Par ailleurs, avec un déficit budgétaire de plusieurs dizaines de milliards par an, il n’y a pas de gratuité qui tienne. Si, comme vous semblez vouloir le soutenir, il y a 40% de services en plus (gratuits pour les utilisateurs de ces services), alors le cout de ce service se montent desormais à 2000 milliards d’€ de dettes. Donc plutot assez loin d’être gratuit, sachant que cette dette, c’est la nôtre, autrement dit celle des bénéficiaires du service publique.

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        • Demoralisateur // 13.07.2015 à 21h11

          J’ai vécu plusieurs années dans différents pays d’Europe mais pas l’Allemagne et ca ne changera rien au fait que nous avons les services public que nous voulons.
          France et Allemagne sont deux pays différents. A la culture différente. A la population différente, à la structure sociale différente.

          Par exemple, le budget de l’armée française est plus gros (6.5% PIIB) que celui de l’Allemagne (4.5% PIB). Et nous avons plus de militaires (+65 000) . (Militaires payés par l’état donc dans les dépenses de salaire public.)

          Donc dire à la louche que la France à 40% de dépense en plus, il faut aussi se demander ce que sont ces dépenses.
          Nous n’avons pas le même pays et les mêmes institutions.

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          • Fyd // 14.07.2015 à 23h55

            Il faudrait reprendre vos chiffres, le budget de la défense c’est 2,2% du PIB, l’Allemagne 1.2%
            215k hommes pour l’armée française et 181k pour l’armée allemande.

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    • Louise // 13.07.2015 à 10h13

      Vous avez raison K…. un gros délire

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    • Bordron Georges // 13.07.2015 à 10h30

      Un jour, il faudra que les français apprennent à comprendre que, souvent, le terme entreprise ne contient pas que l’idée de patron ou entrepreneur mais qu’il contient aussi, la totalité de ce qui fait l’entreprise: les propriétaires, les dirigeants, les cadres, les ouvriers et employés, les marchandises, les moyens financiers etc.. etc…

        +6

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      • K // 13.07.2015 à 12h53

        Comment on fait pour apprendre à comprendre ? Il y a des tutoriels ? Des cours du soir ?
        Blague à part, je crois que tout le monde ici est d’accord avec votre définition de l’entreprise.

          +3

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    • Alefe // 13.07.2015 à 11h38

      Juste sur ce détail : « Ça me parait aberrant de détester quelque chose sans savoir pourquoi  »
      C’est pourtant comme cela que cela ce passe. On aime ou pas, puis notre mental construit une (bonne) raison. Ne donnez pas trop de place à la raison raisonnable.

        +5

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    • Romain // 13.07.2015 à 14h10

      Les salaries font partis de l’entreprise. Si l’entreprise et penalisee, les salaries sont penalises.

        +1

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    • Delphin // 13.07.2015 à 15h09

      « Institut des libertés »… D’entreprendre. Abus de langage.

      Charles Gave, Catho grand teint (« comme le disait Jean Paul II », les « oints du Seigneur »), écrasant de son savoir, c’est à dire de son idéologie libérale qu’il érige en vérité absolue (absence malsaine de recul sur soi-même).

      Pas de chance, Charles a 2 papes de retard. le pape François vient de publier l’encyclique Laudato Si’, qui horrifie le monde catholique affairiste (RTL : « Environnement : le pape François appelle à la décroissance », l’Express : « Pour le pape François l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance », Le Figaro : « Pour sauver la planète, le pape veut la décroissance » etc.).

      Heureusement, la très catholique Nathalie Kosciusko Morizet, dans l’Est Républicain du 23 juin, rassure : « Non, il ne prône pas la décroissance ». On peut la croire, elle est polytechnicienne.

      Delphin, athée mais sympathique

      Le monde de l’argent s’habille toujours de vêtements délicats : Pierre Leconte, « forum de Genève pour la Paix et le Développement » (?)

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  • Qatsi // 13.07.2015 à 03h58

    ||| « Nous torturons les Grecs pour que les Italiens entendent leurs cris», ce qui m’avait passablement surpris venant d’un Allemand |||

    rien de bien étonnant justement..
    les allemands défendent leur bout de gras, leurs intérêts bien compris, comme ils l’ont toujours fait.
    ils y ajoutent leur futurs alliés, nordiques et de circonstances (ces polonais si anti russe qu’ils seraient près à tout par crainte et haine séculaire), et ces anciens pays du bloc de l’est flattés de cette aile providentielle qui ressemble à s’y méprendre à un nouvel aigle.

    finie la débâcle de 45, retour à l’Allemagne de Bismarck, et leur volonté de puissance et de guerre.
    car c’est la guerre qu’il font à la Grèce, qui n’a pas voté comme il le fallait, et par 2 fois, et la seconde à 62%, aïe..
    ils l’avait fait à l’Italie, au Portugal, puis à l’Espagne..
    en gros, c’est les PIGS, les mauvais européens, les Romanichels de l’europe.

    en gros, il est surprenant d’être surpris, comme il est toujours étonnant de voir à quel point la France est fascinée par la germanisation des esprits, et son culte nordique, et incapable de voir son propre intérêt, et ses racines, et son futur, qui se situe plus vers les peuples de langues et de cultures romanes, jusqu’au Maghreb, et à l’Afrique qui continue à parler notre langue.

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  • Pampita // 13.07.2015 à 05h13

    Et pendant que l’Europe se vautre dans la décadence, le futur s’écrit ailleurs : http://chroniquesdugrandjeu.over-blog.com/2015/07/quo-non-ascendet.html

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  • Villard // 13.07.2015 à 05h25

    Dear K,

    Les allemands qui passaient à l Ouest trahissaient la DDR.

    Les bougnats qui montaient à Paris trahissaient l Auvergne.

    Oui,les ODS, exaspérés par le Peuple, devraient être assignés à résidence .

      +5

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  • Alex3 // 13.07.2015 à 07h04

    La question que je me pose est pourquoi l’Allemagne détruit le cadre politique et social qui lui permettait d’exercer son hégémonie économique ? En deux jours, Merkel et Schauble ont transformé l’euro, un « symbole de l’union entre les peuples européens » (notez les guillemets), en une arme de guerre. Ils ont fait voler en éclats tous les dispositifs qui leur permettaient d’exercer l’apparence d’un soft power sur l’UE. Au point que même la presse allemande s’alarme : Der Spiegel parle d’un » catalogue d’horreurs » soumis à la Grèce. Et Libération titre « A quoi joue l’Allemagne ? »… Même Libé ! Soit c’est de la folie pure. Soit il y a un plan.
    Je me demande si le le but de Merkel et Schauble, en tabassant la Grèce, n’est pas exactement l’inverse de ce que l’on croit: Créer un précédent, encourager la France, l’Espagne, l’Italie et autres PIGS à quitter la zone euro. Aucun peuple sensé ne resterait dans cette salle de torture sous la houlette d’une Frau sadique et d’un taré psychorigide en fauteuil roulant ! On dirait un film de Jess Franco… L’Allemagne veut créer un précédent pour mettre fin au dogme de « l’irréversibilité », se débarrasser des boulets et forger une nouvelle union monétaire entre gens sérieux, une union monétaire qui n’impliquerait aucun transfert de fric…

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  • Dizalch // 13.07.2015 à 07h12

    « Comme me l’avait dit le patron de l’une des grandes sociétés d’assurance Allemandes avec beaucoup de finesse (!), « Nous torturons les Grecs pour que les Italiens entendent leurs cris», » Ch. Gave.
    Tout est dit, et de ce jour (comme pour celui ou Lagarde insulta Tsipras « d’enfant » dans les négos, et d’autres phrases de ce type par d’autres, politiques, médias, etc.);
    Je me suis mis à comprendre l’idée que si les Grecs se soulevaient, comme un seul homme… un vrai, de ceux qui pendraient haut et court celui/celle/ceux qui voudrait les torturer… comme ce schpuntz d’assureur… (et encore, qu’il s’estime heureux, la torture est bien pire qu’une pendaison…), alors peut-être, ces rapaces se calmeraient, peut-être faudrait-il que d’autres peuples les suspendent également ceci dit… car certains ont la peau dur…
    (@modo: j’espère être dans le cadre de la loi, je n’en sais rien en fait tellement répondre avec ironie/humour noire à de tels propos, est difficile, corrigez moi si besoin)

      +5

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  • valles // 13.07.2015 à 08h18

    « La France, fort démocratiquement, décide d’avoir 40 % de fonctionnaires de plus que l’Allemagne pour 10000 habitants, ce qui est son droit. On peut le déplorer, mais le prix n’est pas cher si c’est la condition pour que la volonté de vivre ensemble demeure. »
    On sent le dépit du patronat avec cette notion du » vivre ensemble » qui s’entretient avec 40% de couteux fonctionnaires, ces pauvres hommes sont tombés dans l’ adiction d’une vie totalement tarifée, heureusement que la Françe produit des proverbes comme celui-çi  » les choses les plus précieuses sont toujours gratuites » qui nous ont peut être éviter de tomber dans la démesure idéologique.
    Le revenu universel de Bernard Friot. doit leur filler des boutons.

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    • Toutatis // 13.07.2015 à 10h17

      L » « vivre-ensemble », c’est le nouveau truc qu’on nous balance pour justifier n’importe quelle stupidité.

        +2

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      • valles // 13.07.2015 à 10h47

        Si vous avez un autre moyen que les ghettos je suis preneur sinon il va falloir investir dans le fil barbelé.

          +2

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        • Bordron Georges // 13.07.2015 à 13h09

          Dès qu’on touche au fromage en entend couiner les rats qui s’y sont installés.

            +2

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  • Paco // 13.07.2015 à 09h48

    Charles Gave a dit: « Quand Papandreou avait proposé la même chose il ya quelques années, il avait été promptement débarqué grâce à ce qu’il faut bien appeler un coup d’Etat organisé a Bruxelles pour être remplacé par un Quisling de service, ex haut fonctionnaire de …la BCE »

    Dommage que Charles Gave n’aie pas développé. Ce fameux ex haut fonctionnaire est Loukás Papadímos. C’est alors qu’il était gouverneur de la banque de Grèce et avec l’aide du secteur « entreprises et pays souverains pour l’Europe » de la banque Goldman Sachs dirigé par Mario Draghi aujourd’hui Président de la Banque centrale européenne, qu’ont commencé le trucage des comptes publics de la Grèce,

    Charles Gave aurait pu en conclure que le joyau de l’entrepreunariat des Lumières était cerné et infesté de socialistes.

    Charles Gave a dit: « En réalité, je ne connais pas d’exemple dans l’Histoire de retour vers la Démocratie et vers des prix de marché qui se soient mal terminés. »

    Pour ce qui est de la terminaison le futur répondra. Pour le reste, je conseille à Charles Gave de lire les nombreux témoignages rapportés par le projet http://generationpostcommuniste.com/
    Le bilan amer du difficile passage vers un économie de marché que l’on peut y lire, tourne autour du domaine Social du projet de Lumières. Il semble y manquer quelques droits. Droit à une source de revenu non précaire (travail/retraite), à la sécurité, au logement, à la santé, à une éducation faisant fonctionner l’ascenseur social.

    Des droits oubliés par les Lumières, mais qui ont été ajoutés aux droits de l’Homme en 1948, lorsque finirent les troubles crées par le Nazisme, amené au pouvoir par les conséquences déflationistes des politiques austéritaires des années 30.
    Charles Gave doit surement avoir une explication socialiste pour l’hyper-inflation de 23, la crise de 29, la déflation de 30, le financement du Nazisme.

    Un jour peut-être, Charles Gave comprendra que si ces droits sociaux fondamentaux sont bafoués alors toutes les horreurs deviennent possible.

    Mais malheureusement, Charles Gave regardant le monde à travers son prisme libéral au combien simplissime, est comme ceux qui regardant leur monde, châtiaient Galilée et tous ceux qui faisaient tourner la terre. Charles Gave est un religieux. Il a La vérité, et elle explique tout ce qu’il observe.

    Charls Gave a dit « Comme me l’avait dit le patron de l’une des grandes sociétés d’assurance Allemandes avec beaucoup de finesse (!), « Nous torturons les Grecs pour que les Italiens entendent leurs cris», ce qui m’avait passablement surpris venant d’un Allemand. »

    Charles, n’hésite pas à envoyer à WikiLeaks toutes les informations que tu as, récolte en d’autres s’il t’en manque. Ton combat contre les socialistes, et pour les Liberté de la Presse et d’expression s’en trouverait renforcé.

