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3.juillet.20153.7.2015 // Les Crises

L’imposture Tsipras, par JM Colombani

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Rappelons que la prose de cet ancien dirigeant du Monde (qui l’a transformé en le torchon actuel) est distribuée gratuitement dans la presse gratuite…

Je ne commente pas à ce stade.

Alexis Tsipras, le 5 juin 2015. REUTERS/Alkis Konstantinidis.

Alexis Tsipras, le 5 juin 2015.

Le gouvernement grec s’est engagé dans une fuite en avant idéologique pour tenter de sortir de l’impasse dans laquelle il a mené son pays.

Alexis Tsipras et son parti Syriza ont montré leur vrai visage: celui d’un groupe de rupture, antisystème, anticapitaliste, et pour finir anti-européen, dont le modèle, s’il existe, doit être recherché du côté du Venezuela de feu Hugo Chavez. Un national-populisme avec comme moteur en lieu et place de la dénonciation du diable américain, une intense propagande anti-allemande faisant de la seule Angela Merkel la responsable de tous les maux de la Grèce. On comprend mieux désormais pourquoi, en quête d’un allié au lendemain des élections législatives qui l’ont porté au pouvoir, alors que des petits partis pro-européens étaient disponibles, Alexis Tsipras avait choisi «les Grecs indépendants», c’est-à-dire un mouvement authentiquement d’extrême-droite, antisémite et anti-européen.

La proposition de loi, par ailleurs juridiquement discutable, votée à la hâte pour organiser le référendum pour ou contre un accord avec l’Eurogroupe, a été approuvée par trois partis: Syriza, les Grecs indépendants et… Aube dorée, mouvement néo-nazi.

Chantage

Dans une première phase de la discussion avec les créanciers de la Grèce, le gouvernement d’Athènes avait paru s’installer dans une partie de poker menteur dont on pensait qu’elle ne durerait pas. Le chantage était le suivant: nous sommes un Lehman Brothers new look (cette banque d’affaires dont la faillite avait précipité la crise financière internationale en 2008) donc les Européens ne pourront pas, in fine, ne pas accepter d’effacer tout ou partie de notre dette. Pour l’obtenir, il nous suffira de faire quelques pas dans leur direction. Ce scénario avait paru se dessiner à l’approche d’une première date butoir, pour un remboursement au FMI le 30 juin. Puis, alors que tout le monde semblait convaincu de la possibilité d’un accord, Alexis Tsipras a levé le voile. Il organise un référendum pour ou contre un texte qui en fait n’existe pas puisqu’il n’a pas voulu d’un accord.

En outre, les propositions sur lesquelles il veut faire voter ne sont pas celles de la Commission ni celles des autres membres de l’Eurozone. Jean-Claude Juncker l’a expliqué: les propositions mises en avant dans le référendum ne sont pas celles qui ont été discutées à Bruxelles dans la dernière ligne droite. Exemple, Tsipras assure que l’Eurozone veut une fois de plus réduire les pensions de retraités alors qu’il s’agit en fait, pour que le système puisse perdurer, de repousser, comme partout ailleurs, l’âge de la retraite (aujourd’hui, l’âge de départ à la retraite à taux plein est de 60 ans).

Corruption et clientélisme

Deux arguments sont généralement énoncés en faveur de l’attitude grecque, outre bien sûr l’attrait idéologique de Syriza aussi bien auprès de l’extrême-gauche que de l’extrême-droite. En premier lieu, la dénonciation de l’austérité imposée de l’extérieur comme principale cause de la crise. En second lieu, la justification démocratique de l’appel au peuple par la voie du référendum.

Il faut rappeler que la crise grecque est avant tout la conséquence des dérives d’un système à bout de souffle dont on sait qu’il est très largement corrompu et clientéliste. Et sans que jamais les deux grandes «institutions» que sont les armateurs et l’Eglise orthodoxe ne soient mises à contribution. Comme l’a confié récemment une ancienne ministre grecque de l’éducation: «j’ai officiellement fermé 500 classes… dont 300 étaient fictives et destinées uniquement à justifier des subventions européennes».

Avant la crise, la Grèce affichait des déficits abyssaux de 15% du PIB de la balance des paiements et de 15% du PIB de déficit budgétaire. L’austérité qui a suivi a en effet été très sévère, trop sans doute, et aurait gagné à être assortie d’un abandon d’une partie des créances car chacun sait la dette grecque insoutenable. Mais l’attitude de la nouvelle Commission européenne qui fait connaître en toute transparence ses propositions sont désormais a minima et appuyées par une attitude globalement bienveillante des chefs d’Etat et de gouvernement.

Fuite en avant

Quant à l’appel au peuple validé par François Hollande qui considère un peu vite que«c’est la démocratie», il est plutôt l’aveu de faiblesse d’un gouvernement incapable de décider autrement qu’à travers son carcan idéologique. C’est aussi un déni de la démocratie représentative: élu pour gouverner, Alexis Tsipras a conduit son pays dans l’impasse. Il prend en otage le peuple grec par un processus plébiscitaire qui condamne à une réponse univoque à une question posée sur un texte détourné. Incapable de négocier sérieusement avec ses créanciers, le pouvoir grec engage une fuite en avant que seul pourrait peut-être interrompre un vote pro-européen d’une majorité du peuple grec. Gageons que tout sera entrepris par Alexis Tsipras et ses amis pour qu’il n’en soit rien.

Alors que la situation donnait à la fin de 2014, avant les élections législatives, des signes d’amélioration (avec un retour de la croissance pour la première fois depuis sept ans), voici que l’économie grecque est de nouveau à l’arrêt. Les entreprises ne payent plus leurs fournisseurs, l’Etat non plus, et les banques sont au bord du dépôt de bilan. Quand à la plupart des ménages grecs, ils ne remboursent plus leurs crédits immobiliers puisque Syriza a annoncé qu’il empêcherait les saisies.

Dans ce contexte, la tâche des dirigeants européens est particulièrement difficile. Ils ne peuvent pas abandonner les Grecs à leur triste gouvernement. Ils méritent mieux que Tsipras et ses alliés. Comme ils n’avaient pas hier mérité les colonels.

Source : Jean-Marie Colombani, pour Slate, le 29 juin 2015.


En bonus :

 

 

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96 réactions et commentaires

  • thomas // 03.07.2015 à 01h44

    Il y a colombani, et il y a aussi la révélation étonnante que les gens normaux ne sont pas des abrutis.
    Un site d’information techno sur la multinationale à la pomme fait un court article sur un journaliste en grece qui ne peut pas payer son abonnement au cloud pour cause de transfert bancaire vers l’etranger bloque.
    Et là, les commentateurs qu’on imagine aisément technophiles, plus souvent intéressés par leurs gadgets que par le monde extérieur, sont unanimes pour affirmer que leurs homologues grecs n’ont pas merite ça.
    Je vous invite à déguster, la propagande à du souci à se faire…
    http://www.macg.co/aapl/2015/07/grece-les-abonnes-icloud-face-la-crise-economique-89812

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    • FLANDRE // 03.07.2015 à 10h13

      Ce nauséabond Colombani ne fait que prendre l’humble peuple grec pour un ramassis d’imbéciles congénitaux incapables de vivre avec 200 euros par mois …

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  • rigalcl // 03.07.2015 à 01h53

    Colombani appartient à ces gourous de l’économie qui nous prennent pour des imbéciles, mais n’ont aucune culture macroéconomique.

      +25

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    • V_Parlier // 03.07.2015 à 10h36

      Il y a quelques années je n’aurais jamais cru que des gars comme Colombani allaient finalement me faire apprécier Hugo Chavez, moi qui n’ai pas à la base cette orientation politique…

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  • Pascalcs // 03.07.2015 à 02h07

    On pourra peut être demander à JM Colombani de commenter la toute dernière perle sortie de Wikleaks et qui met clairement en évidence que Merkel, Schaueble et autres savaient pertinemment la situation de la dette Grecque non viable, même après la remise de dette accordée.
    On y lira également la ferme opposition de Trichet à tout effort supplémentaire permettant de donner une quelconque chance à la Grèce de s’en sortir. Le tout adoubé à l’époque par les poupées mises en place à Athènes par ´les institutions’ elles-même et sans doute, de l’esprit de Colombani, ce vers quoi il faudrait revoir revenir au gouvernement grec.
    En tous cas, cette indiscrétion, courtoise de la NSA et de ses écoutes, valide totalement la position défendue par Syriza concernant la dette grecque.
    Et surtout souligne la totale hypocrisie pour ne pas dire imposture des fameuses institutions.
    Lien: https://wikileaks.org/nsa-germany/intercepts/WikiLeaks_Merkel_Bugged_Pondering_Greece_Crisis.pdf

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    • Homère d’Allore // 03.07.2015 à 08h51

      Certains (rares) lecteurs du blog n’auront peut-être pas reconnu Martin Schultz sur la dernière photo en bonus.

