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6.janvier.20236.1.2023 // Les Crises

Pour échapper à la faim, les Canadiens se tournent vers les banques alimentaires

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Même avant la pandémie, des décennies de coupes et d’austérité avaient déjà poussé le tissu social du Canada à son point de rupture. Aujourd’hui, jamais autant de Canadiens n’ont été contraints de se tourner vers les banques alimentaires pour échapper à la faim.

Source : Jacobin Mag, Luke Savage
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La banque alimentaire Daily Bread de Toronto continue de travailler pour maintenir ses étagères remplies alors que la sollicitation pour son action ne cesse de croître. (Rick Madonik / Toronto Star via Getty Images)

Il y a quelques semaines, alors qu’elle vantait l’engagement de son gouvernement en faveur de l’austérité budgétaire, la ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, a suggéré à ses concitoyens de s’adapter à un climat plus sobre en annulant leur abonnement de 13,99 $ par mois à Disney Plus : « J’ai dit aux enfants : Vous êtes plus âgés maintenant. Vous ne regardez plus Disney. Supprimons cet abonnement à Disney+. Donc, nous l’avons supprimé. Nous n’économisons que 13,99 $ par mois, mais chaque petit geste compte. (…) Je crois que je dois adopter exactement la même approche avec les finances du gouvernement fédéral parce que c’est l’argent des Canadiens. » Ce commentaire, manifestement déconnecté de la réalité et dénué de sens, a suscité un tollé bien mérité et a été rapidement retiré.

Néanmoins, le sous-entendu paternaliste de la remarque de Freeland est emblématique de l’attitude suffisante dont font de plus en plus preuve les gouvernements à travers le Canada, alors que la vie quotidienne de millions de Canadiens devient plus sombre et plus précaire. Selon des indicateurs classiques tels que l’endettement personnel et l’épargne mensuelle, les données des derniers mois suggèrent qu’un nombre de plus ne plus important de personnes rencontrent un stress financier aigu et des difficultés économiques. Le nombre de personnes qui souffrent de la faim est moins souvent pris en compte – s’il l’est dans un pays riche comme le Canada.

Or, selon un nouveau rapport que vient de publier Feed Ontario (une coalition de banques alimentaires et d’organismes communautaires dans la province la plus importante et la plus peuplée du Canada), un nombre record d’Ontariens sont maintenant obligés de s’en remettre aux banques alimentaires – dont beaucoup ont un emploi à temps plein. Sur une population d’environ quinze millions d’habitants, près de six cent mille adultes et enfants ont été contraints de se rendre dans une banque alimentaire entre le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022. Selon Feed Ontario, qui suit les données sur une base permanente, ce chiffre représente une augmentation de 15 % au cours des trois dernières années.

Toutefois, ces chiffres sont en fait sous-estimés. En effet, le nombre brut de visites aux banques alimentaires – 4 353 000 au cours de la même période – représente en fait une augmentation de 42 % au cours des trois dernières années. Il est frappant de constater que le nombre de personnes salariées ayant recours aux banques alimentaires a également presque doublé, tandis qu’une visite sur trois dans une banque alimentaire est le fait de personnes qui y ont recours pour la première fois.

Les pressions économiques de la pandémie et les récentes hausses de l’inflation – sans parler des prix abusifs pratiqués par les chaînes de supermarchés – sont clairement en cause, mais les résultats suggèrent que la faim était déjà un problème croissant avant que le coronavirus ne frappe en mars 2020. Au cours des deux années précédentes, le recours aux banques alimentaires parmi les personnes salariées était déjà en hausse de quelque 27 % et n’a fait que s’aggraver depuis. D’autres données récentes publiées par Banques alimentaires du Canada confirment que cette tendance est nationale, le recours aux banques alimentaires dans l’ensemble du pays atteignant le niveau le plus élevé jamais enregistré en 2022.

