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Vers un vaccin COVID-19 : les leçons du SRAS, du MERS et des données récentes sur la réponse immunitaire au SARS-CoV-2

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Source : VIDAL – Stéphane Korsia-Meffre

Il reste encore beaucoup de chemin à faire dans la compréhension de l’immunité contre les coronavirus, en particulier celle relative à la production d’une mémoire immunitaire durable. L’absence de succès vaccinaux flagrants avec le MERS-CoV ou le SARS-CoV-1 n’est pas encourageante. Pourtant, la course au vaccin contre la COVID-19 est lancée. À ce jour, 115 vaccins candidats sont signalés, dont 78 en développement actif confirmé. Mais, en vaccinologie, qu’a-t-on appris du SRAS et du MERS ? Quelle importance relative pour les réponses immunitaires humorale et cellulaire ? Quid des anticorps facilitants ? Quelle persistance pour la mémoire immunitaire ?

À la lumière des connaissances accumulées sur l’immunité face au MERS-CoV et au SARS-CoV-1, et en prenant en compte les premières données de cohorte sur la réponse immunitaire au SARS-CoV-2, il semble qu’un bon vaccin candidat devra à la fois stimuler la réponse humorale et la réponse cellulaire (en particulier la réponse locale au niveau des muqueuses respiratoires). Malgré cela, les vaccins actuellement à l’étude semblent davantage centrés sur la production d’anticorps neutralisants (au risque de voir apparaître des anticorps facilitants) que sur la stimulation de l’immunité cellulaire, en particulier locale. Le point sur un paysage éminemment changeant dont les enjeux financiers imposent parfois la précipitation.

Structure tridimensionnelle du domaine C-terminal de la nucléoprotéine de MERS (Code PDB: 6G13). Les résidus sont annotés par leur position dans la séquence. Le peptide N353-367 est figuré en rouge (illustration).

Structure tridimensionnelle du domaine C-terminal de la nucléoprotéine de MERS (Code PDB: 6G13). Les résidus sont annotés par leur position dans la séquence. Le peptide N353-367 est figuré en rouge (illustration).

La vaccinologie contre les coronavirus, une science balbutiante

Aujourd’hui, sur le marché, il existe peu de vaccins contre les coronavirus (CoV), tous dans le domaine vétérinaire et, pour la vaste majorité d’entre eux, sous forme de vaccins vivants atténués : celui contre la péritonite infectieuse féline (PIF), ceux contre la bronchite infectieuse aviaire, celui contre la coronavirose entérale du chien et celui contre les diarrhées à coronavirus du veau, qui sert à vacciner la vache gestante pour obtenir des anticorps dans le colostrum.
Leur efficacité est relative. Par exemple, le vaccin contre la PIF n’est pas autorisé en France pour cette raison. Celui contre la bronchite infectieuse aviaire doit être administré toutes les 6 semaines pour obtenir une immunité protectrice.
Ainsi, la vaccinologie relative aux CoV est assez pauvre en applications pratiques. Néanmoins, sur le plan des connaissances de base, elle s’est récemment enrichie des travaux menés sur le SRAS et le MERS.

L’immunité cellulaire semble la seule indispensable à l’élimination du SARS-CoV-1 et du MERS-CoV

Lors de l’infection SRAS ou de MERS, les deux formes d’immunité sont mobilisées. Côté humoral, diverses études ont corrélé l’importance de la production d’anticorps neutralisants pendant la maladie à la résolution rapide des symptômes, mais pas à la disparition rapide de la charge virale. L’immunité cellulaire semble, elle, importante à la fois pendant la maladie, pour réduire la charge virale et stimuler l’immunité humorale, et après la guérison, dans la constitution de la mémoire immunitaire (voir ci-dessous). Elle est également essentielle à la constitution d’une immunité locale dans les muqueuses des voies aériennes, par le biais des IgA et des cellules dendritiques (qui présentent les antigènes aux lymphocytes T).

La surprise est venue lorsque des chercheurs ont inoculé des souris génétiquement modifiées pour n’avoir qu’une seule forme d’immunité. Pour le SARS-CoV-1, comme pour le MERS-CoV, les souris dépourvues d’immunité cellulaire ne parviennent pas à éliminer le virus et souffrent d’une forte mortalité malgré la production d’anticorps neutralisants. Mais celles dépourvues d’immunité humorale y parviennent aussi bien que des souris normales. L’immunité cellulaire est donc indispensable à l’élimination de ces CoV (ce qui, pour autant, ne rend pas inutile l’immunité humorale).

