Les Crises Les Crises
29.juin.202029.6.2020 // Les Crises

Solidité du système financier et des retraites ? F-X Selleret et P. Sabatier – par Thinkerview

Merci 33
J'envoie

Source : Thinkerview

Source : Thinkerview

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

douarn // 29.06.2020 à 09h10

Je trouve incomplet le paradigme de P. Sabatier permettant d’expliquer le ralentissement économique par le vieillissement général de la population de cette même économie. L’Allemagne, a une population vieillissante mais, jusqu’à peu, constitue un contre-exemple. Peut être manque t-il à la démonstration de P. Sabatier les aspects « disponibilité en ressources » et « type d’économie ». Celle de l’Allemagne étant orienté vers l’export, elle palie son manque de superconsommateurs nationaux (classe d’âge comprise entre 30 et 55 ans) par les superconsommateurs des pays vers lesquels elle exporte (Chine par ex.).

F-X Selleret est un communicant et il y pas mal de choses qui font tiquer :
– 1% sur 15 ans, c’est une fonction exponentielle
– le « dynamisme de la Fr » : on perd ~1% de croissance du PIB tous les 10 ans depuis le 1er choc pétrolier, si cette tendance se poursuit, la Fr verra une décroissance moyenne du PIB sur la décennie 2020-2030
– le problème retraites vu sur le plan démographique est fallacieux, il faut aussi tenir compte des gains de productivité
– Selleret parle du « risque de longévité », j’imagine que cela a dû lui échapper et me semble en dire long
– etc

6 réactions et commentaires

  • douarn // 29.06.2020 à 09h10

    Je trouve incomplet le paradigme de P. Sabatier permettant d’expliquer le ralentissement économique par le vieillissement général de la population de cette même économie. L’Allemagne, a une population vieillissante mais, jusqu’à peu, constitue un contre-exemple. Peut être manque t-il à la démonstration de P. Sabatier les aspects « disponibilité en ressources » et « type d’économie ». Celle de l’Allemagne étant orienté vers l’export, elle palie son manque de superconsommateurs nationaux (classe d’âge comprise entre 30 et 55 ans) par les superconsommateurs des pays vers lesquels elle exporte (Chine par ex.).

    F-X Selleret est un communicant et il y pas mal de choses qui font tiquer :
    – 1% sur 15 ans, c’est une fonction exponentielle
    – le « dynamisme de la Fr » : on perd ~1% de croissance du PIB tous les 10 ans depuis le 1er choc pétrolier, si cette tendance se poursuit, la Fr verra une décroissance moyenne du PIB sur la décennie 2020-2030
    – le problème retraites vu sur le plan démographique est fallacieux, il faut aussi tenir compte des gains de productivité
    – Selleret parle du « risque de longévité », j’imagine que cela a dû lui échapper et me semble en dire long
    – etc

      +13

    Alerter
    • Fabrice // 29.06.2020 à 11h17

      L’Allemagne compense sa baisse de population en déléguant aux pays adjacent, à faible coût en main d’œuvre, la fabrication des pièces seule reste l’assemblage, le problème c’est quand les frontières se ferment pour cause de pandémie.

      https://www.france24.com/fr/20200429-covid-19-l-allemagne-s-attend-%C3%A0-sa-pire-r%C3%A9cession-%C3%A9conomique-depuis-50-ans

        +9

      Alerter
    • guzy // 29.06.2020 à 15h19

      Vous répondez partiellement à votre propre question. L’Allemagne a un modèle totalement extraverti très déséquilibré, avec une part des exportations excessivement importante pour un pays de cette taille. Elle vit donc en grande partie sur la consommation des autres, tout en critiquant leur consommation excessive. Ce modèle est en toute logique absolument non dupliquable à l’échelle continental, mais la logique semble échapper aux journaleux économiques. La recherche d’un excédent commercial, surtout de cette taille, n’est pas conforme aux enseignements de la doctrine économique la plus classique, c’est même une hérésie C’est la différence entre le mercantilisme (forme commerciale de la guerre, on gagne des parts de marché et des devises comme on gagne des territoires) et le libre-échange (les excédents des uns doivent payer les déficits de autres pour que ça continue à tourner).

      Quant au niveau de croissance, je n’ai pas le temps de retrouver la source, mais en réalité sur les 20 dernières années, il est correcte en moyenne mais n’a rien d’extraordinaire. La compression salariale et surtout la démographie joue quand même beaucoup (la démographie explique la moitié de la baisse du chômage dans la période je crois). Avec une population stagnante, une croissance correcte suffit amplement à la prospérité.

        +6

      Alerter
  • dubreuil // 01.07.2020 à 18h11

    Fondamentalement, on accumule de la dette financière et de la dette sociale.
    L’accumulation de dette financière est ultra inégalitaire, permet l’enrichissement de certains sans motif, notamment les banques qui créent de la monnaie.
    L’accumulation de dette sociale dans le cadre des retraites est un peu plus égalitaire, mais il y un coté schma de ponzi dans lequel les régimes de retraite s’enrichissent, et les retraités actuels, sur la base de report à plus tard des problèmes.

      +1

    Alerter
  • Rémi // 02.07.2020 à 11h29

    Excellente interview. Il défends bien son système.
    J’en profite pour faire un excursus général sur les systèmes de retraites Répartition/Capitalisation
    Après il reste toujours un impensé:
    Qu’importe le système, les ressources consommées seront tout de même prroduites dans l’année. Les pâtes que mangerons les retraité en 2040 seront produites en 2038 et 2040 et pas aujourd’hui.
    Donc capitaliser en système de réduction démographique revient à:
    -Soit à dire que l’on pourra vendre des propriétés pour acheter á l’étranger les pâtes qui manquerons.
    -Soit à dire que vous aurez capitalisé de l’argent, on vous serivra votre retraite en argent pour le montant indiqué, mais comme le prix des pâtes aura explosé car beaucoup moins de pâtes seront produites.
    -Ou alors les gens produisant des pâtes ferons beaucoup plus de paquets par heure et donc la productivité aura augmentée. Dans ce cas, il est possible d’augmenter les cotisations sans diminuer les salaires en détourrnant vers les retraites une part de ce gain de productivité.

      +1

    Alerter
  • Rémi // 02.07.2020 à 11h30

    Désolé pour ce modéle primaire ou je réduit l’économie á des paquets de pâtes, mais la capitalisation ne transfert pas les ressources de la période ou l’on capitalise vers la période ou l’on décapitalisera.
    Tout au plus elle peut servir á faire un effort d’investissement massif pour augmenter la productivité, mais il ne semble pas que les projet d’invesitssement de productivité des entreprises soient ralentis par manque de capital.
    Donc il n’y a pas de gain sauf que cela ferait parvennir de l’argent sur les marchés financiers gonflant encore la bulle des titres.

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications