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26.octobre.202226.10.2022 // Les Crises

Non, le capitalisme n’éradiquera jamais la pauvreté dans le monde

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Les défenseurs du système capitaliste aiment à mettre en avant des statistiques indiquant qu’il y aurait des progrès étonnants dans l’éradication de la pauvreté dans le monde. Mais ces statistiques placent la barre très bas et ne tiennent pas compte de l’obscène explosion des inégalités dans le monde.

Source : Jacobin Mag, Jag Bhalla
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Pour éradiquer la pauvreté dans le monde, nous avons besoin d’un système de redistribution mondiale bien plus efficace. (Richard Baker / Getty Images)

Les partisans de l’ordre économique mondial actuel justifient souvent ce dernier en affirmant que de grands progrès ont été réalisés pour sortir les gens de l’extrême pauvreté. Ils citent rarement des statistiques sur les inégalités, en comparant par exemple la part du « camembert mondial » qui revient aux riches et celle qui revient aux pauvres. Ce n’est pas étonnant, car le tableau est bien plus sombre, ce qui met à mal les « progrès » triomphants dont ils se félicitent tant. Voici les parts du camembert mondial de 2021, selon les données du World Inequality Lab :

Source : World Inequality Lab

Source : World Inequality Lab

La courbe présente une accentuation si rapide que la moitié du camembert est absorbée par les 10 % les plus riches. Ce groupe aux ressources abondantes gagne plus de 53 300 dollars par an, ce qui est mon cas et probablement celui de beaucoup d’entre vous. Pendant ce temps, la moitié la plus pauvre de l’humanité gagne 8,5 % de cette somme, et le décile inférieur seulement 0,1 %. Celui-ci gagne en moyenne 289 dollars par an, soit environ 79 cents par jour. C’est 436 fois moins que le décile supérieur moyen, qui gagne en moyenne 126 000 dollars, soit 345 dollars par jour. (Pour les adeptes de la surenchère, les seuils des 5 % et 1 % les plus élevés sont respectivement de 81 700 et 181 000 dollars).

Branko Milanović, spécialiste des inégalités dans le monde, attribue 80 % des variations de revenus individuels à des facteurs inter-pays, ce qui revient à dire que vos revenus ne dépendent pas principalement de vos efforts, de votre mérite ou de votre productivité. Ils sont surtout influencés par le fait que vous avez la chance d’appartenir à un groupe historiquement favorisé résidant dans une nation riche – une nation où les opportunités économiques reposent sur une longue série d’injustices historiques, allant de l’esclavage et du génocide jusqu’à la dégradation de l’environnement. Les États-Unis comptent 200 millions de personnes qui se situent dans le haut de l’échelle mondiale et 33 millions (la moitié de l’ensemble) de personnes qui se situent dans le premier centile.

Mais la chance en matière de ressources financières diminue rapidement dès qu’on s’écarte des pays riches. Max Rosner, de Our World in Data, classe seulement 15 % des humains comme « non pauvres ». Les 85 % restants gagnent moins de 30 dollars par jour, soit le seuil de pauvreté courant des pays riches.

Pour comprendre à quel point il est malhonnête de formuler le débat en termes de « seuil d’extrême pauvreté », il faut savoir que le seuil communément utilisé de 1,90 dollar par jour ne représente que 694 dollars par an, soit seulement 6 % du seuil de pauvreté fédéral, qui est de 12 880 dollars. Ce chiffre de 1,90 dollar est ajusté en fonction de la parité du pouvoir d’achat pour être directement comparable à la dépense de ces montants aux États-Unis. Pourquoi un dix-neuvième du seuil de pauvreté le plus bas en Amérique serait-il considéré comme un indicateur valable pour les pays du Sud ?

Penchons nous maintenant sur ces fabuleuses données factuelles dont se vantent les prosélytes de l’optimisme comme Steven Pinker [Célébre psychologue canadien qui défend la thèse de progrès civilisationnels constants dans l’histoire de l’humanité notamment dans son ouvrage La part d’ange en nous, NdT], qui déplore que des tendances telles que « chaque jour, 137 000 personnes échappent à l’extrême pauvreté » ne soient pas mieux connues. De 2009 à 2019, le camembert global des revenus personnels a augmenté de 37 000 milliards de dollars. Sur ce montant, les personnes du premier décile ont perçu 8 700 milliards de dollars (24 %), tandis que les personnes les plus pauvres ont perçu 25 milliards de dollars (0,07 %). Et il ne s’agit pas ici d’une faute de frappe. Les pauvres ont reçu 0,07 %, soit 345 fois moins que les riches. Les affirmations fièrement brandies selon lesquelles la croissance mondiale a pour but de sortir les gens de la pauvreté ne cadrent tout simplement pas avec ces chiffres.

