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14.décembre.201614.12.2016 // Les Crises

Rex Tillerson, PDG d’Exxon, choisi par Trump comme Secrétaire d’État

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Voici l’article du New York Times d’hier présentant le choix du futur Secrétaire d’État américain.

Sur le fond, nous verrons bien à l’usage ce qu’il vaut (on a échappé à bien pire). C’est certes un milliardaire de plus dans l’entourage de Trump, mais après tout, cela peut avoir deux avantages :

  1. on ne ment pas au peuple : on voit que l’oligarchie dirige, au lieu d’avoir des pantins obéissant à la même oligarchie
  2. un PDG est habitué à faire des deals, ce qui est bien ce qu’on attend du chef d’une Diplomatie. Cela nous changera des incompétents apôtres « de la diplomatie des valeurs » (qui n’est donc pas une diplomatie…), qui échouent logiquement régulièrement dans les grandes largeurs…

Mais c’est sur la forme que cela est très révélateur. Voici donc un billet sur la nomination du Secrétaire d’État américain, mais trouverez vous l’obsession des journalistes ?

Rex Tillerson, PDG d’Exxon, choisi comme secrétaire d’État

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WASHINGTON – Le Président élu Donald J. Trump a officiellement sélectionné mardi Rex W. Tillerson, le PDG d’Exxon Mobil, comme Secrétaire d’État. En annonçant la nomination de M. Tillerson, le Président élu rejette les inquiétudes des deux camps selon lesquelles ce dirigeant globe-trotter d’un géant de l’énergie aurait une relation trop intime avec Vladimir Poutine, le président de la Russie.

Une déclaration du bureau de transition de M. Trump tôt ce mardi a mis fin à ces délibérations publiques chaotiques sur le diplomate en chef du pays – un processus qui a pu varier par moment allant du choix de récompenser Rudolph W. Giuliani, un de ses plus loyaux soutiens, jusqu’à envisager de pardonner Mitt Romney, un de ses plus ardents critiques.

Finalement, M. Trump a décidé de prendre le risque d’un combat pénible pour la confirmation devant le Sénat.

Ces quelques derniers jours, les députés républicains et démocrates ont averti que M. Tillerson serait soumis à un examen détaillé de ses deux décennies de relations avec la Russie, qui lui ont valu l’Ordre de l’Amitié en 2013, et avec M. Poutine.

Les auditions se concentreront sur les affaires d’Exxon Mobil avec Moscou. La compagnie a des milliards de dollars de contrats pétroliers qui ne pourront continuer que si les États-Unis lèvent les sanctions contre la Russie, et l’implication de M. Tillerson dans l’industrie de l’énergie russe pourrait créer une ligne très floue entre ses intérêts de pétrolier et son rôle de chef de la diplomatie américaine.

M. Tillerson a exprimé publiquement ses doutes sur les sanctions, qui ont interrompu certains des plus grands projets d’Exxon Mobil en Russie, y compris un accord avec la compagnie pétrolière d’État pour rechercher et exploiter du pétrole en Sibérie, qui pourrait valoir des dizaines de milliards de dollars.

Le sénateur John McCain, républicain de l’Arizona, a déclaré samedi que les connexions de M. Tillerson avec M. Poutine étaient « un sujet de préoccupation pour moi » et a promis de les examiner de près s’il était nommé.

« Vladimir Poutine est un voyou, un harceleur et un assassin, et quiconque le décrit autrement est un menteur », a dit M. McCain sur Fox News.

M. Trump a nourri les spéculations sur son choix pour le Secrétariat d’État pendant des semaines. À la fin, il a non seulement rejeté M. Giuliani et M. Romney, mais aussi une liste sans cesse changeante qui par moments a inclus le sénateur Bob Corker, républicain du Tenessee ; David H. Petraeus, l’ancien général d’armée et directeur de la CIA ; et Jon M. Huntsman Jr., l’ancien gouverneur de l’Utah et candidat à la présidentielle de 2012.

M. Romney, M. Petraeus et M. Corker, les trois principaux compétiteurs, ont tous reçu des appels lundi soir pour les informer de la décision de M. Trump, selon certaines personnes présentes lors du choix final du président élu.

