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17.mai.201317.5.2013 // Les Crises

[Reprise] Goodbye Hollande !, par Emmanuel Todd

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EXCELLENT article d’Emmanuel Todd, qui est pour moi un des 2 ou 3 meilleurs analystes de la Crise actuelle. Propos sans langue de bois sur l’Allemagne – le nouveau tabou, apparemment… Je serais un tout petit peu moins dur sur la forme, en insistant sur le fait qu’il souligne bien la prééminence du « patronat allemand », en le différenciant bien du peuple allemand. Tout comme nous différencions bien les visées du patronat bancaire français avec le peuple français. Il est évident que les peuples français et allemand sont très différents ; mais il nous faut être les meilleurs amis du monde, et c’est parfaitement possible et fort agréable ; mais il est illusoire et, pire, suicidaire, de tenter de les forcer à fusionner, cela finira mal, et cela a déjà commencé… J’y reviendrai demain.

Un an après l’élection présidentielle, l’intellectuel, coauteur du « Mystère français » dresse pour Marianne un bilan des espoirs trahis. Entretien avec Aude Lancelin et Laurent Neumann pour Marianne.

Marianne : Lorsque nous nous sommes vus, il y a six mois, vous évoquiez encore l’hypothèse qu’au bout de son quinquennat François Hollande puisse avoir mué en une sorte de géant à la Roosevelt... Aujourd’hui, un an presque jour pour jour après son élection, considérez-vous qu’il a d’ores et déjà échoué ?

Emmanuel Todd : On n’a pas besoin de moi pour le savoir. Hollande a eu sa chance, peut-être en aura-t-il une deuxième. J’aime assez la notion américaine d’une « deuxième chance ».Pour la première, c’est réglé. Je peux vous dire ce qui m’a fait accepter l’évidence.

D’abord, l’incapacité à imposer la taxation à 75 %. Un président de la République française a l’arme du référendum, mais il s’est couché. Deuxième chose : la réforme du marché du travail qui place Hollande à la droite de Sarkozy. Troisième chose : la réforme bancaire a été vidée de son contenu. Quelques modifications cosmétiques sont en cours, mais, en gros et en pratique, l’Etat va rester garant de la spéculation des quatre grandes banques systémiques françaises.

Vient l’affaire Cahuzac. J’ai d’abord trouvé cette histoire idéologiquement géniale. Le garant de l’austérité budgétaire est donc un pourri : une ruse de l’histoire pour mettre à nu le système ! Si on réfléchit, en effet, ses alter ego européens ont également des liens troubles avec le système bancaire. L’Italien Mario Monti, qu’on a essayé de nous vendre comme un père la vertu, était par exemple en liaison avec Goldman Sachs. Cahuzac n’était pas un atome solitaire de corruption, mais une pièce dans un système.

Et quelle est, selon vous, la nature de ce système ?

E.T. : Cahuzac nous révèle ce qu’est la dette publique. Le prêt aux Etats est une sécurisation de l’argent des riches, Karl Marx l’avait vu. La dette des Etats est une invention de la finance privée ! L’austérité, le « rétablir les comptes publics », c’est maintenir l’Etat en situation de servir les intérêts et d’incapacité à faire la seule chose qu’il devra faire un jour, inévitablement : le défaut sur la dette. Refuser de payer.

Je suis ici aux antipodes de l’idéologie dominante, dans l’impensable d’une époque dont l’argent est la religion et la divinité, l’euro. Pourtant, l’arrêt des économies développées est bien dû à l’accumulation d’argent inutile en haut de la structure sociale. Pour relancer la machine et refonder la démocratie, il faudra remettre les compteurs à zéro. Partiellement seulement, je ne suis pas un révolutionnaire.

Qu’un type comme Cahuzac se fasse prendre, ça fait donc avancer le schmilblick. Ensuite, j’ai continué à réfléchir. Je suis le contraire d’un fin psychologue, mais même moi j’aurais anticipé qu’un médecin préférant l’implant capillaire à la guérison des gens était un amoureux de l’argent. Hollande l’a choisi. C’est une faute morale. Ce choix suggère chez le président une insuffisance de l’instinct de moralité. Quand j’ai appris que le trésorier de sa campagne, Jean-Jacques Augier, avait un compte aux Caïmans, alors qu’au même moment Hollande faisait son discours antiriches du Bourget, j’ai craqué…

A cet égard, la réponse affolée du gouvernement demandant une publication du patrimoine des élus vous a-t-elle semblé pertinente par rapport à la crise ouverte par la fraude et le mensonge de l’ancien ministre du Budget ?

E.T. : C’est le pire, cette tentative d’enfumage sur la transparence. Là, Hollande devient une menace. Cahuzac, qu’il avait lui-même nommé, se fait prendre, et que fait-il ? Il désigne l’ensemble de la classe politique comme suspecte ! C’est un acte antidémocratique majeur.

Nous avons certes échappé à l’ambiance fétide du sarkozysme, antimusulman, antiétrangers, antiroms. La priorité, il y a un an, c’était de faire dégager Sarkozy. C’est pour ça que je ne m’excuserai jamais d’avoir soutenu Hollande ! Mais ce qu’il y a de magique avec les socialistes, c’est que, en arrêtant de désigner des boucs émissaires, stratégie de diversion spécifique du sarkozysme, Hollande et le PS se sont retrouvés à poil.

Ils nous laissent voir les rapports de force réels, entre l’Etat et la banque notamment. Je pense à ce sketch du Café de la Gare : une scène plongée dans le noir, un projecteur s’allume, un mec apparaît éclairé au centre, tout nu. C’est ce qui vient d’arriver à Hollande.

Au début de son quinquennat, le bouc émissaire, c’était les riches, et l’ennemi pointé du doigt, la finance. La presse de droite joue d’ailleurs, aujourd’hui encore, sur cette hantise du matraquage fiscal. Le vote de la taxation sur les transactions financières, par exemple, c’est du bluff complet à vos yeux ?

E.T. : Les riches ne sont pas un bouc émissaire, ils sont le problème ! [Rires] L’échec de la réforme des banques a été bien analysé par des économistes comme Gaël Giraud. Ce tournant me mène à la conclusion qu’existe au PS une véritable « tendance bancaire »,s’opposant non seulement à la gauche du parti, mais aussi à une majorité de parlementaires implantés dans les régions.

La réforme a été neutralisée par la toute fraîche députée PS Karine Berger, qui, je cite Wikipédia, avait auparavant travaillé pour Euler Hermes, filiale du groupe allemand Allianz, aidée par son associée, Valérie Rabault, venue, elle, de la Société générale et de BNP Paribas. Ensemble, elles ont signé un livre au titre visionnaire : Les Trente Glorieuses sont devant nous.

On pourrait aussi citer des gens comme Emmanuel Macron, jeune secrétaire général adjoint de l’Elysée, venu de la banque Rothschild. Le passé de ces personnes, et sans doute leur avenir, à partir de 2017, quand il n’y aura plus qu’une poignée de députés PS à l’Assemblée, sont dans le système bancaire. L’opération « mains propres » est donc un scandale.

Devons-nous savoir combien de Mobylette possède la ministre de la Jeunesse et des Sports ?Ce qui serait décisif, ce serait d’avoir l’organigramme des interactions entre les banques et l’Inspection des finances ou la Cour des comptes. En termes de science politique, le pouvoir réside dans ces liens entre la haute finance d’Etat et la haute finance privée.

Partant de cette question, on peut dérouler l’histoire du « néolibéralisme » à la française depuis les années 80. Le pouvoir financier, détenu à l’origine par des hauts fonctionnaires gaullistes, honnêtes et patriotes, est passé dans le secteur privé. La seule chose qui ait été conservée, c’est le caractère hyperconcentré du système.

Un peu sur le modèle de ce qui s’est passé avec les oligarques dans les années 90 en Russie, après la chute du Mur…

E.T. : Bien sûr. L’Etat était tout en Russie et, après la fin de l’URSS, les mêmes personnes sont restées aux commandes de ce qui a été privatisé. L’incarnation totémique du système français, c’est Michel Pébereau, devenu le parrain de ce petit monde. Je cite là encore sa fiche Wikipédia : « Michel Pébereau quitte l’administration pour rejoindre le Crédit commercial de France en 1982. Il mène à bien la privatisation de deux banques dont il sera le PDG : le Crédit commercial de France, de 1986 à 1993, puis la Banque nationale de Paris (1993), devenue BNP Paribas en 2000, qu’il préside de 1993 à 2003. »

Quant aux jeunes qui sortent le mieux classés de l’ENA – non pas les meilleurs, mais les plus aptes, moralement et socialement, à fayoter -, on les retrouve à l’Inspection des finances, à la Cour des comptes, puis dans les cabinets ministériels, et bien sûr au ministère des Finances. Les ministres importants n’ont pas la liberté de choisir leur directeur de cabinet et vivent sous leur surveillance.

Ces jeunes gens, leur avenir est dans le privé. Ils payent donc d’avance ! Ils enterrent la réforme des banques. Ils passeront dans ces banques et les grandes boîtes privées, cooptés par leurs parrains. C’est de transparence sur cette mécanique dont nous avons besoin. La vérité aujourd’hui révélée – le hollandisme, par ses bourdes, reste révolutionnaire ! -, c’est que les banques contrôlent l’appareil d’Etat.

Ce que vous décrivez, c’est exactement le reproche majeur qu’on faisait déjà à Nicolas Sarkozy. Au moment de la grande crise de 2008, on a ainsi pointé le fait qu’il a inventé la sortie de crise avec les banquiers. Ces reproches, ce sont aussi les mêmes qui sont aujourd’hui adressés à Obama…

E.T. : La crise met à nu l’oligarchie. Si l’on va au bout de l’analyse, ce n’est plus l’exécutif qui attaque le Parlement en exigeant la transparence, c’est le système bancaire. Patrick Weil a raison : cessons de pourchasser le cumul des mandats, cumul qui, en assurant aux députés des bases régionales, les aide à résister au pouvoir exécutif et bancaire.

Compte tenu de la dégradation spectaculaire du crédit accordé à François Hollande en moins d’un an, quelles sont les ressources dont il dispose désormais ?

E.T. : Si nous restons dans la zone euro, toute prétention à l’action est une blague. Hollande, c’est un président local dans la zone mark. La réalité, c’est que nous sommes revenus à la situation où la Banque de France était l’affaire des 200 familles. Sauf que, maintenant, ce ne sont même plus 200 familles françaises qui font la loi, c’est l’Allemagne !

Vous souscrivez donc à cette idée de bras de fer nécessaire avec la chancelière Angela Merkel, pour sortir de l’ornière économique, retrouver la croissance et ressouder la gauche ?

E.T. : Attaquer Merkel, c’est la dernière illusion socialiste, ça revient à attaquer un fondé de pouvoir. C’est le patronat allemand qui ne veut pas d’une explosion de la zone euro. Ce sont ces patrons, organisés, à l’allemande, qui permettent à Mario Draghi [président de la Banque centrale européenne] de faire des politiques de sauvetage des banques. Il leur faut encore quatre ans pour flinguer définitivement l’industrie française. La durée de la présidence Hollande, justement.

La situation, je pourrais la schématiser ainsi… [Emmanuel Todd sort alors une feuille de papier et dessine un diagramme.] En haut : le patronat allemand. Juste en dessous, décalée, Merkel : préposée à la gestion des protectorats européens ! Directement aux ordres du patronat allemand : la Banque centrale européenne. Aux ordres de la BCE : les banques françaises. Sous le contrôle des banques : les inspecteurs des finances de Bercy, avec comme attaché de presse Pierre Moscovici ! Et tout en bas : François Hollande. Je ne trouve à Hollande aucune fonction identifiable. Donc j’inscris : « Rien. » [Rires.]

Mais vous n’avez pas complètement répondu… Compte tenu de ce que vous dites aujourd’hui, est-ce que c’est une si mauvaise intuition de la part du PS d’aller ainsi se confronter à l’Allemagne ?

E.T. : Nos socialistes veulent croire que le retour des sociaux-démocrates allemands au pouvoir ferait une grosse différence. Karine Berger m’avait déjà fait le coup avant la présidentielle, durant un débat devant une section socialiste. Mais les réformes les plus dures en Allemagne ont été faites par Schröder ! La social-démocratie allemande, historiquement et géographiquement, est dans la continuité du protestantisme, donc du nationalisme. Avec eux, ce serait pire. Donc évidemment, l’Allemagne est le problème. Les politiques français, si durs avec leur population et leurs PME,en sont au stade Bisounours sur l’amitié franco-allemande.

Mais l’Allemagne, qui a déjà foutu en l’air deux fois le continent, est l’un des hauts lieux de l’irrationalité humaine. Ses performances économiques « exceptionnelles » sont la preuve de ce qu’elle est toujours exceptionnelle. L’Allemagne, c’est une culture immense, mais terrible parce que déséquilibrée, perdant de vue la complexité de l’existence humaine. Son obstination à imposer l’austérité, qui fait de l’Europe le trou noir de l’économie mondiale, nous impose une question : l’Europe ne serait-elle pas, depuis le début du XXe siècle, ce continent qui se suicide à intervalles réguliers sous direction allemande.

Oui, un « principe de précaution » doit être appliqué à l’Allemagne ! Ce n’est pas être un salaud xénophobe de le dire, c’est du simple bon sens historique. D’autant que ce pays est, à l’insu de nos chefs, dans une logique de puissance. Le seul obstacle à une hégémonie durable en Europe, pour l’Allemagne, aujourd’hui comme hier, c’est la France, tant qu’elle ne sera pas définitivement à terre économiquement. Mais je comprends que ce soit difficile pour nous d’admettre l’évidence : nous pensions tellement ne jamais revoir ces rapports de force.

Le président vous a invité à l’Elysée il y a quelques mois pour un petit déjeuner. Que lui avez-vous conseillé ?

E.T. : L’une des rares choses dont je me souvienne, c’est qu’il prenait conscience de l’existence d’une Europe protestante et plaisantait sur le fait que les Finlandais étaient encore plus raides que les Allemands. Je lui ai suggéré qu’il fallait réunir une commission de réflexion sur la viabilité de l’euro mêlant des économistes orthodoxes et des économistes critiques, comme Jacques Sapir, Jean-Luc-Gréau, Gaël Giraud, Paul Jorion ou Frédéric Lordon. La seule existence de cette commission aurait intimidé les Allemands et fait baisser l’euro.

Mais là est la preuve ultime de l’insuffisance intellectuelle et morale des classes supérieures françaises : personne n’ose, hors du Front national, poser la question de la viabilité de l’euro, cette monnaie qu’on doit sans cesse sauver, avec un taux de chômage qui s’emballe et des revenus qui plongent. Même Mélenchon n’y arrive pas. La gauche du PS, les Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel, en sont incapables et nous proposent des politiques de relance impossibles en économie de libre-échange, qui n’aboutissent qu’à renforcer encore l’industrie allemande.

Et que dire du conformisme europhile de cette institution centrale qu’est le Monde, ou de revues comme « Pas d’alternatives économiques » ? Pour arriver à infléchir tout ça, il faudrait que Hollande soit plus que de Gaulle. Mais il l’a dit, il n’est que normal. Ordinaire même. Mes restes d’espoir, je les mettrais plutôt dans une révolte du Parlement.

Mon fantasme ? Une chambre des députés qui, dissoute par le président, pardon, par le système bancaire, refuserait de se disperser en s’appuyant sur une société exaspérée. Mais peut-on prendre au sérieux quelqu’un qui a pris Hollande au sérieux ?

 

© Marianne, 12 mai 2013

L’union européenne à l’heure allemande (dessiné par Emmanuel Todd sur un coin de table)

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196 réactions et commentaires

  • Karihkoun Kluen // 17.05.2013 à 03h13

    Bonjour,
    j’interviens juste pour une question technique : contrairement aux liens proposés dans le billet, lorsque je clique sur des liens insérés dans les commentaires des intervenants, ceux-ci remplacent celui du blog plutôt que d’ouvrir un nouvel onglet ou une nouvelle fenêtre (que ce soit sur firefox ou safari). Comment puis-je remédier à ce petit problème ?

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    • Karihkoun Kluen // 17.05.2013 à 04h07

      En fait je corrige un peu. Seul le premier lien (celui de Marianne) ouvre un nouvel onglet, les autres remplacent le lien du blog ce qui est un tantinet gênant (recul de page pour revenir sur le blog, attente de réinitialisation pour reprendre la lecture là où on l’avait laissé, etc….)