Les circonstances uniques des deux dernières années ont peut-être nettement aggravé la situation, mais il y a une différence entre créer et simplement intensifier un problème. Avant la pandémie, le Canada était déjà une société profondément inégalitaire, en passe de le devenir davantage chaque année. Bien que les Canadiens aiment souvent se flatter que le multiculturalisme et l’assurance maladie publique rendent leur pays moins enclin à l’injustice que l’Amérique, la vérité est que les institutions qui favorisent l’égalité s’effritent depuis des décennies.

Sous les gouvernements de droite et de centre-gauche, les taux d’aide sociale ont été réduits, les programmes de logements sociaux ont été éliminés, l’accès à l’assurance-emploi a été rendu plus difficile et les forces du marché ont été de plus en plus autorisées à se déchaîner sans tenir compte des conséquences sociales. Le résultat se traduit par des villes inabordables, planifiées pour les propriétaires et les promoteurs plutôt que pour les résidents, par des infrastructures publiques en déclin et sous-financées, et par un fossé grandissant entre les personnes incroyablement bien nanties et toutes les autres. Alors que les marges bénéficiaires des grandes industries s’envolent et que les libéraux au pouvoir prêchent l’évangile de l’austérité, la vie du citoyen moyen devient de plus en plus rude – et plus de Canadiens que jamais ont faim.

Contributeur :

Luke Savage est rédacteur à Jacobin.

Source : Jacobin Mag, Luke Savage, 04-12-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Fabrice // 06.01.2023 à 08h31

Boomer fait daté et en retard d’un métro, le problème n’est pas là génération mais la sociologie, boomer a été inventé par des enfants de bobos qui n’ont jamais eut à souffrir avec leur famille du chômage ou des fins de mois difficiles qui en croyant se moquer de leur parents inventaient une fracture qui servait une classe qui a toujours divisé pour régner (sexe contre sexe, ethnie contre ethnie, religion contre religion, âge contre âge , classe moyenne contre pauvre, pauvre contre pauvre,… ) tout du moment que la majorité n’ait pas l’idée de leur demander des comptes.

17 réactions et commentaires

  • Appleseed // 06.01.2023 à 07h19

    En France aussi, nombreux sont ceux qui ont faim, je passe régulièrement devant la banque alimentaire de mon quartier et ce que je vois est inquiétant. La file d’attente qui s’étire sur le trottoir grossi d’année en année. L’urgent est cependant de sauver la retraite des boomers en nous faisant crever au travail. C’est toujours mieux que de crever de faim.
    . Et puis, si cela permet de soutenir le marché des camping-cars et des articles de marche nordique…

    Même chose du côté du train qui, et c’est une évidence, devrait devenir LE moyen de transport de base (écologie, sécurité…) et qui voit ses tarifs augmenter. A rebours de toute logique.

    Je ne sais pas où veulent nous amener nos dirigeants. J’espère qu’eux le savent.

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    • Fabrice // 06.01.2023 à 08h31

      Boomer fait daté et en retard d’un métro, le problème n’est pas là génération mais la sociologie, boomer a été inventé par des enfants de bobos qui n’ont jamais eut à souffrir avec leur famille du chômage ou des fins de mois difficiles qui en croyant se moquer de leur parents inventaient une fracture qui servait une classe qui a toujours divisé pour régner (sexe contre sexe, ethnie contre ethnie, religion contre religion, âge contre âge , classe moyenne contre pauvre, pauvre contre pauvre,… ) tout du moment que la majorité n’ait pas l’idée de leur demander des comptes.

