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16.janvier.202316.1.2023 // Les Crises

OTAN : Une adhésion de la Finlande changerait radicalement sa politique nucléaire

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En tant que membre candidat à l’OTAN, la Finlande doit actualiser sa politique en matière d’armes nucléaires. Celles-ci sont un pilier important de l’alliance défensive, dont la position officielle est que tant que les armes nucléaires existeront, l’OTAN sera par nature une alliance nucléaire.

Source : Bulletin of the Atomic Scientists, Robin Forsberg, Aku Kähkönen, Jason Moyer
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président finlandais Sauli Niinistö a participé au sommet de l’OTAN le 29 juin 2022 à Madrid. (Photo Bureau du Premier ministre du Japon / Kantei, via Wikimedia)

En septembre 2022, le président russe Vladimir Poutine a menacé d’utiliser des armes nucléaires, déclarant : « En cas de menace contre l’intégrité territoriale de notre pays et pour défendre la Russie et notre peuple, nous utiliserons certainement tous les systèmes d’armes à notre disposition. Ce n’est pas du bluff ». La déclaration de Poutine – mais aussi d’autres – a suscité un débat animé concernant les armes nucléaires en Europe, tel qu’on n’en avait pas vu depuis les jours les plus sombres de la Guerre froide. En effet, alors que la doctrine militaire russe prévoit l’utilisation des armes nucléaires pour l’autodéfense, cette pratique est opaque et Poutine est largement considéré à l’Ouest comme un acteur imprévisible. Alors que l’invasion de l’Ukraine s’intensifie et que les pertes russes se multiplient, nombre de personnes s’inquiètent de voir la Russie recourir à son arsenal nucléaire comme méthode de coercition ultime. Ces inquiétudes surviennent alors que la Finlande, en tant que futur membre de l’alliance, reconsidère son positionnement concernant les armes nucléaires.

Après avoir déposé sa demande en mai 2022, la Finlande est maintenant au beau milieu de son processus d’adhésion à l’OTAN, il ne manque plus que l’approbation de la Turquie et de la Hongrie. Dans sa candidature, la Finlande ne cherche pas à obtenir de dérogations quant à son adhésion et s’engage pleinement dans l’alliance. Cela a déclenché des discussions sur sa future politique en matière d’armes nucléaires. Le 7 novembre, le président Sauli Niinistö a souligné la position finlandaise : « Permettez-moi d’être clair : même si nous n’imposons aucune restriction à l’avance concernant notre adhésion à l’OTAN, la Finlande n’a absolument pas l’intention de faire entrer des armes nucléaires dans son territoire. De plus, je n’ai vu aucune indications que quiconque nous en propose. »

Les deux autres membres scandinaves de l’OTAN – la Norvège et le Danemark – ont interdit toute base de l’OTAN ou toute arme nucléaire sur leur sol en temps de paix. En demandant à devenir membre à part entière de l’OTAN sans aucune restriction explicite, la Finlande se donne la possibilité de prendre ses propres décisions en matière d’armes nucléaires. Mais il y a un bémol : selon la législation nationale actuelle de la Finlande, les armes nucléaires sont illégales.

En rejoignant l’OTAN, la Finlande sera alliée à des pays qui disposent d’arsenaux nucléaires – et qui sont prêts à les utiliser si cela s’avérait nécessaire. Cela est conforme au fondement de l’alliance : les armes nucléaires sont une composante essentielle de la dissuasion de l’OTAN. Telle sera la nouvelle réalité sécuritaire à laquelle la Finlande sera confrontée le jour où elle rejoindra l’alliance stratégique. Pour autant, la question de savoir ce que l’adhésion à l’OTAN signifiera pour la conception finlandaise en matière de défense nucléaire n’a pas été suffisamment débattue.

Cela s’explique en partie par l’intérêt que portent la Finlande et l’OTAN à une adhésion rapide et sans complication. Mais il existe également une tradition consistant à ne pas débattre des politiques de sécurité stratégique nationale dans les forums publics, en raison de la grande confiance des Finlandais dans leurs autorités nationales. Un débat national serein est toutefois essentiel pour que la population finlandaise comprenne mieux les politiques en matière d’armes nucléaires et leur impact potentiel sur la sécurité de la Finlande.

