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3.août.20223.8.2022 // Les Crises

Pantouflage : Ces anciens membres du Congrès devenus lobbyistes agents de l’étranger

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Depuis les années 2000, près de 100 anciens législateurs sont devenus des lobbyistes à Washington pour des pays comme l’Arabie saoudite et la Chine.

Source : Responsible Statecraft, Nick Cleveland-Stout, Ben Freeman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Image: kentoh via shutterstock.com

Au début du mois, un projet de loi bipartite a été idéposé au Congrès ; pour lutter contre l’influence étrangère illégitime en politique, il prévoit, entre autres dispositions importantes, d’interdire aux anciens membres du Congrès de faire du lobbying pour le compte de gouvernements étrangers.

Une nouvelle étude du Quincy Institute révèle que cette action du Congrès aurait dû être entreprise depuis longtemps, parce qu’on assiste à une véritable frénésie de pantouflage (porte tambour) entre le Congrès et le lobbying pour le compte d’intérêts étrangers.

Ce n’est un secret pour personne, lorsque les membres du Congrès cessent leur mandat, ils se tournent vers la profession la plus prisée : le lobbying. Année après année, on retrouve la même histoire d’anciens élus qui vendent à des groupes d’intérêts qui paient bien, leur carnet d’adresses et leur savoir quant à la façon de faire bouger les choses (ou de ne pas les faire bouger) à Washington. Si ce lobbying se fait souvent au nom d’intérêts américains — comme dans le cas des grandes entreprises pharmaceutiques, bancaires ou d’armement — ces dernières années, les ex-parlementaires font de plus en plus souvent pression pour le compte d’intérêts étrangers.

Nous avons analysé les déclarations faites en vertu de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers (FARA) depuis 2000 et avons constaté que pas moins de 90 anciens membres du Congrès étaient enregistrés en qualité d’agents étrangers, ce qui veut dire que près de la moitié (87) de tous les pays du monde sont concernés, et cette tendance n’a fait que s’accentuer ces dernières années. Cette situation soulève des questions extrêmement préoccupantes pour les intérêts nationaux des États-Unis et souligne l’importance d’une législation visant à lutter contre les risques potentiels liés au fait que d’anciens membres du Congrès travaillent pour des intérêts étrangers.

Ci-dessous, une carte des points chauds met en évidence les pays où, depuis 2000, des intérêts étrangers — ce sont souvent, mais pas toujours, des gouvernements étrangers — ont été défendus par des personnes inscrites au FARA qui étaient auparavant membres du Congrès. Les pays en rouge foncé sont ceux où le nombre d’anciens membres travaillant pour le compte d’intérêts étrangers est le plus élevé.

Comme le montre la carte, les pays les plus souvent défendus par d’anciens parlementaires se trouvent au Moyen-Orient et en Asie.

Les autorités chinoises, par exemple, ont utilisé au moins huit anciens membres du Congrès qui ont fait du lobbying à leur profit. Quatre d’entre eux l’ont fait pour Hikvision, une entreprise d’État chinoise qui fournit des équipements de surveillance utilisés pour surveiller les populations ouïghoures, tandis qu’un autre l’a fait pour le compte d’une entreprise d’intelligence artificielle partiellement publique, iFlytek. Ces deux entreprises figuraient sur la liste noire du gouvernement américain en 2019.

Parmi les lobbyistes travaillant pour les chinois on trouve le sénateur David Vitter (Républicain-Louisianna), le représentant Toby Moffet (Démocrate-Connecticut) et le représentant Denny Rehberg (Républicain-Montana). L’ancienne sénatrice Barbara Boxer (Démocrate-Californie) était également enregistrée comme agent étranger pour le compte de Hikvision, mais suite au tollé général, elle a renoncé quatre jours plus tard. Dans une déclaration, la sénatrice Boxer a écrit : « En raison de la vive réaction à mon inscription, j’en suis arrivée à la conclusion que la poursuite de mon engagement était devenue une source de confusion négative pour le processus et je renonce donc à mon inscription. »