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      • Co // 17.05.2013 à 05h11

        CTRL + Clic

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        • Karihkoun Kluen // 17.05.2013 à 06h13

          Thanks 😉

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    • Ardéchoix // 17.05.2013 à 09h33

      @ Karihkoun Kluen
      Encore plus simple ,clic sur n’importe quel lien avec « clic molette » , ceci permet d’ouvrir une nouvelle fenêtre sans fermer la page dans laquelle il y a le lien , bon surf

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      • Karihkoun Kluen // 17.05.2013 à 15h54

        Je n’utilise pas de souris pour l’instant, uniquement le pad de mon portable mais je retiens l’idée.
        Merci Ardéchoix 😉

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  • Patrick Luder // 17.05.2013 à 03h59

    ET est un bon analyste, mais pas un visionnaire, il est nul en propositions constructives / réelles …

    La France mériterait pourtant de nouvelles (r)évolutions, empêtrée dans la gabegie administrative et étouffée par la mort de son tissus industriel …

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    • Julian // 17.05.2013 à 09h28

      Très juste observation.

      Revenir aux « fondamentaux » de la France semble être un exercice quasi impossible aux meilleurs des intellectuels français.

      Tout miser sur l’Europe fut leur credo. Leurs cerveaux en sont asphyxiés.

      Si la France a un avenir c’est en épousant « le vaste Monde » qu’elle l’actera.

      Que ces messieurs relisent (ou lisent pour certains !) De Gaulle, Jaurès, Bainville, Bernanos et leur « ennemi intime » ( car issu de leur sérail) Régis Debray !

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      • Gbalou // 17.05.2013 à 17h50

        La mondialisation heureuse existe !

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        • Macarel // 17.05.2013 à 20h13

          Oui, pour ceux qui font 500000kms en avion par an, et qui vont d’un aéroport à l’autre.

          Entre nous soit dit si on leur faisait payer leur bilan carbone, ils seraient un peu moins heureux.

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        • Stéphane Grimier // 17.05.2013 à 20h44

          Et débiles qui la vendent aussi

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    • erde // 17.05.2013 à 10h48

      Exact , l’analyse de Todd peut sembler pertinente mais que propose-t’il ?

      Je préfère Lordon et son hypothèse pour sortir de ce merdier !

      Pour ceux dont la lecture de Lordon parait « indigeste » une vidéo :

      http://www.fakirpresse.info/L-irrealisme-c-est-eux-entretien.html

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    • stephp // 17.05.2013 à 11h12

      « ET est un bon analyste, mais pas un visionnaire »

      C’est sans doute pourquoi il n’a pas mis son nom dans la liste qu’il a proposé à FH:

      « Je lui ai suggéré qu’il fallait réunir une commission de réflexion sur la viabilité de l’euro mêlant des économistes orthodoxes et des économistes critiques, comme Jacques Sapir, Jean-Luc-Gréau, Gaël Giraud, Paul Jorion ou Frédéric Lordon ».

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    • Balthazar // 17.05.2013 à 11h46

      Un bon analyste, n’exagérons rien.
      Sa diatribe anti-allemande me révolte, car comme dit par d’autres (et malheureusement j’ai l’impression que nous sommes « la minorité ») c’est la recherche du nouveau bouc émissaire.
      « L’allemagne qui a foutu deux fois en l’air le continent » => bon pour WW2, je dis pas, même si on peut s’interroger sur (je cite mes cours d’histoire appris à l’école de la république française) le DIKTAT de Versailles.
      Pour WW1, j’invite tous les lecteurs à consulter notre ami Wiki
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale
      et à tirer des conclusions différentes de ce bon E.T (TOUT le monde se préparait à cette guerre, depuis longtemps, les allemands comme nous etc..).
      Son avis, résumé par mes soins : l’allemagne n’est pas comme nous (merci, on l’avait oublié ;-)), elle est dans une logique de puissance (nous, non, bien sûr, toujours neutre hein E.T) d’ailleurs SEULE la France peut s’opposer à elle (là ça y est, j’ai atteint le seuil de saturation, un petit vomi et je me dis qu’il faut éviter de propager de telles conneries si on veut éviter la prochaine guerre avec le voisin différent, qui a osé se relever de sa défaite de 1945, qui a une industrie florissante, qui fédère l’europe du nord, qui nous renvoie notre image de décadence, nous qui vivons encore à l’heure de l’empire).
      Bref, il devrait s’intéresser à l’Histoire avant de proposer « un principe de précaution » envers l’Allemagne. (hein tant qu’on y est, pourquoi pas le port d’un badge, pas jaune je précise!!!). Quel Schmuck!

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      • Macarel // 17.05.2013 à 20h17

        « J’aime tellement l’Allemagne que je préfère qu’il y en ait deux », disait François Mauriac. François Mitterrand semblait, et c’est peu dire, partager les mêmes préventions à l’égard de la réunification…

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      • Léonard // 17.05.2013 à 23h43

        Au contraire de ce que vous estimez, Todd apparaît comme un bon connaisseur de l’histoire et a fait, à plusieurs reprises, allusion aux travaux d’Adam Tooze (sur la seconde guerre mondiale) ou de Fischer (sur la première).

        N’oubliez pas que l’enseignement des deux guerres tend à sous-estimer le rôle majeur de l’Allemagne dans le déclenchement des deux conflits, notamment pour des raisons politiques (l’amitié franco-allemande). On sait aujourd’hui que les décisions de Th. von Bethmann-Hollweig sont décisives dans le déclenchement de la première guerre mondiale; on sait aussi que le traité de Versailles joue un rôle très mineur dans le déclenchement de la seconde.

        Les objectifs hégémoniques sont clairement établis : s’emparer de la Belgique dans un premier cas, s’emparer de l’Ukraine dans le second. Ces deux projets s’inscrivent l’un et l’autre dans un projet de compétition avec les Etats-Unis. La France a peu à voir dans les deux cas, sinon qu’elle en subit le choc et les conséquences.

        Notons enfin, pour le plaisir, que le projet d’organisation de l’Europe sous domination allemande, proposé dès 1940 implique une union douanière, la disparition des frontières et la création d’une monnaie commune. Le projet fut conduit par un jeune fonctionnaire nazi Gustav Schlotterer.

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    • JB Boisseau // 17.05.2013 à 13h19

      Pas un visionnaire ? On parle bien de l’homme qui a prédit la chute du bloc soviétique en 1976 ? La crise du système financier américain en 2002 ? Le printemps arabe en 2007 ?

      Pour les solutions, il en donne : sortir de l’euro et remettre un peu de protectionnisme dans notre commerce international. Pour les détails de mise en oeuvre, il cite Lordon ou Sapir qui ont beaucoup plus creusé le sujet que lui.

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      • Opps’ // 18.05.2013 à 22h41

        Remarque
        – il est loin d’être le seul à avoir prédit la chute du bloc soviétique
        – Idem pour crise du système financier US (il prévoyait aussi des troubles sociaux profonds avec risques d’éclatement , qui ne se sont pas réalisés)
        – Où as tu vu un … « printemps » arabe ?
        Cordialement

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        • JB Boisseau // 19.05.2013 à 10h16

          « – il est loin d’être le seul à avoir prédit la chute du bloc soviétique »

          Certes, mais il a été le seul à l’argumenter avec des outils d’historien.

          « – Idem pour crise du système financier US (il prévoyait aussi des troubles sociaux profonds avec risques d’éclatement , qui ne se sont pas réalisés) »

          Personne ne dit qu’il a raison seul contre tout le monde… C’est exactement la même chose pour l’euro aujourd’hui : il fait partie d’un camp minoritaire et hétérodoxe qui a vu juste. Pour les troubles sociaux US, on a quand même eu un bon début avec le Tea Party et Occupy Wall Street… et ce n’est sans doute pas fini. La prédiction de 76 a mis 15 ans à se réaliser.

          « – Où as tu vu un … “printemps” arabe ? »

          Appelez ça comme vous voulez : http://fr.wikipedia.org/wiki/Printemps_arabe
          Il n’empêche que cela correspond à sa prédiction d’instabilité du monde musulman basée sur la démographie.

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          • Opps’ // 19.05.2013 à 11h31

            Un visionnaire qui fonctionne trop à l’intuition et à l’esbroufe même si elle est ‘modeste’ .
            Sa connaissance historique lui donne peu d’avantages pour prédire la forme des changements qu’il perçoit comme historien du moyen terme à mon avis , mais comme il veut briller par son originalité , à certains moment c’est un peu n’importe quoi .
            Et quand il s’aventure en dehors de son domaine …

            Attention à la BHL-ification

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          • JB Boisseau // 19.05.2013 à 22h56

            @Opps
            Je suis d’accord pour dire que sur certains points, il y a essentiellement de l’intuition et pas de faits solides qui sous-tendent l’argumentation. Le schéma présenté dans cet article est de cet ordre : je prends plus ça pour de la provocation que pour une thèse sérieuse.
            Par contre, ce schéma rend compte d’une mécanique qui me semble crédible à la vue des quelques faits historiques connus sur le sujet :
            – les gouvernements et les patrons allemands ont une stratégie économique commune : cette stratégie mercantiliste renforce une industrie allemande puissante. En France, il n’existe rien de comparable.
            – les allemands ont une influence considérable sur la politique de la BCE. Leur poids économique et leurs succès passés avec le Mark leur donne une légitimité que personne n’ose leur contester.
            – les élites financières et politiques françaises entretiennent des relations incestueuses qui rendent la finance française bien plus influente que son industrie. Or, la finance française ne maîtrise plus vraiment grand-chose puisqu’elle suit avant tout les conséquences de la politique de la BCE.
            – le gouvernement français ne sert plus à grand-chose d’un point de vue économique : il ne peut plus influer sur les questions monétaires et quasiment plus sur les questions de commerce extérieur. Il est donc obligé de s’adapter à la stratégie économique imposée par la BCE… or cette stratégie n’est pas faite pour notre pays.

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  • BA // 17.05.2013 à 04h16

    Emmanuel Todd écrit :

    « Mais là est la preuve ultime de l’insuffisance intellectuelle et morale des classes supérieures françaises : personne n’ose, hors du Front national, poser la question de la viabilité de l’euro, cette monnaie qu’on doit sans cesse sauver, avec un taux de chômage qui s’emballe et des revenus qui plongent. »

    A propos du taux de chômage qui s’emballe, je rappelle que le chômage atteint des niveaux ahurissants en Grèce, en Espagne, au Portugal.

    Chômage en Europe en mars 2013 :

    1- Médaille d’or : la Grèce. 27,2 % de chômage.

    2- Médaille d’argent : l’Espagne. 26,7 % de chômage.

    3- Médaille de bronze : le Portugal. 17,5 % de chômage.

    Et les pays qui ont le moins de chômage ?

    24- Pays-Bas : 6,4 % de chômage.

    25- Luxembourg : 5,7 % de chômage.

    26- Allemagne : 5,4 % de chômage.

    27- Autriche : 4,7 % de chômage.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-30042013-BP/FR/3-30042013-BP-FR.PDF

    Conclusion :

    La monnaie unique, l’euro, est une monnaie parfaitement adaptée à l’Allemagne et à la zone mark.

    L’euro est une monnaie adaptée à l’Allemagne, à l’Autriche, au Luxembourg, aux Pays-Bas, etc.

    Mais en revanche, l’euro est une catastrophe pour la France, pour le Portugal, pour l’Italie, pour la Grèce, pour l’Espagne, etc.

    Ce que les années qui viennent vont nous montrer, c’est ceci :

    Les nations européennes ne peuvent pas avoir la même monnaie.

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    • Christophe Vieren // 18.05.2013 à 09h20

      Pour être complet dans l’analyse, il faudrait comparer ces taux avant et après l’Euro. De quels niveaux partaient-ils ? Ont-ils baissés après le passage à l’euro pour les uns, augmenté pour les autres ?

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  • Marcus // 17.05.2013 à 05h26

    « Une démocratie fonctionne quand une partie des élites prend le parti du peuple. C’est ce qui pourrait se produire. D’où l’espoir que je place dans le “HOLLANDISME REVOLUTIONNAIRE”… »

    Emmanuel Todd, MARS 2012 (pas pour rabattre des voix de dernière minutes comme ça a été écrit par ses inconditionnels qui se trouvent aujourd’hui bien marient).

    Goodbye Emmanuel, on t’aimait bien, surtout quand tu faisais de la retape pour Hollande dans tous les médias et tromper ainsi toujours plus les gens.

    Qu’on me comprenne bien, je n’ai rien contre Todd appelant à voter Hollande, mais les raisons qu’il a données pour le faire, ce qui est beaucoup plus grave.

    Tout le monde savait qu’Hollande n’était pas révolutionnaire mais un SOCIAL-LIBERAL et celà depuis très longtemps (ça remonte à l’époque où jeune il était proche de Jacques Delors et animait un petit courant au sein du PS).

    Tous les intellectuels le savaient et l’ont dit « débarrassons-nous de Sarkozy » et il n’y avait pas d’autre moyen avec le système électoral que de voter Hollande pour battre Sarkozy.

    Même Martine Aubry, qui n’est pas non plus une révolutionnaire en puissance, disait qu’Hollande représentait la « gauche molle » : au sein du PS elle était bien placée pour connaître son camarade …

    Ce que je reproche à Todd c’est d’avoir trompé les gens, rien de plus.

    Ou il l’a fait délibérément et il est malhonnête.

    Ou il le pensait sincèrement et il s’est disqualifié en tant qu’intellectuel s’occupant de politique.

    Qu’il retourne à son domaine de prédilection la démographie et les systèmes familiaux et j’en dirai du bien.

    Désolé j’ai été dur mais factuel, hélas !

    Bonne journée à tous et à toutes.
    Marc

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    • Prague // 17.05.2013 à 07h21

      Vous avez parfaitement raison !

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    • wuwei // 17.05.2013 à 08h15

      Le « Hollandisme révolutionnaire » c’est un peu comme, le « tigrisme végétarien », le « capitalisme philanthropique », le « Gbalouisme éveillé » ou le « Jean Michel Apathisme intelligent » : un parfait oxymore.

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    • Bruno L // 17.05.2013 à 09h51

      On ne peut mieux dire.
      Je suis donc étonné qu’Olivier l’encense ainsi.

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      • Marcus // 17.05.2013 à 10h58

        Merci, mais Olivier fait ce qu’il veut et après on réagit.

        Amicalement.
        Marc

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        • Bruno L // 17.05.2013 à 14h30

          oui, c’est ce que j’ai fait. J’ai aussi le droit de donner mon avis, n’est ce pas, d’autant plus que, d’habitude, j’encense Olivier, qui le mérite 100 fois, même s’il s’en fiche sans doute.

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    • Mesquinos // 21.05.2013 à 10h26

      Todd n’a pas menti. Il s’agissait de sa conviction personnelle et il placait certainement trop d’espoir dans la personnalité d’Hollande.

      Dans cette interview
      http://www.youtube.com/watch?v=bdKiNBWsoAo

      A partir de 6 min, il admet que ses « predictions » sont nulles en matiere de personnalités, particulierement sur les hommes politiques.

      Il a comme chacun de nous le droit de soutenir le candidat auquel il croit. Aujourdhui il admet volontiers qu’Hollande à laissé passer sa chance.

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  • Fabrice // 17.05.2013 à 06h43

    Emmanuel Todd est ridicule dans ces analyses et encore une fois il en remet une couche :

    – Hollande bien avant d’avoir le résultat que nous avons avait rassuré la finance à la city alors qu’en France il avait fait son discours sur son ennemi, et pourtant Emmanuel Todd l’appelait son Roosevelt (http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120214trib000683053/quand-francois-hollande-drague-la-city.html).

    – Todd met tous sur le dos de l’Allemagne qui fait jeu à part mais il oublie un peu que les autres états ont peut être tout fait pour qu’elle comprenne que l’Europe c’était chacun pour soi, le coup récent de la BCE (http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/04/17/nouveau-la-bce-de-draghi-donne-pouvoir-la-france-de-battre-monnaie-230142) et ce n’est qu’une longue liste même l’euro était une tentative de Mitterrand de forcer l’Allemagne (http://www.lefigaro.fr/international/2009/09/12/01003-20090912ARTFIG00200-mitterrand-et-les-mauvais-allemands-.php) à se rattacher au projet européen au lieu qu’ils soient tentés de faire bande à part ainsi que d’abandonner le symbole qui faisait leur fierté, manque de bol Todd leur reproche d’avoir pleinement su faire ce que nous n’avons pu (su ou voulu) faire avec l’euro.