Il a posé son choix sur M. Tillerson, un habitué des gros contrats qui a passé les quarante dernières années chez Exxon, en majorité à la recherche d’accord sur le pétrole et le gaz dans des régions agitées du monde. Natif de Wichita Falls, Texas, parlant avec un fort accent texan, M. Tillerson, 64 ans, dirige une compagnie avec des succursales dans environ 50 pays, et a signé des accords pour étendre ses affaires au Vénézuela, au Qatar, au Kurdistan et ailleurs.

Grosse enquête qui nous permet de mieux comprendre la vision du type sur les affaires du monde, heum…

S’il est confirmé au poste de secrétaire d’État, M. Tillerson fera face à un nouveau défi : nourrir des alliances autour du monde moins autour d’accords commerciaux et plus autour de la diplomatie.

Ceci pourrait s’avérer un test décisif en Russie, où M. Tillerson a combattu des années pour affermir ses connexions à travers des négociations d’affaires pesant des milliards de dollars. Sous sa direction, Exxon est entrée dans des co-entreprises avec Rosnef, une compagnie pétrolière soutenue par l’état russe, et a contribué aux programmes sociaux et de santé du pays.

Dans son nouveau rôle, M. Tillerson devrait gérer les relations difficiles entre les États-Unis et la Russie de M. Poutine, y compris les sanctions économiques imposées après l’intervention de Moscou en Ukraine et en Crimée occupée. Le mois dernier, le président Obama et des dirigeants européens se sont mis d’accord pour maintenir les sanctions en place jusqu’à ce que M. Poutine accepte un cessez-le-feu et le retrait des armes lourdes des lignes de front en Ukraine orientale.

D’autres républicains ont contesté la sélection potentielle de M. Tillerson, dont le sénateur Marco Rubio de Floride, qui a exprimé son inquiétude dans un message Twitter lundi au sujet de ses relations avec M. Poutine.

friend

M. Trump préférait initialement M. Guiliani, l’ancien maire de New York, mais s’est lassé rapidement de son penchant à attirer l’attention des médias de façon disproportionnée. M. Trump était également gêné par des rapports sur les implications à l’étranger des affaires de M. Giuliani. Et certains des plus proches conseillers du Président élu, y compris son beau-fils, Jared Kushner, considérait M. Giuliani comme peu fait pour ce rôle.

Ceci amena à l’intérêt pour M. Romney, qui avait appelé M. Trump un « imposteur » et un « hypocrite » pendant la campagne. M. Romney avait aussi mis en avant la Russie comme un danger pour les intérêts des États-Unis durant la campagne de 2012.

M. Trump et M. Romney ont fait la paix, se sont rencontrés deux fois et ont discuté périodiquement par téléphone. Mais certains des conseillers de M. Trump, y compris la directrice de sa campagne, Kellyanne Conway, ont publiquement averti dans une série d’interviews télévisées que certains de ses soutiens s’éloigneraient si M. Romney était choisi.

M. Tillerson a émergé comme possible candidat sur les chaudes recommandations de James A. Baker III, l’ancien secrétaire d’État sous la présidence de George Bush, et Robert M. Gates, l’ancien secrétaire de la défense, d’après une personne dans le secret de la décision.

M. Kushnner et le stratégiste en chef de M. Trump, Stephen K. Bannon, ont fortement argué en faveur de M. Tillerson, et le Président élu était intrigué.

M. Trump a rencontré M. Tillerson pendant plus de deux heures samedi à la tour Trump de Manhattan. À ses assistants, M. Trump a décrit M. Tillerson comme appartenant à une autre « catégorie » que les autres options.

M. Romney a reconnu tard lundi soir dans un message Facebook qu’il n’avait pas été retenu, écrivant « c’était un honneur d’avoir été considéré comme secrétaire d’État potentiel de notre grand pays ».

« Mes discussions avec le président élu Trump ont été un enrichissement et un plaisir » a écrit M. Romney.

Michael D. Shear écrivait depuis Washington, et Maggie Haberman depuis New York.

Source : New York times, 13/12/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.


(18 allusions à la Russie donc…)

Conclusion : GRAVE danger : le chef de la diplomatie de la première puissance nucléaire s’entend très bien avec le Président de la deuxième !!!