    Je ne suis pas socialiste.
    Je ne suis pas charlie (comme François Hollande).
    Je suis Assange
    Je suis Snowden
    Je ne suis pas Tartuffe

      +10

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    • keepitreal // 13.07.2015 à 10h43

      Personnellement, en tant qu’individualiste pur et dur, je suis de conviction profondément libérale au sens classique du terme, mais certainement pas au sens financier et « quantitative easing » du terme

      Malgré cela, je préfèrerais nettement vivre dans une France socialiste ou communiste plutôt que dans une Europe « libérale » comme elle l’est aujourd’hui.

      Naturellement si on me propose une France souveraine ET libérale, je prends aussi 😉

        +7

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  • keepitreal // 13.07.2015 à 10h33

    [ [ [ j’ai réalisé que derrière ce projet il y avait une volonté profonde de détruire les Nations Européennes ] ] ]

    C’est le coeur même de l’affaire :
    – l’Europe ne se construit que sur les abdications de souveraineté des différents Etats membres, c’est-à-dire sur la destruction ou plutôt sur le suicide des nations européennes
    – et ça tombe bien, car la motivation du projet européen est précisément l’anéantissement des nations désignées comme les suppots du nazisme et donc du Mal
    – il n’y a donc aucune place pour un « compromis » à travers la recherche politiquement négociée d’une « Europe à visage humain », on est pour l’Europe ou pour les nations et c’est tout !

    [ [ [ En tout cas, je sais ce que je voterais si j’étais Grec. ] ] ]

    Moi, je suis français et je sais ce que je voterais si un référendum proposait aux Français de revenir au Franc, mais je sais aussi qu’on se garde bien de me poser la question.

    Quant aux Grecs, il semble malheureusement que les sondages les donnent comme étant très majoritairement favorables à l’euro. D’ailleurs Tsipras lui-même n’a été élu par les Grecs qu’après qu’il avait renoncé à proposer la sortie de son pays hors de la zone euro. Car les Grecs ont peur, tout comme les Français.

    De toute façon, il n’y a pas que les Italiens pour entendre les cris des Grecs torturés par les Allemands : il y a aussi tous les autres peuples européens, avec les Français au premier rang. La peur est puissante pour maintenir les peuples dans l’euro, surtout quand ils ont une démographie de vieux comme tout l’Occident. Avec ce nouvel accord indigne de la dernière seconde, on est reparti pour plusieurs mois/années de tortures envers les Grecs et envers tous les peuples européens.

      +6

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  • cyrille // 13.07.2015 à 11h04

    Cher Valles,
    Je m’insurge contre vos propos à l’encontre de Charles Grave, par un procédé de manipulation malhonnête. Certes il n’est pas infaillible, mais vous extrapolez à partir de ce qu’il écrit, en lui assénant des pensées qui ne sont pas les siennes. Ca s’appelle un procès d’intention. Charles Gave est un homme transparent sur son idéologie, que ce soit dans ses interventions sur BFM TV ou sur son blog. Je ne partage pas forcement ses idées, mais ça franchise le met même parfois en porte à faux avec ses interlocuteurs. C’est bien d’ailleurs en partie contre cela que Charles Gaves s’élève quand il essaie de défendre (naïvement ?) les libertés. Il ne cache pas son aversion du socialisme et je le site en parlant des Oints du Seigneurs « tous socialistes c’est-à-dire sans aucun respect pour la volonté du Peuple qu’ils méprisent ». Voilà pour Charles Gave.
    En ce qui concerne le revenu universel de Bernard Friot, je crois que ça a existé par l’intermédiaire d’un emploi pour tous et à vie. Ca s’appelait l’URSS. Mais il me semble qu’ Olivier Delamarche a été interrogé à ce sujet, je crois chez Thinkerview. Regardez donc ce qu’il en pense.
    Amicalement…

      +7

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  • Varenyky // 13.07.2015 à 11h50