      Ce « social démocrate » appelle à la constitution d’un « gouvernement de techniciens » en Grèce.

      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/grece-martin-schulz-veut-un-gouvernement-de-technocrates-pour-remplacer-syriza_1695818.html

      En effet, la Politique, pour M.Schultz, c’est de la technique… On prend les directives de Bruxelles, de Francfort et de Berlin, on les traduit en grec…

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      • step // 03.07.2015 à 10h56

        a priori on ne les traduit pas. Un certain nombre de textes votés par les parlements précédents étaient rédigés en anglais.

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        • Wilmotte Karim // 03.07.2015 à 21h41

          C’est constitutionnel?

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          • Citoyen // 03.07.2015 à 22h03

            Oh vous savez, les lois, la Constitution … toussaaaa..
            Fait longtemps qu’on s’assied dessus…

            Une multinationale est contre les lois et le droit-qui-l’emmerde.
            Ce pourquoi, pour les servir, t o u s les politiques de t o u s les pays UE s’acharnent à triturer, détruire, réduire en miettes les socles, les lois et les droits.

            Cela devrait quand même vous apparaître évident.. non?
            Exemple la France, la Belgique (où il y a une coalition non majoritaire dans une partie du pays, un parti copinant avec des nazis, etc.. avez-vous entendu les cris de l’UE? Non. Et pour l’Ukraine, elle appuie les bandes de nazis.. alors cela devient t r è s apparent), le Danmark, la Suède, etc…

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            • Wilmotte Karim // 04.07.2015 à 13h56

              Quand le monstre dévoile sa vraie nature, même de façon fugitive, il faut en profiter.

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      • Eric83 // 03.07.2015 à 11h26

        Après JC JUNCKER et sa tirade infâme  » Il ne peut y avoir de choix démocratiques contre des traités européens », M. SCHULTZ y va de sa partition, toute aussi infâme, à son tour.

        Ils ne se cachent même plus et dévoilent sans aucun complexe, aux peuples, que les instances européennes sont gangrénées au plus haut niveau par l’idéologie néolibérale qui se révèle totalement anti-démocratique.

        A qui le prochain coming-out ?

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        • Citoyen // 03.07.2015 à 22h05

          S’ils ne se cachent plus, c’est qu’ils ne craignent rien et surtout pas les populations.

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          • Wilmotte Karim // 04.07.2015 à 18h59

            Et c’est pourtant là qu’a toujours résidé le pouvoir!

            Qui contrôle la plèbe, contrôle Rome.

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  • lvzor // 03.07.2015 à 02h42

    Colombani n’a pas le monopole de l’ignominie :

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2015-07-01-L-Argentine-dement

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  • dissy // 03.07.2015 à 03h13

    Par contre c’est toujours ‘open bar’ au FMI pour les grand ‘démocrates’ de la Junte de Poroshenko.

    Il faut dire qu’à Kiev on connait ça les  »valeurs européennes ».Ils ne risquent pas d’y organiser d’un referendum eux…(rire jaune)

    FMI:1.7 milliard et l’UE 1.8 bonne journée pour porky.

    http://rt.com/business/271384-ukraine-imf-agree-loan/

    Dernière salve de propagande et d’intox,SP ce soir: le PIB de la Grèce va s’écrouler de 20 pct en cas de grexit (les 25 pct deja perdus ça les intéresse pas?)

    http://rt.com/business/271273-grexit-eurozone-consequences-gdp/

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  • reneegate // 03.07.2015 à 03h38

    mais pourquoi donner une tribune supplémentaire à ce pilier de l' »establishment » qui a ce titre n’en manque pas? Sa mauvaise foi rivalise avec sa bêtise, car attribuer après 5 mois de gouvernance tous les maux de la Grèce à Syriza n’est évidemment pas crédible, mais comme ses collègues tels que Ruth Elkrief, le but est de marteler une propagande et de la diffuser le plus largement possible. Pujadas et ses sous fifres n’en font pas moins. Le spécialiste économie, François Lenglet lui n’a pas osé et a ouvertement incriminé les instances européennes, il a disparu de l’antenne depuis (vacances anticipées?).
    Que vous diffusiez sur ce site, ce type de propos n’a qu’un but : afficher le « pour » et le « contre » afin de prouver une vaine objectivité. Vous présupposez ainsi que tout engagement franc et net serait une faute et nous éloignerait forcément d’une vision lucide.
    Je dirais donc que Colombani à une longueur d’avance sur vous, car il croit et s’engage (au prix de mensonges et de contre sens). Ce qui se passe en Europe aujourd’hui est très grave et tous les médias colombanesques poussent à la confusion. Pourquoi y participer, pourquoi ne pas s’engager clairement? Pourquoi prendre ces risques lorsque l’heure est grave? Colombani, Attali, mais aussi Petras, demain on a droit à BHL? Le prix pour une bonne conscience? C’est très PS je trouve.

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    • tachyon // 03.07.2015 à 09h39

      « …demain on a droit à BHL?… »
      C’est fait ! Le BHL a distillé son venin : http://www.acrimed.org/article4713.html

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    • Michel Ickx // 03.07.2015 à 11h32

      Cher ou chère reneegate,

      Publier ces textes de personnages comme Colombani, ou Petras dans un billet précédent, a l’immense mérite de mettre en évidence la vacuité de leurs arguments système. Ils ne font que nous animer d’avantage à mettre en œuvre l’intelligence collective comme le prouve la majorité des commentaires de ce blog.

      Avec, outre la majorité des opinions bien argumentées, un énorme travail de recherche qui nous apportent une foule de sources et de faits qui n’apparaissent pas dans les nos médias officiels.
      Jamais nous ne pourrions avoir la profondeur de connaissances que nous apporte les-crises sans les goutes d’eau que tous les colibris de ce blog déversent sur l’incendie.

      C’est un pari gagnant/gagnant. Imaginez le coût qu’un tel travail bénévole représenterait pour une agence de presse ou un grand quotidien. La valeur ajoutée de ce blog explique son audience en croissance exponentielle.

      Naturellement de tels textes sont une provocation pour notre bon sens et nos sentiments de solidarité pour tous les opprimés.

      Indignons-nous donc comme vous le faites et continuons à mettre en place les pièces du puzzle qui nous dévoilent, petit à petit, l’image globale d’une époque de changement et d’un système hégémonique qui se suicide par son paroxysme de démesure.

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    • Frédéric // 04.07.2015 à 08h38

      Je crois, au contraire, que c’est une bonne chose de présenter ce texte de Colombani à la critique, et ce blog me semble adéquat.

      En effet, ce texte pourrait rester dans l’histoire et même être donné aux élèves de philo du lycée pour illustrer, plus tard, un cours sur les grands équilibres du XXème siècle. J’ai bien dit du XXème, car Colombani prolonge la guerre froide dans laquelle s’opposait la dictature du « prolétariat » sans chômage et le capitalisme avec chômage mais avec aussi la démocratie. C’est cette démocratie qui permettait de compenser idéologiquement l’insécurité dans laquelle se trouvait le salarié, et qui allait s’aggravant à mesure que le capitalisme perdait de sa dynamique (pour des raisons macroéconomiques qu’il n’y a pas la place de développer ici). Depuis la chute du communisme partout dans le monde, la démocratie est devenue inutile, on n’en a plus besoin pour contrer l’idéologie communiste et sa prétention à protéger le salarié.

      Colombani illustre parfaitement dans le texte publié ici la volonté d’en finir avec un démocratie qui permet de sanctionner des politiques déléthères…pour les sans-dent bien sûr.

        +0

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  • Jay SWD // 03.07.2015 à 03h38

    Que Colombani vomisse ses habituels anathèmes Rouge-Brun pouèt-pouèt,à la limite on s’en fout,tant seul Jean-Marie(mon dieu,quel prénom,il a au moins fait un procés à ses parents?!)Colombani arrive encore à convaincre Colombani Jean-Marie de la puissance de ses analyses…..

    PAR CONTRE,ce dont s’est fendu shulz est gravissime:

    http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/grece-martin-schulz-veut-un-gouvernement-de-technocrates-pour-remplacer-syriza_1695818.html

    Si ce n’est pas une tentative de Regime Change,alors qu’est-ce donc???

    Notez qu’avec une finesse politique et diplomatique rare,façon pachyderme et porcelaine,il promet en cas de victoire du OUI un gouvernement de « Technocrates »,dit-il! ! !
    Le Nirvana absolu pour les anti-Tsipras,se débarrasser de Syriza pour confier le pays à des techno,ça donne envie!!

      +17

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  • EchoGMT7 // 03.07.2015 à 04h15

    Bonjour,

    En effet, à ce niveau de grotesque et d’ignominieux, il vaut mieux ne pas trop commenter dans les détails.

    Les anathèmes d’imposture, fuite en avant, impasse, chantage, corruption, clientélisme, carcan idéologique, prise en otage… dont Monsieur Colombani agonit Alexis Tsipras et les Grecs sont avant tout des maux endémiques et virulents sévissant dans les institutions européennes et financières mondialistes.

    L’inversion est totale. Qui pourra faire mieux?

    Un tel acharnement à mettre en accusation un supposé « national-populisme » grec dévoile une allégeance aveugle au « mondial-élitisme ».
    On doit choisir son camp et je sais viscéralement quel est le mien.

    Je remercie Olivier Berruyer et toutes, celles et ceux, qui collaborent à son site.

      +39

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    • dissy // 03.07.2015 à 05h55

      C’est la panique générale ils sentent que leur fin est proche….remember URSS et pays de l’est ça a été très vite et par surprise…

        +8

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      • chris // 03.07.2015 à 07h22

        Oui mais Gorbatchev avait décidé de laisser s’écrouler l’URSS, je ne crois pas qu’a Bruxelles ils aient décidé de laisser s’éfondrer L’UESS.

          +14

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  • luci2/29 // 03.07.2015 à 04h41

    Bonjour

    Quels usages pervers des mots correspondants,hélas,aux tristes et mortifères réalités vécues par le Peuple Grec et Tous les Peuples européens..mais aussi les Autres…
    National Populisme ici
    Nationaliste là
    Populiste ailleurs
    ou encore :
    Complotiste (très « in » et bobo gauchiste il y a peu encore) etc..
    —-
    discours et mauvais « jeux » de mots,en tout cas =
    mésusages manipulateurs une fois de plus.
    « Jusques à Quand » ..???

      +4

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  • Sophie // 03.07.2015 à 06h15

    Les ménages et entreprises ne payent plus, car ils ne peuvent plus se le permettre. Un dilemme se pose, où nous payons et cessons de manger et fermons nos entreprises, le choix est vite fait !

    Concernant les saisies immobilières, elles ne sont valables que pour les résidences principales et sous conditions. Lorsque les banques sont en droit de saisir, généralement elles ne bougent pas trop, sachant que si elles acquièrent des biens immobiliers, elles ne seront pas en mesure de les revendre et payer les différentes taxes existantes, donc elles préfèrent les laisser aux propriétaires.

    Les messages véhiculés par la presse francaise m’ insupportent. Ils essaient de vous faire croire qu’ à vous, honnêtes citoyens qui remboursez vos dettes, payez vos impôts, rien ne peut vous arriver. Ils affirment une partie de ce qu’il se passe ici sans argumenter de A à Z, de manière à mieux contrôler l’opinion.

      +19

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  • purefrancophone // 03.07.2015 à 06h18

    Lorsque Jacques SAPIR donne une leçon sur la Grèce à RUTH ELKRIEF sur BFMTV et démonte ses « infos » !
    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-face-a-ruth-elkrief-572693.html

      +7

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    • Franck // 03.07.2015 à 10h52

      Il l’a tellement bien démontée que la vidéo ne se lance plus 🙂

        +2

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      • purefrancophone // 03.07.2015 à 14h04

        Franck , je clique sur le lien et elle se lance sans difficultés

          +0

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        • Franck // 03.07.2015 à 14h35

          En fait, j’avais lancé en même temps la page des miscellanées, et forcément, les vidéos se lançant automatiquement, cela a ouvert les 4 canaux maximum autorisés. En fermant la page, ça s’est immédiatement lancé 🙂
          .
          En tous les cas, c’était énorme. A chaque fois, il l’a gentiment remise à sa place !

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      • Delphin // 03.07.2015 à 14h42

        J’ai regardé le long entretien de Th. Piketty avec R. Leparmentier.

        Le parti pris et la méconnaissance du journaliste du « Monde » sont sidérants.

        Th. Piketty doit perturber idéologiquement fortement ce genre de personne qui ne peut, à la différence de ce que leur inspire J. Sapir, se conforter en se persuadant qu’il a affaire à un représentant d’une « droite poutiniste » (cf. l’agressivité de B. Guetta à l’égard de J. Sapir dans l’émission de la télévision du sénat en lien précédent).

        Th. Piketty, d’allure « nounours », est encensé même aux Etat Unis. Quel brevet !

        Son argument d’un forum démocratique (représentants proportionnels à la population de chaque pays de la zone euro) européen de restructuration générale de la dette, sur le modèle de ce qui a été fait conjointement par l’Allemagne et la France à la fin des années 40 semble séduisant.

        Il ressort de l’exposé que la Grèce est, en fait, la victime expiatoire de nos turpitudes européennes.

        Delphin

          +2

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  • arthur78 // 03.07.2015 à 06h46

    JM Colombani FAF 1983 en même temps qu’Hillary Clinton , Alain Minc et Christine Ockrent, une belle promotion.

    http://frenchamerican.org/youngleadersclasses

      +22

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  • Cécankonvaou // 03.07.2015 à 07h08

    Je ne vois pas très bien l’intérêt de relayer ce genre d’article qui n’amène rien de nouveau dans le débat d’idées ni dans l’argumentation.

      +7

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    • ARDUS // 03.07.2015 à 10h29

      L’intérêt est dans les commentaires qui font vivre le débat d’idées et l’argumentation, pas dans l’article.

        +15

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  • Leon // 03.07.2015 à 07h30

    « … Eric Le Boucher est un des fondateurs du site Slate….Et puis dans la liste des cofondateurs du site, on pourrait encore rajouterJean-Marie Colombani… qui siège au conseil d’administration de l’assureur Generali, dont l’homme fort a longtemps été Antoine Bernheim, l’un des grands parrains du capitalisme français. »
    Extrait de « Les imposteurs de l’économie » de Laurent Mauduit.

      +11

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  • Bibi // 03.07.2015 à 07h35

    En super-bonus :

    « A la fin de l’Union Européenne, la France aura à nouveau une chance »

    Signé Bibi

      +7

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  • valles // 03.07.2015 à 07h44

    Quelqu’un pourrait dire à papa Schultz que le colonel Klint est mort.

      +9

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  • Beaugrand // 03.07.2015 à 07h47

    On lira à cet effet le billet de Paul Craig Robert qui affirme que la plupart des « grands » journalistes occidentaux sont soudoyés par la CIA…

      +9

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  • purefrancophone // 03.07.2015 à 08h10

    Allocution télévisée prononcée à Athènes le 1er juillet 2015 par le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, en prévision du référendum du dimanche 5 juillet.

    Grecques, Grecs,

    Nous nous trouvons aujourd’hui à un tournant de notre histoire, à un moment crucial pour l’avenir de notre pays.

    Dimanche, ce n’est pas entre le maintien de notre pays dans l’euro et la sortie de la monnaie unique que nous serons appelés à choisir ― l’appartenance de la Grèce à la zone euro ne peut être contestée par personne ―, mais entre l’acceptation de l’accord proposé par les Institutions et la revendication d’une solution viable ― une revendication renforcée par le verdict des urnes.

    Le peuple grec doit savoir que le gouvernement a la ferme intention de parvenir à un accord durable, ouvert sur l’avenir.

    Dès l’annonce de la tenue du référendum, nous avons de fait reçu de meilleures propositions sur la dette et sa nécessaire restructuration que celles que nous avions en mains jusqu’à vendredi. Ces propositions ne sont pas restées lettre morte ; nous avons sans délai adressé aux Institutions nos contre-propositions, guidées par la recherche d’une solution viable ; c’est dans ce but que s’est tenue hier une réunion extraordinaire de l’Eurogroupe qui reprendra cet après-midi. Si cette réunion aboutit à un résultat positif, nous ne nous défausserons pas, nous y répondrons sans attendre. Le gouvernement grec demeure en tout état de cause à la table des négociations et y restera jusqu’au bout. Ce gouvernement sera là, lundi, et sortira renforcé de la consultation populaire. Car le verdict du peuple a toujours plus de force que la volonté d’un gouvernement.

    Je veux redire que le choix démocratique est au cœur des traditions européennes.

    Les peuples européens ont eu recours au référendum à plusieurs moments-clé de leur histoire. Cela a été le cas de la France, notamment, lors du référendum sur la Constitution européenne. Cela a eu lieu en Irlande : le référendum a permis de suspendre l’application du Traité de Lisbonne et a conduit à une renégociation à la faveur de laquelle des termes plus favorables ont été obtenus.

    Malheureusement, dans le cas de la Grèce, d’autres poids et d’autres mesures ont été appliqués.

    Je n’aurais pour ma part jamais imaginé que l’Europe démocratique refuserait à un peuple le temps et l’espace dont ce peuple a besoin pour décider souverainement de son avenir.

    Le leadership exercé par des cercles conservateurs extrêmes a conduit à la décision d’asphyxier les banques grecques, dans un but évident : intimider non seulement le gouvernement mais aussi, désormais, chacun des citoyens de ce pays.

    Dans une Europe de la solidarité et du respect mutuel, il est inacceptable que les banques soient fermées pour la seule et unique raison que le gouvernement a décidé de donner la parole au peuple.

    Il est inacceptable que des milliers de personnes âgées ― dont les pensions, malgré l’asphyxie financière, ont cependant pu être versées ― se retrouvent ainsi dans la tourmente.

    À ces milliers de citoyens, nous devons une explication.

    C’est pour protéger vos retraites que nous nous battons depuis des mois, pour défendre votre droit à une retraite digne de ce nom et non à un vulgaire pourboire.

    Les propositions que nous avons été sommés de signer auraient entraîné une réduction drastique des pensions de retraite. C’est la raison pour laquelle nous les avons rejetées et c’est pour cela que nous nous trouvons aujourd’hui en butte à des mesures de rétorsion.

    Le gouvernement grec a été confronté à un ultimatum, sommé de mettre en œuvre à l’identique les politiques d’austérité et de faire passer l’ensemble des dispositions du mémorandum en attente d’application, sans le moindre volet concernant la dette et le financement.

    Cet ultimatum a été rejeté.

    Le moyen le plus évident de sortir de cette voie sans issue était d’en appeler au peuple, car la démocratie ne connaît pas d’impasses.

    Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui.

    Je sais parfaitement qu’en ce moment même les sirènes hurlent à la catastrophe.

    Elles vous soumettent au chantage et vous appellent à voter «oui» à toutes les mesures demandées par les créanciers ― des mesures qui ne sont accompagnées d’aucune perspective de sortie de la crise.

    Elles vous appellent à dire à votre tour, à l’instar des députés de ces journées parlementaires de sinistre mémoire, «oui» à tout.

    Elles vous appellent à vous rallier à eux et à vous faire les complices de la perpétuation des mémorandums.

    Le «non», de son côté, n’est pas un simple slogan.

    Le «non» est un pas décisif vers un meilleur accord, un accord que nous pourrons signer aussitôt après la consultation de dimanche.

    Le «non» reflétera le choix très clair du peuple sur la façon dont il entend vivre dès le jour suivant.

    Le «non» ne signifie pas rupture avec l’Europe mais retour à l’Europe des principes.

    Voter «non», c’est faire pression en faveur d’un accord économiquement viable qui apportera une solution à la dette au lieu de la faire exploser ; d’un accord qui ne sapera pas indéfiniment les efforts que nous accomplissons afin de redresser la société et l’économie grecques ; d’un accord socialement juste transférant sur les possédants les charges qui pesaient jusqu’alors sur les salariés et les retraités.

    Un accord qui ramènera à brève échéance le pays sur les marchés internationaux et permettra à la Grèce de s’affranchir du contrôle et de la mise sous tutelle.

    Un accord sur des réformes portant un coup définitif à l’enchevêtrement d’intérêts et à la corruption qui alimentent le système politique grec depuis des décennies.

    Un accord permettant enfin de répondre à la crise humanitaire, de créer un vaste filet de sûreté pour tous ceux qui se trouvent aujourd’hui en marge, précisément à cause des politiques appliquées dans notre pays au cours de ces longues années de crise.

    Grecques, Grecs,

    J’ai pleinement conscience des difficultés présentes et je m’engage auprès de vous à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elles ne durent pas.

    Certains s’évertuent à lier le résultat de la consultation de dimanche au maintien de la Grèce dans la zone euro ; ils prétendent même que j’ai le projet secret, si le «non» l’emporte, de sortir le pays de l’Union Européenne. Mais ils mentent de façon éhontée.

    Ces mensonges nous ont déjà été servis, par les mêmes, au cours de la période précédente, et ceux qui les propagent rendent aujourd’hui un bien mauvais service au peuple et à l’Europe.

    Vous n’ignorez pas que je m’étais porté candidat il y a un an, lors des dernières élections européennes, à la présidence de la Commission. J’avais alors eu l’occasion de dire aux Européens qu’un terme devait être mis aux politiques d’austérité, que les mémorandums ne nous permettaient pas de sortir de la crise, que le programme mis en œuvre en Grèce avait échoué, que l’Europe devait cesser de se comporter de manière antidémocratique.

    Quelques mois plus tard, en janvier 2015, cette analyse a été validée par le peuple.

    Malheureusement, certains s’obstinent en Europe à refuser de le comprendre, de l’admettre.

    Ceux qui veulent une Europe cramponnée à des logiques autoritaires, à des logiques de non-respect de la démocratie, ceux qui veulent que l’Europe ne soit qu’une union superficielle au sein de laquelle le FMI ferait office de liant ne proposent aucune véritable vision pour l’Europe. Ce sont des hommes politiques sans audace, incapables de penser en Européens.

    À leurs côtés, l’establishment politique grec, après avoir mis le pays en faillite, projette aujourd’hui d’en rejeter la responsabilité sur nous alors que nous nous efforçons d’arrêter cette marche vers la catastrophe.

    Ils rêvent de revenir aux affaires comme s’il ne s’était rien passé. Ils s’y préparaient il y a quelques jours encore, croyant que nous accepterions l’ultimatum, et demandaient publiquement la nomination d’un Premier ministre de paille pour l’appliquer ; ils s’y préparent aujourd’hui alors que nous donnons la parole au peuple.

    Ils parlent de coup d’État. Mais une consultation démocratique n’est pas un coup d’État ; le coup d’État serait la mise en place d’un gouvernement imposé.

    Grecques, Grecs,

    Je veux de tout cœur vous remercier de la lucidité et du sang-froid dont vous faites preuve à chaque heure de cette difficile semaine et vous assurer que cette situation ne durera pas longtemps. Elle sera de courte durée. Les salaires et les retraites ne s’évanouiront pas. Les dépôts des citoyens qui ont choisi de ne pas transférer leur argent à l’étranger ne seront pas sacrifiés aux calculs des uns et des autres, ni au chantage.

    Je m’engage personnellement à trouver une solution immédiate dès la fin du référendum.

    Dans le même temps, je vous appelle à soutenir cet effort de négociation ; je vous appelle à dire «non» à la poursuite de ces mémorandums qui sont en train de détruire l’Europe.

    Je vous appelle à répondre par l’affirmative à la perspective d’une solution viable.

    À ouvrir une page nouvelle, une page démocratique, pour un meilleur accord.

    C’est la responsabilité que nous avons envers nos parents, nos enfants et nous-mêmes, et c’est notre dette à l’égard de l’Histoire.

    Je vous remercie.

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    • Iséorcé // 03.07.2015 à 16h09

      Merci

        +1

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  • Georges Clounaud // 03.07.2015 à 08h18

    Hors sujet ou presque et surtout dans le but d’apporter un peu de fantaisie et d’oublier ce triste Colombani. Il fait trop chaud aujourd’hui pour s’exciter contre « cette grande plume médiatique » qui ne mérite que mépris et ignorance.
    Mon épouse, ressortissante de ce pays, m’a signalé hier que les grandes chaines de télévision russes ne traitaient qu’avec parcimonie la crise grecque. Comment interpréter cette discrétion médiatique ? La Russie pourrait pourtant se réjouir des difficultés actuelles de l’Union Européenne.
    Comme le dit Titine de Lille, « quand c’est flou, y’a un loup ». Benoitement j’en apporte la conclusion suivante tout en me réservant une immense marge d’erreur. Peut-être que Volodia a décidé d’épargner momentanément son opinion publique avant d’entrer dans la danse et d’entamer quelques pas de Sirtaki en aidant la Grèce en cas de Grexit ?

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    • dissy // 03.07.2015 à 08h29

      Je confirme RT et Sputnik sont au mieux neutres voire contre Tsipras.N’oublions pas que Poutine est malgré tout de droite.
      Les Chinois c’est pire ils insistent pour éviter un grexit à tout prix.(la bourse a perdu 25 pct en 7 jours),mais ce n’est pas lié à la grèce.

      Et si toutes ces grandes puissances nous jouaient toutes(avec chacune son script)une sorte de pièce de théatre type NWO?Bon pour les ventes d’armes les tensions vraies ou fausses,on ne sait plus qui croire.

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      • chios // 03.07.2015 à 08h55

        Si la presse russe et chinoise insistent pour  » éviter un Grexit », c’est pour en appeler à Bruxelles et à son sens des réalités.

        Il me semble que vu de l’extérieur, la vision d’une « Europe » en proie à des vulgaires querelles de gros sous, donne un lamentable spectacle de cupidité et d’avarice, d’incompétence de contradictions entre principes etc.
        Au niveau international, l’enjeu est de taille, une « UE » sans la Grèce, comme elle risque demain de le devenir sans l’Italie ou l’espagne ne peut plus être l' »Europe » telle qu’elle existe dans l’imaginaire mondial.
        Cest une question de soft power…

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        • ARDUS // 03.07.2015 à 10h19

          La presse russe ne s’en tient pas au souhait d’éviter un Grexit :

          http://fr.sputniknews.com/international/20150702/1016818530.html

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          • chios // 03.07.2015 à 12h18

            Ardus, j’ai écouté l’interview de « Solidarité et progrès ».par RT.

            Pour ma part, je me demande si les BRICS et leurs institutions « émergentes » se basent sur des « principes  » différents de leurs rivaux occidentaux .
            Ils sont tous au FMI, au BIS, et tout ce qu’ils veulent, c’est une plus juste part du gâteau.
            Il n’est pas question de bouleverser les principes, le capital tout puissant qui selon son bon vouloir « ensemence » de son argent des terres et des peuples exsangues.

            En principe, un monde multipolaire doit aimer, pour des raisons de simplicité, avoir affaire dans un contexte de « blocs », plutôt que de petits pays indépendants.

            Quant à la Grèce, le mépris exprimé par nos dirigeants est une erreur, la Grèce est un « patrimoine mondial » de l’humanité.
            C’est vrai, lointain et bref, mais toute la supériorité idéologique de l’occident prend sa source dans cette brève période qu’elle revendique comme sienne et dont elle ne cesse de s’abreuver.
            Une véritable « source », encore vive aujourd’hui, voir les interminables débats Aristote, Platon….

            En outre, sa participation au monde byzantin en fait une alliée du monde orthodoxe, dans ses origines.

            La civilisation ottomane y est présente…même si elle a été combattue et défaite dans une des rares oppositions purement romantiques et désintéressées de nos aristocrates, en l’occurrence anglais.

            Il y a encore:
            potentiel comme un des plus beaux pays du monde
            Au milieu de la méditérranée, face au canal de suez

            Si l’UE dit non, les USA envahiront…ils ne laisseront pas cette perle leur échapper.

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            • Citoyen // 03.07.2015 à 23h06

              C’est sans doute le but du cirque général.

              Une meilleure méthode que celles des ‘révolutions colorées’. Applicables à l’Est.

              Pour l’UE, les activistes, les occupytruc, les change.org, les pétitions – rien de plus inutile que ça – les ong, les faux gauchistes…
              Ça marche pcq les fans de tout bord sont irrationnels et animés d’un esprit clanique et religieux. Les miens et les tiens.
              N’essayez pas d’analyser quoi que ce soit, vous serez conspué. En pour ou contre.
              Chacun tient à ses idoles.
              A son pseudo-révolutionnarisme.
              Les USA le savent bien. D’une lucidité totale qui leur permet une hégémonie totale.

              D’ailleurs la télé… c’est le totalitarisme binaire.
              Les médias idem.

              A la fin, tout tombe aux mains des USA
              A ce propos, les stratèges syriza sont q u a n d même proches des USA. Ce sont des FAITS.

              Il faut préparer le TTIP qui ne souffrira AUCUN rejet.
              La semaine prochaine, en session plénière du PARLEMENT Européen, nos chers eurodéputés vont r e v o t e r sur le TTIP.

                +0

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        • Crapaud Rouge // 03.07.2015 à 20h31

          @chios : Je ne pense pas que ce soit « une question de soft power« , mais de diplomatie. Russie et Chine n’ont aucun intérêt à créer un point de friction avec l’UE. Vous les imaginez lancer un gaullien « Vive la Grèce libre ! » ? Ces deux puissances sont de surcroît farouchement souverainistes, et ont pour credo le principe de non-ingérence. L’encouragement au statu quo est donc à comprendre comme l’expression de leur neutralité. Et puis, comme le montre bien l’article cité par ARDUS, il leur suffit d’attendre, en faisant mine de ne pas y toucher, que la Grèce tombe comme un fruit mûr…

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  • Jmk011 // 03.07.2015 à 08h27

    Pourquoi avoir publié dans « les crises » un tel torchon ?
    Les médias en font déjà beaucoup dans l’anti Tsipras, pas la peine d’en rajouter…

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  • dissy // 03.07.2015 à 08h35

    ALERTE – Grèce: le oui au référendum devance légèrement le non avec 44,8% contre 43,4%

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Grece-le-oui-au-referendum-devance-legerement-le-non-avec-448-/608930.rom

    Ce sondage, réalisé par l’institut Alco et publié vendredi par le journal Ethnos, fait état de 11,8% d’indécis. Il montre aussi que 74% des Grecs souhaitent le maintien de leur pays dans la zone euro contre 15% qui réclament le rétablissement d’une « monnaie nationale » et 11% qui ne se prononcent pas. figaro afp

    74 pct pour l’euro …pfffffffffffffffffffffffffffff et bien qu’ils y restent mais ne viennent PLUS JAMAIS se plaindre ensuite.

    On ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif…ni faire saigner une pierre.

    Bienvenue aux technos alors?Si ça se confirme c’est fiesta dimanche soir à Berlin…à vomir.

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    • Stéphanie // 03.07.2015 à 09h00

      Pas si simple que cela…
      Si votre patron vous faisait ça, vous feriez quoi ?

      …Ensuite, de très nombreux patrons ont convoqué leurs employés, pour leur annoncer qu’ils ne seront pas payés, ou pas entièrement payés, “sans la normalisation de la situation par une victoire du Oui”. “Notre entreprise fait toujours et encore des bénéfices, malgré la crise. Pourtant, une part seulement du salaire du mois de fin juin a été versée, trois cent euros plus précisément à chacun de ses employés. C’est une décision politique, je sais de quoi je parle. Le patron nous a alors réunis pour nous annoncer sous un ton bien grave que c’est la première fois que le pays connait une telle pagaille depuis quarante ans que l’entreprise existe ; de ce fait les salaires ne seront pas versés et les employés seront probablement… obligés de prendre leurs congés. Il a autant… interdit formellement les discussions politiques ; tandis que la DRH de notre boite, cadre au parti d’Antonis Samaras, paraissait bien souriante.” Voilà ce que mon ami Anéstis, comptable dans l’entreprise “Alpha” basée à Athènes, m’a restitué par téléphone mercredi 1er juillet.

      Après donc le contrôle des capitaux et la mise en sommeil des banques pour une semaine, le patronat du pays (en grande partie en tous cas), dans une action bien coordonnée avec les medias, a exécuté la partie du plan qui est la sienne: Terroriser et surtout contraindre les employés à voter en faveur de la Troïka (comme en faveur du patronat). Les virements ne sont pas entravés, et par exemple d’après Anéstis, la trésorerie de son entreprise ne justifie guère cette… avanie…

      Article complet : http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0441.html#deb

        +19

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      • Alfred // 03.07.2015 à 09h54

        Ça c’est une information à creuser et à diffuser (d’avantage que le fait que colombani et consorts chient où on attendent qu’ils chient – qui en douterait?)
        Voilà de la vraie info. Et scandaleuse avec ça.
        SVP OB, si je peux respectueusement me permettre mettez ça en billet.

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      • lvzor // 03.07.2015 à 10h47

        « Si votre patron vous faisait ça, vous feriez quoi ? »

        Si mon patron me faisait ça, je lui rappellerais, ainsi qu’à mes collègues, que nos salaires sont sa dette et que puisqu’il semble apprécier les mesures de rétorsion à l’encontre des débiteurs je proposerais de lui en faire expérimenter quelques unes…

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      • Citoyen // 03.07.2015 à 23h13

        Au 19è siècle, c’était déjà pareil.

        A ce propos, le vote o b l i g a t o i r e en Belgique fut instauré pour contrer le patronat qui voulait à t o u t prix empécher les ouvriers de voter pour un autre parti que le parti bourgeois.
        (pressions,chantages, menaces, jaunes, divers, etc…)
        En le rendant obligatoire-sous-peine-d’amende, on contra ainsi le patronat.
        A l’époque.

        Aujourd’hui, via la télé-médias-médias sociaux- chacun se comporte comme un petit patron.
        Victoire dans les têtes.

          +0

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    • Carabistouille // 03.07.2015 à 09h31

      Et ce sondage, c’est aussi solide que le faux qui a été évoqué partout hier?
      Parce qu’hier soir, l’institut à l’origine a dit que ce sondage n’était pas fini et qu’il avait été publié « par erreur. ».
      Merci Dissy de colporter la propagande.

        +4

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      • Stéphanie // 03.07.2015 à 10h32

        Je ne sais pas ce qu’il faut en penser mais une rumeur (Twitter) sur le sondage loupé dit qu’il a été commandé par ….. BNP Paribas..

          +2

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    • Sophie // 03.07.2015 à 17h54

      Il vaudrait mieux eviter de se fier à ce genre de sondage. Mr Mpompolas, dirigeant d’Ethnos n’est pas le meilleur ami de Tsipras, loin de là ! D’ailleurs, il serait judicieux de ne pas se fier du tout aux sondages, d’une manière generale.

      Residente en Grèce, je peux vous assurer qu’avancer que 74% de grecs souhaite le maintien de l’euro me fait rire. Par contre, l’inverse mé parait plus censé, cela reflète plus la réalité.

      Pour ma part, si les grecs votent « oui » dimanche, je ne manquerais pas de le leur rappeler dès qu’ils se plaindront.

        +5

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  • Catherine balogh // 03.07.2015 à 08h47

    il faut rappeler que la crise grecque est avant tout la conséquence des dérives d’un système à bout de souffle dont on sait qu’il est très largement corrompu et clientéliste
    Ben tiens……
    Mais on peut remplacer Grèce par France…..
    Si nos journalistes étaient des journalistes, toutes les magouilles seraient dévoilées depuis longtemps

      +8

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  • Catherine balogh // 03.07.2015 à 08h55

    Vous avez dit « immonde « ?

      +3

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  • isary // 03.07.2015 à 09h06

    je no me permettrais pas de pontifier par « les grecs méritent mieux que Tsipras » mais par contre je

    m’autorise à penser que nous méritons mieux que Mr Colombani en matière de rigueur

    journalistique

    .Pour ne pas parler des grandes vertus de nos dirigeants!!!On les mérite eux??

    Le jour où tout ce petit monde va tomber du piédestal sur lequel il se croit juché…..ne le sont ils pas

    en partie déjà?

    Quand on les écoute,tous,on se demande si le soleil va encore se lever sur Athénes après tout ça!!

      +2

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    • Louis Robert // 03.07.2015 à 20h51

      « On les mérite eux?? »

      +++

      Si nos « dirigeants » sont tombés du Ciel, non.

      Si nous les avons servilement élus et les tolérons au pouvoir fort complaisamment, alors OUI, nous les méritons!!!

      Seuls ceux qui ont dit « NON » à ça en refusant de voter pour ça ont le droit de se plaindre de ça…

        +0

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  • Léa // 03.07.2015 à 09h26

    Le NON risque d’être pénalisé par le règlement électoral..

    Ces grecs doivent voter dans leur ville natale, ( source BFM ) ce qui implique de programmer un déplacement, mais avec la limite de 60 € ça frise l’impossible pour les plus démunis, supposés voter NON.

      +5

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    • Stéphanie // 03.07.2015 à 10h25

      M. Tsipras a été malin sur ce coup-là. Les transports sont gratuits pendant la période de fermeture des banques.
      Je suis désolée, je ne retrouve plus la source de l’info.

        +9

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  • Charlie Bermude // 03.07.2015 à 09h35

    Ce genre de personnage ferait bien de surveiller ses arriéres . Une autre dette plafonne à 18 000milliards de $ celle de l’état US n depuis 3 mois et ce en pleine période électorale , la fed hésite à remonter ses tx sur fond de croissance flageolante . Ce genre de choses n’est pas favorable pour le systéme à de nouvelles aventures politico-militaires .
    Si Syriza qui reste dans un cadre démocratique échoue , il se peut qu’au lieu d’avoir des colonels on aie des guerriers de la lutte des classes avec en appui logistique les doux écolos et les résistants de l’intérieur du systéme .

      +4

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  • Alfred // 03.07.2015 à 09h41

    Bien vu.
    Et bien vu aussi de la part de Tsipras d’avoir mis kamenos à la défense. Gageons que la constitution grecque est mieux protégée ainsi qu’avec un « social-democrate » ou un « technicien » à la tête du ministère de la défense…

      +12

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  • Pic et Puce // 03.07.2015 à 10h01

    Un usurier ne peut pas être de bonne foi…

      +2

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  • Pytheas // 03.07.2015 à 10h05

    Et si on avait demandé aux peuples de choisir entre élargissement et approfondissement pour tout pays qui voulait participer à cette zone née avec un péché originel, on en serait pas là, la Grèce non plus d’ailleurs puisqu’elle aurait des accords avec l’Europe et sa propre monnaie. A la question posée complexe et ambigüe par ce premier ministre grec, on pourrait poser la question aux peuples européens sur la présence grecque au sein de l’euro.
    Victime? irresponsable? les rois de la théorie des jeux? Pauvre peuple? Il a élu depuis 30 ans des gouvernements corrompus et incapables, dixit le grand ministre de l’économie actuel lui-même! Les raisonnements basés sur noir et blanc, les bons et les méchants ne mènent à rien : pas d’Etat crédible, pas de modèle économique viable au sein d’ une zone monétaire faiblement optimale (Tourisme, agriculture et plus rien), 1/3 des salariés partent en retraite avant 60 ans, faible productivité,une armée sur-protégée, des armateurs constitutionnellement protégés, pas de cadastre, une économie au black etc… Et on dit quoi à la Slovaquie ? au Portugal ? A l’Espagne ? Faillite des élites gréco-européennes.

      +3

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    • Yann // 03.07.2015 à 14h30

      Hum, et donc les Grecs doivent subir l’enfer…?
      Et l’UE c’est pas le paradis promis alors, #referendum2005, on m’aurait menti, en fait c’est un club sélect où l’on montre patte blanche?
      Quoi ces ploucs de grecs dans l’Euro, voleurs, menteurs, évadés fiscaux, truands, … putain n’en jetez plus, c’est plus un pays, c’est une réunion de mafieux italo-américains de cinéma!!!!

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  • Stéphanie // 03.07.2015 à 10h21

    Il y en a un que l’on avait oublié… BHL !! et la réponse d’Acrimed :

    http://www.acrimed.org/article4713.html

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  • peyo // 03.07.2015 à 10h26

    Ce monsieur représente bien ce que les médias transportent comme idées dans notre république. Des vendus aux financiers, bien installés dans leur poulailler douillet, qui pondent des oeufs de bêtises en pensant qu’ils sont très intelligents. Ils sont reçus dans les palais par les politicards et milliardaires, donc excellents. Seuls, les citoyens peuvent les déloger de leur nid et leur montrer qu’ils sont déplumés et bêtes comme des poules.

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  • Fulub // 03.07.2015 à 10h58

    Peut-être JM COLOMBANI pourrait-il aller vivre en Grèce avec 200 € par mois en signe de solidarité avec le Peuple Grec ?!
    Je doute qu’il soit à même de saisir ce que veut dire le mot « solidarité » !

