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5.mai.20185.5.2018 // Les Crises

Pour construire une « Europe de la paix », la France doit sortir de l’OTAN, par Thomas Guénolé

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Source : Huffington Post, Thomas Guénolé, 04/05/2018

Au lieu de contribuer ainsi à jouer avec le feu, les grandes puissances de l’Union européenne pourraient passer de l’Europe de la guerre à l’Europe de la paix.

CHARLES PLATIAU / REUTERS

Pour construire une « Europe de la paix », la France doit sortir de l’OTAN.

Les grandes puissances membres de l’Union européenne se trouvent à un moment charnière. Que ce soit en Ukraine, en Libye, en Syrie ou en Irak, l’une après l’autre les poudrières s’accumulent et s’embrasent à leur voisinage. Or, depuis plusieurs années leur tendance est au suivisme de la ligne pyromane de Washington: que ce soit en s’impliquant activement dans ces conflits, en participant à une stratégie de la tension envers la Russie, ou encore en relançant la course aux armements sur le continent européen. Ainsi bâtissent-elles une « Europe de la guerre », qui transforme l’argument massue pro-Union européenne, « L’Europe-c’est-la-paix », en mensonge.

Sur la question syrienne, leur position est à la fois va-t’en-guerre et incohérente. Ce fut flagrant avec les situations d’Alep et de La Ghouta. En particulier, le second cas servit de motif à des bombardements sur la Syrie. Ces frappes aériennes ont été présentées comme un devoir face aux attaques chimiques de Bachar al-Assad sur les civils, crime de guerre ayant franchi une « ligne rouge ». En réalité cette position ne tient pas. D’abord, il est absurde de décider vial’arbitraire de quelques grandes puissances que les morts civils d’une guerre sont inacceptables si c’est une attaque chimique, mais acceptables si c’est par bombardement « classique » ou à la machette. Ensuite, aller jusqu’aux frappes aériennes pour les crimes de guerre imputés à telle puissance, mais rester silencieux sur ceux de telle autre, c’est un « deux poids deux mesures » qui disqualifie l’argument moral sous-jacent. De fait, cette contradiction est insoutenable: bombarder la Syrie en accusant son gouvernement d’attaques chimiques sur des civils; mais se taire sur la dizaine de milliers de morts et les millions de civils en détresse humanitaire provoqués au Yémen par les bombardements de l’Arabie saoudite.

À cela s’ajoute la « jurisprudence Colin Powell »: il ne peut plus être question que telle grande puissance, le cas échéant une fiole à la main, décrète la culpabilité d’une autre et que sur sa seule bonne parole, il nous faille valider une chose aussi grave que des bombardements – c’est-à-dire un acte de guerre. Avant de bombarder quiconque pour punir des crimes de guerre, il faut attendre l’identification certaine des coupables par une enquête de l’organisme compétent de la communauté internationale, en l’occurrence le secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). A défaut, l’on aboutit à l’invasion étatsunienne de l’Irak pour neutraliser des armes de destruction massive que Saddam Hussein ne possédait pas: une invasion qui fit plus d’un million de morts selon le rapport conjoint « Body Count : Casualty Figures after 10 years of the ‘War on Terror » de l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (prix Nobel de la paix 1985), de Physicians for Social Responsibility, et de Physicians for Global Survival. De surcroît, l’on ne saurait bombarder un pays sans avoir au moins un mandat des Nations-Unies, certes plus difficile à obtenir depuis que Washington, Paris et Londres ont outrepassé le mandat obtenu pour agir en Libye, jusqu’à renverser le gouvernement de Mouammar Kadhafi.

Plus simplement, la position des grandes puissances de l’Union européenne sur la question syrienne pose le problème d’un récit trompeur : « les gentils contre les méchants ». En fait, le conflit oppose aujourd’hui le régime autoritaire de Bachar al-Assad à des groupes armés islamistes, tels qu’Al-Qaida en Syrie ou ce qui reste de l’organisation « Etat islamique ». Quant aux forces qui veulent une Syrie laïque et démocratique, elles sont hélas depuis longtemps réduites à la portion congrue. Comme l’a résumé Robert Baer, ancien spécialiste de la CIA pour ce pays, en 2014: « Il n’y a pas de rebelles modérés en Syrie ». Dépeindre autrement la situation, c’est soit faire de la propagande, soit prendre ses désirs pour la réalité.

A ces acteurs s’ajoutent des puissances, grandes ou régionales, qui s’immiscent dans la guerre pour pousser ou défendre leurs propres intérêts dans la région. La Russie intervient pour soutenir son allié syrien, qui héberge une de ses rares bases à l’étranger. Flanqués de leurs alliés européens, les Etats-Unis interviennent au contraire pour subvertir cet Etat lié à la Russie et pousser ainsi plus loin leurs positions dans la région. L’Iran intervient pour maintenir son allié syrien et contenir l’expansion de ses rivaux régionaux. La Turquie se focalise sur le containment des enclaves kurdes qui émergent lorsque s’affaiblit l’Etat central en Syrie ou en Irak. L’Arabie saoudite cherche à participer au conflit sur le terrain de peur d’être marginalisée face à Ankara et Téhéran. En toile de fond, la rivalité croissante de ces trois puissances pour le leadership régional les encourage à intensifier leurs ingérences: ainsi l’actuelle guerre civile au Yémen est-elle indirectement, derrière les forces gouvernementales et les rebelles houthis, une guerre entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Similairement, il n’est pas interdit de penser que si Washington, Paris et Londres ont procédé aux récentes frappes aériennes, c’était surtout pour revenir dans le jeu géopolitique par un acte symbolique spectaculaire (des bombes sur des installations militaires syriennes vidées après qu’ils ont eux-mêmes prévenu la Russie). Le « processus d’Astana » mené en tripartite par Moscou, Téhéran et Ankara menaçait en effet, humiliation géopolitique suprême, de résoudre le conflit syrien sans les Etats-Unis.

Toujours est-il que l’accumulation des actes de guerre unilatéraux par ces puissances porte le risque croissant de déclencher un conflit régional majeur, à l’instar des guerres balkaniques du début du 20ème siècle. L’implication des plus grandes puissances militaires du monde – Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Arabie saoudite, Turquie… – porte même en germe un conflit bien plus vaste. Cette situation n’est pas sans rappeler celle décrite par l’historien Christopher Clark dans Les Somnambules pour la 1ère Guerre Mondiale: à tort, chacun part du principe que ses intérêts à lui sont légitimes et raisonnables, que ceux des autres ne le sont pas, et que c’est aux autres de faire l’effort de courber l’échine ; ceci, jusqu’à la déflagration globale.

Au lieu de contribuer ainsi à jouer avec le feu, les grandes puissances de l’Union européenne, France en tête, pourraient passer de l’Europe de la guerre à l’Europe de la paix. A très court terme, cela supposerait de garantir une enquête indépendante de l’OIAC sur les attaques chimiques en Syrie, afin que sur cette base les coupables soient châtiés, qui qu’ils soient. Cela supposerait aussi d’organiser, conformément à la position des Nations-Unies, une grande conférence internationale de négociations sur l’avenir de la Syrie, avec toutes les puissances impliquées, qu’elles soient grandes ou régionales. Compte tenu du rapport de force, un objectif raisonnable serait d’obtenir alors en Syrie : la protection de toutes les minorités ; le progrès des libertés fondamentales pour la population dans son ensemble ; l’arrêt total des fournitures d’appui et d’armes aux belligérants, en particulier aux groupes armés islamistes ; et l’élimination concertée de ces derniers. Inévitablement, cela supposerait plus largement qu’une conférence similaire traite globalement la poudrière du Moyen-Orient, avec autour de la table aussi bien l’Iran, l’Arabie saoudite et la Turquie que la Russie, les Etats-Unis et les plus grandes puissances d’Europe.