    Dans les prochains jours, nous verrons comment les Allemands vont passer leurs nerfs sur l’Ukraine et les cris des Grecs ne seront que de la douce musique par rapport aux larmes des Ukrainiens.
    Le Président Chocolatier, comme les Shadocks avaient leur Devin Plombier, ayant cru lire que le referendum grec pouvait signifier un plébiscite sauveur de son action, voudrait organiser le sien avec un Oui ou Non sur la Fédéralisation de l’Ukraine.
    Vu l’état du pays qui craque du Nord au Sud et d’Est en Ouest, le millefeuilles de guerres civiles s’additionnant les uns aux autres,il est impossible d’organiser la moindre consultation.
    Nous verrons dans les prochains jours comment Angela Merkel va sortir le rouleau à pâtisserie et sortir l’Europe du bourbier dans lequel elle même l’avait enfoncée.
    Je parie sur une option type frères Volfoni, l’action façon puzzle.
    Et là les cris des Grecs ne seront que douce musique car nous verrons la cruauté de l’Allemagne qui responsable du désastre ukrainien s’en tirera une nouvelle fois avec la mauvaise fois de la sainte nitouche.

      +5

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  • Toutatis // 13.07.2015 à 12h22

    Charles Gave est précieux. Il est un des rares Français vraiment libéraux (du moins parmi ceux qui parviennent à s’exprimer dans les médias). 99,9% de ceux qui se prétendent libéraux (100% chez les politiques) défendent en fait le capitalisme de connivence, qui se résume à : le capitalisme pour les pauvres et le socialisme pour les riches. Charles Gave a parfaitement défini (c’était dans l’émission de Nicolas Doze) le système économique occidental comment étant un système soviétique (avec les BC dans le rôle du Gosplan). Il est très proche des libertariens américains comme Ron Paul, ou le blogueur Mike Shedlock, qui dès le début de la crise grecque se sont déclarés à la foi en faveur d’un défaut total sur la dette (les investisseurs n’ont à s’en prendre qu’à eux mêmes s’ils investissent n’importe comment), et en même temps pour des mesures libérales drastiques.

      +9

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  • Charlie Bermude // 13.07.2015 à 12h48

    Charles Gave a raison comme d’habitude . je mettrais quand méme quelques nuances à ces propos .
    – sur les libertés il existe quelques antagonismes entre liberté syndicale et concurrence /monopole me semble t il qui ne sont toujours pas bien éclaircis dans mon esprit en tous cas .
    – soit tx d’interet /tx de change mais aussi un sous jacent à la monnaie la production avec son tx de profit et pour ce qui est du travail , un équivalent mal précisé ,mais une chose est sure , en tant que machine énergétique celui qui vend son travail ne le peut que s’il gagne au moins 10 fois en énérgie que ce qu’il dépense ( étant donné son faible rendement ) , ce qui doit trouver son équivalent en px , en plus la machine humaine est douée de capteurs pour capter çà , au cas où elle n’écoute pas ses capteurs , elle va vers l’implosion ou l’explosion .
    -d’où la derniére nuance ce n’est pas encore tout à fait le peuple Grec qui intervient , mais sa représentation politique , sensiblement modifiée il est vrai , parler d’état Grec est un abus de langage , ce qu’on appelle état en Grec actuel est un artefact plutot d’origine Turc colonial naturalisé .
    – au final pourquoi tant de haine chez les Allemands , c’est qu’il paye , eux , en nature , au systéme $ , par de la dépopulation , avec leur chair , comme pour le shyloc de Venise .

      +4

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  • Erwan // 13.07.2015 à 16h05

    J’aimerais bien qu’on m’explique d’où sort ce chiffre de 40% de fonctionnaires en plus en France qu’en Allemagne ?

    Une rapide recherche de stats donne :
    http://www.dgaep.gov.pt/upload/RI_estudos%20Presid%C3%AAncias/Public_Employment_EUMS.pdf : France 3,8% vs Germany 3,5% (en % de la population)
    http://www.businessinsider.com/chart-of-the-day-government-sector-employment-2011-11?IR=T : France env. 35% vs Germany env. 30% (en % de de la population active)
    http://www.oecd-ilibrary.org/sites/gov_glance-2011-en/05/01/index.html?itemId=/content/chapter/gov_glance-2011-27-en : France env. 25% vs Germany env. 14% (en % de population active, avec prise en compte des entreprises publiques)

    Seul le dernier semble compatible avec une différence autour de 40%; j’imagine que ces apparentes contradictions proviennent de définitions différentes, mais je ne vois pas clairement lesquelles. Si qq un a une explication, ça m’intéresse !