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  • Michel le Rouméliote // 03.07.2015 à 11h06

    Papa Schultz : »Che n’ai rien vu, che n’ai rien entendu ! »

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  • observateur engagé // 03.07.2015 à 13h15

    …et nous, on n’a pas mérité des « chroniqueurs » comme ce Colombani.
    Je rappelle tout de même , avant que l’on accuse les Grecs d’être « populistes », « libéraux » ou « communistes », que la FP représente 40% de la main d’oeuvre en Grèce, contrairement à 57% en France. Alors, Monsieur Colombani, quel est le pays le plus socialo-marxiste des 2 , à votre avis ?
    vous me répondrez qu’évidemment la France, étant membre fondateur de l’UE et grande puissance membre du Conseil de sécurité, peut s’autoriser ce type de dérive sans que personne y trouve à redire, ni les USA ni l’Allemagne, , contrairement à la petite Grèce: « selon que vous serez puissant ou misérable… » , on revient à La Fontaine et à sa fable « les animaux malades de la peste », nihil novi sub sole!

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  • bourdeaux // 03.07.2015 à 13h28

    Ce que j’adore c’est : « élu pour gouverner, Alexis Tsipras a conduit son pays dans l’impasse. Il prend en otage le peuple grec…)
    La prise d’otage s’est faite en pourrissant l’euro système de créances irrécouvrables pour sauver des créanciers privés en 2011. Si le gouvernement grec est un preneur d’otage, il est d’un genre particulier : il ne choisit pas ses otages. Et la police aussi est ici bien étrange, puisqu’en 2011, elle entre dans la banque, libère les 10 otages pour les remplacer par 350 passants qui ne sont pas clients de la banque !
    Depuis ces crimes, rien de pertinent ne vaut d’être dit sur le cas grec, à part « trop tard » .

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    • Wilmotte Karim // 04.07.2015 à 00h46

      Prendre le peuple en otage… en lui demandant de trancher/valider/légitimer une décision politique.
      Après la haine de la démocratie économique (les syndicats prennent les gens en otage), la haine de la démocratie politique.

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  • Stéphanie // 03.07.2015 à 13h45

    La « sondagite aigue » fait des ravages, elle frappe à tout instant : après le non en tête, le oui d’une courte tête, le oui mais finalement on sait pas trop, voici de nouveau le temps du non :

    Selon un sondage publié ce vendredi par Bloomberg, le « non » l’emporterait en Grèce avec une très courte avance, à 43% contre 42,5% pour le « oui ». « Le sondage met en évidence que le référendum ne résoudra rien, alors que la crise économique et politique s’aggrave », analyse le site économique.

    Dallas… ton univers impitoyaaabblllee (c’est la canicule, lol)

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  • jules // 03.07.2015 à 13h46

    Colombani, c’est le type même de la petite frappe arriviste, médiocre et haineuse recyclée en idiot utile pour jouer les premières lignes de circonstance.

    Ils savent, les tireurs de ficelles, qu’en cas de clash, des chihuahuas du système comme lui seront parmi les premiers à se faire tailler en charpie. Il sert aussi à ça, Colombani : d’exutoire potentiel en cas de pépins.

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  • Andrea // 03.07.2015 à 13h49

    Aiiieee.. Je n’ai pas pu tout lire. Néanmoins, une phrasette est restée crochée:

    … en faveur de l’attitude grecque, outre bien sûr l’attrait idéologique de Syriza aussi bien auprès de l’extrême-gauche que de l’extrême-droite.

    L’effort de démonisation est transparent, tout bon Francais qui se respecte doit comprendre que l’extrème droite, xénophobe, raciste, anti-sémite, etc. (Le FN ou pire! Quel horreur! Hitler ressucité!) est a vilipender, tout comme l’extrème gauche (des fous qui veulent détruire l’économie et plonger les gens dans des bunkers communistes! Staline!) Il n’y a que le centre qui mérite confiance, Hollande ou Sarko ou on ne sait pas trop, Juppé il est bien? Une femme, voilà la zolution! 😉

    Evid. Syriza n’a aucune caractéristique des deux extrèmes, ce qu’on lui reproche fortement d’ailleurs, des deux cotés, mais plus à partir de l’aile gauche.

    La peur des dirigeants, ou oligarches, en France, c’est l’effondrement du système tri-partite en vigueur, qui est défini sur un axe gauche-droite (donc axe a maintenir à tout prix) factice: les Socialos vs. les Républicains. Les différences entre les deux sur les grandes questions ou actions, proche de zéro, ou affichés mais jamais réels in fine — style, discours et questions sociétales martelés sur l’écran bleu font l’affaire. Avec le FN qui sert simplement de pot défouloir populiste institué. (1)

    Ils savent très bien qu’en Europe il y a une montée en puissance de ‘la gauche’ souverainiste (en piquant un titre du journal Le Temps) et ils ont très peur. Syriza est donc à condamner et à casser sous n’importe quel pretexte, c’est une affaire politique, et la restructuration de la dette Grecque, le taux de TVA etc. ne sont que des sujets bureaucratiques insignifiants.

    1. Sans parler de fiefs tenus, clientélisme, subventions, grandes corporations, finance, etc.

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  • Franck // 03.07.2015 à 14h37

    J’ai toujours aimé les « démocrates » qui quand quelqu’un d’élu ne leur plait pas, plaident pour leur remplacement…

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  • Emery // 03.07.2015 à 15h48

    Dans la même veine : l’émission « l’esprit public » de France culture diffusée les dimanche matin après la messe et animée par le prêtre Philippe Meyer. On y trouve : Le boucher, Bourlanges, une allemande très propre sur elle qui vient donner des leçons aux français , Sylvie Kauffman qui a la même opinion, Thierry Pech de l’innénarrable « Terra Nova ». ils n’ont pas invité Colombani mais comme il a son clone (Le Boucher) c’est un peu surpeuplé. Ils sont tous d’accord pour ne pas débattre sur le fond, utiliser des figures de style ronflantes ……………..Tout cela, comme dirait Coluche, avec notre argent !!
    J’ai cherché en vain le forum de cette émission !
    France Culture est dirrigée par Olivier Poivre, le frère de Patrick Poivre !

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  • Vonvon // 03.07.2015 à 16h30

    « fascisme : attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par quelqu’un à un groupe quelconque, à son entourage. » dictionnaire Larousse.

    exemple : Traité de Lisbonne, TAFTA etc.

    Quand on demande l’avis du peuple, c’est du fascisme! C’est-à-dire que je n’avais pas été mis au courant… J’ai de plus en plus de mal à lire ce genre d’article car je n’ai pas de dictionnaire Français/UE UE/Français. Quelqu’un sait-il où je pourrai en trouver un?

    On en rigolerait presque si cette pensée n’était pas portée par des gens qui prennent des décisions aussi influentes sur nos vies.

    Au moins sur le Titanic, il y avait de la musique.

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  • Hellebora // 03.07.2015 à 16h43

    « Germany has no right to lecture Greece on debt transgression », by Iain Martin
    « L’Allemagne est mal placée pour donner des leçons de morale à la Grèce concernant sa dette » http://www.capx.co/germany-has-no-right-to-lecture-greece-on-debt-transgression/?utm_content=buffere2956&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
    Article dans lequel le journaliste remet les pendules à l’heure en se référant notamment à l’’historien Albrecht Ritschl, Professeur d’histoire économique à la London School of Economics qui n’y va pas par 4 chemins : pour lui, « du point de vue de la Dette, l’Allemagne est le pays qui, au 20e siècle, s’est le plus mal comporté. Cela étant, elle n’a aucunement le droit de chapitrer les Grecs et ses dirigeants pourraient au moins faire profil bas sur le sujet et se montrer plus conciliants quand ils critiquent la Grèce» :
    http://www.capx.co/germany-has-no-right-to-lecture-greece-on-debt-transgression/?utm_content=buffere2956&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

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  • Barbier // 03.07.2015 à 19h55

    Et dire qu’à la nomination du président de la commission européenne , ce Martin Schultz concourait contre Juncker en se présentant comme un type cool……. genre centre gauche et réformateur. :o))

    Sinon Julian Assange va pouvoir approfondir ses connaissances sur la stevia et le quinoa.

    Flamby a refusé sa demande d’asile politique.

