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27.mai.201427.5.2014
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Les comptes du PS et de l’UMP 2002-2012 (2/2 : bilan)

Suite de notre étude des comptes du PS et de l’UMP, avec l’analyse de l’évolution du bilan. Le PS Voici l’évolution du bilan du PS, avec l’actif (ce que possède le parti) : (cliquez pour agrandir) Et en pourcentage du total : Et le passif (ce que doit le parti + ses provisions + ses […]
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Suite de notre étude des comptes du PS et de l’UMP, avec l’analyse de l’évolution du bilan.

Le PS

Voici l’évolution du bilan du PS, avec l’actif (ce que possède le parti) :

comptes ps ump

(cliquez pour agrandir)

Et en pourcentage du total :

comptes ps ump

Et le passif (ce que doit le parti + ses provisions + ses fonds propres) :

comptes ps ump

comptes ps ump

comptes ps ump

On note que le PS a connu depuis 2006 une tendance certaine à l’endettement pour financer des dépenses courantes, ce qui a évidemment eu pour conséquence une diminution de ses fonds propres, divisés par 3 en 10 ans. Mais sa victoire de 2012 devrait entrainer une nette remontée de ceux-ci en 2013-2014 s’il est bien géré.

L’UMP

Voici l’évolution du bilan de l’UMP, avec l’actif :

comptes ps ump

comptes ps ump

Et le passif :

comptes ps ump

comptes ps ump

comptes ps ump

On note que l’UMP connait depuis sa naissance un énorme problème de fonds propres négatifs.

Rappelons que les fonds propres sont en quelque sorte « la valeur » d’une structure, ce qu’il reste quand on a payé toutes ses dettes. Mais comme l’UMP a bien plus de dettes que d’actif, il est impossible de les rembourser en liquidant le parti. Une telle situation conduit d’ailleurs généralement à la faillite et à la liquidation de la structure à très bref délai, les créanciers voulant récupérer ce qu’ils peuvent le plus vite possible…

Et le plus étonnant est que, PAS UNE FOIS en 10 ans, ce parti ne s’est remis à flots, restant en fonds propres négatifs – même si Patrick Devedjian puis Xavier Bertrand ont nettement redressé la barre, ramenant le parti près de l’équilibre en 2011. Mais Copé est arrivé, et les finances ont replongé.

L’endettement a aussi atteint des sommets, même s’il semble être notablement en baisse en 2013.

Ainsi, ce parti a fait le choix de la prodigalité, et ne survit ainsi que par l’appui constant de banques, sans lesquelles il serait en cessation de paiements.

Il est incroyable que cette situation soit légale : comment attendre de ce parti une régulation sévère des banques ?

Il faudrait ainsi interdire sous 3 ans qu’un grand parti politique puisse se retrouver en fonds propres négatifs. Cela ne pose guère de difficultés : si le parti se décide à mettre à contribution ses élus comme le fait le PS, il pourra compter sur 15 M€ par an environ…

A contrario, on peut saluer les dirigeants de l’UMP pour leur cohérence : ils ont vraiment géré leur parti comme ils sont géré le pays

Comparatif PS / UMP

Observons le « bilan moyen » sur la période 2002-2012 :

comptes ps ump

On observe que la dette de l’UMP est double de celle du PS en moyenne, et que les deux partis ont un résultat annuel moyen négatif sur 10 ans…

Si on corrige en observant le « bilan moyen » sur la période 2003-2011, on a :

comptes ps ump

On voit que l’UMP avait fait des efforts durant 9 ans, l’amenant à un résultat annuel moyen positif. Mais 2012 a tout gâché…

Analysons l’évolution des fonds propres entre 2002 et 2012 :

comptes ps ump

On observe ainsi sur ces 11 années une baisse des fonds propres des deux partis, ce qui est incroyable vu les montants de financements publics perçus – 350 à 450 M€ – plus 130 à 180 M€ de recettes… Et ils ne sont pas arrivés à équilibrer leurs budgets ! Le cas de l’UMP étant particulièrement indéfendable.

Les Fonds Propres des autres partis

Terminons par un coup d’œil sur les fonds propres des autres partis en 2011 (pour être en situation « haute », avant l’année des présidentielles / législatives) :

comptes ps ump

On observe que :

  • le parti le plus « riche » (ou le mieux géré, mais enfin, un parti politique n’est pas non plus fait pour accumuler de l’argent…) est le Parti Communiste ;
  • vient ensuite le PS ;
  • les partis de droite sont en fonds propres négatifs ;
  • les partis d’extrême-gauche sont en situation très favorable vu leur taille.

Voici enfin l’évolution de ces fonds propres sur la période :

comptes ps ump

On note :

  • la dégradation constante du PS et la situation critique de l’UMP, déjà vues ;
  • la dégradation du FN, qui ne s’est pas remis de son échec de 2007 ;
  • la situation de plus en plus forte du PCF – de moins en moins d’électeurs mais de plus en plus d’argent.

Pour les partis plus petits :

comptes ps ump

On note :

  • la très bonne gestion des partis d’extrême-gauche / anticapitalistes (sic.) ;
  • la dégradation des Verts, dont la situation devrait nettement s’améliorer à partir de 2013 vu son nombre d’élus (qui cotisent fortement au parti eux-aussi) ;
  • la relative bonne gestion des radicaux ;
  • les problèmes des centristes – dans la situation électorale du PCF, mais sans le matelas hérité d’années fastes…

À méditer – et à diffuser ! 😉

 

37 réactions et commentaires

  • Bruno // 05.03.2014 à 05h24

    C’est excellent, bravo !

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  • Dd // 05.03.2014 à 05h51

    Pour le PCF il ne faut pas oublier qu il a toujours pas mal d elus locaux. De plus tous les elus doivent reverser une partie de leur salaire au parti. Enfin les annees fastes ont ete investies dans l immobilier…

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    • Loulou // 27.05.2014 à 17h28

      C’est le cas de tous les partis, les elus (local,regional,national, ue etc) doivent verser un %tage (quelqu’un connait la valeur-fourchette?+/-10%? de leur salaire au parti.
      Pour l’UMP, on pourrait dire qu’il est gere comme ils ont gere le pays. 😉
      Pour le PS ils gerent mieux leur parti que le pays. Ou alors les elus versent 200% de leur revenus tous les mois 🙂

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    • astap66 // 27.05.2014 à 19h14

      C’est même la totalité du salaire d’élu qui doit être reversé au PC
      Mais ceux qui n’ont pas d’autre activité que leur activité d’élu peuvent demander à conserver une partie de leur indemnité (assez modeste, et en général en dessous du salaire médian)

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  • jmeransaigne // 05.03.2014 à 06h30

    Bonjour,
    Bravo!!
    C’est parfait, éthéstique, clarté, rien ne manque!
    Cela va botter les fesses aux idées reçues!!
    Je partage à tout va.

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  • step // 05.03.2014 à 10h02

    moralité, semblerait t’il, ne pas croire au mirages du capitalisme, disposerait à une saine gestion de son capital. L’humain n’est pas à un paradoxe près !

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  • Casquette // 05.03.2014 à 10h09

    Dans le fond l’UMP est un parti typiquement conservateur , plus de la moitié de ses actifs provient du foncier , quand le PS affiche une plus large appétence pour le financier (de quel genre je serais curieux de savoir).

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    • step // 05.03.2014 à 10h31

      des banques d’affaires, d’où leur propension à nous faire payer la garantie de leurs actifs, à n’en pas douter….

      Sinon plus sérieusement, ou pas, besoin de liquidité immédiattement disponible (ce n’est pas forcément très bon, vu la propension à bruler les doigts de l’argent liquide cf ump quelques années auparavant).
      Le ps anticipe la fin de la bulle immo, et se jette dans la bulle bancaire, l’UMP faisant le contraire ….Pas facile d’avoir un actif en ce moment de toute façon…

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  • Bolivar // 05.03.2014 à 10h54

    Y’a pas à dire la droite a de super gestionnaire ! MDR !

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  • Raphaël Deschamps // 05.03.2014 à 12h05

    C’est les partis qui encensent la relance keynésienne par la dette qui sont le plus excédentaires, et les partis qui acclament l’austérité en vue d’arriver à l’équilibre budgétaire qui sont le plus déficitaires… C’est particulièrement flagrant pour le PCF et l’UMP…

    Ah langue de bois quand tu nous tient…

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  • Incognitototo // 05.03.2014 à 14h04

    Encore un super boulot, significatif en soi et qui en dit long, bravo !

