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29.décembre.201829.12.2018 // Les Crises

Syrie : La très sage décision de Donald Trump… Par Richard Labévière

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Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 24-12-2018

Il l’avait promis, il l’a fait : Donald Trump ramène la troupe à la maison, soit les quelques deux mille soldats des forces spéciales engagées en Syrie et la moitié du contingent d’Afghanistan, environ 7000 hommes. Ce faisant, le président américain confirme ses deux obsessions récurrentes : se faire réélire pour un prochain mandat en respectant à la lettre la liste de ses promesses électorales et faire tout le contraire de ce qu’a essayé de réaliser son prédécesseur Barack Obama.

Sur le dossier syrien, la précédente administration démocrate visait clairement deux objectifs : renverser et changer le régime de Damas en supprimant Bachar al-Assad comme ce fut fait de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi, tout en démolissant l’Etat-nation syrien comme ce fut fait de ceux d’Irak et de Libye. Sur ces deux points le bilan s’avère proprement désastreux – d’autant qu’en matière militaire – l’administration Obama s’est particulièrement illustrée par une augmentation exponentielle des attaques de drones, des opérations clandestines, des enlèvements et des assassinats ciblés.

En prenant ainsi la décision d’un retrait « sec » de Syrie, le nouveau président américain interrompt brusquement la séquence d’un échec pourtant annoncé et ne faisant que s’aggraver au fil des semaines. Certes comme à son habitude, il n’y met pas les formes et prend de vitesse l’ensemble de ses partenaires étrangers et américains, n’hésitant pas à provoquer la démission de son ministre de la défense. Comme à son habitude aussi, c’est d’abord l’homme d’affaires qui réagit : Donald Trump ne veut plus continuer à investir dans des opérations de plus en plus coûteuses ne rapportant rien, si ce n’est la mort des « boys » et le retour de leurs cercueils au pays. En Syrie, la Russie, l’Iran et la Turquie ont remporté la partie. En Afghanistan, les Talibans ont repris le contrôle de 70% du pays.

Par conséquent, à quoi servirait-il de continuer à engouffrer des milliards de dollars dans des affaires qui tournent au désastre depuis plusieurs années. Dans cette perspective purement comptable, la décision de Donald Trump est logique et conforme à son programme, sinon à son idéologie politique : l’argent d’abord pour me faire réélire !

Dialectiquement, la décision de Donald Trump fait aussi tomber nombre de malentendus et de contresens qui depuis mars 2011 empêchent une bonne compréhension de la guerre civilo-globale de Syrie. En dernière instance, le retrait militaire américain de Syrie pourrait s’avérer très positif en permettant d’accélérer la sortie de crise afin de lancer la reconstruction économique et politique du pays. Enfin, pour mieux apprécier la décision de la Maison Blanche, il s’agit d’abord de rappeler l’historique d’une ingérence américaine en Syrie qui a commencé bien avant le lancement officiel de la Coalition anti-terroriste d’août 2014…

L’INGERENCE AMERICAIN DATE DE 2011

L’engagement militaire américain en Syrie n’a pas attendu la proclamation du Califat par l’organisation « Etat islamique »/Dae’ch le 29 juin 2014. En fait, Washington préparait depuis longtemps des alternatives aux dictatures militaires arabes de moins en moins fréquentables. Dans le contexte des mal nommées « révolutions arabes » , en Tunisie, en Egypte, en Libye, comme en Syrie la solution était déjà sur la table de la Maison blanche : favoriser l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans en les aidant à constituer des pouvoirs exécutifs alternatifs. Ainsi, avant les troubles de Deraa en mars 2011, les services spéciaux américains sont déjà à pied d’œuvre au Liban, en Jordanie et en Turquie pour appuyer des ONGs et les startupers d’une contestation qui va s’organiser à partir des « réseaux numériques » dits « sociaux ».

Dès les premières manifestations populaires de Deraa, des officines américaines et britanniques vont introduire quantités de fusils M-16 dans le pays, avec l’aide des Frères musulmans jordaniens et des tribus sunnites dont les nombreux trafics se jouent des postes frontières de la région. Durant les premières protestations – qui dès le début n’ont pas été pacifiques comme continuent à le prétendre les médias occidentaux absents du terrain -, des snipers cagoulés ont systématiquement pris pour cible les forces de l’ordre depuis les toits en terrasse des quartiers jouxtant les bâtiments officiels du gouvernorat de Deraa. Selon un rapport confidentiel du BND allemand, dès les premiers jours du « printemps syrien », plusieurs dizaines de « contractors » américains et britanniques sont à l’œuvre non seulement à Deraa, mais aussi dans la banlieue de Damas, ainsi que dans plusieurs localités côtières entre Tartous et Lattaquié.

A proximité des frontières syriennes, l’installation de deux M.O.C – Military Operation Center – a commencé dès janvier 2011 : le premier se situe dans une caserne de la banlieue nord de Amman, la capitale jordanienne. Le deuxième s’est installé dans la vieille Antioche, jouxtant la ville turque d’Antakya, le départ de la Route de la soie. Les activités de ces deux structures d’états-majors illustrent la première séquence de l’engagement militaire américain en Syrie du printemps 2011 à l’été 2014, avant l’apparition de Dae’ch.

A partir de ces deux plateformes interarmées se déploient trois programmes. Sous la responsabilité du Pentagone, le premier consiste à fournir différents points d’approvisionnements en armes afin d’équiper et de former des combattants susceptibles de rejoindre l’Armée syrienne libre (ASL), dont les premières unités ont vu le jour fin juillet 2011. Aux mains de la CIA, le deuxième programme consiste à recruter le plus grand nombre possible d’activistes afin de démultiplier les groupes armés locaux chargés de rejoindre l’ASL. Enfin, directement supervisé par le Secrétariat d’Etat, le troisième programme cherche à créer – avec l’aide des services spéciaux britanniques – des ONGs présentables à l’opinion publique internationale. Les fameux « Casques blancs » qui défraieront la chronique durant la bataille d’Alep en décembre 2016, sont l’une des créations du Progamm-3 !

Du printemps 2011 à l’été 2014, ces trois programmes vont engloutir plusieurs milliards de dollars sans beaucoup de résultats. Dans le sillage de l’ASL, les groupes armés dits « modérés », « laïcs » ou même « démocratiques » ont le plus grand mal à s’imposer. Ces groupes, qui parfois ne survivent que quelques jours, sont vite supplantés et absorbés par les katiba (unités) de Jabhat al-Nosra, c’est-à-dire Al-Qaïda en Syrie. Entre l’hiver 2011/2012 et l’été 2014, les analystes d’un service européen de renseignement n’en dénombrent pas moins de 400 qui se forment, se décomposent et se reconfigurent au gré d’alliances familiales, claniques, tribales et d’enjeux financiers plus ou moins clivants.

Toujours est-il que plusieurs de ces groupes, hâtivement montés sur le modèle de la sinistre UCK du Kosovo vont, la plupart du temps, tourner au fiasco comme le mort-né Front de libération de la Syrie (FLS) qui sera absorbé par Nosra quelques jours seulement après sa création. La dissidence armée en Syrie ne réussira jamais à se fédérer. Aucun de ces groupes ne va parvenir à s’implanter durablement à l’Est de l’Euphrate jusqu’à ce que la CIA conseille au Pentagone de jouer la carte… kurde.

L’ALIBI DE LA LUTTE ANTI-TERRORISTE

La prise de Mossoul – deuxième ville d’Irak – et la proclamation du Califat par Dae’ch fin juin 2014 ouvre la deuxième séquence de l’engagement militaire américain en Syrie. L’alibi de la lutte anti-terroriste va permettre à Washington de poursuivre son objectif initial : le renversement du gouvernement de Damas et le démantèlement de la Syrie.

Tétanisé par l’émergence d’un « arc chi’ite », le petit roi Abdallah de Jordanie va vendre aux Américains la formation d’une « Fédération des tribus arabes ». Cette nouvelle initiative qui aura coûté plusieurs centaines de millions de dollars va, elle-aussi, très vite se transformer en échec cuisant, les supplétifs de cette fédération fantôme rejoignant avec armes et bagages leurs tribus d’origine.

Dès 2011, l’objectif était non seulement de renverser le « régime de Damas » et son « sanglant dictateur » Bachar al-Assad – pour reprendre la rhétorique de la presse occidentale – mais aussi d’endiguer le déploiement de l’Iran en Syrie et celui de son allié historique le Hezbollah libanais. Ce dernier, qui s’est officiellement engagé en Syrie à partir de juillet 2013, a empêché les jihadistes de Nosra de s’emparer du port de Tripoli (nord du Liban), de s’implanter durablement dans la Bekaa, notamment dans la localité d’Ersal, ainsi que dans le sud du pays.

Peu de temps après la proclamation du Califat, Dae’ch attaque une école militaire en Jordanie : plusieurs conseillers américains sont tués. Pour s’assurer le contrôle du triangle syro-jordano-irakien, les forces spéciales américaines installent une base interarmées à Tanaf. Il s’agit principalement de couper la route aux Iraniens dans le désert d’Al-Ambar qui surplombe la frontière syro-jordanienne. A partir des infrastructures de Tanaf est créée la « Nouvelle armée syrienne » sous les ordres de Mohammad Talaa. Nouveau fiasco, cette force est décimée par Dae’ch aux abords de l’aéroport d’Al Hamadan durant l’été 2015.

A partir de Tanaf, la CIA et ses groupes supplétifs vont faire mouvement pour empêcher la libération de Boukmal par l’armée syrienne après celle de Palmyre. Les forces américaines permettent alors à Dae’ch de s’installer près de Tanaf et bombardent une colonne irakienne qui cherche à opérer sa jonction avec l’armée gouvernementale syrienne. Après plusieurs années d’âpres combats, les forces loyales de Damas font finalement la jonction tant attendue avec leurs homologues irakiennes et investissent Tanaf en décembre 2017, ouvrant ainsi la route Bagdad-Damas.

Au sud de l’Euphrate, les Américains ont empêché les Russes de traverser le fleuve, permettant ainsi à Dae’ch de développer un sanctuaire dans la poche d’Hajin depuis décembre 2017. « L’ordre de protéger cette poche a été prise au plus haut niveau du Pentagone », explique un officier européen de renseignement en poste à Amman. Finalement, ce n’est qu’un an plus tard – le 17 décembre 2018 – que les combattant kurdes investissent Hajin mettant en fuite plusieurs milliers de jihadistes de Dae’ch.

La deuxième séquence de l’engagement américain en Syrie est dominée par un choix stratégique clair : appuyer les groupes kurdes engagés dans la lutte contre Daec’h et contre l’armée gouvernementale syrienne. Il s’agissait aussi d’occuper durablement les régions pétrolières et gazières du Nord-Est de la Syrie et d’empêcher la formation du fameux couloir chi’ite Bagdad-Damas-Téhéran tant redouté par le roi de Jordanie.

La majorité des Arabes chassés par les Kurdes vont se réfugier en Turquie au nord de Raqqa. La ville de Tal-Abyad (la colline blanche) a été « purifiée » ethniquement – dékurdifiée – ouvrant ainsi un couloir destiné à séparer les deux grandes agglomérations kurdes de Kobané et Hassaké. Depuis un an et demi, les services spéciaux turcs organisent une force de 4000 hommes – Le Bouclier de Raqqa – chargée de la reconquête. C’est principalement pour contrer cette initiative que les forces spéciales américaines vont équiper plusieurs points d’appuis aériens afin d’épauler le dispositif kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), majoritairement composées de combattants kurdes.

TRUMP A TIRE LES LECONS DE LA LIBERATION D’ALEP

Depuis plusieurs années aussi, l’armée turque prépare la bataille d’Afrine1 et de Manbij (autre ville verrou) aux mains des milices pro-kurdes dont plus d’un tiers de combattants du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Ankara craint, plus que tout, la création d’une entité autonome kurde sur ses marches sud. Pour Recep Erdogan, il s’agit de briser coûte que coûte une possible jonction entre les milices YPG et celles de la maison mère du PKK susceptible de fournir la profondeur stratégique nécessaire aux Kurdes de Turquie.

C’est principalement pour évoquer cette question que Donald Trump et son homologue turc Recep Erdogan ont eu une très longue conversation téléphonique le 17 décembre dernier.

Plus précisément, Recep Erdogan menace depuis plusieurs semaines d’envahir et d’occuper une bande d’au moins 15 kilomètres de profondeur dans le nord-est de la Syrie. L’armée turque a placé des armes lourdes le long des zones frontalières adjacentes. Quelque 15 000 « rebelles » étrangers et syriens, payés par la Turquie, sont censés être à l’avant-garde de cette invasion. Au cours du mois dernier, ils ont été transférés d’Idlib et d’autres zones contrôlées par la Turquie au nord-ouest de la Syrie vers le côté turc de la frontière orientale. De plus, le président turc aurait aussi menacé de finaliser l’acquisition de systèmes anti-aériens russes S-400, ce qui serait une première pour l’un des principaux membres de l’OTAN. En définitive Ankara aurait finalement opté pour l’achat des systèmes avancés de défense antimissile Patriot!

Toujours est-il qu’après le départ américain, il y aura une course pour occuper le vide – même si la Turquie risque de s’en tenir à son plan d’invasion. Le gouvernement syrien doit maintenant se dépêcher de reprendre le barrage de Raqqa, les riches terres agricoles au nord de l’Euphrate et, surtout, le champ pétrolier et gazier près de la frontière irakienne, qui sont nécessaires pour financer la reconstruction à venir.

Dans ce contexte et compte-tenu de l’échec patent des deux séquences successives de l’ingérence militaire américaine en Syrie, « Donald Trump aurait surtout raccroché les gants pour ne pas être tenu responsable d’une possible sortie turque de l’OTAN, hypothèse parfaitement apocalyptique pour l’Alliance occidentale », explique un officier général européen en poste à Bruxelles-OTAN ; « en fait, la question du retrait américain se pose depuis la libération d’Alep en décembre 2016. Washington a compris que la partie était perdue et qu’il fallait limiter la casse en retenant la Turquie, par la peau du cou et de toutes les manières possibles ». Evidemment, les Israéliens sont furieux, craignant de voir les Iraniens et le Hezbollah libanais s’installer durablement sur leur frontière nord. D’ores et déjà, Donald Trump aurait promis à Tel-Aviv de nouvelles livraisons d’armes en expliquant que le véritable endiguement de l’Iran se jouait désormais en Irak.

NOUVELLE CARABISTOUILLE FRANCAISE

Comme toujours dès qu’il est question de la Syrie, la réaction française est d’une confondante absurdité. Les deux principaux responsables politiques des zones sous contrôle kurde en Syrie – les deux co-présidents du Conseil démocratique Syrien Ilham Ahmed et Riad Darar – ont été immédiatement reçus à Paris. L’Elysée a confirmé cette visite, des sources militaires autorisées laissant entendre que Paris s’engagerait à de nouvelles livraisons d’armes et à maintenir plusieurs centaines de membres des forces spéciales aux côtés des factions kurdes.

Les communicants de l’Elysée et du Quai d’Orsay ont aussitôt lancé une campagne médiatique visant à expliquer que la France poursuivrait son engagement militaire au nom de la lutte contre le terrorisme et – bien-sûr – de la défense des droits de l’homme. La ministre de la Défense Florence Parly a eu bien du mal à légitimer une opération que des militaires français de haut rang considèrent comme vouée à l’échec, d’autant qu’Emmanuel Macron avait annoncé la défaite de Dae’ch dès le lendemain de son élection.

« Soyons sérieux », avertissent plusieurs officiers supérieurs français, « quels sont les intérêts de la France dans cette affaire extrêmement budgétivore ? Avons-nous intérêt à nous maintenir dans un dispositif dont l’échec est d’ores et déjà inscrit dans la réalité des rapports de force sur le terrain ? Comme les Américains, nous ferions mieux de diminuer aussi le format de nos opérations extérieurs afin de nous concentrer sur nos besoins de défense les plus essentiels comme – par exemple – la mise en chantier de deux porte-avions nucléaires pour remplacer le Charles-de-Gaulle qui arrivera en fin de mission en 2038 ».

Plusieurs diplomates français expriment aussi leur incompréhension : « une fois de plus, nous allons travailler d’abord pour les intérêts d’Israël qui nous crachera dessus à la première occasion… » Et dès qu’il est question des priorités de Tel-Aviv, Bernard Kouchner ressurgit de son outre-tombe affairiste pour nous rejouer (notamment sur Europe-1 et dans le dernier JDD) la scène de « la honte » et de la trahison des Kurdes au nom des droits de l’homme et de sa fameuse ingérence humanoïde dont on connaît maintenant les vraies motivations néo-coloniales.

En définitive, que Washington trahisse de nouveau les Kurdes correspond à une vieille tradition récurrente depuis les traités de 1920 ayant présidé au démantèlement de l’empire ottoman. A l’issue de la Première guerre mondiale, l’ensemble des puissances occidentales avaient promis aux Kurdes la création à venir d’un Etat souverain… qui n’est jamais venu. Mais, de crainte que cette malédiction se répéte, les Kurdes auraient mieux fait de poursuivre les négociations qu’ils avaient ouvertes en 2013 avec Damas pour négocier un statut d’autonomie interne au sein de la République arabe syrienne.

Bonne lecture et malgré tout bonnes fêtes de Noël. A la semaine prochaine.

Richard Labévière
24 décembre 2018

1 Afrine et sa région, comprenant 360 villes et villages dans le nord-ouest du gouvernorat d’Alep, est contrôlée depuis le 11 juillet 2012 par le PYD et sa branche armée, les YPG. La population de la région est en très grande majorité kurde, mais elle comprend aussi des Arabes, des Assyriens, des Turkmènes et 20 000 réfugiés yézidis rescapés des massacres de Sinjar. Depuis janvier 2018, entre 500 000 et un million de personnes y vivent, dont des milliers de réfugiés.

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Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 24-12-2018

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Commentaire recommandé

Kiwixar // 29.12.2018 à 08h36

« quels sont les intérêts de la France dans cette affaire extrêmement budgétivore »

Quand les marchands d’armes et les banquiers possèdent les médias, il y a toujours de l’argent à emprunter aux seconds pour acheter des babioles aux premiers. Et « pas d’argent » pour les hôpitaux, les écoles, la France hors grandes métropoles, car « ça coûte un pognon de dingue ».

Une des priorités du RIC sera de réformer l’information en France, car ces journalistes-métastases répandent le cancer dans le pays depuis bien trop longtemps.

77 réactions et commentaires

  • MDacier // 29.12.2018 à 07h22

    Remarquablement écrit …
    Et probabilité de reprise de ses infos par la presse dite « sérieuse » en France : 0%

      +42

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    • gotoul // 29.12.2018 à 10h15

      Euh… « les forces loyales de Damas font finalement la jonction tant attendue avec leurs homologues irakiennes et investissent Tanaf en décembre 2017, ouvrant ainsi la route Bagdad-Damas. »
      Il me semble que ce passage du texte n’est pas correct. Cette région reste sous le giron US et cette route est toujours fermée : https://syria.liveuamap.com/

        +2

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      • Terra // 30.12.2018 à 01h53

        C’est juste une simplification, il veut dire qu’un axe routier est ouvert entre les deux (même s’il faut faire un petit détour autour de la zone occupée par les Etats Unis, d’ailleurs que va devenir cette zone maintenant?).

          +5

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        • iMike // 30.12.2018 à 10h19

          Il y a des rumeurs indiquant que les « rebelles » de Al Tanf seraient prêt à déposer les armes en échange de leur intégration dans l’armée gouvernementale. C’est un scénario très probable qui prendra « un certain temps »…..

            +3

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  • Pierre D // 29.12.2018 à 07h39

    Pour la France, Assad ne mériterait toujours pas d’être sur terre.

    C’est la « diplomatie » de la continuité… selon Macron (heu…? le président du domaine réservé?)

      +11

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    • Marie // 29.12.2018 à 09h11

      Votre expression est presque…biblique. Elle évoque immanquablement la peine de mort, diable merci abolie. Et je n’aime guère : « Pour la France… », je ne me sens pas concernée.

        +5

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      • Jeanne L // 29.12.2018 à 10h12

        @Marie : Je crois me rappeler que la phrase « Assad sur terre » est une allusion à une citation de Laurent Fabius (choquante) quand il était ministre.
        Je retrouve la citation de l’été 2012 :
        « M. Bachar Al-Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre », a déclaré Laurent Fabius, vendredi 17 août, après avoir visité un camp de réfugiés syriens, installé près de Kilis en Turquie. « 

          +9

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        • Marie // 29.12.2018 à 16h55

          Je savais l’origine de ces dire, il fallait oser mais Michel Audiard disait que « le c.. ose tout, c’est même à cela qu’on le reconnait »…Il faudrait consulter les Syriens, on serait étonné, plus que certainement…

            +4

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          • tepavac // 30.12.2018 à 21h40

            Fabius ou pas, son opinion publique est libre et n’engage que sa propre responsabilité.
            Nul ne lui a remis un quelconque mandat pour entrer en conflit avec d’autres pays, ou pire, avec des factions dans un pays…

            A moins d’avoir raté un épisode, il ne faisait pas partie d’un Ministère de la guerre, je n’ai même pas souvenir d’une telle situation, je ne comprends donc pas comment un simple Ministre, fût-il des Aaaaffaires étrangères, peut décider d’une action militaire mettant en jeu le destin de la nation entière tout en participant à la mort d’autrui ?
            Je croyais bêtement que la Déclaration prohibait ce type d’usurpation de pouvoir, lequel n’appartient qu’au peuple.

            Ha oui, les Traités Européen et l’Alliance militaire avec Wall Disney

              +3

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  • weilan // 29.12.2018 à 08h07

    Durant 5 ans, bedaine en avant, le précédent occupant de l’Elysée s’en allait répétant « Assad doit partir, Assad doit partir ». Depuis, la politique étrangère française n’a guère dévié tout en se faisant plus discrète. On est en droit de se demander quel avenir pour les troupes spéciales françaises présentes dans le bourbier syrien.

    Signe des temps: les EAU rouvrent leur ambassade à Damas.

      +18

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    • tepavac // 30.12.2018 à 22h05

      Aux dernières nouvelles, sans la logistique Américaine impossible de tout rapatrier !

      C’est quoi les termes du contrat de cette d’alliance ?

      On est même pas en guerre et ils se débinent déjà en plantant dans le sable nos Caesars et nos gars !
      Je veux pas dire, mais ça manque dignité

      L’alliance c’est un sketch qui nous soulage de 60 milliards d’euros chaque année.
      Cherchez l’erreur

        +1

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  • Eric83 // 29.12.2018 à 08h26

    Il faut s’attendre aux retournements de veste des médias MSM. L’Etat français démontre de façon édifiante qu’il n’est que le vassal des US et se retrouve complètement perdu lorsque son maître s’en va…sans même le prévenir.

    Article du  » Monde » de ce jour.

    La France, dans le labyrinthe du conflit syrien.
    Alors que les Kurdes syriens demandent au président français un soutien diplomatique, voire une protection militaire, la France n’a jamais semblé autant isolée sur ce dossier.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/29/la-france-dans-le-labyrinthe-du-conflit-syrien_5403391_3232.html

    Syrie, Gilets Jaunes, affaire Benalla bis…une fin d’année 2018 en apothéose pour le bilan de Macron.

      +39

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    • Kiwixar // 29.12.2018 à 08h49

      « une fin d’année 2018 en apothéose pour le bilan de Macron. »

      Je me demande encore si Macron ne comprend rien à tout, ou bien comprend tout à rien. S’il pouvait passer dans le ciel de France comme une météore (et disparaître dans l’espace intersidéral), ça arrangerait beaucoup de monde.

      De nombreuses entreprises se débarrassent d’employés toxiques en les promouvant dans une division qu’ils mettent ensuite en vente. On pourrait faire pareil : le promouvoir comme vice-chancelier à Bruxelles puis ensuite tirer la chasse sur Bruxelles (Frexit). Les Allemands aiment recycler et on ne sait pas ce qu’ils mettent dans leurs saucisses.

        +52

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      • Narm // 30.12.2018 à 21h41

        mais non, il est à St Trop, tout va bien

          +1

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    • Eric83 // 29.12.2018 à 17h01

      Le « Monde » se serait-il rendu compte que le titre de son article n’était pas assez factuel et explicite ? En tous cas, le titre initial de l’article a été modifié depuis sa parution.
      .
      Titre de ce matin à 6 h 30 :
      « La France, dans le labyrinthe du conflit syrien. »

      Titre modifié à 10 h 53 :
       » La France mise hors jeu dans le conflit syrien ». Ah, ben voilà, c’est beaucoup mieux. ( Ils ont dû lire l’article de R. Labévière entre temps )

      Le lien Internet, lui est resté le même.
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/29/la-france-dans-le-labyrinthe-du-conflit-syrien_5403391_3232.html

        +11

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  • Catherine // 29.12.2018 à 08h35

    J’ai écrit ici dans les premiers temps de son mandat que Trump nous surprendrait, qu’il tiendrait ses promesses.
    Là encore le facteur psychologique est déterminant.
    J’avais écrit que ce type était un homme d’affaire et un bâtisseur et que les bâtisseurs n’aimaient pas la destruction. Tout comme un homme d’affaire déteste les investissement à fonds perdus.
    Il l’avait dit :
    « nous allons curer le marigot », « l’amerique doit cesser dêtre le gendarme du monde », « nous devons reconstruire notre pays ».
    Ce type-là a tout le monde contre lui. Le complexe militaro industiel, le Pentagone, la CIA corrompue, les démocrates pervertis, les puissances financières qui n’ont rien à faire des frontières et des patries. Mais à 72 ans il tient le coup. Il aime son pays.
    Il a sa méthode : on hurle, on fait peur par ce qui semble être de la démence, puis on baisse un peu le ton et ça soulage. Et ça marche. Sa révolte contre le déséquilibre douanier avec la Chine est légitime et porte ses fruits, les américains quitte la Syrie (où sont en train de se ridiculiser les Français) et bientôt l’Afghanistan. Les deux Corées sont en train de se reparler et bientôt il assumera pleinement une nouvelle ère détendue avec la Russie, et on espère qu’il parviendra à mettre fin à l’occupation américaine par l’OTAN.
    Quant au mur commencé sous les Bush et Clinton, il le finira, comme un finit un immeuble.
    Tout comme les gilets jaunes déconcertent le système en France, Trump déconcerte, paralyse et met à nu le système qui ronronnait aux USA au dépens des plus démunis et au bénéfice des plus riches.
    S’il ne se fait pas tuer, il n’a pas fini de surprendre. Rendez-vous dans deux ans.
    Avec le crash qui vient, les Américains seront plus en sécurité avec le bon sens de Trump qu’avec l’hystérie de la corrompue et névrosée Clinton.

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    • subnihilo // 29.12.2018 à 09h55

      En ce qui concerne votre dernière remarque ” Trump déconcerte, paralyse et met à nu le système qui ronronnait aux USA au dépens des plus démunis et au bénéfice des plus riches.” vous croyez vraiment que ce type est animé d’une véritable fibre sociale envers ses compatriotes les plus miséreux ?

        +5

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      • Catherine // 29.12.2018 à 12h14

        Je ne sais pas ce que c’est qu’une fibre sociale mais ce dont je suis sûre c’est que sa politique sert davantage les intérêts des petites gens.
        En tous cas c’est visiblement ce qu’ont pensé les « déplorables » au moment de voter et c’est ce qu’ils semblent toujours penser malgrè la machine médiatique à laminer Trump.
        Parce que vous, vous comptez sur l’élite démocrate pour avoir la fibre sociale ?

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        • Narm // 30.12.2018 à 21h53

          Là, on ne peut qu’être d’accord avec vous, si Trump est autant critiqué, j’ai bien l’impression que c’est parcequ’il ne va pas dans le sens des riches

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      • Michel B. // 29.12.2018 à 16h55

        Ce qui est certain c’est que par les négociations de gré à gré qu’il a mené ou mène avec les autres pays (Japon, Corée du Sud, Mexique, Canada, et désormais la Chine) il est en train de rapatrier des emplois jadis délocalisés sur le sol américain. Ce faisant, il est aussi en train de démontrer au reste de la planète que les accords de gré à gré peuvent être gagnants pour les 2 parties, surtout si on les compare aux grands accords supranationaux dont les premiers bénéficiaires sont les grosses entreprises, souvent au détriment des Etats. Le chômage n’a jamais été aussi bas aux USA, et pour la première fois depuis des années les plus bas salaires augmentent plus vite que l’inflation. Il ne fait aucun doute que Trump est capitaliste. Mais c’est un capitaliste qui se soucie d’abord de bonifier l’économie physique avant l’économie financière. Il met en oeuvre une vraie stratégie industrielle, qui a sa cohérence.

        Pour apprécier sa politique intérieure je pense qu’il faut aussi tenir compte du fait qu’il n’a pas les mêmes degrés de liberté que sur la scène internationale. Il est certes républicain, mais il n’a jamais été le candidat choisi par le parti, il s’est imposé au parti par sa performance lors des primaires. Une fois en poste, il a du faire face à l’opposition de l’establishment, qui juge sa politique trop en rupture. Cet establishment qui lui a résisté pendant deux ans est autant républicain que démocrate.

        Les midterms ont fait bougé les choses : si les Républicains ont perdu leur faible majorité au Parlement, ils ont renforcé leur position au Sénat, ou plusieurs sénateurs trumpistes ont été élus. Cette position forte au Sénat est fondamentale pour la suite : le Sénat valide les nominations des juges (plus d’une centaine de nominations depuis son investiture), c’est aussi lui qui adoube les nominations à la Cour Suprême. Celle-ci est désormais majoritairement loyale à la Constitution, et pour quelqu’un qui veut « curer le marigot » comme le souligne Catherine, c’est un atout de premier ordre.

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        • Catalina // 29.12.2018 à 19h58

          sauf que : « Ne vous y trompez pas : le « Retrait » de Syrie par Trump n’est pas ce que vous pensez » Par Andrew Korybko (traduit en français sur le S….)
          https://eurasiafuture.com/2018/12/20/dont-be-fooled-trumps-withdrawal-from-syria-isnt-what-it-seems/

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        • Un_passant // 30.12.2018 à 10h03

          Hum, je serais (nettement) plus nuancé sur les bons chiffres du chômage, je n’ai encore vu aucune information (y compris indirectement sur le GEAB) comme quoi les américains « non comptabilisés » seraient tout à coup revenus dans le jeu.
          Et même au contraire, le GEAB, sur ce sujet là, sauf erreur de ma part, laissait entendre que les chiffres des « soupes popu » et des personnes ayant deux ou trois jobs étaient toujours aussi mauvais. Et le blog Crise USA, ne dit pas autre chose sur la situation économique des classes populaires et moyennes (quand il traite de la question de l’immobilier).

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      • Subotai // 29.12.2018 à 20h07

        Oui, fibre sociale à « l’américaine », mais fibre sociale, OUI.
        Il ne faut pas comprendre (définir) Trump sur ce qui a été dit sur lui depuis son élection, mais dans ce que depuis le XXe siècle il a fait et dit (réellement) quand on l’interrogeait.
        Il faut fouiller les archives de l’époque, mais il n’est pas nécessaire de fouiller longtemps; on sent très vite que ce type a une conscience sociale même si elle reste cadré par son milieu et son (manque?) éducation.
        Ce type est un Mâle Alpha, avec tout ce que ça comporte d’idée péjorative (essentiellement pour les BB30%), mais n’oubliez pas que si ça existe, c’est que c’est nécessaire.
        C’est ce qui pouvait arriver de mieux aux USA… Je dis bien |AUX USA|.

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      • Philvar // 30.12.2018 à 00h07

        Oui ! Entre autre…

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    • Les Mouches // 29.12.2018 à 14h05

      Tout à fait d’accord et il est important de le souligner.
      Beaucoup (y comprit ici…) ont un peu trop rapidement jugé Trump parce qu’il n’était pas dans leurs petites cases politiques en oubliant contre qui il doit se battre.
      N’ayons pas peur des mots: oui Trump risque sa vie en remettant en cause la politique néo-con en question.
      Il torpille aussi les instances internationales (ONU, UE), les grands traités de libre échange (nous avons évité le Tafta…même si le Ceta permet de contourner partiellement le premier), force les européens à renforcer leurs capacités militaires (ce qui est nécessaire pour notre diplomatie, notamment française) et remet le bilatéralisme en jeu. Alors oui le style est particulier, mais qu’importe puisque le coup d’arrêt de l’Empire est net.

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  • Kiwixar // 29.12.2018 à 08h36

    « quels sont les intérêts de la France dans cette affaire extrêmement budgétivore »

    Quand les marchands d’armes et les banquiers possèdent les médias, il y a toujours de l’argent à emprunter aux seconds pour acheter des babioles aux premiers. Et « pas d’argent » pour les hôpitaux, les écoles, la France hors grandes métropoles, car « ça coûte un pognon de dingue ».

    Une des priorités du RIC sera de réformer l’information en France, car ces journalistes-métastases répandent le cancer dans le pays depuis bien trop longtemps.

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    • Weston // 29.12.2018 à 22h49

      L’information, la police, la justice, la banque…en fait tout ce qui touche de près ou de loin au pouvoir. Ça risque de prendre du temps.

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    • Paul // 30.12.2018 à 14h05

      Pour certains, le RIC n’est pas envisageable : https://www.youtube.com/watch?v=vYITnFuF-DI

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  • calal // 29.12.2018 à 08h46

    « Par conséquent, à quoi servirait-il de continuer à engouffrer des milliards de dollars dans des affaires qui tournent au désastre depuis plusieurs années. »
    Bonne analyse.

     » Dans cette perspective purement comptable »
    Ben oui,compter,mesurer c’est mal baratiner c’est bien…

    « la décision de Donald Trump est logique et conforme à son programme, sinon à son idéologie politique : l’argent d’abord pour me faire réélire »
    waouh,en trois lignes on transforme un gars qui arrete un echec a plusieurs milliards de dollars (sans compter les morts) a un politicard corrompu qui ne cherche qu’a se faire reelire…

    Trump devrait demander des conseils a macron sur qui envoyer pour ramener des valises diplomatiques pleines de pognon pour la prochaine campagne electorale.Ou s’il manque vraiment de pognon,a la place de baisser les depenses de l’etat us (shutdown+retrait de troupes a l’etranger),il lui suffirait d’augmenter les prelevements obligatoires,ca tous les presidents francais le savent bien.

      +7

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  • Alain // 29.12.2018 à 08h49

    Dans les analyses du départ des usa de la Syrie j’ai écouté une émission sur france info ou était présent François reynaert entre autre.
    J’ai été abasourdi par la pauvreté des analyses sur le plateau. Du niveau d’un café de comptoir.
    Et surtout aucun contradicteur.
    Affligeant.

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    • Patrick // 29.12.2018 à 17h57

      ben , c’était France Inter , donc rien d’étonnant 🙂
      Je n’arrive plus à écouter les radios de France Propagande , c’est de plus en plus affligeant.

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  • Lysbeth Levy // 29.12.2018 à 09h29

    Les intérêts de la France sont bassement néocolonialistes, sous les pieds des kurdes, des peshmergas chers à BHL il y a des « puits de pétrole » bien sur. La France voulait reconquérir une petite partie de ce pays qu’elle avait déjà colonisé dans les années 40. Malgré la narrative occidentale du « bon Kurde », ils ont commis d’ignobles crimes contre l’humanité contre les arabes syriens et Yézidis..Nicolas Ténèze en parle de cette situation ubuesque : http://www.academiedegeopolitiquedeparis.com/les-doubles-jeux-turcs-et-kurdes-dans-la-guerre-de-syrak/ la France devra lâcher prise face à l’armée syrienne légale. Assad va reprendre son rôle à « la Ligue arabe » dont il avait été chassé et la Turquie se fait un plaisir de montrer les photos des bases françaises dans le nord de la Syrie : https://www.aa.com.tr/en/info/infographic/12730
    Fallait pas embêter Erdogan après tout .quoiqu’il soit la France ne vaut pas mieux là .

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  • Pierre Tavernier // 29.12.2018 à 09h36

    L’info du jour (enfin d’hier), c’est l’appel des kurdes à la protection contre les turcs à Bachar.
    https://www.ypgrojava.org/Our-forces-focus-on-the-fight-against-ISIS
    C’était de toutes façons leur seule option s’ils ne voulaient pas se retrouver seuls face aux turcs et leurs supplétifs.
    L’article de Magnier sur le sujet (que je trouve très optimiste au passage)
    https://ejmagnier.com/2018/12/28/larmee-syrienne-entre-a-manbij-pendant-que-trump-amorce-le-retrait-annonce-lirak-suivra/
    Précisons que l’armée syrienne n’est pas rentrée dans Manbij, mais s’est positionnée dans ses faubourgs nord, face aux turcs.

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  • subnihilo // 29.12.2018 à 09h42

    En ce qui concerne votre dernière remarque  » Trump déconcerte, paralyse et met à nu le système qui ronronnait aux USA au dépens des plus démunis et au bénéfice des plus riches. » vous croyez vraiment que ce type est animé d’une véritable fibre sociale envers ses compatriotes les plus miséreux ?

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    • Serge WASTERLAIN // 29.12.2018 à 09h58

      Parce qu’il faut être « animé d’une véritable fibre sociale envers ses compatriotes les plus miséreux » pour mettre à nu le système qui « ronronne » aux USA ?
      Peu importe ses motivations, en agissant comme il le fait, il oblige le deep state à se montrer tel qu’il est et c’est le plus important !

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      • subnihilo // 29.12.2018 à 11h27

        Désolé, mais pour moi ce qui compte avant tout c’est la justice sociale et ce type ne la représente pas du tout. Quoiqu’il fasse à l’international il reste un ploutocrate dont il faut se débarrasser. Cette guéguerre entre républicains et démocrates plus ou moins néocons n’est que le paravent crasseux et puant qui cache la misère d’un peuple dont la classe ouvrière domestiquée comme on l’a fait dans la plupart des pays d’Europe et comme cherche à le faire actuellement Macron.

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        • Catherine // 29.12.2018 à 12h21

          Certes, mais là vous parlez du système capitaliste et je n’ai jamais dit que Trump était Fidel Castro.

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          • subnihilo // 29.12.2018 à 13h58

            Catherine, telle n’est pas mon intention de prôner un régime castriste pour les Etats-Unis mais ce que je voulais exprimer c’est qu’il n’y a aucunement matière en l’état de tomber en extase devant les agissements de Trump qui demeure pour moi un personnage extrêmement néfaste au sein de la géopolitique mondiale.
            Pour le reste je vous renvoie à la réponse que j’ai adressée à Serge Wastrelain ci-dessous.

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            • LowCost // 31.12.2018 à 19h46

              Je ne suis pas sur que la notion de « justice social » telle qu’on la comprend en France n’existe dans les pays Anglo-Saxons, sauf peut être dans une infime marge
              Il est toujours mauvais pour la réflexions de calquer sa propre représentation des choses sur d’autres qui sont pour le moins différentes. Surtout vu la propension universaliste que nous avons tendance à avoir en France.

              Dans les mœurs aux USA, les questions « sociales » sont beaucoup plus des affaires de générosité privée que d’organisation collective.

              N’étant pas Américain, je préfère m’abstenir de juger sur le sujet.

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        • Serge WASTERLAIN // 29.12.2018 à 13h13

          Vous avez parfaitement raison et le président US qui jusqu’à présent à le plus contribué à se débarrasser des ploutocrates qu’il est pourtant lui-même, c’est Trump. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’État profond US et la presse qui lui est inféodée le détestent et le vilipendent tant. Ce n’est pas un hasard si notre presse, la presque totalité de nos politiciens et tous les « sachants » experts des plateaux TV font tout pour le discréditer et le moquer.
          Je n’ose imaginer ce que cela aurait été avec la Clinton avec sa clique… …Et je suis un peu rassuré de voir qu’il pourrait être élu pour un second mandat. Entre deux maux, il faut choisir le moindre !

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          • subnihilo // 29.12.2018 à 13h50

            Vous rigolez j’espère en affirmant que cet olibrius de Trump a contribué a se débarrasser des ploutocrates. Il est dans la droite ligne de l’impérialisme anglo-saxon qui ne rêve que d’asservir ceux qui ne pensent pas comme lui. Certes, dans un premier temps, il choisit la voie économique et non la voie militaire qui sera son dernier recours car à ses yeux elle a quand même du bon.
            Ce type est l’expression même du capitalisme le plus brutal et cerise sur le gâteau, il est raciste, homophobe et misogyne. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus. Porter ce réac aux nues me semble relever de la plus grande fatuité.
            Pour moi, certes comme la clique Clinton il ne recherche pas la suprématie militaire pour s’affirmer mais il ne crachera pas dessus le moment venu.
            La mémoire de la plupart des commentateurs de cet article me semble courte. Je me rappelle des levers de boucliers sur ce site à l’encontre de Donald Duck lors de l’envoi des missiles sur la Syrie suite à l’accusation de cette dernière de l’utilisation d’armes chimiques.
            Avant tout je pense qu’il convient d’être cohérent avec soi-même.

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            • Serge WASTERLAIN // 29.12.2018 à 19h12

              Je suis parfaitement cohérent et je ne porte pas ce réac aux nues comme vous dites. Mais peut-être que vous ne voulez pas l’entendre ? Je vais quand même encore faire l’effort d’expliquer une fois (je suis belge) : ce réac en menant une politique contraire à ce que veut l’État profond US et l’establishment mondial oblige ces derniers à ce découvrir ce qui montre au grand jour à quel point ce système est néfaste pour les 99% de la population.
              Le seul mérite que je lui reconnait c’est de révéler ainsi à tous :
              les contradictions du capitalisme;
              la connivence des me*dias;
              la complicité du système;
              etc…
              Après, on peut se gargariser de grands mots, mais le fait est que ce président a fait plus pour réveiller la conscience des masses que la plupart de ceux qui s’en sont donné le but !

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            • Subotai // 29.12.2018 à 20h16

              Un chose que vous négligez c’est que tout le monde aux USA EST Ploutocrate. C’EST dans la Culture.
              Il y a ceux qui réussissent, ceux qui échouent.
              Et puis il y a ceux qui ont progressivement verrouillé les choses, pour que personne d’autre ne puisse réussir à part eux.
              Ce que veux faire Trump c’est faire sauter les verrous.
              Notez que je ne fait qu’une constatation d’une situation. Je ne suis pas partie prenante ET surtout je n’ai pas d’avis sur ce qui est bon pour les étasuniens. Je ne suis PAS étasunien. 🙂

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              Alerter
      • TZYACK // 29.12.2018 à 20h44

        Trump préfère gagner de l’argent « proprement » en faisant du business qu’en faisant la guerre !

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  • Serge WASTERLAIN // 29.12.2018 à 09h50

    Toutes ces informations étaient disponibles sur certains sites diffusant des ‘’fake news’’ dès le début des ‘’mal nommées révolutions arabes’’. J’ai personnellement essayé d’informer des militants de ‘’gôche’’ sur la désinformation de nos me*dias mainstream, en vain ! Je me rappelle plus précisément d’une formation organisée par Le Monde Diplomatique début 2014 où les participants me prenaient pour un hurluberlu du fait que je contestais la version que venait de nous exposer Filiu. Plus récemment, j’ai des contacts qui m’ont demandé de les retirer de mon carnet d’adresse après que je leur ai envoyé ma pétition « Syrie, pas en mon nom, pas avec mes garçons »…

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    • Narm // 30.12.2018 à 22h04

      c’est vrai que c’était très dur d’avoir un avis sur la Syrie et de l’exposer. A part passer pour un fou, quand les gens ne vous disaient pas carrement qu’ils s’en foutent

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  • Basile // 29.12.2018 à 09h56

    excellente mise au point, et avec des DATES !

    Car en effet, on nous a sorti, et encore récemment, les « tortures dans les prisons du boucher de Damas ».
    Or, même si tortures il y a eu, même si ce n’est pas excusable, il est important de constater que la répression se produit bien après l’arrivée des services spéciaux Américains en 2011.

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    • Basile // 29.12.2018 à 10h12

      dans ce cas, il n’y a plus de règle, dans aucun pays du monde, même en France

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  • cording // 29.12.2018 à 10h01

    Depuis les Kurdes syriens ont fait appel aux troupes gouvernementales de Bachar El Assad pour contrôler la région et dissuader la Turquie d’attaquer le pays sous prétexte de lutter contre les « terroristes » kurdes du PKK et leur allié du YPG syrien.

      +4

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  • tchoo // 29.12.2018 à 10h26

    Peut-être que le supposé retrait des américains n’est pas aussi simple que le mot semble signifier, certains émettent des nuances d’importance: http://lesakerfrancophone.fr/ne-vous-y-trompez-pas-le-retrait-de-syrie-par-trump-nest-pas-ce-que-vous-pensez

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  • Un_passant // 29.12.2018 à 10h35

    Un aspect qui me semble non évoqué, c’est que les Occidentaux semblent réaliser que les Frères Musulmans ne sont pas si progressistes voire même des complices actifs des mouvances terroristes.

    C’est d’ailleurs le gros problème des Occidentaux, ils se rendent compte petit à petit (exceptés les inénarrables optimistes adeptes du relativisme culturel et historique) que l’Iran n’est peut-être pas un ennemi si flagrant mais un contre-pouvoir utile aux salafistes, aux wahhabites et autres Frères Musulmans dont l’ambition est un califat mondial. Les « démocrates » et les « droit-de-l’hommistes », eux, l’oublient dangereusement. Les américains restent cependant encore dans l’ambiguïté (mais comme le dit l’adage, « on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment »).

    On peut d’ailleurs remarquer que cette « prise de conscience » est l’une des explications les plus vraisemblables au fait qu’on fiche la paix à la junte égyptienne.

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  • max // 29.12.2018 à 10h37

    Pour sauver ce qui reste des USA et les protéger de ses propres élites, D Trump en se retirant de Syrie et de l’Afghanistan fait la seule chose à faire.
    Ce n’est pas le 1er retrait militaire des USA, il y avait aussi eu le Vietnam car il arrive aussi un moment ou les couts globaux surpassent largement les gains.
    La France en son temps avait aussi du quitter l’Algérie pour les mêmes raisons.
    L’un des aspects dramatiques de la situation actuelle aux USA est simple :
    Cinq cent(500) milliards annuel pour les intérêts de la dette.
    Sept cent(700) milliards annuel de budget militaire.
    Pendant ce temps le pays s’écroule et doit donc diminuer fortement le budget militaire.
    https://watson.brown.edu/costsofwar/costs/economic
    Il a donc besoin que le monde entier passe par la case Porte Monnaie.
    Comment, entre temps, vont réagir les nouveaux exclus en particulier ceux du complexe militaire, a mon avis, il a déjà sorti les fusils a lunettes.

      +4

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  • kiva // 29.12.2018 à 11h11

    « Dans cette perspective purement comptable, la décision de Donald Trump est logique et conforme à son programme, sinon à son idéologie politique : l’argent d’abord pour me faire réélire ! »
    C’est quand même fatigant se type de réflexion… Est-il impossible d’éviter le Trump bashing gratuit ?

    Donald Trump a été élu, entre autres, sur la base de son programme politique. Contrairement à la plupart, il s’escrime à l’appliquer à la lettre. Nous devrions tous trouver normal qu’un élu respecte le plus possible ses promesses de campagne mais apparemment et parce que c’est Trump, on trouve toujours à lui casser du sucre sur le dos.

    Un politique qui cherche a se faire réélire en appliquant scrupuleusement le programme qui l’a fait gagné la première fois ? Comme c’est étonnant… mais c’est vrai que personne n’y avait pensé.

    Ps : On peut critiquer le contenu du programme mais dénoncer le fait qu’il tienne parole c’est fort quand même.

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    • Kiwixar // 29.12.2018 à 11h53

      Macron essaie d’appliquer scrupuleusement le programme pour lequel il a été élu. Il avait annoncé la couleur. On vit des temps abjects, où 20% des gens essaient d’imposer aux 80% restants (et à 100% des générations futures pas encore nées) TOUTES leurs lubies, tout leur égoïsme, toutes leurs déviances plantées dans leur esprit par de la propagande qu’ils avalent sans s’interroger.

      Vivement le citoyen législateur sur tous les sujets. Quand chaque loi sera votée par 66% des gens, on aura enfin le retour du bon sens et de l’intérêt général, présent et futur.

        +14

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      • kiva // 29.12.2018 à 12h14

        Hormis le hors sujet macronien. Je peux vous affirmer que même le programme pathétique de En Marche, Macron est même pas capable de l’appliquer.
        https://storage.googleapis.com/en-marche-fr/COMMUNICATION/Programme-Emmanuel-Macron.pdf

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      • Louis Robert // 29.12.2018 à 14h17

        N’oublions jamais:

        Macron fut « élu ».

        Ce sont bien des Français qui l’ont « élu ».

        C’est bien le système républicain français qui permit aux Français de l’élire.

        Ce sont les Français qui demeurent aujourd’hui totalement responsables de leur choix.

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        • Narm // 30.12.2018 à 22h52

          NON
          absolument Non
          premier tour, grâce à la promo, vous aurez le droit de choisir entre un des représentant des grands partis ( gauche / droite / médias )
          Et au deuxième tour, on aura souvent un coctail « veauTuTil »

          écoutez et reflechissez
          https://www.youtube.com/watch?time_continue=25&v=vKIE5NqFZL4
          « La représentation est de modalité démocratique
          La représentation ne représente que ceux qui sont élus. »

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          • Louis Robert // 31.12.2018 à 08h02

            D’accord, les Français ne sont responsables de rien en la matière. Continuons donc tout simplement de voter, c’est plus simple. VOTONS!!! Votons donc. Votons encore et encore. Après tout, c’est ça la démocratie, hein?

            Cela dit je connais cet homme admirable à l’humour redoutable (sans doute un trésor national méconnu, comme il se doit…) et son intervention que j’ai louée chaleureusement déjà, ici même. Je partage du reste son point de vue sur ce qu’il appelle à juste titre l’ « imbécilité ».

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            • Narm // 31.12.2018 à 18h14

              ok, je n’avais pas compris dans ce sens
              Mais les chances de changer , « changement » comme ils nous rabâche tout le temps sont très faibles sauf à ce que les gens comprennent qu’à un moment ils faillent s’impliquer. Ce que font les « gilets jaunes »
              les revendications minimum sont là, à nous de voter pour ceux qui les mettrons noirs sur blancs
              ou voter massivement blanc pour dire, on vote, mais personne ne nous convient.
              C’est comme ceux qui disent, je ne vais pas voter, ça ne sert à rien.
              bah, faites exception, déplacez vous et si personne ne vous convient, mettez un bulletin blanc
              cela a fait tout bizarre à un élu de devoir aller au deuxième tour car il était pourtant seul mais n’a pas réussi à avoir plus de 50%

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  • Ecky Thump // 29.12.2018 à 11h48

    Une brillante analyse comme M. Labévière à l’habitude de faire. J’ai quelques questions de citoyen lambda! En quoi le régime de Damas menacait ou perturbait tant certains individus puissants au Département d’Etat, le Pentagon est ailleurs? N’ont-ils pas mieux à faire que d’intervenir illégalement dans un pays souverain! Où sont des instances internationales qui peuvent empêcher ce genre de comportement de mafieux? Pourquoi vouloir installer à la place du Bachar Al Assad des timbrés ‘Frères Musulmans’ que le peuple syrien n’en voulait probablement pas? Comment se fait-il que nos médias trop souvent au mieux médiocres s’acharnaient tellement contre le dirigeant syrien avec tant de mensonges; qui sont des imbéciles qui créés des textes que des malheureux présentateurs sont contraints de lire? Le mensonge répété n’est plus sanctionné! Depuis quand? Toutes ces questions reflètent mon incompréhension et désarroi de tout ce bordel.
    Y-a-t-il un ou des liens avec l’AIPAC, le lobby le plus puissant aux USA et ses semblables en France? Finalement, que faut-il entreprendre réellement pour exposer tous ces malfrats et mettre fin à leurs règnent de terreur? Un organigramme détaillé et une trombinoscope montrant au grand publique qui sont nos véritables ennemis! Écoutez sur YouTube le discours d’investiture de Donald Trump. On en entendra probablement jamais un autre comme ça. Exaltant.

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  • Leïla // 29.12.2018 à 12h36

    Et pendant ce temps, l’hôpital public se meurt…bizarrement pas de budget. Pour les cliques privées c’est tout benef !
    Ces gens sont si intelligents, si subtils avec toutes ces guerres qui nous ont coupé de tous les pays exportateurs de pétrole et matières premières.
    Cette vision est tellement courtermiste que l’on peut légitimement se demander à qui profite le crime. Parlerons nous des plaintes de crimes contre l’humanité déposées contre la France…
    Merci qui ? les vendeurs d’armes, souvent liés à la presse mainstream…étonnant…non ?

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  • Louis Robert // 29.12.2018 à 14h00

    Bilan.

    Échecs lamentables et très coûteux de l’Empire en déclin, vaincu et réduit désormais aux «sages» décisions que lui dicte son portefeuille. En perte de prestige (euphémisme) ledit Empire prend lentement (certes très lentement…) conscience que depuis longtemps déjà, il n’a plus les moyens de sa politique maintes fois officiellement proclamée du « full spectrum dominance » qui achève de le ruiner. Cela crève les yeux de quiconque y vit et constate à quoi en est réduit « the Land of the Free »… et le peuple qui l’habite.

    Or devant cette France où l’argent manque le 15 du mois et qui fuit néanmoins droit devant en accélérant le pas, on comprend mieux la colère, voire la rage de tous ceux portant gilet jaune, et que le Pouvoir militarisé tue en silence, ou détient en garde à vue, emprisonne précipitamment, au mieux met à genoux contre les murs puis renvoie chez eux à coups de bâton, gazés, mutilés, et j’en passe, exercice pédagogique aux résultats on ne peut plus douteux.

    Comment en effet un peuple peut-il croire encore en un Pouvoir minoritaire, illégitime, dépassé, qui se déshonore, et dont l’histoire récente montre, à la lumière de la plus ancienne, qu’il doit partir? On ne saurait vivre constamment en guerre avec autrui et avec les siens.

    Vivre en paix dans un monde de TOUS, par TOUS, pour TOUS n’est pas un choix mais une nécessité. Par l’action de TOUS, ce monde doit maintenant être et durer.

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  • christian gedeon // 29.12.2018 à 16h13

    Et voilà…encore une petite surprise au MO…. et il y en aura d’autres beaucoup d’ autres…comme j’avais bel et bien prévu et annoncé celle là…je vous annonce la suivante. Elle concernera l’Iran et plus d’un va tomber de son perchoir…M. Labévière,ce qui vient de se passer ,contrairement à ce que vous écrivez emporté par votre doxa, est une catastrophe pour l’Iran.Pourquoi? je vous donne une chance d’y répondre avant moi. Sinon,je le dis demain… en même temps,çà crève les yeux.

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  • Noone // 29.12.2018 à 17h56

    Les troupes américaines ne se retirent jamais, elles ne font que se déplacer de l’Afghanistan à l’Irak, et de l’Irak à la Syrie du Nord-Est et de la Syrie à la Libye. La paix n’apporte aucun profit, dude. La guerre éternelle et le chaos, si.
    Les Américains sont toujours en Afghanistan et en Irak. Il y a encore plus de 9 000 soldats basés en Irak. En Afghanistan, les taliban sont ravis, ils n’ont jamais eu autant de protection pour leurs champs de pavot et leur business.
    Ce sont les USA et ses alliés qui ont créé, armé et financé Daesh pour renverser Bachar el Assad, comme ils l’ont fait pour Saddam Hussein, Kadhafi et bien d’autres. Ce sont les Russes et l’armée syrienne qui ont écrasé le proxy Daesh.
    Si les USA font revenir quelques troupes à la maison, elles seront immédiatement remplacées par des mercenaires de Blackwater/Academi. Privatisation de la guerre.
    Les USA ont environ 1000 bases militaires déployées dans le monde entier, beaucoup se trouvent au Proche et Moyen-Orient. Plus de 54 000 soldats sont basés dans 14 pays du Moyen-Orient et Trump a augmenté les effectifs de 33 % durant l’été dernier.
    Tout est une question de pétrole, de gaz et de pipeline. Les Américains ne vont pas quitter le nord-est de la Syrie, l’armée américaine a pris le contrôle d’environ un tiers du pays, notamment les gisements de pétrole et de gaz naturel de la Syrie ainsi que de sa frontière orientale avec l’Irak. « En maintenant cette domination, le but de Washington était d’empêcher toute réunification et reconstruction du pays ravagé par la guerre et de poursuivre le conflit meurtrier jusqu’à ce que les États-Unis atteignent leurs objectifs stratégiques. »

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  • Jeanne L // 29.12.2018 à 18h06

    Une délégation Turque au plus haut niveau vient d’arriver à Moscou ce Samedi, pour discuter de l’avenir de Manjib et du Rojava.

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  • christian gedeon // 29.12.2018 à 18h30

    Modéré tiens donc…ok ne parlons ,pas d’Iran,çà viendra bien assez vite. Parlons donc de M Trump. C’est fou hein? on le dit imprévisible,alors que c’est exactement le contraire,et c’est çà qui rend ses critiques forcenés fous de rage. En fait il tient ses engagements,quelle chose curieuse,faut bien le dire , pour un homme politique. Et il est milliardaire en plus dis donc! Zut alors,amis c’est le monde à l’envers.Et chose encore plus incroyable,il s’occupe des intérêts de son pays,d’abord! On aura tout vu ma pauvre dame!

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    • Jaaz // 31.12.2018 à 12h20

      Peut-être est-ce un peu prématuré, noon? Voyons si, au-delà de l’effet d’annonce, les troupes d’occupation US vont effectivement rentrer au bercail.

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  • Almire // 29.12.2018 à 23h05

    La presse française semble présenter les Kurdes comme des victimes. Il faut rappeler que les Kurdes ont participé comme les Turcs à l’élimination des Assyro-Chaldéens entre 1914 et 1920. On estime aujourd’hui le nombre des victimes entre 500000 et 750000. Cette épuration ethnique fut un des motifs pour revenir sur la décision qui avait été prise d’accorder un territoire aux Kurdes.

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    • christian gedeon // 30.12.2018 à 05h33

      Ah quand même,enfin ce rappel sur le massacres des assyro chaldéens et aussi des arméniens,commis en grande partie par les kurdes avec un enthousiasme remarquable,sous l’égide quand même des ottomans…dans le nouveau « rojava  » les exactions anti chrétiennes sont quotidiennes. Vivement que l’armée syrienne fasse rentrer tout ce petit monde dans le rang…

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    • Serge WASTERLAIN // 30.12.2018 à 09h08

      S’il n’y a pas eu d’état kurde, c’est surtout parce que la France n’a pu s’imposer militairement face aux turcs et conquérir la zone bleue située en Turquie, prévue par les accords Sykes-Picot, sur laquelle devait être créé le Kurdistan.
      Il est à noter que ce Kurdistan n’empiétait pas sur l’actuelle Syrie car le nord de la Syrie comptait peu de kurdes à cette époque.

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  • Gavrilo Princip // 30.12.2018 à 00h56

    Un excellent résumé, schématique et clair, des huit années de guerre en Syrie :
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2018/12/le-conflit-syrien-pour-les-nuls.html

    Où on comprend les tenants et les aboutissants, et ce qui se cache derrière l’événementiel. Les différents plans américains, les évolutions saoudiennes, israéliennes ou turques etc.

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    • Basile // 30.12.2018 à 05h10

      un résumé, une synthèse même, de toute l’affaire syrienne.
      Pour ne pas oublier, nommer même, qui a eu intérêt à déstabiliser la Syrie.

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    • Myrkur34 // 30.12.2018 à 19h03

      Merci pour le lien et je confirme pour cette grosse poilade.
      Les Turcs l’ont effectivement un peu mauvaise, affirmant même sans rire que les Kurdes n’avaient « pas le droit de demander de l’aide au gouvernement syrien »
      C’est passé dans les infos en menu déroulant sur Euronews ou France 24, et je n’en ai pas cru mes yeux, genre Garcimore avec tic et tac…. :o)

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      • Jaaz // 31.12.2018 à 12h17

        Les Turcs font surtout monter la pression: l’objectif est de faire en sorte que l’armée syrienne reprenne possession du pays et que le pays soit stabilisé, conformément au processus d’Astana auquel la TR est partie prenante.
        La TR n’a aucun intérêt à envahir une partie de la Syrie ou faire la guerre à la filiale syrienne du PKK. Elle veut surtout mettre fin à cette instabilité à sa frontière sud depuis maintenant 8 ans, ce pour quoi elle s’est détournée des E-U pour faire le choix de partenaires fiables.

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  • auxerre91 // 30.12.2018 à 12h40

    Article très bien rédigé & d’une excellente qualité.

    Un grand bravo.

    Très éclairant & Fiable.

    William

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  • serge // 31.12.2018 à 15h06

    Mouais, mais Trump a dit en Irak que les garnisons US dans ce pays permettraient de réaliser des opérations en Syrie. Comme d’hab, au choix pour « aider » au changement de régime syrien ou « éradiquer » les terroristes… Et, devant une certaine autonomie du Pentagone qui, par la voix de ses militaires en Syrie, rechignent à partir, envisager un retrait lent, très lent, des troupes et matériels US. Comme en Afghanistan, où de renfort en retrait, ils sont toujours là après une petite vingtaine d’années. Et puis il va falloir asssurer le soutien logistique des troupes de « coalition » type les français et les anglais, qui au vu de leurs finances, n’ont pas le moindre transporteur adapté pour retirer leurs billes et qu’il va falloir assister.
    Bref, attendons de voir ce qui peut quand même ressembler à une bonne fausse nouvelle. On attend déjà de voir la levée du soutien logistique des saoudiens au Yemen…

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  • laroypod08 // 03.01.2019 à 17h28

    Quelqu’un peut il m’expliquer pourquoi les américains soutiennent ou soutenaient les frères musulmans ?.

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