À dire vrai, l’Europe de la guerre prévaut également sur la question ukrainienne. Là aussi, sa position est trompeuse. Il y aurait d’un côté les milices pro-russes fascisantes, adeptes des violences contre les civils ukrainophones, tournées vers la Russie ; et de l’autre les militants de la liberté et de la démocratie, tournés vers l’Europe et les Etats-Unis. Plus largement, lors de la « Révolution Euromaïdan » de 2013, qui a vu des manifestations à Kiev renverser le président pro-russe Viktor Ianoukovitch, il y aurait eu d’un côté un gouvernement corrompu, népotique et pro-Kremlin; et de l’autre des forces politiques démocratiques, intègres et pro-Union européenne. Logiquement, ces mêmes puissances européennes soutiendraient donc le gouvernement ukrainien au nom de la démocratie et des droits de l’Homme.

Là encore, cette position ne tient pas. D’abord, si le président pro-russe renversé en 2013 était effectivement à la tête d’une oligarchie corrompue et népotique, multipliant les actifs bancaires de son fils par dix de 2010 à 2012, les figures de proue du camp opposé ne sont pas en reste. Par exemple, Ioulia Tymochenko, célèbre égérie pro-Union européenne, fait partie elle aussi des oligarques ukrainiens richissimes qui ont participé dans les années 1990, comme dans la Russie des années Eltsine, à de vastes privatisations mêlant clientélisme, affairisme, népotisme et pratiques mafieuses politico-financières. En d’autres termes, en Ukraine le choix n’est pas entre des oligarques corrompus pro-Kremlin et des combattants de la démocratie et de la liberté : il est entre des oligarques corrompus pro-Kremlin et des oligarques corrompus pro-Washington. Plus grave: parmi les forces politiques qui ont renversé le gouvernement pro-russe de 2013 pour installer à sa place un pouvoir pro-OTAN, l’on trouve des néonazis assumés. Par exemple, l’actuel président du parlement ukrainien, Andry Parouby, est le fondateur du Parti social-nationaliste d’Ukraine, c’est-à-dire du parti néonazi ukrainien créé en 1991. De plus, les violences commises par des milices nationalistes sur des civils sont attestées dans les deux camps: à l’est, par des milices pro-Kremlin sur des civils ukrainophones; à l’ouest, par des milices pro-OTAN sur des civils russophones.

Bref, en réalité il y a là une confrontation très dure d’intérêts géopolitiques incompatibles entre une grande alliance, l’OTAN, et une grande puissance, la Russie, dans ce pays que le géopolitologue étatsunien Zbigniew Brzeziński considérait déjà dans son livre Le Grand Echiquier comme un espace stratégiquement crucial pour Washington. A cet égard, la question ukrainienne s’inscrit dans le contexte plus large du dépeçage systématique de la sphère d’influence russe en Europe par les Etats-Unis et leurs alliés européens, en avalant les pays concernés dans l’OTAN et dans l’Union européenne – généralement dans cet ordre.

L’Europe qui participe à cette expansion géopolitique étatsunienne déraisonnable aux marches de la Russie est clairement une Europe de la guerre, de l’hybris ; et non pas une Europe de la paix. Tandis que l’Ukraine reste une poudrière, les grandes puissances de l’Union européenne, France en tête, pourraient changer leur fusil d’épaule, ou plutôt délaisser leur fusil, en prenant l’initiative d’une conférence paneuropéenne sur les frontières du continent européen, avec par conséquent autour de la table l’ensemble des pays dudit continent, Russie incluse. C’est une chose de répéter en se bouchant les oreilles l’intangibilité sacrée des frontières en Europe, dans le déni de chamboulements récents tels que l’éclatement de la Yougoslavie dès les années 1990. C’en est une autre d’examiner la situation rationnellement, pour constater ceci: il n’y a plus de principe de stabilité des frontières en Europe, depuis qu’en dehors de toute décision de la communauté internationale via les Nations-Unies, l’OTAN a imposé unilatéralement la partition de la Serbie, avec pour résultat l’indépendance du Kosovo. A cet égard, l’intervention militaire unilatérale de Moscou pour imposer l’indépendance de la Crimée, suivie de son annexion, est la fille de l’intervention militaire unilatérale de Washington pour imposer l’indépendance du Kosovo.

Une telle conférence paneuropéenne sur les frontières, qui aurait dû avoir lieu dès la chute de l’URSS, pourrait avoir comme objectif raisonnable de les stabiliser en établissant explicitement leurs tracés, ce qui romprait le principe d’instabilité propagé ces quelque vingt-cinq dernières années de part et d’autre du rapport de force. Elle pourrait également organiser un effort de démilitarisation d’une partie du continent. En particulier, démilitariser l’essentiel de l’Europe centrale et la neutraliser (au sens « proclamer des pays neutres ») serait un bon moyen de faire chuter la tension actuelle, irrespirable, entre l’est et l’ouest du continent.

Ceci pose la question plus large de la course aux armements sur le continent européen. Les Etats-Unis entendent ne plus contribuer dans les proportions actuelles aux dépenses militaires de l’OTAN. Ils exigent donc que leurs alliés d’Europe révisent à la hausse leurs propres dépenses: le secrétaire d’Etat Mike Pompeo est d’ailleurs récemment venu le leur marteler à Bruxelles sitôt confirmé dans ses fonctions. Dans un contexte d’austérité obligatoire encore renforcée par le traité budgétaire européen de 2012, il est très tentant pour les grandes puissances de l’Union européenne de répondre par la mutualisation la plus poussée possible de leur effort capacitaire: d’où la résurrection récente du thème de « l’Europe de l’armement ». Si l’on ajoute à cela l’actuelle stratégie de la tension face à Moscou, qui multiplie les mainmises sur des ex-satellites de la Russie pour en faire des membres de l’OTAN littéralement à ses portes, le risque d’un double engrenage de la course aux armements et du bellicisme contaminant toute l’Europe est bien réel.

Avant de se soumettre aux desiderata de Washington, il est donc temps de soulever la question qui fâche: à quoi sert l’OTAN? Elle ne sert pas à défendre la démocratie: la Grèce a pu en rester membre lorsqu’elle était sous la botte du « régime des colonels ». Elle ne sert pas à défendre les droits de l’Homme: des pays qui accumulent les violations des libertés fondamentales, tels la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan, peuvent eux aussi en rester membres. Plus prosaïquement, elle sert tout simplement à rassembler dans une même alliance militaire les vassaux des Etats-Unis de part et d’autre de l’Atlantique Nord.

Plutôt que d’intensifier l’Europe de la guerre, les grandes puissances de l’Union européenne pourraient au contraire saisir l’opportunité du désengagement militaire des Etats-Unis pour désarrimer de l’OTAN la défense européenne. La France pourrait être à l’avant-garde du mouvement: soit en quittant l’organisation; soit en quittant seulement son commandement intégré, comme elle le fit une première fois en 1966. Dans les deux cas, elle redeviendrait une grande puissance non-alignée, garante de sa souveraineté grâce à sa propre force armée, et extérieure aux aventures bellicistes dont l’accumulation sous l’égide de Washington s’accélère depuis deux décennies. Comme ce fut le cas hier, de Charles de Gaulle à François Mitterrand et jusqu’au duo Chirac-Villepin, Paris serait alors un facteur de paix et de concertation des nations, en sa qualité de grande puissance indépendante qui veut et peut dialoguer avec toutes les puissances dans l’intérêt supérieur de la paix.

Source : Huffington Post, Thomas Guénolé, 04/05/2018

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Patrique // 05.05.2018 à 07h40

Dommage que Guénolé n’ait pas lu les traités européens. Il y aurait vu que l’OTAN et l’UE sont les deux faces d’une même médaille et sont donc indissociables.
D’autre part qui est-il pour donner des conseils à l’autre grande puissance de l’UE, la Grande Bretagne ? L’autre grande puissance européenne étant la Russie.
La seule solution raisonnable est donc que la France sorte de l’UE et de l’OTAN pour redevenir une puissance indépendante pouvant peser sur les affaires du monde en s’appuyant sur son statut de membre permanent à l’ONU avec son droit de véto, sur sa puissance nucléaire, sur ses liens avec les pays de la francophonie et sur sa présence terrestre et maritime mondiale.
Mais ceci, Guénolé ne peut pas l’entendre puisqu’il a rejoint un parti européiste, la France Insoumise, dont la ligne est la construction d’une Europe fédérale. Tiens, comme l’atlantiste Macron !

