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13.juin.202213.6.2022 // Les Crises

Les États-Unis cherchent à paralyser l’industrie pétrolière russe

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BERLIN – L’administration Biden élabore des plans visant à étouffer davantage les revenus pétroliers de la Russie avec l’objectif à long terme de détruire le rôle central du pays dans l’économie énergétique mondiale, selon des responsables américains actuels et anciens, une étape majeure d’escalade qui pourrait mettre les États-Unis en conflit politique avec la Chine, l’Inde, la Turquie et d’autres nations qui achètent du pétrole russe.

Source : New York Times, Edward Wong, Michael Crowley
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Les mesures proposées comprennent l’imposition d’un plafonnement des prix du pétrole russe, soutenu par des sanctions dites secondaires, qui puniraient les acheteurs étrangers qui ne se conforment pas aux restrictions américaines en les empêchant de faire des affaires avec les entreprises américaines et celles des pays partenaires.

Alors que le président Vladimir V. Poutine mène une guerre en Ukraine, les États-Unis et leurs alliés ont imposé à la Russie des sanctions qui ont mis à mal son économie. Mais les près de 20 milliards de dollars par mois que la Russie continue de récolter grâce aux ventes de pétrole pourraient soutenir le type de conflit en cours dans l’est de l’Ukraine et financer toute agression future, selon des responsables et des experts.

Selon les responsables américains, la principale question qui se pose maintenant est de savoir comment priver Moscou de cet argent tout en veillant à ce que l’offre mondiale de pétrole ne chute pas, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix qui profiterait à Poutine et aggraverait l’inflation aux États-Unis et ailleurs. À l’approche des élections américaines, le président Biden a déclaré que la lutte contre l’inflation était une priorité absolue.

Bien que les responsables américains affirment ne pas vouloir retirer immédiatement du marché de grandes quantités de pétrole russe, ils tentent de pousser les pays à se sevrer de ces importations dans les mois à venir. L’interdiction par les États-Unis des ventes de technologies critiques à la Russie vise en partie à paralyser ses compagnies pétrolières pendant de nombreuses années. Les responsables américains affirment que le marché finira par s’adapter au fur et à mesure que l’industrie russe disparaîtra.

L’industrie pétrolière russe est déjà sous pression. Les États-Unis ont interdit les importations de pétrole russe en mars, et l’Union européenne espère annoncer une mesure similaire prochainement. Ses ministres des Affaires étrangères ont discuté d’un éventuel embargo à Bruxelles lundi. Le Groupe des 7 nations industrialisées, qui comprend la Grande-Bretagne, le Japon et le Canada, a convenu ce mois-ci d’éliminer progressivement les importations de pétrole russe et ses ministres des Finances se réunissent à Bonn, en Allemagne, cette semaine pour discuter des détails.

« Cela ne va pas se terminer du jour au lendemain, mais l’Europe est clairement sur la bonne voie pour avancer de manière décisive dans cette direction », a déclaré Antony J. Blinken, le secrétaire d’État, dimanche à Berlin, lorsqu’il a été interrogé sur les futures sanctions énergétiques lors d’une conférence de presse de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.

S’exprimant à Bonn jeudi, après la publication de cet articl en ligne, Janet L. Yellen, la secrétaire au Trésor, a déclaré qu’elle avait discuté avec ses homologues étrangers des options permettant de réduire les revenus pétroliers russes en dehors d’un embargo européen complet.

« L’objectif est de maintenir une certaine quantité de pétrole russe sur le marché afin de maintenir les prix mondiaux à un niveau bas et de ne pas avoir d’effets négatifs excessifs sur les pays tiers », a déclaré Yellen aux journalistes.

Yellen a évoqué le plafonnement des prix, les droits de douane et les sanctions secondaires comme autant de moyens possibles de réduire les revenus pétroliers de la Russie sans faire exploser les prix au niveau mondial.

Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie à Paris, les exportations de pétrole russe ont augmenté en avril, et la hausse des prix signifie que la Russie a gagné 50 % de revenus en plus cette année par rapport à la même période en 2021. L’Inde et la Turquie, membres de l’OTAN, ont augmenté leurs achats. La Corée du Sud achète moins mais reste un client important, tout comme la Chine, qui critique les sanctions américaines. Le résultat est une machine de guerre russe toujours alimentée par les pétrodollars.

Les responsables américains cherchent « ce qui peut être fait à plus court terme pour réduire les revenus que le Kremlin tire de la vente de pétrole, et s’assurer que les pays qui ne font pas partie de la coalition de sanctions, comme la Chine et l’Inde, ne sapent pas les sanctions en achetant simplement plus de pétrole », a déclaré Edward Fishman, qui a supervisé la politique de sanctions au Département d’État après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.

L’administration Biden étudie différents types de sanctions secondaires et n’a pas encore arrêté sa ligne de conduite, selon les responsables, qui se sont exprimés sous le couvert de l’anonymat pour discuter des politiques encore à l’étude en interne. Les États-Unis ont imposé des sanctions secondaires pour couper les exportations de l’Iran dans le but de freiner son programme nucléaire.

Les grandes entreprises étrangères se conforment généralement aux réglementations américaines pour éviter les sanctions si elles font du commerce avec des entreprises américaines ou des nations partenaires.

« Si nous parlons de Rubicon à franchir, je pense que le plus important est celui des sanctions secondaires », a déclaré Richard Nephew, un universitaire de l’université Columbia qui a été un haut fonctionnaire chargé des sanctions dans les administrations Obama et Biden. « Cela signifie que nous disons aux autres pays : si vous faites des affaires avec la Russie, vous ne pouvez pas en faire avec les États-Unis. »

Mais les sanctions ont un bilan mitigé. Une isolation économique sévère n’a guère contribué à modifier le comportement des gouvernements, de l’Iran à la Corée du Nord en passant par Cuba et le Venezuela.

L’une des mesures envisagées par les responsables américains obligerait les entreprises étrangères à payer le pétrole russe à un prix inférieur à celui du marché, sous peine de sanctions américaines. Washington fixerait un prix pour le pétrole russe bien inférieur à la valeur du marché mondial, qui est actuellement de plus de 100 dollars le baril. Le dernier budget de la Russie a fixé un prix d’équilibre pour son pétrole au-dessus de 40 dollars. Un plafonnement des prix réduirait les bénéfices de la Russie sans augmenter les coûts énergétiques mondiaux.

Le gouvernement américain pourrait également couper la plupart des accès russes aux paiements pour le pétrole. Pour ce faire, Washington promulguerait une réglementation obligeant les banques étrangères traitant des paiements à placer l’argent sur un compte séquestre si elles veulent éviter les sanctions. La Russie ne pourrait accéder à cet argent que pour acheter des biens essentiels tels que des denrées alimentaires et des médicaments.

Et au fur et à mesure que ces mécanismes seront mis en place, les responsables américains feront pression sur les pays pour qu’ils diminuent progressivement leurs achats de pétrole russe, comme ils l’ont fait pour le pétrole iranien.