En tant que membre de l’OTAN, la politique de la Finlande en matière d’armes nucléaires est censée servir les intérêts nationaux et internationaux du peuple finlandais. La Finlande a toujours eu une politique forte de non-prolifération nucléaire. En 1968, elle a été le premier pays à signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et a depuis lors manifesté un soutien ferme aux traités multilatéraux de non-prolifération et de désarmement conventionnel. Mais ce dogmatisme a quelque peu vacillé ces dernières années, avant même que la Russie n’envahisse l’Ukraine.

En juillet 2017, lorsque le traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TPNW, également connu sous le nom de traité d’interdiction) a été signé par 122 pays, la Finlande a choisi de s’abstenir en raison de l’évolution de ses priorités en matière de sécurité nationale. À cette époque, les experts finlandais pensaient qu’un vote en faveur de l’interdiction des armes nucléaires n’aboutirait pas au résultat souhaité, étant donné l’opposition des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU dotés de l’arme nucléaire à un vote en faveur du traité, ce qui finirait par l’édulcorer. À l’époque, les experts ont émis l’hypothèse que la Finlande s’était abstenue de voter pour ne pas compromettre ses perspectives d’adhésion à l’OTAN.

Lorsque la Finlande adhérera à l’OTAN, son ministre de la Défense disposera d’un siège au sein du Groupe des plans nucléaires de l’OTAN, le principal organisme chargé de définir la doctrine nucléaire de l’alliance et d’en fixer la politique. Comment le ministre finlandais agira en occupant ce siège et le rôle qu’il assumera dans cette alliance est un sujet qui n’a pas encore été discuté ou divulgué publiquement et qui nécessitera une évaluation exhaustive, politique et militaire de la part des dirigeants politiques du pays.

Le fait de siéger au sein du Groupe des plans nucléaires permettra également au gouvernement et à l’armée finlandais d’accéder à des informations opérationnelles jusqu’alors inaccessibles concernant la branche nucléaire de l’alliance. Il est important de discuter de la politique finlandaise révisée en matière d’armes nucléaires pour ne pas mettre en péril l’éthique du fait que la Finlande soutient depuis longtemps et de façon continue les efforts de désarmement et de non-prolifération. Le débat devrait également refléter le fait que la population est prête à participer aux exercices, aux activités ou à la planification de l’OTAN en matière d’armes nucléaires.

Alors que la ratification définitive est imminente, les partis politiques et les parlementaires finlandais devraient engager sans détour un débat politique sur les armes nucléaires et l’OTAN. Dans l’esprit de la tradition finlandaise en matière de politique de sécurité, les politiciens nationaux devraient s’efforcer de trouver un consensus qui résisterait à l’épreuve du temps et aux éventuels changements politiques futurs. Un débat public national réduit le risque d’un retour de bâton politique opposé à l’adhésion à l’OTAN et accroît à long terme la résilience de la population finlandaise. En devenant membre d’une alliance nucléaire, la Finlande doit entamer un processus de révision de sa politique en matière d’armes nucléaires.

Source : Bulletin of the Atomic Scientists, Robin Forsberg, Aku Kähkönen, Jason Moyer, 08-12-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Danton // 16.01.2023 à 10h57

Drôle de logique.
La Finlande vivait peinard depuis 78 ans grâce à sa neutralité active. Elle a vécu peinard même voisine de l’URSS, même de l’URSS de Staline.
L’Ukraine est en cours de destruction totale car elle a refusé le statut de la Finlande et a endossé le rôle de fer de lance anti-Russie des USA, pardon, de l’OTAN.
Que fait la souris finlandaise? Elle renonce à la neutralité et endosse le rôle de fer de lance des USA, pardon, de l’OTAN.
Et nucléaire en plus.
Comment on dit « tête à claques » en finlandais?