72 réactions et commentaires

  • Patrique // 05.05.2018 à 07h40

    Dommage que Guénolé n’ait pas lu les traités européens. Il y aurait vu que l’OTAN et l’UE sont les deux faces d’une même médaille et sont donc indissociables.
    D’autre part qui est-il pour donner des conseils à l’autre grande puissance de l’UE, la Grande Bretagne ? L’autre grande puissance européenne étant la Russie.
    La seule solution raisonnable est donc que la France sorte de l’UE et de l’OTAN pour redevenir une puissance indépendante pouvant peser sur les affaires du monde en s’appuyant sur son statut de membre permanent à l’ONU avec son droit de véto, sur sa puissance nucléaire, sur ses liens avec les pays de la francophonie et sur sa présence terrestre et maritime mondiale.
    Mais ceci, Guénolé ne peut pas l’entendre puisqu’il a rejoint un parti européiste, la France Insoumise, dont la ligne est la construction d’une Europe fédérale. Tiens, comme l’atlantiste Macron !

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    • obermeyer // 05.05.2018 à 08h27

      Thomas Guénolé a lu les traités européens . La FI propose entre autre une sortie unilatérale de l’Otan , et loin d’être un parti européiste refuse les néfastes traités de l’UE . Plan A plan B , beaucoup de pays du sud massacrés par cette UE s’y associeront . Le souverainisme n’appartient pas exclusivement aux partis d’extrême droite ( qui pour beaucoup d’entre eux s’accommodent bien de l’UE telle quelle est ). Si vous avez des doutes , allez voir qui vote quoi au parlement européen depuis des années . Je sais bien que tout le monde s’en fout , c’est pourtant édifiant .

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      • nunu // 05.05.2018 à 08h48

        Est ce qu’on peut sortir de l’OTAN sans sortir de l’UE (légalement?).
        FI est flou sur son plan B sachant que le plan A a de forte chance de ne pas réussir (unanimité etc…)

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        • obermeyer // 05.05.2018 à 09h05

          On peut sortir de l’Otan sans sortir de l’UE . Ce n’est qu’une question de volonté politique , si elle est appuyée par une majorité de citoyens . La FI est très précise sur ses propositions . Quant à dire que le plan A a de fortes chances de ne par réussir , peut on imaginer une union européenne sans la France ? Cela dépend de la volonté de ne jamais baisser le tête quand on négocie porté par une volonté populaire . Ceci dit pourquoi , faisant table rase des traités actuels , ne pourrait on pas imaginer une autre forme d’union , plus solidaire , coopératrice , écologique , tendant vers une harmonie fiscale et sociale , luttant contre l’évasion fiscale et la puissance des lobbys , guidée par un soucis de paix et de souveraineté ?

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          • Bordron Georges // 05.05.2018 à 09h58

            Entièrement d’accord avec Patrique, l’UE est consubstantielle à l’OTAN, et ce depuis son origine. Si cela n’est pas apparu rapidement, c’est dû à la résistance d’un certain chef d’État français,  »qui vous savez ». Aujourd’hui, après et avec les derniers chefs d’État de cette malheureuse France, il n’y aucune chance qu’elle sorte de l’OTAN, sans engager le processus extrêmement difficile de sortir de l’UE. L’article de T. Guénolé ne sert qu’a détourner l’attention du problème principal.

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            • Chris // 05.05.2018 à 12h11

              Non.
              A ma connaissance, la liaison OTAN-UE n’est apparue de juré que dans le traité de Lisbonne fourgué par Sarkosy en 2007, via nos députés félons (et fêlés !).
              Dans le traité de Maastricht, l’OTAN ne figurait pas comme ordonnateur de la politique extérieure de l’UE.
              Or, l’OTAN a son commandement suprême à Washington… sans que les USA ne soient membres de l’UE ! Bizarre.
              Ceci dit, les états-membres de l’OTAN, peuvent se retirer de l’OTAN, indépendamment de leur statut d’états-membres européens : aller sur le site de l’OTAN.
              « à quoi sert l’OTAN? Elle ne sert pas à défendre la démocratie: la Grèce … Plus prosaïquement, elle sert tout simplement à rassembler dans une même alliance militaire les vassaux des Etats-Unis de part et d’autre de l’Atlantique Nord. »
              Un constat lucide !
              L’OTAN n’est rien d’autre qu’une extension du pouvoir impérial US. Nous sommes les légions de l’Empire en avant-poste des territoires sino-russes convoités en passant par le Moyen-Orient mis à feu et à sang pour les mêmes raisons : le fameux pivot asiatique de Brzezinski – MacInter.
              Mais nous sommes aussi le champ de bataille tout trouvé en cas de guerre conventionnelle comme nucléaire.
              Donc, oui, Guenolé a raison : il faut sortir de toute urgence de cette nasse.

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            • Bordron Georges // 05.05.2018 à 18h39

              J’aurais aimé pouvoir répondre à Chris, qu’il m’envoie un message pour me confondre quand la France sortira de l’OTAN sans sortir de l’UE. Mais il ne faudra pas trop attendre parce que nous risquons d’être tous morts dans cinquante ans.

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            • Marc // 06.05.2018 à 20h51

              L’article 42 du TUE existait déjà dans Maastricht.

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            • lvzor // 06.05.2018 à 21h08

              « la liaison OTAN-UE n’est apparue de juré que dans le traité de Lisbonne  »

              Avant cela : c’était explicite dès le projet de constitution, et une des 3 raisons majeures pour moi de voter non au référendum.

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          • Leïla // 05.05.2018 à 12h18

            Cela pénaliserait nos ventes d’armes…apparemment le seul soucis de nos gouvernements depuis…toujours. !

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          • lvzor // 06.05.2018 à 21h05

            « peut on imaginer une union européenne sans la France ? »

            Sans aucun problème. L’UE étant un conglomérat-croupion agi de l’extérieur et d’une signification nulle sur le plan international, un changement de périmètre reste un événement mineur. Par ailleurs, il serait temps de comprendre que la France a cessé d’être importante, même à l’intérieur de l’UE.

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        • patrickv // 05.05.2018 à 09h08

          nous étions dans l’UE, sans être sous direction de l’Otan, jusqu’à l’arrivée de Sarko ! c’est lui qui, bien se revendiquant « gaulliste » (comme quoi, les mots ne veulent rien dire), a décidé de s’intégrer à l’OTAN ! Chose qu’avait toujours refusé De Gaulle, qui voulait rester INDEPENDANT !
          donc, peut-on sortir de l’OTAN sans sortir de l’UE ? ben, oui !
          le plan B de la FI est là pour FORCER l’UE à renégocier les traités, car un frexit signerait la mort de l’UE. et ça, l’Allemagne le sait très bien ! et un frexit est clairement expliqué par la FI.
          ah ! si vous attendez des explications de la presse appartenant à des milliardaires, vous n’aurez jamais d’infos, soyez en sûr !
          FI est flou sur son plan B ? lisez « l’avenir en commun » (gratuit sur internet) et vous comprendrez mieux ! (125 pages, écrites en gros :-))

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          • Homère d’Allore // 05.05.2018 à 09h48

            Ben oui, justement, quand on lit « l’avenir en commun », rien n’est très clair. C’est même particulièrement embrouillé.

            Décryptage dans ces deux vidéos:

            https://youtu.be/mQwP2Dwvu9M

            https://youtu.be/c2Dm-ahWqOs

            Et, en bonus :

            https://youtu.be/KTIczvHPX2U

            Merci d’avance de vos remarques sur celles-ci.