« Il n’y aurait pas d’interdiction du pétrole et du gaz russes en soi », a déclaré Maria Snegovaya, chercheuse invitée à l’université George Washington qui a étudié les sanctions contre la Russie. « C’est en partie parce que cela ferait monter les prix en flèche. La Russie peut tirer profit d’une flambée des prix. »

Mais il pourrait s’avérer difficile de faire respecter les paiements sous séquestre ou les plafonds de prix à l’échelle mondiale. Dans le cadre des nouvelles mesures, les États-Unis devraient affronter des nations qui ne font pas partie de la coalition de sanctions existante et qui, comme l’Inde et la Chine, veulent maintenir de bonnes relations avec la Russie.

En 2020, l’administration Trump a imposé des sanctions à des entreprises de Chine, du Vietnam et des Émirats arabes unis pour leur rôle dans l’achat ou le transport de pétrole iranien.

Un assaut mené par les États-Unis sur les revenus pétroliers de la Russie élargirait le rôle de l’Amérique dans le conflit. Crédit Alexey Malgavko/Reuters.

Selon les experts, ces mesures pourraient être annoncées en réponse à une nouvelle provocation russe, comme une attaque aux armes chimiques, ou pour donner plus de poids à Kiev si l’Ukraine entame des négociations sérieuses avec Moscou.

Les responsables américains veulent s’assurer que les partenaires européens et asiatiques restent unis avec Washington sur toute nouvelle sanction. Mais certains responsables européens estiment que certaines mesures, telles qu’un plafonnement des prix ou des droits de douane sur le pétrole russe, seraient inefficaces ou trop compliquées à mettre en œuvre.

À Bonn, Yellen a reconnu que toutes les propositions présentaient des « difficultés pratiques » et que les pays européens devaient encore se rallier à une solution.

« Je pense que beaucoup de gens, y compris moi, trouvent cela attrayant d’un point de vue économique général, mais rendre cela opérationnel est un défi », a déclaré Yellen.

Les responsables américains disent qu’ils ont fait des calculs pour voir dans quelle mesure la Russie serait privée de revenus si les principaux acheteurs ne payaient qu’une fraction du prix du marché pour le pétrole.

Si l’Union européenne décide d’imposer un plafonnement des prix sur ses achats plutôt qu’un embargo pur et simple, les acheteurs asiatiques et moyen-orientaux de pétrole russe pourraient insister pour payer le même prix bas, a déclaré un fonctionnaire américain.

« L’avantage d’un plafonnement direct des prix est que vous allez voir les Chinois ou les Indiens et que vous leur dites : nous allons vous forcer à faire des économies », a déclaré Daniel Fried, un diplomate à la retraite qui a été coordinateur de la politique de sanctions du département d’État.

La sanction la plus sévère imposée par les États-Unis et l’Union européenne à la Russie jusqu’à présent a bloqué l’accès de la banque centrale russe aux réserves de devises étrangères sur les comptes mondiaux. Cela a entraîné une chute de la valeur du rouble. Mais la banque a amassé des devises étrangères auprès des entreprises russes qui sont payées en dollars et en euros pour des produits de base, notamment l’énergie.

Les responsables américains et européens ont concentré les discussions sur les sanctions pétrolières, laissant de côté la question plus épineuse des exportations de gaz naturel russe. Les nations européennes dépendent du gaz russe pour chauffer les maisons et alimenter les entreprises, et il n’est pas facile de le remplacer.

Certains signes indiquent que les grandes compagnies pétrolières d’État chinoises hésitent à signer de nouveaux contrats pétroliers avec la Russie, compte tenu de l’incertitude liée aux sanctions. Les responsables américains affirment que si la Chine a apporté un soutien diplomatique et rhétorique à Poutine, les entreprises et le gouvernement chinois n’ont pas envoyé d’aide économique ou militaire à la Russie.

Les entreprises chinoises pourraient attendre que les prix des matières premières russes baissent davantage avant de signer de nouveaux contrats. Elles veulent également éviter les sanctions secondaires, a déclaré Alexander Gabuev, chargé de recherche au Carnegie Endowment for International Peace. Les entreprises chinoises ne sont pas très au fait du respect des sanctions, a-t-il ajouté, et les dirigeants ont donc tendance à pécher par excès de prudence.

L’administration Biden discute également d’un autre moyen d’infliger des souffrances à la Russie : saisir légalement les avoirs de la banque centrale russe qui ont été gelés sur des comptes à l’étranger pendant la guerre, ainsi que ceux des magnats russes, et les donner à l’Ukraine pour la reconstruction, selon des responsables américains.

Comme pour les sanctions proposées en matière d’énergie, les États-Unis explorent cette idée avec les nations européennes et les membres du Groupe des 7 (G7).

Source : New York Times, Edward Wong, Michael Crowley, 19-05-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Auguste Vannier // 13.06.2022 à 08h49

En tant que citoyen du monde et a fortiori en tant que citoyen Français, je suis en total désaccord avec ces projets de l’hubris hégémonique des USA. Et je désespère d’une Europe qui se « vassalise » toujours plus sans tenir aucune des promesses qui m’ont fait il y a (hélas!) longtemps en soutenir l’idée.
Cet article est un salmigondis de propagande et de considérations contradictoires particulièrement représentatif de la psychologie américaniste et du danger que représente pour l’humanité la vision faussaire des dirigeants d’un grand pays aussi puissant. Car la réalité dément la plupart des convictions sur lesquelles se fondent leur action: l’Ukraine perd du terrain et devra négocier, l’économie Russe n’est pas prête d’être mise à bas (comme l’a claironné notre fanfaron Bruno Lemaire), l’Europe a besoin des hydrocarbures et du gaz Russe, la Chine elle aussi attaquée par la folie US a besoin de bonnes relations avec son voisin Russe, comme l’Inde d’ailleurs, et combien d’autres pays méprisés et pillés par les US, bientôt le dollar ne sera plus la monnaie de référence, et que sais-je encore…

58 réactions et commentaires

  • Lusituationniste // 13.06.2022 à 07h48

    10ème paragraphe. l’Inde n’est pas membre de l’OTAN, uniquement la Turquie : il faut mettre « membre » au singulier.

      +31

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  • UBU_53 // 13.06.2022 à 08h41

    C’est surtout l’Europe qui est paralysée
    Avoir des « amis » comme ça ……….. autant être seul
    C’est de Gaulle qui avait raison de nous faire sortir de OTAN

      +67

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    • RGT // 14.06.2022 à 09h09

      Avoir des « amis » comme ça… Il n’est plus nécessaire de se trouver des ennemis.

        +9

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    • 6422amri // 14.06.2022 à 15h45

      De Gaulle n’a pas sorti la France de l’OTAN mais du commandement intégré. Je cite…

      Concrètement, la France, précise le général, « se propose de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN ». Certes, elle « est disposée à s’entendre avec [ses alliés] quant aux facilités militaires à s’accorder mutuellement dans le cas d’un conflit où elle s’engagerait à leurs côtés ». Bref, elle « croit devoir, pour son compte, modifier la forme de [l’]alliance sans en altérer le fond ».

      Lors de la crise des missiles en 1963, De Gaulle dit a Kennedy..Nous serons avec vous jusqu’au bout.

