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18.février.201518.2.2015 // Les Crises

[Parabole] Mon voisin Charlie

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Parabole fictive…

Je m’appelle Youcef.

Je suis égyptien, et je suis arrivé en France il y a 10 ans.

J’habite au rez-de-chaussée d’une petite résidence.

Les 9 premières années, tout allait bien.

Jusqu’à ce qu’arrive il y a 1 an un nouveau voisin au dessus de chez moi, Charlie.

Au début, je l’ai trouvé très sympa, il rigolait souvent (un peu pipi-caca, mais bon…).

Mais un jour où on se croisait dans le couloir, on a papoté, et il m’a demandé pourquoi je laissais ouverts les volets de ma chambre la nuit.

Je lui ai alors expliqué que, copte, j’avais une religion assez rare, descendant des cultes égyptiens millénaires, vénérant le Dieu soleil Râ, et son prophète Akhenaton. Et que j’aimais être réveillé par sa lumière.

Charlie a paru très étonné – j’ai alors compris qu’il n’aimait pas les religions du tout – ce qui est bien son droit.

Mais comme ma religion condamne toute violence, je ne m’inquiétais pas trop, et je l’ai rassuré.

Il m’a alors demandé s’il y avait des contraintes. Je lui expliquais que nous n’en avions qu’une : ne jamais insulter Akhenaton, en respect de son message de paix et d’amour universels.

Charlie a beaucoup rigolé, et est parti.

La semaine d’après, un soir en rentrant de mon travail, j’ai eu la surprise de découvrir sur son balcon, tout du long, une grand pancarte avec écrit « EN FRANCE, ON ENCULE AKHENATON », avec des dessins orduriers…

J’ai été choqué, je ne le comprenais pas : mais que lui avais-je fait pour mériter ça, lui qui ne connaissait pas Akhenaton avant que je lui en parle ?

Je lui ai demandé, et il m’a répondu : « mais c’est pour rigoler avec les copains, je suis chez moi je fais ce que je veux, tu n’as qu’à pas regarder »…

Je respecte vraiment sa liberté d’expression, mais je n’ai pas compris son action, qui attristait toute ma famille.

Comme au bout de 15 jours la pancarte était toujours là, je décidais alors de ne plus brider non plus ma liberté, et me suis mis à écouter ma musique un peu plus tard le soir.

Je me suis alors rendu compte qu’ils n’enlevaient plus leurs chaussures au-dessus.

Du coup, j’ai mis ma télé au volume que j’aimais bien – vive le Home cinéma !

Au bout de 6 mois, se croisant dans le couloir, on en est venu à se disputer, puis à se battre.

La vie dans l’immeuble est maintenant devenue très pénible, l’irrespect s’étant généralisé.

Et je me pose toujours cette question : mais qu’est-ce que j’avais bien pu faire à Charlie pour qu’il fasse cette pancarte ?

Commentaire recommandé

Arnold99 // 18.02.2015 à 06h43

La liberté d’expression s’arrête là où commence le respect de l’autre.

Aujourd’hui, beaucoup se pose des question au sujet du pourquoi alors que l’urgence est dans le comment. Aussi, il me paraît essentiel de rappeler certaines bases de bon sens.

Chacun doit prendre conscience que le sacré et que le profane existent et ont toujours existés. Cela va du culte du lutin des landes à la religion monothéiste.

Il faut différencier le spirituel de la religion, le premier est un sentiment le second sa codification. Le premier semble naturel la seconde peut conduire à des dérives inacceptables (par ex sacrifices humains, apartheid).

Nous avons ensuite les clergés qui sont des institutions sociales dont les membres sont liés par la même religion et surtout reconnaissent une hiérarchie donc une autorité.

La laïcité telle que définie dans le dictionnaire et voulue par les républicains a pour objet d’empêcher que l’autorité du clergé prime sur celle du législatif et aussi que le prosélytisme soit passif et non actif (comme le racolage).

Fort de ces quelques assertions, les dirigeants de notre pays devraient :

Balayer devant leur porte et s’interdire législativement de faire du clientélisme religieux, clérical et anticlérical. Les tensions religieuses trouvent leur origines dans le clientélisme politique.

Affirmer le respect du sacré, c’est-à-dire permettre la critique fusse-t-elle osée des pratiques religieuses et non de l’objet du culte (du dieu pour faire simple).

Contrôler que l’exercice des cultes se fait sans que les principes républicains soient mis à mal ainsi que les valeurs constitutionnelles (liberté, égalité, fraternité en premier lieu).

Réaffirmer que les clergés ou les religions ne peuvent intervenir dans la sphère politique ou administrative.

47 réactions et commentaires

  • Erstam // 18.02.2015 à 06h34

    La parabole est mais intéressante, mais de mon humble avis, elle n’est pas assez détaillée pour être pertinente.
    Il faudrait par exemple rajouter que Charlie dessinait avant au sujet des excès du concierge. Puis qu’il a souvent critiqué les religions des autres locataires. Puis que les choses ont progressivement commencé à changer. Que Charlie a commencé à attaquer en priorité Akhenaton…
    Enfin bref, il faudrait étoffer l’histoire.