Ces anciens parlementaires ont ainsi participé à la vigoureuse campagne de la Chine en matière d’influence étrangère aux États-Unis. Et selon une analyse des dossiers du FARA réalisée par OpenSecrets, la Chine a dépensé plus d’argent en faveur des personnes inscrites au FARA que n’importe quel autre pays depuis 2016. L’accélération des dépenses s’est accompagnée d’une pratique de la Chine consistant à embaucher d’anciens parlementaires, sept de ceux-ci ayant défendus les intérêts de la Chine pour la seule période des quatre dernières années.

L’Arabie saoudite a également fait appel aux services d’au moins huit anciens membres du Congrès inscrits au FARA. Tous, sauf un, représentaient des branches officielles du gouvernement. La liste comprend l’ancien sénateur Norm Coleman (Républicain-Minnesota), qui est passé de la commission des relations étrangères du Sénat à la défense des intérêts de l’ambassade royale d’Arabie saoudite. En tant que lobbyiste saoudien, Coleman a joué un rôle central dans les efforts visant à redorer l’image de l’Arabie saoudite après le brutal assassinat du journaliste du Washington Post Jamal Khashoggi en 2018 et le rôle saoudien dans la désastreuse guerre du Yémen. Il a même fait circuler une lettre au Congrès dans laquelle il affirmait « la ferme détermination du Royaume à instaurer la paix au Yémen », trois jours après qu’une frappe aérienne saoudienne y ait tué 18 civils.

Un autre des lobbyistes pour le compte de l’Arabie saoudite et ancien parlementaire — le représentant Howard « Buck » McKeon (Républicain -Californie) — a rencontré son ancien collègue de la Chambre des représentants Ed Royce (Républicain-Californie), dont il a soutenu la campagne de réélection à hauteur de 2 000 dollars, à de multiples reprises alors que Royce était président de la commission des affaires étrangères de la Chambre. Alors qu’il était encore au Congrès, Royce a également répété presque mot pour mot les éléments de langage qui lui avaient été fournis par un autre lobbyiste du Royaume dans un discours prononcé à la Chambre des représentants lors d’un débat sur l’avenir du soutien américain à la guerre menée par Riyad au Yémen. Quatre ans plus tard, il s’enregistrait comme agent étranger pour le compte de l’Arabie saoudite.

Même si les actions aux fins d’influence de la Chine et de l’Arabie saoudite ont bénéficié d’un noyau d’anciens parlementaires, elles sont loin pour autant de compter le plus grand nombre d’anciens élus. Cette mention revient aux intérêts turcs, au bénéfice desquels un nombre impressionnant de 16 anciens membres du Congrès ont travaillé.

Alors que certains pourraient relier l’influence de la Turquie aux États-Unis au général Michael Flynn (en retraite), qui a été accusé de trafic d’influence occulte au profit de la Turquie, les intérêts turcs bénéficient d’un large éventail d’anciens parlementaires qui effectuent un travail d’influence parfaitement légal en leur faveur. Parmi ceux-ci, on compte des personnalités connues telles que l’ancien leader démocrate du Sénat Tom Daschle (Démocrate-sud Dakota), le représentant Bart Stupak (Démocrate-Michigan) et le représentant Dick Gephardt (Démocrate-Missouri). Ensemble, ils ont appuyé les efforts de la Turquie pour influencer la politique américaine en matière d’armement à destination de la Turquie, extrader le dissident turc exilé Fetullah Gulen et attiser l’opposition aux Unités de défense du peuple, une milice à prédominance kurde en Syrie, également soutenue par Washington. Nombre de ces anciens élus et de membres de leurs cabinets ont également fait pression pour empêcher la reconnaissance par les États-Unis du génocide arménien — laquelle a finalement été prononcée en avril 2021 — avertissant que la « gravité de la question du génocide » constitue « une menace potentielle pour la relation États-Unis/Turquie ».

Certes, les anciens membres que nous avons identifiés n’ont pas tous continué à travailler pour des régimes autoritaires. A eux deux, par exemple, les intérêts sud-coréens et taïwanais ont engagé plus de 20 anciens parlementaires pour défendre leurs intérêts. Le plus souvent, cependant, le pantouflage mène directement aux dictateurs — une majorité (57 sur 90) des anciens membres du Congrès devenus lobbyistes pour l’étranger que nous avons retracés ont travaillé pour le bénéfice des intérêts de régimes autocratiques, classés comme « non libres » par Freedom House, notamment la Chine et l’Arabie saoudite.

Quel que soit le type de régime, seuls les intérêts étrangers ayant les moyens de débourser des millions de dollars sont en mesure d’engager d’anciens membres du Congrès, créant ainsi un terrain de jeu inéquitable où les intérêts étrangers des plus riches exercent une influence démesurée sur le processus de la politique étrangère des États-Unis. Cela est vrai, qu’il s’agisse d’un ancien parlementaire faisant du lobbying pour qu’un soutien militaire américain soit accordé pour soutenir la campagne saoudienne au Yémen, ou d’un ancien membre du Congrès faisant du lobbying pour que des armes soient vendues à la Corée du Sud ou que des bases y soient déployées.

Les risques posés par ces riches régimes autoritaires, qui sont les plus susceptibles de voir d’anciens parlementaires faire du lobbying en leur faveur, sont aggravés par le fait que tous ces anciens législateurs avaient accès à des informations classifiées et à certains des secrets les plus sensibles de notre nation. Des informations sur des déploiements outre mer ou des opérations militaires à l’étranger, des menaces de terrorisme domestique ou d’autres renseignements clés entre les mains d’acteurs étrangers hostiles pourraient poser de graves risques pour la sécurité nationale des États-Unis. Bien qu’il n’existe aucune preuve qu’un quelconque des membres du Congrès ayant fait l’objet d’un enregistrement FARA dont nous avons analysé les activités ait divulgué des informations classifiées auprès d’intérêts étrangers, en 2010 un ancien membre du Congrès a plaidé coupable d’avoir violé la FARA et d’avoir fait du lobbying au nom d’une organisation ayant des liens avec le terrorisme international et Oussama ben Laden.

Heureusement, un groupe bipartite de membres actuels du Congrès a reconnu ces risques. Au début de ce mois, (Juin 2022) ils ont présenté la « Loi pour combattre l’influence étrangère » (Fighting Foreign Influence Act) qui, entre autres dispositions importantes, interdirait aux anciens membres du Congrès et autres hauts fonctionnaires de travailler pour des gouvernements et organisations étrangers.

Nos recherches, qui démontrent dans quelle mesure cette loi et d’autres législations visant à lutter contre le phénomène de la porte tambour sont si désespérément nécessaires, ne fait qu’effleurer la surface parce qu’on ne tient pas compte des anciens législateurs qui sont exemptés de l’enregistrement FARA s’ils font du lobbying pour des entreprises étrangères en s’enregistrant dans le cadre du Lobbying Disclosure Act, dont les exigences sont beaucoup moins strictes ou de ceux qui ne s’enregistrent tout simplement pas du tout lorsqu’ils font du lobbying au profit d’intérêts étrangers.

Néanmoins, nous avons identifié 90 anciens membres qui ont quitté le Congrès et sont devenus des lobbyistes pour des intérêts étrangers qui, le plus souvent, concernent des pays riches et autocratiques. Ils ont œuvré pour infléchir la politique étrangère des États-Unis au gré des caprices des intérêts étrangers qu’ils représentent, subvertissant ou sapant potentiellement les débats concernant les intérêts nationaux des États-Unis. Rien que cela devrait être une cause de préoccupation générale et inciter le Congrès à agir.