15 réactions et commentaires

  • Auguste Vannier // 16.01.2023 à 10h02

    « Au diable la sacro sainte Ecologie » (@Louis de Constance)
    Il est clair qu’avec l’élargissement de l’OTAN dominée par les USA, la prolifération des armes nucléaires et surtout une planification bureaucratique de leur usage (non pas selon le Droit International, mais selon « les règles » -édictées par qui au fait?), l’écologie n’a plus sa place dans l’avenir de la planète.Envisager « tranquillement » d’utiliser les armes nucléaires à disposition de l’alliance, pour se défendre, c’est à dire exactement ce que suggère la Russie pour son propre compte, entourée qu’elle est par des bases de l’OTAN, c’est faire avancer l’Horloge de Bloomberg-celle des savants atomistes justement-vers minuit, l’heure de la catastrophe finale pour l’espèce humaine.
    Encore un article hallucinant!
    Mais dans quel monde vit-on ? Quelle sorte « d’élites » laisse-t-on arriver au pouvoir?

      +29

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    • yann // 16.01.2023 à 23h00

      Plutôt que faire passer toute la population de la voiture au vélo électrique, il serait plus simple de faire passer quelques « élites » du fauteuil à la chaise électrique.
      En commençant par la catégorie « à mémoire courte »…ceux qui disent un truc en oubliant qu’ils ont dit le contraire 3 mois plus tôt, et on appellera ça une expérience de Milgram.

        +13

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  • Danton // 16.01.2023 à 10h57

    Drôle de logique.
    La Finlande vivait peinard depuis 78 ans grâce à sa neutralité active. Elle a vécu peinard même voisine de l’URSS, même de l’URSS de Staline.
    L’Ukraine est en cours de destruction totale car elle a refusé le statut de la Finlande et a endossé le rôle de fer de lance anti-Russie des USA, pardon, de l’OTAN.
    Que fait la souris finlandaise? Elle renonce à la neutralité et endosse le rôle de fer de lance des USA, pardon, de l’OTAN.
    Et nucléaire en plus.
    Comment on dit « tête à claques » en finlandais?

      +40

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    • Danton // 16.01.2023 à 12h51

      Certes, ceci dit je parie mon billet qu’un gouvernement de « centre-droit » aurait fait pareil.

        +4

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    • Danton // 16.01.2023 à 14h04

      D’ailleurs, vous noterez que les Polonais ont un gouvernement droite-droite et ce sont les plus zelés suppletifs US. De la même maniére, l’Italie droito-nationaliste est aussi motivée que le social-neuneu Scholtz.

        +1

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    • Guy Gadebois // 16.01.2023 à 19h17

      La Finlande vivra encore plus peinard si elle fait partie ce l’OTAN.
      La Russie n’ayant pas la capacité de s’attaquer à cette alliance militaire.
      Il est vrai que si l’Ukraine faisait partie de l’OTAN les 40 civils innocents tués à Dnipro seraient encore en vie

        +2

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      • Danton // 16.01.2023 à 19h48

        Merci pour l’intelligence de votre éclairage. Je connaissais déjà « plus blanc que blanc » , merci de m’apprendre qu’il y a aussi « plus peinard que peinard ».
        Quant aux 40 malheureux habitants de Dniepropetrovsk, comme les 50 brulés vifs d’Odessa ou les 4000 civils du Donbass tués de 2014 à 2022, ils seraient toujours en vie si, de l’aveux même de mme Kagan, les USA n’avaient pas investi 5 milliards de dollars en Ukraine pour aboutir à un coup d’état puis une repression militaire sanguinaire contre les civils ukrainiens russophones inquiets.
        L’Ukraine a pratiqué une politique russophobe acharnée depuis 2014, elle a accueilli 20000 soldats de l’OTAN, était en cours de construction de trois bases specialement pour eux, abritait une dizaine de laboratoires militaires US, et braillait des projets trés bellicistes.
        Je pense qu’on verra trés bientôt si les Russes n’osent pas attaquer un pays de l’OTAN.
        Pour l’instant, stratégiquement, elle semble avoir opté pour une guerre d’attrition contre….l’OTAN, l’Ukraine en tant que telle étant déjà détruite et ne pouvant lutter que par les perfusions.
        D’ailleurs, les annonces occidentales d’équipement de plus en plus lourd et pointu indiquent que l’OTAN voudraient vraiment hâter une offensive russe.
        Si les Russes ne craignent pas les retournements diplomatiques majeurs, ni la montée en gamme du proxy otanien en Ukraine ni les actes terroristes sur leur sol, alors ils continueront l’attrition jusqu’à l’implosion ou l’effondrement du front occidental.