    Sinon j’en profite pour dire que pratiquant le culte de Bastet, je trouve cette métaphore insultante. Akhenaton est un faux dieu et leurs pratiquant refusent de considérer l’importance de ma déesse dans la vie rituelle. Miaou! 😀

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    • achrilie // 18.02.2015 à 10h30

      Erstam, je ne suis pas de votre avis car son but est de faire prendre conscience sans stigmatiser une race ou une religion en particulier et l’alourdir par des détails n’apporterait rien. Cela aurait d’ailleurs pu fonctionner pour vous si vous n’aviez immédiatement remplacé les personnages de la parabole par ceux qui vous arrangeaient.
      En ce sens votre réaction est intéressante en ce qu’elle dévoile votre vraie religion, celle de charlie hebdo qu’il ne faut absolument pas critiquer de quelque façon que ce soit.

        +9

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    • reneegate // 18.02.2015 à 11h12

      je trouve votre réaction consternante (vous m’avez compris je souhaite respecter les règles de bienséance de ces commentaires). D’éducation chrétienne mais aussi républicaine j’ai appris à respecter la différence et à en faire même un peu plus pour accueillir l’étranger. Lors de mes voyages en Orient j’ai pu constater que les musulmans avaient spontanément la même intelligence.
      J’interprête cette parabole comme « il ne faut pas en rajouter ». La finesse d’esprit et la tolérance n’ont pas de prix, ni de religion.

        +13

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  • Arnold99 // 18.02.2015 à 06h43

    La liberté d’expression s’arrête là où commence le respect de l’autre.

    Aujourd’hui, beaucoup se pose des question au sujet du pourquoi alors que l’urgence est dans le comment. Aussi, il me paraît essentiel de rappeler certaines bases de bon sens.

    Chacun doit prendre conscience que le sacré et que le profane existent et ont toujours existés. Cela va du culte du lutin des landes à la religion monothéiste.

    Il faut différencier le spirituel de la religion, le premier est un sentiment le second sa codification. Le premier semble naturel la seconde peut conduire à des dérives inacceptables (par ex sacrifices humains, apartheid).

    Nous avons ensuite les clergés qui sont des institutions sociales dont les membres sont liés par la même religion et surtout reconnaissent une hiérarchie donc une autorité.

    La laïcité telle que définie dans le dictionnaire et voulue par les républicains a pour objet d’empêcher que l’autorité du clergé prime sur celle du législatif et aussi que le prosélytisme soit passif et non actif (comme le racolage).

    Fort de ces quelques assertions, les dirigeants de notre pays devraient :

    Balayer devant leur porte et s’interdire législativement de faire du clientélisme religieux, clérical et anticlérical. Les tensions religieuses trouvent leur origines dans le clientélisme politique.

    Affirmer le respect du sacré, c’est-à-dire permettre la critique fusse-t-elle osée des pratiques religieuses et non de l’objet du culte (du dieu pour faire simple).

    Contrôler que l’exercice des cultes se fait sans que les principes républicains soient mis à mal ainsi que les valeurs constitutionnelles (liberté, égalité, fraternité en premier lieu).

    Réaffirmer que les clergés ou les religions ne peuvent intervenir dans la sphère politique ou administrative.

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    • z // 18.02.2015 à 08h47

      Dans l’islam sunnite, il n’y a pas de clergé. Comment appliquer le principe de laïcité dans ce cas là ? Comment contrôler une religion qui ne possède pas les institutions pour se contrôler elle-même ?

      Il faut aussi respecter le non-sacrée et la conviction des personnes qui sont athées. En suivant votre logique, et celle de la parabole, toute expression de l’existence d’un dieu peut être perçue par un athée comme une moquerie, voire une insulte.

      Le copte aurait pu prendre des photos et se rendre au commissariat pour porter plainte pour incitation à la haine raciale. Cette personne à décider de ce faire justice soi-même (par voie de représailles en faisant du tapage). Elle s’est elle-même dépossédée de ses droits, je ne peux donc pas la plaindre. Si les religieux ont le devoir de dénoncer à la police les délits et crimes de leurs coreligionnaires, ils ont aussi le droit de saisir la justice lorsqu’ils se sentent attaqués, insultés.

        +7

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      • Arnold99 // 18.02.2015 à 10h02

        Pour ce qui est de l’islam sunnite, il y a tout de même des personnes qui ont une autorité (imam) et qui prennent la parole pour informer, enseigner voir convaincre un auditoire. C’est donc vers ces personnes que la République doit porter son attention afin que ces personnes de dérogent pas aux principes républicains.

        Concernant le profane, son expression c’est la République, être athée et se sentir insulté parce que son voisin a une spiritualité ne me semble pas réel.

        Pour ce qui est de l’exemple du Copte, je vois plutôt une escalade de l’irrespect de l’autre. Tout ne peut être résolu au tribunal. Une discussion entre voisins au pied du balcon me semble plus appropriée.

