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21.juin.201521.6.2015 // Les Crises

« L’imminence » de la dislocation de la banquise et d’une « nouvelle ère » dans l’Arctique

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Source : Truthout, le 01/06/2015

Récemment, j’ai entrepris avec deux amis d’escalader le magnifique mont Baker, au sommet recouvert par un glacier, dans l’état de Washington. Alors que nous étions encordés, grimpant un glacier, notre route déboucha sur un cul de sac, quelque 500 mètres en deçà du sommet.

Étant donné que la saison d’escalade était (techniquement) encore peu avancée, et que nous empruntions le trajet normal, nous avons été assez déconcertés de découvrir un pont de neige, sur le point de s’effondrer, traversant un gouffre de trois mètres de large. Comme nous n’avions pas pu trouver un moyen de contourner ce vide béant, nous avons décidé de rebrousser chemin, et de revenir plus tard.

Après avoir démonté notre campement, nous en retournant à pied, nous avons fait une pause pour manger dans la petite ville voisine de Glacier (Washington). La serveuse nous parla d’un ami à elle, qui travaillait là-bas à l’US Forest Service [NdT : Eaux et Forêts US], et qui lui avait dit que la région avait reçu l’année passé « le plus petit niveau de précipitations de ces 100 dernières années ».

Alors que nous planifiions notre prochaine expédition au mont Baker, un de mes amis de cordée parla avec un guide local, lequel l’informa qu’en dépit du fait que nous n’étions qu’à la mi-mai, « les conditions d’escalade équivalaient déjà celles d’une seconde quinzaine de juillet… les crevasses s’ouvrent, et les ponts de neige fondent déjà comme si nous étions en fin de saison ».

Grimper en montagne au beau milieu de perturbations climatiques anthropiques (ACD, anthropogenic climate disruption) est en train de devenir, comme tout le reste dans la vie, de plus en plus ardu – et de plus en plus dangereux, également.

Les signes sont partout autour de nous, tous les jours. Il nous suffit d’ouvrir les yeux sur les changements qui interviennent autour de nous. Il nous faut regarder de près, et réfléchir à ce qui est en train d’arriver à la planète.

Maintenant, agrandissons le tableau pour notre perturbation climatique du mois, et cramponnez-vous, une nouvelle difficile vous attend.

Les transformations dans l’océan Arctique sont devenues si profondes que la région est entrée dans ce que des scientifiques norvégiens appellent une « nouvelle ère ». Il faut s’attendre à des « conséquences d’une portée considérable » en raison du passage d’un état de couverture glaciaire permanente à celui d’une couche plus fine, disparaissant en été, préviennent-ils.

Dans l’intervalle, la montée des eaux se produit à présent bien plus vite que quiconque ne l’avait prévu, selon une étude publiée récemment par des climatologues en Australie. L’étude montre que la montée du niveau des mers n’a cessé d’accélérer dans les deux dernières décennies.

La NASA, de son côté, a rendu publique une étude révélant que les régions polaires de la planète sont au milieu d’une transformation sans précédent, et montrant que l’énorme plateau glaciaire Larsen B en Antarctique, vieux de 10 000 ans, va bientôt s’effondrer – peut-être dès 2020.

Et ces tendances s’accélèrent, ainsi le mois de mars a vu le taux mondial moyen de concentration en dioxyde de carbone atteindre les 400,83 parties par million (ppm). Si l’on en croit la National Oceanic and Atmospheric Administration, c’est la première fois que le taux moyen crevait le plafond des 400 ppm pendant un mois entier, et ce depuis le début de ces mesures à la fin des années 50.

La terre

Pour commencer à propos de la terre et sur le front des sols, les changements arrivent avec une étonnante rapidité.

Une étude publiée par des chercheurs en Suède et en Chine révèle à quel point les perturbations climatiques anthropiques peuvent sérieusement altérer les perspectives de survie de la quasi-totalité du vivant sur la planète, et en particulier des oiseaux. Les chercheurs ont montré comment, au cours de la dernière ère glaciaire, eut lieu un sévère déclin pour la vaste majorité des espèces étudiées, ce qui est justement ce que nous observons actuellement. Une quantité massive d’espèces d’oiseaux connait actuellement un déclin dramatique.

Un exemple frappant de ceci se produit en Ohio, où les oiseaux sont dévastés par les conséquences des ACD, selon le meilleur scientifique de la société Audubon, qui s’attend à ce que les choses empirent.

En Californie, la méga-sécheresse actuelle est déjà responsable de la mort de 12,5 millions d’arbres dans les forêts domaniales de cet état, selon les scientifiques de l’US Forest Service. Les scientifiques s’attendent à ce que la mortalité massive se poursuive. « Il est presque certain que des millions d’arbres supplémentaires vont périr au cours de l’été prochain alors que la situation de sécheresse continue et devient toujours plus persistante », déclare le biologiste Jeffrey Moore, responsable temporaire du programme régional de reconnaissance aérienne pour l’US Forest Service.

Des recherches récentes sur la Californie montrent aussi que les forêts y sont en fait devenues des pollueurs du climat, plutôt que des réducteurs de dioxyde de carbone, du fait encore de l’impact des ACD. L’étude montre aussi que les gaz à effet de serre s’échappent des forêts de l’état plus vite qu’ils n’y sont réabsorbés, les incendies amplifiés par les ACD portant l’essentiel de la responsabilité.

Presque partout dans l’ouest des États-Unis frappé par la sécheresse, les animaux sauvages meurent littéralement pour de l’eau, étant maintenant contraints de chercher eau et nourriture dans des zones éloignées hors de leur territoire, ce qui conduit à un accroissement important de la mortalité.

Une autre étude récente montre qu’à mesure que les ACD progressent, les étendues de forêts majestueuses deviennent courtes et broussailleuses, à cause des changements de circulation des fluides dans le fonctionnement interne de la végétation.

Pendant ce temps, les niveaux de dioxyde de carbone croissants et autres conséquences des ACD ont un impact massif sur la capacité des populations indigènes à pourvoir à leur propre santé, au fur et à mesure que les plantes médicinales disparaissent. Ce problème va bien au-delà des États-Unis : sur les 7,3 milliards de personnes vivant actuellement sur Terre, environ 5 milliards ne se rendent pas dans une pharmacie pour obtenir ce qui leur est prescrit.

Sur ce point, une récente étude troublante dans Proceedings of the National Academy of Sciences [Actes de l’académie nationale des sciences] montre que le réchauffement climatique a déjà fait baisser les rendements en blé aux États-Unis. Aussi, nourrir 7,3 milliards d’humains (au moins) deviendra de plus en plus problématique.

Plus largement, un récent rapport de scientifiques en Australie avertit que les ACD conduiront à l’accroissement des maladies, des morts et des conflits violents, au fur et à mesure que les pays se battront de plus en plus pour les ressources en nourriture et en eau.

L’eau

Comme à l’accoutumée, c’est dans le domaine de l’eau que les conséquences des ACD sont les plus flagrantes, qu’il s’agisse d’un manque ou d’un excès d’eau.

Dans le premier cas, nous avons le lac Mead, au Nevada, la plus grande réserve d’eau des États-Unis, qui a connu son niveau le plus bas de toute l’histoire connue.

Là-haut, dans le nord-ouest pacifique – pas la région à laquelle on penserait lorsque l’on parle de sécheresse – une étude récente a découvert que davantage de montagnes étaient dépourvues de neige plus tôt dans l’année qu’elles ne l’étaient auparavant, étant donné que cette région a eu un hiver en grande partie dépourvu de neige, avec des manteaux neigeux à leur plus bas historique. Les gérants des eaux avaient espéré que les neiges tardives, ou bien les giboulées de printemps, rempliraient les nappes ; mais elles ne se sont pas produites. Au contraire, sur les 88 sites surveillés dans l’état de Washington, 66 étaient dépourvus de neige début mai, et 76% des sites à neiges permanentes contrôlés connaissaient un plus bas niveau historique d’épaisseur neigeuse en avril. En temps normal, à cette époque de l’année, ces sites devraient connaître leur maximum d’accumulation neigeuse.

Les choses sont devenues assez critiques pour que le gouverneur de l’état de Washington, Jay Inslee, décrète à la mi-mai un état d’urgence pour la sécheresse, alors que l’épaisseur neigeuse en montagne n’atteignait plus dans cet état que 16% de la moyenne, et que les niveaux des fleuves et des rivières se réduisaient à un mince filet, tels qu’il n’en avait jamais été vus depuis les années 50. Inslee a également averti que « les habitants devraient également se préparer à une saison d’incendies précoces et intenses, qui pourrait atteindre un niveau plus grand dans les chaînes Cascade et Olympic, là où en de nombreux endroits la neige a déjà totalement disparu.

Lorsque l’on regarde plus au nord encore, l’hiver passé a également été le plus chiche en neige jamais observé à Anchorage, en Alaska, selon le Service Météorologique National.

Si l’on traverse le Pacifique à destination de Taïwan, certes pas l’endroit que l’on penserait concerné par des problèmes de sécheresse, le pays connaît actuellement sa plus forte pénurie d’eau depuis plusieurs décennies. Les habitants de la côte ouest, densément peuplée, doivent rationner leur consommation d’eau.

Plus haut, dans l’Arctique, notre canari dans la mine de charbon [NdT: utilisé pour détecter le grisou] pour ce qui est de l’impact des ACD, la situation devient de plus en plus extrême. Il y a eu moins de neige cet hiver dans l’océan Arctique que pendant tous les autres hivers depuis l’ère des satellites, selon la National Oceanic and Atmospheric Organisation.

Une équipe scientifique internationale a récemment confirmé une crainte de longue date : l’énorme quantité de carbone actuellement emprisonnée dans les sols gelés et dans la toundra arctique va en fin de compte retourner dans l’atmosphère, grâce à la fonte du pergélisol. Ce qui nous fournit la preuve d’une boucle de rétroaction positive : les températures en hausse font fondre le pergélisol, libérant dans l’atmosphère le dioxyde de carbone jusque-là piégé, entraînant une nouvelle hausse de température, faisant fondre davantage de pergélisol, et ainsi de suite.

Telle une version arctique du film d’action post-apocalyptique Mad Max, la fonte de la calotte glaciaire nord pousse certaines puissances occidentales, ainsi que la Russie, à délimiter et entretenir leurs revendications sur les nouvelles routes commerciales en voie d’ouverture ainsi que sur les sites d’extraction. En d’autres termes, le dernier acte en date de la guerre froide est sur les fourneaux.

Dans l’Antarctique, cette équipe a mis en évidence une évolution tout aussi inquiétante.

La plate-forme glaciaire Larsen C, bien plus étendue que Larsen A ou Larsen B, et environ deux fois et demie plus grande que le Pays de Galles, donne à penser qu’elle pourrait s’effondrer. Un étude récemment publiée a ainsi pointé des mécanismes « facteurs de risques imminents » pour la couche glaciaire.

Autre exemple de boucle de rétroaction, un rapport a récemment montré la corrélation entre l’accélération de la montée du niveau des mers et la vitesse sans cesse accrue de fonte des calottes glaciaires.

Sur ce point, les chefs d’état des Caraïbes, dont les 14 pays insulaires sont en proie à l’acidification croissante des océans, à la hausse du niveau des mers et à des périodes d’ouragans de plus en plus intenses, placent tous leurs espoirs de survie pure et simple dans le prochain Sommet Climatique de Paris qui doit se tenir dans l’année.

Le feu

La sécheresse persistante en Californie est en train de transformer la totalité de l’état en poudrière, alors que plusieurs années d’extrême aridité ont conduit des experts à prévenir que la sécheresse et le contexte actuel constituaient « les ingrédients d’un désastre ». La Californie dépense déjà une somme supérieure à celles des 10 autres états de l’ouest cumulées pour combattre les feux de forêt, et le décompte total des feux pour cette année est de 967, une hausse de 38% par rapport à la moyenne annuelle depuis 2005. La surface brûlée atteint déjà le double de ce qu’elle était l’année dernière à la même date, et se situe 81% plus haut que la moyenne depuis 2005.

Dans les autres états de l’ouest des États-Unis, la saison des incendies s’annonce tout aussi sinistre. Tandis que la sécheresse n’en finit pas de s’aggraver dans l’ouest et le nord-midwest des États-Unis, le Forest Service s’attend à un coût avoisinant les 1,6 milliard de dollars pour la lutte contre les incendies de forêt pour l’année 2015, dans une saison des incendies annoncée comme bien pire que la « normale ».

Une étude récemment publiée par des chercheurs du National Park Service, de l’Université de Californie à Berkeley, ainsi que d’autres institutions, a confirmé ce que nous savions déjà : lorsque des portions de forêt asséchées partent en fumée, le feu contribue aux ACD, déclenchant une autre boucle rétroactive.

L’air

Un article récent publié dans Nature Climate Change a révélé que 75% des jours anormalement chauds dans le monde et 18% des épisodes extrêmes de neige et de pluie sont directement attribuables aux ACD.

Deux articles récemment publiés par des scientifiques de l’UCLA [Université de Californie à Los Angeles] montrent qu’à partir de 2050, il est prévu que certaines parties du Comté de Los Angeles connaissent trois à quatre fois plus de jours de chaleur extrême (journées au-dessus de 95°F [35°c] qu’actuellement.

Sur ce point, une autre étude publiée récemment indique que l’exposition des Américains aux chaleurs extrêmes devrait augmenter d’un facteur six d’ici 2050, du fait d’une combinaison de hausse des températures et d’une croissance rapide de la population dans le sud et l’ouest.

L’actuelle sécheresse en Californie a aussi rendu la qualité de l’air dans cet état bien moins bonne, selon un récent rapport de l’American Lung Association.

Outre-Atlantique, des scientifiques ont averti que les années de record de chaleur en Angleterre sont officiellement devenus 13 fois plus probables en raison des ACD.

Un autre récent rapport montre que, du fait des ACD, les ouragans, dans le monde, devraient arriver par grappe et être bien plus puissants que par le passé.

Déni et réalité

Il ne semble pas y avoir un instant de répit dans le camp du déni des ACD aux États-Unis. La Commission de la Chambre des Représentants chargée d’autoriser les dépenses de la NASA a récemment pris pour cible une des priorités de l’administration Obama par un vote partisan en coupant les dépenses pour les « sciences de la Terre » : les missions qui étudient les ACD. L’objectif des opposants est de retirer les financements aux recherches sur l’environnement et les sciences de la Terre, qui pourraient aider les décideurs politiques à mesurer comment réguler la pollution et prévoir les effets des ACD.

En Alaska, la sénatrice Lisa Murkowski, faucon anti-écologiste, presse l’Environmental Protection Agency [agence de protection de l’environnement] de retirer son état de ceux où l’agence contrôle les émissions des centrales énergétiques en vertu des règlements ACD – et il semble qu’elle pourrait obtenir gain de cause.

Au sud, en Floride, alors même que la hausse du niveau des mers y est chaque jour une plus grande menace pour les côtes, il n’y a plus aucun plan à l’échelle de l’état visant à atténuer cet aspect de l’impact des ACD.

Les États-Unis ne sont pas le seul pays à connaître un mouvement de dénégation des causes anthropiques du réchauffement climatique. En Australie, l’ancien et respecté président de la Commission pour le Climat, dissoute par le premier ministre conservateur Tony Abbott en 2013, a récemment mis le gouvernement au défi d’expliquer la raison du financement par ce même gouvernement d’un « institut de recherches » consacré à la réfutation des causes anthropiques du réchauffement climatique.

Je ne sais si le prochain point est à ranger dans la catégorie « déni » ou « réalité » : aux États-Unis, le président Obama, qui a donné son feu vert aux opérations de forage en haute mer aussi bien dans l’Arctique que sur la côte atlantique, a avancé que les ACD présentaient un « risque immédiat » pour les États-Unis et a argumenté en faveur d’une action d’urgence au titre de mesure de sécurité nationale.

Pleinement engagé sur le front de la réalité, le directeur de la Banque Mondiale a récemment déclaré que les ACD représentaient « une menace fondamentale » pour le développement, reconnaissant ainsi l’avancée des dangers.

Le ministère de la défense américain, peu réputé pour sa préoccupation en matière d’environnement, est maintenant largement engagé dans la préparation et l’adaptation aux ACD.

Également peu connu pour son angoisse des ACD, le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Naïmi, a annoncé il y a peu l’intention de son pays de passer intégralement à l’énergie solaire à l’horizon 2040-2050 : « Nous nous sommes engagés dans un programme de développement de l’énergie solaire ». Espérons qu’un jour, au lieu d’exporter du combustible fossile, nous exporterons des gigawatts, d’origine électrique. Est-ce que cela sonne bien ? »

Oui, M. le ministre, quoique cela arrive un peu tard.

Toujours sur le front de la réalité, les Nations-Unies et le Vatican ont joint leurs forces contre les négateurs des ACD, prévenant le monde des conséquences des ACD, tout en se jetant sur les « climato-sceptiques ». L’ancien Secrétaire Général des Nations-Unies, Kofi Annan, est sorti de sa réserve en déclarant : « Nous devons affronter les climato-sceptiques qui nient les faits. » Le Pape François a donné pour instruction aux chefs de l’Église Catholique de se joindre aux hommes politiques, aux scientifiques ainsi qu’aux économistes pour établir une déclaration selon laquelle les ACD ne constituent pas seulement une « réalité scientifique », mais qu’il y a également un devoir moral et religieux à faire quelque chose à ce sujet.

Tout cela est bien, mais nous ne pouvons pas dormir sur nos deux oreilles. Il n’y a pas un instant à perdre : une analyse publiée récemment dans le prestigieux journal Science nous montre qu’un sixième des espèces mondiales est à présent en voie d’extinction.

Source : Truthout, le 01/06/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

Homère d’Allore // 21.06.2015 à 10h28

@ bardamus

Votre réponse est symptômatique des arguments refusant de voir l’évidence. Ils s’articulent ainsi:

1/ La glace ne fond pas car la température n’augmente pas.

On répond alors avec les relevés de la NASA, les différents relevés des stations météo de par le monde… Alors on a droit à..

2/ Oui, la glace fond mais ça ne change rien car pression d’Archimède

On répond alors que le problème n’est pas la banquise mais les glaciers. Alors on a droit à…

3/ Oui, mais c’est très long et puis de toute façon, ça s’est déjà produit (argument des vikings et du Green Land)

On répond que les sagas vikings racontaient des calembredaines pour magnifier les conquêtes qui devaient être splendides. Le Labrador est présenté comme le Vinland alors que la vigne est inconnue en Amérique avant l’arrivée des conquistadores.

Alors on a…

4/ De toute façon, on y peut rien, c’est trop tard !

Lire alors le dernier livre de Naomi Klein.

Mais, comme on peut le voir, on est face à un argumentaire irrationnel où la croyance l’emporte. Il est donc difficile de discuter.

208 réactions et commentaires

  • Boyington // 21.06.2015 à 02h00

    Franchement ! C’est pas fini ce catastrophisme ?

    On dit tout et son contraire actuellement sur ce sujet. Il faut savoir raison garder.

    http://wattsupwiththat.com/?s=arctic

      +12

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    • Jean-LuK // 21.06.2015 à 08h29

      De là par exemple : L’Arctique ne sera pas de sitôt une grande route maritime http://www.reporterre.net/L-Arctique-ne-sera-pas-de-sitot

        +1

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      • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 08h42

        Si vous lisez l’article que vous avez mis en lien, il y est dit que la navigation dans l’arctique ne s’est pas développé en raison des tempêtes brusques dues…au réchauffement climatique.

          +9

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        • Jean-LuK // 21.06.2015 à 08h57

          C’est fou ce que l’on attribue au réchauffement climatique, surtout, on oublie de regarder en arrière les catastrophes naturelles qui sont pourtant documentées.

            +3

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          • patrick // 21.06.2015 à 16h19

            Pour la Californie , la sécheresse sévit depuis quelques années, mais pas plus que par le passé. Le vrai problème est l’augmentation de la population et la surexploitation des nappes et des lacs pour l’irrigation et l’industrie, comme pour d’autres régions du monde qui souffre des mêmes problèmes.

              +6

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            • ulule // 22.06.2015 à 04h59

              La démographie n’est nullement en cause dans le réchauffement climatique. Toutes les régions du monde s’orientent vers une stabilisation, voire une diminution de leur population … à l’exception de l’Afrique noire, qui est précisément la région du monde la moins «polluante» !

              Pour ne pas céder à la pensée unique malthusienne : Hervé Le Bras « Les limites de la planète. Mythes de la nature et de la population ». ISBN 2-08-066877-3. 1994. 349 pp. Flammarion: Paris

              Hervé Le Bras – Les défis démographiques de la mondialisation. URL (Début à 5:30) https://www.youtube.com/watch?v=G3pinhB8DtU

                +1

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            • ulule // 22.06.2015 à 05h20

              Olivier De Schutter, Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation à l’ONU, rapport final : Le droit à l’alimentation, facteur de changement, 24 janvier 2014 http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

                +1

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            • catherine Balogh // 22.06.2015 à 10h41

              Bonjour Patrick, 16h19
              Apparemment, le problème est quand m^me en grande parti dû à l’extraction du gaz de schiste:

              « La fracturation hydraulique a été accusée d’aggraver l’impact de la grande sécheresse que connaît la Californie et la nouvelle de ces milliards de litres d’eaux contaminée rejetés dans la nappe phréatique utilisée pour l’alimentation en eau potables des habitants ne pouvait survenir à un pire moment. Ajoutant l’insulte à l’injure, la fracturation hydraulique (fracking) est un processus nécessitant d’énormes quantités d’eau. Elle représente entre 530 et 570 000 litres d’eau par fracturation retirés quotidiennement du cycle de l’eau »

              http://stopgazdeschiste.org/2014/10/09/cest-confirme-les-aquiferes-de-californie-contamines-par-des-milliards-de-litres-deaux-usees-de-fracturation-en-pleine-secheresse/

                +1

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    • bardamus // 21.06.2015 à 08h55

      Oui

      Effectivement: on peut lire ceci qui est bien farfelu : « À mesure que les perturbations climatiques d’origine anthropique s’intensifient, le niveau des mers s’élève bien plus rapidement que prévu. (Photo : Iceberg via Shutterstock) »

      1) Faîte une expérience: remplissez un verre au 3/4 d’eau, puis ajouter de la glace pour faire le complement au ras bord du verre.

      2) La glace fond

      3) Que constatez vous ? L’eau déborde du verre ?

      Il serait temps que les bêtises s’arrêtent.

        +2

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      • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 09h00

        Personne ne parle de la glace arctique pour expliquer la montée des eaux. Mais des calottes antarctiques et du Groënland. Ainsi, qu’accessoirement des glaciers de l’Himalaya.

        Et, là, pas de poussée d’Archimède.

        Votre démonstration tombe à l’eau ( qui monte…) !

          +33

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        • bardamus // 21.06.2015 à 09h12

          Oui

          CQFD

          L’Antarctique est un continent rocheux
          Mais il est bien évident que l’on est loin du catastrophisme annoncé de la montée des oceans (cf carte de la France donnée par les écolos dans quelques décennies avec le Bassin Aquitain complètement sous les eaux !)

            +1

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          • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 10h28

            @ bardamus

            Votre réponse est symptômatique des arguments refusant de voir l’évidence. Ils s’articulent ainsi:

            1/ La glace ne fond pas car la température n’augmente pas.

            On répond alors avec les relevés de la NASA, les différents relevés des stations météo de par le monde… Alors on a droit à..

            2/ Oui, la glace fond mais ça ne change rien car pression d’Archimède

            On répond alors que le problème n’est pas la banquise mais les glaciers. Alors on a droit à…

            3/ Oui, mais c’est très long et puis de toute façon, ça s’est déjà produit (argument des vikings et du Green Land)

            On répond que les sagas vikings racontaient des calembredaines pour magnifier les conquêtes qui devaient être splendides. Le Labrador est présenté comme le Vinland alors que la vigne est inconnue en Amérique avant l’arrivée des conquistadores.

            Alors on a…

            4/ De toute façon, on y peut rien, c’est trop tard !

            Lire alors le dernier livre de Naomi Klein.

            Mais, comme on peut le voir, on est face à un argumentaire irrationnel où la croyance l’emporte. Il est donc difficile de discuter.

              +42

            Alerter
          • Merlin // 21.06.2015 à 12h50

            Pendant que certains nient la réalité du réchauffement climatique en contestant la validité des mesures de température, la Nature pousse ses pions : les espèces animales et végétales habituellement cantonnées sous de basses latitudes remontent progressivement vers le Nord.

            http://www.livescience.com/3864-global-warming-changing-wild-kingdom.html

            http://www.ucsusa.org/global_warming/science_and_impacts/impacts/early-warning-signs-of-global-7.html

              +8

            Alerter
            • patrick // 21.06.2015 à 16h22

              oui, la dernière glaciation s’est terminée il y a 20000 ans.
              il y a 10000 ans il y avait encore des glaciers sur toute la France et la faune et la flore étaient très différentes.
              Donc on a un phénomène qui dure depuis 20.000 ans , pas de quoi s’affoler , adaptons nous.

              à noter qu’en 20.000 ans le niveau des mers est monté de 120 mètres ( soit une moyenne de 6mm / an , donc le phénomène est en train de ralentir )

                +3

              Alerter
            • Merlin // 21.06.2015 à 17h51

              @patrick, personne ne nie que climat ait changé au fil des millénaires, pour des raisons indépendantes de l’activité humaine. Ce qui est préoccupant, c’est l’accélération du phénomène, à cause de l’activité humaine.

                +4

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            • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 21h15

              La question n’est pas de savoir si cela a été pire avant et les conséquences pour l’homme. La question est de peser le pour et le contre de la poursuite de nos activités en connaissant leurs impacts.
              Sinon pourquoi chercher des remèdes contre le cancer, ébola, le sida , car la recherche et les traitement coûte cher (plusieurs % du PIB) …. puisque c’était bien pire avant et que l’homme s’y est adapté !!!! Laissons donc faire la Nature (dont nous et nos activités font partie).

                +3

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          • williamoff // 22.06.2015 à 18h43

            De la roche certes, mais sous la glace. Pour mémoire l »inlandsis du Groenland a une épaisseur de 1800 mètres, c’est une île grande comme 5 fois la France. Au centre du continent Antarctique la glace est épaisse de 4000 mètres, sur une surface 1,5 fois celle de l’Europe (de l’Atlantique à l’Oural). Cela en fait des quantités d’eau, non ?

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        • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 17h43

          Et surtout le fait qu’un corps se dilate avec l’augmentation de température ! Et cela vaut également pour l’eau (même si – j’en vois certains venir – lorsqu’elle passe de l’état solide à l’état liquide, il y a une réduction de volume).

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      • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 09h08

        A propos du Groënland:

        http://m.nouvelobs.com/article/20141215.OBS7932/groenland-la-fonte-des-glaciers-encore-plus-importante-que-prevu.html#null

        Cette glace n’est pas de la banquise. En fondant, elle augmente le niveau de l’océan, entre autres perturbations.

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      • Crapaud Rouge // 21.06.2015 à 09h28

        @bardamus : la montée des océans est due à la dilatation thermique et à la fonte des glaciers continentaux. Les glaces maritimes n’y sont pour rien, comme le montre votre expérience, mais il y a quand même une corrélation, de sorte que les deux phénomènes sont chacun un indicateur de l’autre.

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        • bardamus // 21.06.2015 à 10h51

          Absolument,

          Mais la polémique écolo ne nous l’a pas présenté comme ca !
          Certains documentaires propagandistes nous montraient les icebergs Arctiques en train de fondre avec ce message à la clé : ca va faire monter les océans !

          Et de nous montrer Paris sous les eaux dans quelques décennies !

          D’une façon plus générale, il est absurde de présenter l’homme comme Maître de la destinée de la planète alors qu’il n’est qu’un fêtu de paille au milieu d’éléments gigantesques qu’il est incapable de contrôler (l’explosion d’un gros volcan sur une année rendrait toute vie impossible à la surface du globe).

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          • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 11h19

            « et de nous montrer les icebergs arctiques en train de fondre… »

            Ben oui, si ces icebergs viennent du Groënland ou de Nouvelle Zemble, en fondant, ils feront monter le niveau de l’océan.

            Quant aux écolos qui parleraient de Paris sous les eaux, je ne les connais pas… Avez-vous des sources ?

            En revanche, New York, Londres, Shanghai, Calcutta, Djakarta, le delta du Nil… Oui, j’ai déjà lu et ça me paraît déjà suffisamment grave pour ne pas en rajouter..

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            • bardamus // 21.06.2015 à 11h34

              Oui,

              De mémoire, articles du N Obs avec des images bien parlantes de l’Arc de Triomphe au milieu des baleines et la Tour Eiffel immergée à moitié !

              Je pense que certains ont trop regardé le cinéma américain avec l’inénarrable connerie qui fut sortie à l’époque: WaterWorld

              Encore une fois, croire que l’homme est au centre de l’Univers et contrôle la destinée de la planète en roulant à vélo seulement tient de la plus haute débilité.

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            • Subotai // 21.06.2015 à 20h41

              Sans parler de tous les atolls du Pacifique.

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            • Léa // 21.06.2015 à 22h57

              Ce n’est pas la fonte des icebergs ( qui sont déjà dans l’eau à 90%, et 10 % qui dépasse) qui fait monter le niveau de la mer.

              C ‘est l’éboulement des immenses falaises de glace de la calotte glaciaire des pôles N et S dans la mer, qui apportent un volume énorme d’eau ( sous forme de glace, puis liquide ) en plus..

              A une échelle beaucoup plus réduite, mais plus facile à mesurer, les glaciers qui reculent en fondant alors que leur tendance naturelle est de descendre dans la pente à cause de leur poids en rabotant la vallée. Mais il ne fait pas assez froid pour que le stock de glace se reconstitue au fil des hivers avec les chutes de neige transformées en glace.

              https://fr.wikipedia.org/wiki/Calotte_glaciaire

              Il n’ y a pas que l’effet de serre qui influe sur les cycles glaciaires.

              https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation

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            • stef1304 // 22.06.2015 à 01h04

              paris sous les eaux ?!?
              quand ? dans 5, 50 ou 150 ans ?
              Et à quel rythme ?
              a priori, je m’inquiéterais davantage de la crue centennale…

              quand à Londres et NY sous l’eau, perso, je me contenterais bien du quartier de la City et de Wall Street… j’écris cela en plaisantant bien sûr.

              plus sérieusement, je m’inquiéterais d’abord du stress hydrique, soit d’abord et surtout la sécheresse, que cela soit en Californie (considérée comme le 7e PNB mondial à elle toute seule, bref juste derrière la France, pour l’instant) ou en Australie ou la situation semble beaucoup plus sévère encore, parce que à la (dé)mesure du continent
              Voir :
              http://www.partagedeseaux.info/La-secheresse-permanente-en-Australie

              Maintenant, pour les inondations, cela a déjà commencé, il suffit de regarder New York et les photos/vidéo de ligne de métro sous les eaux. C assez impressionnant… et mon petit doigt me dit qu’encore un ou deux incidents de ce type, et les New Yorkais vont à nouveau pouvoir gouter les charmes du tram sur certaines lignes.

              Reste qu’en Europe, nous sommes relativement à l’abri (au pire, les zones tempérés des vignobles bourguignons se retrouveraient en Angleterre et la Côte d’Azur se désertifierait un peu…). Bref, nous resterons sous des climats tempérés. Non le problème, c’est plutôt l’anarchie migratoire que cela risque de provoquer.

              Eu égard à la façon dont est « géré » l’Afrique sub-saharienne, avec l’explosion démographique en cours là bas, et la pauvreté, nous avons déjà commencé à subir le contre-coup d’une anarchie migratoire. Les affaires en Libye ayant encore aggravé la situation (merci les ricains, merci sarko) .

              Vous avez un doute ? regardez les vidéo de FR3.
              http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/06/17/calais-tensions-vives-entre-crs-et-des-centaines-de-migrants-aux-abords-du-port-750065.html
              Voir aussi les liens en dessous.

              Bref, notre problème en Europe, c’est peut être pas tant le climat que ses conséquences sur les populations d’Afrique subsaharienne, et la façon dont sont pillés, pardon, administrés les pays d’Afrique.

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            • ulule // 22.06.2015 à 06h23

              D’après le rapport Stern (Stern, N. (Ed.), The Economics of Climate Change: The Stern Review”, Cambridge University Press, Cambridge, 2006), la fonte ou l’affaissement des calottes glaciaires rehausserait le niveau de la mer dans une mesure telle qu’elle menacerait 4 millions de km2 de terres sur lesquelles vivent aujourd’hui 5 % de la population mondiale (environ 310 millions de personnes). (page 56),

              Toujours d’après le rapport Stern une augmentation de la température de 4 °C entraînerait une chute de 30 à 50 % des ressources en eau en Afrique australe et dans la Méditerranée. Les rendements agricoles baisseraient de 15 à 35 % en Afrique, et des régions entières, comme l’Australie, deviendraient improductives (page 57).
              Avec une telle sensibilité climatique, le nombre d’habitants inondés d’année en année pourrait atteindre le chiffre de 160 millions d’ici à 2050 et de 420 millions d’ici à 2100 (Nicholls, R.J., et J. Lowe, 2004, “Benefits of mitigation of climate change for coastal areas”, Global Environmental Change, 14: {voir figure 4, pg 239 de référence}.

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            • Lysbethe Lévy // 25.06.2015 à 09h40

              Oui alors il faut aller prévenir la Russie, car eux ne semblent pas croire tout ça, et même sont peu diserts sur le sujet. Franchement cela fait 20 ans qu’on nous répète que tout va fondre, que les iles seront sous l’eau ou que des millions de migrants « climatiques » aborderons nos contrées.Et que vois t’on ?
              Rien de tout ça aucune ile prévue sous l’eau et les fameux migrants sont des victimes de la guerre que nos élites (sans doute soucieuse du climat ) oblige a partir de leurs terres de pauvres gens dont le pays vivait en paix jusque là .

              Les prédictions lancées par nos alarmistes appointés se sont révélées fausses et pourtant la comédie du « ciel qui va nous tomber sur la tête » est toujours en cours ne tenant pas compte du fait que l’histoire c’est réellement terminée en 2014 !

              18 ans sans changement réel qu’ils ont appellé « pause » mais pour autant des milliards sont encore siphonés au service d’ONG déjà subventionnées et d’entreprises plus ou moins douteuses. Le Tranding du CO2 continue et le marché du Carbone bat son plein ..

              Tout ça pour ça ? la décroissance du à la crise s’étends, la pauvreté de même et les pays pauvres encore plus pauvres. Combien de milliards gachés ?

              Le RCA s’est changé en simple changement climatique, ce qui est nul comme mot puisque le climat est censé « changer  » souvent..
              Quelques éléments http://jlduret.blog.sfr.fr/2014/06/22-raisons-de-ne-pas-croire-aux-alarmistes-climatiques.html.

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          • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 11h49

            Donc ce ne sont pas des « écolos » mais des journalistes…

            Je précise que je n’ai aucune admiration pour EELV, panier de crabes de politiciens de deuxième division.

            Quant à la réponse à la question « Qu’y puis je ? », elle est simple !

            Mangez moins de viande !

            http://www.viande.info/elevage-viande-gaz-effet-serre

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          • Incognitototo // 21.06.2015 à 15h17

            @ Bardamus (bis, après Crapaud Rouge)

            Jamais entendu parler de la dilatation thermique ? Pour info : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilatation_thermique

            Donc, si le paramètre température augmente globalement, le volume de l’eau augmentera globalement, et quelques centimètres suffisent pour mettre des régions entières sous l’eau…
            On peut donc légitimement être plus qu’inquiet que la banquise et les glaciers fondent globalement, ce qui ne serait qu’une preuve (de plus) que la température augmente globalement.
            Paris sous les eaux, nos descendants ne le verront pas ; parce que, compte tenu du réchauffement que cela impliquerait, toute vie sur la terre aura disparu avant. Cependant, parmi bien d’autres problèmes consécutifs à ce réchauffement, les quasiment 20 % d’humains (1,4 milliard quand même) qui vivent au bord des océans et des mers ont du souci à se faire…

            Cela dit, je persiste à penser que la pensée écologique fondée sur le catastrophisme (fût-il avéré) et la « science » est une grave erreur, qui empêche que le plus grand nombre ait envie de la suivre.

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            • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 21h27

              Qu’est-ce que le catastrophisme ? Dire que fumer ou rouler sans ceinture est (très) dangereux, est-ce du catastrophisme ?

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            • Incognitototo // 21.06.2015 à 22h40

              Non, ce sont des constats statistiques…

              Mais faire de la politique en faisant appel à la peur, au lieu de la raison et la morale, ça c’est du « catastrophisme »… Le Pen est-il catastrophiste quand il parle des immigrés ? Je pense que tu dois penser que oui ; hé bien, moi aussi. Et c’est cela que je déteste (entre autres) aussi bien chez lui que chez certains écolos.

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            • Léa // 21.06.2015 à 23h07

              Oui le volume de l’eau augmente de quelques % avec la température, mais à 100 °C l’eau devient gazeuse : la vapeur.

              Bien avant les 100 °C , disons vers 30 °C, il y a un phénomène d’évaporation, qui fait baisser le niveau d’un lac ou d’un barrage de 1 cm/jour, voire plus si les apports sont faibles.

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            • Incognitototo // 21.06.2015 à 23h23

              Et alors ?… On parle là de quelques degrés pas d’une eau à 30° et encore moins à 100… d’ici qu’on atteigne les 30 degrés beaucoup d’humains auront eu le temps de se noyer ou de devenir des réfugiés climatiques.
              En tout état de cause, plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère amplifierait encore le phénomène de réchauffement… c’est ce « qu’ils » appellent la rétroaction (il y en a une positive et une autre négative en fonction des formes nuageuses qu’elles peuvent prendre)…

              Mais personnellement, je me fous de ces considérations de spécialistes. En aucune manière ça ne (sur)déterminera jamais ce que je pense qui doit être fait d’un point de vue politique.

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        • Eric // 21.06.2015 à 13h05

          Le poids de la calotte glaciaire sur le Groenland et le pôle Sud, a tendance à enfoncer ses terres/continent dans leurs océans. Ils s’élèvera(it) progressivement à mesure que ce poids diminuera(it). Ce phénomène participerait lui aussi à la montée des eaux.
          J’ai lu ça… ke sais plus où.

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        • Eric // 21.06.2015 à 13h31

          Le poids de la calotte glaciaire sur le Groenland et le pôle Sud, a tendance à enfoncer ses terres/continent dans leurs océans. Ils s’élèvera(it) progressivement à mesure que ce poids diminuera(it). Ce phénomène participerait lui aussi à la montée des eaux.
          J’ai lu ça… Je sais plus où.

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      • Ardèchoix // 21.06.2015 à 11h00

        @bardamus
        1) Faîte une expérience: remplissez un verre au 3/4 de bonnes idées puis ajouter des hommes politiques pour faire le complement au ras bord du verre.
        2) les idées fondent.
        3) Que constatez vous ? Le verre est vide .
        Il serait temps que les bêtises s’arrêtent.
        Amicalement .

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      • HP // 21.06.2015 à 11h31

        Grotte Cosquer (http://www.culture.gouv.fr/fr/archeosm/fr/fr-cosqu1.htm), célèbre pour ses peintures paléolithiques, à la dernière époque glaciaire, dont l’entrée est aujourd’hui 37 m sous le niveau actuel de la Méditerranée. Les glaçons étaient sur le continent …

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        • patrick // 21.06.2015 à 16h26

          ça, c’est depuis que l’homme de Néandertal a inventé le feu et s’est mis à rouler au gasoil 🙂

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          Alerter
      • Emmanuel // 21.06.2015 à 18h26

        Bardamus a écrit :  » 1) Faîte une expérience: remplissez un verre au 3/4 d’eau, puis ajouter de la glace pour faire le complement au ras bord du verre.
        2) La glace fond
        3) Que constatez vous ? L’eau déborde du verre ?
        Il serait temps que les bêtises s’arrêtent. »

        Evidence et vérité sont deux concepts radicalement différents, il faut sans cesse le rappeler.
        L’expérience de la fonte de la glace dans le verre est trompeuse. Moins de glace sur l’océan Arctique cause plus d’absorption du rayonnement solaire (la lumière étant moins réfléchie vers le ciel), l’eau s’en trouve réchauffée d’où l’accélération du réchauffement.

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      • Nicolas // 21.06.2015 à 20h01

        @ Tous ceux qui répondent à Bardamus : On ne vous a pas appris à ne pas nourrir les trolls, à l’école ? Son argument est totalement crétin parce que personne ne parle de la fonte des icebergs comme d’une cause de la montée des eaux mais seulement comme d’un symptôme du réchauffement et tous ceux qui se sont un tant soit peu intéressé au réchauffement climatique connaissent les causes de la montée (fonte des glaciers, expansion thermique non nulle de l’eau). Son trolling est du même niveau que « aujourd’hui il fait froid donc il n’y a pas de réchauffement climatique ».

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      • gerard Colin // 21.06.2015 à 22h27

        Faîtes tourner une toupie en y ayant accroché un glacon auparavant. La toupie tourne. Laissez fondre le glacon. Faîtes tourner la toupie. L’eau coule et s’échappe au niveau du plus grand rayon de la toupie. Magie de la force centripète, malheur des zones tropicales.

        Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que la pollution et l’exploitation sans limites de la nature conduisent à la perte de tous. Mettez votre nez à la sortie d’un pot d’échappement en fonctionnement. Que constatez vous? Conclusion?

        Laissez maintenant fonctionner votre voiture dans votre serre pendant une heue par jour. Mesurez le taux de variation de la composition de l’air. Que constatez vous après deux jours? après 2 semaines? Eh oui, aprÈs deux semaines, vous pouvez à nouveau vous fournir à la supérette.car toutes vos plantes sont mortes et n’ont pas du tout emmagasiné sans conséquences TOUS les gaz nocifs.

        Comme vous dîtes, Il est temps, en effet.

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    • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 08h56

      @Boyington

      Votre commentaire est un parfait exemple de l’attitude résumée par Kiwixar dans un autre fil de discussion.

      L’HUMANITE NE CROIT PAS EN CE QU’ELLE SAIT !

      Cela vaut pour le changement climatique comme pour l’inévitable effondrement des économies financiarisées.

      On croit toujours que demain ressemblera à aujourd’hui. Et c’est là, le caractère tragique de l’Histoire.

        +37

      Alerter
      • christian gedeon // 21.06.2015 à 09h56

        hé oui…c’est même une incroyable caractéristique de la rigidité de la pensée humaine. Et sans contester l’impact de l’activité humaine sur le « changement climatique,je suis stupéfié par l’arrogance humaine,même en matière de climat et de nature. Nous nous attribuons le changement climatique dans sa totalité,comme conséquence de la seule activité humaine En oubliant une fois de plus que si la nature  » décidait  » de se mettre « en colère » à grande échelle à travers un cycle quelconque,nous n’y pourrions absolument rien…ce ne serait pas la première fois,ni la dernière…en réalité,même si nous avons une notion théorique du temps,que nous allons dans l’espace,et que nous avons trouvé le boson, notre mode de pensée reste irrémédiablement figé dans un temps qui est le nôtre celui de l’homo,et surtout de l’homo sapiens…ce qui représente une gouttelette d’eau dans l’océan du temps de la Terre,et encore plus dans celui de « l’espace »… nous ne voulons pas,et surtout nous ne pouvons pas en réalité concevoir un monde non sapiens…le boson,c’est bien,mais le concept de finitude reste refoulé au plus profond de l’être humain…nous sommes déjà 7 milliards,peut être 15 ou 20 après demain…et peut-être zéro plus après après demain… et çà,c’est dur à avaler,et même à imaginer…mais çà peut arriver,ou pas!

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        • boduos // 21.06.2015 à 12h25

          il est évident qu’à l’instar du jurassique qui vit une prolifération d’éruptions volcaniques en contre coup de l’énorme météorite tombée dans le golfe du Mexique,on peut toujours invoquer un fatalisme plus puissant que le CO2 anthropique entrainant un léger effet serre et un léger réchauffement des océans qui vont bientôt libérer( à +2 °) des milliards de m3 de méthane des fonds marins.

          Accessoirement ,on peut évoquer le 6eme continents de plastique qui s’insert dans la chaine alimentaire marine et du film micrométrique d’hydrocarbure recouvrant toute l’eau de mer qui ,conjugué à l’acidification de l’eau ,nuisent au renouvellement du plancton ,plus important pour la fonction chlorophyllienne que les forets .Le recul du corail ,maternité de la faune marine ,se conjuguant aussi a ce phénomène de réchauffement et d’acidification.

          D’accord avec Monsanto ,on peut tout autant relativiser la nocivité du round up sur l’extinction des abeilles et des insecte pollinisateurs à l’origine des deux tiers de notre nourriture et la diversité de la flore .

          Effectivement,on peut se ranger auprès des lobbys du pétrole,de la chimie et des OGM contre la diversité des plantes et des peuples…. jusqu’à la mort des espèces ,
          la finance ne raisonnant ,en matière de long terme,qu’en jubilé de 50 ans.

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      • erasme // 21.06.2015 à 17h24

        Quel magnifique commentaire !

        L’humanité croit trop souvent savoir alors qu’elle ne sait pas mais croit, réduisant la vérité à sa seule croyance !

        Le doute n’est-il pas la condition première de la connaissance ?

        Dubito ergo Deus (écrivait Descartes)

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      • Serge // 21.06.2015 à 22h39

        « L’HUMANITE NE CROIT PAS EN CE QU’ELLE SAIT »
        ———————————————————————–
        Elle croit surtout savoir ce qu’en vérité,d’abord elle croit … 🙂
        Le plus marrant c’est que vous prétendez lutter contre la doxa dominante,alors que vous êtes en plein dedans !

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      • ulule // 22.06.2015 à 06h47

        L’humanité ne croit pas ce qu’elle sait – puisque on ne fait rien… dans la fourchette des émissions, on est dans la trajectoire la pire possible – et ça continue et on ne voit pas pourquoi ça diminuerait compte-tenu de ce qui se passe ces derniers temps. Cette situation là n’est pas juste de la science, mais psychologiquement et psychanalytiquement parlant il faut s’interroger sur pourquoi on ne croit pas ce que l’on sait.
        Emission de Science publique du 22 novembre 2013 autour de l’essai de Clive Hamilton « Requiem pour l‘espèce humaine », traduit en français par Françoise Gicquel avec la participation de Jacques Treiner aux presses de sciences Po.
        http://www.les-crises.fr/clive-hamilton-requiem-pour-lespece-humaine/

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    • Mélissa // 21.06.2015 à 15h07

      La seule solution pour inverser le processus en cours est de retenir l’eau douce sur les terres émergées par tous les moyens que nous procurent nos connaissances scientifiques.
      -c’est bon pour le niveau des mers et les deltas fertiles,
      -pour la production agricole et la faim dans le monde,
      -pour la masse végétale, et la diversité animale,
      -pour la production d’énergies « renouvelables »
      -contre les « guerres de l’eau »,
      -…

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      • Pseudodo // 22.06.2015 à 10h37

        Mélissa : Bonne idée!

        Il y a 500 site de barrages et micro-barrages encore exploitables en France… (création)
        Vous avez entendu quelque chose vous ?

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        • Mélissa // 23.06.2015 à 08h44

          @Pseudodo,

          On peut retenir l’eau de milles manières et pas seulement par des barrages, petits ou grands.

          Pour avoir une idée de l’efficacité du procédé, un exemple :

          – Si l’on vidait le lac Nasser ( barrage d’Assouan ) le niveau des océans remonterait de presque un demi-millimètre…

          L’équilibre climatique souhaitable passe obligatoirement par la thermodynamique du cycle de l’eau… Évaporation,…condensation…, précipitation. C’est sur ce cycle qu’il faut intervenir et les 7 milliards d’humains en ont parfaitement les capacités scientifiques, techniques et même philosophiques. De nombreux peuples premiers savent cela et le disent déjà depuis très longtemps…

          Le problème , c’est que cela n’intéresse pas du tout le « système » qui, lui, perdure sur le déséquilibre, voire le chaos… Un autre problème, c’est que l’humanité citadine est déconnectée du Tout et n’a plus conscience de tout cela… De ce fait, elle choisi ses élites par cupidité.

            +1

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    • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 17h33

      Ce n’est pas bientôt fini ce déni de réalité.
      On dit tout et son contraire actuellement sur ce sujet. Il faut savoir ses responsabilités prendre !

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      • sg // 22.06.2015 à 22h03

        Non, on ne dit pas tout et son contraire sur ce sujet, enfin pas si l’on précise: les climatologues spécialisés sont à 97% convaincus qu’il y a une implication significative des activités humaines sur le réchauffement climatique. Autant dire que c’est le consensus des experts et scientifiques, et il n’y a qu’une infime partie qui le conteste.

        Après, les médias ne suivent pas ce consensus, mais on sait très bien leur attachement aux faits…

        Voir si vous l’avez manqué: http://www.les-crises.fr/climat-scientifiques-media-pop/

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    • FifiBrind_acier // 21.06.2015 à 06h07

      MODERATION: liens sans aucune fiabilité.

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    • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 21h44

      Et ?

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  • VladimirK // 21.06.2015 à 03h55

    Au Canada, cette année est une des plus froides de ces dernières décennies, alors forcément, tout le monde moque le réchauffement climatique, et pourtant…

    Pourtant, la banquise fond, ce qui refroidit l’océan et bouleverse le climat. Alors c’est vrai que le catastrophisme est contre-productif, il faut donc jouer un maximum sur la pédagogie.

      +3

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  • chris // 21.06.2015 à 06h43

    Bonjour, j’ai 45 ans aujourd’hui et lorsque j’avais 10 ans je me souviens avoir lu un bouquin de vulgarisation scientifique qui annonçait déjà la fin de l’humanité à cause de la pollution humaine et la disparition de la forêt amazonienne à courte échéance. On disait aussi qu’on ne pourrait pas nourrir les 5 milliards d’individus annoncé, la planète ne suffisant pas. J’imagine que les générations avant moi on aussi entendu ce discours. Je suis pourtant d’accord avec l’idée de réduire la pollution (qui ne le serait pas?) mais c’est un peu fatiguant d’entendre ces discours alarmistes à tout bout de champs car qu’es-ce j’y peux moi ? A part me déprimer ça ne sert à rien.

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    • Macarel // 21.06.2015 à 07h43

      Ceci dit vous n’êtes pas obligé, par masochisme, de fréquenter des sites déprimants comme celui de OB.
      Il y a bien d’autres sites qui sont faits pour vous divertir (au sens pascalien)
      La TV, « Panem et Circenses », ce n’est pas ce qui manque dans notre société du spectacle !

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      • chris // 21.06.2015 à 16h18

        Il faut savoir si ce changement climatique est de cause naturelle ou anthropique et c’est la que ça coince. Pourquoi la terre à telle connue des changements climatiques alors que l’industrie n’existait pas ? Comment peut on être sur que le changement est d’origine humaine. Je suis d’accord bien sur pour moins polluer et réduire les dépenses en énergie fossile mais ça ne m’empêche pas de douter . Le problème c’est cette théorie est devenue un dogme et cela me paraît dangereux. Un excellent site à consulter : http://www.pensee-unique.fr/pourquoi.html

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        • Macarel // 21.06.2015 à 21h19

          D’accord, d’accord, vous êtes comme Saint Thomas.

          Alors vous ne pouvez nier que les continents de plastique qui sont apparus dans nos océans, les pollutions radioactives disséminées sur toute la planète par les accidents nucléaires de Tchernobyl ou Fukushima, les pesticides comme le DDT qui font disparaître les oiseaux de nos champs, les rejets médicamenteux rejetés dans nos rivières qui font changer les poissons de sexe, les métaux lourds comme le mercure que l’on retrouve dans les poissons, tout cela c’est bien nous, les « homo sapiens » qui en sommes les auteurs.
          Et cette liste peut-être rallongée à volonté.
          Ce qu’il y a de « beau » dans le capitalisme, c’est qu’il externalise tous les coûts sociaux ou environnementaux des conséquences négatives de ses activités.
          C’est l’illusion du repas gratuit, ceux qui sont du mauvais côté savent qu’il n’y a pas de repas gratuit.
          Tout bon capitaliste ne reconnaîtra jamais ces coûts externalisés, car s’il devait les prendre en compte ses activités deviendraient bien moins juteuses, pire il devrait sans doute indemniser la société, ou la nature. Le capitaliste est un vandale, qui met à sac la société et la nature, au nom du progrès bien sûr… Pour le profit évidemment.

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        • Macarel // 21.06.2015 à 21h33

          Ce que vous avez du mal à comprendre c’est que depuis le début de l’ère thermo-industrielle, l’homme est devenu un acteur géologique majeur. Cela suffit à ne pas douter de l’impact de sont activité sur le devenir de la planète, de son atmosphère en particulier.

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          • boduos // 21.06.2015 à 21h57

            mille fois raison@macarel.
            ajoutons qu’un risque d’inefficacité (écologique)réside dans le compartimentage des eco attitudes :j’ai bonne conscience parce que je trie bien mes déchets,je thermostatise toutes mes pièces,je roule écolo ,…….
            mais je prends l’avion 3 fois par an pour mes loisirs (un zing brule 20 tonnes de kérosène à chaque décollage soit 50kms pour 5000 voitures ) ….

            je ne veux culpabiliser personne mais montrer que notre « conversion  » ne peut qu’être totale et que nos économies sur le chauffage doivent servir à autre chose qu’a du kérosène par exemple.

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          • Lysbethe Lévy // 24.06.2015 à 13h43

            Ce que vous n’arrivez pas à comprendre c’est que c’est une énième histoire de gros sous au départ et Lehman brothers a un pieds dedans : http://www.tapestrynetworks.com/documents/Tapestry_EY_ACLN_InSights_Aug08.pdf

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        • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 21h47

          Et moi je doute que le tabac soit mauvais pour la santé. Mon grand-père, fumeur invétéré (mais vertébré), est mort à 95 ans de mort naturelle. J’vais donc me mettre à fumer.

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        • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 23h00

          Qu’est-ce qui vous fait croire que les participants aux commentaires du blog pensent que nos gouvernants agissent correctement vis à vis de ce réel problème ?

          Oui, les droits à polluer, c’était stupide… Et des escrocs s’en sont emparés. Avec, de plus, la chance de trouver à Bercy des gens suffisamment stupides pour faire des remboursements colossaux de TVA chaque mois sans donner l’alerte.

          Ici, personne ne fait confiance à Obama (qui a relancé le gaz de schiste) sur ces sujets malgré ses beaux discours. Ni à Hollande ou à la pitoyable Ségolène Royal qui vont encore faire perdre un temps précieux en ne cherchant que des effets d’annonce au sommet de Paris.

          Maintenant, lorsqu’il y a de vrais investissements comme ceux consistant dans la construction d’une usine marémotrice géante au Royaume-Uni, il faut les saluer.

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        • Macarel // 21.06.2015 à 23h13

          En cinquante ans, le nombre de spermatozoïdes a baissé de 40% en Europe. Des molécules sont mises en cause.

          http://sante.lefigaro.fr/actualite/2008/11/19/9324-moins-spermatozoides-substances-soupconnees
          En fait grâce à notre chimie répandue dans toute la chaîne alimentaire, nous avons enclenché un mécanisme de régulation des populations humaines. Comme quoi, c’est beau le progrès. Pas besoin de nous écharper pour savoir si c’est la faute de l’homme, ou de pas de chance. Nous sommes en train de faire ce qu’il faut pour qu’il y ait moins de climatosceptiques à l’avenir.

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        • Alae // 21.06.2015 à 23h17

          Merci, Lysbeth Levy.
          Que la théorie du « global warming » soit vraie ou non, rien ne peut justifier le rejet féroce, les refus de publication, les procès d’intention, les campagnes de dénigrement auxquels les dissidents, qui ne sont ni incompétents, ni forcément plus corrompus que ceux du camp d’en face, sont systématiquement soumis. C’est glaçant.
          La science se fonde sur des débats, jamais sur des anathèmes, et la meilleure façon de la tuer est d’étouffer toute contradiction. Mais là, on passe du domaine de la science, qui ne peut exister que par l’échange contradictoire, à celui du dogme avec ses hérésies, ses excommunications et son inquisition.
          Effrayant, de voir comme l’humain retombe facilement dans ses vieux démons.

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          • Francois // 22.06.2015 à 00h19

            Justement, je donnais ici même ce matin des infos sur la composition de l’atmosphère qui sont incontestées.
            Elles ont disparu. Climadogmatisme, quand tu nous tiens!

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          • Mélissa // 22.06.2015 à 00h31

            Merci, Olivier, pour votre intervention…

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          • Incognitototo // 22.06.2015 à 02h37

            Y a juste un problème de taille… on ne fait pas de la politique avec la science… et encore moins en disant « on va tous mourir, si »… Ça ne marche pas, ça ne fonctionne pas et c’est même contre-productif au niveau politique.
            Les peuples ne se sont pas bougés en pensant qu’ils allaient mourir s’ils continuaient à faire toujours plus de la même chose, mais en souhaitant un « mieux » ou en luttant contre ce qu’ils percevaient comme des injustices ou pour piquer leur place à des classes sociales qui ne voulaient pas partager le pouvoir.
            On ne commencerait jamais une relation en pensant qu’elle va se terminer un jour, on ne vit pas en pensant qu’on peut mourir à chaque instant (ça, ce sont des fables philosophiques pas des réalités psychiques, sinon personne ne fumerait entre autres).
            De la même façon, on n’a pas besoin des prévisions du GIEC pour penser qu’il y a urgence écologique :
            – que nous devons tout faire pour une meilleure répartition et préservation des richesses et des ressources, quitte à nous priver nous-mêmes,
            – pour préserver l’avenir de nos descendants, quitte à nous priver nous-mêmes,
            – pour mettre en place une économie circulaire et localisée, quitte à nous priver nous-mêmes,
            – pour diminuer les facteurs de pollution nocifs pour notre santé et laisser à nos descendants un environnement vivable, quitte à nous priver nous-mêmes, …
            – et cetera, et cetera… quitte à nous priver nous-mêmes.

            Tout le problème est dans le « quitte à nous priver nous-mêmes ». Tout le monde voudrait que ceux qui en ont plus commencent par donner l’exemple, et que dire de ceux qui n’ont rien ou déjà pas grand-chose et auxquels on dit, il va falloir vous priver encore plus. Et là on est dans le domaine de la politique, dans des problèmes de rapport de forces, et aucune prévision du GIEC aussi alarmiste soit elle n’y changera quoi que ce soit. Pire ça ne fait que brouiller les esprits sur les véritables enjeux et solutions, sans compter que ça bloque le débat sur des considérations scientifiques qu’il n’est pas de notre ressort de trancher.
            Donc halte à l’écologie alarmiste, culpabilisatrice, punitive (qui en plus voudrait s’abriter derrière une caution scientifique) et promouvons une écologie pour une vie meilleure pour le plus grand nombre qui ne se ferait pas au détriment de beaucoup d’autres. À mon avis, ça changerait tout, notamment que les écolos arrêtent de passer pour des emmerdeurs et des peines à jouir.

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          • Carabistouille // 22.06.2015 à 12h57

            Y en a plus que marre de se voir opposer des fausses polémiques relayées par des sites obscurs et de prétendus scientifiques.
            Plus que marre.

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          • kinimodo // 24.06.2015 à 08h45

            Les prévisions sur le réchauffement climatique sont elles de la science ?

            Qu’on soit en accord ou pas avec ces prévisions , la réponse est Non, tant qu’elles ne sont pas validées par l’observation.

            Les méthodes scientifiques permettent de procéder à des expérimentations rigoureuses, reconnues comme telles par la communauté de scientifiques. Les données recueillies permettent une théorisation, la théorisation permet de faire des prévisions qui doivent ensuite être vérifiées par l’expérimentation et l’observation. Une théorie est rejetée lorsque ces prévisions ne cadrent pas à l’expérimentation. Le chercheur ayant fait ces vérifications doit, pour que la connaissance scientifique progresse, faire connaître ces travaux aux autres scientifiques qui valideront ou non son travail au cours d’une procédure d’évaluation. (wikipédia)

            Rappellons aussi que les premières modélisations de prévisions se sont plantés dans les grandes largeurs.
            http://wattsupwiththat.com/2014/04/07/un-wgii-report-relies-on-exaggerated-climate-model-results/
            Les modèles actuels reposant sur les mêmes bases scientifiques et les mêmes hypothèses que celles du Goddard Institute de Hansen en 1988, pourquoi n’aurions nous pas les mêmes surestimations du réchauffement ?

            (passera ou passera pas ce commentaire? …mon modèle m’indique 1 chance sur 5 !)

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          • Francois // 25.06.2015 à 12h17

            Cher Olivier, vous faites fausse route sur ce sujet et la dérive censoriale de ce site est triste à voir. Inutile de nous répéter en boucle le refrain sur votre foi en l’expertise des savants. Comme son nom l’indique, ce n’est qu’une foi. Elle a sa valeur propre sans doute, mais transcende le débat: vous confondez le dogme et la vérité (même en pinaillant sur son côté provisoire, ce qui est tout de même assez aventureux, philosophiquement parlant).

            La climatologie n’est pas une science.

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        • Macarel // 21.06.2015 à 23h36

          Arrêtez de semer la confusion, en mélangeant tout : d’un côté il y a les études scientifiques qui vous disent que le climat se réchauffe, et que l’homme y est très probablement pour beaucoup, de l’autre il y a l’exploitation politique qui peut-être faite du réchauffement climatique, par des gens qui défendent des intérêts divers, et qui sont souvent de mauvaise foi.

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          • Lysbethe Lévy // 24.06.2015 à 13h32

            Effectivement, L’ONU, en lien avec Al Gore et la banque Lehman Brothers, qui ont concocté le système des « échanges de CO2″ ou droits a polluer » est éminemment politique, d’autant qu’il a pouvoir sur de nombreux pays, sous la dominance états-uniennes et européenne.

            http://benoit-et-moi.fr/2008/printable/0455009a4e0a83616/0455009b34082b605.html

            Un ami de Fabrice Nicolino de Charlie Hebdo, Hacene Areski a fait écrit un livre qui enquête les dessous pas très chics de la finance ayant misée sur l’idée géniale de la terreur climatique. Mais pour cela il fallait concocter une « histoire » dramatique, apocalyptique bien connue. bien ficelée, misant sur la mal-connaissance du grand public et touchant tout le monde, le climat !

            Blog de Hacène Areski : http://www.hacene-arezki.com/article-el-ingenioso-hidalgo-laurent-fabius-de-la-francia-123978505.html

            Après que chacun se fasse son idée, nous sommes tout concernés et ne laissons pas aux « politiciens » et leurs amis les banquiers; ces affaires trop sérieuses, qui nous ont menés au chaos …

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          • Francois // 25.06.2015 à 12h15

            Tandis que la vôtre est bonne, car votre jugement est sûr par principe et nous autres devons en prendre acte sans rechigner? Affirmer un point de vue n’avance à rien.
            Des faits, bon sang! C’est cela qui manque.

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    • Pseudodo // 22.06.2015 à 10h42

      J’ai 50 and et quand j’étais jeune il était impossible d’aller à la fête forraine sans doudoune avec plume d’oie. Les doigts gelaient et collaient sur le flipper par le froid. Le froid glaçait les yeux. Il fallait mettre écharpe et gants.
      Ces 7 dernières années, un sweat suffisait, le métal ne « collait » plus de froid, aucune buée ne sortait des bouches, les marchands de crème glacée sont de plus en plus nombreux. La Foire ferme plus tard…

        +0

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    • Lysbethe Lévy // 23.06.2015 à 11h25

      Ou René Dumont et Ellul non ?

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  • HP // 21.06.2015 à 06h50

    Depuis que des mesures diverses sont faites dans la grotte de Lascaux, à partir des années 60, une augmentation continue de la température du sous-sol a été enregistrée. Elle est d’autant plus significative qu’elle n’est pas soumise aux aléas atmosphériques en raison de l’inertie de celui-ci.

    Quelle raison garde-t-on en fuyant la multiplicité des évidences ?

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    • Macarel // 21.06.2015 à 07h57

      Homo Sapiens est-il vraiment raisonnable ? Poser la question c’est y répondre.

      Le rêve américain fait de productivisme/consumérisme débridé fait toujours rêver de par le monde, alors qu’il nous conduit au désastre. Mais il est vrai qu’en disant cela l’on est un rabat-joie.

      Les grecs anciens avaient le sens de l’hubris, nous « modernes », sommes possédés par la démesure, et de la négation de toute limite.

      « Quand le dernier arbre aura été abattu, la dernière rivière empoisonnée et
      le dernier poisson péché, alors l’ homme s’apercevra que l’argent ne se mange
      pas ».

      Cette fameuse prophétie des indiens d’Amérique, mérite d’être méditée par l’Homme, et l’Homme blanc d’abord.

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    • Eric B. // 21.06.2015 à 08h05

      Ce n’était que du « marketing » pour faire venir des gens là-bas. Olivier en a déjà parlé :

      http://www.les-crises.fr/le-mythe-du-groenland-vert/

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  • ChristineG // 21.06.2015 à 06h55

    Erik le Rouge fut banni d’Islande et alla fonder une colonie qu’il appela « Groenland », c’est à dire Green Land, le pays vert, vers la fin du 10e siècle. Tout ça pour dire que « perturbations climatiques », oui, mais anthropiques … faut voir. La Terre a toujours connu des périodes de réchauffement et de refroidissement toute seule comme une grande.

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    • Gracques // 21.06.2015 à 09h43

      Sauf que le « Groenland » d’Erik le rouge n’avait de vert que le nom qu’il lui avait donné !
      Depuis quand les témoignages historiques d’hommes politiques sont il a prendre sans recul ?
      Il y a eu certes un « optimum climatique » entre le IX et XIV siècle , mais rien qui n’ai pu rendre le Groenland « vert ».
      Votre remarque est l’exemple meme de ceux qui nient le changement climatique d’origine anthropique en brandissant de pseudo argument périphériques ou faux , sans vouloir admettre que la rationalité , celle de pratiquement tous les chercheurs en la matière démontre ce changement !
      En appeler au bon sens quand la communauté scientifique ( pas des économistes !) explique le contraire de puis maintenant 30 ans ne vous semble t il pas ….. manquer de bon sens ?

        +13

      Alerter
      • Toony // 21.06.2015 à 10h47

        Le Groënland a déjà été expliqué ici : http://www.les-crises.fr/le-mythe-du-groenland-vert/

        Bonne lecture et merci à Olivier et ses aides pour ces articles très intéressants !

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      • patrick // 21.06.2015 à 16h30

        l’optimum climatique , ce n’est pas l’enfer que l’on nous promet pour bientôt ?
        ce qui était optimum hier ne l’est plus aujourd’hui ?

        et en ce qui concerne cette période , qui brulait du pétrole à l’époque pour expliquer cette montée des températures ?

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    • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 21h52

      Et donc rajouter du CO2 et autres GES dans l’atmosphère ne peut agir sur le climat ? C’est cela j’ai bien compris votre raisonnement ?
      Un peu comme : l’amiante (ou le Round Up) ne peuvent être cancérigène puisque le cancer existe depuis bien avant, a minima depuis l’usage du tabac !

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  • Caliban // 21.06.2015 à 07h07

    Heureusement qu’on a Alzheimer pour oublier …

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    • personne // 24.06.2015 à 00h27

      z’avez oublie d’être con, vous !

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  • Macarel // 21.06.2015 à 07h40

    @Boyington

    Assez de catastrophisme ?

    Je crois que vous n’avez pas à vous inquiéter, nous n’allons rien changer à notre mode de vie vorace en énergie, nous allons jouir sans entraves jusqu’au dernier poisson, jusqu’au dernier arbre, jusqu’à la dernière goutte d’eau potable, ou jusqu’au dernier litre d’air non pollué. COP21, et tutti quanti c’est de la com, pas plus.

    C’est la nature qui sera le juge de paix en dernière instance… La nature a tout son temps.

    Nous n’avons pas envie de regarder la réalité en face, ou tout simplement nous ne sommes pas programmés pour cela. Tout simplement pour nous rendre la vie supportable, car la réalité ultime c’est que nous sommes mortels, et sans doute en va-t-il de même des civilisations et des espèces.

    Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. (Paul Valéry)

    Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. J-B Bossuet)

    Et en effet, le rire de Dieu résonnera de façon tonitruante dans l’Univers, bien après la disparition de notre misérable espèce.

      +25

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    • Macarel // 21.06.2015 à 07h48

      Nous nous n’avons plus le temps, mais la nature a tout son temps, et elle nous fera payer cher notre déni de réalité. De cela on peut-être certain.

        +15

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      • Lepierrot // 21.06.2015 à 09h25

        oui à l’instar des autres espèces l’homme sera aussi un jour en voie de disparition. Pour l’instant il me semble impossible d’avoir une action concertée à l’échelle de la planète.

          +2

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    • Perekop // 21.06.2015 à 13h16

      Ce n’est pas Dieu qui rira, mais Satan, auquel la stupidité et l’arrogance des hommes de ces derniers siècles auront donné la victoire. Dieu, lui, d’après moi, il pleurera sur la destruction de sa magnifique création.

        +0

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      • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 13h40

        Tant qu’à faire de la démenologie, je pense plus à Mammon qu’à Satan…

          +1

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      • Amstellodamois // 21.06.2015 à 22h46

        La terre est une création des lois physiques.
        Un ‘dieu’, c’est une hypothèse inutile, superflue et nocive.

          +1

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    • jm // 21.06.2015 à 17h42

      Je ne vois pas ce Dieu vient faire là dedans ….

      Si l’humanité disparaissait et qu’il ne restait que deux individus sur terre il y a des chances pour que l’un des deux au moins la ramène encore avec Dieu ! C’en est désespérant ….

        +5

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  • Dizalch // 21.06.2015 à 07h42

    Il est toujours aussi effarant de voir tous ces climatosceptiques faire la morale aux autres, sous prétexte qu’il serait « déraisonnable » d’anticiper ces changements à venir…

    Ce qui m’amuse le plus, c’est que, certains ici, se font les chantres de la défense des « faibles d’un point de vue économique » contre la « vilaine finance », mais, dés lors qu’il s’agit d’agir en nom propre, ils s’allient à la finance… Sûrement sans le savoir/comprendre d’ailleurs…

    Car les plus sceptiques d’entre tous, sont bien ceux qui souhaitent pouvoir continuer à profiter des systèmes en place de « sur-consommation », de « sur-productivité », etc. afin de maintenir, voir améliorer leurs profits…

    Et les citoyens « climatosceptiques » sont autant de bons petits soldats, et surtout, « l’essence » même de leurs revenus, puisque ce sont eux, qui ne peuvent se passer de cette société de « sur-consommation »… (dernier I-phone/pad, etc. etc.)

    Demandez donc aux peuples qui ont déjà commencé à migrer vers des zones « habitables » s’il n’y a pas de réchauffement? On parle de millions de personnes à venir… Certes, lorsque l’on regarde les données de la NASA, on se rend bien compte que l’Europe du Nord sera moins touchée (ce qui a toujours été prévu par le GIEC d’ailleurs), mais que toutes les zones autour de l’équateur, et des tropiques pour faire court, vont être « fortement impactées », avec des conséquences désastreuses…
    http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/rechauffement-climatique-le-futur-selon-la-nasa_1688366.html

    Bref, il est toujours facile de nier la réalité par « facilité » pour certains et par « opportunité » pour d’autres… et se dédouaner en arguant « mais cela a toujours existé », c’est en effet arrivé, mais pas dans les proportions à venir… et surtout: « pas sur une si courte période »…
    (changement « fondamental » la donnée de « temps », car la planète (plantes et espèces) n’aura pas le temps de s’adapter… Donc il y aura des conséquences, directes pour certains peuples, indirectes pour d’autres (émigrés)…

    A la question de Chris, que puis-je y faire personnellement? Et bien commencer par peut-être par de toutes petites choses individuellement (il y a plein de sites qui expliquent lesquelles), et surtout, par « responsabiliser » vos élus, sensés vous représenter, et donc faire remonter l’info plus haut, etc. etc.

    (ps: j’épargne aux climatosceptiques les rapports du GIEC, car ils aiment les contre dire sur des bases là aussi qui me sidère, mais faire fie d’autant d’experts à travers le monde, se regroupant autour d’un consensus sur les tendances après des années de recherche… c’est un peu comme si l’on refusait un diagnostique médical grave (type cancer) et que, pour le coup, on voulait se soigner avec des plantes uniquement… en ne changeant rien d’autre… comme si tout allait « miraculeusement » revenir à la normale grâce à la vie seule)

      +14

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    • jeff // 21.06.2015 à 08h07

      Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

      Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »

        +16

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    • FifiBrind_acier // 21.06.2015 à 08h11

      Dizalq,
      Zen!
      La science propose des hypothèses, pas des certitudes, surtout dans un domaine récent comme la climatologie. Les relevés des températures terrestres ne datent que de la fin du 19e siècle.
      Les relevés stratosphériques et dans les océans sont encore bien plus récents…

      Bien malins ceux qui savent tout, sur un sujet sur lequel on ne sait quasiment rien…
      Mélanger la climatologie avec les comportements écolos est une imposture.
      Ceux qui posent des questions ne sont pas forcément anti écologistes.
      Et ce n’est pas parce que vous faites du tri sélectif que cela vous donne des certitudes scientifiques dans le domaine climatique..

      Le débat sur les causes est plus ouvert que vous ne semblez le dire, et tous les points de vue ont le droit de s’exprimer, à moins que la liberté d’expression Charlie ne frappe ici comme ailleurs …

        +13

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    • Vasco // 21.06.2015 à 11h15

      Une troisième possibilité …

      Dans un univers qui n’est pas uniquement régi par des lois mathématiques ou Dieu existe, les miracles existent. Tout est possible, le meilleur comme le pire et les voies du Seigneur sont insondables.

      Pour les cartésiens :

      « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »

      Albert Einstein.

        +5

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    • patrick // 21.06.2015 à 16h34

      « peuples qui ont déjà commencé à migrer vers des zones “habitables” «  » ???
      vous avez des vrais exemples concrets à nous fournir ? mais des vrais , vraiment dus à un changement climatique et pas à un caprice de la météo ou à une mauvaise gestion des ressources.

        +1

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    • Lysbethe Lévy // 23.06.2015 à 12h28

      Arguments d’autorité, culpabilisation, ad hominem, Mr Dizalch, n’est ce pas vous qui faite la morale a ceux qui doutent de la VO du GIEC, comme tout ceux qui doute de la VO du 11 septembre accusés et exclus du dialogue ? Dommage quand même reprenez la méthode dont vous accusez les méchants CS, et prétendre qu’ils sont des dévoreurs d’énergies, des nouveaux produits « high tech » ou financés par les Exxon, Elf etc.

      .C.est quand même exagéré si vous êtes honnête là..Et vous comment vivez vous ? Déjà vous avez un ordi alors n’anticipez pas sur la véracité des phantasmes sur les CS qui n’entrent pas dans vos schémas préconcus..On peut discuter tranquillement non ?. Pas la peine de nous infantiliser discutons ! Bien à vous…

        +1

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  • Macarel // 21.06.2015 à 07h46

    C’est cela, tant que l’on est vivant, l’on n’est pas mort. Comme aurait dit Monsieur de La Palice !

      +4

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  • paddy // 21.06.2015 à 07h57

    Le développement de la Chine, de l’Inde et d’autres pays à population nombreuse est inéluctable et porteur de pollution. C’est objectif et irréversible.

      +4

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    • FifiBrind_acier // 21.06.2015 à 08h15

      Ils polluent forcément, puisque ce sont nos usines qui ont été délocalisées…
      Chaque fois que vous consommez un produit industriel, vous polluez par procuration.

        +23

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  • philbrasov // 21.06.2015 à 07h57

    suggérons a notre ami OB, que pour les dimanches ou il n’y a pas d’événements a se mettre sous la dent, style, envahissement par la russie de la pologne et des pays baltes, style, pluies acides sur Bruxelles et annonces de la sortie commune de l’Italie, le portugal et l’espagne, de la zone euro.
    de nous mettre, au menu dominical.. les potins et les petites phrases contradictoires de nos chers dirigeants..
    qu’on rigole un peu…..

      +4

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    • Macarel // 21.06.2015 à 08h15

      Vous parlez du RPS (Républicains Parti « Socialiste »), la bande des joyeux drilles de droite et gauche que j’ai renommé les Risques Psycho-Sociaux !!!
      Ceux qui ont fait leur fond de commerce de la promotion du FN, pour pouvoir alterner sans problème, d’élections, en élections à la tête de l’Etat, et ainsi nous appliquer le TINA bruxellois, avec constance et sans mollir. 😉

        +15

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  • valles // 21.06.2015 à 08h40

    Le changement climatique c’est maintenant… cet ennemi sans visage va faire monter la température mais cette fois les riches vont souffrir bien plus que les pauvres.
    Le cO² n’est pas ton ennemi et pour une fois ceux qui en dépense le plus seront les premiers à être karcherisés, s’ils ne finissent pas reclus dans des couveuses pour post-dégenérés.
    À défaut d’inventer la révolution, je vous propose de demonter vos pots d’échappement catalytiques.

      +3

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  • goy // 21.06.2015 à 08h46

    Ben quoi??!! « L’humanité disparaitra, bon débarras! » dirait Yves Paccalet, acteur environnemental toujours très engagé.
    Pourquoi être alarmiste? On peut assister à la fin de notre monde dans la joie et la bonne humeur, alors évitons de nous priver de ce satisfaction. Jouissons des joies de l’internet, des voyages, du progrès, des fortes chaleurs, des pluies torrentielles, …. La vie est trop courte pour se larmoyer des conséquences de notre existence.
    De toute façon, c’est trop tard…

      +2

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    • Macarel // 21.06.2015 à 08h49

      C’est bien ce que je disais plus haut, non ?

      Tout comme les aristos emprisonnés à la Conciergerie, qui se livraient à des orgies, avant de finir sur l’échafaud du père Guillotin.

        +10

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    • Macarel // 21.06.2015 à 08h58

      Puisque l’on est là pour « rire », osons une comparaison osée : l’individu ne sort de la vie que les pieds devant, l’humanité ne sortira du capitalisme que les pieds devant.
      Humour noir, certes, mais bon…

        +11

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    • Crapaud Rouge // 21.06.2015 à 10h05

      L’humanité disparaitra, bon débarras!” : why not ? La vie n’a que faire de l’humanité, puisqu’elle a commencé bien avant elle et continuera bien après. De son point de vue, nous ne sommes qu’une espèce parmi les autres, mais une espèce qui a rompu son cordon ombilical avec ses origines biologiques en s’affranchissant de la prédation. Ce faisant, l’humanité découvre et révèle que « la vie » obéit à un principe plus général dont la biologie n’est qu’un « étage » : c’est un mouvement vers toujours plus de complexité « calculatoire ». Lire ici http://www.scilogs.fr/complexites/le-collectionneur-universel-1/ la théorie de Jean-Paul Delahaye, abstraite et formelle mais intéressante. Pour ma part, je préfère le point de vue de François Roddier. (http://www.francois-roddier.fr/)

        +1

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    • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 11h36

      Il est peu probable que l’humanité disparaisse.

      Et ce n’est certainement pas une petite montée des hauts de quelques mètres, des famines, des épidémies et des catastrophes naturelles d’ampleur qui vont faire disparaître l’humanité.

        +1

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      • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 11h47

        Mon dieu… montée des eaux.

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      • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 11h48

        Possible, mais pas certain.
        Et le problème n’est donc pas strictement le réchauffement climatique.

        Ne faut-il pas bien nommer les choses?

          +2

        Alerter
        • Christophe Vieren // 21.06.2015 à 21h59

          Ouf, je vais mieux dormir ce soir : une guerre nucléaire, « c’est possible mais ce n’est pas certain ». (sic. Wilmotte)
          Et si je fume est-ce que je suis certain d’avoir un cancer et d’en mourir ?
          Non. Bon ben alors je commence demain.
          J’crois même qu’il y a un mec qui survécu à une chute libre, son parachute ne s’étant pas ouvert.

            +0

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          • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 22h44

            Si vous voulez éviter une guerre nucléraire, commencez pas lutter pour le désarmement nucléaire.

            Ne venez pas dire qu’il faut lutter pour maintenir le climat parce que, peut-être, cela génèrerait une guerre nucléaire.

              +1

            Alerter
      • Chris // 21.06.2015 à 11h59

        Va falloir aussi que nos bronches s’accommodent à l’acidité de l’air. Un défi que notre espèce ne saurait accomplir en quelques générations.
        Pour revenir à la sécheresse qui sévit aux Etats-Unis, je dirai que c’est une juste récompense des « efforts » des colons anglo-saxons. Qu’ils brûlent dans leur enfer inventé. Les chamans indiens (les génocidés), avaient prédit cette issue : une connaissance du monde qui m’émerveille.
        Les humains se complaisent à ignorer un mouvement essentiel : action/réaction. Nous modelons notre univers mais ne le créons pas. Toutes les religions le rappellent.

          +7

        Alerter
        • fabrice // 21.06.2015 à 13h25

          Exact Chris je me rappellerais toujours quand je suis allé en Chine en 2007 déjà Pekin ne voyait le soleil qu’à travers d’un nuage opaque jaunâtre (quand j’avais demandé ce que c’était on me disait que c’était de la brume « qui ne partait pas du sol » o_0 avais je fais dubitatif ) et qui attaquait les lèvres d’un bon nombre de membres du groupe.

          A l’époque je voyais un peu ce qui nous attend et nos épisodes Parisiens ne sont qu’une amère plaisanterie.

          http://environnement.lefigaro.fr/chine-pollution.html

            +3

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        • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 20h23

          Ben non.
          Si l’acidité de l’air augmente trop, cela provoquera un effondrement de nos civilisations et donc de la production d’air acide.

          Même si on imagine le pire, cela ne supprimera pas jusqu’au dernier humain sur terre.

          L’exemple de Pekin est très illustratif : si la vie devient impossible à Pekin, la production s’y effondrera, limitant une extension sans fin du phénomène.

            +0

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        • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 20h21

          Et?
          Aucun de ces phénomènes ne vont éradiquer l’humanité.

            +0

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          • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 21h12

            Je suis d’accord avec vous, Wilmotte Karim, l’être humain est très solide.
            Comme l’écrivait Varlam Chalamov dans « les récits de la Kolyma », l’un des livres qui m’a le plus ému, si l’être humain est devenu ce qu’il est ce n’est pas en raison de son gros cerveau ou de son pouce opposable ou même de son aptitude au langage, toutes ces choses sont secondaires par rapport à l’extraordinaire résistance dont il est capable.

            Et Chalamov en avait des preuves directes.

            Il les donne magnifiquement dans ce recueil de récits.

            Maintenant, tout détruire même si il reste quelques groupes humains qui s’en sortent, c’est pas une perspective joyeuse… Je sais que vous êtes d’accord.

              +4

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            • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 21h55

              Je suis plus que d’accord.
              Et justement, le discours « on va tous mourir dans d’atroce souffrance », d’autant plus qu’il est faux, est contre productif.

              Et si on plus on rajoute des « tant mieux »…

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              Alerter
  • Pic et Puce // 21.06.2015 à 08h49

    Entre les sectes millénaristes qui annoncent la fin du monde pour demain, les films catastrophe hollywoodiens et les médias nourris par à la sauce  » S.O.S « … la peur permanente est bel et bien
    un produit made in the USA… Russes, Chinois, Brésiliens et bien d’autres n’ont pas ce genre d’angoisses à répétition… Il va bien falloir qu’ils nous lâchent la grappe et que l’on aille à l’essentiel… car il y a des problèmes et il y a des solutions en commençant par l’élimination de la corruption dont ils sont les grands maîtres !

      +10

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    • Macarel // 21.06.2015 à 09h02

      Là je suis d’accord, je passais devant l’UGC hier à l’affiche des films catastrophes Holywoodiens : Mad Max (nouvelle édition), San Andreas, j’en passe et des meilleures.
      Dans son subconscient la société ricaine, sait qu’elle n’est pas durable, et elle essaye d’exorciser cette peur dans la production de films catastrophe.

        +13

      Alerter
  • Eric // 21.06.2015 à 09h15

    Mangeons et buvons car demain nous mourrons. Et accessoirement baisons aussi, comme à la Conciergerie !
    Et surtout ne nous occupons pas des générations futures, nos enfants quoi !

      +2

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  • Crapaud Rouge // 21.06.2015 à 09h47

    C’est quand même une sacrée ironie de l’Histoire de voir la Californie être à la fois aux avants postes de la modernité et des dégâts du réchauffement ! Surtout qu’elle est sous la menace d’une catastrophe toute aussi ironique : une gigantesque inondation due aux « rivières atmosphériques ». Pour ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler de ce phénomène, c’est ici : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-rivieres-atmospheriques-31877.php

      +2

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    • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 15h03

      Merci, Crapaud Rouge, pour cette information concernant les « rivières atmosphèriques ». Je ne connaissais pas ce phénomène.

      Et il va mettre de l’ambiance. Les born-again évangélistes vont l’avoir, leur déluge…

        +1

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    • patrick // 21.06.2015 à 16h40

      le problème de la Californie est la conséquence d’une surexploitation des ressources en eau par l’agriculture et l’industrie. Le manque de pluie n’a rien d’extraordinaire dans cette région.

        +1

      Alerter
  • sergeat // 21.06.2015 à 10h03

    1)Marseille:le port greco-romain se trouve au dessus du vieux port actuel(quartier de la bourse),donc la calotte glaciaire était plus fine,il faisait plus chaud il y a 2000ans.
    2)Même constat dans la région bordelaise à certains endroits la cote atlantique était à 12 km dans les terres il y a 2000ans.
    3)à contrario dans le Tassili (Algérie) les gravures rupestres de l oued djerat montre une faune et une flore exubérante il y a plus de 5000ans alors que nous sommes dans un désert.
    4)…..
    Toutes ces études surtout anglo-saxonnes nous prouvent que l on ne connait rien sur les CHANGEMENTS CLIMATIQUES qui ont toujours existé.
    Conclusion sommaire : après la déforestation de l Amazonie il semblerait que « les chercheurs » parlent de plus en plus souvent du co2 qui sera libéré du permafrost sibérien.
    J ai l impression que ces études n ont rien de sérieux :aucune corrélation,aucune étude sur le long terme réel,aucune rigueur scientifique,….je pourrais faire le même travail en allant me promener dans le massif central et comparer au Machu Pichu.

      +9

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    • filipos // 21.06.2015 à 18h06

      En Crète il y a un port romain qui se trouve à presque neuf mètres au dessus de la mer.
      Rien à voir avec le niveau de celle-ci, mais résultat de la bascule de la Crète d’Ouest en Est.

        +1

      Alerter
    • filipos // 21.06.2015 à 18h13

      Personne ne nous parle de l’activité solaire.

      Que savons-nous de celle-ci actuellement ?

        +1

      Alerter
      • FifiBrind_acier // 22.06.2015 à 07h00

        Ben rien, silence radio, puisque nos écolos officiels sont incapables d’expliquer les changements climatiques avant l’ère industrielle…, mais puisqu’on vous dit que c’est la faute des humains, faut croire à la religion officielle.

          +3

        Alerter
    • christian gedeon // 22.06.2015 à 11h58

      Mon ami,c’est exactement ce que je dis…l’horizon humain,ne dépit de toutes les avnacées techniques ,reste un horizon « du temps « …les gens deviennent fous dès qu’on leur dit que les « choses  » vont changer…dans un monde d’innovation technique permanente et de déréliction philosophique continue,force est ce constater que les gens ont tout simplement de plus en plus PEUR…et veulent penser ,dans un monde pourtant en plein mouvement,une permanence des choses et des êtres,qui si elles n’était pas tellement pathétique,serait carrément hilarante…et ils refusent ,instinct normal de survie,le concept de finitude….moi,çà me fait bien rigoler…ils ne veulent plus prendre en compte la Mort…ils se veulent éternels…ils veulent être infinis dans une nature finie…c’est vraiment pathétique…et ridicule…les transhumanistes sont à l’avant garde de ce refus…c’est amusant,on dirait du Asimov,en fait.Moi,je plains sincèrement ceux qui ont peur de tout…carpe diem,les amis,carpe diem…parce que demain n’est PAS dans vos mains…demain méga éruption solaire et nous ne serons plus beaucoup sur terre…. PEUR,PEUR,PEUR…c’est ce qui permet aux libéraux qui vous gouvernent de continuer à vous gouverner…N’ayez pas PEUR…en fait,beaucoup pètent de trouille,pathétique.

        +0

      Alerter
  • Pierre Ratcliffe // 21.06.2015 à 10h43

    Merci pour cette traduction Olivier. Les pensées diverses convergent vers une vérité indiscutable. Voir le billet que je viens de publier sur l’encyclique du pape François « Laudate si’ mi’ signore »
    http://bit.ly/1Is1o1t

      +2

    Alerter
  • Surya // 21.06.2015 à 11h16

    Il semble malheureusement que l’école de la République ne vous ait pas appris à construire un raisonnement.

      +4

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  • Robert-Rompillon Jean-Paul // 21.06.2015 à 11h35

    En lisant cet article intéressant, j’ai pensé à ce témoignage hyper important de Alan SAVORY :
    http://www.ted.com/talks/allan_savory_how_to_green_the_world_s_deserts_and_reverse_climate_change?fb_action_ids=505764829498506&fb_action_types=og.likes&language=fr
    Qui montre que des solutions existent mais quelles demandent que le monde agricole fasse sa transition agroculturale mais aussi sociétale.

      +1

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  • cyril // 21.06.2015 à 12h20

    le déni ne touche pas seulement des élites avides de pouvoir et d’argent,il n’y a qu’a lire certains commentaires qui se veulent savant,parce qu’entendu de la bouche d’un courtillot,scientifique payé par des groupes pétroliers pour marteler sur les plateaux télé que tout va bien et que ce qui se passe est purement naturel. l’occidentalisme aura été une catastrophe pour notre planète et pour nos congénères. les océans ne sont plus que des poubelles radioactives et plastiquées ou la vie commence a se faire rare,l’air est vicié par toute une chimie qui devait amener le bonheur a tous dans un monde de bisounours,l’eau potable est déjà un enjeu qui pousse a la guerre,les rejets de milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère nous réchauffe comme une grenouille qu’on fait cuire lentement dans une casserole,la dilatation des océans est en train de faire disparaitre des iles entières,etc…… mais des gens trouvent encore le moyen de dire paisiblement,y’a pas d’problème……. finalement,ce n’est pas du déni,c’est cliniquement de la folie d’être aveugle a ce point la.

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    • Lysbethe Lévy // 23.06.2015 à 14h23

      Qui est ce Monsieur Courtillot payé par les lobbies pétroliers ? Encore faut il que ce soit vrai, facile de faire dans l’amalgame, savez vous que beaucoup proche des médias et pro-Otan, accusent Olivier Berruyer d’être payé par Poutine ? Que ceux qui le suivent sont des trolls russes financés par Moscou ?

      Déjà ça c’est une intox diffamatoire et faux alors il faut quand même éviter les rumeurs ou la diffamation facile de mettre des gens dans des « cases » dès lors que l’on est pas d’accord avec eux. Il y a des gens sincères de tous les côtés, et il serait utile de discuter au lieu d’anathémiser, voir censurer.a tout va ..

      Comme les 400 « climatologues » ayant signé une pétition contre l’ex ministre « du mammouth a dégraissé » C. Allègre afin de le censurer ainsi que ceux qui ont les mêmes idées…Personnellement je trouve inquiétant cette dérive de la censure, qui a lieu aussi dans les pays anglo-saxons a cause du manque de foi envers la VO du Giec.: cela voudrait donc dire qu’il a un dogme, une vérité officielle qui doit être cru à l’unanimité.!…. …

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  • luc // 21.06.2015 à 12h22

    en cherchant un peu, vous découvrirez rapidement que les pôles glaciaires de mars fondent également depuis quelques temps, tout comme ceux de la terre

    cela met à mal la théorie de l’origine humaine de la fonte des glaces sur terre, car sur mars, il n’y a ni industrie, ni agriculture, ni voitures etc…

    mais la désinformation est massive, favorisant l’ignorance, comme toujours, c’est lépoque qui veut ça

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    • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 14h10

      Argument … limite…

      La connaissance de la température de la planète Mars est extrêmement récente. Il est donc impossible de pouvoir connaître le trend sur quelques siècles ou décennies pour conclure à un « réchauffement climatique » rapide.

      Les quelques sites relayant cette « information » sont des blogs de chasseurs d’extraterrestres ou proposant des voyances gratuites. C’est dire le sérieux des sources…

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      • luc // 21.06.2015 à 16h29

        c’est plutôt dire ton sérieux à toi, allez, fais un effort

        http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2003/07aug_southpole/

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        • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 16h58

          Je me suis bien intéressé à lire l’article de la NASA qui informe ses lecteurs que la planète Mars connaît, à l’instar de la Terre, des saisons.

          En revanche, le terme de réchauffement climatique ou « de pôles qui fondent depuis quelque temps » est totalement absent de cet article.

          Donc, je persiste et signe…

          A vous de faire un effort, luc !

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          • luc // 21.06.2015 à 19h01
            • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 20h31

              Alors, développons notre sens critique.

              Il faudrait d’abord connaître la cause et l’ampleur exacte (donc au delà de 3 étés) de la fonte sur Mars pour pouvoir établir qu’il s’agit de la même cause que la Terre.

              Relation n’est pas raison!

              L’hypothèse est intéressante mais doit être largement approfondie pour avoir droit de cité. En attendant, on peut aussi réduire la consommation pour :
              – polluer moins
              – produire plus pour une quantité identique d’énergie fossile
              – laisser des ressources pour plus tard
              – favoriser l’indépendance nationale
              – améliorer la balance commerciale (puisque l’essentiel des ressources fossiles sont importées)
              – autres

              Sachant que si on provoque une catastrophe à l’échelle de la planète (et si l’humanité y survivra très certainement), on aura de très gros problèmes à gérer.

              Enfin, votre article date de 2007.
              Quid de l’évolution?

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            • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 20h43

              Donc ce M. Abdussamatov, selon l’article de National Geographic, est SEUL à voir une corrélation entre le réchauffement climatique terrestre et la sublimation du dioxyde de carbone sur Mars !

              OK, il y a UN scientifique qui pense que le soleil est responsable.

              Comme le dit National Geographic, qui n’est pas une publication scientifique, d’ailleurs, ce type est très controversé…

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            • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 20h48

              Tiens, c’est un grand comique Habibullo Abdussamatov !

              http://iceagenow.info/2012/11/russian-scientist-%E2%80%94-ice-age/

              Il écrivait cela il y a quelques années…

              C’est cela aussi, le sens critique, vérifier si on a pris ses sources chez Bozo le clown !

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            • luc // 22.06.2015 à 18h49

              je disais qu’il faut développer son sens critique car si la nasa ne parle pas de réchauffement climatique sur mars, c’est parce que ça ferait tache vis a vis de la version gouvernementale d’une origine humaine du réchauffement terrestre

              pareil pour le national geographic, qui parle d’une théorie très isolée, un média énorme et méprisable si vous voulez mon avis

              la pression sur les scientifiques est tout aussi forte que sur les journalistes, car il s’agit du même objectif qui est de manipuler l’opinion publique, c’est triste de voir que peu de gens le savent… les gens commencent à se méfier sérieusement de TF1 mais toujours pas de science et vie… aïe aïe…

              il y a un cycle solaire qui s’achève, le cycle de la précession des équinoxes est en train de boucler son tour de 25000 ans, mais c’est signalé en tout petit dans les revues scientifques, qui poursuivent d’abord un but d’éducation civique dictée par le gouvernement

              l’astrologie c’est important, newton, kepler étaient des astrologues, mais aujourd’hui, ce mot fait sourire les masses, alors que c’est de cela qu’il s’agit pour le réchauffement

              évidemment qu’il est très bienvenu d’être écologique… mais enfin, ça me fait rire que le gouvernement jette la pierre aux populations… du coup les gens font le tri sélectif pour leur conscience personnelle… l’écologie est le cadet des soucis des gouvernements n’est-ce pas, il faut voir leurs budgets…

              ce qui se passe actuellement, c’est une histoire de catastrophisme, les dirigeants font en sorte que les gens ont peur, et qu’en même temps ils culpabilisent collectivement, en se rappelant la devise fameuse « l’homme à la base, il est mauvais »

              bref

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            • Wilmotte Karim // 22.06.2015 à 21h15

              Et bref, depuis 2007, rien.
              Bref, argument non valable.

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  • Alae // 21.06.2015 à 12h45

    Á Crapaud Rouge,
    Selon les chroniques historiques, quand les premiers colons sont arrivés en Californie, c’était une région désertique. Les météorologues ont déterminé que le vingtième siècle avait été le plus humide que la Californie ait connu en mille ans et que possiblement, elle soit seulement en train de revenir à son état normal, à savoir le désert qu’elle a toujours été.
    Le problème étant que les Californiens n’ont, semble-t-il, pas de plan B.
    http://www.zerohedge.com/news/2015-03-16/california-turning-back-desert-and-there-are-no-contingency-plans

    Á paddy
    « Le développement de la Chine, de l’Inde et d’autres pays à population nombreuse est inéluctable et porteur de pollution. C’est objectif et irréversible. »
    Voilà le type même de l’argument irrecevable. Nous, nous avions toute latitude pour nous développer bien au delà de nos besoins, mais que les autres n’y pensent même pas, n’est-ce pas ? Le changement climatique, la pollution, l’épuisement des ressources sont des dangers sur lesquels les pays doivent travailler ensemble, et non les uns contre les autres avec, en prime, les pays les plus profiteurs en donneurs de leçons. Déjà, ne nous trompons pas d’ennemi. Ce sont les causes profondes, la déprédation capitaliste et la consommation débridée engendrée par la croissance à tout prix que nous devons attaquer, pas les Indiens ou les Chinois.
    Savons-nous, par exemple, qu’un seul Américain pollue treize fois plus qu’un habitant de pays émergent au cours de sa vie ? Que l’Américain lambda draine autant de ressources à lui tout seul que 35 Indiens, et qu’il consomme autant que 53 Chinois ? Que les Américains ne comptent que pour 5% de la population mondiale, mais qu’ils produisent la moitié des ordures de la planète ?
    Or, les Américains ne font qu’appliquer les schémas de consommation et de gaspillage que leur télé, leur marketeurs, leurs marques, etc, leur enseignent. Ces schémas de surconsommation et ceux qui en tirent bénéfice sont seuls coupables, non les gens des pays émergents. Ce qui pose deux questions : comment fait-on la leçon au seul pays du monde qui persiste à s’affranchir des lois et des règles valables pour les autres ? Et comment fait-on pour réguler un secteur industriel qui, de son côté, passe son temps en lobbying pour avoir, au contraire, les coudées de plus en plus franches ?
    http://www.scientificamerican.com/article/american-consumption-habits/

    Á FifiBrind_acier,
    « Chaque fois que vous consommez un produit industriel, vous polluez par procuration. »
    Pardon, mais non. La pollution est la faute du producteur qui pollue, pas celle du consommateur qui ne fait qu’obéir au matraquage publicitaire auquel il est continuellement exposé. Ne serait-ce que dans la rue, pour ne pas voir les pubs, il faudrait marcher les yeux fermés…
    Accuser les consommateurs, c’est dévier les responsabilités au profit des multinationales pollueuses.

      +11

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    • Johann // 23.06.2015 à 20h00

      « Selon les chroniques historiques, quand les premiers colons sont arrivés en Californie, c’était une région désertique. »

      Il y a toujours des zones désertiques, surtout au sud et vers l’intérieur, mais cela ne fait pas de la Californie un désert. Les forêts sont là pour démontrer le contraire de ce que vous avancez avec des arbres dont certains sont millénaires. Ces forêts couvrent 8,4 millions d’hectares avec de nombreuses espèces endémiques, c’est-à-dire qui sont présentes depuis très longtemps. Bonjour le « désert ». Quant aux « météorologues » ils n’ont rien déterminé du tout de ce que vous écrivez: « Il n’en demeure pas moins que la présente sécheresse est, selon l’Union américaine de géophysique, la pire depuis plus de 1200 ans. »

      http://www.letemps.ch/Page/Uuid/bc294ef8-ee8a-11e4-8a43-4ad205b10b56/La_s%C3%A9cheresse_californienne_%C3%A0_la_loupe

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    • Subotai // 23.06.2015 à 20h09

      Le « désertique » s’adressait au plaine du Middle Ouest et est parfaitement relatif à la vision d’européen débarquant dans ces vastes espaces de hauts plateaux herbeux.

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  • loki // 21.06.2015 à 12h49

    Ayant récemment achevé la lecture du livre « Les marchands de doute » en même temps que « retour au meilleur des mondes » de Huxley, j’en viens à suggérer à chacun de se poser les bonnes questions et pas celles qui consistent à se demander s’il y a ou s’il n’y a pas ou si on peut ou si on ne peut pas.

    L’inéluctable est enclenché sans sombrer dans le catastrophisme. Le mécanisme de transformation des conditions de vie des êtres vivants à la surface du globe a été amorcé au point qu’il ne peut plus être maîtrisé ni même modélisé ou imaginé de façon fiable. J’ignore si cette une « bonne » ou « mauvaise » chose mais je soupçonne que les motivations qui animent les décideurs, les parties prenantes et les victimes sont très diverses et variées en toute connaissance de cause. La conclusion du prochain sommet confirmera sans doute mon propos.
    L’unique question qui subsiste est :
    « Devant l’ensemble des problématiques contemporaines que l’espèce humaine doit considérer pour sa propre survie dans une logique créant une complexité grandissante liée à la croissance démographique, quelles sont les véritables motivations et projets (inavouables, aberrants, naïfs ou pertinents) de nos élites pour leurs congénères ? Leurs choix résultent-ils d’une expérience de type « jeu des survivants » ?

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  • Andrea // 21.06.2015 à 14h51

    J’ai une certaine compréhension pour les climato-sceptiques, je parle des gens ordinaires, non pas des frères Koch (ceux qui sont avides de profit, etc.) J’argumente comme je peux contre…

    Parfois une vue d’en haut aide un peu, ou du moins alimente la conversation dans un sens non stérile. Plusieurs problèmes:

    Nous avons l’habitude de ‘croire’ dans la Science pour des fait immuables (gravitation sur la lune, réaction chimique, photosynthèse, les trucs qu’on apprend à l’école) et non pas de phénomènes changeants, évolutifs (systémiques), et très complexes (au delà de la colonie de bactéries qui meurt, il n’y a que 2 facteurs, etc.) C’est l’éducation qui est en cause.

    La deuxième raison principale de nos croyances dans ce type de domaine est l’autorité, ce qu’elle décrète, annonce, promulge, conseille, etc. (Votre médécin vous préscrit un anti-dépresseur! Y’en a bien besoin! 🙁 ) Or, les scientifiques dans ce type de domaine n’ont pas d’autorité, ils, ensemble dans le monde, investiguent une complexité effarante.

    (Je soupconne même qu’il tempèrent leur conclusions vers le ‘moins catastrophique’ et utilisent un langage opaque et hésitant exprès, ils doivent publier, gagner leur vie. En même temps ils pratiquent le trickle truth – la vérité dosée par un lent ruissselement – et utilisent exprès ‘la révision au vu de nouvelles données,’ etc. tout comme font les Gouvernements pour cacher les stats. du chomage.)

    Le troisième obstacle, pour bcp en Europe, surtout ceux qui habitent des villes, nombreux et influents, a une double face. D’un coté le manque d’observations perso qui confirment. (Contre-ex: la terre est ronde.) Au fait elles ne manquent pas, mais il y a tjs d’autres faits – un printemps froid, la migrations naturelle des espèces, le cycle de reproduction des mouches, plein de variations naturelles qu’on ne peut pas traquer, etc.

    L’autre face, c’est le court-termisme humain: nous ne sommes pas habitués à prendre en compte des phénomènes lents et longs, notre horizon c’est disons 5 ans et pour certains, la vie future des enfants, et même là.. c’est clair que les néo-libéraux disent, ben ils se débrouilleront, ou pas, ce n’est pas mon problème.

    Parfois, pointer vers des thèmes comme ceux-cis est fructueux. Dans des conversations, échanges, difficiles.

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  • sainsaulieu // 21.06.2015 à 14h52

    Je suis le centre de l’univers, vous aussi. Qu’est cequi me enace le plus, la fin de la biodiversité ou le stock des bombes atomiques. Qu’est-ce qui est le plus douloureux, le saccage de sites archéologiques ou l’annonce de la mort de mon copain syrien. Quelle est la conséquence du réchauffement climatique quand je vois des enfants dormir dans des cabines téléphoniques. Quelle est l’incidence d’une guerre sur le respect de la faune et de la flore ? Quelle sont les conséquences d’une giclée de napalm, sur un humain un animal, des végétaux. Ma fille ne veut pas faire d’enfant, elle est écologiste et ingénieure chimiste. ÊTRE LUCIDE SANS AGIR C’EST UN PEU COMME DU BODY BUILDING.
    Avec sympathie à vous tous.

      +4

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  • grub // 21.06.2015 à 16h12

    Le site les crises essaie à sa manière de combattre la doxa économique et d’offrir une autre vision des choses.
    Idem sur la situation en Ukraine.
    On ne peut donc pas réfuter en bloc les critiques des climato-sceptiques.
    Pour essayé d’être fédérateur, je dirais que réchauffement ou pas, la pollution de l’environnement par l’homme est observable et indiscutable.
    Combattre le réchauffement qu’il soit réel ou pas nous permet de combattre la pollution.
    Ce qui est triste c’est qu’il faille attendre une menace cataclysmique, imaginaire ou pas, pour s’occuper de ce problème.

    Tout comme les climato-sceptiques, je ne crois pas du tout en la volonté réelle de nos politiques pour s’occuper de ces problèmes de réchauffement : on légifère, on montre du doigts ceux qui doutent, on réduit nos libertés et on s’arrange avec les entreprises au nom de la croissance et du chômage.

      +10

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  • chris // 21.06.2015 à 16h25

    Tout comme le site les crises est très bien documenté sur la crise Ukrainienne, il me semble que ce site : http://www.pensee-unique.fr/pourquoi.html propose un point de vue intéressant sur le réchauffement climatique. Site tenu par un ancien chercheur du CNRS.

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  • chris // 21.06.2015 à 16h35

    Les climato-sceptiques ne doutent pas du réchauffement climatique car les chiffres sont là malheureusement. Ils doutent des causes du réchauffement, naturel ou humain ou bien les deux ? Il faut arrêter de prendre le réchauffement climatique d’origine humaine comme un dogme sacré ! Nom de dieu ou est le doute ? Ca n’empêche pas de vouloir moins polluer pour autant !

      +5

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    • patrick // 21.06.2015 à 16h52

      je suis classable parmi les « climato-sceptiques » , mais quel est mon avis réel ?
      si vous lisez mes commentaires placés plus haut , vous verrez que :

      – oui , le climat change !! et alors ? il a toujours changé et changera toujours , tant que la planète est « vivante ». Donc quand on me dit que le climat change, je dis que c’est bon signe, que la planète n’est pas encore un caillou froid.

      – la mer monte , oui et alors ? elle monte de 1,5mm par an ?? en 20.000 ans elle a monté en tout de 120 m , soit une moyenne de 6mm par an, donc ça se ralentit ..

      – les glaciers fondent et reculent ? ben oui , il y a 10.000 ans, la France était encore couverte de glaciers , et je trouve le climat vachement plus sympa maintenant.

      – le CO2 ? bof , plus il y a de CO2 et plus les plantes pousseront, on en est à 400ppm , il semblerait que l’optimum pour les plantes soit aux alentours de 1500 ppm.
      une chose m’embête , je ne sais pas gagner du fric avec le CO2 , contrairement à notre ami Al Gore , quelqu’un sait comment faire pour investir dans sa boite ?

        +8

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  • William Dal // 21.06.2015 à 17h09

    Cet article est un empilement de bêtises et de demi-vérités, en fait il aurait salis la poubelle dans laquelle on aurait dû le jeter (mon opinion) . Evidemment qu’avec nos effectifs et notre occupation des sols, nous avons aussi un effet sur le climat. Mais à force de parcourir le débat scientifique (contradictoire) sur le sujet, on voit bien que les incertitudes sont légions et que depuis quelques années la communauté scientifique revoit à la baisse la sensibilité du climat aux émissions de CO2. On sait à la fois que si l’europe et les USA tenaient leurs engagements en matière d’émissions (déjà rudes à tenir) on ne gagnerait pas un centième de degré à la baisse sur les températures mondiales à la fin du siècle avec un coût de reconversion énergétique lui substantiel et qu’aller bien plus loin sur la base d’une hypothèse discutable (réchauffement catastrophique d’origine anthropique) menacerait bien plus fortement nos sociétés qu’une adaptation au climat réel que nous aurons à gérer. Nous émettons en effet deux fois plus de CO2 que la nature en absorbe et donc il faudrait a minima diviser nos émissions planétaires d’un facteur deux en intégrant les besoins de développement des émergeants (très loin d’avoir encore notre boulimie énergétique). Donc pour vous et moi les diviser par un facteur 4 ou 5 minimum. Essayez d’imaginer un monde à court terme où on garde en gros l’hydraulique et pour faire plaisir à nos « amis » écolos on vire le reste (y compris le nucléaire) pour adopter en masse éolien et solaire…
    En amont rien n’indique une possible divergence du climat (no way back) et de mémoire il y eu 5 à 6 fois plus de CO2 dans l’air il y a 200 millions d’années et nous sommes là (ce climat aurait pu poser problèmes à 7 milliards de personnes mais le point est que le climat est revenu sur ses pas, aucun scénario « waterworld » ou vénusien donc. En aval techniquement et financièrement une reconversion planétaire du secteur énergétique nous saignerait à blanc. Rassurez-vous : on ne fera rien. Si les cassandres ont raison nous allons faire un joli voyage à la « madmax » mais comme ils se trompent on peut se relaxer un peu…

      +6

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    • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 18h30

      « Nous émettons en effet deux fois plus de CO2 que la nature en absorbe »

       » sur la base d’une hypothèse discutable, l’origine anthropique du réchauffement »

      N’avez-vous pas l’impression de vous contredire ?

      C’est toujours l’ histoire du chaudron percé. Je t’ai rendu le chaudron en bon état, enfin, je veux dire que le trou y était avant que tu me le prêtes, mais tu ne m’a pas prêté de chaudron et puis quel chaudron d’abord ?

      Enfin, arrêtez de vous polariser sur le CO2. Le vrai danger vient du méthane et du peroxyde d’azote.
      Et pour réduire fortement ces derniers, il suffit de réduire sa consommation de viande. Ça ne devrait pas être trop compliqué…

      Quant à adopter en masse le solaire, il faut se souvenir que c’est la guerre en Lybie qui a enterré le projet Desertec. Autrement celui-ci était possible techniquement et financièrement.

      http://www.latribune.fr/blogs/un-voyage-en-allemagne/20130708trib000774541/desertec-un-mirage-allemand-en-mediterranee-.html

      Ça n’a rien d’inenvisageable.

        +2

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      • William Dal // 21.06.2015 à 20h26

        Oubliez le « péroxyde d’azote » (un ergol de fusée) et le protoxyde d’azote aussi d’ailleurs. L’évolution du climat est un problème tellement « méchant » (au sens de « très complexe ») qu’affirmer une intime conviction au stade actuel de nos recherches tient plus de la croyance que de la science. Je suis du petit nombre qui pense que vu les conséquences environnementales incommensurables de notre consommation de viandes (sous la forme actuelle, car des viandes de synthèse arrivent), tous les produits carnés devraient supporter une taxation dissuasive au même titre que les hydrocarbures ou le tabac. C’est juste le produit des surfaces nécessaires per capita par nos effectifs qui est un scénario catastrophe, pas la consommation per se. Ce sujet comme d’autres (cancers et imposteurs endocriniens par ex) est remisé aux oubliettes du fait du battage médiatique en faveur d’une thèse non supportée par les faits. Après, confondre (ce que fait l’auteur) une dérive de la machinerie thermique globale d’une planète avec des anecdotes soit conséquences de nos bêtises à grande échelle soit des fluctuations éternelles des climats régionaux (sans doute bien plus influencés par le déboisement massif et l’occupation des sols que par un gaz ultra-minoritaire), ce n’est pas donner un état des lieux scientifiques de nos incertitudes sur le sujet, c’est parasiter le débat. En un siècle, on semble avoir gagné un degré (à la louche) de » température moyenne globale » (en admettant que l’expression ne soit pas à remiser avec les épicycles). Où sont les catastrophes ? Avec la convergence d’études montrant une surestimation de la sensibilité climatique au CO2 (pour coller au monde réel un peu) on pourrait regagner (conditionnel impératif) un peu plus d’ici 2100. Une catastrophe cette fois-ci ?

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        • Homère d’Allore // 21.06.2015 à 23h10

          Finalement, nous sommes plutôt d’accord.

          Concernant la viande, une taxation du style du tabac serait un début de solution.
          Le déboisement massif dû à la culture de fourrages destiné au bétail est l’un des plus grand périls.

          Désolé pour le peroxyde au lieu de protoxyde. Je me relirai mieux la prochaine fois.

          A propos des viandes de synthèse, une petite page de pub..

          http://www.la-boucherie-vegetarienne.com

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    • Johann // 23.06.2015 à 20h26

      « on voit bien que les incertitudes sont légions et que depuis quelques années la communauté scientifique revoit à la baisse la sensibilité du climat aux émissions de CO2. »

      Malheureusement c’est tout le contraire. Elle est revue à la hausse. Mais chacun a le droit de prendre ses désirs pour la réalité.

       » En aval techniquement et financièrement une reconversion planétaire du secteur énergétique nous saignerait à blanc.  »

      Nous? Qui nous? Cette reconversion sera de toute façon nécessaire un jour ou l’autre et pourrait permettre à chacun de devenir indépendant énergétiquement, ce que ne veulent à aucun prix les multinationales détentrices du rente par leur monopole de la production et de la distribution de l’énergie. Pour qui roulez-vous?

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  • chris // 21.06.2015 à 17h13

    J’ai aussi adopté un principe qui me parait sain et logique. Sachant que les médias sont plutôt une machine de propagande je me méfie naturellement de ce discours sur le réchauffement climatique d’origine humaine (co2).
    J’entendais un ancien du bloc soviétique dire « nous avions de la propagande mais on n’y croyait pas, vous en occident vous avez de la propagande mais vous y croyez ! « . Tout à fait exact !
    Combien croient que les méchants russes ont franchi la frontière avec des chars comme le répète à tout bout de champs Porochenko ?

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    • Camino // 21.06.2015 à 17h19

      @chris

      C’est aussi mon avis. Je n’ai aucune confiance dans nos médias.
      Pourquoi nous mentiraient-ils sur certains sujets et pas sur d’autres ?

      La confiance est morte et entérrée !

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    • Carabistouille // 21.06.2015 à 17h56

      Sauf que tout ce que la terre compte de pourris qui passent leur temps à nous pourrir la vie justement contestent ce dérèglement climatique et dépensent des milliards de dollars dans des campagnes de doutes et de discrédits basés sur des sites nazes, des scientifiques fantômes et la presse la plus réac du monde.

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      • chris // 21.06.2015 à 20h06

        Je ne crois pas Carabistouille, la presse appartient aux puissants aux fortunes monétaires, c’est par les médias traditionnels qu’ils nous pourrissent la vie, ils n’ont pas besoin de chercher des seconds couteaux pour faire de la propagande. Si nos médias nous rabachent les oreilles avec le réchauffement d’origine humaine c’est parce que c’est le discours qu’ils veulent nous faire entrer dans le crâne.
        Un peu comme ils accusent Poutine d’avoir abattu l’avion de la malaisian airline, c’est en gros titre dans les journaux du monde occidental, bien sur sans la moindre preuve, avant même que la moindre enquête fut menée.
        Pour cette raison et connaissant leurs méthodes j’ai comme un frisson quand je vois le sacré saint réchauffement climatique à la une des journaux.

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        • Wilmotte Karim // 21.06.2015 à 21h59

          Cool, les ours blancs ne sont pas en train de disparaître.
          Je promet de le dire au dernier!

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          • Lysbethe Lévy // 24.06.2015 à 09h25

            Oui tout a fait il suffit de regarder les émissions sur les animaux de France 5 ou Arte, ou lire des livres sur le sujet, les ours blancs savent très bien nager, et sont bien protégés surtout en Russie .

            Par contre je ne comprends pas pourquoi on continue de nous bassiner avec le Rca, puisque d’après les données officielles il n’ y a pas eu de réchauffement global et même cela tends vers un léger refroidissement :

            http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2093264/Forget-global-warming–Cycle-25-need-worry-NASA-scientists-right-Thames-freezing-again.html
            Et c’est bien le Dailymail qui le dit, voilà pourquoi le « réchauffement climatique » originel se transforme en simple « changement climatique » le mot est étrange, puisque en principe le climat change intrinsèquement.
            Alors pourquoi Hollande a prévu de donner 1 milliard de $ pour le Giec ?
            Ce qui n’est pas étudié hélas, ce sont les dessous commerciaux et financiers du Rca à l’origine, qui eux donnent la raison de la création du fameux Rca..Al Gore,Obama ont bien fait les choses, avec les banques qui sont à l’origine de ce « montage » pour gagner de l’argent et imposer au monde leur politique y compris par la force.
            Ce qui est l’objet de ce blog justement : les liens entre l’économie, les conflits et la politique ET la finance !
            Dommage que le côté émotionnel de l’histoire soit plus forte que le raisonnement logique…Gardons espoir..les esprits échauffés finiront bien par se réveiller.

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        • marie ryon // 21.06.2015 à 22h15

          Désolée Madame,l’homme n’a pas besoin de protéines animales pour vivre.C’est l’égoisme de l’humain qui croit en cela. C’est une évidence que changer d’habitudes alimentaires quand tout est fait pour satisfaire sa petite personne.

          Une vegan!

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          • Lysbethe Lévy // 21.06.2015 à 22h37

            Encore de la culpabilisation, si tu manges pas Vegan tu es responsable de l’apocalypse ! , ça marche peut-être avec vous mais pas avec d’autres, avez vous des enfants ?

            Sinon dites moi si vous donnez un minimum de protéines animales ? Je trouve cela ridicule cette infantilisation des « autres » en parlant de « votre petit confort » ou autres billevesées…Vous êtes jeune sans doute et en bonne santé ? Et comment ferons les gens qui ne pensent pas comme vous ?

            Et les SDF ou les gens n’ayant pas assez à bouffer (précaires ) vous croyez qu’ils pensent pas a quelque fois pouvoir manger des protéines animales ? Je pense que vous êtes surtout un « bobo-bohême », qui ne sait pas ce que c’est de manquer de nourriture.

            Certains d’entre nous il y a 40 ou 50 ans ont souffert de la faim pendant ET après la guerre, et croyez moi le « confort » hier comme aujourd’hui c’est souvent BOUFFER !

            Ces nouveautés comme « le végan » ou le « végétalisme » est souvent fait dans les milieux assez bourgeois, ou classe moyenne. Ceux qui mangent peu/pas de viande sont ceux qui n’ont plus les moyens..

            Allez voir dans les restos du Coeur par exemple. « Le confort » je sais pas ce que sait je me contente de ce que j’ai point barre…

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            • marie ryon // 22.06.2015 à 08h46

              Etant pensionnée,oui j’ai des enfants, aussi vegan.Et ils ont fait le choix de ne pas avoir d’enfants………..
              Je peux aussi vous dire que je vis à Bruxelles et une pension minima.
              Seulement je suis lucide et logique .

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  • VH // 21.06.2015 à 17h17

    Tout est « fucked up », même en revenant aux machines à vapeur et en ralentissant les échanges. Quand en plus on sait que le pétrole n’est que l’accélérateur du bordel : merci Shell, BP, Total…

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    • Carabistouille // 21.06.2015 à 17h58

      Un peu facile. Merci surtout les clients de Shell , BP, Total.
      Car tant qu’il y aura un vous ou un moi, prêt à consommer de la civilisation pétrole et ses délices, il y aura quelqu’un prêt à vous vendre du pétrole.
      Pas de client, pas de dealer.

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      • Lysbethe Lévy // 23.06.2015 à 12h38

        Muy Bieno, mais que mettez vous dans votre voiture ? Quelle marque ? Bien oui mais bon d’ou vient l’essence, et qui est derrière le raffinage, et puis savez vous que l’Union Européenne achète du pétrole de l’Etat islamique ? Il me semble qu’il y a un article sur Sos les crises…

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        • Carabistouille // 23.06.2015 à 12h46

          Ouaiii, génial, consommons sans entrave.

          Vous me rappelez un peu ces toubibs de la fin du XIXe siècle qui refusèrent à tout prix de reconnaitre l’antiseptie parce que ça les obligeait à se laver les mains entre deux patients.

          Il est là le fond du problème en fait. Vous refusez le réchauffement climatique car elle vous obligerait à sortir de l’esprit de dilapidation des années 70

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          • Lysbethe Lévy // 24.06.2015 à 22h22

            Toujours rien comme arguments à répondre ? La preuve être obliger de dire n’importe quoi pour vous faire croire que vous avez raison ? Alors essence, ou rien, voiture ou pas, pas la peine d’ad hominem, c’est de vous que vous parlez .riche ou pas pauvre ? .Je préfère quand vous parlez de l’ukraine Bah

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  • HP // 21.06.2015 à 19h47

    Je ne comprends pas de quoi se plaignent les climato-sceptiques : grâce à leur attitude conforme à la pensée de Descartes (ne tenir pour acquis que ce que l’on a constaté par soi même), ils auront la chance unique d’assister de leur vivant à l’extinction de l’espèce humaine Sapiens version 2. Une occasion à ne pas manquer, la précédente remontant à plus de 30 000 ans ! Toutefois, il n’est pas certain, qu’une version 3 nous succède … Bah, après nous le déluge !

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    • chris // 21.06.2015 à 20h18

      Et il y a 30 000 ans y avait t’il des usines polluantes ? Non et pourtant il y’a avait déjà des périodes glaciaires et des périodes plus chaudes !
      Alors pourquoi accuser le co2 humain du réchauffement ? Ne pourrait il pas y avoir d’autres causes ou une conjonction de causes qui amène au doute ?
      Les gens pensent que les climato sceptique ne croient pas au réchauffement car les médias leurs ont fait croire cela. Mais en s’intéressant à la question on s’aperçoit que les climato sceptiques sont d’accord pour dire que la terre se réchauffe c’est sur les causes qu’ils ne sont pas d’accord. Peut on encore avoir le droit de douter aujourd’hui sans être clouer au pilori ? Je ne défends aucune partie mais je refuse de stigmatiser ceux qui ont des doutes quant à l’origine du phénomème. Je serai aussi satisfait, l’un n’empêche pas l’autre qu’on prenne des mesures pour sauvegarder la planète de la destruction engendrée par les activités humaines.

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      • HP // 21.06.2015 à 22h36

        Et qui donc, depuis le début de l’ère industrielle, rejette dans l’atmosphère en quantité sans cesse croissante le carbone fossile ? Le problème avec le scepticisme sur les causes humaines d’un réchauffement dont la rapidité n’aura pas d’équivalent géologique connu, est qu’il empêche d’engager des mesures qui permettraient peut être d’éviter le pire. Après, ce sera chacun pour soi. Caramba, encore raté ! https://www.les-crises.fr/images/0900-dette-france/0901-previsions-budget/docs/caramba-29.jpg

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  • Un naïf // 21.06.2015 à 19h57

    Ne vous inquiétez-pas, la géo-ingéniérie va certainement résoudre tous ces problèmes !!

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  • Carabistouille // 21.06.2015 à 20h16

    Vous êtes à coté de la plaque. Il ne s’agit pas d’un réchauffement climatique. ça, ça n’inquiéterait pas 98% de la communauté scientifique. Il s’agit d’un dérèglement. Et ça, ça craint.

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    • theuric // 21.06.2015 à 22h34

      Anthropogénique ou pas, première question.
      Il y a trois possibilités:
      1) Il y a évolution naturelle du climat, auquel cas la seule solution serait de nous y préparer;
      2) Il y a évolution du climat due essentiellement à l’activité humaine mais il est impossible d’y remédier, auquel cas la seule solution serait de nous y préparer;
      3) Il y a évolution du climat due partiellement ou entièrement à l’activité humaine mais il serait possible d’y remédier, or, auquel cas, il serait bien de savoir sur quelle base travailler dessus, en prenant en considération l’ensemble des connaissances sur ce sujet, tant anthropologique, psychosociologie, sociologique, physique, climatique etc…
      La seconde question est: de quel sorte d’évolution climatique s’agit-il?
      Pour en définir les mécanismes, il faut d’abord en définir exactement les causes, non?
      Sûrement, l’existence des villes, surtout des plus grandes, serait en cause.
      L’épandage des produit phytosanitaires également.
      Les métaux lourds, de plus en plus utilisés et répandus à partout seraient également raison de ces troubles.
      La surpêche tout autant.
      L’utilisation à grande échelle d’énergies naturelles tel que le vent, les marées ou hydroélectricité….., perturbant les mouvements de ces deux fluides que sont l’air et l’eau pourrait aussi en être la cause (ainsi, les éoliennes tuent les oiseaux et les chauves-souries).
      Comme vous le voyez, les raisons pour lesquelles pourraient exister un tel dérèglement seraient nombreux et complexes à gérer, avec le risque, de plus, en voulant y parer, de créer des effets secondaires encore plus désastreux, comme de couper l’approvisionnement, au moins partiellement, en électricité, ce qui perturberait gravement les populations avec tous les risques encourus.
      Je ne vois, de solution, au problème posé tel que celui-là, que de faire un bon en science fondamentale et non pas en science appliquée.
      Mais pour cela il faut admettre les idées divergentes et non pas les ostraciser, ce qui est le cas en ce moment pour ceux doutant, d’une manière ou d’une autre, de la réalité d’un bouleversement climatique tel qu’il nous l’est rapporté.
      D’ailleurs, le gloubiboulga qu’est le texte qui nous fut présenté par notre hôte, mélangeant tout et son contraire en omettant certains fait ouest-étasunien, telles que les raisons complexes de la sécheresse due à la surexploitation des nappes phréatiques avec, liée, le dépérissement des arbres, l’éloignement de la pluie et la disparition des glaciers, montre à l’envi son manque de connaissance dans la nature.
      Cela me fait me souvenir de ce type dont le jeune enfant, dans sa poussette, tenait fièrement dans sa main une branche d’if.
      Je fis remarquer au père que cet arbre est fortement toxique, voire mortel, aiguille comme bois.
      Il ne put que me répondre que cela était impossible parce que c’était naturel.
      Il ne savait pas, le pauvre, qu’il existe plus de plantes vénéneuses que de champignons.

      Il ne faut pas rêver la nature, toute la nature, même de la nôtre, il faut observer l’ensemble, pour ce qu’elle est, sans jugement de valeur (ce qui n’empêche pas l’irritation).
      Les solutions se trouvent là et nul par ailleurs.
      Nous entrons dans une ère de très grands malheurs, ce n’est ni bien ni mal, c’est ainsi, c’est tout!
      Le but n’est pas de les éviter ou de les parer, il est largement trop tard pour cela, mais d’en réduire le coût humain, qui sera déjà ahurissant, quoi que nous fassions.
      Mais, au grand mais, il faut écarter toute croyance et toute recherche de maléfice en observant de la façon la plus objective possible l’ensemble des données, du-moins celles en notre possession.
      Les mettre en pertinence, ce qui veut dire de percevoir les dynamiques internes à chacune des informations perçues, après avoir jauger de leur valeurs face à la réalité, par divers artifices, tel que rechercher les contradictions et paradoxes internes à ces informations et entre certaines de même domaines, voire de domaines différents.
      Puis les mettre en perspective les unes, les autres pour percevoir les divers dynamiques qui s’établissent entre-elles, de leur donner un sens en tentant d’être au plus proche de la réalité ainsi modélisé.
      Ce qui demande, non pas d’avoir une connaissance d’expert, mais, à l’opposé, d’avoir une approche non spécifique et non spécialisé.
      Ainsi, la sècheresse californienne ne peut se penser si nous ne tenons pas compte des agriculteurs ne vivant que grâce aux pompages d’eau, si nous oublions l’idéologie sous-jacent existant aux U.S.A., si sont mis de coté les mécanismes en jeu entre les forêts et la pluie, la diminution de l’irradiance solaire actuelle, les complexes effets que produisent les avions à réactions dans la haute atmosphère et la baisse d’évaporation qu’ils induisent, du problème qui y est posé par la diminution dramatique des insectes pollinisateurs, de la puissances des grands groupes agro-alimentaires, etc, etc… .