#EtNotreGuerreAlors ?

Commentaire recommandé

L’aieuil // 14.12.2016 à 02h43

Trump voulait Giuliani, problème il aurait du arrêter/céder ses opérations internationales, il a donc refusé. Tillerson est un « dealmaker » pragmatique parfaitement apte aux affaires internationales. Il s’entend bien avec les Russes parce qu’en tant que PDG de la plus grosse entreprise de pétrole de la planète s’entendre avec le plus gros pays producteur de pétrole de la planète ça fait partie du boulot quelque part non?
De la même façon le PDG de Total il s’entend très bien avec Poutine aussi, le PDG de BP aussi, etc… Je suis sur qu’il s’entend très bien avec les quelques scheiks aussi…

22 réactions et commentaires

  • Fritz // 14.12.2016 à 00h58

    Moyennant un léger décalage dû aux délais de traduction, je pense que des papiers hexagonaux vont bientôt surgir pour nous mettre en garde contre les dangereuses liaisons moscoutaires de M. Tillerson. Je suggère un titre : « Le milliardaire de Poutine ».

    Hillary était tellement plus rassurante, elle qui voulait « oblitérer l’Iran » en attendant mieux.

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  • Fritz // 14.12.2016 à 01h15

    C’est gagné :
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/ami-de-poutine-et-pas-de-la-planete-qui-est-rex-tillerson-le-mr-monde-de-trump_1860048.html
    Les traducteurs ont été plus rapides que je croyais, plus inventifs aussi quant au titre.

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    • yack2 // 14.12.2016 à 13h12

      Il ne faut pas s’inquiéter, une fois l’administration Trump en place(Pour peut qu’il opère un rapprochement avec les russes)……Tout ce petit monde tournera casaques….et ânonnera comme aujourd’hui les poncifs américains…

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  • theuric // 14.12.2016 à 01h17

    Surtout ce que montre cet article comme bien d’autres, c’est qu’il y a une scission irrémédiable au sein même de l’oligarchie étasunienne.
    Cette béance n’est pas prête de se refermer, loin s’en faut.
    Il est à remarquer un phénomène semblable en Grande-Bretagne, bien qu’outre-Manche cette scission paraît être plus claire, entre monétaristes et industriels, plus posée aussi.
    Il est à remarquer le nombre de militaires haut-gradés que Monsieur Trump a pris dans son équipe.
    Ce ne peut être par hasard, le nouveau président U.S. étant loin d’être l’imbécile décrit part ailleurs.
    J’ai le sentiment, juste un sentiment, que sa décision de se présenter à ces élections présidentielles de l’empire fait suite à la crise des subprimes de 2008.
    N’oublions pas qu’il a fait fortune dans l’immobilier.
    Cette lutte entre ces deux forces oligarchiques est une lutte à mort, parce qu’elle va bien au-delà de la politique et de l’économie, elle a dorénavant une dimension quasiment religieuse, symbolique, elle pose la question: quelle est la place de l’Amérique?

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  • Seraphim // 14.12.2016 à 01h18

    En tout cas, ça montre l’indépendance d’esprit de Trump, qui a réussi à faire croire à tous les auto-nominés, dont les plus repoussants comme John Bolton, qu’ils étaient « dans la course ». Il y avait de quoi craindre qu’il ne cède à cette puissante cabale des ‘compétents’. Tous les pouvoirs ne sont donc pas dans le système, comme on dit.

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    • Jack // 14.12.2016 à 02h10

      John Bolton a été nommé secrétaire d’état adjoint par Trump.