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            • tepavac // 07.05.2018 à 03h31

              Merci sur le rappel de cette grande déception populaire, je n’imaginais pas que jlm puisse être si dangereux !
              Trouble-fait est toujours excellent dans ses démonstrations, le double langage pour ratisser à la fois les mécontents et les adeptes de l’UE est bien construit, c’est habile mais démontre aussi la supercherie en matière d’honnêteté morale et intellectuelle.

              Que dire de plus qui n’ai été dit, tristesse, révolte, découragement…..

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          • olivier // 05.05.2018 à 09h52

            oui mais vous n’avez pas lu les petits caractères manuscrits de Mélenchon chez FI et c’est cela que l’on reproche. En effet le plan B est plus que flou, tout le monde c’est cassé es dents sur les « menaces » dont vous parlez. Il suffit de voir ce qui s’est passé en Grèce. Réfléchissez avant de vous faire peut être Stiprassiser.

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            • patrickv // 05.05.2018 à 12h32

              c’est justement pour ne pas faire comme la Grêce (qui pèse 2% en UE), qu’il faut avoir un plan B !
              ceci dit, FI ou pas, cette UE va exploser sous peu !
              trop intransigeante, pas démocratique, pourrie jusqu’à la moelle, en clair, mal née, elle ne durera pas !
              et pourtant, jeune, j’étais pro-union Européenne !
              ps: Tsipras n’avait pas envisagé un instant un grexit. c’est ce qui l’a « tué ». par contre, il a permis de constater que l’UE était une dictature !

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          • Bruno Kord // 05.05.2018 à 11h31

            La France a toujours fait partie de l’OTAN. De Gaulle lui avait fait seulement quitter le commandement intégré.
            Concernant le Frexit, Melenchon s’est clairement prononcé à plusieurs reprises : c’est non ! Pas de Frexit. Le plan B imagine que la France pourra FORCER une renégociation des traités ! Curieuses conception :croyez vous que 27 pays vont se soumettre à 1 seul pays ? Ce fameux plan B ,brandi par les partisans de la FI, n’a aucune chance de parvenir à un tel résultat. Cette grande illusion amènera la FI à un échec « à la Syriza »si jamais elle arrivait au pouvoir en France.
            Face au danger de la politique agressive et impériale de l’OTAN, une France souveraine et indépendante doit se dresser. Une France qui aura quitté l’OTAN et l’UE.

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            • tchoo // 05.05.2018 à 11h59

              C’est le plan A qui prévoit de modifier les traités européens. Le plan B prévoit des décision unilatérales de la France en contradiction avec les traités, qui soit engendre des changements à l’ intérieur de l’organisation européenne soit l’exclusion de la France. Vous pouvez ne pas être d’accord avec cela, mais caricaturé jusqu’ à changer le sens ne sert pas vos propos.

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            • strazny // 07.05.2018 à 13h45

              @tchoo : il n’y aura pas exclusion de la France (aucune procédure n’existe dans ce sens !), mais sanctions (= financières). Et la France paiera alors aussi longtemps que nécessaire (pour le plus grand plaisir de ses partenaires européens). Et si la France ne paie pas de bon coeur, cela lui sera prélevé sur les montants qui lui sont rétrocédés via la PAC ou le Feder. Bref, un beau grand foutoir en perspective. Dont les Français ne voudront jamais. En conséquence de quoi, le plan B (= tel que vous l’interprétez ici, puisque face à ces nébuleux plans A et B, il existe toute une herméneutique obscure avec toutes sortes d' »interprétations » de ces « plans »), un tel plan B est une stratégie absurde… ou de l’esbrouffe et de la com’ !

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        • ceusette // 05.05.2018 à 16h02

          Avant la présidence de Sarkozy, la France n’était pas dans le commandement intégré de l’OTAN, tout en étant membre de l’UE. La Suède est censée être neutre, elle n’est pas (encore) membre de l’OTAN, mais ça ne l’empêche pas de faire partie de l’UE. A l’inverse, la Norvège est un membre de l’OTAN, mais pas de l’UE… Même si dans les faits, je le reconnais, la neutralité de la Suède bat de plus en plus de l’aile, et il ne serait pas étonnant qu’elle intègre à plus ou moins brève échéance qu’elle intègre l’OTAN, et il n’est pas exclu non plus qu’elle se retire de l’UE. L’appartenance à l’OTAN et à l’UE ne sont donc pas incontournables, au moins en théorie, c’est finalement, un phénomène assez récent de les associer.

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        • Mouarf // 05.05.2018 à 19h45

          C’est très facile, il suffit d’écrire une lettre à Washington (et non Bruxelles siège de l’Otan) disant qu’on veut en sortir, et c’est fait! Ce n’est pas une blague, le texte est écrit comme cela! L’Otan et L’UE n’ont aucun rapport direct.

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        • Seth // 06.05.2018 à 11h22

          On peut sortir d’où on veut comme, on veut et aussi de l’otan.

          Voyez comme trump s’apprête à déchirer un traité avec l’Iran.
          Alors pourquoi ne pas déchirer l’accord otaniste qui a été signé, rappelons le, par bismuth le bygmalioniste.

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          • Madudu // 06.05.2018 à 13h04

            Parce la France doit respecter le droit international, c’est-à-dire la charte de l’ONU et les traités qu’elle a ratifiés.

            Si elle veut sortir d’un traité qu’elle a ratifié il lui faut passer par les clauses qui le prévoient, car en ratifiant on accepte aussi cet aspect du traité.

            Donc plutôt que de dénoncer un traité de manière unilatérale, c’est-à-dire plutôt que de violer un traité que l’on a ratifié, on doit en sortir en bonne et due forme.

            En l’occurrence les traités de l’UE nous imposent l’appartenance à l’OTAN et il n’existe aucun moyen de sortir en bonne est due forme de la zone Euro autrement qu’en quittant l’UE (ça n’a pas été prévu en fait …).

            La voie à suivre est donc d’activer l’article 50 du TUE, prévenir Washington que l’on sort de l’OTAN et rétablir le Franc, c’est-à-dire renommer l’Euro de France (car il existe factuellement) et remettre en place le cours du Franc (avec des limitations pour se préserver des attaques que des puissances rivales ne manqueront pas de tenter).

            L’histoire de plan A/B c’est du pur électoralisme, cela vise à rallier les anti-UE sans s’aliéner les pro-UE.

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        • Vladimir // 06.05.2018 à 21h17

          Bien sur puisque avant Sarkozy la France n’était pas dans l’OTAN

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      • Ben // 05.05.2018 à 12h52

        Malheureusement cette fumeuse histoire de Plan A / Plan B ne tient pas la route.

        Bien qu’il voue Tsipras aux gémonies, Mélenchon adopte à peu près la même tactique que Syriza. Dire que l’UE se réformera si la France de Mélenchon tape du poing sur la table est une idiotie. Que ce soit un petit PIB comme en Grèce ou un gros contributeur de l’UE comme la France ne change rien à l’affaire. l’Allemagne et ses satellites préféreront toujours l’ordoliberalisme qui leur est vital en tant que dogme quasi religieux et en tant qu’instrument purement pratique de domination.

        Comme Tsipras et Varoufakis, Mélenchon va devoir s’en accomoder, ou alors sortir clairement de l’eurozone et de l’UE de manière résolue et ordonnée. Mais ce n’est pas ce que prévoit le Plan B, qui prétend claquer la porte en entraînant derrière lui d’autres pays récalcitrants (Italie, Espagne, et autres). Non seulement c’est flou et présomptueux, mais en plus je soupçonne Mélenchon de ne pas y croire vraiment lui-même, et donc de faire preuve de duplicité en mettant cette blague de Plan B dans la panoplie de son mouvement.

        Face à Attali lors d’un débat télévisé, Mélenchon à asséné: « Monsieur Attali, vous savez comme moi qu’il ne peut pas ne pas y avoir de zone euro ». Double négation pour un déni dissimulé, car on ne peut pas être plus clair. Il voulait alors vendre sa conception de la zone euro.