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      • Appleseed // 06.01.2023 à 11h16

        Boomer est parfaitement anecdotique dans mon commentaire… Nul besoin de vous emballer comme ça. Je ne stigmatise personne.
        Par contre je constate que vous utilisez le terme bobos, englobant, péjoratif et dont on a du mal à cerner les contours. Bref, vous me reprochez ce que vous faites vous même.
        Quant à cette « fracture » (terme excessif à mon avis), il s’agit surtout d’une vision du monde très différente entre une génération (mes grands parents) qui a connu des progrès sociaux/économiques/scientifiques… phénoménaux et mes parents (milieu de la cinquantaine) qui ne peuvent que constater le désastre en cours pour eux et surtout leurs enfants. Passé le constat, ce que l’on reproche aux boomers, c’est leur obstination à maintenir ce système dégueulasse de la guerre de tous contre tous. Je ne vous fais pas de dessin et vous laisse aux nombreuses analyses disponibles concernant le vote des boomers. Les récents sondages qui les donnent très favorables au recul de l’âge de la retraite est une bonne illustration de mes propos. Je n’ai rien contre cette génération, j’aimerais simplement un peu de compréhension concernant nos réalités.
        Chez nous, les récentes fêtes de fin d’année ont été à la fois le théâtre de bonnes empoignades verbales entre 3 générations qui malgré tout, se supportent très bien mais également, de bien des constats communs! Il y a donc de l’espoir!

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        • Fabrice // 06.01.2023 à 11h35

          Demander à des ouvriers, des employés que l’on a systématiquement désinformés, maintenu loin des rennes du pouvoir voir la sociologie des élus qui sont a 99% du même niveau social de changer la société alors qu’ils ne savent même si il auront de quoi nourrir leur famille ou garder leur travail si ils en ont un de changer un monde qui leur échappe et a qui on leur déni le droit d’influer et qu’on passe outre leur vote comme ce fut le cas pour le traité de Lisbonne, révèle bien la pensée de certains favorisés qui ont autre chose à penser que leur subsistance du lendemain.

          J’ai vu mon père ajusteur user sa santé et ma mère cuisinière de cantine pour me permettre d’avoir un travail meilleur qui maintenant si physiquement meilleur me pousse à travailler de 8h à 19h le temps me permet tout juste de découvrir trop tard le problème grâce à des sites comme les crise.fr et aider du mieux que je peux alors les boomers méprisent sincèrement les enfants de bobos qui font la morale avec mepris

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          • Appleseed // 06.01.2023 à 12h44

            Ok, vous vous sentez visé. Il n’y a pas de mépris dans ce que j’écris. Sachez que mes grands-parents étaient agriculteurs et que mon père est employé des espaces-verts. Ma mère a repris un travail de secrétaire à mi-temps dans un cabinet médical après avoir élevé 4 garçons.

            Comme bobos, on fait mieux.

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            • Fabrice // 06.01.2023 à 13h26

              Oh j’en veux à ceux qui ont créé ce terme en ne pensant qu’à leur caste et de l’avoir diffusé aux autres classes sociales qui ne réalisent pas qu’ils insultent leurs parents, qui n’ont jamais eut réellement les moyens d’avoir accès a ces informations que l’on peut avoir grâce a internet facilement maintenant.

              Alors que les partis chargés de défendre leurs intérêts les vendaient au libéralisme les abandonnant pour se focaliser sur des polémiques créées par ces décideurs qui sont heureux que l’on se déchire sur ces boomers, couleurs de peau , de dogmes ,idéologie au lieu de sattaquer à eux qui sont là principale source des problèmes de la planète et en plus ils font ça en nous faisant croire que c’est pour faire progresser notre civilisation alors qu’ils nous clivent pour que dans ces conflits on oublie qu’ils ne peuvent plus rien si nous sommes unis.

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            • step // 11.01.2023 à 16h23

              @fabrice: Une question (vraie ce n’est pas rhétorique) :
              « Alors que les partis chargés de défendre leurs intérêts les vendaient au libéralisme les abandonnant pour se focaliser sur des polémiques créées par ces décideurs ».