    Bref le sale gamin qui reproche au premier de la classe d’être le meilleur au lieu de s’interroger sur son attitude près du radiateur au fond de la classe se démenant avec les antisèches et ne comprenant pas que celui-ci le tacle quand il peut. Franchement Todd n’est pas une référence mais un philosophe proche de l’attitude des gamins de maternelle (et je m’excuse auprès des gamins car j’abuse, car ils sont souvent plus lucide que lui).

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    • Prague // 17.05.2013 à 07h25

      Absolument, merci de rappeler la responsabilite lourde de Mitterrand et compagnie…

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      • Gbalou // 17.05.2013 à 09h04

        Mitterrand était un visionnaire !… Travaillez une semaine de plus si vous n’êtes pas content !…

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    • MDubit // 17.05.2013 à 09h40

      Todd n’est en rien un philosophe. Il s’en défend, et n’est en rien comparable aux Finkelkraut, Bruckner et autre BHL. Son analyse se repose sur 1) l’étude des structures familiales et 2) la lecture d’économistes un peu moins orthodoxe que la moyenne. Ensuite, généralement, sa vision est historique.

      Concernant le Hollandisme révolutionnaire, il faut quand même rappeler qu’il plaçait davantage ses espoirs dans une réaction à une situation qu’en Hollande lui-même. Il rappelait que Roosevelt semblait complètement orthodoxe jusqu’à ce que la situation lui impose les choix de l’époque. Plutôt que de s’enfoncer davantage dans une dépression à coups de recettes inefficaces. C’est là la similitude qu’il espérait: les faits vont imposer à une personne d’aller à contre-courant. Le côté révolutionnaire aurait été le changement d’orientation de Hollande.

      Malheureusement, soit les faits ne s’imposent pas encore assez (comme le disait F. Lordon en réponse au mystère de l’absence de mouvements sociaux: « peut-être le corps social n’a-t-il pas encore assez souffert »), soit Hollande est incapable de se retourner contre ses pairs en socialisme résigné.

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      • Pierre-Alexandre Voye // 21.05.2013 à 17h31

        « Son analyse se repose sur 1) l’étude des structures familiales et 2) la lecture d’économistes un peu moins orthodoxe que la moyenne. Ensuite, généralement, sa vision est historique. »

        Je dirai plutôt :
        1) L’étude des structures familiales
        2) Taux de mortalité infantile, d’alphabétisation (voire niveau d’éducation), de fécondité
        3) Pas mal d’autres chose : psychiatrie, économie, anthropologie, etc…

        Il refuse la conception française de vouloir à tout prix construire des modèles et autres méta-modèles.
        Un jour, lors d’une conférence, je lui ai demandé ou il se situait entre déterminisme, et indéterminisme. Il m’a très gentillement expliqué, qu’il en savait rien, qu’il « bricolait des statistiques », pour finir en rigolant sur un « mais puisque vous me posez la question, je me promet de ne plus me jamais la poser »
        😉

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    • Fabrice // 17.05.2013 à 13h45

      le lien sur les motivations de Mitterand et l’euro pour pensait-il « affaiblir » l’Allemagne réunifiée :

      http://trends.levif.be/economie/opinion/chronique-tendances/clemenceau-mitterrand-et-l-euro/opinie-4000195649120.htm

      ou pour faire court tel est pris qui croyait prendre.

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  • Gbalou // 17.05.2013 à 08h14

    VOILA QUI EST REVOLUTIONNAIRE :

    Le Monde :

    Pour son « an II de l’offensive », François Hollande entend « lancer une initiative européenne » en quatre points :
    1. L’instauration, avec les pays de la zone euro, d’un « gouvernement économique avec un véritable président qui se réunirait tous les mois » et dont la tâche serait d' »harmoniser la fiscalité et les convergences sociales par le haut ». Il engagerait également « un plan de lutte contre la fraude fiscale » ;
    2. Un « plan européen pour l’insertion des jeunes », doté de 6 milliards d’euros ;
    3. Le développement d’une « communauté européenne de l’énergie pour assurer la transition énergétique » ;
    4. L’ouverture d’une « nouvelle étape d’intégration, avec une capacité budgétaire » pour la zone euro et « la possibilité progressivement de lever l’emprunt ».

    L’EURO, SOIT VOUS L’AIMEZ, SOIT VOUS PARTEZ !…Même à pieds !…

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    • Surya // 17.05.2013 à 09h31

      Vivement qu’on parte alors.

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      • Gbalou // 17.05.2013 à 14h27

        Merci pour nos économies !…

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        • Surya // 17.05.2013 à 15h16

          Il a déjà été conseillé sur ce site web d’ouvrir un compte en allemagne. Personnellement j’ai fait le choix du franc suisse, et bientôt peut-être du franc luxembourgeois ?

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          • Gbalou // 17.05.2013 à 19h05

            Le franc luxembourgeois est l’ancienne unité monétaire du Luxembourg qui désormais utilise l’euro. Ouvrir un compte en Allemagne vous est en outre déconseillé si votre intention est de quitter la zone euro. Et pour rappel, la Suisse pourrait vouloir intégrer la fameuse zone euro bientôt fédéraliste. En 2030, l’Inde espére dépassé la Chine ! Le Brésil qui nous dépassera d’ici deux ou trois ans en terme de PIB est une destination qui mérite le détour ! Mais enfin moi j’apprécie beaucoup la cuisine indienne !

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    • Syldartha // 17.05.2013 à 09h53

      Ou alors on dégage l’euro.

      L’euro est un outil politique pour nous faire accepter l’Union Soviétique Européenne. La doctrine économique est différente, le grand Manitou n’est pas la Russie (mais les U.S.A), mais le délire est le même.

      Todd charge un peu trop sur l’Allemagne à mon goût cependant. Quand il dit que le grand patronat adore l’euro, il omet d’expliquer que l’AfD (parti eurosceptique Allemand) est une union de grands chefs d’entreprises, hommes politiques et économistes qui veulent en finir avec cette farce de l’euro.

      En outre, l’Allemagne a tout à perdre à avoir des voisins trop pauvres pour commercer avec elle, et le peuple Allemand conserve un traumatisme sociétal de la dernière guerre où le nazisme les a placé en tant que « peuple salaud ».

      La première des responsabilités en revient à notre oligarchie politique Franco-Française qui viole notre Souveraineté en refusant de sortir de l’U.E

      En outre, Emmanuel Todd est gentil, mais en matière de partis politiques évoquant la sortie de l’euro (et sans l’incompétence du F.N doublé de la peine de mort et autres joyeusetés ultra clivantes), il y’a l’UPR de François Asselineau, le Mpep de Jacques Nikonoff et DLR de Nicolas Dupont Aignan.

      Et je n’évoquerai pas le PRCF, le POI et tout un tas de petits mouvements gaullistes.

      La presse s’acharne à censurer toute cette dissidence politique, et Todd en étant lui-même un écumeur des plateaux de télévision, a perdu l’habitude de s’informer réellement, et suivre des conférences d’autres gens que lui.

      Quant aux solutions, nous n’en manquons pas. Mais la première d’entre elle à trouver, est de foutre à la porte avant la fin du Quinquennat, Hollande et sa mafia. Pour ma part, je considère qu’il suffirait que tous les Français marquent le mot « FRANCS » sur les billets de banque, pour que nous reprenions du point de vue politique, notre Souveraineté de fait.

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  • bertrand // 17.05.2013 à 08h14

    40 ans que je lis ET , 40 ans que je suis en accord avec lui……………….merci Mr TODD.

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  • france41 // 17.05.2013 à 08h16

    Brillant exercice de style.Le malheur , c’est qu’on en revient à la rengaine franchouillarde: c’est la faute des autres, l’Allemagne, l’arabe, le noir , le fonctionnaire,…..Cela finira par le voisin mais on ne sait pas encore à qui on va le dénoncer

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    • Frank // 17.05.2013 à 08h36

      Todd s’est plante sur Hollande c’est une realite.
      Que la politique non-cooperative de l’Allemagne nous foute dedans (ce qui n’est pas le seul facteur, mais celui-ci pese pas mal), comme l’analyse le meme Todd, c’est aussi une realite.

      Ce n’est pas parce que ET a fait quelquefois des erreurs d’analyse que toutes ses theses sont mauvaises…

      En l’occurence, sur l’Allemagne et sa politique de deflation salariale il a tout a fait raison et il n’est pas le seul a le dire (Olivier, Sapir, etc.).

      L’analyse qui consiste a dire: « Waaah les Allemands ils sont trop forts ils sont redevenus competitifs et quand on les critique c’est qu’on est un glandu de Francais » est a cote de la plaque.

      Je rappelle quand meme que ce blog detaille suffisamment le fonctionnement de l’UE, ses flux commerciaux et bancaires pour ne plus avoir a le re-expliquer 50 fois.

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      • Fabrice // 17.05.2013 à 09h05

        Je suis bien d’accord mais rien n’empêche qu’on se reprenne et qu’on se batte pour se faire reconnaître comme des partenaires égaux de l’allemagne, sans avoir à imiter les bêtises de l’allemagne sur sa consommation interieur (bien que l’immobilier leur permette une certaine marge de manoeuvre contrairement à nous) !

        Au lieu de ça on dénonce sans proposer une alternative qui serait propre à la France et qui permettrait de relancer une dynamique, non c’est bien plus facile de dénoncer un bouc émissaire ou comme je dis souvent voir la paille dans l’œil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien.

        Bref au lieu de tenter de promouvoir son propre talent on préfère ronchonner et rester près du radiateur super ! Même si j’adore le site d’Olivier, cette tendance à cibler les allemands sans remettre en cause l’attitude française et autres qui ne sont pas que des pauvres victimes (je ne parle pas que des politiciens) me paraît le gros point faible de sa réflection Sun Tsu disait :

        – « Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Qui ne connaît ni son ennemi ni lui-même est toujours en danger.

        Nous avons une attitude de perdant car nous refusons toujours de nous remettre en question l’image du coq qui continue à chanter même les pieds dans la … résume tout hélas.

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        • raloul // 17.05.2013 à 10h28

          Bonjour!

          Je vous suggérerais alors de proposer l’équivalent des lois Hartz en France, et de vous faire élire avec un tel programme…

          Etre « des partenaires égaux » implique beaucoup de choses. D’ailleurs, qu’est-ce que vous entendez par « bêtises de l’allemagne sur sa consommation interieure »?
          Il me semble, comme je l’ai compris en lisant ce blog, que les déficits commerciaux des uns dans la zone euro sont les excédents des autres…
          Pourquoi l’harmonisation des conditions-cadres des économies nationales composant la zone euro se ferait-elle en s’alignant sur le plus petit dénominateur commun? En gros, faudrait-il que les minimums salariaux, l’imposition, etc… se basent sur les standards les plus faibles de la zone, ou les plus forts?

          Quant à « l’attitude » de la France, celle-ci reste une nation importante qui a un grand rayonnement culturel et intellectuel (et je ne suis pas français), et une économie importante en europe, un pôle de recherche important, etc… il n’y a aucune raison à mon avis d’être déséspéré en France, à part si l’on considère les zélites politiques et médiatiques, qui elles sont d’une consternante nullité. Par contre, des mesures pour protéger les citoyens français sont urgentes, mais elles iraient à contre-courant de la doxa oligarchique.

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          • Fabrice // 17.05.2013 à 10h41

            désolé mais c’est justement ça que je critique on ne peut remettre en cause la France sans se faire taxer de pro Allemand et qu’on vous balance les lois Hartz qui sont pour être plus précisemment la bêtise sur la consommation intérieure.

            Nous avons des capacités à promouvoir une alternative au modèle allemand sans rester engoncé dans le modèle à la française qui met au pinacle des grandes sociétés (j’intègre les banques universelles) qui n’ont plus de français que le nom avec des avantages fiscaux, sociaux, … alors qu’on étrangle les PME qui pourtant sont les plus grands employeurs.

            cela vous va mieux ?

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          • raloul // 17.05.2013 à 10h59

            Bonjour!

            Oui, je comprends mieux, merci pour votre réponse.

            Effectivement, je pense que le tissu de PME est un axe majeur délaissé par des dirigeants stupides et sans vision à long terme. Ce sont elles aussi qui auraient besoin de véritable soutien. Ce sont encore elles qui survivraient le mieux en cas de crash global. C’est donc un investissement d’avenir.

            Dans le même ordre d’idées, j’ai toujours trouvé aberrant de vouloir pratiquer le libre-échange avec des nations qui n’ont pas les mêmes standards sociaux, économiques, environnementaux. C’est très franchement et clairement déloyal, et indéfendable rationnellement. Pourtant, c’est vu comme une source de progrès, voire comme une condition sine qua non du « bon fonctionnement de l’économie de marché », voire comme une loi presque comparable aux lois de la nature – oui, j’exagère un peu…- . C’est dans ce genre de problématiques que je trouve les zélites particulièrement nulles dans leurs capacités d’analyse, d’anticipation et d’action.

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      • france41 // 17.05.2013 à 09h22

        Oui les salaires en Allemagne n’ont pas augmenté au rythme français mais quel est leur niveau par raoport à la France?.

        Par contre, on ne compare jamais le pouvoir d’achat: quel est le niveau des loyers, combien de logements , quels sont les prix pour les vétements ou …..

        Qui est à coté de la plaque?..

        Je sais lire et en plus je voyage ., mais je reconnais que je suis d’une intelligence moyenne.

        Qu’est-ce que veut dire une politique non coopérative?.La planche à billet ?.La mutualisation des dettes?. Pourquoi? .Peut-étre que l’Allemagne ne veut pas l’euthanasie des retraités et elle en a beaucoup

        Si l’euro ne nous plait plus, laissons le à L’ Allemagne.Retournons à notre franc.J’ai connu la parité du franc et du mark puis un mark à trois francs.Et pourtant les lois Harz n’existaient pas encore

        Oui, nous ne sommes pas des allemands mais cela ne nous excuse pas de faire et de dire n’importe quoi.

        Qui aura le courage de dire qu’une politique favorisant la consommation au détriment de la création de richesses depuis plusieurs décennies nous a conduit dans une impasse?.

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  • elgingo // 17.05.2013 à 08h43

    Et bien non , je suis 100% sur la ligne de Todd,
    Concernant Hollande, E.T. avait dit dès le début, que Mitterrand avait commencé son septennat très à gauche avant de se droitiser (libéraliser) au bout de 2 ans (1983), il espérait que les évènements pousseraient le contraire pour Hollande (passer d’un centre-droit libéral, à une gauche courageuse)
    Que Hollande serait le président qui quittera l’Euro, sans l’avoir prévu, ni voulu.

    Pour le moment il s’est trompé, Hollande est plus lâche qu’il le pensait, mais se tromper sur une personne, n’est pas avoir une mauvaise analyse de la situation géopolitique…

    Bref, Todd reste un des plus lucides sur la situation actuelle, et Olivier Berruyer est sur la même ligne que lui.
    Bonne continuation à tous les deux !

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  • yoananda // 17.05.2013 à 08h49

    Todd le marxiste populiste est peut-être pertinent sur la question des structures familiales, mais il oublie un peu vite qu’il EST un riche. Probablement parmi les 1% voire les 0.1% a l’échelle de la planète. Il oublie que l’état s’endette AUSSI pour payer son salaire.
    Mais il doit sûrement se dire que tout ça il le mérite bien.
    Un smicard français, en terme de salaire net fait partie des 5% les plus riches de la planète.

    Les riches sont le problème, c’est vrai. Mais c’est surtout la richesse accaparée, indue qui est le problème. Les avantages des fonctionnaires qui ont une capacité d’épargne bien supérieure a quiconque ainsi que les régimes spéciaux pour les retraites, voila qui sont les riches en premier lieu.

    Car bien sûr, Todd lui, quand il pense riche, il ne pense pas Emmanuel Todd, il pense a l’entrepreneur créateur de richesse et d’emplois qui possède une usine … ce qui fait de l’entrepreneur un riche capitaliste ! Oui, mais un capital productif qui rapporte a tout le monde, et non pas un gouffre sans fond d’avantages qui ne rapportent qu’à certains.

    Todd veut dire que l’état confisque l’usine de celui qui a su prendre des risques, innover, gérer afin qu’on distribue au peuple, et surtout a lui, de tas de petits sussucres sociaux (plus de chômage plus longtemps, plus d’arrêts maladies, plus de CAF, plus de voyages autour du monde pour les retraités, plus d’AME pour les roms de Roumanie qui vont venir en masse avec l’entrée de la Roumanie dans l’UE et qu’il faudra accueillir, plus de plans banlieues, bref … plus d’argent gratuit qui tombe du ciel). Quitte a tuer l’économie productrice dont il dépends. Mais ça il s’en fiche, on sera tous égaux. Pauvres, ruinés, mais égaux !

