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28.juin.202028.6.2020 // Les Crises

38°C en Sibérie : record de température au-delà du cercle arctique

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Source : Vox
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L’une des villes les plus froides de la planète a enregistré une température à la fois record et inquiétante.

Une petite ville de Sibérie a atteint samedi 20 juin la température de 38 degrés Celsius (100,4 degrés Fahrenheit). Ceci marque la température la plus chaude jamais enregistrée au nord du cercle arctique.

Les températures ont fait un bond ces derniers mois à des niveaux rarement observés dans la région russe, et c’est le signe d’une tendance plus large de changement climatique d’origine humaine qui transforme les schémas météorologiques dans le cercle arctique.

La ville de Verkhoyansk est l’une des villes les plus froides du monde – les températures y ont chuté à près de -50°C en novembre dernier – et la température moyenne du mois de juin est de 20°C.

Le relevé de 38°C à Verkhoïansk, qui se trouve plus au nord que Fairbanks, en Alaska, est le relevé septentrional le plus chaud jamais observé.

Le Washington Post rapporte que, bien que l’on puisse s’interroger sur l’exactitude de la température record, le lancement d’un ballon météo le samedi, qui a trouvé des températures exceptionnellement élevées dans la basse atmosphère, confirme cette lecture. Et dimanche, la ville a atteint 35°C, selon le Post.

Le météorologue et spécialiste du climat de CBS News, Jeff Berardelli, a écrit samedi que les températures de 38 degrés dans ou près de l’Arctique étaient jusqu’à présent « presque inconnues« .

Avant samedi, la Sibérie connaissait déjà une vague de chaleur extraordinaire. En mai, les températures de surface dans la région étaient situées 8 degrés au-dessus des moyennes, ce qui fait du mois de mai le plus chaud de la région depuis que l’on a commencé à tenir des registres en 1979, selon le service Copernicus sur le changement climatique.

« C’est sans aucun doute un signe alarmant, mais il n’y a pas que le mois de mai qui ait été exceptionnellement chaud dans cette région« , a déclaré Freja Vamborg, scientifique senior au Service Copernicus du changement climatique. « Pendant tout l’hiver et le printemps, la région a connu des périodes répétées de températures de surface supérieures à la moyenne« .

Pour faire prendre conscience de la gravité de la situation, le climatologue Martin Stendel a déclaré sur Twitter que si nous ne faisions pas face à un changement climatique, cet épisode de chaleur historique au nord-ouest de la Sibérie pourrait s’apparenter à un événement qui n’arrive qu’une seule fois tous les 100 000 ans.

Berardelli a déclaré que la chaleur moyenne en Russie entre janvier et mai correspond en fait à ce que les modèles actuels prévoyaient comme normal pour la région en 2100, si les émissions de carbone continuaient sur le même rythme.

« En raison des gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur et qui résultent de la combustion de combustibles fossiles et des boucles de rétroaction, l’Arctique se réchauffe à un rythme plus de deux fois supérieur à la moyenne du globe« , a-t-il expliqué dans son analyse du relevé de Verkhoyansk. « Ce phénomène est connu sous le nom d’amplification de l’Arctique, qui entraîne le déclin de la glace de mer, et dans certains cas de la couverture neigeuse, en raison du réchauffement rapide des températures« .

Il a noté que si le climat continue de se réchauffer, ces vagues de chaleur extrêmes deviendront plus fréquentes.

Source : Vox
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Les images satellites montrent la détérioration de l’Arctique par les flammes

Source : Gizmodo – 15/06/2020
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Même si les normes climatiques de l’Arctique sont de plus en plus erratiques, la Sibérie a connu un printemps et un été étranges. Cette région du monde, considérée comme un bastion des températures glaciales et des paysages gelés, cède sous la pression intense de la crise climatique.

Pendant les cinq premiers mois de l’année, la Sibérie a été une tache rouge vif sur les cartes des températures mondiales. Les températures y sont en moyenne de 12,4 degrés Fahrenheit (8 degrés Celsius) supérieures à la normale depuis janvier. En mai, elles ont atteint 86 degrés (30 degrés Celsius) au-dessus du cercle arctique. La chaleur étouffante a également conduit à un hiver qui n’en était pas un et a provoqué une marée noire menaçant un lac arctique, probablement causée par le dégel du sol du permafrost. Si la liste des problèmes s’arrêtait là, ce serait déjà assez grave.

Mais comme nous sommes en 2020, ce n’est pas le cas. Le changement le plus stupéfiant de tous en Sibérie est le paysage de plus en plus parsemé de points de feu. La chaleur qui s’est emparée de l’Eurasie a provoqué de grands incendies dans toute la Sibérie (sans parler de l’Ukraine et des incendies dans la zone d’exclusion de Tchernobyl ce printemps). Les flammes se sont même propagées dans l’Arctique, où les incendies ont brûlé de manière largement incontrôlée.

L’éloignement de cette région fait que les satellites sont le meilleur moyen de saisir le chaos qui se déroule. Ce même éloignement signifie que les incendies ne menaceront probablement pas des villes comme c’est souvent le cas dans l’ouest des États-Unis. Mais ils constituent une préoccupation majeure pour le climat, en particulier les feux dits « zombies » qui ont repris. Ces feux ont également tendance à brûler dans les réserves de tourbe souterraines qui sont riches en carbone et peuvent amplifier le changement climatique en le libérant dans l’atmosphère.

https://i.kinja-img.com/gawker-media/image/upload/gbajvuuu8pszltaqjlyv.jpg

Source : Gizmodo – 15/06/2020
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises


En Sibérie, la fin du permafrost

Source : LeTemps.ch – 03/05/2020

En Yakoutie, le réchauffement climatique provoque la fonte de sols jusqu’ici gelés toute l’année. Des milliers d’habitations menacent de chavirer dans la boue en été, tandis que les villages du nord sont submergés par des inondations noires.

Lire l’article complet sur LeTemps.ch

On l’appelle en Russie le «gel éternel» et rien n’est plus fallacieux. Les Yakoutes sont en train de l’apprendre à leurs dépens. La totalité de cette république perdue au fin fond de la Sibérie orientale, grande comme 72 fois la Suisse, repose sur le pergélisol (ou permafrost), une couche de terre gelée d’une profondeur dépassant parfois 1000 mètres. Où que l’on creuse le sol – même au milieu du bref été continental, au cours duquel la température atteint les 40°C – on tombe rapidement sur une terre dure comme du béton. Enfin, c’était le cas avant le réchauffement global. Désormais, la couche dégelée (ou «couche active» en jargon scientifique) descend jusqu’à 3 mètres de profondeur.

«Tous les Yakoutes ont remarqué le phénomène», raconte Valentina Dmitrieva, présidente d’Eyge, une association locale de protection de la nature. «Nous enterrons traditionnellement nos défunts en été 2 mètres sous terre. Avant, il fallait verser de l’eau bouillante pour dégeler les 50 derniers centimètres. Aujourd’hui, la terre est déjà molle», poursuit Dmitrieva, qui est aussi directrice des programmes de recherche à l’Université fédérale du Nord-Est à Yakoutsk.

Des pilotis de béton

Les conséquences de ce dégel accéléré font penser aux sept maux de l’apocalypse : déformation du sol, érosion ultra-rapide des berges de l’océan Arctique, inondations d’eaux noires, marais et lacs engloutissant les pâturages, «forêts ivres» où les arbres s’inclinent de manière chaotique, réveil de microbes et bactéries centenaires capables de déclencher des épidémies…

Même en milieu urbain, le phénomène saute aux yeux. A Yakoutsk, la capitale de la région, le pergélisol offrait une fondation d’une dureté sans égale aux bâtiments. Mais les 400 000 habitants de la ville «la plus froide du monde» ont du souci à se faire. Tels des mille-pattes de béton, toutes les constructions sont perchées sur des pilotis plantés dans le pergélisol. Un espace de 1 à 2 mètres est laissé vide entre le rez-de-chaussée et le sol pour que la chaleur des habitations ne fasse pas fondre le sol les supportant, et afin que l’air glacial refroidisse la «couche active». Jusqu’en 2000, la norme obligeait les constructeurs à planter des pilotis de 8 mètres pour les immeubles.

Ce qui signifie qu’aujourd’hui, pendant plusieurs mois, ces constructions de cinq étages ne sont plus maintenues que sur les 5 derniers mètres. Conséquence: des fissures lézardent des dizaines de bâtiments construits à l’époque soviétique. Elles sont vite colmatées par la mairie, mais pas assez pour empêcher de faire jaser. D’autant que certains bâtiments se sont déjà effondrés. Officiellement, 331 constructions ont été déclarées «inutilisables» par les autorités. Seules 165 seront effectivement détruites, faute de financement.

« Les autorités ont tendance à fermer les yeux et à autoriser la construction d’immeubles dépassant les 15 étages, alors que nous avons toujours recommandé de ne pas aller au-delà de cinq niveaux», prévient Semion Gotovtsev, directeur du laboratoire de géo-cryologie à l’Institut du pergélisol de Yakoutsk. Pour lui, de nombreuses maisons risquent de s’effondrer et «personne ne sait combien de temps elles vont tenir car on ignore à quelle vitesse la couche active va descendre».

Très inquiet, Semion Gotovtsev pointe aussi un phénomène encore mal étudié, appelé «thermokarstique» (érosion du sous-sol). «On sait que des grottes se forment sous terre, mais nous ne disposons pas aujourd’hui des moyens techniques et financiers pour les détecter. Nous allons avoir de mauvaises surprises, y compris dans le centre de Yakoutsk, car ce phénomène va s’accélérer», redoute-t-il. La presse locale s’est déjà émue d’affaissements de terrain durant l’été dernier.

Succession d’inondations

Beaucoup plus marqué dans le Grand Nord, avec déjà 3°C de plus qu’il y a trente ans, le réchauffement climatique engendre des cercles vicieux dans un milieu très fragile. Auparavant, le climat continental hyper-sec ne donnait que 40 mm de précipitations par an.