Si l’on fait un zoom avant, on constate que pour les déciles supérieurs et inférieurs, les gains annuels moyens de revenus individuels au cours de cette décennie ont été respectivement de 1 800 dollars et de 5 dollars. 5 dollars par an, cela veut dire 1,3 centime par jour, un exploit bien moins glorieux que celui dont se réjouissent les Pinkerites [Cf plus Steven Pinker, possible jeu de mots avec Pinker « qui peint la vie en rose », NdT] . Il est difficile d’affirmer que 5 dollars ajoutés à 694 dollars représentent vraiment une « échappatoire » à quoi que ce soit.

Si seulement 1 % des gains du camembert des revenus personnels mondiaux de 2019 était redistribué aux personnes en bas de l’échelle, celles-ci gagneraient 55 dollars de plus et non 5 dollars. Si seulement 10 % des gains des personnes du haut de l’échelle étaient redistribués, les personnes du bas de l’échelle gagneraient 180 dollars (un gain de 62 %, échappant donc à la pauvreté trente-six fois plus vite). Au mieux, le mécanisme préféré du discours actuel est une minuscule feuille de vigne qui dissimule à peine l’horrible vérité..

Quelles contorsions éthiques acrobatiques pourraient justifier que l’amélioration du niveau de vie des élites bénéficie en matière de ressources d’une priorité qui soit 345 fois supérieure aux besoins fondamentaux de la grande majorité des habitants de la planète ? Des vins plus raffinés ou des voitures plus rapides sont-ils vraiment plus importants que d’empêcher 150 millions d’enfants de souffrir d’un retard de croissance permanent dû à la malnutrition, ou de fournir de la nourriture à près de deux milliards de personnes en situation d’insécurité alimentaire ? Les chiffres sont évidemment indéfendables, et c’est pourquoi beaucoup préfèrent se concentrer sur d’autres chiffres. Le premier graphique est beaucoup moins effroyable que le second.

Source : Our World in Data

Source : Banque mondiale

Comme le fait remarquer un expert des Nations unies en matière de pauvreté,« à moins d’une redistribution beaucoup plus efficace » il faudrait des siècles et une multiplication par 173 du camembert mondial pour mettre fin à la pauvreté « par le seul biais de la croissance », (Rosner estime qu’il faudrait le quintupler en « quelques générations »). Le taux de « progrès » salué avec enthousiasme fait de la réduction de l’écart entre les riches et les pauvres une chimère. Ces graphiques et ces statistiques sur le progrès – défendus ironiquement par certains de nos journalistes les plus férus de données – racontent un récit très particulier et très flatteur, mais ils ne sont en fait que de la poudre aux yeux concernant un cochon qui gaspille les ressources.

Les données ne pourraient pas être plus claires. L’économie mondiale, véritable instrument façon Rube Goldberg de notre éthique collective [machine qui réalise une tâche simple d’une manière délibérément complexe, le plus souvent à l’aide d’une réaction en chaîne. Elle tire son nom du dessinateur américain Rube Goldberg et est proche des engins de William Heath Robinson, NdT] , ne dispose d’aucun mécanisme réel pour réduire les inégalités et la pauvreté. Que tant de gens soient convaincus que le capitalisme enregistre des « progrès » fantastiques dans la lutte contre la pauvreté en arrosant les pauvres de bienfaits au compte-gouttes est la preuve du succès spectaculaire de cette opération de dissimulation. Faire passer la rapacité du profit mondial pour de la bienveillance anti-pauvreté est une opération de relations publiques de génie.

Les indicateurs arbitraires du débat sur la pauvreté dans le monde sont choisies pour dissimuler des vérités effroyables. En réalité, le chœur des adeptes du capitalisme se réjouit d’une situation incroyablement mauvaise. Leur pieuse certitude que les forces du marché maximiseront la prospérité est à la fois une fumisterie (les faits démontrent le contraire) et un fiasco moral. Les forces du marché ont donné aux 10 % les plus pauvres de l’humanité un poids de 0,1 % seulement dans l’économie mondiale. Ils ne l’ont pas fait par accident : comme l’affirme la philosophe de l’économie Lisa Herzog, les marchés détectent les désirs de richesse et leur donnent la priorité sur les besoins humains. À moins que nous ne puissions garantir que les plus pauvres ont les moyens de survivre, les marchés agissent comme des monstres sur le plan moral.