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    • Frank // 17.05.2013 à 08h56

      Alors la, non:

      Pour avoir tout lu de Todd (sauf son dernier), je suis certain qu’il est capable de faire la difference entre un entrepreneur qui cree de la valeur, un gerant de megabanque paye un quadruple bras a coups de bonus et de stock-options et un fonctionnaire tres bien paye.

      La franchement, Yoananda, c’est un mauvais proces.
      Quand il parle d’un endettement de l’Etat qui profite surtout aux riches, il est probable qu’il pense a Liliane Bettancourt, aux Zinzins qui gerent la fortune des plus riches, etc.

      Mais si vous avez un texte/interview/video qui illustre votre propos, je suis preneur.

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      • dadone // 17.05.2013 à 09h46

        @Franck

        un entrepreneur qui cree de la valeur,

        Si vous avez un seul exemple a me donner d’entrepreneur qui crée de la valeur depuis 40 ans, je n’ai rien compris à l’économie.
        En revanche si vous en avez pas, il faudrait que vous compreniez l’économie…et un gros effort vous sera demandé pour cela ainsi que pour tous les autres et ils sont nombreux qui pensent que les entrepreneurs crée de la valeur…

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        • dadone // 17.05.2013 à 09h51

          Un seul exemple et ce n’est pas une blague et je précise pour le monde développé car lorsque l’on à rien on peu créer de la valeur lorsque l’on a tout on ne peut plus en créer…c’est même le cœur de la non compréhension de l’économie.

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        • Bruno L // 17.05.2013 à 09h53

          Bill Gates, Steve Jobs, les fondateurs de Yahoo, Google, et quelques autres …
          Pas mal d’agriculteurs aussi, pour rester dans le concret, ainsi que de nombreux petits entrepreneurs.

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          • dadone // 17.05.2013 à 10h04

            Vous plaisanter ou vous n’avez rien compris…
            Bille Gate ?, en quoi un PC créé de la valeur, l’informatique existait avant lui…
            Fondateur des moteurs de recherche, en quoi il y a création de valeur ?
            Que l’on m’explique ?
            Les personnes avant était plus pauvres ? désormais ils sont plus riches ?
            Vaste plaisanterie …
            Enfin Steve Job, un smartphone crée de la valeur ?
            c’est bizarre ce n’est pas mon impression lorsuqe tous mois je paye pour mon fournisseur d’accès..
            Alosi on va s emettre d’accord sur la créa

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          • dadone // 17.05.2013 à 10h09

            Alors on va se mettre d’accord sur la création de valeur.
            Avant je travaillais T heures j’avais X produits.
            Après la création de valeur
            Dorénavant je travaille T heures j’ai plus de X de produits.
            ou bien je travaille moins de T heures et j’ai toujours X produits.

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          • Surya // 17.05.2013 à 10h32

            Heu quand parle de création de valeur, on parle évidement de la VA qui compte dans le PIB.

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          • yoananda // 17.05.2013 à 10h36

            @danone
            la c’est de la mauvaise foi pour ne pas renoncer à votre belle explication qui explique tout.

            Allez visiter un chantier du bâtiment si l’informatique c’est trop abstrait pour vous et demandez au contremaître ou au chef d’entreprise ou est la création de valeur … (bon, il ne comprendra peut-être pas le terme technique, mais je vous garantît qu’il saura vous la montrer, et au pire, je viendrai vous l’expliquer ! lol)

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          • dadone // 17.05.2013 à 10h48

            Allez visiter un chantier du bâtiment si l’informatique c’est trop abstrait pour vous et demandez au contremaître ou au chef d’entreprise ou est la création de valeur …

            Ai-je dit le contraire ?
            Que je sache ce n’est pas Bill Gate qui a créé l’informatique donc sans lui le chef de chantier aurait un outil informatique tout de même.

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          • yoananda // 17.05.2013 à 10h59

            ha ben Bill Gates a quand même participé a cette création de valeur !!!
            C’est une chaîne. Il y a eu le transistor, IBM, etc…
            La, on devrait rentrer en détail (je peux le faire s’il le faut, mais je préférerais éviter) dans le rôle d’un acteur particulier et pourquoi lui.
            Pour faire simple, la création de valeur de Bill Gates, ça a été de packager un ensemble d’inventions pour la rendre « grand public », ça peut paraître anodin, mais c’est essentiel. Bien sûr, il n’est pas le seul dans la chaîne… le gugus qui a créé le transistor on lui doit bien plus !

            Ce qui est sûr, c’est que l’ouvrier a l’usine, ou le manoeuvre sur le chantier, eux ne créent pas de valeur (selon votre définition que j’approuve).

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          • dadone // 17.05.2013 à 11h22

            @yoananda

            la c’est de la mauvaise foi pour ne pas renoncer à votre belle explication qui explique tout.

            Non seulement c’est l’explication mais je vais même plus loin l’entrepreneur loin de créer de la valeur en détruit ou l’accapare pour lui (ce qui revient au même pour les autres qui en son dépossédé)
            Et là les exemples sont innombrables (contrairement à l’inverse où j’attends toujours… )
            Puisque vous parlez d’informatique allons y.
            Prenons le système informatique des cartes magasins.
            Avant les cartes, X magasins se faisaient concurrence.
            Après l’invention des cartes X se font la concurrence en ayant en plus une gestion complète informatisée de cartes magasins.
            Bilan :
            Avant les cartes je travaillais T j’avais X produits
            après la création carte :
            je travaille T j’ai moins de X produits car forcément les magasins ont répercuté le coûts de la gestion des cartes sur les produits.
            CONCLUSION : DESTRUCTION DE VALEUR, ainsi va le monde et c’est la raison de sa ruine actuelle…
            Donc non seulement l’entrepreneur ne crée pas de valeur mais il en détruit en permanence.

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          • yoananda // 17.05.2013 à 11h38

            lol
            cet exemple ne tient pas la route. Je pensais que vous alliez parler de création-destructrice schumpéterienne, mais même pas …
            la, on entre dans un autre phénomène, celui de la complexité, des parts de marché, etc…
            donc, oui, d’un point de vue strict, ca peut sembler destruction de valeur, mais en fait, c’est une création de valeur marketing, c’est à dire, une méthode pour attirer le client. Vous pouvez considérer qu’être un bon vendeur n’est pas de la véritable création de valeur pure, ça se discute, mais c’est un phénomène marginal.
            On ne peut rien généraliser a partir de ça, on est très loin du coeur du fonctionnement économique.
            C’est comme si vous me preniez l’exemple d’un patron qui harcèle sa secrétaire pour me dire « vous voyez bien qu’être patron ça pourri les hommes » … lol

            il faut remettre les choses dans leur contexte.

            Dans le cadre des rendements décroissants, les concurrence se fait plus rude, et, ces techniques sont moins utiles à la société, mais vitales pour les entreprises. On en arrive a un paradoxe en effet.

            Mais je le redis, c’est marginal, faut pas oublier les autres facteurs pour autant.

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          • dadone // 17.05.2013 à 13h15

            Mais je le redis, c’est marginal, faut pas oublier les autres facteurs pour autant

            A oui, lesquels ?
            Je vous parie que vos « autres facteurs  » sont directement liés à la même problématique.

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          • Bruno L // 17.05.2013 à 18h24

            @ dadone
            Vu vos réactions, je pense que ce n’est pas la peine d’insister.
            Si vous ne voyez pas en quoi Google a créé de la valeur, je ne peux pas grand chose pour vous.

            Il y a 15 ans, vous mettiez combien de temps pour vous rappeler (à moins que vous ne l’ayez jamais su) ce qui s’était passé à Pavie ou à Marignan, ou pour vous rappeler des promesses non tenues de Mitterrand ou de Chirac.

            Et maintenant?

            L’information, vous savez ce que c’est?

            Certes, on ne mange pas mieux, c’est un fait. Et toute information n’est pas intéressante. Il faut justement apprendre à faire le tri.

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          • dadone // 17.05.2013 à 19h15

            @Bruno Lemaire
            C’est étonnant cette faculté à ne pas intégrer les hypothèse de départ et après à dire que l’autre n’a rien compris.
            J’ai donné une définition de création de valeur :
            Je travaille T heures et je produits X produits.
            En quoi Google me fait aujourd’hui :
            Travailler T heures et produire plus que X produits ?
            Google est un véritable prédateur du WEB au service de Google.
            Toute la richesse de Google provient du détournement de la richesse des autres par la publicité.
            Demains vous arrêtez Google il se passe quoi ? (c’est ce qui c’est passé en Chine, il n’ont pas google, et il s’en porte pas plus mal, … ), une économie phénoménale d’électricité et un report de la publicité sur d’autres acteurs.
            Bref rien.
            Arrêtez demain EDF et vous aller comprendre la différence entre une « vraie » valeur et un besoin superficiel…
            Vous m’auriez parlé de Wikipédia, c’était différent mais Wikipédia justement n’a pas enrichie démesurément les créateurs de Wikipédia, ils n’ont pas détournés à leur profit exclusif la richesse des autres, le monde est plus riche grâce à Wikipédia, il est plus pauvre avec Google.
            C’est toute la différence.

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        • yoananda // 17.05.2013 à 10h03

          Oui Danone, la loi des rendement décroissants, et ce que vous dites n’est pas totalement faux, je le reconnais. C’est même une partie du problème. Mais ce n’est pas le facteur principal, loin de la…

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        • dadone // 17.05.2013 à 10h14

          @Yoananda
          Et si c’est le facteur principal car si il n’y pas de création de valeur alors :
          –> quoi cela sert de favoriser les entreprises au détriment des salariés. A rien.
          –> A quoi cela sert de revenir sur les avantages acquis: A rien
          –> A quoi cela sert de vouloir être plus compétitif : A rien
          Et je pourrais continuer, continuer, les exemples…

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        • yoananda // 17.05.2013 à 10h34

          Oui sauf que c’est pas le facteur principal, de la création de valeur, il y en a plein …
          Le problème, c’est qu’il y a de la dévaluation de collatéral … (ce qui fait mécaniquement augmenter le poids de la dette, sans qu’il n’y ai besoin de faire appel a l’avarice des banquiers, qui ne sont qu’un transmetteur de notre propre avarice au final).
          Et qu’on essaye de compenser ça par de la ponction qu’on appelle redistribution de valeur !
          lol

          Enfin, il y a les 2 facteurs bien sûr, il ne faut pas tout résumer a un seul facteur unique qui expliquerait tout, même si nos cerveaux sont programmés pour « aimer » ce genre d’explications simplistes.

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        • Gbalou // 17.05.2013 à 13h15

          Sacré Dadone !… Toujours aussi peu inspiré contrairement à Danone qui crée de la valeur en produisant des yoghourts !…Humm c’est bon et donne des forces pour tenter de comprendre la loi des rendements décroissants, de la valeur suscitée par ce blog qui est, elle, croissante !…

          Mais je vous rassure, à Shangaï, parmi des managers du monde entier, je me souviens du maire adjoint de la ville de Marseille nous dire en français : « JE SUIS MARSEILLAIS ! » et vous ; vous êtes « DADONE » of BERRUYER BLOG ! But yes my friend, we can understand ADD VALUE ! You and me forever! I love YOGHOURTS !

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          • dadone // 17.05.2013 à 13h40

            Toujours aussi peu inspiré

            C’est étonnant cette faculté de dénigrer en étant en dehors du sujet.
            Je demande un seul exemple .
            Comme vous êtes probablement persuadé comme beaucoup d’autres que les entrepreneurs créent de la valeur (alors que dans les faits il l’a détruise ou l’accapare) alors cela doit ne pas être bien difficile de trouver un seul exemple afin effectivement de prouver que je suis « aussi peu inspiré »…

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        • Gbalou // 17.05.2013 à 14h09

          @dadone

          Un yoghourt DANONE et non DADONE a une valeur !…DADONE a de la valeur quand il fabrique le yoghourt. La machine sur laquelle travaille DADONE a une valeur…La valeur a un prix… La plus value selon Marx est le profit ! … Et ne me demandez pas la différence entre la plus value absolue et la plus value relative… Herr DADONE !

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          • dadone // 17.05.2013 à 14h24

            Hors sujet.
            J’a explicité ce que j’entendais par création de valeurs plus en amont.
            La fait qu’une entreprise produit un produit X ou Y depuis des décennies quel rapport avec un entrepreneur qui crée de la valeur, autrement une richesse supplémentaire pour le système ?
            Aucun, votre réponse est hors sujet car vous n’avez pas compris la problématique…

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      • yoananda // 17.05.2013 à 09h59

        J’avais modifié mon commentaire pour justement expliquer que le populo est programmé pour penser mémé Bettencourt et son Gode en or quand on parle de rien. Alors qu’en réalité, le riche est « partout » et pas juste dans le clichés démago des journaux de gauche.

        Parce que si on élargit un peu le débat hors de la France (après tout on vit tous sur la même planète), et qu’on applique la même logique redistributive chère à Todd et Berruyer, alors la France devrait simplement donner 3/4 de ses richesses aux autres pays, à commencer par la Françafrique !

        Mais …
        personne n’empêche Mr Todd ou Berruyer de vendre leur appartement ou de leur héritage et d’envoyer l’argent en Afrique, ou de donner 3/4 de leur salaire a une famille camerounaise… personne …

        être généreux avec l’argent des autres, c’est toujours plus facile.

        Et je vous garantit que Todd et Berruyer sont infiniment plus riche qu’un vietnamien, qu’un camerounais, qu’un haïtien !
        Selon la logique marxiste qu’ils affectionnent tant, alors ils sont des voleurs et doivent rendre a qui de droit.
        Parce que les banques qui ruinent la Grèce, Haîti et l’Afrique nord/ouest … elles le font pour NOUS !

        Obnubilé qu’ils sont par les plus riches au dessus d’eux qui sont les ennemis à abattre, ils oublient qu’ils sont eux même les plus riches d’autres personnes.

        Est-ce que quelqu’un est capable de comprendre ça ici ou pas ?

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        • raloul // 17.05.2013 à 10h48

          Bonjour!

          Je suis allé en Inde, au Cambodge, en Thaïlande, et oui je pense être capable de comprendre ce que vous dites.

          Je pense qu’il faut garder un peu de mesure dans vos propos. Car une partie de ce que vous écrivez est caricatural, et même un peu ridicule: « plus d’argent gratuit qui tombe du ciel. Quitte a tuer l’économie productrice dont il dépends. Mais ça il s’en fiche, on sera tous égaux. Pauvres, ruinés, mais égaux ! »

          Il me semble que la question des inégalités mérite d’être traitée avec sérieux, pas avec des slogans de café du commerce, et je reste poli.

          Il existe plein de nuances de la pensée économique entre la logique du « riche capitaliste » et la « logique marxiste », mais peut-être que cette subtilité nuirait à la clarté de vos propos.

          Enfin, je ne savais pas que « les banques qui ruinent la Grèce, Haîti et l’Afrique nord/ouest … » le font pour moi. Il faut urgemment que je passe chez mon banquier lui demander le produit de ses rapines dans les pays que vous citez…
          Et les banques qui ruinent l’Europe, elles bossent pour qui à votre avis?

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          • yoananda // 17.05.2013 à 11h12

            Je me met au niveau de mon interlocuteur.
            En l’occurence Todd, qui résume tout a « c’est la faute des riches ».
            Mais personne ne trouve ça ridicule, alors oui, j’assume, je fais du slogan moi aussi.
            Je suis tout à fait prêt à en parler de manière sérieuse.
            Car, hors de ma caricature, il y a bien des « circuits » financiers, économiques, et autre qui visent à ce que vous et moi on profite du travail des autres.
            La preuve puisque c’est justement ce que dénonce Todd !

            Je ne fais qu’étendre sa logique à l’extérieur de la France pour montrer qu’il est le riche de quelqu’un d’autre, comme mémé Bettencourt est sa riche à lui.
            Et qu’il en profite grassement (via les circuits financiers de l’état qui lui redonnent nombre d’avantages).

            Donc oui, quand vous placez votre argent chez le banquier, vous lui demandez que cet argent rapporte, sans lui demander « comment il va faire », du moment que ça rapporte un max. Et, en partie, ça passe par les obligations d’états, qui sont de l’argent prêté a la Grèce, que les pauvres grecs doivent rembourser, pour au final, payer nos retraites, nos fonctionnaires, notre chômages, etc…
            Si vous regardez l’économie comme un tout, vous verrez que ce que je dénonce n’est pas aussi caricatural que ça en a l’air. Mais un peu oui parce ce que ça m’énerve quand même légèrement (et j’ai un caractère de cochon).