      La première chose que fait De Gaulle dès son retour en France est de désarmer les FTP (organisation armée de résistants sous le contrôle du PCF) ce qui n’empêchera nullement des gens comme Rol-Tangy, qui en était l’un des chefs d’être décoré de l’Ordre de la Libération..

        +3

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    • madake // 21.06.2022 à 19h00

      Rappelons s’il en était besoin,
      que 95% des besoins en énergie fossile de l’UE, sont importés…
      et que 98% de l’énergie du transport, est fossile.
      Pas d’indépendance énergétique = pas de souveraineté.

        +0

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  • John V. Doe // 13.06.2022 à 08h42

    J’adore le fait que ces gens ne se posent même pas la question de la légalité, du casus belli potentiel, ou de tout autre question que leurs buts propres. Ne parlons même pas de morale ou d’éthique voire de protection des populations. Quel chemin parcouru depuis leur approbation de la politique de Jimmy Carter en son temps. L’amoralité et l’hypocrisie sont devenues des qualités.

    Leur mépris total pour le respect de la parole donnée leur vaut aussi de solides mauvais points dans une bonne partie du monde où cette qualité est indispensable pour être respecté et reconnu comme un interlocuteur valide et suivi. Je pense notamment aux mondes asiatiques au sens large, incluant les mondes indiens et musulmans. Tout le monde n’a pas « la langue fourchue » pour reprendre le mot des Amérindiens à propos de leurs envahisseurs.

      +46

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  • Urko // 13.06.2022 à 08h47

    Vouloir assécher les ressources de l’adversaire désigné, la Russie en l’occurrence, n’a rien de bien original. Ce qui paraît plus surprenant, c’est que les états unis cherchent aussi à l’évidence à aligner l’Union européenne derrière eux, à ses dépens puisqu’elle doit sacrifier ses intérêts à ceux de son parrain. Cela n’a pas de sens : nuire à un ennemi relève de la logique ; nuire à ses alliés pour nuire par ricochet à cet ennemi du cynisme, mais que les alliés en question se laissent faire tient de l’incompréhensible… à moins que cette docilité ne corresponde qu’à de la complicité doublée de duplicité

      +21

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    • Occitan // 14.06.2022 à 00h46

      Peut être un peu de corruption aussi… Ou de chantage…

        +15

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  • Auguste Vannier // 13.06.2022 à 08h49

    En tant que citoyen du monde et a fortiori en tant que citoyen Français, je suis en total désaccord avec ces projets de l’hubris hégémonique des USA. Et je désespère d’une Europe qui se « vassalise » toujours plus sans tenir aucune des promesses qui m’ont fait il y a (hélas!) longtemps en soutenir l’idée.
    Cet article est un salmigondis de propagande et de considérations contradictoires particulièrement représentatif de la psychologie américaniste et du danger que représente pour l’humanité la vision faussaire des dirigeants d’un grand pays aussi puissant. Car la réalité dément la plupart des convictions sur lesquelles se fondent leur action: l’Ukraine perd du terrain et devra négocier, l’économie Russe n’est pas prête d’être mise à bas (comme l’a claironné notre fanfaron Bruno Lemaire), l’Europe a besoin des hydrocarbures et du gaz Russe, la Chine elle aussi attaquée par la folie US a besoin de bonnes relations avec son voisin Russe, comme l’Inde d’ailleurs, et combien d’autres pays méprisés et pillés par les US, bientôt le dollar ne sera plus la monnaie de référence, et que sais-je encore…

      +79

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  • RIVIÈRE // 13.06.2022 à 08h59

    Les US sont complètement à côté de la plaque en terme de géopolitique actuelle, au regard de cette fin programmée du capitalisme de masse. Tout cela va se retourner contre eux et malheureusement l’UE inféodée récoltera également la tempête…

      +16

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  • Finn Andreen // 13.06.2022 à 11h18

    Sérieuse erreure de traduction impliquant l’Inde dans l’OTAN…. Attention !

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  • un citoyen // 13.06.2022 à 11h29

    La Russie semble avoir coupé l’herbe sous les pieds avant la mise en place de ces actions américaines en préparation, à la lecture du thread de J.Sapir sur son fil tweet ( https://twitter.com/russeurope/status/1534553580853682178 ). Elle a par exemple conclu un accord avec l’Inde tout en vendant son pétrole moins cher (70-75$/b au lieu de 110-120$/b) et plus cher que le cours d’avant la guerre de l’Ukraine (55-60$/b), si bien qu’elle reste bénéficiaire. Ce serait aussi le cas pour d’autres pays asiatiques.

      +14

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  • max // 13.06.2022 à 12h14

    L’un des problèmes est que les USA/UE ne proposent pas forcément ce que les pays qui commercent avec la Russie/Chine offrent.
    Les USA par exemple proposent de l’armement et de l’endettement via le FMI alors que les pays en questions (notamment l’Inde) ont besoin d’énergies et pour d’autres de céréales, de matières 1eres, etc, de plus l’Inde est en interne englué dans des problèmes importants.
    Même le Brésil est hésitant et le sera encore plus après ses prochaines élections.
    Pour la Chine, il y a peu de probabilités que cela fonctionne, ce pays étant déjà engagé dans un bras de fer avec les USA, de plus la Chine est le principal débouché commercial pour la plupart des pays du monde.
    Les autres pays producteurs d’hydrocarbures vont regarder au cas par cas, notamment l’Algérie, l’Iran, le Venezuela, La Libye et d’autre encore.
    L’UE pourra dans une certaine mesure appliquer les sanctions, les habitations seront moins chauffés, les voitures/camions rouleront moins vite et sur des trajets plus courts, nos modes de vies vont devoir se rationaliser, l’attrition qui a déjà commencé risque de s’amplifier.
    Il est possible qu’a terme ont arrive a une coupure du Monde en deux.
    Si la crise dure et gonfle les pays récalcitrants devront sans doute se passer du $, l’autre stade risque d’être la guerre chaude.

      +12

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    • 6422amri // 14.06.2022 à 14h42

      Si la crise dure et gonfle les pays récalcitrants devront sans doute se passer du $,

      Plus de 80 % des réserves des banques centrales sont du $ us…La Chine est le plus grand détenteur de bons du trésor us, plus de 1500 milliards de $. Personne ne veut perdre ceci..Les 2 principaux marchés de la Chine, plus de 1400 milliards de $ par année, l’EU et les USA qui restent son premier client et son premier fournisseur (notons sa dépendance dans tous les secteurs de pointe).

      Le commerce entre la Chine et la Russie, 50 milliards de $ de ventes de la Russie, 68 milliards de $ de ventes de la Chine, une variable d’ajustement. La Chine qui ne fait de cadeau à personne ne fera pas l’erreur des pays européens et ne dépendra pas d’un seul fournisseur.

      Il suffit de connaître les réseaux d’oléoducs et de gazoducs de la Russie pour découvrir qu’elle dépend totalement des achats de l’EU qui représentent plus de 50 % du budget de l’état russe (pensions, efforts militaires, etc).

      Il y a 2 marchés profitables pour exporter de l’énergie. l’EU et l’Asie (la Chine d,abord).