Alors, que peut-on faire ? Tout d’abord, il nous faut faire face aux faits bruts et non-botoxés, aussi laids soient-ils. Tout progrès réel est impossible si les élites dissimulent leur cupidité derrière des chiffres rassurants. Ensuite, il nous faut prendre des mesures au niveau mondial contre les inégalités de ressources. Comme pour la crise climatique, le problème ne trouvera de solution si nous laissons l’action se faire nation par nation. Il va nous falloir envisager des initiatives fiscales émergentes au niveau mondial. La proposition du World Inequality Lab d’un impôt sur la fortune des multimillionnaires, la proposition de Gabriel Zucman d’instaurer un impôt sur la capitalisation du marché du G20 ou encore un impôt de 0,7 % sur la fortune des milliardaires, tous pourraient rapidement « éradiquer l’extrême pauvreté ».

Si ces propositions ne sont pas considérées comme acceptables, alors, j’attends une avalanche de propositions de la part de tous ces champions de la lutte contre la pauvreté qui ont fait la promotion de narratifs emplis de belles paroles concernant le progrès qui se sont révélés des discours complètement faux.

CONTRIBUTEUR

Jag Bhalla se consacre à la science, à la technologie et à l’histoire des idées. Il vit à Washington DC.

Source : Jacobin Mag, Jag Bhalla, 23-09-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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James Whitney // 26.10.2022 à 08h30

Une autre mesure, c’est espérance de vie. J’ai lu récemment un article de Les Crises qui indiquait que le Cuba et la Chine ont tous les deux une meilleure espérance de vie que les États-Unis. Et que ‘espérance de vie est en diminution un peu partout. Grâce à la politique de grande austérité imposée par ceux qui décident tout.

34 réactions et commentaires

  • James Whitney // 26.10.2022 à 08h30

    Une autre mesure, c’est espérance de vie. J’ai lu récemment un article de Les Crises qui indiquait que le Cuba et la Chine ont tous les deux une meilleure espérance de vie que les États-Unis. Et que ‘espérance de vie est en diminution un peu partout. Grâce à la politique de grande austérité imposée par ceux qui décident tout.

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    • vert-de-taire // 26.10.2022 à 09h26

      C’est en effet l’argument ultime qu’un soit disant philosophe des tubes donnait (il occupe peut-être encore les esprits, c’est si bien payé) :
      avec une logique de cours d’école il a osé dire : regardez l’espérance de vie qui progresse sans cesse, n’est-ce pas la preuve que le capitalsime est le meilleur des régimes ?

      Il n’ose peut-être plus le dire depuis sa regression en occident. Qu’importe tout est bon pour obtenir le consentement, même temporaire ; effet de cliquet, de l’eau de la marmite où la grenouille crève.

      Mais avouez que l’argument est captieux :
      QUI prouve qu’un autre régime n’en eut pas fait autant ou mieux ?
      C’est indémontrable, le capitalisme étant généralisé (j’y inclue le soviétisme et le chinoisisme tant l’objectif de productivité pour rattrapper l’occident est dominant – mais d’accord c’est réducteur).

      Et puis c’est VRAI : la différence d’espérance de vie des capitalistes (riches) et les non capitalistes (gueux) est obscène.

        +5

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    • patoche // 26.10.2022 à 11h48

      la baisse de l’espérance de vie aux usa est en partie liée à la crise des opiacés…
      « déclenchée par la promotion agressive de médicaments anti-douleur très addictifs tels que l’oxycodone dans les années 1990, elle a fait plus de 500 000 morts par overdose aux États-Unis en deux décennies. » (Le Figaro)

      Parmi les promoteurs de ce poison on trouve McKinzey (oui le même qu’en macaronie! ) qui a trouvé un arrangement avec la justice américaine: condamné tout de même à verser une indemnité de 573,9 millions de dollars en réparation d’une décennie de conseils aux fabricants d’opioïdes.

      https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/mckinsey-solde-laffaire-des-opioides-avec-les-etats-americains-1287508

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      • tradershort // 26.10.2022 à 15h15

        Mi Kinsey a fait le marketing. C’est Purdue Pharma qui a été condamné à plus de 10 milliards de $ d’amendes. Quand on cite quelque chose il est bon de savoir de quoi l’on parle.
        Il s’agit d’oxycotine pour un début un produit mélangé à d’autres drogues comme les produits dérivés de la cocaine.
        Ce produit a été remplacé maintenant par d’autres servant à la médecine vétérinaire utilisé pour la sédation des animaux.

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    • voir ruiné notre économie pour des dizaines d’années , // 26.10.2022 à 19h57

      Toutes les études prouvent qu ‘en Occident un manuel vit en moyenne 7ans de moins qu un col blanc !

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  • vert-de-taire // 26.10.2022 à 09h09

    Un article de plus pour montrer la tromperie des mafieux domnants pour soumettre les gueux
    de quoi vous plaignez vous ? C’est l’optimum !