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        • Gibbus // 17.05.2013 à 11h08

          @yoananda
          La logique Marxiste veut que l’accumulation primaire de capital soit due à la spoliation du travail des autres: Servage, esclavage, colonialisme, salariat…
          Vous qui êtes fan de Jancovici et prompte à tout expliquer par le peak oil!!
          Jancovici le dit bien, en physique l’énergie est ce qui permet la transformation d’un système, la force ce qui fournit cette énergie (explosion pour le pétrole, force musculaire pour un homme) et le travail de cette force la somme d’énergie fournie pour modifier ce système! Etes-vous d’accord avec ces principes???
          Sans énergie pas de modification du système, une machine sans énergie est inutile, une usine sans énergie (qu’elle soit d’origine humaine, fossile ou nucléaire) pour la faire tourner ce n’est rien…
          Hors historiquement et encore aujourd’hui, c’est l’appropriation de la plus-value donc d’une partie de travail (dépense d’énergie de la masse) au profit d’un petit nombre qui permet l’accumulation de richesse. Il y a donc bien spoliation ou vole comme tu veux !!
          C’est d’ailleurs remarquable : tous les Pays que tu sites ont tous étaient colonisés ou occupés donc spoliés d’une partie de leur énergie et de leur richesse au profit d’autre !!

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          • yoananda // 17.05.2013 à 11h29

            Janco je suis d’accord, mais ce n’est qu’un petit bout du puzzle. Je ne suis pas d’accord pour tout expliquer par le peak oil, comme lui. Mais c’est un des facteurs principaux oui. J’explique tout ça sur mon blog.

            Pas d’accord avec votre explication marxiste de la appropriation de la plus-value.
            Mais mon propos n’était pas la. Même en admettant cette explication, dans ce cas, la logique veut que Todd lui même soit le riche à abattre d’un camerounais, comme Bettancourt est le riche à abattre de Todd. Qu’il commence par donner l’exemple, et peut-être que mémé fera pareil. C’est comme une chaîne alimentaire. Si on élimine mémé et sa classe sociale, Todd prendra sa place de superprédateur, et rebelote jusqu’à ce que tout le monde soit égal … et comme dirait darth sidious « we shall have peeeeace ! »

            Les riches français (qui font partie des 1% les plus riche de la planète, LARGEMENT) me font bien rire avec leurs raisonnements marxistes !
            Dès qu’on sort des frontières, y a plus personne.

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          • Gibbus // 17.05.2013 à 12h06

            @Yoananda
            Ce n’est peut être pas la question, mais j’aimerai comprendre ce qui selon vous justifie ou légitimise l’appropriation des plus-values par le capital?

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          • Gbalou // 17.05.2013 à 13h23

            Du calme, du calme Gibbus, souviens-toi de l’outil qui permis d’accroître la taille de ton cerveau; et de ton cerveau qui te permis de mieux tailler ton outil !… Laisse tomber le nucléaire, tu veux nous tuer !? DU CALME !…RELAX MAX et non MARX ! KEEP GOING COOL ! Le commerce mondial réduit la misère même si les inégalités sont encore là !

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          • Gibbus // 17.05.2013 à 13h52

            @Gbalou
            Répétez votre mantra tant que vous voudrez:
            Le commerce mondial réduit la misère même si les inégalités sont encore là !!!
            Mais le commerce mondial augmente la richesse (pour certain), il ne réduit pas la misère!!! Ce n’est pas parce que globalement la richesse augmente que la misère recule…
            Demandez aux jeunes chômeurs espagnols si les profits records de INDITEX font qu’ils vivent mieux!!!
            Encore une logique de comptable, pour réduire la misère ne faut pas seulement crée de la richesse (c’est nécessaire mais pas suffisant), il faut que cette richesse profite au plus grand nombre !!!

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          • Gibbus // 17.05.2013 à 15h53

            @yoananda
            Chiffre 2011 Juste pour jouer:
            Le PIB(PPA)/habitant en France : 35000 $
            Le PIB(PPA)/habitant au Cameroun: 2300$
            Revenu de Bettencourt (juste en dividendes L’Oréal): 360000000 euros
            C’est plus parlant qu’un discours. Je rappelle que Mme Liliane n’a eu le bon gout de naitre dans la bonne famille, mais elle n’a jamais travaillé ni entrepris quoi que ce soit !! Ah si elle est gérante de sa holding familiale : elle compte et y’a beaucoup à compter !!!

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          • Gbalou // 17.05.2013 à 19h11

            @ Berruyer

            Un exemple parmi d’autres : La croissance africaine est de 5,4%. Et il ne s’agit pas d’une caste qui s’accapare les richesses…Revoyez donc vos chiffres et faites confiance en la matière aux économistes des organismes des Nations Unies (Objectif du millénaire) !…

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          • Ankou78 // 17.05.2013 à 21h43

            « Le commerce mondial réduit la misère même si les inégalités sont encore là ! »

            Je préfère:

            Le commerce mondial augmente les inégalités, et la misère est toujours là.

            Il double les revenus des plus pauvres, par exemple au lieu d’un bol de riz par jour ils en ont deux.

            Il n’augmente que de 50% les revenus des plus riches ….. par exemple au lieu de deux avions, ils en ont trois.

            L’OMC est une catastrophe! et dire que le PS trempe là dedans!
            Quelle connivence entre le monde politique et le monde de l’argent!

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    • Gbalou // 17.05.2013 à 08h57

      L’offensive contre le chômage est au cœur de la politique de Hollande.

      La reconstitution de l’offre productive, l’amélioration des marges des entreprises, le démantèlement de la fiscalité d’exception comme celle dont bénéficie Todd, la baisse des dépenses publiques… une union politique avec l’Allemagne sanctuarisant l’euro, l’accélération des réformes structurelles…bref le redressement révolutionnaire est en cours !

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      • Gibbus // 17.05.2013 à 10h36

        @gbalou
        La meilleure offre du monde ne vaut rien sans demande solvable !!!
        La politique de l’offre généralisée (je dis bien généralisée) par déflation salarial (inspiré par le pouvoir allemand : lois Hartz) en Europe va nous tuer… L’Allemagne a profité de cette politique (mais au prix d’une paupérisation de sa population) car c’est une puissance exportatrice nette, pensez-vous que chaque pays européens puissent aller chercher la demande à l’extérieure des frontières européennes ? Pour vendre à qui aux américains, au japonais, aux bengalais?? Quelle part du PIB de l’EU (dont l’Allemagne) est due au commerce intra-EU ? Alors que nous arrivera-t-il en comprimant encore la demande intra-européenne (demandez à Peugeot si la compression de la demande en Europe du sud est bon pour son business) ?
        De Gaule disait : « le politique décide et l’intendance (les technocrates) suit » aujourd’hui l’intendance décide et le politique suit ; car la politique a été remplacée par la gestion, Les hommes d’états par des technocrates et des hauts fonctionnaires, la volonté par La comptabilité, le souci de l’intérêt général par les indicateurs économiques (Cf : l’Allemagne) …
        Selon moi nous sommes entrés dans un effondrement systémique (déflation salarial=chute de la demande=déflation=chute des profits=plus d’investissement=plus de chômage=dépression=effondrement du système) mais tant que le système tient les insiders (nos élites) continueront à penser le monde que la croissance reviendra les sauvé. Nous vivons selon moi ce que Marx (dont je crois à la pertinence de l’analyse critique du capitalisme mais pas aux solutions qu’il propose) avait décrit : crise de surproduction et baisse tendancielle du taux de profit (couplé à une méga crise de surendettement) !!!

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      • Stéphane Grimier // 17.05.2013 à 22h59

        « L’offensive contre le chômage est au cœur de la politique de Hollande. »

        Affirmation gratuite, dénuée de fondement, péremptoire, et surtout aux antipodes de ce que chacun peut observer, ressentir, vivre dans sa chair.
        Il s’agit de pure provocation dans le seul but de foutre le boxon. Si OB supporte ça, alors on peut dire tout et surtout n’importe quoi.

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        • Stéphane Grimier // 17.05.2013 à 23h08

          Tout est normal, c’est moi qui suis en attente de modération. C’est le monde moderne, provocation tolérée, réponse interdite.

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    • Macarel // 17.05.2013 à 21h07

      Pauvres, ruinés, mais égaux !

      Ne vous inquiétez pas! On ne prête qu’aux riches, on ne vole que les pauvres.

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  • Bruno L // 17.05.2013 à 09h12

    En dehors de son encensement de Paul Jorion, qui refuse de comprendre comment les banques fonctionnent réellement, tout ce qu’écrit Todd est excellent, puisque c’est exactement l’analyse faite par Marine Le Pen et ses économistes depuis des années: nos gouvernants ne sont que des petits commis de la haute finance et de ses basses oeuvres.

    Même Todd reconnaît, ce qui lui arrache le clavier, la plume, voire tout le reste, que Marine a raison.

    B.L., Club Idées Nation.

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  • orgent // 17.05.2013 à 09h19

    Emmanuel Todd s’est expliqué sur sa posture vis a vis de l’Allemagne chez l’excellent F. Taddeï le 10 Mai: http://pluzz.francetv.fr/videos/ce_soir_ou_jamais.html
    Plus que 13h pour visualiser l’émission !

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  • chant31 // 17.05.2013 à 09h23

    Todd visionnaire maintenant .. mort de rire.. il va falloir mettre tout ce « beau » monde au placard si on veut sortir du marasme organisé et ça n’est pas du tout avec le système de pensée qui nous y a mis qu’on y arrivera comme le disait l’autre (Einstein qu’en même). La dette est ILLEGITIME contrairement à ce que prétend Mr Berruyer, elle n’est donc pas à rembourser. S’en suit donc un tas de règles efficientes (enquêtes parlementaires, séparation des activités bancaires, mise en faillite des banques pourries d’effets toxiques, nationalisation de la part des dépôts, mise en prison des voyous -vr le cas du boss de la SG Russe- taux de change fixe, fin des dérivés, protectionnisme..) que tout un tas de speudo écono-socio-analysto-bon à pas grand chose (car flémards intellectuels en puissance), O. Berruyer, E. Todd, compris défendent tout en nuance pour en plus se préserver sans doute de l’effroyable réalité : ce système de libre échange monétariste est bien mort et ils vont eux aussi être très impactés.. alors leurs intérêts .. faire retarder l’échéance et plus on tarde plus ça va plomber ! Merci à eux de faire le travail de sape. Ce site pourrait être très bien si Mr Berruyer ne niait pas l’évidence.. la dette est ILLEGITIME (la manigance autour de l’article 104 est un crime qui devra être discuté devant un tribunal, un vrai tribunal), elle n’a donc pas à être remboursée comme on nous la présente !

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    • Totor // 17.05.2013 à 09h50

      Sans vouloir être désobligeant, Il faut lire et comprendre les personnes dont on parle avant de les critiquer…

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      • yoananda // 17.05.2013 à 11h52

        Avant de me critiquer, il faudrait lire ce que je dis sur Todd et pas juste une phrase.

        Todd est bon dans son boulot de démographe. Il est bon sur les structures familiales.
        Il a prédit la fin de l’URSS bien avant tout le monde. Il prédit la fin de l’Euro et il a raison.
        Pour le reste, ce n’est qu’un marxiste (idéologue gauchiste en gros) qui ne comprends rien à l’économie et il sort de son domaine de compétences.

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    • Surya // 17.05.2013 à 10h35

      On s’en tape de la dette prétendument illégitime. Cette dette a été votée par les parlements nationaux.

      Si vous voulez que l’état emprunte à taux 0, n’hésitez pas à vider vos comptes bancaires pour en prêter le contenu gratuitement à l’état.

      PS : n’oubliez pas de fermer votre livret A, car si vous en avez un, le vilain créancier qui prend des intérêts à l’Etat, c’est vous

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      • Gbalou // 17.05.2013 à 14h25

        N’hésitez pas à emprunter bientôt sur votre livret E comme Européen, ça peut mettre du beurre dans les épinards !…

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    • Rycochet // 17.05.2013 à 16h01

      Bonjour

      Je suis hors sujet mais je rebondis sur votre remarque concernant l’immobilier. Quelqu’un sait- il pourquoi il y a cette différence entre l’Allemagne et la France? On sait qu’il y a une bulle en France, peut-être parce que les riches y placent leur argent ou que les taux d’intérêt sont bas. Mais n’est-ce pas aussi le cas en Allemagne?
      Merci d’avance

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      • dadone // 17.05.2013 à 17h18

        C’est de l’arithmétique.
        Compression salariale, baisse de la population, investissement immobilier en dehors de ‘l’Allemagne (en Espagne et en Grèce notamment) = immobilier non inflationniste.

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    • Rycochet // 17.05.2013 à 16h41

      Vitupération n’est pas argumentation.

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  • yt75 // 17.05.2013 à 09h34

    Personnellement ce que je trouve impressionnant par rapport à l’Allemagne c’est la quasi inexistence d’un dialogue « public » (entre « intellectuels » ou autre), qui connait un équivalent de Todd Allemand ?
    Peut-être un peu sur arte ? (je regarde quasi plus la télé).

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    • yt75 // 17.05.2013 à 09h57

      Enfin pas mal du à la quasi disparition du dialogue intellectuel sans doute aussi, et l’étiolement tweetero facebookien

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  • Sylvain // 17.05.2013 à 10h07

    Je suis triste de constater que de soi-disants intellectuels désignent violemment l’Allemagne comme bouc-émissaire des problèmes de l’Europe du Sud.

    Nous aimerions échapper à l’ambiance fétide du toddisme, anti-allemande et anti-protestante.

    M Todd récolte non seulement un point Godwin, il veut également réveiller les guerres de religions ! Qu’ils nous explique pourquoi la Bavière, ultra-catholique, est le principal soutien à la politique économique allemande…

    Que l’Euro serve les intérêts de l’Allemagne n’est plus un secret. De dire que les bisounours francais se sont fait avoir par les grands méchants Allemands est risible. L »introduction de l’Euro a été décidée au début des années 90 et RIEN n’a été fait pour coordiner les politiques économiques. C’est ca le scandale ! L’egoisme des dirigeants est passé avant l’intérêt commun des peuples d’Europe.

    De nombreux « analystes » se plaisent à comparer la crise actuelle à celle des années 30; de mon coté, je vois une bien plus grande analogie avec la montée des nationalismes aveugles de l’avant 1914.

    Non Olivier, parler de l’Allemagne n’est pas un tabou. Le faire comme le fait M Todd pousse au conflit. Ce genre de propos sont à combattre et non à propager. Merci de nous en donner l’occasion.

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  • richard // 17.05.2013 à 11h00

    tout a fait d’accord avec son analyse!
    UMP et PS vont prendre une grosse claque aux élections de 2017 ça c’est sure!

    merci a olivier pour partager ce article
    et bravo pour ce blog que je consulte TOUS LES JOURS

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    • Amsterdammer // 17.05.2013 à 21h49

      Pas l’UMP, malheureusement. L’Union des Malandrins Patentés gagnera par défaut.

      On a déjà vu ça en Espagne : le Parti Populaire a gagné les élections mais sans beaucoup progresser en voix; tandis que le PSOE, lui, a perdu des millions d’électeurs, qui ont sanctionné sa trahison par l’abstention.

      En France, le PS [Parti de la Soumission] sera sanctionné de la même façon; et la défaite de cette « droite complexée » signifiera, vu le système électoral, un retour mécanique de l’autre droite, la décomplexée. A moins que de nouveaux scandales ne fassent le bonheur de l’héritière.

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  • lion.b // 17.05.2013 à 11h07

    Emmanuel Todd et l’Allemagne: une analyse problématique
    Article sur le bmog de médiapart par Par Frédérick Stambach.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/frederick-stambach/160513/emmanuel-todd-et-lallemagne-une-analyse-problematique

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  • odeur_de_sapin // 17.05.2013 à 11h16

    GoodBye Mr Todd …

    si vous pouviez passer le Rhin et casser un peu la cadence des Teutons … leur vanter les charmes des 35H, des RTT, des grèves, d’une fonction publique bien plus fournie, d’une fiscalité/cotisation sociale bien plus « demandeuse », d’un accueil plus important de flux migratoires incapable/non-désireux de s’intégrer, de la relance de la demande intérieure et en même temps de l’abandon du tissu industriel … alors l’Allemagne se rapprocherait de la France et nos peuples seraient de bien meilleurs amis et surtout Mr Todd serait content … en attendant de trouver un autre bouc émissaire.