        Mélenchon ne veut pas en sortir, son plan B est une arnaque. Et je ne trouve pas ça anodin. S’il veut être crédible, il va falloir qu’il précise de manière claire et détaillée son programme pour sortir du carcan de l’ordoliberalisme européen. Pour l’instant, ce n’est pas sérieux. On est très loin du compte.

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      • Marc // 06.05.2018 à 10h48

        Si T Guénolé a lu les traités c’est bien. Mais l’UE impose d’être dans l’OTAN donc pourquoi rester dans l’UE (propos de Quatennens très clairs sur le plan B ) si c’est pour désobéir aux traités, la logique voudrait qu’on en sorte tout simplement. Et même si des pays du sud vous suivent ils ne représentent qu’eux mêmes c’est à dire une partie d’UE et au fait quels sont ces pays ? Concernant l’extrême droite on est bien d’accord que les traités actuels leur conviennent très bien d’ailleurs l’héritière et son papounet n’y sont pas très actifs.

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    • TINA2009 // 06.05.2018 à 22h44

      Bsr Patrique !

      Je rejoins votre constat qu’une sortie de la France de L’UE ( Mais également Sortie de L’AUE de 1986, de L’EURO, de l’espace SHENGEN) et de L’organisation de l’OTAN ( et non seulement du commandement intégré) sont nécessaire, et doivent être réalisé en cette année de 2018 ( en 2019, il sera trop tard !!!)
      De même, Il existe une Réflexion alternative :
      – Entrée dans L’AIPEC du Pacifique est obligatoire
      – Entrée dans L’OCS ( shangai) est obligatoire
      – Entrée dans le SILA d’amérique du Sud obligatoire
      – Entrée dans le MERCOSUR et L’UNASUR d’Amérique du Sud Obligatoire
      – Entrée dans L’UA ( UNION AFRICAINE) Obligatoire en tant qu’observateur et associé- partenaire !
      – Notre Puissance nucléaire NE SERAIT PLUS CREDIBLE, Si LES INFORMATIONS DE BROUILLAGE des MISSILES « OCCIDENTAUX » N’ONT PAS ATTTEINT LEURS OBJECTIFS , LE BROUILLAGE SERAIT EN CAUSE…. Si tel est le cas, NOTRE LEGITIMITE « MISSILIERE » ( NUCLEAIRE- M51- ET NON NUCLEAIRE – SCALP et MDCN ) N’est plus crédible….. Et , alors , dans ce cas de figure , IL Y A DU BOULOT …. IL Y A DU BOULOT SUR DE MULTIPLES DOMAINES, car LE RETARD ACCUMULE SERAIT, à PRIORI , ENORME ( représentant au minimum UNE DECENNIE entre la recherche, l’industrialisation, les essais et la mise en service . …..
      Pour ce qui concerne la présence et puissance autant maritime que terrestre , nous avons un déficit significatif : Notre flotte de vecteurs sont insuffisants , mais surtout nos équipements sont vétustes, et n’ont pas été modernisés…. Alors que la technologie est présente!

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    • Herve Cruchant // 08.05.2018 à 12h09

      « …un parti européiste, la France Insoumise, dont la ligne est la construction d’une Europe fédérale. Tiens, comme l’atlantiste Macron ! »(sic)
      Tiens ? n’importe quoi ! Ou bien prouvez-le.

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  • Stella 2B // 05.05.2018 à 08h10

    Comparons ce qui est comparable: De Gaulle et Chirac ne sont pas Macron. Au moins peut-on leur reconnaitre qu’ils avaient encore une certaine idée de leur pays, radicalement différente que celle de l’actuel président.
    Tant mieux pour lui si  » l’amour  » que lui témoigne Trump le flatte, je ne suis pas sûre qu’il en soit de même pour la majorité d’entre nous.
    Il devient impératif que Macron soit confronté à toutes ses incohérences, et la liste est très longue puisqu’elle s’oriente dans toutes les directions, sur tous nos sujets de préoccupations et pour tout ce qui constituait notre société, reconnue dans le monde entier pour ses valeurs humanistes.
    Bon courage à celui qui s’y collera puisque ce monsieur, d’une mauvaise foi sans précédant, réussit à chaque fois qu’il répond à ses détracteurs, à rebondir à l’aide de  » contre-vérités  » et avec un aplomb qui laisse sans voix.
    Ce qu’il se passe dans notre pays ne lasse de surprendre si on y réfléchit un peu, tant la barre de l’absurdité est placée haut.
    Son arrogance et son mépris sans nom des classes populaires donnent la nausée.
    Un sursaut citoyen serait bienvenu.

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  • Moctar // 05.05.2018 à 08h18

    Monsieur Guénolé, comment peut-on écrire un article sur le Moyen-Orient sans citer une seule fois Israel et Palestine dont le conflit empoisonne les relations internationales depuis 1948?

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    • patrickv // 05.05.2018 à 09h15

      probablement parce que le problème du moyen-orient date de 10 ou 20 ans.
      le problème d’Israel et Palestine date de 1948 !
      ceci dit, vous avez raison, il n’y aura pas de règlement de cette crise, sans régler le problème Israelo-Palestinien, à mon avis.

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      • Chris // 05.05.2018 à 12h49

        « le problème du moyen-orient date de 10 ou 20 ans. Le problème d’Israel et Palestine date de 1948 ! »
        Vos datations sont historiquement douteuses.
        Les problèmes du Moyen-Orient et Maghreb (Afrique) ne datent pas de 10 à 20 ans : c’est oublier les multiples conflits et guerres qui agitèrent et agitent* encore ces régions, découpées par les puissances coloniales (France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Portugal, Allemagne) et encore sous influence après décolonisations : Egypte, Liban, Libye, Iran, Irak, Syrie, Grèce, Chypre, Turquie, Serbie, etc… aux dépens de l’empire ottoman.
        [modéré]

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    • Kiwixar // 05.05.2018 à 09h33

      Oui, Israël fait clairement partie des puissances régionales qui s’ingèrent alentours, avec l’Iran, la Turquie et l’Arabie Saoudite (qui sont citées). Et c’est d’autant plus une puissance régionale que c’est la seule (parmi les 4) qui a la bombe atomique.

        +13

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    • passant // 05.05.2018 à 11h12

      Il n’a sans doute pas jugé utile de se mettre tout le monde à dos en une seule fois..

        +8

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    • ceusette // 05.05.2018 à 16h09

      M. Guénolé a effectivement oublié un acteur « discret » de la question syrienne, à savoir Israël. La Syrie était le rival traditionnel de l’État d’Israël, avec en toile de fond la question du plateau du Golan qui est plus ou moins le château de la région. De surcroît, il semble qu’on y ait découvert récemment du pétrole. Et c’est très dommage d’avoir quelque peu occulté cet acteur qui a évidemment des intérêts sur la question syrienne.

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  • LBSSO // 05.05.2018 à 08h31

    La-crise de vocation
    Les pays du Nord et de l’Est de l’Europe font appel à l’Otan pour se protéger de la Russie, les pays du Sud eux s’inquiètent du terrorisme et les américains nous demandent (en particulier à l’Allemagne) une plus grande contribution financière pendant qu’ils effectuent un pivot vers l’Asie.On voit bien que les différents membres de l’Otan poursuivent des objectifs différents et que sa zone d’intervention ne se limite plus à « la défense de la zone de l’Atlantique Nord » .
    L’Otan ,concernant la lutte contre le terrorisme, a montré son inefficacité en Afghanistan,Irak et Libye .Les guerres asymétriques (ce qui n’était pas sa vocation initiale) ne semblent pas être son fort malgré des moyens techniques sophistiqués.
    Et puis enfin, sommes nous partenaires de l’Otan ou l’Otan est-elle notre partenaire ? Formulé plus exactement : sommes nous partenaires des Etats-Unis ou les Etats-Unis sont-ils notre partenaire ?

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    • patrickv // 05.05.2018 à 09h18

      « sommes nous partenaires des Etats-Unis ou les Etats-Unis sont-ils notre partenaire ? »

      la réponse est non !
      les Etats-Unis n’ont pas de « partenaires », mais des « larbins » bien obéissants, sinon….

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    • Chris // 05.05.2018 à 13h23

      « L’Otan ,concernant la lutte contre le terrorisme »
      J’ai failli m’étrangler tellement votre affirmation m’a surprise, ici, sur ce site !
      La politique de l’OTAN produit le terrorisme et l’instrumentalise selon ses fins géopolitiques, que ce soit Deach ou Al Qaïda et sa nébuleuse selon les théâtres d’opération.
      L’OTAN combat Al Qaïda en Afrique, mais le soutien en Syrie et au Yémen. L’OTAN s’est servi de Deach pour affaiblir l’Irak qui relevait la tête et pour étrangler une Syrie trop résiliante. Bon nombre de recyclés Deach-Al Qaïda combattent depuis Alep chez les FDS, Forces démocratiques syriennes, qui bénéficient du soutien de la coalition menée par les Etats-Unis (clash de Deir ozor en février).
      Depuis la guerre Serbie-Kosovo, l’OTAN ne protègent plus ses membres, mais agressent carrément ses voisins sous divers prétextes.
      OTAN, armées prétoriennes de l’Empire US, serait plus adéquat.

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      • Herve Cruchant // 08.05.2018 à 12h43

        La confusion des idées, la confusion des mots et les modes de pensées, les fausses définitions, les approximations et autres outils de propagande utilisés depuis le début de 1990, ont ancré dans la tête des citoyens la quasi certitude que la guerre est menée contre « le terrorisme ». (§les affirmations des leaders neocons us dès le lendemain de l’attentat contre le WTC). Or, on ne combat pas un moyen de combattre dans une guerre. Ou alors c’est un échec (ADM, gaz, massacres de masse…) pour ceux qui veulent imposer l’american way of life, comme le démontre l’OTAN, bras séculier du Pentagone. Si les états voulaient citer les véritables ennemis et leurs ‘raisons associales’, on trouverait peut-être dans la liste des banquiers, des financiers, les sept sœurs (pétroliers), des propriétaires terriens (Saud, les Quataris, Emirs, …), des miniers canadiens, français d’Afrique, exploiteurs de tous bords. L’ennemi de ce foutoir planétaire est d’ordre géopolitique. Redistribution forcée des ressources énergétiques gaz-pétrole, des propriétés des gisements et des moyens d’exploitations. Les pressions sont telles sur les pays concernés, que l’idée de l’emploi de l’arme atomique est évoqué. Et la miniaturisation de ce moyen extrème vers des bombes tactiques de faible rayon de destruction rend son emploi possible.
        Alors, la guerre contre qui ? Certainement pas des états. Non plus des idées ou des paradigmes religieux. Peut-être l’angoisse de devenir, à tort ou à raison, un pays siphonné de sa ressource naturelle, sans plus de richesses induites, dont les dirigeants aux pouvoirs universels avaient comme aïeux des bédouins et meneurs de troupeaux de chèvres. Il ne s’agit pas que de la péninsule arabique. Nouvel Ordre Mondial, peut-être, mais pas celui des USA au dollar repère à l’agonie. Y a t il un plan B pour la planète ?

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  • Eric83 // 05.05.2018 à 08h33

    Sincèrement, je ne vois aucun intérêt à la présence de cet article sur les Crises. Que cet article soit publié sur un média MSM est positif puisqu’il bouscule la narrative UE = paix, OTAN = paix et UE + OTAN = PAIX.

    Hormis cela, les lecteurs qui s’informent notamment sur les Crises n’apprennent rien de cet article qui fait certaines impasses grossières sur la Syrie ( Israël, le Qatar et la Jordanie ne sont pas mentionnés alors que ce sont des acteurs pas du tout négligeables du conflit en Syrie ).

    Et ensuite, le ponpon. Où a-t-il bien pu aller chercher pareille ineptie ???
    « L’Arabie saoudite cherche à participer au conflit sur le terrain de peur d’être marginalisée face à Ankara et Téhéran »…alors que l’Arabie Saoudite est depuis 2011, l’un des principaux sponsors et promoteurs de la guerre en Syrie !

    Quant au « solutions » proposées, une longue liste d’incantations qui n’ont aucun sens compte tenu de l’atlantisme de Macron et de son gouvernement et de la soumission de l’UE à l’OTAN et aux US.

    La France est devenue une colonie à double « dépendance » anglo-saxone/UE et pour qu’elle retrouve son statut d’Etat souverain, il n’y a d’autre alternative que de sortir de l’UE, de l’OTAN…et de l’Euro, et ce n’est pas sous Macron 1er que cela arrivera.

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  • Weilan // 05.05.2018 à 08h41

    « …L’intervention militaire unilatérale de Moscou pour imposer l’indépendance de la Crimée, suivie de son annexion… » écrit le sieur T. Guénolé. Avec une telle présentation des faits, la démonstration idéaliste et totalement utopique de Monsieur Guénolé est, pour le moins, fort mal emmanchée. De plus, faire mine d’ignorer que l’OTAN chapeaute plus l’UE que l’inverse, montre une grande (sinon totale) méconnaissance des réalités.

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  • BA // 05.05.2018 à 08h54

    1- Il y a ceux qui veulent sortir.

    2- Il y a ceux qui veulent rester dedans.

    C’est la fracture la plus importante en 2018. Les autres fractures (gauche / droite, conservateur / progressiste, etc.) sont secondaires.

    Un exemple de ceux qui veulent rester dedans :

    Mardi 18 avril 2017 :

    21:22

    Mélenchon assure qu’il ne veut sortir ni de l’Europe ni de l’euro.

    Jean-Luc Mélenchon a assuré mardi qu’il ne souhaitait sortir ni de l’Europe ni de l’euro, enjoignant ses détracteurs à « un peu de sérieux » sur cette question, lors d’un meeting à Dijon retransmis par hologramme dans six autres villes françaises.

    « Ne croyez pas ce qu’ils vous disent : « il veut sortir de l’Europe, de l’euro (…), allons, un peu de sérieux », a déclaré le candidat de La France insoumise, évoquant des « enjeux immenses de savoir si nous allons nous opposer les uns aux autres en Europe ou si nous allons faire baisser les tensions qui existent entre les peuples ».

    http://www.liberation.fr/direct/element/melenchon-assure-quil-ne-veut-sortir-ni-de-leurope-ni-de-leuro_61971/

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    • Quentin // 05.05.2018 à 09h27

      Il n’y en a pas beaucoup dans le paysage politique français qui veulent sortir de l’UE, l’euro et l’OTAN….

      Si même le parti dit « d’opposition » est frileux quant à cette idée (et le FN et DLF sont aussi sur cette ligne) alors ce clivage n’existe que dans nos fantasmes

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    • patrickv // 05.05.2018 à 09h30

      on appelle ça « une fake-news » ! 🙂
      car vous ne citez pas la suite du discours (Libération non, plus !)
      Mélenchon a dit aussi qu’il voulait une UE sociale avant tout ! donc, transformer cette UE complètement, ou la quitter (plan B) !
      la priorité de la FI est de TRANSFORMER cette UE financière uniquement ! en faire une UE démocratique, sociale, et égalitaire pour tous les Européens !(ce qui n’est pas le cas actuellement, puisque les pays les plus pauvres de l’UE sont utilisés pour dégrader les pays les plus riches, en instaurant une compétition entre pays de l’UE, au lieu d’une solidarité ! et ça, uniquement au bénéfice de la Finance !)

        +7

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      • Kiwixar // 05.05.2018 à 09h53

        Ah ah, « l’Europe sociale », ça fait quoi, 40 ans qu’on attend ça? Les Allemands diront « nein ». Et feront traîner. Ils auront besoin de leur deutsche mark fort quand le prix des hydrocarbures va exploser, maximum 5 ans.