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        • vinz // 18.02.2015 à 10h17

          La République, c’est à dire l’état assassin empêche la formation des imams français en france et favorise ses amis du golfe, pour former des imams wahhabites. L’état a tout fait depuis des années pour empêcher les musulmans français d’être autonomes et « républicains »

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      • achrilie // 18.02.2015 à 11h00

        @z
        « Il faut aussi respecter le non-sacrée et la conviction des personnes qui sont athées. En suivant votre logique, et celle de la parabole, toute expression de l’existence d’un dieu peut être perçue par un athée comme une moquerie, voire une insulte »

        Houlala ! quelle ouverture d’esprit ! Les autres doivent respecter vos droits mais vous n’êtes pas prêt à respecter les leurs.
        Si les gens s’occupaient un peu plus de leurs affaires au lieu de « chercher des poux » dans la tête des autres.
        Cela me rappelle une histoire vécue. Ma fille venait me rendre visite de temps en temps et une voisine d’en face était allé raconter que j’entretenais « une relation avec une jeune ».
        Comme cette voisine n’avait rien à faire de ses journées elle les passait derrière ses fenêtres et se montait des scénarios.
        Selon vous, j’aurais dû aller porter plainte au commissariat. Rassurez vous, l’état policier arrive et on verra si vous l’apprécierez autant.
        Pour ma part j’aurais préféré qu’elle s’abstienne d’aller colporter ses histoires mais je lui reconnaissais le droit de passer son temps comme elle le souhaitait même si cela ne correspondait pas à ma vision des choses; Je lui reconnaissais même le droit de se faire son cinéma (peut-être regrettait-elle sa jeunesse).
        J’espère que ce qui pourrait être une autre parabole vous aura permis de réfléchir.

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      • Chris // 18.02.2015 à 18h09

        Le protestantisme n’a pas de clergé non plus, à part ses pasteurs.

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        • Eric // 18.02.2015 à 20h37

          Là vous vous méprenez car justement et malheureusement il est tombé dans la même ornière anti-biblique que l’église dite primitive, celle que je nome le système de Rome (pour ne pas dire catholique qui veut dire universelle et faire la distinction entre les personnes et le système). Il y est même tombé plus rapidement que cette dernière pour laquelle ce « travers » a mis plusieurs siècles à se mettre en place définitivement !!!!!!!!!!!!!!!!

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  • Joanna // 18.02.2015 à 07h34

    J’ai envie d’exprimer ceci à propos d’Akhenaton :
    1) alors qu’on s’indigne justement vis-à-vis des dégradations et profanations de cimetières dans nos pays je ne comprends comment on peut tolérer de voir des momies égyptiennes exhibées dans des musées sous le regard bovin et indifférent des touristes pour la plupart ignares et incultes qui défilent dans les salles.
    Je n’en ai vues qu’une fois au British Museum de Londres et j’ai ressenti un certain malaise devant ce qui est pour moi un sacrilège. Qu’on arrête vite avec ça !!! Ce que je dis concerne tous les musées bien entendu.
    2) le rap n’est vraiment pas ma tasse de thé …

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    • Franz S. // 18.02.2015 à 09h02

      C’est une statue d’un frère Bogdanov sur l’illustration.

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  • esope // 18.02.2015 à 08h14

    Si l’on se limite à l’expression de l’humour, c’est le divorce grandissant entre le spirituel et le pipi-caca qui vient à l’esprit, … mais ceci n’est qu’une observation du sujet par un très petit bout de la lorgnette.

      +3

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  • Phil de Bel // 18.02.2015 à 09h17

    EXPERIENCE DE PENSEE

    Chers caricaturistes du prophète *** et d’autres, présents, passés et à venir,

    Imaginons que votre soeur ait épousé un *** pratiquant (sacro-sainte liberté de choix du conjoint, non ?), que vous avez été témoin de leur mariage et que vous êtes le parrain d’un de leurs enfants. Imaginons que pour l’anniversaire de votre filleul, votre famille et celle de votre soeur soient réunies autour d’une table bien garnie.

    Entre la poire et le fromage, au moment des cadeaux au petit, feriez-vous circuler vos derniers dessins scato et orduriers caricaturant ***, pour avoir l’avis de tous, au nom de votre liberté d’expression ? Le feriez-vous sachant que vous allez choquer très profondément votre beau-frère -alors que vous l’appréciez beaucoup-, vous brouiller pour longtemps avec votre soeur et faire pleurer votre cher filleul ?

    Voyez-vous, chers caricaturistes, je ne suis pas très sûr que vous feriez ça et je crois plutôt que vous laisseriez vos petits mickeys sur votre table à dessin.

    Mais évidemment, si vous n’avez pas de beau-frère de confession ***, allez-y, publiez, montrez votre courage et votre attachement à votre chère liberté d’expression…

    Dans ce cas, pourquoi faire en public ce que vous n’oseriez même pas faire en privé ?