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    • Linder // 17.01.2023 à 16h14

      @ Danton:
      Vous avez raison de dire que la Finlande est en paix grâce à sa neutralité depuis 1945 mais dire qu’ « elle a vécu peinard même voisine de l’URSS, même de l’URSS de Staline » me semble un peu rapide. Certes, la « guerre d’Hiver » et la guerre de continuation se terminent en 1944 et donc remonte à plus de 78 ans, mais je ne crois pas que, entre 1945 et 1953, le terme « peinard » soit approprié .
      Je vous rejoins sur l’essentiel, la neutralité de la Finlande était sa meilleure protection et, selon moi, seule la corruption de ses élites et une incompréhension crasse des raisons de la guerre en Ukraine peuvent expliquer cette volonté de rejoindre l’OTAN.

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  • POPOV // 16.01.2023 à 11h55

    Aborder l’aspect nucléaire de la crise actuelle par le biais de la Finlande reste un épiphénomène. Sans vouloir remettre en cause les qualités des auteurs de l’article, ni celles des stratèges atlantistes, l’adhésion de la Finlande à l’OTAN aura peu ou pas de répercussions pour le point de vue russe. Qu’un missile nucléaire parte de Finlande, de Turquie, d’Allemagne, d’Europe, d’Amérique, d’Asie, de la mer ou d’un avion, pour les stratèges russes, le problème n’est plus là ; aujourd’hui, on n’est plus dans la menace, on est passé à l’action, et même à la réaction.
    Sur la doctrine nucléaire russe, M. Poutine a semé le trouble. Dans un premier temps, il menace de l’utiliser en cas de menace directe sur l’intégrité territoriale de son pays, pour ensuite affirmer qu’il ne sera pas le premier à appuyer sur le bouton. En fait, cette bravade n’est que la réponse à l’élargissement de l’OTAN à la Finlande.
    Reste à savoir maintenant, quel endroit sur Terre offre suffisamment de quiétude pour continuer à spéculer ?

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    • Bigtof // 16.01.2023 à 19h16

      Pour entrer dans l’OTAN, la Finlande doit sortir de l’Accord Sovieto-finlandais de 1948 lesquels précisent que celle-ci doirt impérativement rester neutre. Il n’y a pas de d’autre terme.
      La gravité du choix de la Finlande n’est pas seulement par rapport au nucléaire, mais c’est aussi la fin de l’accord de 1948.

        +6

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  • Savonarole // 16.01.2023 à 13h47

    C’est cousu de fil blanc depuis la signature du contrat pour les F35 finnois . Les Yanks veulent déployer leurs merdes de B61 sur TOUTES les frontières de la Russie. Point barre …à croire qu’ils connaissent pas Perimetr ces cons …
    Tiens autre point, les boches ayant remplacés leurs Tornados en achetant le même cerceuil volant que les Finnois , les ricains font maintenant préssion pour que les Huns refilent leur vieux Tornados au pays 404 …
    Et ça est certifié pour emporter quoi un Tornado ? Ho ! Surprise ! Les mêmes B61.
    « T’as pas de capacité Nucléaire ? Attends ! On va s’arranger pour les autres te les donnent… nous on a juste déposé des colis là … c’est une erreur d’Amazon… surtout tu ouvres pas la boite hein ! »
    Après la boite de Pandore , voici la Boite de Brandon … il a pas réussi à faires des missiles Hypersoniques : qu’à cela ne tienne , la menace doit rester symétrique … et qu’importe les conséquences.