Source : Responsible Statecraft, Nick Cleveland-Stout, Ben Freeman, 28-06-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Serge Bellemain // 03.08.2022 à 08h59

L’arroseur arrosé…à Bruxelles, combien de lobyistes, dont un certain nombre, pour ne pas dire un nombre certain, mange dans l’assiette de l’empire étatsunien! Juste une suggestion : ne s’agit-il pas d’un nuage d’encre, sur un phénomène lié au capitalisme, prédteur et où la concurrence est « libre et non faussée » pour les éternels naïfs, pour cacher l’essentiel : le « pouvoir occulte » n’est qu’en partie là, et malgré son côté spectaculaire, il n’est que la partie immergée de l’iceberg! Pourquoi ne pas mener l’enquête sur la French American Foundation, et ses Young Leaders, aujourd’hui parvenus depuis quelques élections de présidents de la République française, au plus haut niveau de la mise au pas des pays du Monde aux valeurs occidentales? Si j’ai bien lu, des équivalences existent dans d’autres pays de l’Union Européenne…La toile d’araignée existe!

9 réactions et commentaires

  • Serge Bellemain // 03.08.2022 à 08h59

    L’arroseur arrosé…à Bruxelles, combien de lobyistes, dont un certain nombre, pour ne pas dire un nombre certain, mange dans l’assiette de l’empire étatsunien! Juste une suggestion : ne s’agit-il pas d’un nuage d’encre, sur un phénomène lié au capitalisme, prédteur et où la concurrence est « libre et non faussée » pour les éternels naïfs, pour cacher l’essentiel : le « pouvoir occulte » n’est qu’en partie là, et malgré son côté spectaculaire, il n’est que la partie immergée de l’iceberg! Pourquoi ne pas mener l’enquête sur la French American Foundation, et ses Young Leaders, aujourd’hui parvenus depuis quelques élections de présidents de la République française, au plus haut niveau de la mise au pas des pays du Monde aux valeurs occidentales? Si j’ai bien lu, des équivalences existent dans d’autres pays de l’Union Européenne…La toile d’araignée existe!

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    • Olivier77 // 03.08.2022 à 09h44

      Tous ces politiques devraient être traînés devant la justice pour forfaiture. Si on veut retrouver une base souveraine, les écuries d’augias vont devoir être récurées mais les vieux votants ne sont pas près à changer tant la retraite est bonne.
      Vivre à genou avec l’allégeance à la bourgeoisie américaine n’a plus de sens aujourd’hui. On est un pays plus que millénaire, on nous l’a fait oublié.

        +12

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  • RGT // 03.08.2022 à 10h01

    Si le lobbying était criminalisé pour les anciens élus, hauts fonctionnaires et autres personnes ayant eu une quelconque fonction (ou en exerçant actuellement une, ce qui est largement pire) j’ai la certitude qu’il n’y aurait pas assez de places disponibles à Cayenne uniquement pour les « élites » françaises…

    Que ce soit pour pour des intérêts nationaux ou étrangers d’ailleurs, le résultat est exactement le même pour des « gueux » qui représentent l’immense majorité de la population et qui constatent que l’argent de leurs impôts ainsi que celui de la « dette » dont ils devront bien sûr s’acquitter jusqu’au dernier centime n’est PAS été utilisé dans l’intérêt commun.

    La France est même largement pire que les USA dans ce domaine et ce ne sont pas les scandales d’Alstom ou les Uber-files qui viendront contredire ce fait indéniable.

    Ensuite on vient nous asséner la propagande des « élites » qui criminalise les gilets jaunes et les loubards de banlieue…

    Même les pires bandes organisées qui pillent la population ne sont que des amateurs comparés aux serviteurs de l’état braqueurs « légaux » de l’état qui en toute impunité pillent sans aucune sanction les ressources communes dans leur propre intérêt ou dans celui de leurs « mécènes ».

    Le fruit est totalement pourri sur l’arbre.