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    • Babar // 18.02.2015 à 14h53

      A propos de conjugalité (?) et de religion, savez vous que de nombreux musulmans épousent des femmes d’autres religions sans formalité particulière, par contre si une femme musulmane souhaite épouser un non musulman, il y a impossibilité sans conversion. L’homme en question devra suivre un enseignement de l’islam et se convertir, j’ai un copain Bruno qui est ainsi devenu Brahim… Ne trouvez vous pas ce traitement sexiste incompatible avec les droits égalitaires des hommes et femmes?
      Mais c’est peut être de l’islamophobie de ma part. Islamophobe comme claustrophobe ou agoraphobe pour laisser penser qu’il y a là une conduite mentalement pathologique…. Pourquoi ne serais je pas non plus libéralophobe, conservateurophobe, communistophobe? Au total bon à enfermer

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      • josephine // 18.02.2015 à 20h47

        La religion est une affaire privée en France. Ca ne regarde pas la République, pas plus que l’absence de femmes dans le clergé catholique. Si votre copain Bruno accepte de se convertir, c’est son problème.

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        • Babar // 19.02.2015 à 08h24

          Tout à fait d’accord avec votre remarque sur l’aspect privé de la religion. Mon commentaire ne visait pas à souhaiter une intervention étatique, mais à faire avancer le débat sur la difficulté d’intégration de la communauté musulmane, les mariages intercommunautaires étant un fort facteur d’intégration.
          Par contre je suis plus que réticent quant à votre observation sur l’interdiction de la femme au sein du clergé catholique. Quand on sait qu’en Alsace Moselle l’argent public sert à salarier les prêtres (ce que je trouve inadmissible), que l’état finance des emplois interdits aux femmes pour des raisons uniquement religieuses cela me dépasse…

            +2

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  • Anne // 18.02.2015 à 09h56

    Cette parabole est intéressante.

    Elle aurait pu être écrite pour le bénéfice d’élèves des écoles. pour les inciter au respect de toutes les religions croyances ou habitudes, et comme un recette du « vivre ensemble » d’une société « multiculturelle », et en être une fable illustratrice tout à fait « bien pensante »…

    Le problème avec un certain nombre de « Charlies » charlisants actifs, c’est qu’il n’ont souvent qu’une religion principale, l’égoïsme et le complexe de supèriorité du « bobo », qui dans le fond est un adorateur caché du Dieu fric et de ses corollaires  » je profite de tout, je me moque de tout ».
    Comme religion accessoire : la dérision et le mépris, et un gros complexe de supériorité et une intolérance moqueuse militante….

    L’égoïsme et le mépris des autres rend la vie sociale compliquée et les atteintes aux autres â leurs croyances et à ce qui leur tient le plus à cœur, est une violence morale.
    Elle entraîne l’escalade dans les insultes et incivilités.
    Personne n’est gagnant dans cette triste histoire.

    N B : Toute ressemblance avec avec une affaire passée serait fortuite et sans objet.
    Ceci est une réflexion générale sur le « bien vivre ensemble » qui ne concerne rien avant la fin de l’année 2014.
    Toute apologie de quelconques violences est fermement condamnée dans le passé comme dans l’avenir.

      +7

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    • Anne // 18.02.2015 à 10h01

      Erreur : qui ne concerne aucun événement survenu APRÈS la fin de l’année 2014.

        +1

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  • lemoine001 // 18.02.2015 à 10h27

    Il était une fois un pays où une toute petite partie de la population possédait toute la richesse. On appelait ceux qui n’avaient rien les prolétaires — jusqu’à ce que ce mot soit proscrit. Ceux qui avaient tout n’avaient pas de nom, ils se cachaient derrière leur garde faite de politiciens, journalistes, prélats, militaires et policiers. Le travail de la garde était de diviser les prolétaires. De nouvelles divisions étaient inventées dès qu’une s’affaiblissait. La plus efficace était celle qui opposait les prolétaires issus de l’immigration post- coloniale aux natifs « de souche ». De nouvelles armes étaient inventées. La dernière était l’humour. On moquait une partie de la population au nom d’une autre. On profanait tout ce qu’elle vénérait et l’on dénonçait comme une menace toute protestation des moqués.

    Un jour, un beau jour, les prolétaires retrouvèrent un beau livre, enfoui au fond des rayons des bibliothèques et couvert de poussière. Il disait : « les prolétaires n’ont pas de patrie » et les invitait devenir eux-mêmes la nation. Il se terminait par cette proclamation : « prolétaires de tous les pays unissez-vous ».

    La suite de cette histoire, c’est vous qui la faites car les prolétaires c’est vous.

      +23

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  • Alméras Jean // 18.02.2015 à 10h47

    Un tel discours est possible si et seulement si vous ne faite aucune différence au sein de l’espace collectif, celui où chacun peut avoir accès.

    En fait il y a un espace collectif où s’exprime les différentes options, mais cet espace se subdivise en deux avec une frontière floue qui de plus évolue dans le temps.
    L’espace collectif qui nous est IMPOSE que j’ai appelé espace public
    L’espace collectif qui demandent une démarche volontaire pour y accéder que j’ai appelé espace privé.

    Il serait peut être plus judicieux de les appeler

    Espace collectif contraint ou espace collectif commun dans lequel toute agression devrait être exclue : clochers et minarets,enseignes agressives et disproportionnées, panneaux publicitaires sous toutes leurs formes, et les unes racoleuses des journaux. Les UNES de Charlie-hebdo ne faisant pas exception.