      +6

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    • Danton // 16.01.2023 à 17h13

      Mais ce qui est à péter de rire, c’est que tandis que les Allemands (entre autre) s’équipent de F35, les USA, eux, ont mis un gros coup de frein à leur production, préférant, selon leur propre secrétaire à la défense, je cite, « le garder pour le dimanche », et upgradent à fond les F16 pour l’USAF, les F18 pour la Navy et les A10 pour les Marines.
      Pour mémoire, les Israéliens qui furent les premiers à être équipés de ce « fleuron « , ne les ont toujours pas sorti en operation et préférent bombarder la Syrie (prudemment, à partir de Liban) avec leurs bons vieux F16.
      Y sont vraiment sympa avec les finances US ces membres européens du Saint Empire Atlantique.
      Ou alors, ils n’ont pas le choix.

        +10

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      • Candievans // 17.01.2023 à 03h13

        Vous oubliez surtout le F-15, avion de supériorité aérienne conçu un peu avant le F-16 (début 70) et qui est tellement « supérieur » qu’il a été décliné – avec succès – en camion à bombes dans les 90 (F-15E), et qui s’offre une extension de vie avec la toute dernière version EX qui est en cours de validation. Soit un F-15 ultra modernisé pour se battre en première ligne jusqu’en 2050. A part le B-52, aucun avion n’a fait mieux. Le F-4 Phantom II, autre production de l’excellent McDonnel Douglas tutoie cette longévité…

        Enfin, vous faites un amalgame qui devient un raccourcis pouvant induire en erreur : non les F-16 Israéliens ne sont pas de vieux coucous. Ils exploitent le Sufa (F-16I), la version du F-16 la plus avancée à ce jour (et qui n’a sans doute pas grand chose à envier à notre Rafale). Ce n’est pas parce que la cellule de l’avion, son dessin, a été conçu dans les années 70, que le modèle utilisé de nos jours est un quinquagénaire… L’Heyl Ah’Avir utilise le Sufa car c’est son avion standard d’attaque au sol avec auto protection ; ses F-15 étant réservés pour assurer leur escorte. Rien à voir donc, avec la vétusté imaginaire que vous mentionnez.

        Crdlmt

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        • flightradar // 18.01.2023 à 01h31

          Quelqu’un qui connaît qui sait de quoi il parle …

          Le F15-EX avion sélectionné par l’Indonésie avec le Rafale alors que le SU-35 russe est arrivé bon dernier dans toutes les catégories (même résultats au Brésil qui a choisi le Grippen).

          Bonne remarque pour les F-16 Sufa qui font ce qui veulent en Syrie quand c’est nécessaire. Cette version a une signature radar très faible, au-dessus du F35, identique a celle du Rafale,

          Tous les avions livrés a Israel ne possèdent plus rien en commun avec ceux livrés, grâce à l’industrie de la défense de ce pays. Je serais curieux de savoir ce qui a été changé sur les F35 pour doubler leur rayon d’action…

          Le F35 est un avion avec trop de problèmes..mais il a une particularité..quand vous le détectez vous n’êtes déjà plus la…

          Il suffit de jeter un oeil a la nouvelle version du B-21 Bomber mis au point très rapidement pour apprécier l’industrie de l’armement américaine. Des échecs mais tellement de réussites…on peut penser a l’avion A-10, un avion réclamé par l’Ukraine..

          The B-21 Raider will be used as more than just a bomber; the official Air Force website for the B-21 describes it as “a dual-capable penetrating strike stealth bomber capable of delivering both conventional and nuclear munitions. The B-21 will form the backbone of the future Air Force bomber force consisting of B-21s and B-52s. Designed to operate in tomorrow’s high-end threat environment, the B-21 will play a critical role in ensuring America’s enduring airpower capability.”

          Vous parlez de B-52 dont plus de 60 exemplaires, remarquablement modernisés vont servir de plate-formes pour lancer des missiles hypersoniques…et effectivement un Tornado a une longue vie et bien modernisé, moteurs, électronique, radars, reste une plateforme remarquable, rustique, solide.

          https://www.hotcars.com/b-21-bomber-brief-history/

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