      +19

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  • Myrkur34 // 03.08.2022 à 12h27

    C’est quand même chouette d’avoir une base légale et bien rémunérée pour trahir son pays en toute impunité.
    Et la phrase collector de Mme Boxer, ancienne sénatrice démocrate, je cite:

    « En raison de la vive réaction à mon inscription, j’en suis arrivée à la conclusion que la poursuite de mon engagement était devenue une source de confusion négative pour le processus et je renonce donc à mon inscription. » :o)))))

    Qu’attendent donc nos politiciens moralistes à longueur de journée sur tout et n’importe quoi pour interdire le lobbying aux anciens agents publics ? Point barre.. Vous êtes tellement intelligents que vous allez bien réussir à créer quelque chose à partir de rien, non ?

    Dernières nouvelles du front français, le gouvernement français ne dépassera pas les 2 millions d’euros pour chaque mission confiée aux cabinets de conseil dont McKinsey.
    Le siphonage d’argent public va donc continuer..

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    • Moussars // 05.08.2022 à 15h18

      Bah, oui. Mais le processus détourné avait déjà commencé : découper la mission.
      Au fait, McKinsey devait OBLIGATOIREMENT assister aux réunions secrètes du Conseil de Défense, normalement exclusivement réservé au graves questions militaires urgentes entre Français…
      Vous savez, McKinsey qui, « légalement », doit tenir informé le pouvoir américain de toute information utile (y compris les B.de Données.-)) soit au Doj, soit au Pentagone, à la CIA, au secrétariat des A.E., au ministère de l’économie…
      Vous savez, McKinsey, rempli notamment d’ex et futurs (re)hauts fonctionnaires, et qui serait plus apte, par exemple, pour gérer techniquement l’évacuation des malades de la COVID dans une autre région que nos techniciens du rail et nos médecins urgentistes!
      McKinsey (et les autres !) chargé de pondre des rapports et des études bidons jetés à la corbeille directement.
      McKinsey (et les autres !) dont des membres ont financé ou travaillé pour les campagnes de Macron.
      Vous avez dit haute trahison ? Et 12 balles dans la peau ?
      Moi je le dis en tout cas.

        +3

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  • Subotai // 03.08.2022 à 18h36

    Sérieusement? J’ai rigolé en lisant ça et puis je me suis pris à penser – ça m’arrive. 🙂
    Bon, il se trouve que je découvre cet article ici. Alors j’ai une question.
    Est ce juste un billet d’humeur sans conséquences, ou est ce le haut d’un iceberg? Je veux dire, est-ce le signe de la prise de conscience par les USA de ce lobbying à leur détriment. Quelqu’un a-t-il un signe d’agitation à ce sujet?
    Si c’est le cas, nous pourrions assister à une jolie chasse au sorcière bordélique…
    Tiens j’ai une pensée corollaire. Ce que l’Irak et l’Afghanistan n’ont pas fait, l’Ukraine le réussirait-il? (ref: purge étatique au sommet)

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  • nulnestpropheteensonpays // 03.08.2022 à 21h41

    Ce qui a dde bien avec le néolibéralisme , c’est qu’il se tire une balle dans le pied pour se vendre des pansements ….Logiquement il devrait faire cramer la planète pour vendre des glaçons ….

      +3

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  • Fox 23 // 03.08.2022 à 23h58

    « Si le lobbying était criminalisé », mais il l’est mon cher RGT, seulement il ne faut pas parler le franglais, mais le Français, très belle langue un peu trop volontairement oublié dans gouvernement et médias.
    En français donc, cela se dit trafic d’influence et je vous laisse lire dans le code pénal les sanctions s’y rapportant, jamais appliquées puisqu’ils font du lobbying…

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  • iMike // 04.08.2022 à 06h51

    « Si le lobbying était criminalisé ». Vous n’y pensez pas, le lobbying EST la corruption légalisée et institutionalisée. Il y a cet été, sur F Inter une série d’émissions nous expliquant tout les bienfaits du lobbying.

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