    Espace collectif libre : qui demandent une démarche VOLONTAIRE pour y accéder et dont le contenu doit être TOTALEMENT LIBRE.

      +0

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  • coinfinger // 18.02.2015 à 10h48

    On a un paradoxe là , c’est que l’athée ( Charlie ) se comporte comme un fanatique religieux par son intolérance , PuBLIQUE , puisqu’il affiche sur des lieux de passage public . C’est un athée qui n’est pas laic . Ou un religieux qui méme une attaque False Flag , faisant d’une pierre deux coups l’un contre Akhenaton , l’autre contre le matérialisme . A l’évidence c’est le matérialisme le plus abimé .
    A l’inverse Akhenaton est étrangement laique , car cette attitude privée , justifiée pour le matérialisme qui n’érigent pas de Temple , ni autres monuments et manifestations publiques , c’est l’attitude de toutes les Religions , capter , monopoliser l’espace public et au delà , d’où un potentiel d’intolérance .
    Celà permet de situer , je pense , le moment , la limite où l’on déborde . Les questions de foi et de croyances doivent rester affaires privées , dés lors que la puissance publique est sollicitée il y a débordement .

      +2

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  • Alméras Jean // 18.02.2015 à 10h50

    Un tel discours est possible si et seulement si vous ne faite aucune différence au sein de l’espace collectif, celui auquel chacun PEUT avoir accès.

    En fait il y a un espace collectif où s’exprime les différentes options, mais cet espace se subdivise en deux avec une frontière floue qui de plus évolue dans le temps.
    L’espace collectif qui nous est IMPOSE que j’ai appelé espace public
    L’espace collectif qui demandent une démarche volontaire pour y accéder que j’ai appelé espace privé.

    Il serait peut être plus judicieux de les appeler

    Espace collectif contraint ou espace collectif commun dans lequel toute agression devrait être exclue : clochers et minarets,enseignes agressives et disproportionnées, panneaux publicitaires sous toutes leurs formes, et les unes racoleuses des journaux. Les UNES de Charlie-hebdo ne faisant pas exception.

    Espace collectif libre : qui demandent une démarche VOLONTAIRE pour y accéder et dont le contenu doit être TOTALEMENT LIBRE.

      +0

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  • Aspitoyen // 18.02.2015 à 10h54

    La liberté d’expression s’arrête là où commence le respect de l’autre .

    Oui et cela vaut pour tous y compris les 600000 citoyens autistes?

    J’ai vu et entendu Franck dubosq se dire qu »il avaitune bite d’autiste .

    L’interesse n’as jamais présenté d’excuses et ses fans considèrent cette phrase du second degré.

    Ou est la limite de la liberté d’expression et du second degré vis à vis du handicap ?

    Comment la fixer quand cette parole va faire déclencher une série de harcèlements de brimades dans les classes? Déclencher des réflexes conditionnés toujours plus bêtes ?

    Il faut que je laisse un Charlie me salir comme ça?

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  • georges glise // 18.02.2015 à 11h09

    tous les dieux sont faux, parce qu’ils ont été créés par les hommes pour essayer de calmer leurs peurs, en particulier la peur de la mort. toutes les religions sont ineptes et généralement ridicules .

      +8

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    • Chris // 18.02.2015 à 18h14

      C’était la réponse bon marché… avant les pharmas.

        +1

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  • Marie Genko // 18.02.2015 à 11h12

    La parabole est intéressante dans la mesure où elle met en lumière que le vivre ensemble suppose un minimum de respect de l’identité de l’autre….

    La France est devenue un pays bigarré, où se côtoient des individus d’ascendances bien différentes….
    Si nous voulons vivre en paix, il nous faut apprendre à respecter les valeurs des différentes communautés qui sont le tissus social français…

    Comme je l’ai écrit sur un autre fil, l’ASSIMILATION de l’immigration me semble impossible.

    Son INTÉGRATION peut se faire, mais seulement au prix du communautarisme.

    Et ce n’est pas en insultant la Foi des Musulmans que nous leur feront aimer la France!

      +5

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  • Sibwara // 18.02.2015 à 11h19

    Autant je suis souvent d’accord avec le contenu de ce blog, autant là ça me parait vraiment d’un piètre intérêt.

    La parabole n’est pas DU TOUT adaptée ni représentative. Elle est blindée d’inepties.

    Déjà le « ma religion proscrit toute violence »… bon j’ai lu les 3: bible, nouveau testament, coran. Il n’y en a aucun qui proscrit unilatéralement la violence (et globalement dans les 3 on trouve des passages qui en contredisent directement d’autres).

    Le parallèle n’est pas bon puisque ce n’est pas Dieu (Akhenaton) qui a été offensé mais Mahomet, son prophète.

    « je lui ai répondu qu’il n’y en avait qu’une seule » ouuuuuuuuais alors les religions monothéistes en général les interdictions c’est rarement « une seule » et l’Islam là dessus c’est particulièrement le bordel. Surtout que l’interdiction de représenter le prophète DE UNE est loin d’être la seule interdiction et DE DEUX n’est même pas dans le coran.