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  • L’aieuil // 14.12.2016 à 02h43

    Trump voulait Giuliani, problème il aurait du arrêter/céder ses opérations internationales, il a donc refusé. Tillerson est un « dealmaker » pragmatique parfaitement apte aux affaires internationales. Il s’entend bien avec les Russes parce qu’en tant que PDG de la plus grosse entreprise de pétrole de la planète s’entendre avec le plus gros pays producteur de pétrole de la planète ça fait partie du boulot quelque part non?
    De la même façon le PDG de Total il s’entend très bien avec Poutine aussi, le PDG de BP aussi, etc… Je suis sur qu’il s’entend très bien avec les quelques scheiks aussi…

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    • Fredo // 14.12.2016 à 11h05

      Yep…
      D’ailleurs le précédent président de Total, Christophe de Margerie, farouche opposant des sanctions imposées à la Russie, a payé de sa vie le fait d’être allé rencontrer Poutine au Kremlin…

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      • francois Marquet // 14.12.2016 à 17h19

        Oui, mais pour connaître un peu le dossier, il s’agit bien d’un accident.
        alors « payé de sa vie » oui, mais par un accident du travail…

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        • Theoltd // 14.12.2016 à 19h39

          Oui, les deneigeuses sans neige sont rares mais néanmoins redoutables!
          Bref, la faute a (vraiment, mais alors vraiment) pas de chance, a un moment clé de l’histoire.

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  • Xavier // 14.12.2016 à 07h50

    Pour ceux qui n’avaient pas encore compris ou voulu accepter que l’élément déterminant dans le système économique est l’énergie pas chère et permettant la mobilité…

    Comme le dirait Madeleine Albright, les atrocités des guerres des Oil&gas « le valent bien » (worth it)…
    Et au vu des futures tensions avec la Chine et de l’indispensable expansion systémique occidentale, on a pas fini de voir des gens massacrés… Et du terrorisme en retour.

    Mais tant qu’on aura de belles « valeurs » à afficher, on pourra oublier qu’on a aucun principe autre que celui de l’expansion pour dominer.

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  • Kiwixar // 14.12.2016 à 09h00

    « Serre la main que tu ne peux pas couper ».

    On assiste peut-être à une ré-orientation de la politique extérieure zunienne, abandonnant la confrontation avec la Russie (n’a pas fonctionné, trop fort militairement, trop prudente) pour s’adonner avec joie à une confrontation avec la Chine :
    – facile à titiller via Taïwan
    – facile à diviser : une bonne partie des dirigeants chinois ont leurs enfants aux US, Canada, Australie, etc
    – plus faible militairement que la Russie
    – une tension avec la Chine permettra de justifier un embargo ou des taxes d’import, permettant de ré-industrialiser l’Occident (faudra faire revenir les papis techniques de leur retraite, pour qu’on réapprenne à fabriquer des poêles à frire et des chaussures)
    – un embargo sur les exportations de pétrole vers la Chine permettra de compenser la baisse de production dûe à l’effondrement de la prospection

    Un Secretary of State connaissant bien le pétrole et la Russie, ça tombe dans cette logique anti-chinoise.

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  • mathieu // 14.12.2016 à 09h30

    Je me demandais-innocement- si, dans le cas où cette personne aurait eu des liens avec un autre pays tiers (l’Arabie saoudite, au hasard) ou simplement avait des liens étroits avec une autre multinationale pétrolière (l’ARAMCO, au hasard également), si, donc, nous aurions eu le même genre d’article comportant un trouble obsessionnel de la part du journaliste et de certaines personnes se faisant passer pour des « politiques ». J’en doute fortement mais peut-être suis-je simplement un horrible complotiste

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  • amideg // 14.12.2016 à 09h42

    Le NYT évite de mentionner que parmi les personnes qui ont recommandé Rex Tillerson à Trump pour le poste de Secrétaire d’Etat figure Condoleeza Rice, elle-même! Jugeant sans doute qu’elle dispose, particulièrement auprès des féministes américaines, d’un fort capital de sympathie, dont il pourrait bénéficier, ainsi que Trump, par contre-coup.

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  • Olpsosch // 14.12.2016 à 10h49

    Peut-être Trump prend ceux qui acceptent de s’impliquer dans son administration, il ne doit pas y avoir foule…
    D’abord parce que Trump, s’il devient le président (on y travaille…) désigné par les délégués aura pas mal de monde qui souhaite le voir échouer ou mort, et ensuite parce qu’il ne faut pas insulter l’avenir post Trump et se mettre à dos 99% des 1%.