        Voilà, dans 5 ans max, promis : fini l’euro. Les Allemands auront tiré la chasse, et Melenchon sera en train de bredouiller avec son plan Z, comme un lapin les yeux dans les phares d’une bagnole. C’est pas lui qui rejoindra Londres tout seul pour appeler à la Résistance. Désolé.

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        • BA // 05.05.2018 à 10h01

          Hilarant !

          38 ans de promesses d’Europe sociale.

          La vidéo dure 4 minutes 49 secondes.

          https://www.youtube.com/watch?v=pMRgQQ7TNrs

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        • patrickv // 05.05.2018 à 12h40

          d’où un plan B !
          l’Allemagne a-t-elle les moyens de détruire l’UE ?
          et là, je parle des « politiques » !
          demandons l’avis aux Peuples de l’UE, et on pourra en reparler !

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          • BA // 05.05.2018 à 13h15

            Depuis 2005, les européistes n’organisent plus de référendum concernant la construction européenne.

            Alors arrêtons de rêver.

            Les référendums, c’est terminé.

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          • Ben // 05.05.2018 à 13h19

            C’est naïf. Bien sûr que l’Allemagne à les moyens de détruire l’UE si les conditions ne lui sont pas favorables. l’Allemagne à beaucoup plus simplement les moyens de tirer l’échelle et s’occuper de ses affaires avec profit. C’est la seule chose qui lui importe, à vrai dire.
            J’en ai ras la casquette de cette histoire de Plan A ou B. Si Mélenchon arrive au pouvoir avec ce dossier comme boussole politique, il sera très facile à ses adversaires de le voir venir de loin, de le canarder et l’amadouer alternativement, et au final de rejouer le scénario du noeud coulant, comme il fut fait avec la Grèce.

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            • patrickv // 05.05.2018 à 13h36

              ça, c’est votre avis (et je le respecte), mais ce n’est que votre AVIS !
              pourquoi croyez vous que Hollande a été élu ? parce qu’il avait annoncé (discours du Bourget) qu’il renégocierai les accords de l’UE !
              pourquoi croyez vous que Macron a été élu ? parce qu’il veut « diriger » l’UE ! et donc la transformer !
              résultat des 2 ?
              aucun !
              mais ça prouve une chose: les Français, en majorité, ne veulent pas de CETTE UE !
              alors, on fait quoi ? on attend ?
              on attend quoi ?
              bah ! de toute façon, cette UE va exploser !

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    • LBSSO // 05.05.2018 à 12h30

      @ BA
      Je voudrais commenter vos deux premiers points .En fait , il existe une multitude de situations intermédieras entre « quitter » et « rester » qui posent des problèmes à l’OTAN.Pour ne prendre que deux exemples:
      -H Védrine ,qui fait l’objet d’un autre billet, est favorable à une réorganisation de l’Otan de l’intérieur donc en restant membre.
      – Ici, différents cas que l’on retrouve en Asie : « L’Asie, l’OTAN et ses partenaires : des relations compliquées » https://www.nato.int/docu/review/2009/Asia/nato_partner_asia/FR/index.htm

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      • BA // 05.05.2018 à 13h16

        Hubert Védrine veut que la France reste membre de l’OTAN.

        Ce n’est pas un scoop.

        Ca fait 40 ans qu’il le répète.

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        • LBSSO // 05.05.2018 à 14h29

          Un « scoop » ?
          Je voulais simplement vous signifier diplomatiquement que votre commentaire était simpliste , caricatural et y apporter un peu de complexité pour tenter de l’enrichir.Tant pis pour moi vous ne m’y reprendrez pas.

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  • JABa // 05.05.2018 à 09h25

    Comment réduire la population mondiale ? question étonnante dans un articile qui en apparence traite des opportunités et chemin vers la paix.

    1) Mettre des produits chimiques industriel dans la nourriture. (Déjà fait… marche pas super sa ne provoque que des cancers)
    2) Développer un virus
    3) Eugénisme ? Sa ne passera jamais sans un autre point de vu que se fait la population sur cette idée.
    3) Faire une guerre mondiale

    La derniere approche semble être la voie la plus simple et la plus facile pour diminuer la population à 500 000 000 de personne.

    Maintenant qu’elles sont nos contre mesure:
    1) Sortir de l’OTAN (Tout l’objet de l’article)
    2) Changer de président
    3) Ce construire un réseau internet décentralisé autonome et résilent
    4) Construire une nouvelle forme de démocratie (qui ne devra plus s’appeler démocratie)

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    • Kiwixar // 05.05.2018 à 10h15

      Quelques armes EMP pas chères (carbone) et pas d’électricité pendant quelques années et la population des pays industrialisés réduite des 2/3. Et encore pire : des ados sans smartphone.

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    • Suzanne // 05.05.2018 à 12h02

      Pour JABa : il me semble que vous mettez les choses dans l’ordre inverse :
      1) puisque nous ne sommes pas en période d’élection, construire les futures droite gauche centre etc. c’est-à-dire des organisations solides démocratiques et pacifiques, qui ne pensent pas toutes la même chose, mais seront prêtes à s’unir quand il le faudra.
      2) oui, se construire un réseau internet décentralisé autonome et résilient. De manière générale, construire des tas de réseaux décentralisés autonomes et résilients, par exemple pour la nourriture l’eau et l’énergie, la collaboration entre personnes, les enfants, les personnes âgées.
      3) changer de président
      4) sortir de l’OTAN
      Espérons qu’on aura le temps de faire les 3) et 4) ce qui n’est pas du tout évident.

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      • gebe // 06.05.2018 à 11h23

        Pas possible. La fin du politiquement correct est prévu pour l’année 2019.
        Les banquiers de la bande à « Macron », lui demanderont des « retours d’ascenseurs ».
        Donc aucune chance de « racketter » davantage le français de base.
        Chaque ville, chaque commune, chaque province, chaque région, décrétera son indépendance vis à vis de l’État start-up. Cet État qui se mêle de tout et surtout à faire croire qu’il a la « solution » à tous les problèmes mondiaux. Quant aux start-up, elles ficheront le camp vers des horizons plus « tranquilles ».

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  • Adéchoix // 05.05.2018 à 10h18

    Nous Français on a subit la crise de 2008 causée par les banquiers, alors pas couillon le Français, il a élu un banquier . Comme cela on est plus proche de l’action, aux abris .

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  • Didier88600 // 05.05.2018 à 10h36

    Quitter l’OTAN ne changera pas notre politique vis a vis des pays africains et tant que l’on aura des armées déployées partout dans le monde on ne pourra être en paix.

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    • patrickv // 05.05.2018 à 12h52

      cette suppression est prévue dans « l’avenir en commun » !
      mais les USA ne veulent pas ! ça serait leur ruine et la fin de leur hégémonie !
      fin qui ne va pas tarder, car c’est un pays ruiné, qui essaie de se sauver ! assez au bord du désespoir pour créer le chaos !
      c’est ça qui les rend très dangereux ! et aussi agressifs !
      leurs ingérences partout n’a pas d’autre but !
      Etats-Unis, 222 ans de guerre sur 239 ans d’existence !
      https://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-ete-en-guerre-222-des-239-annees-de-son-existence/

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    • Chris // 05.05.2018 à 13h31

      Et si on leur foutait la paix à ces pays africains ! ?
      Car le problème est bien là. Enlevons nos multinationales d’Afrique que l’on sécurise à grands renforts d’opération Barkane et autres pour que le robinet continue de couler hors Afrique et ce sera le grand calme !