    Le contexte est ensuite faussé, Charlie Hebdo ne critiquais pas QUE l’islam et les dessins ne sont certes pas tous droles (loin de là) mais ils se voulaient droles.

    Au final, ce qui me semble le plus important, c’est que dans un pays laïque, je suis désolé on n’est pas tous censé être des experts en théologie des différentes religions.
    Qu’est-ce que je suis censé en savoir que représenter le prophète c’est interdit chez eux?
    En France y a peut etre une minireligion de 4 personnes où il est interdit de représenter un flamby. Et du coup ils se sentent blessés quand on en représente un dans les journaux. S’ils sont vraiment très croyants dans leur religion, on peut estimer que c’est tout aussi blessant pour eux.
    Donc pourquoi ce serait moins grave pour eux?

    Le droit français est censé recenser tout ce qui justement est blessant pour les gens et doit être puni, si ce n’est pas dans la loi française mais que c’est vraiment blessant, il faut changer la loi. Si une majorité de gens s’en fout, c’est normal que ce ne soit pas interdit.
    On va pas se mettre à analyser tout ce qui est interdit par les 4000 religions pour essayer de ne froisser personne, on a autre chose à faire

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  • coinfinger // 18.02.2015 à 11h35

    Incidemment les lois et réglements , censés garantir , la liberté d’expression ont d’étranges conséquences . Ainsi , discutant avec un libraire un jour , sur l’existence des journaux pornos , leur affichage et leur nombre . Il m’a répondu qu’il était contraint par la loi de les exposer , méme s’ils ne se vendaient pas à cause de dispositions sur la liberté de la presse .
    Aussi je m’interroge , la loi est elle vraiment inspirée par la liberté d’expression , ou par de puissants lobbies ? Comme il se voit , s’est vu dans d’autres domaines .

      +3

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  • Krystyna Hawrot // 18.02.2015 à 11h58

    La métaphore a ses limites: dans la vraie vie les caricatures de Charlie n’étaient accessibles qu’après avoir été dans un kiosque et payé 3 Euros… Elles n’étaient pas étalées sur les murs des villes telles des pub.

    A propos, la parabole avec la pub serait plus pertinente: il y a plein de gens qui luttent contre la pub parce que souvent elle est sexiste, elle fut longtemps raciste et conserve de nombreux codes racistes, parfois elle est pornographique, mais surtout elle empêche le droit de réponse du citoyen: seul le riche qui a payé très cher le droit de mettre son message sur le mur public bénéficie alors de la liberté d’expression. Et quid du citoyen qui ne peut répondre autrement qu’en barbouillant la pub? C’est ainsi que de nombreux tribunaux ont relâxé des anti-pubs ou des déboulonneurs de pub, estimant que justement nous devrions être égaux dans la liberté d’expression.

    C »est comme pour le porno – en principe faire de la pub pour le des magazines pornographiques en les affichant sur les devantures des kiosques n’est pas légal même si cela est pratiqué – les enfants voient cela et bien d’autres personnes peuvent être choquées et sont choquées.

    Pour avoir les caricatures de Charlie il fallait quand même l’acheter, Charlie n’était pas étalé sur les murs, contrairement au porno et à la pub…

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    • Krokodilo // 18.02.2015 à 15h14

      Content de voir quelqu’un faire remarquer que contrairement à cette large pancarte juste au-dessus du voisin, Charlie doit être acheté pour être lu (et je précise que si j’aimais Cabu et Wolinski, je ne lisais jamais Charlie.
      Sinon, respectons le sacré de chacun, les religions, les autistes, les profs, les flics, les élus (sinon on insulte ceux qui les ont élus), les ouvriers (métiers durs), les caissières, les toubibs, les notaires (respect de la propriété), les pauvres, les riches (ils ont souvent bossé dur), les matons (boulot ingrat mais faut bien que quelqu’un le fasse), les femmes et hommes de ménage promus techniciens de surface, les malades et les pas malades (qui seront malades demain), les handicapés (z’ont pas de bol, on va pas en plus se moquer d’eux), les cons (c’est pas de leur faute) et les intelligents, les ethnies (risque de racisme), etc. Pour le reste, liberté totale de moquerie, impertinence, critique, satire, et autres traits d’esprit, comme ce célèbre dessin humoristique d’un américain, garanti ne choquant personne : un carré blanc.
      Laissons les Dieux s’occuper des blasphèmes, sauf à prétendre qu’on agit en leur nom, et qu’une ligne directe nous a permis de connaître leurs souhaits et jugements.
      « Je pense qu’il faut respecter les hommes, pas les idées; » (Elisabeth Badinter dans le dossier de la revue « Lire » consacré au rire et à la provocation. Dans le roman de Eco, un fanatique religieux tue justement pour éviter que le peuple apprenne qu’Aristote a disserté sur les vertus du rire, lequel pour ce fanatique sape au contraire toute autorité.