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    • Pascalcs // 13.07.2015 à 18h20

      C’est une question intéressante car de manière officielle, il y a 5,7 millions d’agents publiques en France, là où l’Allemagne n’en compte que 1,7 millions. On voit donc l’ampleur de la disproportion entre les deux pays.
      Cela dit, il faut regarder derrière ces chiffres les fonctions occupées. En Allemagne, un certain nombres de fonctions sont remplies par des personnes n’ayant pas le statut de fonctionnaire. Par ailleurs, cela fait très longtemps que les statuts sont très différents.

        +0

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      • Erwan // 13.07.2015 à 19h30

        Quelle est votre source pour ces chiffres ?

        Dans http://www.dgaep.gov.pt/upload/RI_estudos%20Presid%C3%AAncias/Public_Employment_EUMS.pdf ils comptent 2,5 millions en France et 2,8 millions en Allemagne « employés des administrations publiques », en se basant sur la définition suivante :

        « Public Administration: public employees (without differentiation on what basis the employment takes places, weather the workers are appointed or working with a contract) that is staff employed by the central government institution (Ministries, Agencies, Inspectorates, civil workers in law enforcement agencies, police, civil workers in army,
        staff employed in foreign service) and Constitutional institutions but excluding medical staff, teachers and academics. »

        En effet la distinction pourrait être une question de statut. En supposant que l’Allemagne compte un grand nombre de contractuels là où la France a des fonctionnaires, la comparaison du nombre de fonctionnaires au sens strict est évidemment biaisée. Il serait plus utile de comparer la masse salariale du secteur public, par exemple.

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        • Pascalcs // 14.07.2015 à 10h25

          En ce qui concerne l’Allemagne, il faut faire la distinction entre les fonctionnaires (Beamte) qui bénéficient d’un statut particulier et les employés des services publiques (Oeffentlicher Dienst Angestellter). Les fonctionnaires Allemands ont un contrat de travail très particulier qui leur interdit, par exemple, de faire grève. Alors que les employés des services publiques, eux le peuvent.

          Ces deux populations mises ensemble se comparent très bien à nos fonctionnaires en France en terme de mission et profil. En ce qui concerne leur nombre, voici les stats :

          Pour les employés du service publique à temps plein ou partiel, de l’ordre de 3,15 millions :
          http://de.statista.com/statistik/daten/studie/12910/umfrage/entwicklung-des-personalbestandes-im-oeffentlichen-dienst-in-deutschland/

          Pour les fonctionnaires à temps plein ou partiel, de l’ordre de 1,7 milions :
          http://de.statista.com/statistik/faktenbuch/179/a/gesellschaft/arbeit-beruf/beamte/

          Donc au total près de 4,9 millions que l’on peut directement comparer aux services rendus par les 5,6 millions recensés en France :

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_publique_fran%C3%A7aise

          Donc dans cette logique de calcul, on arrive à un net Français supérieur de 15% à celui en Allemagne. Ramené à la population, cependant, le ratio devient 8,5% en France et 6% en Allemagne. On retrouve là les 40% de différence dans les chiffres.

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          • Erwan // 14.07.2015 à 22h00

            ok, ce chiffre dépend donc de ce que chaque pays définit comme ses agents publics, autrement dit ne permet pas de comparaison à activité égale.

            Par exemple si la proportion d’enseignants (ou personnel de santé,…) comptés comme agents publics diffère d’un pays à l’autre, on trouvera une différence en nombre d’agents qui semble indiquer une différence en efficacité, alors qu’il est possible que l’activité soit seulement répartie différemment entre secteur public et privé.