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  • florian lebaroudeur // 05.05.2018 à 10h37

    L’Europe de la paix n’a jamais exister…Les 70 années de calme relatif en Europe de l’ouest sont avant tout le résultat d’une situation privilégiée dans l’arrière cour de l’empire. La guerre en Yougoslavie et la crise Ukrainienne l’ont bien démontrée.
    De même, malgré 60 ans de « déconstruction européenne » les différences entre les nations se sont creusés. Le couple Franco-Allemand est une vrai mascarade. En 2018, il n’y a jamais eu autant de différences entre le modèle français et le modèle allemand que ça soit au niveau économique, au niveau sociale, au niveau énergétique, au niveau démographique et j’en passe…Parce que le libéralisme, au lieu de nous entraîner vers une convergence des points de vues, nous a au contraire mener vers une divergence de plus en plus poussée, que ça soit entre pays, ou entre citoyen d’un même pays.
    Le maintien de la stabilité mondiale n’a pu être obtenue que par une financiarisation de plus en plus mondialisée qui met les nations et les populations sous dépendance économique en les transformant en simple maillon d’une chaîne allant de l’esclave extracteur de minerai en Afrique, au consommateur compulsif de smartphone à New York ou à Tokyo.
    Le problème est que cet stabilité est mise à mal depuis 10 ans à cause de l’élasticité croissante entre le haut de la pyramide de Ponzi et la base ainsi que l’extraction de plus en plus difficile et coûteux des ressources énergétiques et minérales indispensables à la perpétuité de ce système économique.
    D’où le mécontentent populaire croissant parmi les peuples qui ont bénéficier jusqu’à un passé récent d’un mode de vie illusoire maintenue par une virtualité de plus en plus pesante. d’ou la schizophrénie croissante de leurs élites ne sachant plus quoi faire et prêt à tout pour sauvegarder leur rang et leur prestige. D’ou la révolte et la prise de confiance des nations qui bénéficient désormais de leviers énergétiques, démographiques et organisationnels suffisamment important pour exiger leur juste place dans la hiérarchie mondiale.
    Et ce n’est pas l’europe « de la paix » gangrenée par 50 ans de libéralisme destructeur de but commun et de solidarité nationale qui sera de secours…

      +10

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  • BA // 05.05.2018 à 13h17

    Le 13 mai 1964, Alain Peyrefitte discute avec Charles De Gaulle au sujet du retrait des officiers de marine français de l’OTAN.

    Alain Peyrefitte : « Attendez-vous quelque chose de la session de l’OTAN ?

    De Gaulle. – Que voulez-vous que j’en attende ? L’OTAN ne sert à rien : il ne peut rien s’y passer ! Tout ça, c’est zéro, zéro, zéro. C’est fait pour faire vivre des fonctionnaires internationaux qui se font payer grassement à ne rien faire, sans verser d’impôt.

    Alain Peyrefitte. – On ne reviendra pas sur le retrait de nos officiers de marine de l’OTAN ?

    De Gaulle. – Pourquoi voulez-vous qu’on revienne là-dessus ? Il n’y avait aucune raison pour qu’ils y restent. C’était une anomalie qu’ils soient là. Bien sûr, ils se faisaient payer plus cher que s’ils étaient restés dans la marine française. Ces organismes internationaux sont bons pour y attraper la vérole. Nos représentants oublient le devoir d’obéissance à l’Etat. Ils y perdent le sentiment national. »

    (Alain Peyrefitte, C’était De Gaulle, Fayard, tome 2, page 216-217)

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  • JYA // 05.05.2018 à 13h50

    Article intéressant notamment sur la Syrie et l’Ukraine;Sur la sortie de l’UE la position de la FI me semble toujours ambiguë d’autant plus qu »elle a formé une coalition avec Podemos pour l’Espagne et avec le Bloco de Isquerda du Portugal toutes les deux pro européennes avec comme slogan : »Maintenant le peuple, pour une révolution citoyenne en Europe »
    Guénole laisse d’ailleurs la porte ouverte à plusieurs solutions et semble rester dans le cadre de l’UE

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  • P’tetbenkwui // 05.05.2018 à 13h53

    Il n’y avait que Védrine dans le rétroviseur ?

    Depuis 1989 l’OTAN n’a plus de raison légitime de perdurer. Mais quand je vois le nouveau complexe OTAN fraîchement sorti de terre dans la grande banlieue bruxelloise, je reste perplexe sur la réelle destination de cette nouvelle Tour de Babel.

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  • Michel B. // 05.05.2018 à 14h39

    L’Europe n’a plus de pensée géopolitique propre, sous Obama elle s’est docilement rangée sous la bannière des globalistes néo-libéraux, prenant même sa part dans la mise en œuvre de cet ordre cannibale.

    Puis survient le tournant : l’élection de Trump, adversaire déclaré des globalistes, où l’Europe perd sa boussole stratégique. A un moment où les fissures dans l’édifice n’ont jamais été si nombreuses, et le sentiment d’unité si peu lisible.

    Comment cela peut-il finir ?

      +2

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  • LAD // 05.05.2018 à 16h42

    Il faut sortir de l’U-E, de l’OTAN et se débarrasser de cette daube qu’est l’euro.
    L’U-E n’est pas reformable car, sans parler des intérêts diverfents, des besoins differents entre les pays qui la compose, elle est dirigée par des talibans du libéralisme et d’autres énergumènes hautement incompétents et souvent corrompus par les multiples lobbyistes qui grouillent dans les couloirs tél des cafards …
    L’OTAN est une association de criminels en puissance soumis au bon vouloir du gouvernement US.
    Et l’euro … est-il encore besoin d démontrer que c’est de la daube ?

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  • Max // 05.05.2018 à 19h06

    J’aimerais savoir pourquoi mes deux commentaires ont été supprimés. Je disais en substance que la renégociation est impossible en pratique, et que Mélenchon n’avait jamais voulu sortir de l’UE, avec l’appui d’une analyse détaillée de son programme 2017.

    J’aimerais voir plus de clarté sur cette question (et en finir avec le double discours de FI qui pollue le débat en donnant une apparence de contestation, parfois sans le savoir) parce qu’on peut rapidement trancher de façon objective et passer à autre chose. Et c’est en plein dans le sujet de l’article (puisqu’on ne peut pas sortir de l’OTAN sans sortir de l’UE, et qu’on ne peut pas sortir de l’UE sans mettre en application l’art. 50 du TUE).

      +3

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    • Ben // 05.05.2018 à 19h21

      Même remarque : un de mes commentaires, raisonnement argumenté, a été supprimé sans raison. Ce n’est pas normal.
      Même chose pour la FI et l’UE. Il faudrait éclaircir ce que beaucoup considèrent comme un attrape-nigauds (le plan B). Et passer aux choses sérieuses. Cette affaire mériterait la publication d’une enquête fouillée suivie d’un débat par les lecteurs de ce blog.

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  • Charles-de // 06.05.2018 à 18h16

    Où diable sont passés les diplomates de tous les pays qui affirmaient la bouche en coeur à la Conférence d’Helsinki en 1975 que jamais plus les frontières ne seraient modifiées par la force en Europe ?
    J’affirmais à l’époque à mes élèves que c’était une jolie foutaise et que cela continuerait peu ou prou comme,cela l’avait toujours été.
    Depuis, on a créé en Europe COMBIEN DE MILLIERS DE KILOMETRES DE NOUVELLES FRONTIERES, le plus souvent par la force ? Union soviétique explosée : Estonie, Lettonie, Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan; Yougoslavie dépecée en six et même SEPT pays; Tchécoslovaquie divisée en DEUX; Crimée prise à l’Ukraine par la Russie.

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    • Marie Colin // 09.05.2018 à 00h59

      Crimée prise à l’Ukraine ? Elle avait été « donnée » à ce pays en 1953 par Gorbatchev… Et à propos, pourquoi les Criméens ont-ils voulu sortir de l’Ukraine des putschistes néo-nazis assumés comme tels ? parce que la première décision de ces derniers a été de supprimer le russe comme langue officielle – même problème que pour le Donbass ! Pour le reste, vous avez raison mais ça n’excuse pas de falsifier les faits historiques…

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  • Marie Colin // 09.05.2018 à 01h00

    heu;;; par Kroutchev en fait !

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