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      • josephine // 18.02.2015 à 20h51

        « “Je pense qu’il faut respecter les hommes, pas les idées;” « : la liberté, n’est ce pas une idée?

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        • Krokodilo // 19.02.2015 à 18h15

          C’est une idée qui peut être débattue, faire l’objet de plusieurs interprétations, voire moquée. Je suppose que c’était le sens de cette formulation.

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  • bleu ciel // 18.02.2015 à 12h11

    Je constate qu’un commentaire posté ce matin ainsi qu’une réponse que j’y avais ajouté ont disparu. Ils ne contenaient ni grossièretés, ni insultes, mais complétaient la « parabole » d’Oncle Olivier en réparant certains oublis et en mentionnant les assassinats de la rédaction de CH ainsi que des clients de l’Hyper Casher de la Porte de Vincennes. Ceci bien entendu, et nous n’en doutons pas, dans le souci de préserver la cohérence d’un conte de fées qui ne trouble pas le sommeil des enfants ;o).
    Je m’étonne (litote) de telles pratiques. Vous êtes bien entendu libre de gérer votre blog à votre convenance, mais sans doute serait-il préférable d’indiquer clairement que seuls les commentaires approbateurs sont retenus et que toute ironie réprobatrice sera éliminée comme il se doit.
    Cordialement (mais un peu indigné qd mmm)

      +2

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  • bradest // 18.02.2015 à 13h19

    « Je lui ai alors expliqué que, copte, j’avais une religion assez rare, descendant des cultes égyptiens millénaires, vénérant le Dieu soleil Râ, et son prophète Akhenaton. »

    Si j’étais copte, donc appartenant à une des plus anciennes Églises chrétiennes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Coptes), je me sentirais assez insulté par cette « parabole ».

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    • pol // 18.02.2015 à 17h35

      Akhenaton est l’heritier spirituel de Moise ( RahMoses) l’egyptien, precurseur du monoteisme…
      je sais, je sais, il y a des gens qui pensent que Moise est venu après, bin non!

      POL

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  • christiangedeon // 18.02.2015 à 17h33

    Aton jamais entendu une chose pareille?mais il est vrai que les coptes sont les vrais descendants des « anciens egyptiens « …

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  • Cédric // 18.02.2015 à 18h27

    L’histoire ne dit pas si Youcef obligeait les autres locataires à laisser ouvert leurs volets …

    de plus, mettre la musique trop fort à partir de 22h est punissable par la Loi, et Charlie aurait dû appeler la police après un premier avertissement verbal.

    (police qui ne se déplace pas pour ça, une fois les chiffres de la journée faits)

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    • Jacques F. // 19.02.2015 à 11h07

      Et en plus, en mettant la musique trop fort, il pense peut-être faire chier Charlie (ce qui reste à prouver, car j’ai entendu dire que Charlie était dur de la feuille), mais il fait aussi chier tous les autres locataires de l’immeuble.

      Résultat : la majorité des locataires pensent que Youcef fait vraiment chier (alors que cette même majorité ne regarde même pas ce qu’il se passe sur le balcon de Charlie).

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  • shah // 18.02.2015 à 18h52

    Je vais faire l’avocat du diable, mais Charlie a très bien pu avoir demander à Youssef précédemment d’arrêter de conseiller la lecture du livre d’Akhenaton dans l’immeuble, parce qu’en tant qu’athée, il se sent insulté par le passage dans lequel il est écrit qu’il faut bruler vif ceux qui ferment leur volets et les faire souffrir sans cesse.

    Bref, la parabole décrite est la description d’un début coupable à un cercle vicieux.

    Je suis d’accord avec le constat du cercle vicieux, mais pas avec celui qui consiste à attribuer un début à un cercle (il n’y en pas ou tout est début). Chacun de Youssef et Charlie s’accorderont à l’idée du cercle vicieux, mais ils ne pourront jamais s’accordaient sur un début commun en attribuant chacun la responsabilité à l’autre de l’entrée dans le cercle.

    Ici, Youssef et Charlie sont tous les deux responsables de ne pas avoir réussi à briser le cercle vicieux, de ne pas s’être reconnu dans l’autre en admettant que ce passage du livre d’Akhenaton et cette histoire de banderole, c’est le même absolu et qu’il ne différait qu’en fonction de là où l’on regarde.
    Et, qu’au final, c’est navrant de ne pas l’avoir remarqué avant.

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  • noel // 18.02.2015 à 19h25

    « Et je me pose toujours cette question : mais qu’est-ce que j’avais bien pu faire à Charlie pour qu’il fasse cette pancarte ? »

    Ne surtout pas lui parler d’Akhenaton mais de la météo ! Lui dire que vous ne fermez jamais les volets de peur qu’il n’entende le bruit des gonds à leur fermeture. Vous le rassurerez, il sera tout content !

    Faut le prendre pour ce qu’il est ! Un ignorant de ces propres origines chrétiennes en principe du temps du Roi de France ! Après ça se gâte, ça décapite plutôt !

    Laissez entrer votre soleil, profitez en bien et le laissez le devant sa téloche, son frigo et ses C***** !