      Réorienter vers d’autres zones, les ventes de la Russie vont nécessiter des investissements colossaux et pour l’Arctique russe, la construction de bateaux, de terminaux de liquéfaction, chez elle et aussi chez ses fournisseurs. La Russie dépend aussi des investissements provenant de l’étranger (plus de 600 milliards de $ les 15 dernières années).

      Ces infrastructures, les investissements nécessaires, les livraisons plus lointaines, feront perdre à la Russie l’avantage concurrentiel dont elle dispose actuellement .

      Au-dela des préférences disons idéologiques ,il peut-être utile de posséder quelques chiffres, d’avoir une idée des volumes, des contraintes des uns et des autres,

        +4

      Alerter
      • dupain // 14.06.2022 à 20h06

        Passer du gaz arrivant par gazoduc à du gaz liquéfié nécessitant des milliers de nouveaux méthaniers et terminaux engendrera des couts supplémentaires pour l’Europe . En plus la plupart des pays producteurs ont dépassé leur pic de réserve.
        Et le pétrole a ses propres caractéristiques en fonction du pays et n’est substituable qu’en effectuant aussi des investissements dans les raffineries.

          +2

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        • 6422amri // 14.06.2022 à 21h56

          Non pour l’Europe car elle dispose de bateaux d’origine norvégienne qui effectuent les fonctions des stations de décompression, technologie que la Russie ni la Chine ne possèdent. L’Allemagne en possède déjà quatre et les réseaux de gazoducs existent.

          Les méthaniers existent et l’on n’a pas besoins d’en construire des milliers, je ne sais d’ou vous tenez cette affirmation.

          Le gaz ? il y a des réserves jusque dans les années 2150, un peu partout, Algérie Quatar. La France a en Moselle un bassin gazier, non exploité, qui permettrait de combler les besoins du pays pour 10 années et c’est une décision calamiteuse de Hollande qui a arrêté la prospection gazière.

          Les USA sont le premier pays producteur de gaz et de produits pétrroliers.

          La Russie a dépassé son pic pétroler en 2021.

            +2

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          • madake // 21.06.2022 à 18h52

            La flotte actuelle de méthaniers est notoirement insuffisante, pour compenser le volume à transporter, d’où qu’ils viennent, y compris des USA.
            On ne pourra les fabriquer qu’en Asie, au détriment de notre industrie et de nos emplois…
            Pour construire un gazoduc virtuel transatlantique constitué de terminaux et de méthaniers,
            ça implique des deux côtés de l’Atlantique d’énormes terminaux, avec stockage massif, compression + refroidissement puis détente et rechauffage.
            Donc une empreinte au sol, écologique et industrielle, ENORME.
            Particulièrement du côté européen.
            Côté français, il y a 4 terminaux gaziers,
            Ceux de Fos sont bookés jusqu’en 2028, les bretonsd sont déjà à plein régime.
            Après il faut des gazoducs ( Naftogaz en Ukraine = 38000 km pour les gros…)
            Surtout, il va falloir racheter, louer, exproprier des dizaines de milliers de personnes…
            Le « quoi qu’il en coûte » nous avait coûté les deux yeux,
            cet embargo sur le gaz russe va nous coûter les deux bras?
            Mais une chose est sûre, ça va nous assurer une inflation durable et tenace.
            Alors que pour les USA, tout n’est que miel… on fout le b… en Russie et en Europe, sans en payer les conséquences:
            mieux : on achète vite fait un max de pétrole russe pas cher, avant la cloture,
            on vend du gaz de schiste invendable autrement,
            on consolide le complexe militaro-industriel, qui pourra fourbir ses armes pour le prochain conflit asiatique…
            Et en France, nous allons comprendre
            qu’après « le Quoi qu’il en coûte »,
            il y a le « QUI VA PAYER TOUT CA?? »

            Mais vous devez maintenant en avoir une petite idée?….

              +1

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      • Curieux // 19.06.2022 à 09h00

        Visiblement vous n’êtes pas au courant du gazoduc « force de Sibérie » mis en service en 2019 et qui monte en puissance ou de la signature juste après le déclenchement de la guerre en Ukraine d’un second de la taille de NordStream2.
        Les Chinois ont construit un hôpital en quelques semaines quand nous mettons une dizaine d’années.
        Poutine n’a pas attendu 2022 pour réorienter sa politique énergétique…

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  • Volodymyr // 13.06.2022 à 15h14

    Le monde se divise en deux categories, ceux qui ont quelque chose à vendre et ceux qui n’ont rien à vendre.
    La Russie est le plus grand producteur d’hydrocarbures au monde, et a fortiori fournit l’uranium utilisé par les USA pour produire de l’energie .
    Je suis curieux de savoir quelles sanctions la Russie va t elle enclencher pour reduire à neant l’economie americaine (privée d’energie).
    Plus que cela cela fait des mois que l’on nous parle de pires sanctions jamais prises, contre la Russie qui montre durant cette crise qu’elle a le statut de grande puissance, autonome auto suffisante –
    Sa puissance militaire et economique va en croissant – le monde entier hors occident et hors laquais est derriere la Russie.

      +15

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    • Havoc // 13.06.2022 à 22h31

      10% de l’uranium dont se servent les centrales US viennent de la production locale. Un quart vient du Canada voisin. Un autre quart, comme pour beaucoup de nations nucléaires, du Kazakhstan. Un cinquième vient d’Australie. En réalité, les Russes ne fournissaient de l’uranium aux USA qu’à part quasi-égale au marché domestique. Quoiqu’il en soit, l’activité nucléaire civile des USA ne semble pas du tout dépendre du bon vouloir de la Russie.

        +7

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      • 6422amri // 14.06.2022 à 11h47

        L’achat d’uranium à la Russie etait un calcul comptable. Il est moins cher. L’uranium n’est pas un métal rare en plus. C’est bien pour cette raison que la France a pu se permettre de ne plus rien acheter au Niger.

          +3

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      • Grd-mère Michelle // 14.06.2022 à 16h55

        Merci de citer le Kazakhstan, ce gigantesque pays regorgeant de ressources, ancien membre de l’URSS.
        Quand on sait(appris par la radio/tv publique roumaine en 2007) que EXXON y a acquis des concessions de gaz, gaz que cette entreprise US comptait transporter jusqu’à la côte roumaine (dans l’UE, donc) par un gazoduc traversant la Mer Caspienne, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, et la Mer Noire… (vu de mes yeux à la tv, la signature du contrat permettant les travaux nécessaires à ce projet avec l’ex-président roumain Basescu- libéral ayant gagné l’élection présidentielle contre son rival socialiste A.Nastase avec 50,20% des voix, avec l’explication qui précède).
        À présent (selon Euractiv), j’ai appris que l’Azerbaidjan va fournir du gaz à la Bulgarie…!!!?
        Des journalistes ne pourraient-ils/elles pas « creuser » cette info?
        L’importance stratégique de la Mer Noire me semble beaucoup trop négligée dans le contexte de la « guerre en Ukraine ».

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        • 6422amri // 14.06.2022 à 21h59

          Le Kazakhstan, ce pays qui a déjà déclaré qu’il ne reconnaîtrait JAMAIS les républiques de l’est de l’Ukraine..un pays qui effectivement n’est pas un pilier de l’OSCE..