    Mais je ne suis pas tout à d’accord :

    1) le pb ppal n’est pas la pauvreté mais la misère.
    la disctinction est d’importance et ne peut se mesurer en $. Dans l’état de pauvreté on dispose du necessaire pour vivre convenablement (suivant sa culture/tradition) alors que la misère montre des manques qui affectent certainement la survie (santé nourriture paix ..).

    2) le capitalisme parviendra peut-être à éradiquer la pauvreté en exterminant les pauvres et un peu plus. On peut constater que c’est bien parti. Et les faits sont têtus : IL dévaste, détruit et extermine …

    Le capitalisme et ses mafieux dominants sont une des plus grandes plaies de l’humanité.
    Mais nous sommes POUR depuis 200 ans.
    Alors où est le problème ?

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  • Dominique Gagnot // 26.10.2022 à 10h16

    « Les plus riches sont maintenant confrontés aux désastres écologiques, conséquence de cette financiarisation qui a poussé à faire n’importe quoi pour « faire de l’argent ».
    La disparition d’un grand nombre des habitants de la planète leur permettrait de limiter l’empreinte écologique et de disposer de l’ensemble des ressources encore disponibles.

    Nous étrangler économiquement, détruire nos moyens d’existence, nous pousser au désespoir, et déclencher des conflits mortifères pourraient offrir une solution.

    Il ne s’agit pas là de procès d’intention, mais de constater une logique implacable. »

    Extrait de « Comprendre la tragédie capitaliste – Imaginer le système d’Après »

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    • Grd-mère Michelle // 26.10.2022 à 12h50

      « …faire n’importe quoi pour faire de l’argent. »
      Hélas, oui, cette sanctuarisation de la richesse, de cette promotion de « l’avoir » aux dépends de « l’être » est en effet à la source de la plupart des déséquilibres désastreux qui menacent le phénomène de la vie sur terre.
      Les possédant-e-s/dominant-e-s ne s’en soucient guère, car les machines peuvent remplacer les humains dans les tâches les plus lourdes, les plus « serviles »… croient-ils!
      Mais ils/elles commencent néanmoins à s’étonner et à s’interroger sur la sourde insatisfaction qui les empêche d’être heureux-ses, et à comprendre que l’être humain est un « animal social » et que rester « dans sa bulle » est en fait une torture (voir J.Assange enfermé à l’isolement depuis plus de trois ans, ou lire la courte nouvelle « Univers zéro » de Jacques Sternberg).
      Et, de plus, kidnappé-e-s par leur sentiment d’insécurité, ils/elles ne savent plus quoi faire de leurs mains(de la prodigieuse dextérité caractéristique de l’humanité) et n’ont plus personne avec qui parler, échanger leurs idées(autre précieuse caractéristique humaine).
      Même l’amour, ils/elles le font « virtuellement ».
      Perte de sens et de sensations.
      Nécessité absolue de reformuler des valeurs communes.

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  • Dominique Gagnot // 26.10.2022 à 11h31

    Pourquoi les entreprises, à commencer par les plus grandes, sont elles toutes communistes en interne ?
    En effet leurs ressources sont communes à l’entreprise, et non à disposition du personnel ni même des actionnaires. Comme quoi le communisme est la forme d’organisation la plus efficace.

    Sinon pourquoi ne pas libéraliser les entreprises en interne : dire aux actionnaires et employés : tapez dans les ressources, et faites fortune !

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    • Grd-mère Michelle // 26.10.2022 à 13h46

      Heu… Plutôt que « communistes », je dirais plutôt « dictatoriales ».
      La question des « ressources » ayant été malheureusement négligée (non correctement réinvesties)par des dirigeants peu soucieux du long terme, malgré des exercices de planification de l’économie sans doute mal interprétés…
      Car un communisme bien appliqué suppose la participation de toutes les composantes humaines d’une entreprise (de la plus grande, l’Etat, aux plus petites, les PME) aux décisions de (choix et modes de) production et de distribution, dans des « conseils » réguliers, et la prise en compte des avis récoltés, au cours de ces conseils, par le « soviet suprême ».
      Le mépris généralisé des « dirigeants » communistes, gonflés de supériorité, à l’égard des travailleurs/euses a perverti la théorie politique du parti unique, en principe orienté vers une prospérité commune(sans compter les rivalités internes, ainsi que le pouvoir de corruption de l’argent et des privilèges).
      Et leur compétition grotesque avec le capitalisme hyper-productiviste et technologiste mondialisé a précipité leur échec(selon moi, la « chute » de l’URSS fut une défaite savamment orchestrée par les multinationales, ces monstrueuses entreprises obèses qui tentent de dominer le monde entier)… sauf en Chine, grâce à une combinaison habile et performante entre les deux principaux systèmes…

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  • bref // 26.10.2022 à 12h00

    > Faire passer la rapacité du profit mondial pour de la bienveillance anti-pauvreté est une opération de relations publiques de génie.