    Décidément Mr Todd, je n’arrive pas à vous prendre au sérieux.

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  • Gbalou // 17.05.2013 à 11h26

    QUEL EST LE % DE LA POPULATION FRANCAISE DANS LE MONDE ? 0,1 % !

    LA POPULATION DE l’UE-27 REPRESENTAIT 7,3 % DE LA POPULATION MONDIALE.

    LA FRANCE NE PEUT DECIDER QUE SI ELLE EST INTEGREE DANS UNE ZONE EURO !

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    • yann_ter // 17.05.2013 à 14h22

      Quelle est le % de la population sud coréenne dans le monde ?
      Pourtant ils décident pour eux les coréens.
      Sous prétexte que l’europe c’est tant de % en quoi ça me garantit quoi que ce soit ?
      En rien, l’europe n’en a rien à foutre de nous.
      Marre d’entendre toujours la même propagande.
      Quant aux majuscules : une connerie hurlée n’en reste pas moins une connerie, votre europe on a vu, on en a soupé on en veut plus. POINT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  • medomai // 17.05.2013 à 11h28

    Dernier point : taper sur Hollande parce qu’il impose la transparence sur les rémunérations et les éventuels conflits d’intérêt des membres du gouvernement et du parlement J’HALLUCINE !

    Mais ils sont tous devenus débiles ou quoi ? La paranoïa : pas d’utilisation prolongée sans avis médical…

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  • raloul // 17.05.2013 à 11h30

    Bonjour!

    Sylvain, je partage partiellement votre point de vue, toutefois je me demande pourquoi les propos de Todd sont-ils à combattre, et non pas à débattre?

    Je n’ai pas l’impression que les propos de Todd soient très conflictuels. Il a le mérite de poser franchement la question des rapports de force sur le continent. Ce que je trouve intéressant, car dans la sourde quiétude de la construction européenne cette question a tendance à être évacuée, être considérée comme anachronique, alors qu’il serait sage au moins de ne pas l’écarter par principe, mais en démontrant son éventuelle non-pertinence.

    Ensuite, je trouve ses propos sur « l’irationnalité » supposée allemande sans fondements et un peu stupides. Et je suis totalement d’accord avec vous concernant le manque de coordination économique préalablement à l’introduction de l’euro.
    Il en résulte toutefois une situation d’où émergent des rapports de force, et même s’il est inopportun de se demander dans quelle mesure cela a été souhaité par les autorités allemandes, il reste tout à fait utile et nécessaire de se demander comment gérer, négocier, éventuellement lutter pour modifier ces rapports. Mais les nier n’est en aucun cas une bonne solution à mon avis.

    Enfin, j’ose espérer que quelques leçons au moins ont été retenues du XXème siècle; je n’ai pas l’impression de constater des formes de nationalismes comparables à ceux du début du siècle précédent. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de remontées de nationalismes, je dis juste que ceux-ci prennent des formes bien différentes de ceux du XXème siècle.

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    • Sylvain // 17.05.2013 à 11h35

      Combattre, c’est débattre. Je ne suis pas censeur. 😉

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    • Léonard // 18.05.2013 à 00h07

      Affirmer que la politique allemande est « irrationnelle » n’est pas dénuée de fondement pour qui regarde ce pays de manière « raisonnable ». La politique démographique est particulièrement irrationnelle, si on admet que la reproduction est un des fondements de l’humanité, il n’est pas raisonnable de mener une politique qui mène autant au suicide démographique. De même la politique économique n’est pas très « raisonnable ». On ne torpille pas le marché sur lequel on est assis.

      Sans vouloir trop m’avancer sur la question, il me semble qu’il y ait deux constantes. D’abord un primat donné au court terme sur le long terme. Pourquoi les Allemands n’arrivent pas à penser en terme de durabilité ? Si on lit l’histoire de l’Allemagne de 1870 à nos jours, c’est un fait saillant. Ensuite, un rôle très important de la morale en politique et en économie. Quand un pays emploie le même terme pour désigner la dette et la faute, on est en droit de s’interroger.

      Enfin, un mot sur l’idée nationale. Je ne suis pas si sûr que les nations soient si vectrices de conflits. Les grands temps de l’idée de nation – et leurs victoires – au 20ème siècle (1918, 1945, 1989) sont plutôt des temps marqués par la victoire de la démocratie, du social et des valeurs de droit de l’homme en général.

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      • Christophe Vieren // 18.05.2013 à 20h35

        « si on admet que la reproduction est un des fondements de l’humanité, il n’est pas raisonnable de mener une politique qui mène autant au suicide démographique ». Mais si, comme moi, on ne l’admet pas ? Ou alors doit-on en déduire que les Allemands de sont pas (plus ?) des humains. Je rappelle tout de même que nous serons 9 milliards d’êtres humains dans quelques décennies (peut-être plus). Et que nous consommons plus d’une planète ! Près de deux pour la France. En outre, même si le solde naturel (= enfants de résidents) est négatif, ouvrir plus ou moins les frontières permet de réguler assez aisément la démographie. N’oublions pas, en terme de développement durable (oui je sais c’est un affreux oxymore mais ainsi qu’on nomme l’écodéveloppement, alias the sustainable development ) : « Pensons global, agissons local » !

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        • Tikehau // 19.05.2013 à 09h04

          Foutaises que la surpopulation mondiale et le schéma malthusianien classique.

          Si dans un élevage de poissons on dépasse le seuil critique du nombre de poissons par rapport au volume de bassin disponible, que se soit pour des raisons de stress ou autres, des maladies apparaissent et réduisent mécaniquement le nombre des poissons. Vous remarquerez qu’il ne s’agit pas d’une question de ressource alimentaire. A l’inverse, toute réduction drastique des apports alimentaires rend les poissons cannibales.

          L’homme n’est qu’un vulgaire mammifère auquel on peut transposer les règles du monde animal : trop nombreuse, la survenue de nouvelles pandémies régulerait notre population et privée de ressources alimentaires suffisantes nous nous ferions tous la guerre pour l’accès aux ressources vitales.

          Il ne peut y avoir de surpopulation car l’impasse n’est due qu’à une absence de régulation.
          Régulation du comportement des banques pour l’économie mondiale, une adaptation du comportement de l’espèce humaine qui tend naturellement à la réduction du nombre d’enfants lorsque la survie de l’espèce n’est plus liée au nombre d’enfants. Ce sont en effet les bras nécessaires pour assurer la subsistance de leurs géniteurs âgés qui justifient historiquement le grand nombre d’enfants par foyer. Vous constaterez que les pays développés sont clairement dans ce schéma et que les pays en fort développement tendent vers une évolution identique.

          La régulation s’imposera ou la nature retrouvera ses droits : adaptation ou disparition, une règle immuable.

          .

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          • yt75 // 19.05.2013 à 09h33

            Foutaises ?

            Pourtant on se demande bien en quoi votre message serait une « contradiction » des « thèses » (ou banalités) Malthusiennes, ce serait plutôt exactement le contraire.

            Ce qui nous tombe dessus actuellement, et entre autres, c’est beaucoup cela :
            http://iiscn.files.wordpress.com/2013/03/laherrere_all_liquids_production_1900-2200.jpg

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          • yoananda // 19.05.2013 à 14h18

            C’est tellement de la foutaise qu’il avait prévu « la fin du monde » pour 1914 … on a juste eu 2 guerres mondiales à la place …
            C’est sûr, il avait tort !
            pfff

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            • Tikehau // 19.05.2013 à 17h28

              La « faim » du monde n’est qu’une description du radeau de la Méduse.

              Pour l’accès aux ressources, on ne fera rien de plus que des guerres (c’est déjà le cas pour le pétrole) et les plus faibles comme les malades périront pour assurer la survie des plus résistants (ou des plus riches comme aujourd’hui).

              Nul besoin de s’inventer une fin du monde en 1914 car à tort ou à raison les deux guerres mondiales ne furent qu’hégémoniques et correspondent bien à l’argumentaire de mon post.

              Maintenant pour ouvrir le débat, l’homme reste en « capacité » à détruire son environnement vital pour que nous ne courions plus aucun risque de surpopulation, une hypothèse statistiquement plus que probable.

              Une objection ?

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  • odeur_de_sapin // 17.05.2013 à 11h37

    Sur 1 ou 2 points, tout de même la vision de Mr Todd pourrait trouver meilleure application … en mettant le mot « Rien » à coté de Mr Hollande, disons qu’ils se trompent mais ce serait une partie d’un possible renouveau.

    Le RIEN en question, serait qu’il mette le moins de freins, de lourdeurs, de démarches possibles à l’énergie de Vie constructive de chaque Français, en clair qu’il nous foutent la paix, ca ce serait révolutionnaire !

    Mr Todd pourrait conseiller à Mr Hollande de s’occuper du minimum qu’on lui demande, c’est à dire par exemple d’éviter qu’une fête sportive ne dégénère en millions d’euros de dégâts comme ce fut le cas récemment au Trocadéro à Paris.

    Et pour ce qui est de la protection de l’épargne des Français, on a vu le décalage entre la promesse et le courage politique. Il reste tout de même 23% de Français qui croient en Mr Hollande … c’est vrai , on ne sait jamais.

    Et une député qui publie un book s’intitulant ’’Les 30 glorieuses sont devant nous’’ …au début je pensais qu’il s’agissait d’une farce. J’espère qu’ils ont pris du papier recyclé …

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  • Ardéchoix // 17.05.2013 à 12h06

    Problèmes économiques ?
    un anthropologue soir et matin , attention aux effets indésirables .

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  • FPer // 17.05.2013 à 13h28

    Je vous renvoie à cet excellent article de Michel Santi : L’Allemagne ou le dogme du salarié low cost

    Une confiscation en bonne et due forme de l’appareil économique a été entreprise depuis la fin des années 70 par une infime minorité qui a redistribué le produit du travail des autres largement en sa faveur.
    Ce ne sont effectivement pas tant nos usines, nos industries et nos entreprises qui ne sont pas productives. Cette productivité a en fait été monopolisée au bénéfice d’une élite qui a assisté, totalement indifférente, au creusement d’un fossé entre les salaires réels et la productivité.

    L’Allemagne elle-même, qui s’érige en donneuse de leçon de productivité, n’a pu bénéficier d’une croissance au-dessus de la moyenne européenne qu’à la faveur de sacrifices constants exigés à sa population. Le moteur à l’exportation allemand ne rugit pas seulement par la grâce de la force productive de ses entreprises.

    En réalité, c’est aux réformes dites « Hartz » entreprises entre 2003 et 2005 – et qui ont consisté à transférer des ressources et des richesses du citoyen vers les entreprises et vers le secteur financier – que l’Allemagne doit d’avoir dopé ses exportations.

    Ce sont effectivement les réductions salariales et les réformes drastiques de son marché du travail qui ont amélioré notablement sa productivité, en y comprimant à l’extrême le coût du travail.

    Ces réformes sinistres ont été initiées le 16 août 2002 par un groupe d’experts dirigés par le directeur des ressources humaines de Volkswagen, Peter Hartz, qui a présenté au chancelier allemand Gerhard Schröder ses propositions relatives aux réformes du marché du travail.

    Dix ans plus tard, la société allemande se retrouve profondément transformée par ces réformes. En effet, une étude de l’OCDE, publiée à fin 2012, conclut à un accroissement spectaculaire de l’inégalité des revenus en Allemagne, bien plus que dans n’importe quel autre pays membre de cette organisation.

    Ayant très finement manoeuvré, la commission Hartz a réussi à créer dans son pays un marché du travail subsidiaire – ou parallèle – dominé par des salaires bas et non soumis aux droits sociaux.

    De fait, ces réformes privent les chômeurs allemands de tous leurs droits aux allocations chômage. Ils sont dès lors réduits à l’état de mendiants sociaux !

    Ainsi, ce n’est qu’après une année entière de chômage que le travailleur est en droit de demander une misérable allocation mensuelle de 347 euros par mois, à la seule condition toutefois d’avoir préalablement épuisé son épargne et à la condition expresse que son conjoint soit incapable de subvenir à ses besoins.

    Pourquoi ne pas évoquer également l’obligation lui étant imposée d’accepter n’importe quel emploi, indépendamment de ses qualifications et de ses revenus antérieurs ?

    Hartz est donc tout à la fois un piège et la meilleure voie pour la pauvreté, ou pour un état de précarité absolue inconcevable et intolérable dans un pays riche comme l’Allemagne.

    Une étude réalisée par l’Association à l’aide sociale paritaire allemande dévoile effectivement que les trois-quarts des personnes touchées par ces lois restent à jamais tributaires de Hartz.

    Par ailleurs, la simple menace de tomber dans Hartz contraint les chômeurs à accepter des emplois à salaire bas, à temps partiel, dénués de toute sécurité, de droits à la retraite et autres allocations.

    Le dogme allemand du travailleur « low cost » était donc né de ces réformes… Et, de fait, seuls 29 millions d’Allemands (sur près de 42 millions de travailleurs) disposent aujourd’hui d’emplois soumis au régime de la sécurité sociale, pendant que quelque 5,5 millions d’entre eux travaillent à temps partiel, et que plus de 4 millions gagnent moins de 7 euros de l’heure !

    Le secteur allemand des bas salaires tire par le fond tous les salaires du secteur industriel en agissant comme une sorte de levier infernal. Le travailleur y subit des conditions similaires à celles encore en vigueur dans le Tiers-monde et dans les pays émergents.

    La compétitivité elle-même – maintes fois invoquée – n’est-elle pas une notion floue désignant la capacité d’un pays et de ses entreprises à affronter la concurrence ? La compétitivité par le bas – en réalité dévaluation interne – consiste à baisser les prix à l’exportation en diminuant les coûts à la production. Le débat public se concentre donc sur le coût du travail tandis que le coût du capital n’est jamais évoqué, alors que les revenus nets distribués représentent aujourd’hui 10 % de la valeur ajoutée des sociétés non financières.

    Ce niveau historiquement record depuis la Seconde Guerre mondiale, par rapport à 5,5% en 1999, permet de conclure que la part dévolue aux actionnaires a donc crû dans des proportions considérables ces douze dernières années.
    Autrement dit, la complainte patronale faisant de la baisse du taux de marge la raison profonde des faibles investissements et du moindre effort en matière de recherche et développement ne tient pas la route. Elle passe en effet sous silence la part de plus en plus lourde que les entreprises choisissent de distribuer aux propriétaires de capital, quelle que soit l’intensité de la crise économique et financière.

    Voilà pourquoi les droits des salariés subissent une attaque sans précédent. Voilà pourquoi les coûts doivent être comprimés si le but est bien de gagner des parts de marché à l’export. Tels sont à l’évidence les impératifs si le but est bien de toujours plus rémunérer l’actionnariat, les capitaux et en finalité les parieurs en bourses…

    Cette logique débouche sur des contradictions inextricables, illustrées par le discours orwélien des industriels et des patrons d’entreprise expliquant que lutter contre les plans de licenciements revient à…lutter contre l’emploi !

    Comprenons une fois pour toutes que compétitivité ni rime pas nécessairement avec chômage, avec précarité, ni avec explosion des inégalités, contrairement à ce que marchés et patrons imposent aux salariés et aux travailleurs depuis plus de vingt ans.

    Rebellons-nous contre les allégations de la Présidente du MEDEF, Laurence Parisot, qui se demandait en 2005 dans le Figaro : « La vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne serait pas précaire ? »

    De telles déclarations consacrent la défaite du politique. En effet, l’une de ses missions devrait être la détermination des règles du jeu économique et la mise sous tutelle du néo-libéralisme qui n’est qu’une manoeuvre visant à mettre l’Europe en pilotage automatique d’une concurrence supposée régler toutes les problématiques.

    Remplacer la culture de l’Etat par l’obsession du chiffre revient à fouler aux pieds l’essence même du travail, pourtant source de toute valeur économique.

    Par Michel Santi, économiste, auteur de Splendeurs et micères du libéralisme, (éd. l’Harmattan)

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    • Gbalou // 17.05.2013 à 19h42

      L’étude du business model allemand nécessite un approfondissement au-delà de cette fameuse loi Hartz !…Elle vous inviterait à vous concentrer sur les relations commerciales entre la France et ses anciennes colonies !

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    • yoananda // 19.05.2013 à 14h21

      Ben quand tu as une usine remplie de robots, tu redistribue les gains a qui au juste ?
      Les salariés ne sont plus payés, parce qu’ils sont de moins en moins utile …

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    • pyrrhogaster // 19.05.2013 à 20h13

      L’Europe a été construite pour défendre notre modèle de civilisation, une économie sociale de marché (c’est à dire un certain niveau d’État providence). Dès le début la nécessité d’un tarif douanier extérieur commun et d’une « préférence communautaire » a été posé. Il paraissait évident à l’époque que des ouvriers bien payés ne pouvaient pas donner une industrie compétitive avec celle de pays où ils ne l’étaient pas.

      Tout ceci a été explicitement abandonné lorsqu’on a créé le grand marché unique en 1990.(Merci M. Delors).

      La science économique avait changé et les évidences des années 50-60 avaient disparu. Mais les faits sont têtus et j’espère que nous reviendrons au bon sens initial.

      Le drame est que la nouvelle pensée économique est inscrite dans les traités et qu’il sera très difficile de les changer. Quoique… quand cela a été nécessaire on a suspendu les flux financiers avec Chypre au mépris de ces traités et sans rencontrer ni difficulté technique ni opposant. Pourquoi personne n’a attaqué ces mesures devant la Cour de Justice Européenne ?

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  • fabien775 // 17.05.2013 à 13h56

    Une monnaie unique pour des pays qui n’ont pas les mêmes structures, la même langue, la même histoire, etc, c’ était déjà des le départ une connerie crasse.

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  • Philippe // 17.05.2013 à 14h10

    « Le prêt aux Etats est une sécurisation de l’argent des riches, Karl Marx l’avait vu. La dette des Etats est une invention de la finance privée ! »

    C’est limpide.

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    • yann_ter // 17.05.2013 à 14h26

      C’est pas limpide pour tout le monde malheureusement.
      Je ne peux que recommander la lecture de Jacques Sapir à cet égard pour achever de nous convaincre (http://russeurope.hypotheses.org/) il me semble qu’il a anticipé pas mal de choses.
      D’un manière générale la priorité politique devrait être de sortir de l’euro le plus vite possible (de l’europe et de l’otan par extension également) on en sait suffisamment maintenant.
      Bonne journée

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      • Gbalou // 17.05.2013 à 14h31

        VIVE L’ECOSSE LIBRE !…

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        • yann_ter // 17.05.2013 à 17h02

          J’en sais rien c’est aux écossais de décider.
          Mais le fait qu’un pays ayant été uni à l’Angleterre depuis plusieurs siècles, partageant avec celui ci pas mal de choses en soit à se poser, pour une partie de sa population tout du moins, la question de l’indépendance devrait vous faire réfléchir quant à l’avenir de l’europe. Non ?
          A non c’est vrai c’est Gbalou.

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          • Gbalou // 17.05.2013 à 17h28

            L’Ecosse souhaite intégrer l’Union Européenne et en particulier la zone euro !…

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          • pyrrhogaster // 19.05.2013 à 20h21

            La Tchécoslovaquie s’est coupée en 2 dès qu’elle l’a pu et a créé 2 monnaies distinctes, la Yougoslavie a fait encore mieux, le Royaume Uni n’est plu si uni que ça et la Belgique se déchire. Mais tous sont européens et veulent rester dans l’UE ou y entrer (quoique pour le RU j’ai des doutes).

            Ces peuples sont-ils schizophrènes? ne voient-ils pas que toute union impose des contraintes et que celles qu’ils fuient d’un coté les attendent de l’autre?

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  • Tikehau // 17.05.2013 à 14h36

    Globalement je trouve l’analyse d’E.T. cohérente.

    Les retours d’expériences professionnelles (industrie automobile) avec le partenaire allemand confirmeraient plutôt le sens très critique de ses propos.

    J’irais plus loin en renvoyant O.B. au tableau suivant http://www.les-crises.fr/images/0100-banques/0120-prets-entreprises/41-prets-entreprises-allemagne-1.jpg de l’article http://www.les-crises.fr/prets-bancaires-entreprises/ Les prêts bancaires aux entreprise du 9 mai.
    Citation : « L’Allemagne présente une stabilité confondante… Rappelons que les entreprises utilisent beaucoup l’autofinancement outre-Rhin. »
    Ce phénomène illustre en effet la prééminence de la politique du patronat allemand en lieu et place de la politique des banques chez nous.

    Par contre je m’inscris en faux dans l’affirmation suivante : « Patrick Weil a raison : cessons de pourchasser le cumul des mandats, cumul qui, en assurant aux députés des bases régionales, les aide à résister au pouvoir exécutif et bancaire. »

    La résistance à la corruption ou à la compromission n’a aucun rapport avec le cumul qui ne permet qu’une plus grande optimisation des intérêts professionnels et d’ordre privés de nos élus. Qui dit cumul dit éventail de pantouflages plus conséquent. Rien de plus. Mais qui dit élection dit parti politique et soutien sans failles à l’idéologie politique dominante du moment.

    Quand à la base régionale des députés elle n’a qu’une seule réalité : en période pré-électorale par le porte à porte, voire par l’édition d’une brochure sur papier glacé opportunément disponible dans cette même période c’est à dire une fois tous les 5 ans en moyenne.

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    • G L // 18.05.2013 à 23h37

      Il y a deux sortes d’élus:
      – ceux qui le sont parce qu’ils ont été choisis par les instances centrales de leur parti (cas extrême les députés « parachutés » dans des circonscriptions « faciles »)
      – ceux qui sont arrivés (parfois parce qu’ils représentent vraiment leurs électeurs, parfois grâce à des moyens contestables) à se faire connaitre localement.

      Le cumul des mandats rend les élus moins dépendants des instances centrales de leur parti, ceux qui sont « bien implantés » arrivant parfois à se faire réélire alors qu’ils n’ont plus le soutien de ce parti…

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      • Tikehau // 19.05.2013 à 09h36

        « Le cumul des mandats rend les élus moins dépendants des instances centrales de leur parti » : pourquoi pas. Mais croyez vous que leur indépendance ne dépende que de leur parti ?

        Pour simple exemple, un questionnaire à choix multiple sur Monsieur J….. C…… qui s’illustre par de nombreux conflits d’intérêts, tout du moins « supposés ». Est-il dépendant :

        1) du lobby de la pharmacie avec la « C…… Conseil » (EURL)
        2) de son conseiller fiscal
        3) du PS
        4) de son électorat
        5) du fait d’être propriétaire d’une clinique de chirurgie esthétique

        Nota : vous pouvez faire part de réponses personnelles.

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  • jave // 17.05.2013 à 15h01

    Ouf. En flou, je vois le bout de ce sombre tunnel de commentaires. J’en ressors grisé par le gris du vague à l’âme. J’ai perdu l’enthousiasme, abattu dans ce long tunnel où, gravé sur les murs, le fanatisme gouverne.

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  • Eg.O.bsolète // 17.05.2013 à 15h54

    Je serais bien curieux de savoir ce que pense Todd des limites à la croissance (dues au peak everything), lui qui est démographe.

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    • XPT // 13.01.2014 à 15h39

      La réponse est à trouver en partie dans la démographie. Les projections démographiques de l’ONU, dans les années 60-70, ont créé de toutes pièces une opinion publique malthusianiste apeurée par la perspective d’une « croissance sans limites dans un monde fini ». Ces projections se sont avérées totalement fausses, avec en fait une baisse de la fécondité dans les pays les moins développés, dans le cadre de leur entrée en transition démographique et carrément une dépression démographique en Eurasie (à l’exception de quelques pays d’Europe occidentale). Les prévisions de « peaks » n’en sont pas moins fausses (il n’existe pas d’instrument de mesure fiable des ressources) et d’ailleurs elles servent avant tout à la spéculation boursière sur les matières énergétiques.

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  • tchoo // 17.05.2013 à 16h05

    la seule manière d’avoir de la croissance c’est de favoriser les entreprises au final et non pas la relance par la consommation
    étant donné qu’aucune des deux ne fonctionne
    il me semble plus pertinent de comprendre que pour fonctionner une entreprise à besoin de clients, et qu’il faut donc donner les moyens aux clients CQFD

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    • Tikehau // 17.05.2013 à 18h42

       » donner les moyens aux clients  » c’est relancer … la consommation.

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  • BIGGLOP // 17.05.2013 à 16h36

    François Hollande, comme tant d’autres  »socialistes », applique le logiciel néolibéral de manière dogmatique sans prononcer les mots qui pourraient fâcher (austérité, perte de souveraineté, mise sous surveillance par la Commission,…).
    Ses  »solutions » :
    – le libéralisme ne marche plus, il en faut davantage (ANI, retraites, privatisations rampantes, protection sociale,…)
    – l’Euro et l’UE en difficulté, il en faut davantage avec plus  »d’intégration » par un faux fédéralisme, une pseudo démocratisation des institutions européennes ( »vrai » président de l’UE).
    Une réunion surréaliste de la Commission des Affaires Européennes de l’AN sur  »l’approfondissement démocratique de l’Union »
    Le lien : http://www.dailymotion.com/video/xxj7xo_travaux-en-commission-table-ronde-sur-l-approfondissement-democratique-de-l-union-et-l-integration-s_news?search_algo=2#.UZZADkobki4

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  • oracle // 17.05.2013 à 18h31

    Pascal Lamy, Jean-Pierre Jouyet, Jacques Delors qui ont « façonnés » François Hollande
    ont parfaitement réussi à faire de lui un excellent commis du capitalisme libéral mais s’être présenté comme socialiste il fallait le faire et il l’a fait.
    La suite n’est qu’une question de temps mais il va falloir se faire fourmi et attendre que les loups de la finance se dévorent entre-eux avant de réapparaitre sur la scène. Organisons-nous pour prendre la relève.

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  • wuwei // 17.05.2013 à 18h46

    Une journaliste qui n’a rien compris au catéchisme du clergé européanolâtre et qui n’a pas appris à réciter son célèbre mantra : Déesse Europa c’est toi la plus belle !

    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/129/ROBERT/49143

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  • amorgos // 17.05.2013 à 19h05

    TODD a raison quand il explique que depuis la réunification et création de la grande Allemagne sous Bismarck fin du XIX, cette nouvelle super puissance industrielle européenne est toujours redevenue hégémonique sur le vieux continent, et bien que cassée par les nations au lendemain des 2 seuls conflits sérieux qui ont déflagré l’Europe.
    L’histoire se répète une 3eme fois, au lendemain de la réunification des deux Allemagne à la chute du mur Berlin, Il aura fallu 20 ans pour que cette hégémonie renaissent de ses cendres. Elle se traduit en terme économique cette fois-ci, la Culture teutonique est à mille lieu des cultures latines et de celle d’un projet européen humaniste mais naïf comme la fusion des peuples millénaires et des nations. La grande Allemagne, de sa rigidité protestantisme conjuguée avec sa valeur du travail et de son pragmatisme en font une force redoutable pour ses voisins géographique , voir un ennemi … les faits d’aujourd’hui nous donnent raison. C’est une cause perdue d’avance …

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  • amorgos // 17.05.2013 à 19h35

    Apres BRUXELLES prenant les manettes de la politique économique française, l’ONU s’initie dans notre politique outre-mer !!!!! :

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/17/la-france-ne-participera-pas-au-vote-a-l-onu-sur-la-decolonisation-de-la-polynesie_3280743_823448.html

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  • Dan // 17.05.2013 à 20h18

    Todd apporte un éclairage particulier sur la construction européenne actuelle , et notamment sur la politique allemande,il ne faut pas oublier que des grandes firmes allemandes comme Continental ou Bosch etc…. ont liquidé leurs entreprises en France pour exploiter la main d’œuvre slave bon marché , on se croirait revenu au temps du IIIe Reich ,donc la politique allemande aujourd’hui est de construire l’empire industriel et les pays satellites européens de l’ouest c’est pour la bonne bouffe et les vacances et les pays de l’est pour la main d’œuvre bon marché ….. ce n’est pas ça la construction européenne , de plus d’avoir aligné l’euro sur la valeur du deutsche mark c’est la plus grosse erreur ….. on voit le désastre actuel ! nos énarques sont vraiment con !

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  • Crapaud Rouge // 17.05.2013 à 21h07

    « Il leur faut encore quatre ans pour flinguer définitivement l’industrie française. »
    « Mais l’Allemagne, qui a déjà foutu en l’air deux fois le continent, est l’un des hauts lieux de l’irrationalité humaine. »
    Il n’y va pas avec le dos de la cuillère, mais l’on ne peut que lui donner raison, et prendre peur un peu, non ? Parce que jamais deux sans trois, dit le proverbe…

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  • cording // 17.05.2013 à 21h16

    Bien que d’accord à 100% avec E Todd je n’ai pas attendu les raisons qu’il donne pour dire « goobye Hollande » dans la mesure où ce qui était décisif c’était de se donner de réelles marges de manoeuvre économique et budgétaire en imposant une vraie renégociation du TSCG . Or comme il n’ y a eu qu’un simulacre de renégociation comme l’a démontré Jacques Sapir sur son blog c’était et c’est toujours plié; nous n’avons qu’une gestion classique dans le cadre d’une Europe libérale!

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  • Macarel // 17.05.2013 à 21h41

    Todd voulait faire élire Hollande pour débarrasser la France de Sarkozy et de ses dérives vers la droite extrême, point barre.

    Quant au « Hollandisme révolutionnaire », il ne s’est pas trompé, pas encore. Puisque le moment
    de vérité n’est pas encore arrivé. La crise n’a pas encore atteint son paroxysme, contrairement à ce que voudrait bien nous faire croire l’actuel Président.

    Par contre, si à ce moment là, il reste aussi faible – vis à vis des banques, de la finance, et des multinationales- qu’il l’a été jusqu’à présent, alors vous pourrez dire que Todd s’est lourdement trompé.

    Mais dans ce cas là, si vous êtes démocrate, il n’y aura pas de quoi se réjouir, car les forces les plus réactionnaires et rétrogrades seront aux portes du pouvoir.

    Cependant, je suis d’accord qu’au vu de l’année écoulée, l’on ne peut que douter quant à l’émergence d’un « Hollande révolutionnaire », tant, tout ce qu’il a montré jusqu’à hier, c’est exactement l’inverse.
    Et la droite extrême ne peut que se frotter les mains d’avoir en face d’elle un tel allié objectif, qui
    lui prépare des soirées électorales jubilatoires.

    Si c’est le cas, alors le fait de « se débarrasser » de Sarkozy en 2012, n’aura été que reculer pour mieux sauter, et Todd aura complétement foiré son pari.

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  • bqlou // 17.05.2013 à 21h46

    ET dit : »Ce qui serait décisif, ce serait d’avoir l’organigramme des interactions entre les banques et l’Inspection des finances ou la Cour des comptes »

    Ca serait en effet très intéressant… J’avais tenté de commencer une une ébauche d’organigramme seul (en partant de karine berger justement) mais seul c’est devenu vite trop complexe car trop de liens…

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  • Dan // 17.05.2013 à 21h49

    Mr Berruyer , je ne savais pas que la liberté d’opinion à disparue dans notre pays , c’est très inquiétant pour l’avenir !

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  • BOURDEAUX // 17.05.2013 à 22h40

    Bravo Todd l’originalité de ses analyses, mais je conteste sa définition de la dette, « une invention de la finance privée ». Parce que :
    1 : c’est un tantinet complotiste (que l’on me pardonne le terme) , et c’est prêter aux « marchés financiers » une intelligence dont ils nous ont démontré depuis 5 ans qu’ils n’étaient que maigrement équipés.
    2 : c’est une trop généreuse amnistie d’une détestable génération de politiciens. Ces messieurs ont depuis 30 ans ce raisonnement : « je promets de gros cadeaux pour être élu, et je les fais gratis pour pouvoir être réélu », car bien évidemment, si toutes les dépenses de l’état avaient toujours fait lever les impôts nécessaires pour y subvenir depuis 30 ans, le personnel politique aurait été contraint de se renouveler après chaque mandature, ce qui fut loin d’être le cas, comme nous le rappellent quotidiennement nos assemblées gériatriques de la rue de l’université et du Luxembourg (le jardin, pas le paradis fiscal). Elle est là, l’origine de la dette, dans cette générosité putassière de nos élus.

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  • BA // 17.05.2013 à 22h41

    Bernard Maris est un économiste. Il est actuellement professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Maris

    En septembre 1992, Bernard Maris avait voté « oui » au référendum sur le traité de Maastricht, « oui » à la création de l’euro.

    Mercredi 15 mai 2013, en conclusion de son article dans « Charlie Hebdo », page 6, Bernard Maris parle de la zone euro.