    Juste une remarque sur la présentation… Je pense (peut-être par habitude) qu’une présentation classique des comptes est plus intéressante pour embrasser d’un regard l’évolution des masses et les ruptures.

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    • jducac // 28.05.2014 à 07h53

      Je ne partage pas votre avis. Les graphiques sont pour moi bien plus faciles et rapides à lire et à interpréter que de grands tableaux de chiffres.

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  • yvesdemars // 05.03.2014 à 14h20

    est ce que le non remboursement de la campagne de NS a été provisionné dans les comptes de l’UMP en 2012 ???

    la présentation des comtes de résultats aurait été utile …. mais maintenant que Copé a mis ceux de l’UMP sous scellés ….

    sans cet événement les deux grands partis:
    – sont comparables en termes de pertes cumulées, c’est plus grave pour le PS qui détient tous les leviers du pouvoirs et aurait dû en profiter
    – voient les pertes se creuser lors des campagnes présidentielles et législatives (2007 et 2012) ce qui prouve leur gestion aventureuse on espère avoir des résultats permettant de se refaire ….

    Comment faire confiance à des partis dits de gouvernement pour gérer l’argent des français !!!!

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    • Raphaël Deschamps // 05.03.2014 à 19h06

      Ne vous en faites pas, Patrick Buisson a probablement tout enregistré. La vérité sur les comptes de campagne enfin dévoilée.

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    • dany2 // 05.03.2014 à 20h47

       » De toute façon, cela a été compensé par les généreux donateurs… » qui sont nombreux à avoir porté leur don sur leur déclaration de revenus…Ce qui réjouit les fonctionnaires qui les réceptionnent…Sachant la surprise qui les attend…

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  • Ghosties // 27.05.2014 à 15h34

    comme quoi, il y avait baleine sous gravillon.

    Merci Bygmalion ! 🙂

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  • tchoo // 27.05.2014 à 16h34

    maintenant on va assister à un grand n° de trapéziste qui va constiter à exonérer N.S. de toutes responsabilité dans cette pétaudière.
    Copé qui n’est pas un perdreau de l’année, rejoint ainsi Alain Juppé en tant que fusible de luxe

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  • yop // 27.05.2014 à 16h46

    Bonjour,

    Desole de jouer les « grammar svoboda », mais j’ai vu dans plusieurs articles de ce blog l’utilisation de l’expression « sic » a la maniere d’une onomatopee comme on peut le voir en BD. En fait il me semble que cette utilisation est erronee, l’utilisation de « sic » se fait lors d’une citation pour appuyer que l’on cite l’auteur mot pour mot. ( voir detail ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Sic )

    Juste au cas ou l’auteur n’etait pas au courant…
    Sinon excellent article, blog, rien a redire sur le travail faramineux d’Olivier Berruyer

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    • seb // 27.05.2014 à 22h14

      « sick » en anglais aurait bien collé ^^

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  • Krystyna Hawrot // 27.05.2014 à 17h06

    C’est très intéressant votre étude, y compris sur les comptes des partis anticapitalistes (qui n’aiment pas trop communiquer sur leur gestion et leurs avoirs non plus!). D’un côté on peut se réjouir que les partis qui disent représenter les classes populaires soient d’aussi bons gestionnaires de l’argent « en bon père de famille », sans lequel il n’y a rien, ni luttes, ni résistance, ni rien… Mais est ce que cette richesse n’en vient pas à influencer leur attitude politique? Pourquoi vouloir bouleverser le système si on se porte si bien avec des élus (PCF) et une structure indépendante (NPA, LO). On ne va tout de même pas tout mettre en danger en faisant une vraie révolution! Et si la clé de l’affadissement idéologique et politique de ces partis réside justement dans leurs comptes?

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    • theuric // 27.05.2014 à 18h28

      Subtil et intéressant!

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    • S // 27.05.2014 à 18h46

      L’argent de la lutte c’est sacré, Krystyna. Les élus ont tendance à l’oublier quand ils ne sont pas supervisés, contrôlés, maintenus dans le rang, appelez ça comme vous voulez. Les commissaires politiques ça sert avant tout à ça, et il y en a dans tous les partis, sous des formes diverses. Quand ce travail de discipline est négligé ou mis au placard, ou quand le rapport s’inverse entre élus et compol, on obtient les petites affaires de cornecul et pleurnicheries de sous-fifres comme actuellement.

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  • Loulou // 27.05.2014 à 17h51

    Et sinon vous croyez au hasard en politique? Il me semble avoir lu/entendu un jour dans un reportage que quelqu’un comme chirac, mitterand ou dans cette lignee disait que le hasard en politique n’existe pas. Alors a qui profite le crimme? Ou a qui profite le fait que cela sorte maintenant et pas il y a 1 mois ou plus tard?
    1 mois apres les municipales, largement perdues par le PS, 1 jour apres les europeennes ou le PS a eu le 2eme effet kisscool, on ne parle plus de rien sauf de l’UMP et ses factures.

    Alors qui a bien pu sortir l’info maintenant?
    – Le PS, il se suicide lui meme, mais il ne peut que savourer l’explosion de l’UMP en meme temps.
    – Le FN, le PS est en voie d’extinction, ainsi le seul concurrent restant est a terre pour un moment.
    – Un membre de/proche de l’UMP qui veut enfin faire sauter Coppe? (Chirac avait bien plombe Giscard avec l’histoire des diamants pour l’empecher d etre re elu)

    Vos avis?

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    • Incognitototo // 27.05.2014 à 19h14

      Bé en toute logique faut voir du côté de l’UMP, d’autant que les « révélations » viennent des avocats des personnages mis en cause…
      Avant les élections, ils auraient fait encore moins bien que le PS et auraient donné encore plus de voix au FN et à l’UDI/Modem, ils ne vont pas se tirer une balle dans le pied quand même… Juste après, c’est bien, ça laisse le temps de voir venir pour 2017… d’autant qu’ils risquent de ne pas avoir assez de 3 ans pour retrouver un peu de cohérence et de crédibilité… et il faudra bien également tout ce temps pour terminer de faire la peau à Sarko, puisqu’à l’évidence c’est le but de certains…
      À noter que cela fait quand même très longtemps que le Canard en parle, donc y a pas de vrai scoop, juste le fait que les médias aux ordres se sont enfin décidés à en parler…

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  • Laurent K // 27.05.2014 à 18h27

    C’est quoi les numeros 3250, 3251… devant les titres des billets « les comptes du PS et de l’UMP »? Juste par curiosité.

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  • tchoo // 27.05.2014 à 18h35

    Nos expert patentés sont en train d’effectuer un numéro de comique dans C dans l’Air des plus hilarant, Yves Thréard en tête.

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  • samuel // 27.05.2014 à 19h26

    Lorsque j’étais petit donc plus influençable dans mes cours d’histoire, on m’avait pourtant certifié que la République c’était le moins pire des régimes pour nos élites, pour moins voir par exemple du laid, du mal, du faux, du gras, du mensonge, de la dépense et du copinage, etc., et puis avec l’age je me demande si tout cela est plus économique pour les petites gens se serrant davantage la ceinture à leur place.

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  • tchoo // 27.05.2014 à 19h43

    Voir dans ces chiffres plus de gravité dans les comptes PS que UMP ne peux que m’étonner. Devrais_je réviser mes cours de gestion?
    la situation de l’UMP d’un point de vue financier est catastrophique et approche la déconfiture.
    Pour le PS si la situation de l’endettement est préoccupante, la situation est améliorable.
    Ce qui peut-être étonnant, ce sont les montants des fonds propres des partis de gauche, mais encore faut-il imaginer que leurs ressources sont encore moins constante et probable que pour les deux autres monstres, excepté pour le PCF où les élus alimentent régulièrement les comptes

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  • fabien775 // 27.05.2014 à 21h27

    Copé sur TF1 au 20 Heures, n’était strictement pas au courant des comptes de campagne. A suivre.

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  • goy // 28.05.2014 à 07h38

    …Et en temps normal, les fautes deviennent des faiblesses.

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  • G. // 28.05.2014 à 10h53

    Bonjour monsieur Berruyer,

    Merci pour ces informations, pour ainsi dire « édifiantes »!