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  • josephine // 18.02.2015 à 21h00

    Manifestement, le mot « parabole » n’a pas le même sens pour tous. C’est étrange de voir, de lire des propos critiquant le texte en le confrontant à la « vérité », ou en en ayant une lecture « littérale », mais par contre, les croyants, eux, sont traités d’imbéciles ou de ridicules si justement ils ont une lecture littérale des propos tenus à leur égard. Autrement dit, on voit tout de suite la « parabole », la « métaphore », l’image lorsqu’il s’agit d’une critique de la religion, mais pas lorsqu’il s’agit d’une critique d’un athéisme manifestement intransigeant.

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  • Finrod // 19.02.2015 à 13h08

    La parabole ne tient plus la route quand le type affiche son truc sur le balcon.

    Charlie était écrit pour ses lecteurs, pas brandit à la face de tous les musumans.

    C’est avec l’arrivée d’internet et la circulation des images qui font qu’elles sont arrivées devant les yeux de ceux qui n’avaient rien demandés qu’un problème s’est posé.

    Luz dans une interview qu’Olivier avais mis sur ce site explique bien cette histoire de charge symbolique qui à dépassé le journal à cause d’internet.

    Pendant les incidents je me suis mis à écouter une radio communautaire qui émet par ici où des auditeurs, musulmans, prenaient la parole et exprimaient leurs inquiétudes.

    Parmi eux une dame a dit quelque chose qui à paru sensé à tous les auditeurs suivants et à l’animateur : que l’interdiction de représenter le prophète ne s’applique qu’aux croyants, et pas aux autres. Il ne s’agit pas d’imposer sa façon de penser à autrui.

    Dès lors, si certains « croyants » se sentent offensés par des caricatures qui pourtant étaient destinés à un public bien spécifique, les lecteurs de Charlie, c’est finalement qu’ils n’acceptent pas l’idée qu’on puisse penser différement d’eux.
    Qu’eux ont le droit de penser dans leur tête quelque chose, par exemple que les « mécréants » c’est pas bien ou qu’ils peuvent en discuter librement entre eux, ou en famille.

    Mais ils dénient ce droit aux autres.

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  • grec // 19.02.2015 à 15h01

    Le recours à une religion inexistante (ou disparue) permet de mieux voir que ce qui est en cause ce n’est pas le blasphème (un discours contre la religion) mais seulement l’insulte.
    Akhenaton qui n’existe pas (ou qui est transcendant) n’est pas touché par les insultes mais bien celui qui croit en lui. Parce que l’insulte est vécu comme une entrave (par exemple une image pornographique) entre le croyant et l’objet de son affection. Ce qui se joue est donc très humain et concerne tout le monde.

    On peut revenir au cadre familiale pour le faire comprendre encore mieux. (Et d’une certaine manière l’objet de foi du croyant fait partie de sa famille).
    Si le voisin est père d’une enfant et que Charlie profère des insultes contre elle, ou la représente dénudée dans des positions pornographiques, qui pourra encore soutenir que Charlie ne fait qu’exercer son droit à la liberté d’expression ?

    Une liberté est bornée par d’autres libertés et l’expression (journalistique) est bornée par l’absence d’un contenu rationnel.
    Autrement dit la liberté d’expression (journalistique) concerne la liberté de transmission d’une information, n’importe laquelle, et non la permission de laisser libre court à ses passions.

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  • Yves Duhamel // 20.02.2015 à 18h42

    « ma religion condamne toute violence »

    Si on parle de l’Islam j’espère que c’est une blague, et je pourrais parier 10 000€ que celui qui a écrit ça n’a jamais lu le Coran .

    Coran 2:191
    « Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassé : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. »

    Coran 4:89
    « Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur. »

    Coran 4:91
    « Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse vers l’association (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. Par conséquent, s’ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste. »

    Coran 5:33
    « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »

    Coran 8:12
    « Et ton Seigneur révéla aux anges : « Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous (décapitation) et frappez-les sur tous les bouts des doigts. »

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  • zeoka // 22.02.2015 à 15h43

    En gros le message : c’est etre respectueux avant tout
    On peut vraiment trouver que le culte de ceci ou cela c’est de la merde
    on peut aussi trouver que c’est une tare et ca pousse a la compassion un peu
    mais c’est moche d’ecraser l’autre pour rien en plus
    Yves
    C’est vrai que les versets ci dessus sont un sacré boulet pour eux et pour les autres
    des imam ,écrivains , athés arabes commencent a les pointer du doigt

    Ces versets non seulement servent des fachos-nazi arabes mais font des arabes des parfaits
    bouc émissaires pour tout les autres .

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    • zeoka // 22.02.2015 à 16h00

      « mais c’est moche d’écraser l’autre pour rien en plus »

      Tout dépend qui est Charlie ici , un gauchiste qui va donner un peu aux sdf en hiver , qui manifeste
      pour des causes dans la rue , et qui aime bien l’humour trash et faire la fête avec les meufs
      ou tout simplement le bon beauf franchouille gavé de consumérisme et de romantisme qui s’ignore ….

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