    Le problème du capitalisme c’est moins de démontrer sa capacité à dilapider les ressources disponible pour prétendre sortir l’humanité de « samisère » que de constater que ce mouvement sert surtout à embrigader les uns aux profits des autres en s’accaparant les moyens d’accès à la subsistance. Qu’il s’agit bien d’une forme de parasitisme, et qu’a terme celui ci cannibalisera son hote, car dans ce paradigme, l’individu ne perçoit pas les dégradations collective qui se produisent dans le mouvement de sa propre survie.

    Il ne faut pas confondre l’incarnation capitaliste d’un deng xiao ping, issu d’une tradition communiste, de celle d’un joe biden, hors on ne peut que constater le délitement invariable qui se produit au cours du temps. De Gaulle était capitaliste dans ses actes, il n’a pas pour autant instauré la retraite par capitalisation, ni le système à point, ni l’indexation de dettes sur l’inflation, ou du prix de l’électricité sur celui du gaz (…).

    « Lamisère » dont on échappe est plus confortable, nous rend elle vraiment plus riche ? Sans répondre, on constatera néanmoins que dans les modalités effectives de ses modes d’accaparement opérationnels, la fin de l’histoire se produit bien plus tot dans le cours du temps géologique :-/ On constatera, tout de meme, qu’on mange 5G de plastique / semaine, pour ne citer /b/que/b/ cela.

    Jusqu’où irons nous dans notre bêtise ?

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    • Cévéyanh // 04.11.2022 à 21h39

      La question serait alors est-ce vraiment le « capitalisme » le « problème » ou bien des humains qui en fait une dérive et arrive à le faire ?

      Car peut-être bien qu’elle n’a pas vraiment « grandit » , l’humanité, puisqu’elle perpétue le même cycle, cycle de quatre phases que décrit Andrew Lobaczewski (psychiatre polonais) : https://www.youtube.com/watch?v=uFDS84er2K8 (note de lecture de son livre « La ponérologie politique »). Et ce cycle se raccourcit et même des phases se rencontrent car peut-être nous sommes en grande majorité pris et prise de plus en plus dans le temps (aller plus vite, toujours être dans l’action, informations rapides…).

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  • Savonarole // 26.10.2022 à 14h23

    Le capitalisme c’est un système économique parmis d’autres. C’est que comme tous les systèmes écomomiques , il est imparfait et a besoin de régulation et de redistribution pour allouer au mieux les ressources disponibles. Et c’est là que le bas blesse , dans l’organisation politique qui donne un pouvoir beaucoup trop important à ceux qui détiennent plus de capital que les autres et qui empèchent les régulations et la redistribution pour garder leur petite supériorité artificielle.
    C’est une des externalité négative du capital qui est la plus mal traitée à l’heure actuelle et qui pourrit l’efficacité du système au plus haut degrès. A quel point ? Bah c’est grave : on en est à se demander comment deux boites qui produisent les mêmes choses pour le même marché et qui ont les mêmes actionnaires peuvent librement se livrer à la fameuse conccurence libre et non faussée tellement chère à la commission Bruxelloise et qui est un des fondement de l’efficacité théorique du capitalisme.

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  • tradershort // 26.10.2022 à 15h05

    Heureusement tous ces systèmes qui nous promettaient la disparition de la pauvreté, des classes, le bonheur universel ont tous été des succès fantastiques !!! Une preuve ? Les milliardaires se multiplient comme des petits pains partout….dans ces riantes contrées..

    Les pauvres ont toujours existé et ils existeront toujours.

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  • Fabrice // 26.10.2022 à 18h16

    Le problème c’est qu’actuellement nous ne sommes pas dans un régime capitaliste ou libéral mais neoliberal qui vit sur la dette et la planche à billet ou l’état se met au service des multinationales au détriment de ses PME qui sont les vrais outisl d’un capitalisme , qui prend des risques et paye le prix d’un échec.

    Les multinationales qu’elles soient financières ou pas captent les bénéfices et socialisent les pertes à coût de subventions , secours en cas de crash, ou prêt à taux zéro qui leur permettent de racheter des concurrents naissants ou en rachetant des brevets qu’ils n’obtiennent même plus par des efforts de recherche, tout cela avec un planche à billets qui sera payé par nous ou nos descendants.

    Bref l’accaparement des bénéfices et la socialisation des pertes soit une forme d’hybride monstrueux du capitalisme et du socialisme.

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    • JP.Rougier // 26.10.2022 à 18h59

      La dette va directement gonfler le marché boursier, et elle n’est pas près d’être remboursées car il y aura toujours plus de catastrophes nécessitant de s’endetter encore.
      https://lejustenecessaire.wordpress.com/2022/04/06/le-neoliberalisme-detruit-lecologie-pour-leconomie/
      Ou on tue le capitalisme, ou il nous tuera.