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  • pingouin-vigilant // 13.07.2015 à 18h52

    Es-ce vraiment un problème qu’il y ait plus de fonctionnaires en France?
    Il y aura toujours un pays comptant moins de fonctionnaires, cela doit faire consensus.
    Dans touts ces commentaires, le présupposé privé is beautiful n’est jamais interrogé.
    Un service publique n’est-il pas structurellement supérieur à une entreprise privée?
    A ma connaissance la seule supériorité du privé sur le publique est la fabrication de milliardaires, mais es-ce l’objectif d’une société équilibrée?
    Où est la démonstration de la supériorité du privé sur le publique?

    Amicalement.

      +3

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  • cyrille // 13.07.2015 à 21h05

    Pingouin-vigilant, je ne connais peut être pas de démonstration parfaite de la supériorité du privé sur le publique, mais je peux néanmoins te fournir un certain nombre d’éléments qui abondent dans ce sens. Tout d’abord la première loi de Parkinson qui énonce que tout travail au sein d’une administration augmente jusqu’à occuper entièrement le temps qui lui est affecté. C’est-à-dire qu’un employer à qui on donne une tâche censée être exécutée en une heure par exemple, l’employer remplira cette tâche en deux ou trois heure si on ne lui affecte pas de nouvelle tâche. La deuxième loi de Parkinson énonce que tout collaborateur tend à multiplier ses subordonnés. Traduction de Michel Musolino dans son livre économie pour les nuls : « Tout responsable dans une hiérarchie a tendance à vouloir résoudre ses problèmes par une augmentation du nombre de ses subordonnés. Un responsable des ventes à qui on demande d’augmenter son chiffe aura comme première idée de demander plus de vendeurs. Un chef de chantier à qui on demande d’écourter les délais de livraison demandera plus d’ouvrier. »
    Le problème de la France et de sa surcharge pondérale en matière de personnel fonctionne, relaté par les chantres du libéralisme date peut-être du célèbre rapport Armand-Rueff commandé par le général de Gaulle en 1959. Ce rapport avait pour objectif de mettre en avant les efforts d’adaptation que l’Etat français devait faire pour préparer le marché commun. On trouve dans ce rapport un certain nombre de problème récurent jusqu’aujourd’hui, dont la réforme de l’Etat et son grand nombre de fonctionnaires. A titre d’exemple Pierre Conesa dans « surtout ne rien décider » aux éditions Robert Laffont explique « L’Etat verse ainsi chaque année plus de 1.2 milliard d’euros de subventions à quelque vingt-deux mille associations. La Cour des comptes s’inquiète régulièrement des généreuses donations délivrées et peu contrôlées… Là aussi le ministère des Finances arrive en tête pour les aides aux associations pour le logement du personnel des administrations financières (29.5 millions d’euros en 2011)… »
    Il me semble d’ailleurs que par esprit de corps et d’omerta, il est impossible de savoir combien il y a d’employer au ministère des finances. Voilà mais si tu cherches un peu sur internet tu dois pouvoir trouver des tonnes d’explication plus ou moins valable sur le manque d’efficacité du secteur public.

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    • Kride // 14.07.2015 à 11h02

      Parkinson étudie la bureaucratie anglaise dans les années cinquante, en déduit que l’on peut faire mieux avec moins, le démontre. De là une LOI en est tirée !… Une loi, carrément. A partir de là, impossible d’argumenter, ce serait contrevenir à la LOI. Parkinson s’étant penché sur la bureaucratie anglaise, ces observations – à valeur de loi, attention- sont donc reconduites sur l’actuelle administration, de préférence publique. Il serait intéressant de l’appliquer aussi à nos structures privées, pas forcément aux bas niveaux qui sont déjà et depuis longtemps soumis à surveillances rapprochées, mais plutôt à ses dirigeants, qui s’offrent quantités d’avantages indécents à mes yeux, bien plus coûteux que ceux que vous citez, qui pour autant ne sont pas à négliger.