              Pourquoi cette classe d’âge continue si ce sentiment de « trahison » est si présent de voter (assez massivement au moins comparativement aux autres classes d’âge) toujours pour les même (on est bien d’accord que Macron est la continuation de la même politique par un Giscard rajeuni) ?
              De loin on dirait soit une pulsion sadico-masochiste, soit le fait qu’il n’y a pas eu que « les partis » qui se sont vendu mais qu’ils ont accompagné un mouvement (en contrepartie de quoi ?) mais il y a peut être chose que à titre personnel je ne comprends pas, mais que tu es peut-être plus capable (et mieux placé) d’expliquer

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  • florian lebaroudeur // 06.01.2023 à 10h22

    On ne peut pas comprendre l’évolution du Canada et de la France si on ne comprend pas les préconisations du Forum économique mondial qui a pour meilleur élève le premier ministre Justin Trudeau et le président Emmanuel Macron.

    La fin du cycle industriel de 250 ans dû au déclin des ressources et à la fin de l’alignement des planètes post-WW2 force les élites occidentales à se serrer les coudes par reflexe de survie.
    Le « en même temps » est une tentative de compromis entre les sociaux-démocrates et la haute finance mondialisé pour sauver respectivement leur peau. Il s’agit d’orienter l’économie de façon à ce que la finance puisse continuer à faire du profit dans un environnement où les populations sont réduites à une extrême dépendance pour que la social-démocratie puisse continuer à avoir une utilité.
    D’où la radicalisation droitière des conservateurs qui se sentent lésés par ce pacte dans leur dos.

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  • Savonarole // 06.01.2023 à 11h51

    Mais ne vous inquiétez donc pas , pour réduire l’inflation galoppante qui réduit le pouvoir d’achat des ménages ; nos géstionnaires de l’année ont pris la courrageuse décision de ne surtout pas augmenter les salaires et de rogner sur les méchanismes sociaux pour les plus pauvres … on va quand même pas s’attaquer aux subventions aux entreprises qui garantissent les super-profits des grands e̶x̶p̶l̶o̶i̶t̶e̶u̶r̶s̶ groupes à qui on a laissé une liberté totale d’augmenter leurs prix au nom du sacro-saint marché.
    Et après on va se demande pourquoi donc de plus en plus gens se barrent de l’économie formelle …

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  • Grd-mère Michelle // 06.01.2023 à 14h55

    Il me semble que l’autre publication d’aujourd’hui (« quelle planification pour accompagner la bifurcation écologique?… ») amorce des pistes de réflexion pour tenter de résoudre une situation déjà largement incontrôlable…

    ps: heu… J’ai un problème: bien que je marque mon accord, chaque fois que je participe à ces discussions, depuis quelques semaines je ne reçois plus les notifications des commentaires suivants! Cela arrive-t-il aussi à l’un-e ou l’autre d’entre vous?

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  • tchoo // 06.01.2023 à 16h20

    On nous a aussi tant vanter l’Angleterre, y compris des expatriés de ma connaissance qui prenaient Maggy pour une sainte.
    La moitié des ménages de ce beau pays se passerait de repas de midi par économie
    Vive l’économie dérégulée et la main invisible du marché et l’organisation de la concurrence libre et non faussée (si vous voulez avoir une idée de ce que sait, prenez l’inverse de chaque mot et tout sera plus clair)

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  • Myrkur34 // 06.01.2023 à 16h45

    A se demander si l’obstination de Macron et sa clique de ne pas sortir même momentanément du système électrique européen qui démontre toute son absurdité de nos jours avec des factures pour les entreprises multipliées par 4 ou pire, n’est pas juste une énième façon de se créer des obligés ayant juste le droit de quémander de l’aide.
    On dirait un autocrate à la petite semaine qui donne son avis sur tout mais n’apporte jamais de solutions concrètes car il devrait avaler son chapeau et ses dogmes européens et néo-libéraux. Genre on prend à notre charge 40% de l’augmentation. !! Donc vous passez de 2500€ à 10000€ de facture d’électricité par an et l’état prend à sa charge 3000€. C’est ce que j’appelle une fausse solution. Donc l’Espagne qui n’a pas de centrale nucléaire a un tarif au mégawatt 5 fois plus bas que la France. Macron c’est du Diafoirus mixé à Milton Friedman avec une grosse pincée de Naomi Klein coté choc et effroi. Et j’imagine pas la prochaine burne qui sera élue..Darmanin, Philippe ou l’inénarrable Lemaire ?