«Il arrive aujourd’hui qu’on ait 80 mm en une seule journée», note Valentina Dmitrieva. Résultat: l’intensité des inondations est décuplée. Celles, habituelles, qui accompagnent la fonte des neiges fin mai, accélèrent l’érosion des bords de rivière. Une seconde vague d’inondations survient fin juillet à cause des pluies anormales. Mais le plus terrible, c’est la troisième inondation, fin août. Elle est provoquée par les lacs qui débordent [la Yakoutie en compte plus d’un million] et les eaux noires résultant de la fonte du pergélisol, juste avant le retour de l’hiver. Les habitations n’ont pas le temps de sécher que le gel survient et tout doit être abandonné.

Lire l’article complet sur LeTemps.ch

Commentaire recommandé

Julien // 28.06.2020 à 11h39

Le rechauffisme moderne et médiatique est exactement du même acabit que le corona ou que l’anti racisme. C’est pour vous la faire à l’envers sur fond de peur et de souffrance. La recette fonctionne pourquoi s’en passer ? clairement, c’est de l’ingénierie sociale. Et je me répète mais qui sommes nous, petits hommes fait de chair, pour prétendre pouvoir influencer une machinerie ultra complexe existant depuis des milliards d’années, j’ai nommé : le climat !? regardez bien le tableau, d’un côté les médias ou les rechauffistes travaillent à faire flipper tout le monde sur la base de graphiques et tableaux que personne ou presque n’ira décortiquer parcequ’on a autre chose à faire et qu’on y comprend que dalle. On peut mettre ce qu’on veut là dedans du moment que ça valide le discours officiel. De l’autre côté les businessman, qui utilisent ce discours pour répondre à un besoin (comment lutter contre) en fabriquant toute sorte de conneries écologiques qui coûtent un bras. Beh oui faut bien prendre de la tune, beaucoup de tune. C’est le capitalisme vert. Mon avis ? Adaptons nous, vivons, et si demain on doit crever d’une éruption solaire c’est pas une tesla qui me sauvera ni une éolienne. l’écologie moderne c’est de la pure connerie par contre lutter contre la pollution plastique et voiture avion… au profit d’une meilleure santé ou d’un monde plus propre oui. Mais prétendre influencer le climat est une des plus grosses arnaque de ce siècle, si notre planète doit nous mettre une branlée elle le fera voiture électrique ou pas.

109 réactions et commentaires

  • Pierre Darras // 28.06.2020 à 07h55

    Olivier, trés franchement, il y a quelque chose qui me ferait plaisir. Quelque chose qui pourrait être une piste ou, au contraire, fermer celle ci définitivement.
    On creuse des mines depuis fort longtemps et pour des raisons évidentes, on y a tjs fait de nombreux relevés fort fiable, y compris ceux de température . Dans nos mines de charbon bi-seculaires il doit bien y avoir des bouquins entiers de relevé à 100,200,300,1000 m de fond.
    Que disent-ils? Réchauffement ou pas? Si c’est non, c’est que le réchauffement est bien atmosphérique, mais si c’est oui ce serait une indication de plus qu’il vient de la pile nucléaire monstrueuse sur laquelle nous vivons
    Si le réchauffement n’est pas atmosphérique, on a l’air fin avec notre taxe carbone mais il est pathétique qu’on ne prévoit absolument rien, mais alors rien de rien, pour pallier aux effets hydriques ou à ceux de montée des eaux.

      +26

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    • Ben // 28.06.2020 à 09h28

      Si il y a une chose dont on est sur, c’est l’accélération extrêmement forte sur les dernières dizaines d’années. On rejette énormément de gaz a effet de serre dans les même temps.
      Corrélation n’est pas causalité… Mais cela semble la seule hypothèse rationnelle plausible que nous ayons.
      Il n’y a pas de volcan qui a explosé , et pourtant en 1783 c’était violent mais pas suffisant.

      On a bien la preuve que l’arrêt de certains gaz a amélioré la condition du trou dans la couche d’ozone. C’est bien la preuve que notre comportement irresponsable à des répercussions.

      C’est tellement facile de ne rien faire, et de se regarder dans la glace le matin en affirmant que l’enfer c’est les autres et 10 minutes après démarrer sa voiture.

      L’être humain et ses croyances, la meilleure solution pour pas trop se fatiguer.

        +30

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      • Pierre Darras // 28.06.2020 à 12h22

        Vous répondez complètement à côté de mon propos et c’est dommage.

          +11

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        • RV // 28.06.2020 à 20h09

          parce que votre propos est complètement à coté de la plaque

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          • Janssens // 29.06.2020 à 07h11

            En quoi poser une question est-il à côté de la plaque?
            Vos propos ne me paraissent pas être facilitateur d’échange, or n’est-ce pas l’un des avantages offert par les commentaires?
            La question de Pierre mérite d’être posée et si effectivement vous pouvez lui répondre de façon argumentée RV faites-le. Vous en ferez profiter tous les lecteurs. Merci

              +6

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            • RV // 29.06.2020 à 14h23

              Sur terre l’apport d’énergie provient principalement du soleil, celle produite à l’intérieur de la terre représentant ± 0,01 % (1 pour 10 000) de l’énergie totale reçue par la surface de la terre.
              En « moyenne » la surface de la terre reçoit du soleil 240 W/m, (± 0,5 W/m2 selon des cycles de 11 ans) et l’effet de serre anthropique (ou réputé tel) est de 3 W/m2. L’effet de serre est de plusieurs ordre de grandeur supérieur au flux thermique de l’intérieur de la terre.
              Merci de me corriger si nécessaire.

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      • klurera // 29.06.2020 à 04h02

        S’adapter au réchauffement climatique … mais si nous continuons dans cette voie suicidaire , nous ne pourrons nous adapter et nous disparaîtrons tout simplement en tant qu’espèce si « intelligente » qui aura fusillé une planète ( nous sommes en train de vivre la 6ème exctinction de masse depuis l’apparition des premiers êtres vivants ) et ce , en l’espace de seulement trois à quatre générations ( d’ici à 2100 ).
        Beau record !
        Nous avons le pistolet sur la tempe et nous jouons avec un barillet à une balle …
        A nous de choisir notre futur … ou nous continuons ainsi ou nous changeons totalement de cap , fussent par des mesures autoritaires ..
        La voie autoritaire ne me déplairait pas du tout .. car en tant qu’individus , ne comprenons pas que nous hypothéquons depuis des décades , l’avenir pour notre confortable présent .

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    • Dominique65 // 28.06.2020 à 10h07

      Il y a beaucoup plus sûr que le relevé des températures au fond des mines comme indicateur pour savoir si le réchauffement est seulement atmosphérique ou global : c’est les océans. Les relevés, même profonds montrent un réel réchauffement. Après, on peut toujours se voiler la face, mais on est dans l’idéologie, plus das la science.

        +18

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      • Pierre Darras // 28.06.2020 à 12h36

        Je sais justement. Quand ces relevés de températures fond océan ont révélé qu’ils se rechauffaient dans la même proportion qu’en surface, ça a fait tousser sérieusement au GIEC d’autant que les couches supérieures d’atmosphère, elles, se refroidissent…
        Et puis un de ces génies a décidé qu’en fait c’était la circulation transocéanique qui égalisait ça.
        Perso, j’en ai marre de ces querelles prétendument scientifiques, d’un côté comme de l’autre qui ne sont que bastons partisanes. Ego surdimensionné de chaque côté et intérêts financiers colossaux de chaque côté aussi. Raz le bol.
        Ma position c’est qu’il y a réchauffement mais que j’enrage de voir qu’on ne prévoit absolument rien pour préparer les desastres à venir, on se contente de vendre une prétendue prévention qui révélé un agenda maltusianiste totalement monstrueux.
        De l’air. Depuis 6 ans, je suis persuadé que notre blog EST l’outil de l’analyse rationnelle.

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        • RV // 28.06.2020 à 20h13

          Les modèles prévoient le refroidissement des couches de la hautes atmosphère
          cette confirmation des modèles ne peut en aucun cas faire tousser le GIEC

          Il n’y a pas de querelles scientifiques, les rapports du GIEC c’est 95% des spécialistes de la question

            +6

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          • Pierre Darras // 29.06.2020 à 11h00

            Vous êtes de mauvaise foi? Ou vous lisez de travers?
            Je vous parle du réchauffement du fond des océans et j’aimerai connaître les chiffres qu’on a sur les profondeurs de la terre. Je ne parlais des couches supérieures qu’en épiphénomène. Quand aux 95 % de climatologues au GIEC, ça ne prouve rien, c’est une discipline récente où ne vont que ceux qui sont d’accord avec l’hypothèse du réchauffement atmosphérique anthropique. Un peu comme si vous preniez les spécialistes du Vatican, il y a là consensus sur l’existence de Dieu.
            Selon vous, je mérite le bûcher pour mon hérésie ? Parce que vous, les climatosectaires avec votre sainte Greta et votre Sanhedrin de grands prêtres je commence vraiment à vous trouver flippant.

              +11

            Alerter
            • RV // 29.06.2020 à 14h44

              Personne ne « va » au GIEC qui se contente de relire et compiler les travaux publiés par la communauté scientifique. Les publications du GIEC correspondent à l’état de l’art.
              Le parallèle que vous faites entre les défenseurs d’un dogme, qui par définition n’est pas réfutable et la compilation de travaux scientifiques, qui par définition sont réfutables ne me semble pas honnête.
              En ce qui concerne la chaleur naturelle de la terre j’ai ajouté un commentaire un peu plus haut en réponse à Janssens qui me reprochait une intervention peu constructive, ce que j’admets parfaitement.

                +6

              Alerter
    • RV // 28.06.2020 à 20h08

      Y’en a pas un sur cent
      et pourtant ils existent
      les climato . . .
      sceptiques !

        +4

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    • RV // 28.06.2020 à 21h03

      Vous devriez monter un labo, développer votre intuition et publier vos résultats. La connaissance scientifique se construit jours après jours. La communauté vous en sera reconnaissante !

        +3

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  • Rond // 28.06.2020 à 09h13

    Le réchauffisme, les pour, les contre, les sans opinions, les p’têt ben qu’oui et p’têt ben qu’non, et les j’men fiche, vont s’en donner à cœur joie. Quand on voit comment a fonctionné le débat sur le coronatruc, il va en ressortir de formidables explications dont on ne saura quoi faire. En tout cas, que ça se réchauffe ou se refroidisse, on sera moins nombreux à en parler puisque, malgré les faits quels qu’ils soient, nous prendrons les dispositions accessibles à l’humanité lorsqu’il sera plutôt un peu trop tard. Trait de caractère, blocages financiers, élite à la hauteur de vue de mes pantoufles, autre ?
    Tenez bon !

      +9

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  • Obermeyer // 28.06.2020 à 09h27

    @Pierre Darras : suggestion intéressante , mais je craints que le réchauffement atmosphérique dû à l’effet de serre ( prouvé , documenté ) ne soit la cause principale des catastrophes à venir . Je ne comprends pas qu’aujourd’hui on ait encore des climatosceptiques , même s’il est vrai qu’un cycle de refroidissement nous attend dans les milliers d’années à venir , le réchauffement en cours est si rapide qu’il est vain d’attendre des températures en baisse dans le laps de temps qui nous intéresse ( quelques générations d’ici la fin du siècle ) . A ce rythme , des zones entières ne seront plus vivables pour des centaines de millions de personnes . C’est grave docteur ?

      +15

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    • LibEgaFra // 28.06.2020 à 10h06

      « s’il est vrai qu’un cycle de refroidissement nous attend dans les milliers d’années à venir »

      Dans l’histoire du phanérozoïque, les périodes glaciaires sont l’exception. Et pourtant le soleil est plus chaud aujourd’hui qu’au mésozoïque. Les périodes glaciaires du dernier million d’années ne s’expliquent que par un taux de gaz à effet de serre géologiquement extrêmement bas.

      https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw

      Donc pas de cycle de refroidissement en vue.

        +2

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      • RV // 28.06.2020 à 20h28

        Les alternances de périodes glaciaires et inter-glaciaires sont assez récentes dans l’histoire de la terre, elles commencent au Pléistocène il y a 2,58 millions d’années.

          +2

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        • RGT // 30.06.2020 à 09h14

          Avez-vous entendu parler des trois événements nommés « terre boule de neige » ?
          La glaciation huronienne (2,4 milliards d’années), la glaciation sturtienne (720 millions d’années) et la glaciation marinoenne (635 millions d’années), ça ne vous dit rien ?
          Et visiblement (pour l’instant il n’y a pas de certitude absolue mais des indices très forts de ces phénomènes anciens, l’érosion et la tectonique des plaques ayant effacé de nombreux indices) ces périodes de refroidissement ont commencé suite à une chute du taux de CO2 atmosphérique suite à l’explosion de la vie (même unicellulaire), et on pris fin lors d’intenses éruptions volcaniques qui sont revenues charger l’atmosphère en CO2…

          L’effet de serre est loin d’être négligeable au niveau des températures de surface d’une planète.
          Ensuite on constate une nette corrélation entre les gaz à effet de serre rejetés par les humains et l’augmentation des températures.
          Et les expériences en laboratoire viennent allègrement confirmer les théories qui expliquent le fonctionnement de l’effet de serre sur notre planète (et sur Vénus aussi : Emballement => ~ 400°C à sa surface)…

          Ce qui m’inquiète encore plus que le réchauffement (qui pourrait cesser puis se résorber si on « coupe le robinet » du CO2 en excès), c’est surtout tous les polluants que les humains rejettent en quantités colossales dans l’environnement et qui « désinfectent » les sols pour des durées incommensurables.
          Et la radioactivité (Tchernobyl, Fukushima et autres joyeusetés) est insignifiante par rapport aux autres sources de pollution, n’en déplaise aux « écolos ».

            +2

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          • RV // 30.06.2020 à 10h46

            Les date que vous citez sont compatibles et confirment le chiffre de 2,58 millions d’années.
            Quand à couper le robinet de CO2 c’est assurément nécessaire mais malheureusement pas suffisant, le CO2 est une molécule très stable, comme tous les oxydes, et il restera des décennies dans l’atmosphère si ce n’est pas des centaines d’années avant de tomber dans des puits naturels.

              +0

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            • RV // 30.06.2020 à 10h54

              Non, j’ai lu un peu vite, c’est absolument incompatible !

                +1

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          • RV // 30.06.2020 à 11h34

            Précision :
            ////////// La première hypothèse est que la glaciation huronienne ait été déclenchée par la Grande Oxydation, crise écologique de réaction de l’oxygène avec le méthane atmosphérique : l’oxygène aurait réagi avec le méthane, transformant celui-ci en dioxyde de carbone, produisant un effet de serre trente fois inférieur, d’où une chute de température. ////////// source wikipedia.

            Donc ce serait une élévation et non une chute du taux de du CO2 qui serait responsable de cette épisode glaciaire.

              +1

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          • RV // 30.06.2020 à 11h56

            Précision 2 :
            ////////// L’histoire de la Terre est marquée par de nombreux épisodes glaciaires. Le Quaternaire se caractérise par leur relative fréquence et leur régularité. Les glaciations quaternaires correspondent à la mise en place d’un climat qui se refroidit et au retour cyclique de périodes froides (dites glaciaires) et tempérées (interglaciaires). //////////
            source wikipedia

            conclusion :
            Les grandes glaciations des ères précédentes, Pongola, Huronienne, Cryogénenne (sturtienne et marinoenne) et Karo ne présentent pas de caractère cyclique, contrairement à celle de l’ère quaternaire à partir de 2,58 millions d’années

              +3

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    • LibEgaFra // 28.06.2020 à 10h24

      « A ce rythme , des zones entières ne seront plus vivables »

      Le cas de Miami et de la Floride est particulièrement intéressant. Bon ça prendra bien quelques siècles. Les plus à plaindre sont du côté du Bengale.

        +5

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    • Pierre Darras // 28.06.2020 à 12h54

      Le réchauffement prouvé oui, atmosphérique, pas du tout. Il n’y a pas consensus.
      Il n’y a consensus que chez les climatologues. Comme et il y a consensus que Dieu existe chez tous les prêtres.
      Il est vrai que réduire les gaz ne fera de mal à personne. Mais ça n’y changera rien si c’est le noyau qui se réchauffe.
      Réchauffement atmosphérique documenté et prouvé, certes, mais l’atmosphère est elle la seule à chauffer.
      C’est. L’esprit et le sens des remèdes proposés qui m’indisposent. Parce que pendant plusieurs siècles il y a eu consensus sur l’excellence de la saignée, même pour traiter l’anémie.
      Et les colossales puissances financières derrière les climatistes sont tout aussi effrayantes que celles derrière les climatistes sceptiques.
      En attendant, à une époque, le Sahara était une forêt, tout comme l’Antarctique, on passait à pied en Angleterre où en Australie.

        +6

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      • Patrick // 28.06.2020 à 22h26

        Les puissances financières derrière les réchauffantes sont autrement plus puissantes.
        Marx s’était planté sur toute la ligne , sauf sur la baisse des taux de profit , facile à constater de façon régulière mais jamais définitive puisqu’il suffit d’une rupture pour redémarrer sur un nouveau cycle avec à nouveau des taux de profit élevés.
        Là, il faut créer la rupture et orienter le pognon des citoyens vers une nouvelle économie.
        La Banque Mondiale demande 90.000 milliards de dollars d’investissements pour lutter contre le réchauffement ( forcément dû à l’activité humaine) .. le monde de la finance en frétille d’aise.
        Les gaziers réclament des éoliennes !!
        Les chinois bâtissent des centrales à charbon et fournissent les éoliennes et les panneaux solaires

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      • RV // 29.06.2020 à 13h06

        @ Pierre Darras // 28.06.2020 à 12h54
        « Le réchauffement prouvé oui, atmosphérique, pas du tout. Il n’y a pas consensus.
        Il n’y a consensus que chez les climatologues. Comme et il y a consensus que Dieu existe chez tous les prêtres. »
        Voici bien un raisonnement « bout de ficelle » . . .
        Vous mettez sur le même plan des « vérités » révélées, des dogmes, donc non réfutables et des « vérités » scientifiques qui ne sont que l’état de l’art à un moment donné et dont la légitimité repose sur leur réfutabilité. Il n’y a pas vraiment de « climatologues », si vous regardez les travaux pris en compte par le GIEC vous verrez que les disciplines, les spécialités sont très diverses.

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    • RV // 29.06.2020 à 15h00

      Une vidéo sur les transition entre périodes glaciaires et interglaciaires
      https://www.youtube.com/watch?v=Jvh1YzJ5bTk

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  • Fritz // 28.06.2020 à 09h54

    Il y a un an tout juste, le 28 juin 2019, le record historique (1923) de chaleur dans l’hexagone français avait été battu : 45,9°C à Gallargues-le-Montueux (Gard), selon une mesure contestée. Chez moi, on dépassait les 35°C.
    En ce 28 juin 2020, il fait combien ? 16°C chez moi (20°C prévus cet après-midi).

    J’attends la réplique : le record du 28 juin 2019, c’était le climat ; la fraîcheur du 28 juin 2020, c’est la météo.

    En attendant, je n’ai toujours pas de voiture, je ne prends toujours pas l’avion, etc.

      +18

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    • LibEgaFra // 28.06.2020 à 10h20

      « J’attends la réplique : le record du 28 juin 2019, c’était le climat ; la fraîcheur du 28 juin 2020, c’est la météo. »

      Non, dans les deux cas, c’est la météo.

      Pour le climat, c’est notamment ici:

      http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/2020/06/Figure-3.png

      « selon une mesure contestée. »

      Ce jour-là, j’étais dans les environs de Montpellier et mon thermomètre indiquait 46°. J’attends que vous contestiez mon témoignage.

      « En attendant, je n’ai toujours pas de voiture, je ne prends toujours pas l’avion, etc. »

      Est-ce que vous sortez de chez vous? Est-ce que vous vous promenez dans la nature? N’avez-vous remarqué aucun changement dans la flore ou la faune? Dans le régime des pluies?

        +16

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      • Fritz // 28.06.2020 à 11h17

        Je reviens de faire les courses à pied, avec mon sac, et je n’ai remarqué aucun changement botanique, faunistique ou pluviométrique dans le bourg rural où j’habite depuis vingt-sept ans.

        Quant à votre thermomètre, je suppose que vous l’avez bien abrité, pas exposé au soleil ou à la circulation automobile comme ce fut le cas, semble-t-il, à Gallargues.

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        • Ovni de Mars // 28.06.2020 à 12h22

          « Je reviens de faire les courses à pied, avec mon sac, et je n’ai remarqué aucun changement botanique, faunistique ou pluviométrique dans le bourg rural où j’habite depuis vingt-sept ans. »

          Je ne vois pas l’intérêt d’une telle remarque en terme d’argumentation. Peut-être n’était-elle pas destinée à l’argumentation mais à simplement nous faire connaitre vos habitudes quotidiennes

          De mon côté, j’ai remarqué qu’en Haute-Savoie, la neige hivernal a pratiquement disparu en basse altitude en 20 ou 30 ans

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          • M_a_n_u // 28.06.2020 à 12h35

            Je n’ai aucune idée de ce qui est en cause dans votre cas, mais l’absence de neige peut être due à l’absence de précipitations et pas nécessairement à un réchauffement.

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            • LibEgaFra // 28.06.2020 à 14h07

              Alors prenons un autre cas. Dans les années 1980 au moins deux hivers avec chutes de neige de près d’un mètre (et pas d’électricité pendant 10 jours), températures négatives pendant plusieurs jours,voire semaines, jusqu’à -15°. Années 2000, maximum d’accumulation de 25 cm, et une seule fois deux fois 25 cm à quelques jours d’intervalles. Deux derniers hivers, l’herbe n’a jamais disparu sous la neige, les quelques flocons tombés ont disparu dans la journée, aucun après-midi avec une température négative. Cerise sur le gâteau: records de précipitations entre octobre et mars avec pratiquement 10 cm ou plus chaque mois. Et même pas -3° l’espace d’un matin.

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              Alerter
        • LibEgaFra // 28.06.2020 à 14h26

          Station Davis, ça vous va comme réponse? Les stations météofrance sont standardisées et elles comparent les mesures années après années dans les mêmes conditions.

          Comment le moustique tigre ou la chenille processionnaire ou la cigale ne sont pas encore arrivés chez vous? Vous n’avez pas remarqué non plus la raréfaction des oiseaux, la disparition de certains insectes, batraciens ou reptiles? Ah mais c’est vrai c’est « dans » votre bourg, pas dans la nature environnante, qui pourrait d’ailleurs n’être pas sauvage, mais agiculturisée, avec des champs à perte de vue.

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    • xxxxxx // 28.06.2020 à 14h28

      Une température ponctuelle à une date donnée c’est de la météo.
      Pour le réchauffement climatique, on parle de la température moyenne annuelle sur l’ensemble de la surface du globe. Donc, c’est pas avec deux relevés de température sur le pas de votre porte que vous allez remettre en cause les études de scientifiques qui ont épluché en détail les archives maritimes depuis l’invention du thermomètre, reconstitué les température antérieurs en étudiant tous les support qu’ils ont pus trouver sur la surface du globe, comparé les niveaux théorique et observé des niveaux des océan en fonction de la températue à ces mêmes périodes, etc.

        +5

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  • M_a_n_u // 28.06.2020 à 10h28

    Encore du catastrophisme climatique.
    Un peu de contexte ne ferait pas de mal : trois clics sur Wikipédia nous apprennent que : https://fr.wikipedia.org/wiki/Verkho%C3%AFansk#Climat : « Le record mondial d’amplitude thermique annuel y a été également enregistré avec 105 °C, écart entre les −67,8 °C hivernaux et les 37 °C estivaux. »
    Pas de quoi fouetter un chat donc.
    Le précédent record date de 22 ans, avec plus de 37°C : https://www.mediaterre.org/international/actu,20200624083229.html
    On nous a présenté le phénomène comme exceptionnel (même si depuis quelques articles relativisant la situation ont parus).
    Le fait qu’une température proche ait été atteinte par le passé (pas il y a 3 ans mais 22) montre bien que cette situation n’a rien de « sans précédent ».
    Le catastrophisme climatique pousse à vouloir présenter tout évènement météorologique comme « sans précédent  de mémoire d’homme ». Heureusement, les écrits restent, et les compilations, chroniques et diverses annales montrenf bien souvent que le « sans précédent » a déjà eu lieu.
    Si des crues équivalentes à celle de 1910 arrivaient demain, j’entends déjà les complaintes sur « notre faute à laisser se dérégler le climat ». Alors que ça ne sera que la « normalité » sur une échelle de temps effectivement difficile à mesurer de « vie d’homme ».

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    • RV // 28.06.2020 à 21h12

      @ M_a_n_u // 28.06.2020 à 10h28
      Ce n’est pas parce que la presse nous parle de climat à propos de la météo qu’il faut lui embringuer le pas et surenchérir.
      Les courbes de températures moyennes sur le temps long terme n’ont rien à voir avec des événement ponctuels.

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  • gotoul // 28.06.2020 à 10h40

    Question « Candide » : pourquoi le réchauffement climatique est beaucoup plus intense sous les latitudes arctiques ?

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    • xxxxx // 28.06.2020 à 14h43

      Question au contraire extrêmement pertinente.
      Justement parce qu’il n’es pas dû à un supplément d’énergie « entrante » (auquel cas, les zones fortement chauffée par le soleil serait les premières à se réchauffer avant que la convection et la diffusion fassent leur boulot), mais à une diminution de la quantité d’énergie qui « sort » du système.

      Les zones polaires (arctique et antarctique) sont des zones où l’albédo est très important, c’est à dire que les glaces étant blanches et très réfléchissantes, une grande proportion du peu de rayonnement qu’elles reçoivent est renvoyé vers le ciel. Si le ciel est chargé de GES, la proportion de ce rayonnement recapturé par l’atmosphère augmente par rapport à ce qui est rejeté dans l’espace. Dans les zones non glacées, une grande partie du rayonnement est captée par les sols et la végétation, GES ou pas, donc le phénomène se fait moins sentir. Ajoutez à cela, dans le cas de l’arctique, que puisque la température augmente, la surface de glace diminue. Donc l’albédo et la quantité de rayonnement renvoyés aussi. Vous avez une rétroaction positive.

      Dit autrement ce phénomène est un indice très fort du fait que le réchauffement climatique n’est pas dû à l’activité du soleil.

        +2

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      • RV // 28.06.2020 à 20h39

        Le rayonnement du soleil réfléchi que ce soit par la glace, la neige ou les nuages repart vers l’espace, il n’y a pas modification du rayonnement reçu, il reste dans le visible.
        « L’effet de serre », en fait le « forçage radiatif », concerne non pas le rayonnement reçu mais celui émis par la terre réchauffée par ce qu’elle reçoit du soleil et celui là est dans l’infra rouge qui lui est capturé par les gaz à effet de serre et renvoyé dans toutes les directions notamment vers le sol.

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        • tepavac // 28.06.2020 à 23h23

          Intéressante affirmation, l’information interpelle autant le chimiste que le physicien.
          Auriez vous la bonté de nous en dire plus sur cette fascinante propriété des molécules gazeuses, d’après vos conclusions, le gaz à effet de serre renvoi les infra rouge , le fait-il quel-qu’en soit l’émetteur, ou seulement ceux renvoyés de la terre ?

          Le sujet est tant captivant que j’enregistre notre conversation.

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          Alerter
          • RV // 29.06.2020 à 13h21

            Un gaz à « effet de serre » est en partie opaque à certaines fréquences, le rayonnement infra-rouge issu de la Terre, (ce qui est important ici n’est pas la Terre mais la fréquence du rayonnement) et en partie transparent à d’autres fréquences, le rayonnement issu du soleil (ce qui est important ici n’est pas le soleil mais la fréquence de son rayonnement). Le rayonnement infrarouge est absorbé en partie par les gaz à effet de serre qui le renvoient dans tous les sens, notamment en partie vers le sol. La définition des gaz a effet de serre est leur qualité à absorber l’infra-rouge. Chimiquement seules les molécules polyatomique (au moins 3 atomes) sont à effet de serre contrairement aux molécules diatomiques (99 % de l’atmosphère).
            Les principaux gaz à effet de serre sont la Vapeur d’eau (H2O), le Dioxyde de carbone (CO2), le Méthane (CH4), l’Ozone (O3), le Protoxyde d’azote (N2O), l’Hydrofluorocarbures (HFC), le Perfluorocarbures (PFC) et l’Hexafluorure de soufre (SF6).

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            Alerter
            • Tepavac // 29.06.2020 à 14h39

              Merci, c’est bien ce que j’avais cru comprendre.
              Aussi c’est la raison de mon intérêt, si le co2 stock et renvoi les ir quelque soit la provenance alors nous devons admettre que la meme partie du rayonnement solaire est renvoyée dans l’espace, donc une quantité d’énergie moindre qui atteint la terre. C’est tout le paradoxe de la question.
              Question qui est apparue très tôt en astronomie, losque les observations ont démontrées que la température au sol des planetes était indifférente de la nature des molécules gazeuses de son atmosphère.
              Ainsi, Venus ayant un albebo de 0,65, donc ayant un pouvoir reflechissant tres important a une température au sol moyenne de +400°C,
              Alors que Mars dont l’albebo est de 0,16 a une température pouvant descendre a -120°C…

              Je ne parlerai pas des autres planètes dont la composition atmosphérique est plus complexe mais qui rendent perplexe les physiciens.

              Entendrons nous bien, il ne s’agit pas ici de nier une quelconque menace climatique mais de ne pas se tromper sur les mesures a prendre pour éviter cette menace.

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              Alerter
            • RV // 30.06.2020 à 14h08

              @ Tepavac // 29.06.2020 à 14h39

              Le soleil nous envoie 1366 W/m2 au maximum sur un point juste en face du soleil sur la Terre, mais comme la moitié du temps la surface de la terre est dans la nuit, la réception diminue progressivement plus on s’éloigne de ce point au centre de la face éclairée. La puissance moyenne est en fait de 1366/4=342 W/m2. Mais la Terre réfléchi environ 30% du rayonnement reçu (c’est l’albédo), elle reçoit réellement en moyenne 240 W/m.
              La puissance émise par le soleil varie naturellement de ± 0,5 W/m2 selon des cycles de 11 ans. (Le forçage radiatif solaire moyen est de ± 0,1 W/m2)
              Mais attention le rayonnement solaire n’est pas dans l’infrarouge !

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              Alerter
            • RV // 30.06.2020 à 14h18

              @ Tepavac // 29.06.2020 à 14h39

              Atmosphère de Vénus CO2, 96,5 %
              Atmosphère de la Terre CO2, 0,04% (400ppm)
              d’où un effet de serre autrement plus important
              environ 470 °C
              et 93 bar ! ! !

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              Alerter
            • RV // 30.06.2020 à 14h34

              @ Tepavac // 29.06.2020 à 14h39

              Atmosphère de Mars CO2 96 %
              pression moyenne 6 millibars (environ 170 fois moins que sur Terre)
              Pour une planète plus éloignée du soleil, comme Mars, l’emballement de l’effet de serre est peu probable.
              Si la température initiale est < 273K, l’eau est glacée et seul le CO2 peut participer à l’effet de serre.
              http://userpages.irap.omp.eu/~vgenot/M2/effet_serre_10.pdf

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              Alerter
    • Candide // 28.06.2020 à 18h58

      Parce que le gaz carbonique généré sur la planète s’homogénéise en environ une année. Ce gaz réémet de l’énergie pour moitié vers la stratosphère et pour moitié vers la terre.
      L’énergie réabsorbée par la terre est égale à un coefficient d’émissivité multiplié par la (différence de température entre le sol et le gaz carbonique) à la puissance 4 . (Loi de Stefan-Boltzmann)
      Le sol étant plus froid au niveau des pôles , ce échauffement est supérieur à ce qu’il est à l’équateur.
      Au passage, ceci explique aussi le refroidissement mesuré de la basse stratosphère: une partie de l’énergie rayonnée par la terre y retourne (effet de serre) donc cette partie ne peut plus réchauffer la basse stratosphère.
      Ceci explique aussi la tendance à l’augmentation de la violences des phénomènes convectifs (orages, tornades… : Plus chaud en bas et plus froid en haut = courants ascendants + forts…
      Tout ceci est vérifié par l’expérience.

        +4

      Alerter
      • tepavac // 29.06.2020 à 01h08

        « L’énergie réabsorbée par la terre est égale à un coefficient d’émissivité multiplié par la (différence de température entre le sol et le gaz carbonique) à la puissance 4  »

        Un peu confus cette phrase, pourriez-vous svp, donner une information plus claire. Que doit-on comprendre, que la terre ne perçois que 50% de l’énergie solaire à cause du CO2 et que 50% de l’énergie reçu par la terre reste prisonnier du gaz à effet de serre ?

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        • Candide // 29.06.2020 à 09h11

          Difficile de faire un cours de physique complet dans un pays où le niveau d’enseignement scientifique dans les lycées et collèges est catastrophique!
          En Bref (et de mémoire):
          1) Le soleil émet un spectre de rayonnement électromagnétique dont le maximum se trouve dans le vert (aux environ de 500 nanomètres de longueur d’onde).
          _ Ce rayonnement va de l’ultraviolet aux infrarouges de haute énergie (proches du rouge)
          _ La plupart des ultraviolets sont captés par l’ozone dans la partie haute de la stratosphère ce qui fait que celle-ci se réchauffe.
          _Le reste du rayonnement électromagnétique solaire traverse l’atmosphère car celle-ci est transparente pour ces niveaux d’énergie
          2) La terre absorbe ce rayonnement et se réchauffe.
          _ Elle réémet un rayonnement mais avec une énergie plus basse (corps noir), décalée dans l’infrarouge lointain ( de l’ordre de 15 microns) .
          _Le CO2 comportes des raies d’absorption pour des longueurs d’ondes de l’ordre de 15 microns et absorbe donc cette énergie.(saut d’un électron sur une couche d’énergie plus élevée).
          3) le CO2 (ou autre gaz à effet de serre) réémet progressivement cette énergie, dans toutes les directions, ce qui fait que globalement une moitié de ce qui est réémis part vers la stratosphère et l’autre moitié part vers la terre où elle est réabsorbée et augmente donc sa température.

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          Alerter
          • Patrick // 29.06.2020 à 12h05

            Donc en théorie , le CO2 peut entraîner un réchauffement.
            Le fait que le CO2 passe de 0,03% à 0,04% de l’atmosphère a-t-il vraiment un effet significatif par rapport aux autres causes de changement climatique ?
            Les températures remontaient déjà depuis un moment quand nous avons commencé à émettre du CO2 , et on a un peu de mal à faire correspondre exactement les courbes.

              +0

            Alerter
            • Bouddha Vert // 29.06.2020 à 23h10

              « on a un peu de mal à faire correspondre exactement les courbes », c’est qui « ON »?
              Si vous ne pouvez pas comprendre vous pourriez au moins admettre ce que les nombreuses études paléoclimatiques ont permis de mettre en évidence, les physiciens du climat vous le redisent il n’existe pas d’épisodes climatiques où croissance du CO2 n’aille de paire avec hausse des températures et vice versa (Pour éviter tout malentendu on ne parle pas de causalité mais de boucle de rétroaction).

              Autre chose, le CO2 ou l’ozone, la vapeur d’eau ou le CH4, bref toute molécule avec plus de 2 atomes offre par vibration/rotation un effet miroir aux rayonnements infra-rouge supérieur à l’O2 et le N2 (22 et 78% des atomes de notre atmosphère).
              Si l’on parle tout le temps du CO2 c’est parce que c’est un oxyde, très stable, il n’existe pas de processus physique assurant son épuration.

              Concernant la variation du taux de CO2 de 33%, imaginez que l’on fasse passer votre taux de testostérone de 9PPM à 12 et vous ne serez certainement plus là pour nous parler du résultat: Dans les 2 cas on parle de processus complexes intégrants différents agents tous reliés par des lois non linéaires.

              La réponse vous est symboliquement adressée car connaissant votre obstination à ne pas vouloir lire, cette réponse vaut pour ceux qui finiraient par penser que vos interrogations n’ont pas étaient levées par notre communauté de scientifiques.

              Cordialement

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              Alerter
            • tepavac // 30.06.2020 à 03h59

              « il n’existe pas d’épisodes climatiques où croissance du CO2 n’aille de paire avec hausse des températures et vice versa »

              C’est un jugement de l’ordre de la croyance, car plusieurs chercheurs estiment que le maximum thermique du Paléocène-Éocène (Paleocene-Eocene Thermal Maximum) serait la conséquence d’une méthanisation de l’atmosphère, c’est ce que révèle l’analyse des roches sédimentaire….

                +0

              Alerter
            • tepavac // 30.06.2020 à 04h18

              « Si l’on parle tout le temps du CO2 c’est parce que c’est un oxyde, très stable, il n’existe pas de processus physique assurant son épuration. »

              CO2+HO —> HCO3
              Bicarbonate

                +0

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            • RV // 30.06.2020 à 14h43

              @ tepavac // 30.06.2020 à 03h59
              Vous nous faites le coup du faux dilemme !
              C’est une des stratégies communes employée par les climatosceptiques !
              Les deux propositions sont vraies . . .
              Nous ne connaissons pas d’épisodes climatiques où croissance du CO2 n’aille de paire avec hausse des températures et vice versa – et – oui, effectivement, l’oxygène qui réagit avec le méthane, transforme celui-ci en dioxyde de carbone, produisant un effet de serre trente fois inférieur, d’où une chute de température

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            • tepavac // 30.06.2020 à 17h05

              Pourtant, ce sont bien vos affirmation pour expliquer la glaciation huronienne,
              Je cite vos propos;
              « Donc ce serait une élévation et non une chute du taux de du CO2 qui serait responsable de cette épisode glaciaire. »

              Mais en même temps, le même processus d’oxydation du méthane conduit au maximum thermique du paléocène….

              Comment expliquer que la même transformation conduise dans un cas à une période glacière, l’ère Huronienne, et dans l’autre à un réchauffement de l’atmosphère du Paléocène ?

              Il n’y a aucune stratégie RV, voir derrières des interrogations légitimes la main d’un complot ne répond pas aux questions et ne vous avantage pas pour convaincre la population de vos convictions. Car contrairement à vos insinuation, je ne nie aucun changement climatique, ce qui est en cause c’est l’explication simpliste qui est proposée.
              Cette discusion n’est pas sérieuse.

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            • RV // 30.06.2020 à 21h27

              @ tepavac // 30.06.2020 à 17h05
              dans ce même commentaire il était expliqué le pourquoi et le comment de cette hausse du taux de CO2 qui n’engendre pas de réchauffement puisqu’il vient remplacer le méthane au pouvoir d’effet de serre bien supérieur.
              Isoler une phrase de son contexte est aussi une stratégie usuelle des climat-sceptiques.

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            • RV // 30.06.2020 à 21h38

              @ tepavac // 30.06.2020 à 17h05

              « Mais en même temps, le même processus d’oxydation du méthane conduit au maximum thermique du paléocène »

              ///// L’origine de cette crise climatique serait un dégagement massif de dioxyde de carbone dû au volcanisme intense causé par l’ouverture de l’Atlantique Nord (Islande) ayant entraîné la fonte des hydrates de méthane, un gaz qui, une fois relâché, aurait augmenté la température de au moins cinq degrés Celsius /////
              source wikipedia

              Donc, non, au Paléocène la fonte des hydrates de méthane n’est pas une oxydation, et vu vos commentaires savants je doute que vous puissiez l’ignorer !

              Au plaisir !

              Vous ne niez aucunement le réchauffement mais essayez d’en réfuter toutes les explications rationnelles . . . en employant des « raisonnements » qui se démontent en quelques clic sur la toile !

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          • MS // 29.06.2020 à 20h12

            Mais si, Candide, vous êtes un excellent professeur 🙂

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          • tepavac // 30.06.2020 à 03h03

            Oui enfin, cela ne ressemble pas à un cours de physique, seulement à une avalanche de concepts éparses, cela ne donne aucune information explicative de ma simple question.

            J’avoue être perplexe, face à des esprits convaincus j’espérais une réponse convaincante solidement basée sur une démonstration opposable.
            Vous évoquez les niveaux d’énergie du spectre électromagnétique, pourquoi alors ne pas exposer les données quantifiables ?
            Energie reçue, celle renvoyée par la stratosphère, captée par elle, celle qui reste et qui se perd par la troposphère et enfin celle captée et réémise par la terre.
            En somme, en Watt ou en électron-volt, quelle part de l’énergie primaire est renvoyée et est « captée » par les molécules de dioxyde de carbone et qui justifie le « réchauffement » de l’atmosphère ?
            Car en dehors de ce type de démonstration, les autres discours ne sont que de l’ordre de la croyance.

            Bien des personnes sont éprises de la protection de la planète, leur donner les bonnes informations aide à cette protection.

            Par exemple, nous savons que la radiation solaire peut « casser » (photodissocier) les molécules chimiques.
            Le rayonnement solaire ainsi « filtré » par la stratosphère dissocie l’ozone et le dioxyde d’azote. Ces processus très importants initient des chaînes de réactions complexes menant à la production de radicaux comme le radical hydroxyle OH. Celui-ci joue un rôle déterminant: il est responsable de l’oxydation d’un grand nombre de gaz émis à la surface, qui autrement ne seraient pas détruits dans la troposphère et donc s’y accumuleraient.

            On dit que OH joue le rôle de « détergent » de l’atmosphère.

            Pouvez-vous nous informer si des recherches sont faite sur le sujet et quelle incidence à l’hydroxyle sur les molécules CO2 ?

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            • Bouddha Vert // 01.07.2020 à 16h13

              Vous trouverez dans le lien suivant réponse à votre questionnement, ce qui confirmera parallèlement que le CO2 atmosphérique n’est physiquement pas épuré dans l’atmosphère:
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Radical_hydroxyle

              Cordialement

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              Alerter
          • Tepavac // 01.07.2020 à 18h00

            Bonjour RV
            En réponse au com de 21h27.
            D’abord je vous suis grès de votre courtoisie dans cet échange où notre désaccord est patent sur les causes d’un changement climatique et qui génère chez certains une montée d’adrénaline..

            Pourtant je suis surpris que vous ne vous rendiez pas compte de l’invraisemblance de votre analyse entre la période Huronienne et celle du Paleocene.

            Dans un cas comme dans l’autre, quelques soit le réactif le résultat aurait dû être le même, soit une glaciation soit un maximum thermique, avec pour seule variable une pondération dans l’amplitude.
            Mais en aucun cas nous aurions une inversion complète du phénomène.
            Un gaz à effet de serre peut diminuer la température mais ne peux pas engendrer de glaciation.
            Il est clair qu’un élément nous échappe.

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            • RV // 02.07.2020 à 15h28

              Vous échappe-t-il vraiment que remplacer du CO2 par du Méthane dans l’atmosphère diminue le taux de CO2 « et » augmente le « forçage radiatif » ? J’en doute !

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    • RV // 28.06.2020 à 21h16

      @ gotoul // 28.06.2020 à 10h40
      je serai bien incapable de vous l’expliquer mais je peux vous informer que c’est prévu par les modèles et que la constatation de ce phénomène plaide pour leur validité

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    • RV // 30.06.2020 à 22h19

      @ gotoul // 28.06.2020 à 10h40

      La page wikipedia ne serait-elle pas à jour ?
      ////////// Selon le Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique, « le réchauffement dans l’Arctique, comme indiqué par les températures maximales et minimales quotidiennes, a été aussi important que dans toute autre partie du monde. » //////////
      source : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique_dans_l%27Arctique

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  • Julien // 28.06.2020 à 11h39

    Le rechauffisme moderne et médiatique est exactement du même acabit que le corona ou que l’anti racisme. C’est pour vous la faire à l’envers sur fond de peur et de souffrance. La recette fonctionne pourquoi s’en passer ? clairement, c’est de l’ingénierie sociale. Et je me répète mais qui sommes nous, petits hommes fait de chair, pour prétendre pouvoir influencer une machinerie ultra complexe existant depuis des milliards d’années, j’ai nommé : le climat !? regardez bien le tableau, d’un côté les médias ou les rechauffistes travaillent à faire flipper tout le monde sur la base de graphiques et tableaux que personne ou presque n’ira décortiquer parcequ’on a autre chose à faire et qu’on y comprend que dalle. On peut mettre ce qu’on veut là dedans du moment que ça valide le discours officiel. De l’autre côté les businessman, qui utilisent ce discours pour répondre à un besoin (comment lutter contre) en fabriquant toute sorte de conneries écologiques qui coûtent un bras. Beh oui faut bien prendre de la tune, beaucoup de tune. C’est le capitalisme vert. Mon avis ? Adaptons nous, vivons, et si demain on doit crever d’une éruption solaire c’est pas une tesla qui me sauvera ni une éolienne. l’écologie moderne c’est de la pure connerie par contre lutter contre la pollution plastique et voiture avion… au profit d’une meilleure santé ou d’un monde plus propre oui. Mais prétendre influencer le climat est une des plus grosses arnaque de ce siècle, si notre planète doit nous mettre une branlée elle le fera voiture électrique ou pas.

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    • xxxxx // 28.06.2020 à 14h55

      La lutte contre le réchauffement climatique nécessite au contraire de ne pas acheter les produit que les fameux businessmen que vous citez essaient de vous vendre.
      D’un autre côté ça me rassure, d’une certaine manière sur logique de votre pensé (je dis cela sans jugement aucun, je veux vraiment dire que du coup, je viens de comprendre pourquoi vous pensez cela). Si vous pensez que les « réchauffiste » essaient de jouer sur vos émotion pour permettre à des entreprise de faire leur com’, alors vous n’avez pas compris le discours de ces dits « réchauffiste », qui est très exactement l’inverse. Ce qui amène a partir de là, ne pas pas les croire du tout me parait un résonnement parfaitement rationnel.

      Mais effectivement, les solutions sérieuses aux problème du réchauffement climatique ne consiste certainement pas à acheter une tesla, mais plutôt à interdire la vente de tout ce qui consomme plus de 1,5L/100km (et c’est pas PSA qui va soutenir ce genre de mesure, ça je vous le garantit). Et, non, c’est pas avec trois éolienne qu’on va réussir à maintenir notre train de vie actuel en faisant du 0 fossile.

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    • banban // 28.06.2020 à 19h41

      « Et je me répète mais qui sommes nous, petits hommes fait de chair, pour prétendre pouvoir influencer une machinerie ultra complexe existant depuis des milliards d’années »
      7 milliards de singe glabre qui déterre des millions d’années de carbone entreposé.
      le vivant peux modifier définitivement la composition de atmosphère, « la catastrophe de l’oxygène » advenue il y a bien longtemps peux nous appeler se que nous vivons actuellement dans des temps plus cours. l’effet de serre ne pas plus avoir de contestation qui provient de la raisons, c’est un fait avérer par le consensus scientifique.
      Apres je plussoie le reste de votre commentaire, on ne peux rien n’y faire, s’adapter ou mourir.
      sinon le les raouliens énervés il sont ou? j’espère qu’ils ont quitté le site définitivement, et qu’il se retrouve avec les antivax et les climato-sceptique sur des sites qu’il leur seront dédiés.

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      • RV // 28.06.2020 à 20h54

        Nous sommes des êtres pensants, ayant trouvé quelques lois qui nous permettent d’agir sur le monde. Nous améliorons nos connaissance par réfutation des anciennes. Le peu que nous savons nous permet d’affirmer que nos activités industrielles émettrices de gaz à effet de serre sont la cause du dérèglement climatique. Les publications du GIEC correspondent à l’état de l’art élaboré par la communauté scientifiques de la planète.

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    • klurera // 29.06.2020 à 03h17

      @ Julien : Comme certains aiment s’écouter , vous devez aimer vous relire .. bref , sur la forme , bien écrit … par contre sur le fond .. ufff camarade … vous faites partie de ces encore « climato-sceptiques » , de ces gens qui font fi de la réalité et des relevés de températures , de centaines de rapports scientifiques ( le GIEC compte plus de 10.000 membres de la communauté scientifique ) … Mazette , sacré travail intellectuel !
      En quelques lignes , vous balayez la réalité d’un trait de plume .Un grand bravo ! Quel courage !
      Libre à vous d’être dans le déni total , libre à vous de palabrer sur le pont du Titanic avec votre « petit cénacle de sceptiqueux  » au sujet de la solidité de la coque pendant que le Paquebot est en train de sombrer …
      Cher ami , si nous ne faisons rien maintenant, l’espèce humaine est condamnée avant 1 siècle ( pas plus ) … Je ne l’invente pas , les conclusions du monde la science s’avèrent exactes depuis 40 ans pour notre présent ( ont été même en deça des relevés contemporains ) .
      Donc , à vous de voir la réalité en face ou de rester dans le déni … Cette dernière option est bien sûr beaucoup plus confortable … plus confortable mais bien dangereuse pour l’avenir de la planète ( Ce n’est pas la notre , nous devrions être simples locataires) et surtout de notre espèce .
      Bonne canicule !

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      • Plim // 29.06.2020 à 13h23

        S’il y a quelqu’un qui aime se relire, c’est bien vous avec votre style grandiloquent !
        « Vous balayez la réalité d’un trait de plume » : et vous, vous balayez d’un revers de main toute opposition à la doxa dominante.
        « si nous ne faisons rien maintenant, l’espèce humaine est condamnée avant 1 siècle ( pas plus ) … Je ne l’invente pas » : ça, c’est sûr, vous n’inventez rien, vous vous contentez de répéter ce que nous disent les médias dominants.
        Si tous les médias dominants (au main d’une oligarchie, je vous le rappelle) essayent de me convaincre en suscitant une forte émotion sur un sujet quelconque, le changement climatique dû à l’Homme par exemple, je sais que je suis en train de me faire manipuler.
        Les Etats créent de plus en plus des zones de libre échange qui vont augmenter drastiquement les transports. est-ce que cela crée une opposition des défenseurs officiels du climat ? Non.
        La mise en service de la 5G va entraîner l’installation en grand nombre de nouvelles antennes, le changement de nos téléphones mobiles, la création d’objets connectés (et donc une fabrication plus polluante qu’un objet non connecté), un augmentation énergétique extrêmement considérable pour traiter tout ce nouveau flux de données. Les opposants au changement climatique en parlent-ils ? Non…
        Par contre, soyez sûr que nous allons bientôt diminuer la vitesse sur les autoroutes… pour préserver le climat, bien sûr…

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    • MS // 29.06.2020 à 20h22

      C’est sûr que comprendre les phénomènes physiques et savoir lire ce genre de tableaux ou de graphiques ça demande du temps passé pour comprendre les modèles, de la réflexion pour savoir s’ils sont pertinents, des discussions entre scientifiques parce qu’il est nécessaire d’avoir une approche multidisciplinaire.
      Dire en substance « tout ça c’est un ramassis de stupidités » comme vous le faites ne prouve qu’une chose : c’est que vous n’avez pas voulu prendre le temps nécessaire pour essayer de comprendre les arguments des uns et des autres…
      que vous soyez flemmard c’est votre droit le plus strict. Que vous utilisiez cet argument pour réfuter en bloc avec des arguments spécieux tout ce que vous n’avez pas fait l’effort d’essayer de comprendre me parait tenir plus de l’imposture intellectuelle

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    • Serge F. // 01.07.2020 à 13h25

      L’humain aime bien l’aveuglement volontaire car il ne supporte pas de voir ses erreurs en face. Un gros problème d’égo en somme.
      N’oubliez pas d’éteindre la lumière avant de mettre la clef sous la porte !

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  • Gleux // 28.06.2020 à 12h58

    « Berardelli a déclaré que la chaleur moyenne en Russie entre janvier et mai correspond en fait à ce que les modèles actuels prévoyaient comme normal pour la région en 2100, si les émissions de carbone continuaient sur le même rythme. »
    Bon ben les modèles sont à mettre à la poubelle, il sont invalidé par l’expérience. Il faut repartir à zéro.

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    • Roman // 28.06.2020 à 13h47

      Les signes de gravités du dérèglement climatique sur nos conditions de vie sont de plus en plus nombreux, de plus en plus solides et chacun peut les constater. L’heure n’est plus au débats mais aux actions et pas seulement sur le dérèglement climatique, mais aussi sur les différentes pollutions aux plastiques, des nappes phréatiques, la surpêche, la déforestation,…

      « Bon ben les modèles sont à mettre à la poubelle, il sont invalidé par l’expérience. Il faut repartir à zéro. »
      Le bateau coule plus vite que prévu. L’eau arrive déjà aux genoux ce matin alors qu’elle aurait dû arriver dans l’après-midi et le bateau ne couler que ce soir. Relançons les débats pendant 3 jours pour décider si on prend la décision d’évacuer le bateau ou pas fin de semaine prochaine.

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      • Gleux // 28.06.2020 à 15h16

        Le modèle a pris 80 ans d’avance en 20 ans, on a donc pas compris d’ou viens le problème. Vous pouvez toujours passer à l’action, toutefois, si vous voulez solutionner le problème (du dérèglement climatique, puisque c’est de cela que parle l’article) il faut déjà le comprendre.

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        • Patrick // 28.06.2020 à 22h11

          Non, en fait l’essentiel c’est de réglementer et surtout taxer.

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          • Barbe // 28.06.2020 à 22h25

            Taxer ? Je croyais que tout bon libéral devait proscrire cela…
            Ah mais non en fait. Taxer, mais les plus riches continueront de polluer. Ils auront en plus le droit avec eux.

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            • Patrick // 28.06.2020 à 22h30

              C’était de l’humour.
              C’est la solution proposée par les états et les institutions internationales, l’important étant de ramener le pognon des citoyens vers le système financier.

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      • tepavac // 28.06.2020 à 18h51

        Bravo ! vous avez raison, au lieu d’attendre l’étude randomisée, passons à l’action !

        Bis répétita; Un pays de 300 million d’âme consomme autant que toute l’Europe réunie, je dis bien toute, de Lisbonne à Vladivostok, ou même deux fois plus que la Chine, premier producteur mondiale industriel et accessoirement 1/6eme de la population mondiale.

        Donc, la question, c’est que ceux qui croient fermement à l’action se présentent chaque jour devant l’Ambassade du pays le plus pollueur de la planète.
        Question subsidiaire, à défaut d’un tel engagement au profit des futures générations, je serais en droit de considérer tout acharnement contre le cocher que je suis, comme une menace contre mon un cheval à quatre pieds motrices et dont le but est de me priver de mon blé…

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        • Bouddha Vert // 29.06.2020 à 23h24

          Vous considérez mal le problème car même si vous ne nommez pas les USA, consommer comme un français nous envoie également dans le mur.
          Donc pour les futurs générations ce sont 500 kg de CO2 par personne et par an qu’il faut émettre et éventuellement pouvoir gueuler devant toutes les ambassades…
          Personne ne veut vous piquer votre blé si légitimement gagné, il faut juste diminuer votre pouvoir d’achat donc votre pouvoir de polluer.

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          • tepavac // 30.06.2020 à 04h52

            Oui on voit bien les préjugés solidement établi sur les croyances, car si mon canasson délivre bien 500 kg de crotte et exhale quelques kilos de co2, il n’en demeure pas moins qu’il le compense largement en stockant les 200 kg carbone dans son squelette.
            Quant au « blé », j’aurais pu parler d’avoine….

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      • Spiridon // 29.06.2020 à 06h32

        Tchernichervsky disait fort bien « Tout Kant ne me vaut pas une paire de bottes! ». C’est le leitmotiv des « passons à l’action au lieu de tergiverser ». De l’anti-intellectualisme primaire, ou plutôt un intellectualisme de surface, cosmétique, juste pour faire avancer l’agenda de la soi-disant action. Action des révolutionnaires sanguinaires qui n’ont apporté que dévastations et reculs (1917, 1949, Khmers cambodgiens..) Même les ingérences humanitaires, au nom de masses à protéger dans un hypothétique futur, n’ont apporté que des malheurs, sans bénéfice aucun, même second.
        Ces impératifs ne valent pourtant pas chipette. Oui, il peut être préférable de couler, même rapidement mais plus tard, que de se saborder tout de suite (tant qu’il y a de la vie, y’a de l’espoir comme dit l’autre). Tout dépend des circonstances: si l’eau est glaciale, et les canots indisponibles, ou si l’eau est chaude mais infestée de requins, bien sûr mieux vaut tenir là où on est le plus longtemps possible!

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        Alerter
    • Serge F. // 01.07.2020 à 13h36

      Qui vous dit que les modèles devaient être parfaits ? Depuis 30 ans, ils se sont terriblement améliorés.
      Personnellement, je n’ai pas besoin de modèle pour savoir que l’homme dépense une telle quantité d’énergie par an qu’il est devenu une force géologique. Mais à vous d’ignorer ce fait et de penser que nos activités destructrices n’ont pas d’effet négatif sur notre environnement. La nature saura vous le rappeler le moment venu.
      N’oubliez pas d’éteindre la lumière avant de mettre la clef sous la porte !

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  • 78 ans // 28.06.2020 à 14h27

    2020 marque un tournant dans cette accumulation de crises non résolues qui donc se superposent dangereusement.

    Les données et les faits, accompagnés de leurs conséquences, achèveront de «réchauffer » les tièdes.

    Suivra l’emballement des débâcles et de l’effondrement.

    De gré ou de force? — Trop tard, ce sera de force.

    Il suffira d’ouvrir les yeux… ce qui exigera un effort muet surhumain.

    Nous serions sages d’en prévoir l’impact psychologique et spirituel. Mais la sagesse n’étant manifestement pas notre lot…

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    • Fritz // 28.06.2020 à 20h13

      On peut toujours écouter le vieux professeur bordelais, Jacques Ellul (1912-1994)…
      https://www.lisez.com/livre-grand-format/jacques-ellul-lhomme-qui-avait-presque-tout-prevu-ne/9782749123707
      « Sa pensée, d’une actualité saisissante, réaffirme la nécessité vitale d’établir des limites aux insatiables désirs de l’homme. »
      https://www.la-croix.com/Religion/Protestantisme/Reforme-publie-inedit-theologien-Jacques-Ellul-2020-06-10-1201098584

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      • 78 ans // 28.06.2020 à 21h07

        Merci,

        Je m’y suis remis intensément, en compagnie de vieux confidents… Lao Tse, Chuang Tse et leurs semblables. Nécessité oblige urgemment…

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    • Serge F. // 01.07.2020 à 13h47

      Et cette belle année 20/20, comme on s’échangeait dans nos voeux, n’est pas terminée. Jacques Chirac disait que «les emmerdes volent en escadrille».
      L’homme est un colosse aux pieds d’argile, un peu d’eau à ses pieds et il s’éffondre. Ses sous-investissements chroniques par cupidité suffisent à être la cause de tas de problème. Un exemple: une éruption solaire majeure, qui arrive une fois tous les 150 ans en moyenne (la dernière a eu lieu en 1859), suffirait à détruire notre réseau de satellites et à provoquer un black-out de plus d’une dizaine de jours. Vous imaginez le monde sans satellite et sans électricité pendant plus de 10 jours ? Impensable, mais cela pourrait bien arriver. La Covid-19 ne serait rien en comparaison.
      L’enfer est à nos portes et il y a encore des tas de personnes qui veulent l’ignorer. C’est l’un des pires défauts de l’espèce humaine.
      Bonnes disputes pendant que le monde s’écroule sous nos pieds, et n’oubliez pas de liker les messages qui nient la réalité.

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  • Candide // 28.06.2020 à 18h10

    Si l’on veut avoir une discussion rationnelle et constructive sur les origines et les conséquences du réchauffement climatique je pense qu’ il est nécessaire d’avoir en tête un minimum de données factuelles et de connaissance des méthodologies employées pour parvenir à ces conclusions. Sinon on reste sur des affirmations péremptoires et une bataille de déclarations creuses, du niveau de ce que l’on rencontre chez les politiciens, dans les médias …et sur ce blog.
    Pour ceux qui on un peu de courage je suggère de regarder le lien ci dessous et ensuite de discuter des points qui leur sembleraient contestables.

    https://www.youtube.com/watch?v=XkYTjeHIzGw

    (Pour les vraiment intéressés par le problème, il y a le cours de la même personne à l’Ecole des Mines de Paris disponible sur internet, mais cela nécessite de disposer de 8 fois deux heures )

      +6

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    • 78 ans // 28.06.2020 à 20h16

      Merci, Candide, de rappeler les travaux remarquables de Jancovici. Je me joins à vous pour inviter, encore une fois, « ceux qui ont un peu de courage… à regarder le lien ci dessous et ensuite à discuter des points qui leur sembleraient contestables. »

      Importent surtout que le problème de fond soit bien posé, que l’on garde à l’esprit les échéances, et que soient pris en compte les ordres de grandeur à respecter lorsqu’on cherche et veut proposer des solutions réelles, valables et qui ont un avenir.