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          • Larousse // 15.06.2022 à 14h22

            Vous avez tout à fait raison… et c’est dommage que le Kazakhstan n’accueille pas plus de conseillers américains pour développer sa démocratie et permettre des volumes plus grands d’investissements occidentaux afin d’éradiquer l’influence russe… ou les prétentions impérialistes de la Russie sur ce pays…

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            • Grd-mère Michelle // 15.06.2022 à 15h14

              Dommage que des européens (dont des français…comme vous?) portent de telles œillères, complément du pesant harnais que les « américains »(les USA, en fait) font peser sur leurs dos depuis plus de 75ans…

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            • 6422amri // 17.06.2022 à 02h38

              Votre désir est réalisé car EXXON est le premier investisseur dans ce pays. L’ambassade américaine y est très active. Un petit extrait ?

              ExxonMobil a un engagement commercial continu au Kazakhstan depuis plus de 25 ans, et est actif dans le développement, la production et le transport de pétrole et de gaz au Kazakhstan.

              Nous sommes représentés par les sociétés affiliées actives suivantes : ExxonMobil Kazakhstan Inc. (EMKI), ExxonMobil Kazakhstan Ventures Inc. (EMKVI) et Mobil Caspian Pipeline Company (MCPC).

              ExxonMobil s’engage à investir dans les pays dans lesquels nous opérons, et au Kazakhstan, les programmes communautaires de la société se concentrent sur l’éducation, la santé et les projets de développement communautaire :

              Achat d’équipements médicaux pour les établissements de santé de la région d’Atyrau.
              Soutien à la formation du personnel médical dans toutes les disciplines afin d’améliorer la qualité des services médicaux, y compris des cours magistraux pour le personnel de gynécologie-obstétrique afin de lutter contre la mortalité maternelle et infantile
              Parraine des étudiants en médecine afin de remédier à la pénurie de personnel médical spécialisé dans la région.
              Parrainage d’olympiades et de concours nationaux et internationaux axés sur les STIM.

              La langue anglaise est très étudiée (comme en Ukraine).

              Vous devriez vous renseigner.

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        • 6422amri // 17.06.2022 à 03h12

          Vu votre commentaire un peu tard. La Turquie est très active en Azerbaidjan et a été derrière le défaite de l’Arménie (fourniture de drônes qui ont décimé les bllindés d’origine russe, l’artillerie, etc). L’Arménie s’est plainte de l’inefficacité des défenses style S-300.
          C’est un conflit qui dort mais qui peut se réveiller. La Russie a un accord de défense avec l’Arménie et pourrait être entraînée dans une autre guerre.
          Pour compliquer le tout l’Azerbaidjan a des prétentions disons virulentes…et territoriales sur le nord de l’Iran (le Grand Azerbaidjan).
          La débâcle américaine en Afghanistan, saluée ici par des commentateurs disons peu informés ne rend service à personne.
          La Russie a déplacé des troupes sur sa frontière sud et craint une contagion islamiste entretenue par le Pakistan..un état en faillite, l’Inde, pas un ami de la Chine ni du Pakistan, est maintenant le premier intervenant en Afghanistan…
          EXXON est massivement présent au Kazahhstan depuis plus de 25 années avec les sociétés suivantes;
          ExxonMobil Kazakhstan Inc. (EMKI), ExxonMobil Kazakhstan Ventures Inc. (EMKVI) et Mobil Caspian Pipeline Company (MCPC).
          La société a aussi de très larges projets, très soutenus dans les domaines des soins de santé, formation de médecins, etc, un pays ou la mortalité infantile est très élevée.

          Ceci dit, EXXON n’est pas la Croix Rouge…

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    • 6422amri // 14.06.2022 à 11h45

      Réduire à néant l’économie américaine ? Vous devriez vous renseigner un peu plus.

      L’uranium ? Il ya le Canada juste au nord, un autre scandale géologique prêt à fornir tout ce qui est nécessaire, l’Australie (En passant les fournisseurs de la France). L’essentiel de l’électricité produite aux USA c’est à partir du charbon…américain.

      La Russie n’est pas plus le plus grand producteur d’hydrocarbures, ni de gaz au monde.

      Les plus grands producteurs de gaz;

      Les USA
      La Russie
      Qatar
      Canada
      Un peu plus bas la Norvège qui produit 20 % du gaz utilisé en Europe.

      Les plus grands producteurs de produits pétroliers

      Les USA
      L’Arabie Saoudite
      La Russie
      Le Canada

      Totalement en accord avec le commentaire de Havoc, sur ce sujet.

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  • Lev // 13.06.2022 à 15h19

    Mettant ses pas dans ceux de monsieur Biden, le président de notre pays a déclaré ce matin à l’occasion d’un salon militaire qu’il fallait se préparer à une économie de guerre. Mettant nos pas dans ceux des USA et de l’OTAN, nous nous laissons entraîner dans une dynamique des plus dangereuses qui se manifestent par toutes ces sanctions

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    • Dominique 65 // 13.06.2022 à 17h16

      Macron ne fait que profiter de la situation pour maintenir le 3ème rang mondial de la France en tant qu’exportateur d’armes. ( Enfin, ce n’est pas forcément à la France qu’il pense, mais au moins aux intérêts de ceux qui possèdent les entreprises les fabriquant.)

        +7

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    • 6422amri // 14.06.2022 à 13h10

      D’après la ministre Florence Parly, l’armement pèse 13 % des emplois industriels et fait travailler chaque jour 200 000 personnes, de manière directe et indirecte. Outre les grands groupes (Dassault, Safran, Thales…), le secteur revendique 4 000 PME sur le territoire.

      C’est une question d’indépendance nationale, de partage des coûts par l’exportation (comme TOUS les producteurs d’armes).

      Quand Macron parle d’économie de guerre il s’agit d’être capable de produire en grande quantiés, sans délai, les stocks nécessaires. Ce n’est pas le premier choix de la France, mais une nécessité quand on examine ce qui se passe en Ukraine.

      La France faisait de la haute couture (style Rafale, canons Caesar) il faut faire de la quantité, moins chere, rapidement, sous pression, dans le cadre de conflits de haute intensité avec une association avec les autres pays européens d’abord.

      Ceci nécessite AUSSI la dispersion des sites de production, leur protection, la protection et la dispersion des infrastructures vitales, la formation et l’entraînement de forces de réserve mobilisables rapidement, penser à l’avance à la protection des populations civiles, etc.

      Notons que les standards OTAN, dans tous les domaines, permettent déjà, la mutualisation des moyens matériels, que les exercices en commun, effectués régulièrement permettent la coordination opérationelle.

      On peut le déplorer mais il ne s’agit plus d’être innocent ou de donner l’impression d’une faiblesse exploitable par d’autres, sans hésitations.

        +3

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      • Lev // 14.06.2022 à 13h25

        Sans hésitation, les présidents de la république qui sont, avec d’autres, membres du groupe de Normandie ont laissé, pour préparer le terrain à la guerre, les gouvernants ukrainiens refuser les accords de Minsk, ont laissé les légionnaires d’Azov s’en prendre aux russophones. La menace guerrière que vous évoquez a été favorisée par ceux qui appellent maintenant à l’économie de guerre. De Biden à Parly.

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  • yannos // 13.06.2022 à 15h26

    J’apprends qu’un incendie s’est déclaré dans un important terminal gazier aux USA.
    Accidentel ou malveillant, cet incendie montre à quel point la politique d’isolement de la Russie risque de perturber l’économie de l’énergie sur le plan mondial. (et de faire monter les prix au profit de la Russie, des USA et au désavantage de l’Europe)
    Cela montre aussi à quel point l’Europe se met dans une situation perdante avec son soutient aveugle des USA.
    Je me demande si cet incendie en risque pas d’en déclencher d’autres ailleurs ou de déclencher autre chose de bien plus terrifiant.
    Quoi qu’il en soit, l’UE ne joue pas son rôle qui est d’agir en fonction des intérêts des peuples européens, c’est aujourd’hui encore plus évident qu’hier.

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    • vert-de-taire // 13.06.2022 à 16h11

      *** Quoi qu’il en soit, l’UE ne joue pas son rôle qui est d’agir en fonction des intérêts des peuples européens, c’est aujourd’hui encore plus évident qu’hier. ***

      Ce « rôle » est une croyance pour lobotomisés.

      Plus clairement encore, l’UE est une opération mafieuse des États-Unis pour asservir les peuples.
      Et on peut dire que pour l’instant, le succès est FORMIDABLE.
      On ne remerciera jamais assez les anciens soldats comme Giscard, Mimi et pas mal d’autres
      ainsi que les bandits actuels qui gouvernent pour leurs propres intérêts et ceux des mafieux.

      MAIS le PIRE dans cette histoire est que cela fait des dizaines d’années que les veaux (et d’autres)
      acceptent cette soumission,
      et ce, malgré tous les signes et effets délétères.
      Hier encore bcp de gens ont voté (disons qu’on peut le cpenser)
      pour ces mafieux.

      Où sommes-nous ?
      chez oui-oui ou Mickey ?

        +14

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      • Dominique 65 // 13.06.2022 à 17h21

        « Ce « rôle » est une croyance pour lobotomisés »
        Disons que c’est le rôle affiché, et celui auquel les gens adhérent. Point besoin d’être lobotomie pour cela, un peu naïf suffit. J’en sais quelque chose, j’ai du m’extraire de cette naïveté.

          +7

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      • Grd-mère Michelle // 14.06.2022 à 15h42

        L’UE (comme chaque pays et/ou conglomérat de pays) étant une construction politique (relative à la société organisée), chaque personne qui y vit (et souhaite continuer à y vivre) en est responsable.

        La question étant: qui veut rester un « veau »… ou un mouton… on un rat… ou un loup…?
        Les noms d’animaux que se balancent les humains sont caractéristiques de leur incapacité à s’extraire de leur condition de petits mammifères faibles et peureux(qui les pousse à vivre groupés, à « faire société »), et du peu d’ambition à réaliser ce que leur permettrait leur particularité humaine de se parler, de s’écouter, de s’entendre, de se comprendre: améliorer, dans la paix et la coopération, leur « vivre ensemble ».

          +0

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    • 6422amri // 14.06.2022 à 13h43

      Les pays suivants sont très satisfait de la montée des prix de l’énergie (particulièrement le gaz) dont l’augmentation rapide a commencé dès la fin de l’année 2019, bien avant la guerre en Ukraine – l’Algérie, le Quatar, le Canada – entres autres.

      Cette augmentation est le résultat des accords OPEP+ (une association temporaire dont fait partie la Russie) visant a limiter la disponibilité pour faire monter les prix.

      Pour la France on peut noter les 2 faits suivants. La France dispose en Moselle de réserves de gaz (situées sur l’ancien bassin houllier) propres a satisfaire 10 années de consommation, La décision irresponsable de Hollande de cesser l’exploration gazière en France doit aussi être soulignée. Il y a d’autres sites comme Lacq en France, il suffit d’en démarrer l’exploitation et de ne pas consacrer temps et argents, tout d’abord, à des éoliennes.

      La Norvège produit déjà plus de 20 % du gaz consommé en Europe, un fait mal connu et ses capacités à fournir plus sont évidentes.

      Je note le voyage de la Présidente de l’EU actuellement en Israel pour mettre en place l’exploitation des immenses réserves de gaz de l’état d’Israel (en mer) dont les livraisons se feraient en Egypte pour y être liquéfiées, pour livraison finale à L’EU dans son ensemble. L’annonce par le Quatar, il y a 2 jours, d’un développement accélérée avec la firme Total, des champs gaziers de ce pays, pour livraison à l’EU est un autre développement.

      Le portrait global est assez différent de votre point de vue. Le gaz N’EST PAS RARE, même s’il sera plus cher, un choix stratégique.

        +2

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  • tchoo // 13.06.2022 à 16h31

    Les USA s’assoit sur le droit international depuis longtemps du moment que cela sert leurs intérêtes. Ils sont prêts à tous les sacrifices du monde pour assoir leur politique hégémonique du moment que là aussi, cela ne touche pas leurs propres intérêts, peu importe que cela coule les économies de leurs « alliés » vassaux, qui ne sont que des partenaires, pour eux, opportuns.
    Ils ne faut jamais mésestimer leur capacité de nuire, qui va aller en empirant, au fur et à mesure de leur déclin.
    Il appartient à tous de leur résister, sur ce plan là, hélas, pour l’Europe(UE) c’est plus que compromis, la politique des youngs leaders fonctionne bien

      +13

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  • Marie // 13.06.2022 à 19h52

    Je pense que toutes les personnes citées dans cet article prennent leurs rêves pour des réalités !
    Tristes considérations émises par les responsables des dernières guerres
    Soros et ses sbires doivent verser des larmes amères…
    Et sans oublier Alexander Gabuev, chargé de recherche au Carnegie Endowment for International Peace.
    Le plus tragique est que les dirigeants occidentaux se laissent mettre en laisse par des rêveurs, qui nous entraînent vers une guerre sur le sol de notre continent!
    Quant à l’attaque aux armes chimiques par les Russes dont je reprends les lignes écrites dans cet article :

    « Selon les experts, ces mesures pourraient être annoncées en réponse à une nouvelle provocation russe, comme une attaque aux armes chimiques, ou pour donner plus de poids à Kiev »

    Nous savons que cet argument a déjà été mis en scène en Syrie, et il est certain que les Russes le dénonceront aussitôt.
    L’horreur aujourd’hui, c’est la mort de tous ces hommes, qui servent de chair à canon pour défendre les intérêts des USA !