    La conclusion de Bernard Maris est ultra-pessimiste concernant la zone euro :

    « Le redressement passe par :
    1) une annulation pure et simple d’une partie de la dette, collective [souligné trois fois : si un seul pays annule, il est cuit] ;

    2) une fiscalité commune à la zone euro ;

    3) un pouvoir bancaire soumis à un pouvoir politique supranational.

    C’est possible ? Non. Ni 1, ni 2, ni 3 ne sont possibles. Donc ? Donc mégacrise en perspective. A demain, Marine Le Pen. »

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    • Opps’ // 19.05.2013 à 00h55

      Et oui Marris avait tort et Friedman raison !
      C’est bête …

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  • Christophe Vieren // 18.05.2013 à 09h30

    Hollande deviendra Roosevelt lorsqu’il y sera poussé : « Lorsque Franklin Roosevelt prit ses fonctions de Président de États-Unis le 4 mars 1933, le pays était plongé dans une grave crise économique : 24,9 % de la population active, plus de 12 millions de personnes étaient alors au chômage et deux millions d’Américains étaient sans-abri. «  (http://fr.wikipedia.org/wiki/Franklin_Delano_Roosevelt#Pr.C3.A9sidence_.281933-1945.29).

    Rappelons que Roosevelt avaient demandé aux ouvriers de l’aider à passer ses réformes en le soutenant dans la rue.

    Il faudra probablement un tel taux de chômage en France (dans l’Eurozone ?) pour que cela bouge car il ne sera alors plus possible de verser les minima sociaux qui permettent d’évier au système d’exploser, ….

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  • Toc // 18.05.2013 à 12h52

    Todd a raison de souligner le lien constant entre la haute fonction publique et les intérêts privés, en particulier des banques, parce que c’est cette situation qui assure la reproduction des schémas de pensée néolibéraux dans la société et au sommet de l’Etat. Mais il a tort d’abandonner trop vite cette analyse pour se focaliser sur l’Allemagne. Puisque Todd cite Marx, il aurait tort de négliger les analyses de Gramsci.

    Ce n’est pas que l’Allemagne ne soit pas un problème, bien au contraire, l’économie allemande est un véritable trou noir qui détruit les autres économies avec sa politique de dumping social avant de finir par s’autodétruire à force d’avoir détruit les économies des autres Etats. Mais en faisant du patronat allemand une sorte de superpuissance qui tirerait les ficelles de l’Europe derriere son trône, il leur donne une importance beaucoup plus importante qu’ils n’en n’ont vraiment. Car ce faisant on tend à croire que le patronat allemand aurait un plan murement réflechi pour détruire l’économie des autres pays européens. Or ce n’est pas le cas. Aujourd’hui on reste focaliser sur l’image d’un pays hyper efficace et destructeur, mais n’oublions pas qu’en 2002 – 2003 c’était l’Allemagne qui était en crise économique, et qu’elle fut le second pays de l’UE à avoir des déficits et une dette supérieur au pacte de stabilité, tandis qu’en 2008 c’était encore l’Espagne qui était présenté comme un modèle de réussite économique et budgétaire.

    Il faut oublier ces images illusoires que sont les modèles présentés comme des top de la réussite économique qui s’effondrent quelques années plus tard, et il faut se focaliser sur les premières parties de l’analyse de Todd, à savoir comment est-ce que l’idéologie néo-libérale se diffuse dans les moeurs. Le patronat allemand ne manipule pas l’Europe, il reproduit lui aussi des schémas de pensée qui se focalisent autour de la stabilité monétaire, de la hantise de l’inflation, d’une moralisation de la vie politique et économique, et d’une volonté d’expansion hégémonique de son économie (incarnée autrefois par l’expansion territoriale et aujourd’hui par le dumping social des exportations allemandes). Autant d’éléments qui trouvent leurs racines dans l’histoire allemande et le mouvement ordo-libéral.

    C’est contre cette domination culturelle qu’il faut lutter, et pas nécessairement contre l’Allemagne en tant que telle (même si aujourd’hui c’est elle qui incarne le plus cette hégémonie culturelle libérale). Tout cela n’est possible que si la France est capable de se retrouver autour d’une culture et d’une politique nationale commune plutôt que s’enfoncer toujours un peu plus vers le misérabilisme europhile, mais cela implique avant tout que le peuple français soit capable de se reformer dans ses moeurs.

    Or pour l’instant on ne voit toujours rien venir. Si Nicolas Sarkosy et François Hollande ont été élu successivement ce n’est pas parce que le patronat allemand avait truqué les éléctions c’est bien parce que les français ont voté pour eux. Il y avait d’autres candidats qui proposaient des programmes différents, y compris aux primaires du PS, et si Hollande est devenu président de la République c’est aussi parce que les français avaient envie de voir ce genre de politique mise en pratique. Et tant que la base culturelle n’aura pas changé, on aura toujours la même reproduction des mêmes schémas de pensée.

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    • Tikehau // 18.05.2013 à 17h21

      « ce n’est pas parce que le patronat allemand avait truqué les élections c’est bien parce que les français ont voté pour eux »

      Un lien utile à consulter http://merome.net/blog/index.php?post/2013/01/22/Vu-%C3%A0-la-t%C3%A9l%C3%A9 pour comprendre comment les électeurs « choisissent » leur candidat.

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    • Opps’ // 19.05.2013 à 01h27

      L’ Allemagne fait une politique de dumping social , comme les autres Etats … mais effectivement pas comme la France. Ca ramène la culpabilité de l’Allemagne a des dimension plus réaliste.

      L’Allemagne est un pays démocratique qui s’organise à sa façon et je ne suis pas sûr , pour avoir une soeur qui a passé 25 ans en Allemagne , que les pauvres vivent finalement plus mal qu’en France , même avec des salaires de base moins élevés. Déjà avec l’immobilier bien moins cher dans les petits prix , la différence serait de 200 € à 300 € en location mensuelle , et bien d’autres choses sont bien mieux conçues et pratiques.

      Il conviendrait aussi , avant de tout mettre sur le dos de l’Allemagne, de se rappeler qu’une partie de la crise en Europe , provient des emprunts très mal placés , en l’immobilier ou social ou bien financement des dépenses de fonctionnement, que les taux très bas de l’ euro autorisaient au début de la création de l’Euro.
      On sait que par expl les taux auxquels on empruntait en Espagne n’était pas les taux réels espagnols puisque l’Europe du nord , de par la confiance qu’elle inspirait offrait une garantie globale qui tordait le taux de l’Euro.
      Par ailleurs , du même coup , en inverse, les taux en Allemagne étaient trop élevés et cela a représenté un coût pour eux.

      Et au fait lorsque, il y a quelques années , c’est la France qui faisait des excédents, la France était le trou noir de l’Europe ?

      Pour le reste assez d’accord , même si la volonté hégémonique allemande n’est vraiment pas une spécificité … allemande (et au fait l’expansion territoriale française dans nos colonies, ça traduit la volonté de quoi ?)

      Ps/ L’Allemagne n’incarne absolument pas l’ hégémonie culturelle libérale » , ni même le capitalisme libéral globalisé qui s’incarne plutôt dans le vaste et chancelant modèle anglo-saxon global. L’ Allemagne a un modèle ordo-libéral capitaliste, dit rhénan, très spécifique.

      Bien à toi !

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  • Lisztfr // 18.05.2013 à 23h34

    Je pense que l’Allemagne comme la Pologne ont été les vecteurs de l’influence US contre les pays du Pacte de Varsovie, d’où une rigidité idéologique libérale alignée sur celle des Etats-Unis…D’ailleurs les ex-nazis se sont reconvertis en agents, espions etc, contre le bloc de l’Est. En plus, il a fallu intégrer la RDA.

    L’irrationalité, c’est le libéralisme mais les allemands sont rationnels sur une hypothèse fausse, comme vous d’ailleurs, ainsi que Todd. C’est de l’autruchisme.

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    • Opps’ // 19.05.2013 à 00h57

      Les allemands ne sont pas rationnels mais organisés.

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  • Opps’ // 19.05.2013 à 00h47

    Inutile de souligner le côté superficiel de l’article de Todd, de nombreux commentateurs l’ont fait.

    Il fallait bien qu’il fasse un petit exercice de repentance, pour retrouver une prestance et une aisance dans ces futures analyses.

    Bien sûr , tout en expliquant ses erreurs , il nous explique – a nous qui ne les avons pas faites 😉 – en détail le poids de la terrible réalité qu’il avait pourtant sous le nez.

    Aurait-il gagné en finesse ? Quand on lit sa position sur l’hégémonie allemande , on se dit qu’il est toujours à côté de la plaque et comme d’hab’ , dans des généralités radicales , toujours un peu à contre-courant , histoire d’ être original et démarqué de ses petits camarades :

    … voyons un peu quelques détails … 🙂

    A) Todd: Les sociaux-démocrates allemands sont allemands avant d’être sociaux-démocrates »
    => oui mais cette découverte date un peu …

    B) Todd : L’Allemagne dont les performance économiques sont exceptionnelles , est un des hauts lieux de l’irrationalité humaine et elle a déjà détruit 2 fois l’Europe. (Je résume les phrases)

    => Cette façon toddienne de condamner et ramener, dans une logique malsaine et sournoise- , les performances économiques d’un pays à son passé guerrier et nazi est vraiment grossière. Surtout quand on connait un peu la mentalité allemande actuelle.

    C) Todd : « L’Allemagne, c’est une culture immense » … mais perdant de vue la complexité de l’humain
    => a) Oui c’est une culture immense mais avec un peuple moins cultivé que le français. La bas la culture est une des divisions du travail.
    b) L’allemand a surtout une culture taillée pour l’allemand , qui est un être spécifique tout naturellement différent des autres et bien moins compliqué que le français.

    D) Todd : « un « principe de précaution » doit être appliqué à l’Allemagne »
    => assez petit, désobligeant et inutile et même vulgaire quand on y pense.
    Moi personnellement je l’applique d’abord à Todd , qui se trompe souvent et analyse plutôt mal, même si c’est brillant.

    E) Todd « D’autant que ce pays est, à l’insu de nos chefs, dans une logique de puissance »

    => parce que la vision française , dont le fondement est gaulliste et aussi déterminée par toute notre histoire, n’est pas non plus une « logique de puissance » … ?
    Qu’un pays aspire à occuper un rang correspondant à ses moyens intellectuels et manuel, et à son histoire sur le terme … c’est mal ? c’est anormal ? c’est illégitime ?

    F) Todd : « Le seul obstacle à une hégémonie durable en Europe, pour l’Allemagne, aujourd’hui comme hier, c’est la France, tant qu’elle ne sera pas définitivement à terre économiquement »

    => carrément FAUX , pour la simple raison que si l’Allemagne veut prendre le pouvoir en Europe , elle a besoin de la France , et d’une France forte quoique effectivement un peu moins forte qu’elle. Et tactiquement la France est le filtre qui fait aussi accepter l’Allemagne à l’Europe du sud. L’ Allemagne a besoin d’une France qui ait les mêmes intérêts qu’elle.
    Il est vrai que ces derniers temps le lamentable isolement hollandesque joint à nos difficultés économiques croissante du double fait du caractère brouillon , toujours en retard et a minima de l’an 1 de Hollande, laisse les coudées très franches à Merkel qui traite à présent directement avec l’Europe et les pays de l’Europe du sud.
    Heureusement que la France reste incontournable par son poids diplomatique et sa zone d’influence en Afrique , au proche-orient et son domaine maritime , le tout légué par l’histoire.

    Plus loin , au delà de son analyse allemande …

    — Quelle idée finaude et puissante que de conseiller (au cours d’un repas … sera-t-il encore invité … ?) à Hollande créer une commission d’économistes très gauche-rouge pour faire baisser magiquement l’Euro (Ya un second degré comique ? …)

    — Todd :  » … Mais là est la preuve ultime de l’insuffisance intellectuelle et morale des classes supérieures françaises : personne n’ose, hors du Front national, poser la question de la viabilité de l’euro … »
    ==> C’est tout a fait vrai que l’ Euro nous plombe complètement , mais l’insuffisance intellectuelle est du côté de Todd qui n’a pas réalisé qu’il ne fallait pas rentrer dans l’ euro . Et que maintenant que nous y sommes il est impossible d’en sortir volontairement . Seul un incident financier ou national (un pays qui décide d’en sortir) pourrait provoquer un effondrement … (et encore car les intérêts en jeu sont colossaux)
    La stratégie du cliquet et du chaos des technocrates libéraux et sociétaux européens a bien tout verrouillé.

    — Todd découvre le pan conformiste du « Monde » et d’ « Alternatives Economiques » … il était temps ! 😉 ,
    … sauf qu’ au « Monde » c’est une stratégie revendiquée qui avance sous le masque de la modération et de l’équilibre mais jouant en fait avec habileté avec les courants médiatiques et démagogiques. Des artistes de la manipulation d’opinion des couches vaguement intellectuelles françaises.
    … Alors qu’à « Alternatives Eco », ce sont de doux idéalistes (+ sympa que ceux du « Monde ») qui s’épuisent à inventer des alternatives purement économiques (alors que les enjeux sont aussi médiatiques et géostratégiques) qui sont toujours en retard, toujours biaisés par leurs gigantesques à priori idéologiques qu’ils mettent une vie entière à amender en direction du possible.

    Bref « A.Eco. » est un complexe de stérilisation et de recyclage très lent de l’idéalisme économico-social qui débouche d’ailleurs sur l’Europe et au final sur la politique piteusement conformiste de Hollande …
    Mais comme le dit Todd l’important , pour lui, est de s’être débarrassé de Sarko , pour échapper à « l’ambiance fétide du sarkozysme, antimusulman, antiétrangers, antiroms » … oui !!! … ouf terminé les chasses aux musulmans et aux étrangers organisées par Hortefeux , on a enfin des roms à foison malgré Valls qui fait du Hortefeux light. Rien que pour ça , ça valait le coup.

    — Allez une dernière du Todd Illustré : « Mes restes d’espoir, je les mettrais plutôt dans une révolte du Parlement » … ==> oui ! puissante analyse tout à fait plausible 😉

    ou encore

    — Todd qui souhaiterait … : « Une chambre des députés qui, dissoute par le président, … refuserait de se disperser en s’appuyant sur une société exaspérée »

    ==> outre qu’on voit mal le président dissoudre en état de faiblesse (25% de satisfait) , je ne sais pas où Todd voit une société vraiment plus exaspérée que depuis toujours en France, pays qui commence seulement à effectivement sentir les conséquences de la crise.

    .
    — Todd termine non sans humour , en parlant de lui-même : « Mais peut-on prendre au sérieux quelqu’un qui a pris Hollande au sérieux ? »

    ==> Effectivement, et ça me paraît rédhibitoire (principe de précaution oblige 😉 ).

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  • Deres // 21.05.2013 à 10h59

    « l’accumulation d’argent inutile en haut de la structure sociale »

    J’avais cru comprendre que l’accumulation gargantuesque de M1 en Europe correspondait justement à des liquidités, c’est à dire plutôt de l’argent sur le compte chèque des pauvres, les riches et les entreprises faisant des investissement à plus long terme … Perso, je préfère les réalités à de grandes phrases ne s’appuyant sur rien mais allant comme par hasard dans le sens de la vision de celui qui les écrit …

    http://chevallier.biz/2013/04/zone-e-hypertrophie-monetaire-fevrier/

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  • Deres // 21.05.2013 à 11h14

    Gros fantasme de l’ennemi de classe et du complot de sa part. Comme l’industrie et l’économie française se casse la gueule, le patronat français n’est plus une marionnette crédible pour être l’ennemi caché. Il va donc cherché l’équivalent outre-Rhin … Merkel ne protège pas le patronat allemand comme un intérêt particulier. Elle le protège car elle sait que la prospérité des entreprises allemandes aboutit à la prospérité des allemands. Ne pas oublier que le PIB par tête allemands est largement supérieur au notre.

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  • Deres // 21.05.2013 à 11h25

    Hollande n’a aucune vision d’où il veut aller. Il fait ce qu’il sait faire et qu’il a appris à l’ENA et au PS : il fait une synthèse de tous les courants et opinion qui l’entoure. Il distribue donc des avantages catégoriels pour rassurer ses clients principaux et ses soutiens politiques. Il maintient le système en place car c’est que le plupart des courants demande. Les banques en font d’autant plus partie que leurs dirigeants sont noyautés par des inspecteurs de finances qui sont des amis d’écoles voire de promotion. Il ne faut pas attendre de lui des mesures violentes ou des révolutions. Le changement rapide fait trop peur au groupes de pression qui préfèrent largement des subtils ajustements d’équilibre en leur faveur …

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