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      • Grd-mère Michelle // 27.10.2022 à 16h38

        Le capitalisme est un système économique qui se mange la queue, il disparaîtra tôt ou tard, d’ailleurs il est déjà forcé d’user de mesures de rétorsion et de tours de passe-passe pour continuer à exister: collusion et corruption avec les pouvoirs politiques (et leurs « forces de l’ordre ») et militaires (dont les fameux « services de renseignement »-secrets, bien sûr) ainsi qu’avec les médias et les diverses religions (forces de frappe de sa propagande).
        Ainsi, les États sont désormais forcés de soutenir son équilibre fallacieux, en lui prêtant NOTRE argent gagné à la sueur de NOTRE front(sensé contribuer au bien-être de toute la population présente et à venir).
        La question étant: quel type d’organisation économique et sociale prévoyons-nous de mettre en place pour le remplacer, afin d’éviter de tomber dans la barbarie, la sauvagerie, que son effondrement risque de provoquer.
        À ce sujet, il est nécessaire d’examiner les multiples solutions de « transition », pensées, mises en oeuvre et proposées par de nombreux groupes plus ou moins désintéressés…

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    • vert-de-taire // 27.10.2022 à 10h51

      Le Système actuel EST capitaliste : prédation des moyens de production
      ET de la monnaie, de l’échange.

      Si ce capitalisme s’effondre et tente de prolonger son existence dans la fuite par la dette non remboursable est une autre histoire. C’est une logique unique et totalitaire du profit par la transformation de l’échange (la monnaie) en ressource (de profit), une démence.

      La fabrication de profit passe maintenant par la dette.
      Les capitaux monétisables dégagés sont si importants qu’il y a difficulté à les replacer.
      Sans placement ils se dégradent DONC OBLIGATION systémique à maintenir la VALEUR sous peine de destruction absorbtion disparition.
      Le capital ne peut pas dormir sans perdre, il FAUT du profit.
      c’est donc une fuite en avant monétaire. D’où dettes pour la supporter.
      L’économie tangible des biens n’est PLUS compatible avec le monnaie circulante.
      Effondrement certain du moteur de fabrication de cette monnaie virtuelle.

      Et pas de chance, nous les gueux, utilisons la monnaie de spéculation capitaliste.
      Nous supportons leurs crises et maintenant leur effondrement monétaire.

      La solution facile, faire disparaitre l’appropriation monétaire spéculative, l’accumulation de la monnaie QUI SERT à FAIRE de la MONNAIE par la dette…
      En un mot détruire le moteur du capitalisme.

      Une impossibilité car ILS ont le pouvoir « total » que nous leur laissons.

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      • Grd-mère Michelle // 27.10.2022 à 13h45

        Heu… L’utilisation de monnaies locales/régionales parallèles ne serait-elle pas une partie de la solution? Une manière provisoire de faire des « petits pays » dans le pays, qui se pratique déjà…
        Problème: comment éviter que certaines personnes se mettent à spéculer sur ces monnaies-là?
        Car oui, le moteur du capitalisme est bien là, dans l’avidité et l’exploitation des ressources « naturelles » et humaines par certain-e-s qui se croient supérieur-e-s aux autres et s’imaginent avoir le DROIT de leur marcher sur la tête pour atteindre le haut du panier..
        d’où ils instaurent des « systèmes » et des règles qui confortent leurs privilèges…

        Peut-être un ré-examen concerté (avec la participation de toutes les populations concernées) du droit international pourrait-il conduire à formuler des règles plus justes?
        Car la Justice est le seul contre-pouvoir officiellement reconnu, en tout cas dans nos pays constitués en États de Droit.

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      • JP.Rougier // 29.10.2022 à 18h53

        Ce capitalisme qui veut toujours plus de plus-value met à mal la planète et tout ce qui y vit. Si on observe le cycle de l’eau, voilà des millions d’années que l’eau circule du haut des montagnes aux océans avec toujours le même volume d’eau. Si ce système fonctionnait façon capitaliste, 1% des humains possèderaient 50% de la masse d’eau et les états, pour respecter ce capitalisme irrespectueux, seraient obligés de fabriquer un minimum d’eau pour éviter la mort de milliards d’humains.
        L’argent et le capital ne doivent pas travailler, plus d’intérêts ni de dividendes. Qu’on s’enrichisse, d’accord, mais on supprime l’héritage, ou à un certain age on oblige à faire des donations au delà d’un minimum.
        Les écologistes devront trouver et imposer un autre modèle économique compatible et respectueux de la planète et de tout ce qui vit dessus.
        https://lejustenecessaire.wordpress.com/2022/04/06/le-neoliberalisme-detruit-lecologie-pour-leconomie/

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        • Fabrice // 29.10.2022 à 20h42

          Je crois que vous confondez financiarisation de l’économie qui pousse à une surexploitation des ressources pour obtenir toujours plus de dividendes, qui a poussé à la mondialisation qui détruit effectivement l’environnement qui prennent en otage les états pour les sauver en cas de problème en prenant à leur charge les risques économiques, environnementaux, sociaux de leur ânerie et le capitalisme des PME qui prennent des risques pour produire les biens que vous consommez tous les jours (enfin ce qui reste de produit encore en France) et qui payent le prix quand ils font des erreurs ou face à une catastrophe.
          [modéré]

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  • alain // 26.10.2022 à 19h34

    Personne ne veut voir que plus de 700 millions de personnes sont sortis de la pauvreté absolue depuis 25 ans, et comme on peut le voir sur le 3em graphique essentiellement en Asie…et si l’on veut approfondir on découvre que c’est principalement la chine qui a réussi ce miracle grâce à une politique volontariste et active du parti communiste !
    Mais il est désobligeant de le dire et d’en étudier les raisons.

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    • Grd-mère Michelle // 27.10.2022 à 14h33

      De toute évidence, c’est l’abondance de la population disponible et affamée qui a permis le succès d’une « …politique (chinoise) volontariste et active…  » de production en tout genre destinée à l’exportation.
      Et ce sont les inégalités sociales grandissantes dans le reste du monde qui font le succès du commerce chinois éminemment concurrentiel(qui contribue à les creuser).
      Maintenant, quand je vois (dans des reportages) les conditions déplorables de travail (forcé, non choisi, comme ici d’ailleurs) pratiquées en Chine, la vie là-bas ne me semble guère désirable…
      Sans compter la gigantesque pollution que cette hyper-production engendre…
      Ainsi que les systèmes de contrôle destinés à ce que la population « marche droit » dans ce chemin de perdition que nous sommes en train de contester.

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  • calal // 27.10.2022 à 09h04

    « Ici en Norvège celà ne peut pas se produire, parce que la LOI stipule que personne ne doit être à la rue,  »

    non,c’est juste que la norvege est un pays riche selon wiki

    « Avec 5 millions d’habitants pour 385 199 km2, dont 307 860 km2 de terre, la Norvège est après l’Islande et la Russie le pays le moins densément peuplé d’Europe.
    Le progrès économique s’explique en partie par la découverte et le développement de grandes réserves de pétrole et de gaz naturel sur sa côte »

    c’est sur qu’avoir des richesses naturelles ne garantit pas qu’il n’est pas possible de les gaspiller…

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  • gelmad // 27.10.2022 à 14h51

    Bon, mais que voulez-vous ? à partir du moment où les électeurs votent contre leurs propres intérêts économiques en se laissant berner voire endormir par des chimères sociétales ou par des arguments fallacieux sur « les caractères » de certains personnages, comment se pourrait-il qu’il y ait une meilleure redistribution ? Surtout que de surcroît ils sont, de loin, de très loin, et même ultra majoritaires, les plus nombreux

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  • Grd-mère Michelle // 27.10.2022 à 15h02

    @Antoniob Ici aussi, en Belgique, « la loi stipule que personne ne doit être à la rue », mais les municipalités (villes et communes) ne peuvent remplir leurs responsabilités car elles ne disposent pas des moyens nécessaires (subsides, donc travailleurs-euses sociaux employés)… ou ceux-ci sont prévus pour un tas de projets superflus et/ou dont les coûts sont généralement sur-évalués.

    Mon pays(riche) a été condamné à de nombreuses reprises par diverses « Cours suprêmes » pour cette situation délétère(notamment la surpopulation des prisons) mais s’en fout comme de l’an 40 (comme on dit- sans voir que c’est bien la question du règne des inégalités, au niveau local et international, qui produit des conflits et des guerres).

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  • Myrkur34 // 27.10.2022 à 17h26

    Par contre le capitalisme pour se servir des pauvres et les éradiquer parce que portion congrue….

    https://bonpote.com/boycotter-la-coupe-du-monde-au-qatar-est-la-seule-reponse-possible/

    Mais bon Mr Zidane a dit qu’il fallait , je cite  » Laisser les polémiques de coté et laisser place au jeu.. »

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  • Canelle // 28.10.2022 à 01h00

    Les chasseurs-cueilleurs ou L’origine des inégalités – Alain Testart – Folio histoire

    Alain Testart

    Les chasseurs-cueilleurs ou L’origine des inégalités

    Préface de Valerie Lecrivain et Geoffroy de Saulieu

    Collection Folio histoire (n° 321)

    Parution : 12-05-2022

    Cette nouvelle édition des Chasseurs-cueilleurs ou L’origine des inégalités, publiée par l’anthropologue Alain Testart (1945-2013) en 1982, est un des ouvrages classiques qui illustrent les conditions d’émergence des inégalités entre les hommes.
    …………
    https://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-histoire/Les-chasseurs-cueilleurs-ou-L-origine-des-inegalites
    https://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/2022/08/les-chasseurs-cueilleurs-ou-lorigine.html#more

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    • Grd-mère Michelle // 28.10.2022 à 13h32

      Bien sûr que le sens de « l’économie » c’est de conserver les surplus (chassés/glanés ou/et élevés/cultivés) des périodes d’abondance pour les consommer en périodes de disette(ce que font aussi certains animaux-soit en les cachant, soit en les absorbant et les économisant pendant leur léthargie hivernale). Le vin en est un des plus illustres exemples, qui permet de profiter des propriétés du raisin pendant toute l’année.
      À noter quand même que, pour ce faire, les sédentaires, en résidant sur un territoire circonscrit, ont un avantage certain sur les nomades… (surveiller leurs « greniers »)
      Et, pour ma part, sans préjuger des arguments d’un livre que je n’ai pas lu, je situerais plutôt la naissance des inégalités à l’époque de la sédentarisation(et du surgissement des « échanges » initiés par le fait que les nomades transportaient des « biens » manquant aux sédentaires).
      Les « monnaies »(sous toutes leurs formes) et le commerce (acte d’acheter, « conditionner » et transporter pour revendre) ont fait le reste… c-a-d l’accumulation POUR l’accumulation, caractérisée à présent (à « l’ère des communications »-voir la vente « en ligne » et les « accords de libre-échange ») par la suprématie néfaste des entreprises géantes et multinationales sur toutes les formes d’organisations sociales et politiques.

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      • vert-de-taire // 28.10.2022 à 15h32

        **** Les « monnaies »(sous toutes leurs formes) et le commerce (acte d’acheter, « conditionner » et transporter pour revendre) ont fait le reste… c-a-d l’accumulation POUR l’accumulation ****

        L’accumulation permet de gérer le FLUX donc de SPÉCULER.
        (ces temps sur les pellets !!! stocks au max mais livraisons réduites …)
        Avec des produits de première necessité
        mais aussi avec la monnaie !!
        Faire de la monnaie avec de la monnaie EST le moteur du capitalisme.
        et c’est la plaie de l’humanité car affecte TOUS les échanges vitaux.

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  • RGT // 29.10.2022 à 11h25

    De toutes façons, la pauvreté est nécessaire pour que le capitalisme prospère.

    Il faut bien pouvoir trouver le pognon pour nourrir les actionnaire$, et afin qu’ils ne se bouffent pas (trop) entre eux, ce qui serait très mauvais, il faut bien presser les gueux pour récupérer le jus qui une fois bien fructifié par les alchimistes des marchés financiers se transformeront en or.

    Relisez Proudhon qui bien avant Marx, dénonçait les méfaits du capitalisme qu’il nommait « propriété (rémunératrice, à distinguer de propriété d’usage) et dans son célèbre coup de gueule « la propriété c’est le vol » (et ses explications complémentaires que tout le monde oublie de mentionner) préconisait que l’instrument de travail DOIT appartenir à celui qui l’utilise pour assurer sa survie.

    Et il avait aussi conceptualisé le mutuellisme » qui permettait à l’ensemble des travailleurs de mettre en commun leurs ressources pour qu’ils puissent acquérir ENSEMBLE un outil de travail bien trop coûteux pour chaque membre.

    Sans compter sur le concept de « banque du peuple » (qui a ensuite donné les banques mutualistes totalement dévoyées ensuite par les oligarques) qui aurait permis aux « moins que rien » de s’entraider pour financer leurs projets et ne plus passer par des banques privées qui étaient (déjà) des pièges à dette.

    Le capitalisme n’est rien d’autre que le château de Dracula servant de demeure à des vampires parasites pour mieux saigner leurs esclaves.

    Le jour où l’immense majorité de la population l’aura compris un grand pas sera franchi par l’humanité.

    Encore faut-il que la population n’écoute pas le chant des sirènes et ne remplace pas le capitalisme par un système esclavagiste qui serait encore pire, ce que je crains hélas.

    Regardez le bolchévisme, Au final, le résultat était strictement identique pour la population.

    La seule solution consiste dans la prise en main de son destin par la population et le contrôle STRICT des « élites » qui pourraient être très durement sanctionnées (Cayenne, voire dans le pire des cas peloton d’exécution pour haute trahison) si elles s’appropriaient des pouvoirs au détriment de la population.

    Si ce n’est pas le cas, les « gueux » continueront à se faire tirer comme des canards sauvages.

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