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    • Jean // 06.01.2023 à 18h53

      @Myrkur34,

      Il fallait, pour pouvoir asservir le peuple français avec la « dette odieuse », endetter fortement le pays en dépensant sans compter sans jamais réaliser d’investissements productifs susceptibles de réduire cette dette. On peut dire qu’avec une ardoise de trois milles milliards d’euros le contrat est remplie, mais comme notre président est un serviteur zélé de nos nouveaux maitres financiers il faut s’attendre à mieux. Et ceux qui devront supporter le cout de cette gabegie financières seront de plus en plus nombreux et aucun d’entre nous ne serra finalement épargné par ses conséquences. Je n’ose espérer que cette douloureuse leçon nous apprenne à être moins naïfs face aux intentions de ceux qui prétendent être nos amis.

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      • Myrkur34 // 07.01.2023 à 08h11

        Effectivement,
        Les rêves européens fumeux de certains, couplés au niveau très médiocre de nos politiciens des deux sexes n’ont fait qu’accroître la dette publique, solution de facilité pour remettre la poussière sous le tapis depuis les années 80.
        40 années de petite politique politicienne et de courtisanerie à tous les niveaux ont abouti à ce résultat.
        Dans le Thinkerview de Le Floch-Prigent, celui ci se demande goguenard pourquoi faudrait il mettre plus les politiques en prison, puisqu’ils ne sont jamais responsables de rien.
        Voilà le principal problème de ce pays, à un certain niveau de nomination publique, vous n’êtes plus responsable de rien. La meilleure preuve en a été donnée dernièrement par notre président omniscient, qui a été capable de dire lors de ses voeux à la Santé Publique Française que la situation actuelle de l’Hôpital public n’était la faute de personne.. (sic) (Ben si c’est Castex et Bachelot sous Sarkozy qui ont transformé l’Hôpital en pseudo-entreprise, on voit le résultat 15 ans plus tard)
        Et aucune réaction dans l’assemblée des blouses blanches !, genre tout le monde se lève et s’en va dans le silence et la dignité.
        La démission dans tous les sens du terme des classes populaires et moyennes va donc se poursuivre et la déliquescence de la société de même hélas..

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  • Spartacus // 07.01.2023 à 09h49

    Castex et Bachelot…. Puis Touraine, Hirsch et Veran, bons gestionnaires de la bien réelle entreprise, sous « l’intronisateur de » . Devoir de mémoire bed-manageriale.

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  • BA // 07.01.2023 à 18h13

    En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
    En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
    En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
    En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
    En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
    En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
    En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.
    En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.
    En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.
    En 2014-2015, les Restos du Coeur ont distribué 128 500 000 repas.
    En 2016-2017, les Restos du Coeur ont distribué 130 000 000 de repas.
    En 2018-2019, les Restos du Cœur ont distribué 133 500 000 repas.
    En 2019-2020, les Restos du Coeur ont distribué 136 500 000 repas.
    En 2021-2022, les Restos du Coeur ont distribué 142 000 000 de repas à 1,1 million de personnes.

    https://www.restosducoeur.org/chiffres-cles/

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  • Myrkur34 // 11.01.2023 à 14h33

    Pour le renouveau des politiques et de la politique, Olivia Grégoire, pan sur le bec !

    https://www.youtube.com/watch?v=vZdHggwN_AM

    (Petit problème pour Sudradio, l’experte économique qui apparaît au début de la vidéo (en fin d’interview avant le sujet principal), est une habituée de la « communication » et de la vérité arrangée à sa sauce personnelle.. comme Olivia Grégoire)
    C’est assez savoureux cet entrechoc de ce genre d’émission qui informe sur de vrais sujets, mais la priorité c’est le buzz avant tout, quel qu’en soit le prix )

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