      +11

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  • scc // 13.06.2022 à 20h22

    Ces psychopathes se rendent-ils compte que ce projet équivaut à une déclaration de guerre en bonne et due forme??
    Le jour où la Russie crèvera de faim, il restera toujours les 6000 têtes nucléaires…

      +3

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    • JP // 17.06.2022 à 18h06

      Les Russes vivant sur un gigantesque territoire regorgeant d’immenses richesses il n’y a aucune raison
      rationnelle pour qu’ils crèvent de faim. Il ne tient qu’à eux et eux seuls qu’il en soit ainsi. Sous l’Union Soviétiques
      les Russes achetaient du blé (pour la France via le célèbre milliardaire rouge membre éminent du PCF) et sous Poutine en 10ans d’efforts ils en exportent d’énorme quantités.
      Les 6000 têtes sont associées aux innombrables abris anti atomiques construits durant la Guerre Froide. Avec l’immensité du Territoire Russe et la très faible densité de population, un échange nucléaire serait statisquement moins dévastateur pour la Russie que pour l’Europe Occidentale et les USA.

        +4

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  • azuki // 13.06.2022 à 22h51

    Depuis la WW2 la politique des US est le contrôle du pétrole… pour contrôler le monde bien plus encore que pour l’argent. Donc rien de nouveau, sauf qu’on est au bout du système et que ça les rend encore plus tarés et dangereux.

      +8

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  • RGT // 14.06.2022 à 09h46

    Les sanctions contre la Russie ???

    Il aurait fallu commencer il y a bien longtemps en lançant des sanctions contre toutes les autres agressions qui ont eu lieu ces dernières années et qui ont fait infiniment plus de victimes. Surtout civiles.

    Depuis le Vietnam en passant par l’Irak, la Libye, la Syrie, la Palestine, le Yémen, la Côte d’Ivoire et j’en passe, les « bienveillants » occidentaux et leurs « amis » ont commis des massacres (surtout de civils) en toute impunité.

    Quand cesserons-nous de soutenir cette hypocrisie du « camp du Bien et de la Démocrassie » qui profite de sa situation dominante pour imposer son « bon vouloir » à la planète entière afin de pouvoir piller sans retenue l’ensemble des populations (même ses propres populations) afin que les oligarques puissent continuer à se goinfrer ?

    Et bien sûr, quand le dirigeant d’un pays refuse de se plier à la volonté des « bienfaiteurs de l’Humanité » il se retrouve rapidement traîné dans la boue en lui faisant endosser tous les crimes que les occidentaux commettent au quotidien.

    Notre seul espoir est de « prier » pour que l’un de ces dirigeants, par son habileté (et par la compétence de ses conseillers) parvienne à torpiller les super-oligarques occidentaux tout en portant le plus faible préjudice aux populations « d’imbéciles qui n’ont qu’à traverser la rue pour trouver un job ».

    Et qu’une fois ces oligarques ruinés (et hébergés à vie à Cayenne) ces dirigeants facilitent la création de véritables constitutions permettant de bannir pour l’éternité les parasites de toute proximité des pouvoirs.

      +14

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    • Grd-mère Michelle // 14.06.2022 à 14h51

      « Quand cesserons-nous de soutenir cette hypocrisie… ? »
      Quand chaque citoyen-ne de chaque pays connaîtra la vraie nature vicieuse des « dirigeant-e-s »… et pourra donc décider en connaissance de cause d’élire ses représentant-e-s(à tous les « étages » du pouvoir), sans se laisser distraire, embobiner, par les chants des sirènes de la « société de consommation », tout en mettant en place des moyens de contrôle de leurs actions(par exemple: obligation de publication des divers mandats, publics et privés, des élu-e-s).
      Pour celà, chaque personne doit être instruite, dès l’enfance(à l’école) de sa responsabilité.

      Prier n’est pas inutile: voir « la force du souhait » évoquée dans les spiritialités/philosophies asiatiques, qui s’amplifie surtout quand le souhait devient collectif.
      Mais voter c’est mieux! (Majorité d’abstentionnistes en France dimanche dernier… qu’en sera-t-il dimanche prochain?)

        +1

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      • RGT // 17.06.2022 à 09h48

        De toutes façons, tant que les « divins élus » n’auront AUCUN compte à rendre aux pigeons électeurs, sachant que de plus désormais ils ne se donnent même plus la peine de fournir un « programme » (que de toutes façons ils ne respecteraient pas) en se contentant de mentionner des « valeurs » fourre-tout qui disent tout et son contraire, les idiots qui les soutiennent n’auront strictement rien à attendre.

        Les oligarques et les carriéristes l’ont bien compris en interdisant strictement dans la con-stitution le mandat impératif qui forcerait les élus à respecter leurs engagements sous peine de se voir répudiés sans indemnités.
        Et je ne vous parle même pas du référendum (même le consultatif sur lequel les « élites » s’assoient allègrement en considérant que leurs « administrés » sont des cons qui ne comprennent rien).

        C’est bel et bien le SYSTÈME qui est pourri dans sa nature même et le SEUL moyen de changer quoi que ce soit consiste à faire une révolution qui ne pourra se passer que dans un bain de sang car les détenteurs d’autorité autoproclamés ne voudront JAMAIS lâcher leur position prédominante qui leur convient si bien.

        L’acharnement contre la Russie n’est motivé que par le souhait de « nos » oligarques de mettre la main sur le plus grand pays du monde qui contient AUSSI la plus grande quantité de ressources naturelles génératrices de profits, et bien sûr (comme d’habitude) pour les récupérer à leur usage exclusif sans en faire profiter la population locale (sauf bien sûr au sujet des pollutions et des désastres écologiques conséquents à cette exploitation).

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  • Hiro Masamune // 14.06.2022 à 12h35

    Si les russes veulent pas livrer à prix cassé, comment on fait ? On envoie la navy sur les terminaux pétroliers ?
    C’est super gentil de signer dans son coin des papiers qui n’engagent personne mais dans le vrai monde physique où on s’échange des trucs et des machins en vrai ça, comment on applique ?

      +3

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    • 6422amri // 14.06.2022 à 15h33

      La banque centrale russe a été privé de l’accès à ses réserves de changes (plus de 400 milliards de $) en 24 heures…l’accès a Swift, etc. Il y a un projet de loi devant le congrès américain qui vise a confisquer ces fonds pour rebâtir l’Ukraine.

      Les demandes de la Russie et de la Bielorussie de lever les sanctions, pour permettre les livraisons de blé de l’Ukraine montrent que les sanctions ont des effets considérables sur ces 2 pays.

      Pour ce sujet il s’agit d’un séquestre, consistant a prélever disons 50 $ par baril livré (un exemple) pour atteindre le prix maximum fixé, versé à la Russie. Comment cela peut-il se mettre en place ? Par le contrôle des moyens de paiements internationaux déjà utilisé pour l’Iran, le Vénézuela, Cuba, etc.

      Il s,agit d’une confiscation pure et simple.

      Le FMI, la Banque Mondiale, sont plus ou moins sous le contrôle des USA, la BIS (La banque centrale des banques centrales, située a Zurich a immédiatement appliqué la confiscation des réserves russes). Swift plus ou moins, les sociétés spécialisées dans la vente et l’achat de produits pétroliers sont surtout anglo-américaines.
      Les systèmes concurrents de Swift représentent moins de 2 % des échanges mondiaux.

      Il reste la possibilité du troc, procédure utilisée par l’Iran pour des volumes faibles.

      Dans ce cas précis la généralisation me semble improbable mais les dommages importants ne sont pas impossibles, en terme de revenu.