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    • Myrkur34 // 29.06.2020 à 11h55

      3 extraits ou rappel par rapport à un tableau : (Mais il y en a beaucoup d’autres intéressantes dans cette discussion de Jancovici)

      La consommation mondiale d’électricité en 1945 correspond à la consommation nationale française
      d’électricité d’aujourd’hui……
      1 milliard d’habitants en 1800, 4 milliards en 1975, 8 milliards en 2023 (En prenant 80 millions d’unités consommatrices en plus par an)
      Les cimenteries en France produisent autant de CO2 que la circulation automobile….

      Et je remets ce site https://www.co2.earth/ où l’on peut voir une subite augmentation du taux de co2 par rapport aux années récentes. (Effet boule neige ? qui s’amplifie entre les différents facteurs évoqués par Jancovici ?)

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      • M_a_n_u // 29.06.2020 à 14h04

        Le souci avec Mr Jancovici, c’est qu’il n’aborde jamais la question du pourquoi (l’exemple de la Floride qui a abandonné le solaire dans les années 60 est remarquable).
        Nous pourrions tout à fait maintenir notre niveau de vie avec une consommation énergétique bien moindre.
        Comme le propose Négawatt, avant de chercher à rendre durable notre consommation énergétique, commençons par chasser le gaspillage, c’est d’autant d’effort à s’épargner pour une bascule au renouvelable.

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        • Candide // 29.06.2020 à 19h11

          Qu’entendez vous par: « Jancovici n’aborde jamais la question du pourquoi » ?
          En quoi l’exemple de la Floride est il remarquable?
          Le reste de la réponse ressort du wishful thinking .

          Puisque vous parlez de la Floride , un point de vue de Michael Moore sur les énergies renouvelables aux USA…

          https://www.youtube.com/watch?v=Zk11vI-7czE

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          • M_a_n_u // 29.06.2020 à 22h14

            Jancovici parle de dépenses énergétiques sans jamais questionner l’usage : dépenser de l’énergie pour creuser un trou pour en remblayer un autre n’est pas pris en compte dans ses considérations. Or une bonne partie de l’énergie pourrait être économisée.
            Quant à la Floride, c’est un exemple d’anti-sobriété : pour supporter l’effort de guerre en économisant les ressources, les maisons ont été équipées de chauffe-eaux solaires. Ure fois le conflit terminé, il fallait augmenter les résultats de GE, qui fabriquait des générateurs et de l’électroménager : du coup, la Floride est passée au chauffage électrique de l’eau.

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            • Candide // 30.06.2020 à 07h22

              Qu’appelez vous « questionner l’usage » ? Jancovici présente un tableau chiffré des différents usages de l’énergie par grands secteurs ainsi que la répartition des énergies utilisées.
              Il évoque aussi un certain nombre de pistes pour réduire l’usage des énergies carbonées. (durabilté des produits, réparabilité, isolation…)
              Pourriez vous chiffrer la quantité d’énergie utilisée actuellement pour creuser des trous pour pouvoir les remplir ensuite?
              Je doute que les USA aient eu besoin de vendre des ballons d’eau chaude pour subventionner le guerre du Viet-Nam alors qu’ils ont juste besoin d’imprimer des dollars…
              Quand au scénario Négawatt que vous évoquez, il ne tient pas la route. Il suppose une division par 3 de la consommation énergétique d’ici 2050, en réduisant fortement la production d’électricité, alors qu’en France celle-ci est (pour le moment) fortement décarbonée et n’est donc pas un problème. (Rappelons que le problème dont on parle ici est l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère). Négawatt ne donne aucun chiffre de consommation électrique associée à la mobilité alors qu’il est fait mention d’un renforcement du rail, des transports en commun urbain (métro,tram…). Elle ne parle pas non plus de l’énergie dépensée pour fabriquer les biocarburants (agriculture fortement industrielle!) et celle-ci n’apparaît pas dans les bilans. Le bilan CO2 de la fabrication des panneaux solauires, éoliennes, batteries de stockage n’est pas pris en compte non plus…

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            • RV // 30.06.2020 à 21h56

              @ M_a_n_u // 29.06.2020 à 22h14
              « Jancovici parle de dépenses énergétiques sans jamais questionner l’usage »

              Affirmation gratuite sans fondement !
              Prenez connaissance des propositions du ShiftProject !
              https://decarbonizeurope.org/#Manifeste

              1 exemple parmi d’autres que je vous invite à découvrir :
              généraliser la voiture à 2l/100km
              Politique réglementaire favorisant systématiquement les véhicules les plus économes, et bannissant les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
              La généralisation des véhicules économes devrait permettre de réduire les émissions annuelles de gaz à effet de serre du secteur des transports d’environ 400 millions de tonnes de CO2éq en 2050, soit près de14% de la totalité des réductions d’émissions nécessaires pour respecter notre « budget carbone »

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  • Sinoué // 29.06.2020 à 10h27

    Moins cinquante en Novembre cette année à Verkhoyansk, trente huit degrés en Juin…

    En juin toujours dans cette ville, la moyenne est de vingt degrés, habituellement…un bel orage et on tombe la semaine qui suit à deux degrés…

    Soit dix huit degrés de plus que la moyenne

    Quand il a fait une journée de moins trente deux degrés cet hiver, il n’y a pas eu d’article sur Verkhoyansk insistant sur le réchauffement climatique à la jauge de la météo…

    Quand cette ville fait des records de froid en Novembre, je ne vois pas d’article qui crie au refroidissement climatique.

    J’ai eu à Thumeries l’été dernier plus de quarante degrés, cela n’arrivera pas cet été…je surveille ma grenouille sur son échelle, c’est mal barré…et qui sait… nous ferons peut être un record de froid le prochain hiver…

    Ou la journée record de chaleur de l’année dernière à Thumeries se transformera peur être en record de fraîcheur cet été..

    Personne ne criera au refroidissement climatique…même les climatosceptiques ou réalistes…

    Nous voulons toujours tout contrôler et tirons des conclusions activées par nos peurs…ou nos intérêts…

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    • Spiridon // 29.06.2020 à 12h06

      A Pékin où je suis, tous les jours depuis début mai, il fait les prévisions moins 3°C. Dans le Hubei de Covid mémoire, on a vu cette semaine des pluies de grêlons énormes, très froids. En moyenne, il fait plus froid que jamais. Les climatiseurs sont à l’arrêt. 27°C ce jour contre 35°C l’année dernière, comme réchauffement, on fait mieux!

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      • RV // 30.06.2020 à 22h04

        Vous constatez des événement météorologiques, c’est à dire limités dans l’espace et le temps, un ou des hiver moins froid, un ou des été moins chaud, que vous ne pouvez pas comparer/opposer à des moyennes de températures globales à l’échelle de la planète sur un temps long. Les conditions locales son variables du fait de leur localité.
        Le réchauffement global entraine un dérèglement climatique et pas une hausse uniforme en tout point de la planète.

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    • RV // 29.06.2020 à 13h28

      Plus simplement la plupart des journalistes et de nos contemporains se refusent à faire la distinction entre des conditions locales à un instant donné et à des moyennes annuelles sur le long terme.

        +4

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      • Spiridon // 30.06.2020 à 04h02

        Non, ni les journalistes ni Joe Sixpack sont à ce point demeurés qu’ils refusent cette porte ouverte de la différence entre deux mots au bout du compte, météo et climat. On apprend quand même ça en classe de 5ème. Cette accusation, méprisante, ne fait d’ailleurs que maintenir le débat le plus au ras des pâquerettes. Ce qui est délibéré. Pour entretenir la confusion et s’autoriser à toujours avoir raison (genre la fonte des glaciers refroidit l’atmosphère, tout refroidissement étant causé par du réchauffement). Or si conditions locales et moyennes ne sont pas identiques, il est vain d’essayer de faire croire qu’elles sont systématiquement inversées! Les sensations sont trompeuses, parfois. Pas tout le temps. On interview d’ailleurs les Iakoutes pour connaître leur « ressenti » et s’appuyer dessus comme preuve supplémentaire. Là où je suis je vois, en particulier depuis 2008-2009, quelques hivers moins froids, certes, mais surtout des étés de plus en plus courts et de moins en moins chauds et les courbes qui diront le contraire seront, en ces temps de fraude scientifique massive, classées par moi comme bidonnées.

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        • RV // 30.06.2020 à 15h05

          Avez-vous seulement lu l’article de cette page ?
          //////////
          Les températures ont fait un bond ces derniers mois à des niveaux rarement observés dans la région russe, et c’est le signe d’une tendance plus large de changement climatique d’origine humaine qui transforme les schémas météorologiques dans le cercle arctique.
          //////////
          et lors d’un épisode de froid intense les mêmes journalistes viendront nous susurrer que le changement climatique a pris du plomb dans l’aile . . .

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        • RV // 30.06.2020 à 15h17

          Quand vous écrivez
          //////////
          Là où je suis je vois, en particulier depuis 2008-2009, quelques hivers moins froids, certes, mais surtout des étés de plus en plus courts et de moins en moins chauds et les courbes qui diront le contraire seront, en ces temps de fraude scientifique
          //////////
          Vous constatez des événement météorologiques, c’est à dire limités dans l’espace et le temps, un ou des hiver moins froid, un ou des été plus courts, que vous ne pouvez pas comparer/opposer à des moyennes de températures globales à l’échelle de la planète.
          Les conditions locales ne sont ni inversées ni identiques, elles son variables du fait de leur localité, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient complètement décorrélées !

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  • Anastasia // 29.06.2020 à 14h36

    Et hier, les Russes étaient fiers que leurs villes Oymyakon (−77,8 ° C) et Verkhoyansk (−69,8 ° C) soient les plus froides du monde. Lien de confirmation: https://notagram.ru/top-10-samyh-holodnyh-mest-na-nashej-planete/ Aujourd’hui avec cette température, il est temps de faire pousser des bananes et des noix de coco.

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  • alfred // 03.07.2020 à 09h51

     » les températures de 38 degrés dans ou près de l’Arctique étaient jusqu’à présent « presque inconnues« . »
    -> le précédent record de température dans la même ville de Verkhoyansk était de 37.2° (juillet 1988). Et ça en un point d’un territoire grand comme 26 fois la France – rien ne dit qu’il n’y a pas eu 40° il y a quelques années à quelques centaines de kilomètres.

      +1

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