      J’aimerai sincèrement Cyrille que vous dépensiez la même énergie à débusquer les vices de fonctionnement, de rendement, etc, dans ces grandes entreprises érigées en modèles d’organisations et d’efficacité que l’on nous vante à longueur de temps.
      Je travaille en tant que fonctionnaire, et attention catégorie A s’il vous plaît, les plus onéreux, depuis maintenant un peu plus de 10 ans. J’ai aussi travaillé dans plusieurs entreprises de statut dit privé de type pme, dans d’autres structures dites para-publiques, ou l’on applique avec bonheur le pire du privé associé au pire du public, c’est dire. Enfin comme beaucoup, j’ai aussi eu ma période assedic/anpe avant qu’ils ne se métamorphosent en polemploi.
      J’ai ainsi pu constater que la LOI de Parkinson, et celle d’autres penseurs économiques s’appliquent avec autant d’aisance à TOUS les secteurs, pas seulement publics.
      J’aimerai que l’on interroge avec autant de vigueur le grand patron s’auto-octroyant une augmentation délirante(1), au titre de son auto-efficacité, auto-validée et auto-célébrée ; apparemment plus besoin de convoquer Parkinson dans ces cas de figure …

      Étant donc placé au cœur du vice, je peux vous assurer que l’employé-fonctionnaire qui tend à prendre 2 heures au lieu d’une etc, etc, etc, n’existe plus depuis longtemps. Soit il a été purement et simplement remplacé par un automatisme logiciel ou matériel pas forcément plus efficace d’ailleurs, soit il dispose maintenant d’un status de droit privé, de type cdd rarement cdi qui le rend corvéable et -surtout- jetable à merci. Vous voila rassuré.

      La seule et unique LOI qui se dégage et que j’ai dû affronter depuis maintenant 25 ans de travail (dont 10 ans tant que fonctionnaire d’Etat), c’est la loi du plus fort…

      (1)http://pro.01net.com/editorial/604514/le-pdg-de-cisco-voit-sa-remuneration-augmenter-de-80pour-cent/

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      • cyrille // 14.07.2015 à 21h46

        Mon Cher Kride,
        Toute cette véhémence pour pas grand-chose. Je suis moi aussi au cœur du vice et de la loi du plus fort et pas du plus compétent…Vous interprétez mal mes propos mais je vais préciser. Le but de ce que j’ai écrit précédemment n’avait comme objectif que d’essayer de faire comprendre à Pingouin-Vigilant qu’il existe tout un tas de théories et d’arguments (avéré ou pas) sur le questionnement du couple efficacité/inefficacité dans une structure de travail. Les Lois de Parkinson sont peut être réfutable ou non et je m’en moque. Le but de cette exposition était juste de répondre à la question : « Où est la démonstration de la supériorité du privé sur le publique? ». Pingouin-Vigilant semblant douté que l’inefficacité existe dans les structures publiques, je me suis contenté de lui décrire une partie des arguments possible présent dans bien des dettes de nos élus nationaux et européens et enseignés dans les écoles d’économies, de politique, de sociologie, de management, et j’en passe. D’où souvent une propension de l’union européenne à vouloir passer au «tout privé », puisque la doxa économique libérale voulant que toute chose n’ayant un intérêt que par sa valeur marchande, le reste (croyances, amitiés, relations sociales et familiales) n’étant pour l’instant que peu d’intérêt car n’ayant pas de valeur échangeable …mais ne désespérons pas ! (non c’est une blague) . Mais tout ceci ne représente pas ma façon de penser, mais uniquement celle d’une partie des hommes et des femmes qui gère notre société. Donc désolé Kride, je n’aurai ni le temps, ni m’énergie pour tel le preux chevalier, vous venger des méfaits de votre hiérarchie, j’ai bien assez à faire avec la mienne. Vous pouvez maintenant relire mes propos à la lumière de ces précisions, moi je pars en vacances.

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    • lvzor // 15.07.2015 à 12h04

      Si j’ai bonne mémoire, c’est après que le ministère des PTT (toujours bénéficiaire et vache à lait du budget de l’Etat) soit devenu France Télécom que l’entreprise a battu le record du monde d’alors de déficit…

      https://fr.wikipedia.org/wiki/France_T%C3%A9l%C3%A9com#Les_ann.C3.A9es_noires

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  • Louise // 16.07.2015 à 09h06

    Compte tenu ce que pensent Gaves sur les Grecs, il devrait être content que les Allemands fassent le travail à sa place (voir sur acrimed le côté moins reluisant de ce libéral bon teint : http://www.acrimed.org/article4726.html

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