      Ceci est un exposé des moyens techniques disponibles, je réponds à votre question.

        +5

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      • Hiro Masamune // 14.06.2022 à 19h35

        Sanctionner des barils pas pompés, pas vendus, pas livré ça va poser des petits problèmes juridiques.
        Ce que je dis, c’est que si les Russes veulent pas vendre à ces conditions: ils vendront pas. Ça va leur couter un bras certes, mais je suis pas sur que ce soit eux qui prennent la plus grosse douille dans l’histoire au final.
        Pour l’instant, on a du pot, le Putin n’est pas joueur … mais il a démontré qu’il peut le devenir assez vite et sans crier gare.

          +2

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        • 6422amri // 14.06.2022 à 22h14

          On parle ici d’achats pas d’intention d’achats. La question n’est pas de savoir si la Russie veut vendre ou pas, on parle d’une confiscation financière après la vente. Il suffit de se reporter aux sanctions du passé pour vérifier que les problèmes juridiques ne se sont jamais vus sur le radar.

          La Russie ne peut survivre sans ses revenus pétroliers et gaziers, elle en est totalement dépendante, c’est sa faiblesse (et sa force) majeure.

          Elle partage ce que l’on nomme – le malheur de la majorité des pays producteurs de gaz ou de pétrole – peu d’innovation, peu de recherches et de développement, effet de rente, corruption, stagnation, etc. L’Algérie est un exemple comme la Lybie.

          Dans ce cas précis gérer ceci et imposer cette séquestre totalement est impossible mais diminuer les revenus reste possible, faire peur aux acheteurs potentiels également par la menace de sanctions collatérales L’embargo de l’EU sur le pétrole russe c’est 10 milliards de $ us par année, quand la Russie cesse de fournir de l’électricité a la Finlande c’est le même processus de diminution des revenus.

            +3

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  • JNNT // 14.06.2022 à 14h14

    D’un point de vue PRATIQUE, fixer un prix plafond au pétrole russe et enclencher des sanctions secondaires en cas de dépassement, ça me paraît irréalisable. Le client de la Russie peut parfaitement respecter ce prix minimum DANS le contrat et convenir HORS contrat d’un versement à la Russie sous une forme quelconque. L’imagination des financiers n’ayant pas de limite…
    Sinon, oui, la police universelle exercée par les USA devient insupportable. Athènes agissait ainsi dans le ligue de Délos. Ce fut une cause de la guerre du Péloponnèse, et de sa chute.

      +6

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  • Idomar // 14.06.2022 à 19h49

    Et pendant ce temps là, le Venezuela vient d’ouvrir ses portes à l’armée russe qui pourra effectuer des exercices » quasi librement dans le pays. Heu il me semble que c’est en Amérique du Sud non 😚 ? ça risque de décoiffer dans quelque temps …
    Les ricains risquent d’avoir quelques mauvaises surprises, à force de maltraiter tout ce qui ne bouge pas dans leur sens.

      +5

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  • max // 17.06.2022 à 07h10

    Le bras de fer entre la Russie et l’UE a pris une nouvelle tournure après qu’un compresseur allemand de marque Siemens est en panne et dont le SAV est assuré au Canada (faut vraiment être imbécile pour ne pas faire les réparations au plus proche) et le Canada ne livre pas ledite compresseur.
    La solution logique dans une société logique serait d’en envoyer un neuf de puis l’Allemagne et le problème serait resolu, l’UE a besoin de ce Gaz mais il y a deux problème de taille.
    1 Elle veut continuer a payer en € alors que les russes veulent des monnaies convertibles.
    2 L’appareil Siemens dont le cout est vraisemblablement dérisoire est bloqué.
    3 pendant ce temps la Russie fait des affaires avec d’autre pays et elle s’en sort bien.
    L’UE dans cette affaire croyait tenir le bâton par les deux bouts, elle s’est trompée.

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    • 6422amri // 17.06.2022 à 17h41

      Elle veut continuer a payer en € alors que les russes veulent des monnaies convertibles….

      Vous n’avez pas bien compris.

      La Russie continue a être payé en euro ou en dollar us, rien n’a changé. Gazprom a ouvert des comptes qui lui servent a acheter du rouble russe (ce qui explique en large partie le cours actuel de cette monnaie) après paiement.

      L’euro est parfaitement convertible et représente après le $ us la monnaie la plus utilisée pour les transactions commerciales.

      $ us plus de 65 %
      euro plus de 20 %
      yuan 8 %

      le reste les autres, $ canadien, yen, etc.

      Les ventes a l’Inde, surtout se font a des prix planchers très inférieurs aux coûts mondiaux. La Russie a passé sa pointe de production pour le pétrole en 2021.

      Pour le gaz, il y en a partout, il n’existe aucun probléme dans le long terme. Les ventes a l’UE représente 50 % des revenus de l’état russe et ce pays dépend des ces revenus pour payer les pensions, les dépenses militaires, etc.
      La Chine qui ne fait de cadeaux a personne ne dépendra jamais d’un fournisseur unique et a terme la Russie doit s’attendre à une diminution significative de ses revenus.

      Votre mention du matériel Siemens illustre mieux que je n’aurais pu le faire la dépendance du secteur énergétique russe envers les pays occidentaux et aussi du secteur militaire.

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      • JP // 18.06.2022 à 14h13

        La Russie dispose d’un énorme outil industriel (pour mémoire les machines qui ont permis à l’URSS de battre le III° Reich avaient été fournies par les Allemands et les troupes aéroportées d’assaut Allemandes contre la France avaient été entrainées e URSS) et des ingénieurs et ouvriers compétents à même de produire des produits stratégiques. Les bons sidérurgistes savent produire depuis longtemps des turbines (à gaz ou autres).
        En outre la fabrication de canons c’est le B.A.B.A. de tout forgeron.
        A noter que La France macroniste a honteusement bradé aux USA Alsthom pour le racheter ensuite deux fois plus cher. Autrefois la France, la vraie, avait une industrie sidérurgique TRES performante !!!!
        Quelle étrange obstination à prendre les Russes pour des ignards alcooliques et feignants ne pouvant vivre que sur des exportations lucratives de matières premières.
        Le pont sur l’Amour entre Russie et Chine inauguré hier est en cours de doublement par un pont ferroviaire et le contrat pour un autre gasoduc vers la Chine est aussi signé.

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  • pseudo // 17.06.2022 à 09h26

    fadaises. Les américains affaiblissent l’europe à l’avantage du reste du monde car c’est en europe que le combat intellectuel anti capitaliste est le plus à même d’advenir.

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  • Koui // 18.06.2022 à 14h10

    Les Américains vont devoir surveiller toutes les transactions. C’est pas sûr qu’ils y arrivent. Beaucoup de pays ont intérêt à un système de paiement hors de leur portée. Les saisies de bateaux russes créent une instabilité juridique qui se retournera contre les USA. Les confiscations de biens américains deviennent légales avec ce précédent. Tout cela me semble improvisé pour répondre au fait que l’embargo sur le pétrole russe a échoué a convaincre les acheteurs, alors il faut faire mine de gérer les ventes russes.

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