    Je m’interroge au sujet de la phrase « la dégradation des Verts, dont la situation devrait nettement s’améliorer à partir de 2013 vu son nombre d’élus (qui cotisent fortement au parti eux-aussi)  »

    Cela signifie t’il que, potentiellement, un parti avec beaucoup d’élus aurait potentiellement un financement plus aisé, car ses élus pourraient « cotiser pour leur parti »?

    Si c’est le cas:
    – sachant que dans notre belle France certains partis comme le Front National représentent grosso modo 20% des français
    – que ces parties, grâce au beau système « très démocratique » de la 5ième république, n’ont que peu ou pas d’élus (peu à l’assemblée, etc.)

    On peut donc dire que ces petits partis ont par conséquent moins d’argent disponible? Que les « gros partis », pour peu que leurs élus versent une obole, se financent grassement sur le dos de l’Etat?
    Encore une bonne raison pour le PS et l’UMP d’éviter qu’un éventuel troisième parti ne vienne leur enlever une part goûtue du gateau républicain! Vive la 5ième république?

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  • Perret // 28.05.2014 à 11h15

    Il y a quelque chose de très curieux : le RPR, avant de se fondre dans l’UMP, avait des réserves paraît-il importantes. La rumeur court depuis 2002 que le poids de Michèle Alliot-Marie (voir son investiture pour l’UMP à l’élection européenne dans la région Sud-Ouest, alors que son poids politique est nul, qui a contraint à déplacer Alain Lamassoure en Ile-de-France, ce qui n’était pas cohérent d’un point de vue électoral) viendrait de la façon dont le passage du RPR à l’UMP s’est déroulé. MAM a été présidente du RPR de 1999 à 2002. L’entité qui détient les fonds ne serait pas directement l’UMP…

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  • louis // 28.05.2014 à 19h16

    Je n’y connais rien en économie mais effectivement c’est assez clair.

    L’UMP n’en serait pas là si ses élus avaient reversé quelque chose depuis la création du parti.

    Les dirigeants UMP ont des notions étranges d’économie puisque le problème est présent depuis au moins 2002 et que ça ne les a jamais choqué d’avoir un trou dans leurs caisses.

    Copé est un guignol et Mélanchon est assis sur un tas d’or.

    Le détail des frais de com de l’UMP en 2012 doit être intéressant à parcourir. Ils sont disponibles quelque part?

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  • TLM // 15.06.2014 à 14h32

    vraiment bravo
    c’est percutant

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  • zebulon // 08.07.2014 à 11h43

    le financement public de l’ump sur cinq ans ressort à 211 millions sur 234 millions
    en effet les cotisations adherents et les dons sont défiscalisés à 66% (le sarkothon permanent)
    un passage succulent sur les cotisations des elus (8 millions environ sur cinq ans)
    généralement versées à partir d’indemnités versées aux élus par l’état, donc 100% d’argent public
    elles sont également déductibles des impots à 66% ( c’est la double déduction spécial élu, pour les autres c’est la double imposition plus connu sous le nom de csg)

    de l’argent public à 90% donc bien utilisé pour arroser qui ?
    et bien çà je ne suis pas sur qu’on en parle dans votre journal
    et bien puisque c’est de l’argent public , il faut y aller carrément
    qui a touché et combien , comme la liste nominative des agriculteurs pour les subventions agricoles européennes.

    garder à l’esprit que chacun de ces financements est dans le déficit annuel de l’état
    endetter l’état pour financer des élections internes, financer des articles à la noix dans la presse, la télé et la radio , pour vendre des réformes bidons , çà n’a pas besoin d’être subventionné à crédit par les chômeurs et les retraités.

    c’est fou ce qu’on va pouvoir économiser en retirant l’utilité publique à une foule d’organisations associatives privées détournant la fiscalité française de son but : financer les services d’intérêt nationaux ( l’administration,la police, la justice,l’éducation et la défense ).

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  • socrate // 24.01.2015 à 13h26

    comme si les fonds propres déterminaient la bonne gestion des partis et leur propension à diriger un pays… on note surtout que les partis de gauche vivent essentiellement des fonds publics, plus que les partis de droite en tout cas.
    Pour le reste, à moins d’être autiste, on constate que tous les pays socialistes finissent ruinés.

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