    En fait, on en veut toujours plus à celui qui révèle vos faiblesses en place publique qu’à ceux qui commettent les forfaits.

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  • Emmanuel // 03.07.2015 à 20h18

    On dit parfois à propos des mensonges ou de la mauvaise foi que plus c’est gros, plus ça passe.
    Pour autant, je ne suis pas sûr que la psychologie sociale donne raison aux actuels champions anti-Tsipras, bien que je redoute souvent l’effet du docteur Fox s’il est utilisé à des fins pernicieuses. Le  » Dr. Fox effect  » c’est raconter des sottises, des âneries, des stupidités (non-sens, termes indéfinis, contradictions, etc.) à un public même très instruit (psychiatres, psychologues, etc.), avec la possibilité de recueillir un très bon jugement de la part cet auditoire sous l’influence inconsciente de facteurs qui n’ont absolument aucun lien avec le contenu cognitif de l’exposé : le charisme du conférencier, son apparence physique, s’il est souriant, ses postures, etc.
    Y a-t-il aussi une sorte d’effet du docteur Fox sur internet, en lisant les propos d’une personne aussi  » respectable  » que Jean-Marie Colombani ? C’est le point qui m’intéresse : la respectabilité fait-elle gober n’importe quoi ? Probablement pas, les facteurs non verbaux étant globalement absents (il reste en tête des souvenirs du personnage, malgré tout). En revanche, il y a plus à craindre de cette propagande lorsqu’elle passe par vidéo, a fortiori menée par des  » communicants  » bien rôdés aux techniques de persuasion.
    Sur l’efficacité des techniques de manipulation, un sujet un peu différent, le Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, écrit par deux grands spécialistes du sujet est un livre édifiant (quoique légèrement répétitif). En le lisant on se dit que si les  » communicants  » au service de l’oligarchie sont aussi efficaces que les commerciaux du livre alors c’est mal barré pour la démocratie, à moins peut-être que le (bon) docteur Fox parte lui aussi à la rencontre des citoyens pour les persuader, je voulais dire les convaincre.

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    • Citoyen // 03.07.2015 à 23h53

      Voir plus haut mon commentaire

      Asch – conformisme du g r o u p e
      Milgram – figure d’autorité

      En fac. communication (je ne sais si c’est le cas en France) le cours de psychologie sociale figure en bonne place et l’on y apprend – entre autres – ces méthodes.

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  • Jacqueline 63 // 03.07.2015 à 20h35

    Ah que ça les gène …tous ces politicards verreux , corrompus et pour lesquels il est normal de ne tenir aucune de ses promesses électorales ……. qu’un parti comme Syriza ,démocratiquement élu , se fasse ,lui ,un devoir de respecter ses électeurs !!!
    On comprend qu’ils lui en veuillent à mort !!

    On voit bien d’ailleurs le 2 poids 2 mesures avec l’Ukraine ! Là-bas un gouvernement corrompu , guerrier, issu d’un coup d’état mais à qui on accorde tout et en Grèce un gouvernement populaire et éthique , à qui on accorde rien !!!!!

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    • Louis Robert // 03.07.2015 à 21h07

      Il ne faut pas que le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple seul réussisse à gouverner…

      On l’a vu en Iran, au Vietnam, à Cuba, au Venezuela, en Grèce, au Chili, au Guatemala, au Nicaragua, en Égypte, etc. etc. etc. (liste interminable)…

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  • Greco // 03.07.2015 à 22h33

    Dernier sondage (pour media pro-OUI) :
    http://www.newsit.gr/politikh/dimoskopisi-dimopsifisma-kiriaki-apotelesmata/414897

    (le OUI en bleu le NON en rouge).C.à.d. , égalité et le 9,7 % des indécis vont déterminer le résultat !
    Mais il faut être prudent : beaucoup du monde –comme moi qui est actuellement en France ne peut pas rentrer voter ! Pas possible d’utiliser cartes bancaires grecques, ni tirer d’argent.
    C’est qui est intéressant –J’insiste sur ce point- est que l’analyse du sondage montre que le OUI ou le NON dépassent les clivages politiques traditionnels : entre 20-25% de tous les partis vont voter contre l’avis de leur part. Le OUI est majoritaire chez les 50+, le NON majoritaire chez les 18-50 ans (surtout les 18-24 ans plébiscitent le NON a une grande majorité : ca fait de l’optimisme pour l’avenir)
    En plus, ce soir, les partisans du OUI ont eu le soutien de la grande personnalité de la culture et de la civilasation…. Nikos Alliagas !! Il a parlé à leur rassemblement très ému…parce qu’il s’inquiète pour l’avenir de jeunes générations.!!!!! (Les 2 camps avaient des rassemblements à Athènes ce soir)
    Amis Français, faites une pétition pour le garder manu militari en France ! On vous le donne !

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    • Jay SWD // 03.07.2015 à 23h37

      Aïe,la mafia du béton audiovisuel français dépèche son grec de service pour éteindre l’incendie….ça va mal à ce point??!!
      Objection Gréco,y a pas de pétition qui vaille,il est rentré chez vous,surtout gardez le! ! ! !

      Sinon,les résultats,Dimanche,c’est à quelle heure?

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      • Greco // 04.07.2015 à 00h08

        Je pense que les bureaux de votes ferment à 20.00h, alors immédiatement il va avoir les premiers exit polls, mais si ces estimations sont serrés (au moins 10% de différence pour le OUI ou le NON ) il faut atteindre très tard….
        Je viens de lire que Joschka Fischer a fait appel pour le OUI Tout le monde que les Grecs adorent! Il manque que Porochenko…

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  • Citoyen // 03.07.2015 à 22h50

    Comme tous les médias, ils font dans l’opinion.
    L’opinion est l’exact contraire de la connaissance.
    Chacun prêche pour sa chapelle, tout en tirant le tout vers le bas du comptoir des gueulards.

    La technique utilisée est donc celle de la p a r a -logique.
    1. Reposant sur des prémisses f a u s s e s et des oxymores – le soleil pleut – elle recourt à des lieux communs, des clichés, réactivant les pulsions populaires conservatrices (tous les polonais sont saouls, tous les américains sont idiots, tous les africains sont dolents, tous les méditerranéens exagèrent et sont fainéants, etc… du bon vieux racisme populo r a s s u r a n t).

    2.Une fois ceci posé, les déductions et conclusions sont tout aussi erronées
    Exemple de para-logique
    – tous les hommes sont mortels
    – tous les ânes sont mortels
    – DONC, tous les ânes sont des hommes.

    L’avantage de cette fonction est de reposer
    – sur l’amnésie récurrente
    – sur l’opinion
    – sur la crainte
    – sur l’irrationnel
    – sur l’ignorance et l’inculture profonde
    – sur la saturation
    – sur la frustration
    Dupont Lajoie n’a que faire du savoir.

    Outre cela, les biais cognitifs y sont m a s s i f s et permanents.

    Ensuite l’expérience de Asch sur le conformisme (de groupe, la grégarité sociale étant véhiculée par les médias) et l’expérience de Milgram (soumission à la figure de l’autorité) sont mises à profit pour formater, consolider, fomenter, entretenir, stimuler en permanence cette attitude réactionnaire très répandue.

    Bref, une imposture en long et en large qui e x p l o i t e la majorité des gens.
    Facile.

    Asch – conformisme prioritaire sur la logique et l’évidence
    https://www.youtube.com/watch?v=7AyM2PH3_Qk

    Milgram revisité en Télé (le Jeu de la Mort)
    https://www.youtube.com/watch?v=6w_nlgekIzw

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  • dissy // 04.07.2015 à 01h30

    Un vol malaysian airlines est prévu demain au dessus d’Athènes et on aurait vu un BUK caché près du siège de syriza..

    Si ça ne marche pas,restera l’ultime solution un charter de pravy sektor provenance KIEV pour nous concocter un peit Maidan..

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    • ponsov // 04.07.2015 à 16h46

      Dissy
      Au dela de votre humour, votre commentaire est réaliste, mais je pense qu’il emploieront le maidan si les grecs votent non

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  • georges glise // 04.07.2015 à 10h45

    colombani a orienté le monde dans l’ultra-libéralisme, où auront régné ph. boucher puis leparmentier. journal de référence de l’ultra-néo libéralisme, autant que le figaro.si tsipras fuit en avant, colombani fuit en arrière, plein pot vers le dix-neuvième siècle pour les peuples européens, au profit des financiers et des grands groupes internationaux.

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