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  • Theoltd // 14.12.2016 à 11h34

    bon bien je me lance aussi dans ma petite analyse de bistrot: Les US (ou du moins une partie de l’oligarchie) voyant que la Russie ni ne cédait ni ne rompait, a changé de stratégie, et abandonne lâchement ses frères d’Europe. Les approvisionnements a pas cher venant du Moyen Orient étant moins certains, pourquoi alors ne pas acheter du pétrole Russe? (Les US sont importateurs net).
    On change toute l’équipe, on met des gens « amis » de Poutine en place.
    la Russie ne manquera pas de se venger de ses amis européens, en réduisant ses livraisons pour ceux qui ont été les plus virulents contre elle, a savoir France, Allemagne et GB. Ou la précarité energetique va se faire sentir. D’ou les cris de nos médias, la tentative du bloc d’opposition de ne pas faire élire Trump, et tout, mais absolument tout pour garder une ligne dure contre la Russie. « A nous tous, nous serons les plus forts », sauf si le plus grand change de camp.
    cela expliquerait bien la panique ambiante chez nos dirigeants, nos médias, nos artistes, nos oligarques, etc….

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    • francois Marquet // 14.12.2016 à 17h26

      Vladimir est trop pragmatique pour se venger de qui que ce soit: c’est un l’homme du win-win. Il fera l’europe de Brest à Vladisvostok, parce que c’est l’intérêt de la Russie! Que ce soit aussi l’intérêt de la France et de l’Allemagne est un « dommage collatéral »…

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      • Theoltd // 14.12.2016 à 19h00

        Oui peut être, mais du pétrole et du gaz, il n’y en pas forcement pour tout le monde. Ils auront le choix de leurs clients! De plus, je trouve quand meme que nos dirigeants, journalistes et autres, sont allés un peu loin dans la diffamation de la Russie. Il faudra peut être un jour que des personnes répondent concrètement de leurs actes, et surtout de leur volonté a propager la Haine? ceci dit, je suis d’accord avec vous, la Russie est d’un clame stoïcien devant toutes ces attaques, qui semblent glisser sur elle.
        Mais le Russe comme tout le monde, n’ aimerait il pas finir par voir passer le corps de son ennemi au fil de l’eau….?

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        • Catalina // 15.12.2016 à 01h54

          Théoltd

          Je ne crois pas, j’ai été la première surprise au Donbass d’une absence totale de haine chez les gens que j’ai côtoyé, c’était plus une prière pour tous ces gens perdus dans la haine.

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  • Perso // 14.12.2016 à 11h54

    “Vladimir Poutine est un voyou, un harceleur et un assassin, et quiconque le décrit autrement est un menteur”, a dit M. McCain sur Fox News.
    ——
    La, il faut qu’il arrete les cachets le papy McCain, le « heros » de la guerre du Vietnam….

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  • LS // 14.12.2016 à 14h58

    J’ai entendu J.M. Daniel et N. Doze, sur BFM, écarter la critique d’une proximité avec Poutine car  » un chef d’entreprise doit être en relation avec tous ceux qui compte, surtout dans le secteur de l’énergie et la Russie est le premier producteur d’énergie ».
    La critique d’une proximité à Poutine est agaçante mais je ne suis pas sûr qu’elle porte encore beaucoup.

    Leurs commentaires généraux sur les désignations par Trump de ses collaborateurs, d’ailleurs assez intéressants et pas négatifs insistaient sur leurs connaissances des mondes des entreprises et de l’international, des gens PRAGMATIQUES (ils insistent).

    Ceci dit, j’ai « bien aimé » le commentaire de J.M.D. à la question de savoir si la nomination de grands patrons avait des inconvénients. La réponse étant oui car « les grands patrons ne sont pas, en général, des libéraux mais des promoteurs d’un capitalisme de connivence » qui engraisse l’état pour maximiser les rentes qu’ils peuvent en tirer.

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  • Frédéric // 16.12.2016 à 16h28

    « on ne ment pas au peuple : on voit que l’oligarchie dirige, au lieu d’avoir des pantins obéissant à la même oligarchie ».

    Je suis d’accord avec Olivier. Et c’est l’argument le plus sérieux pour préférer Trump à Clinton. Mais c’est un choix dans la circonstance, fallant en passer par là en attendant que les USA fassent l’expérience du capitalisme hyperréaliste.

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