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  • Zarathousthra // 21.06.2015 à 20h53

    C’est arrivé déjà plusieurs fois ce genre de crise dans l’histoire de la planète, avec changement climatique et disparition de nombreuses espèces. C’est souvent l’occasion d’un grand pas dans l’évolution de la vie contrairement à ce qu’on pourrait croire.

    Comme a déjà dit quelqu’un, je doute fortement que l’homme disparaisse et encore moins la vie. On découvre simplement que l’humanité en tant qu’espèce reste encore très primitive, elle n’est pas la somme des consciences humaines, c’est une sorte de bête qui n’apprend pas grand chose et agit instinctivement. On ne peut s’empêcher de sourire intérieurement lorsqu’on voit que certaines personnes essaient de murmurer à l’oreille de l’animal qui charge la direction à prendre…

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  • vincent // 21.06.2015 à 23h14

    merci pour la vidéo, cela clos les 164 commentaires ci-dessus

    propagande au même titre que le Nutella ,que ségo oublie de dire que TOTAL importe 400 000 T d’huile de palm pour son usine dans le sud de la France ,

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  • theuric // 21.06.2015 à 23h51

    Il est dommage que vous ayez supprimé ce petit pamphlet sur le climato-scepticisme, je le trouvais bien mis et de bel ouvrage, peut-être un petit peu piquant, certes, mais de ces épices donnant goût aux plats les plus suaves.

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  • Kiwixar // 22.06.2015 à 00h30

    J’ai fait un petit calcul de CO2 rapide sur un coin de table : le problème de changement climatique pourrait être définitivement résolu si 99% de la population mondiale (disons, les pauvres) retenaient leur respiration (exhalaison de CO2) pendant 25.2 minutes sans discontinuer… en même temps… 🙂

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  • Kiwixar // 22.06.2015 à 02h13

    Autre chose, à chaque fois que quelqu’un dit ou écrit « la Terre peut nourrir 12 milliards de personnes », il paie une tournée générale (dans le sens, à tout le monde, 7 milliards de bières)… Parce que oui, on peut tenir à 25 dans une cabine téléphonique… mais pas longtemps, pas de manière soutenue…. La Terre est en train de mourir (sur-pollution, mort des océans, disparition des poissons, destruction progressive des terres arables) avec 7 milliards d’habitants dont seule une petite partie est sur-pollueuse… Elle pourrait soutenir 7 milliards d’habitants de manière SOUTENUE si on avait TOUS le mode de vie (non-polluant) des années 1900 : fabrication locale, déplacement locaux (vélo), chandail à la maison l’hiver, etc… Alors 12 milliards d’habitants… oublions.

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  • LAD // 22.06.2015 à 02h57

    Le climat change et c’est normal. Il change tout le temps et l’activité du soleil en est la principale cause. Le CO2 (qui est très peu présent dans l’air) n’est pas un problème bien au contraire (ça nourrit les végétaux) et il n’a que très peu augmenté ces dernières années. Ce qui craint ce sont le autres pollutions (déchets, centrales à charbon etc …) et la déforestation, surpêche, nappes phréatiques etc … Et pour ce qui est des glaciers, leurs taillent ont toujours varié dans le temps.

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  • Alain // 22.06.2015 à 05h57

    Je me pose bien des questions:

    1) On ne parle plus que de réduire les émissions de CO2, qui n’est pas le gaz produisant l’effet de serre le plus massif, et pratiquement plus de tous les autres rejets polluants qui – sans forcément impacter le climat – peuvent être bien plus toxiques; cela me fait penser que sous une couche d’écologisme c’est surtout un rideau de fumée pour ne plus s’occuper de ce qui est plus grave

    2) On veut investir dans les énergies dites renouvelables et dans des solutions de type « piégeage » du CO2, alors que la vrai solution est d’investir dans la moindre consommation énergétique (cela fait 30 ans que j’entend parler de mieux isoler les maisons, durant une telle période comment se fait-il que le boulot n’est pas encore fait?). C’est le mode de vie qu’il faut repenser mais les défenseurs du climat ne vont pas jusque là, à nouveau: rideau de fumée pour anesthésier le bon peuple?

    3) Le terre a connu des climats bien plus extrêmes – pas de calottes glacières ou une boule de glace – et 5 extinctions massives et la vie a toujours survécu; les espèces peuvent disparaître individuellement mais pas la vie. De manière moins extrême, le Moyen Age était plus chaud qu’aujourd’hui sans qu’il n’y ait de problèmes

    4) Il est donc clair que le vrai problème est la surpopulation qui fait nécessité de prélever plus que le raisonnable des ressources naturelles.

    En conclusion le problème et le risque sont purement anthropocentriques, la conséquence devrait logiquement être – sélection naturelle oblige – la disparition de l’espèce humaine (elle n’est plus capable de survivre sans ses béquilles technologiques qui seront les victimes des changements à venir) ce qui à l’échelle de l’univers – ou même de la planète – n’est en rien une catastrophe. J’aurais tendance à conseiller à mes enfants de ne pas en avoir eux-mêmes car mes petits-enfants risquent d’avoir une vie bien plus pénible.

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    • Zarathousthra // 22.06.2015 à 09h42

      Je pense qu’on essaie surtout de nous habituer au fait qu’il n’y aura bientôt plus d’énergies fossile à bruler, ce qui causera encore bien plus de problèmes que le réchauffement climatique pour l’homme. La crise économique actuelle n’en est surement qu’une prémisse.

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    • christian gedeon // 22.06.2015 à 15h00

      Juste un détail…mais le « mieux isoler les maisons » m’a toujours fait rigoler… il n’y a que les abrutis pour vouloir se balader en t shirt et vingt deux degrés à la maison en plein froid…sans compter les méfaits incroyables de la surisolation génératrice de toutes les saloperies possibles dans des intérieurs surchauffés… parce que figurez vous qu’en été il fait CHAUD et en hiver il fait FROID,alors en hiver ,on met un chandail et on se couche dans une chambre fraîche en pyjama,et en été on évite d’exposer la maison au soleil stupidement à travers cette mode ridicule de baies vitrées exposées sud et ouest,on fait la pénombre…et on gère la température…au lieu de faire tourner la clim comme des ânes. C’est un exemple comme tant d’autres,l’éclairage public hallucinant, l’utilisation aberrante de l’eau pour des espaces « verts  » inadaptés à leur environnement,comme les jardins publics, ou les golfs en pleine zone aride,ou les arrosages intensifs de certaines cultures hydrophages…bref,l’adaptation au milieu,tout simplement. tout çà ne ferait des « économies »! Et j’en oublie des tonnes,certainement. Baisser la température des logements et des édifices publics de deux ou trois degrés en hiver ferait économiser des sommes folles,sans compter la pollution induite. A ceux qui en doutent,je conseille un petit tour dans une école ou dans une crèche en hiver…entre autres.

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      Alerter
  • Olivier // 22.06.2015 à 08h05

    Excellent article !
    Un petit détail de traduction: anthropogénique est plus adapté que le terme anthropique pour traduire  » Anthropogenic climate disruption »

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  • Dommage // 22.06.2015 à 11h08
  • social21ème // 22.06.2015 à 11h17

    Se poser la question simple

    7 milliards d’êtres humains peuvent-ils vivre suivant le modèle suivant

    Avoir une villa servie en énergie sans limite si ce n’est celle des moyens financiers de ses occupants?
    Avoir un jardin verdoyant en toutes régions du globe ?
    Avoir une piscine avec tout ce qui incombe de produit et de système d’entretien?
    Avoir une voiture chacun, fonctionnant au mode de propulsion dont peu importe la provenance de l’énergie?
    etc
    etc

    Non! Si vous dites OUI, c’est que vous êtes tout simplement un égoïste, et que vous vous contre foutez du sort des autres habitants de cette planète, seul votre nombril compte, ne parler pas de politique alors, mais de défense de vos intérêts purement égoïste.

      +2

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    • julien // 22.06.2015 à 18h01

      Effectivement 7 milliards ne le peuvent pas.
      Cependant, pour 700 millions d’entre eux c’est jouable 🙂

      La question c’est quoi faire des 99,9% restants ?
      Extermination ou misere ?

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      Alerter
  • Subotai // 23.06.2015 à 20h16

    Ya juste que c’est tellement rapide que tes petits enfants n’auront pas eu le temps de grandir…

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  • David R // 23.06.2015 à 21h19

    Sauf erreur de ma part, mon commentaire pondéré et argumenté dans un domaine connexe à mon domaine de compétence (ingénieur énergéticien thermique connaissant les limites des modèles numériques dans le domaine) n’a pas passé la barrière de la modération.

    Je vis cela, un peu comme une censure et suis assez déçu car je n’ai jamais ménagé mes efforts pour faire connaitre ce site et les travaux de M.Berruyer à travers un réseau efficace lié à mon origine familiale. C’est à regret que je dois réviser mon opinion à propos de ce site car si la partialité règne s’agissant du débat sur le climat, il est probable que ce défaut éthique s’applique s’agissant d’autres sujets. Je serais navré de découvrir que la publicité que je faisait jusqu’alors oriente mes contacts sur une source d’information partielle mes surtout partiale.

    Il semble que je n’ai pas su respecter le caractère véhément et exagéré des commentaires des climato sceptiques qui discrédite leurs thèses et invite ainsi le modérateur à les publier.

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    • Francois // 25.06.2015 à 11h52

      En gros, ici le débat démocratique est limité… Sauf pour les experts (comme les « savants » ou ceux qui dirigent l’UE, tous ceux qui touchent de bons salaires, au fond). C’est bon à savoir.
      Pourtant, c’est bien politique, dans la mesure ou cela touche tout le monde.

        +0

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  • GANZHRON // 24.06.2015 à 11h27
  • David R // 24.06.2015 à 13h53

    M. Berruyer, vos termes (escrocs, débiles et incompétents) me semble un tantinet exagérés même si votre formulation ne me les destines pas directement. Il y a malentendu, mon intention été nullement de sortir une nouvelle théorie fumeuse de climatologie, je ne suis ni climatologue ni candidat au prix Nobel, mais ma profession me permet de revendiquer une certaine capacité critique s’agissant des modèles numérique climatique. Mon intention été de rappeler de façon synthétique les principaux arguments des scientifiques climato-sceptiques, pas d’apporter une nouvelle théorie. Je suis peut-être un « débile incompétent qui s’ignore » mais je tiens à dire que j’ai dirigé une équipe de R&D sur un projet de plusieurs dizaine de M€, nous avons publiés dans des revues de référence avec les fameux comité de lecture et été le sujet majeur des divers plus gros colloque internationaux dans notre domaine, nos travaux ont été examiné de prêt et validé par l’ensemble des labo du monde dans ce domaine que je tairais pour ne pas tout mélanger (pro et privé). Aussi, je croie avoir un avis éclairé sur le milieu de la recherche scientifique qui n’est pas le royaume de la rationalité que vous semblez fantasmer. La dimension politique dans le domaine des recherches et résultats « à la mode » n’est pas à négliger. Notamment, il ne faut pas oublié que la simulation numérique accompagné d’abus éhonté sur le caractère prédictif des modèles est l’outil principal de recherche de financement. Cela se pratique dans le monde entier tant dans l’industrie que dans la recherche et on ne compte plus les projets de recherche qui font « pschitt » lorsque les mesures sur banc normalisé dénonce les résultats extraordinaire que les modèles avaient prévus pour séduire le financeur. Vous noterez que les climatosceptique les plus solidement scientifique ne font en général pas partis des climatologues. Ce n’est pas un hasard, il ne fait pas bon être dissident dans sa discipline de recherche si on veut être financé, il vaut mieux rester « aligné », et dire « oui oui » aux papes de la discipline dont le moindre éternuement est considéré comme parole d’évangile orientant les recherches.

    Vous ne m’enlèverait pas de l’idée que le réchauffement climatique d’origine anthropique est à l’instar des effets bénéfiques de l’euro un phénomène beaucoup plus médiatico-politique qu’une réalité réellement démontrée. Vous ne soutenez pas la thèse des bienfaits économique de l’euro pour les Européen, qui est pourtant un « consensus général », vous n’êtes pas économiste, vous avez l’outrecuidance de vous montrer sceptique et de tenter d’argumenter donc vous êtes un escroc ou un guignol. Vous ne devez certainement pas ignorer que c’est ainsi que vous êtes perçu par la grande majorité des gens, tout simplement parce qu’ils ne prennent pas le temps de vous lire et de vous écouter. Vous faite exactement pareil s’agissant de mon message. Vous n’avez pas pris le temps de voir que je ne faisais qu’une humble synthèse des arguments climatosceptiques qui sont tout sauf saugrenus.

    Je remets ci-dessous mon message nettoyé de toute dimension polémique, je verrais bien si vous aurez l’honnêteté de le publier.

    Les arguments principaux sont au nombre de 5 :

    1) L’activité solaire influe à l’ordre 1 sur la température terrestre (évidence, donnée entrante du système énergétique terrestre)

    2) L’effet de serre due à la teneur en carbone de l’atmosphère est un phénomène saturé à plus de 95 % (33° de réchauffement à attribuer à la teneur naturelle de 270 ppm + 1 ou 2 °C à attribuer aux 130 ppm due à l’activité humaine, on très est loin du linéaire mais plutôt asymptotique, rajouter 500 ppm par rapport à aujourd’hui ne changera guère les choses car les bande de fréquence des IR concernés sont déjà pratiquement totalement opacifiés par le CO2, voir , entre autre, François GERVAIS spécialiste de la question)

    3) La courbe de teneur en carbone de l’atmosphère fonction du temps suit l’évolution de la température et ne la précède pas (encore lu récemment dans le papier d’un climatologue pourtant virulent anti climatosceptique)

    4) L’effet de serre due au nuage compte pour 80 w/m2 soit 33 fois l’effet de serre engendré par l’activité humaine (passage de 270 ppm naturel à 390 ppm de la teneur CO2) or on ne connaît pas avec précision le comportement de l’évolution de la couverture nuageuse et les paramètres qui la détermine (le GIEC ignore les éventuelles variations de la couverture nuageuse, c’est plus simple !). S’agissant de ce sujet les chercheurs Suédois qui ont fait le lien entre la formation des nuages et l’intensité des rayonnements cosmiques ont eu toutes les peines du monde à être publié : en effet, leur constat est un gros caillou dans la chaussure du GIEC dont les modèles ignorent magistralement ce phénomène à l’influence potentiellement supérieur aux effets de l’activité humaine.

    5) Il est parfaitement malhonnête d’affirmer la fiabilité du caractère prédictif des modèles climatique (je développe ci-dessous). C’est pour cela que la quasi-totalité des données numériques de prédiction dans les rapports du GIEC sont accompagné du mot magique « probablement ». En outre, une fourchette d’amplitude d’erreur supérieur à la moyenne de la valeur calculé est intrinsèquement suspecte, pas besoin de sortir de Polytechnique pour le savoir. Les erreurs (pourtant largement sous estimés) des modèles rendent leur prévision inexploitables. Tout ce joue sur le fait que les journalistes et les bloggeurs enlève le mot « probablement » passant d’une communication scientifique (car contenant des réserves et définissant les limites) à pseudo-scientifique (car omettant d’associer les réserves aux résultats). C’est subtil mais cette énorme manipulation médiatico-politique repose entièrement sur ça.

    L’embrouille du GIEC provient d’une confiance démesurée dans les résultats des modèles numériques dont la robustesse est extrêmement faible en raison de l’impossibilité de recaler les modèles (il faudrait des siècles de mesures et de recalage, et les données historiques montrent que les modèles donnent de bien piètres résultats). Tout utilisateur de modèles thermiques et à fortiori des modèles ultra-complexes sais qu’un modèle ne vaut rien sans lourdes opérations de recalage avec la réalité mesurée. Avant les années 2000, les modèles de combustion des moteurs racontaient tellement n’importe quoi que les numériciens étaient raillé pour « prédire la météo pour la veille » comme ont dit dans le milieu des motoristes. C’est-à-dire que leurs modèles n’étaient pas prédictifs, ils obtenaient de bons résultats uniquement après avoir modifié leur modèle fonction des mesures. Aujourd’hui, après des années d’efforts sur cette modélisation d’un système thermique infiniment plus simple que celui de la terre, on arrive à correctement modéliser les bilans énergétiques et la propagation de flamme dans les moteurs. La prédictivité des modèles du GIEC est une affirmation parfaitement abusive. Etre honnête intellectuellement c’est de dire qu’il est très probable que le réchauffement soit principalement d’origine naturelle comme il le fut dans l’histoire mais qu’il n’est pas exclus que l’activité humaine ait une influence plus ou moins forte mais pas prédominante compte tenu de la saturation de l’effet de serre du CO2.

    Pour ceux qui s’intéressent à ce sujet, écouter ce qu’un scientifique honnête raconte dans la conférence si dessous et ne croyaient pas qu’il fait partis d’une minorité parce que ça c’est de la vraie propagande :

    https://www.youtube.com/watch?v=dx0G8t3u75Y

    Pour finir, rappelons que les piliers scientifiques historique du GIEC ont très rapidement démissionné, ulcéré de voir que les rapports étaient modifiés par les représentant des états (faisant malheureusement partie du comité) pour leur faire dire ce qu’ils n’avaient jamais dit. Depuis, seuls reste ceux qui ont besoin de subventions pour faire tourner leurs labos et ce sont assis sur leur déontologie de chercheur. Il s survivent à cette situation « schysophrénique » estimant que les recherches qu’ils mènent méritent d’être financé même sur la base d’imprécisions scientifique honteuses. Je le sais, je l’ais vécu. L’image rationnel du milieu scientifique est une image d’Epinal pour le grand publique et les politiques pas une réalité vécu par les scientifiques, je cumul des dizaines de discussions avec des scientifique de très haut niveau sur ce thème. C’est une hypocrisie de notre époque, l’excès d’intégrité scientifique à pour effet d’assécher les budgets parce que les enjeux présentés aux financeur ne seraient pas assez grands, il faut l’admettre ou renoncer à faire financer ses recherches à hauteur de dizaine de millions d’euros. J’ai moi-même été ulcéré de devoir taire mes réserves sur les résultats de modèle sous la contrainte des responsable du financement de notre programme. Pour étudier le climat à coup de milliard de dollar, il faut qu’il y ait potentiellement un vrai problème avec le climat. Les reportages montrant des climatologues de premier plan tenir le discours que je vous tiens ne sont pas des montages, ni des fictions, ce sont de vrai interview avec de vrai caméra, de vrai climatologues et pour le coup de vrai journalistes (ce qui est rare !).

    Espérant sincèrement pouvoir continuer à faire la publicité de votre travail, convaincu de votre honnêteté intellectuelle vous invitant à ne pas faire de censure injuste.

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