La mémoire immunitaire aux CoV : une affaire cellulaire

Plusieurs études se sont penchées sur la persistance de l’immunité spécifique après une infection par le SARS-CoV-1 ou le MERS-CoV. Concernant le SARS-CoV-1, 8 ans après l’infection, une étude portant sur une vingtaine de patients a montré une disparition complète des anticorps neutralisants spécifiques, mais aussi des lymphocytes B mémoire responsables de leur synthèse.

Néanmoins, des lymphocytes T activement réactifs au SARS-CoV-1 ont été détectés jusqu’à 11 ans après la maladie, en particulier chez les personnes ayant souffert de formes sévères de l’infection.

Dans le cas du MERS-CoV, des anticorps neutralisants spécifiques ont été mesurés jusqu’à 34 mois après l’infection, mais on dispose de moins de recul qu’avec le SRAS. On ignore encore la durée de persistance de l’immunité cellulaire après un épisode de MERS. Ces résultats, pour préliminaires qu’ils soient, montre clairement l’importance de la mobilisation de l’immunité cellulaire dans une tentative de vaccination durable.

La sénescence de l’immunité cellulaire, un facteur de la vulnérabilité des personnes âgées ?

Une autre observation semble également pointer l’hypothèse d’un rôle central de l’immunité cellulaire dans l’élimination des CoV : la surmortalité observée chez les personnes (et les souris) âgées que ce soit pour le SRAS, le MERS ou la COVID-19. Certes, cette mortalité trouve également sa cause dans les pathologies intercurrentes plus fréquentes dans cette population. Mais les immunologistes font remarquer que l’âge exerce divers effets négatifs sur l’immunité : diminution du répertoire des cellules naïves B et T, moins bonne présentation des antigènes, récepteurs de type Toll moins fonctionnels (les TLR, chargés de reconnaître les motifs conservés entre différentes souches d’un même pathogène), baisse des capacités de migration des cellules dendritiques des voies respiratoires, etc.

De fait, l’administration de lymphocytes T issus de jeunes souris à des souris âgées infectées par le SARS-CoV-1 augmente significativement leur taux de survie, ce qui pourrait illustrer le rôle d’une baisse de l’immunité cellulaire dans la surmortalité des sujets âgés. Mais notons que l’administration d’anticorps neutralisants spécifiques peut également augmenter la survie de souris âgées infectées par SARS-CoV-1.

Des données récentes sur la réponse immunitaire pendant la COVID-19

Le 6 avril 2020, une étude a été mise en ligne (préprint, sans relecture par un comité) sur la réponse immunitaire humorale pendant la COVID-19, mesurée chez 175 patients (15-85 ans) atteints de formes légères de l’infection. Dix à 15 jours après le début des symptômes, la plupart des patients ont développé des anticorps neutralisants (dirigés contre les protéines S1, S2 et le RBD – receptor binding domain, la zone de la protéine S qui se fixe au récepteur cellulaire). Ces anticorps ne neutralisaient pas SARS-CoV-1. Environ 30 % des patients n’ont développé que des taux faibles d’anticorps neutralisants, et pour 10 patients, ce taux était en dessous du seuil de détectabilité.

Un point intéressant de cette étude est la différence de réponse immunitaire entre les 15-39 ans et les 40-59 ou les 60-85 ans. Ces deux derniers groupes avaient des taux sanguins d’anticorps neutralisants significativement plus élevés que les 15-39 ans, mais avaient des taux sanguins de lymphocytes significativement plus faibles. Ainsi, il se pourrait que la réponse humorale soit plus intense lorsque l’immunité cellulaire est moins performante (avec une possible corrélation avec la plus grande vulnérabilité des personnes âgées). À l’inverse, chez les patients les plus jeunes, la plus grande réactivité de l’immunité cellulaire rendrait moins essentielle la réponse humorale.

Stimuler l’immunité humorale : l’écueil des anticorps facilitants

Lorsque des immunologistes parlent de recherche vaccinale contre les CoV, le spectre des anticorps dits « facilitants » fait immédiatement naître un frisson d’anxiété. Ces anticorps (généralement des IgG, également appelés « non neutralisants ») apparaissent après une première infection (ou une vaccination, par exemple dans le cas de la PIF ou de la dengue) et ont la fâcheuse particularité d’amener les virus qu’ils sont censés combattre directement au contact de cellules immunitaires… que ces mêmes virus s’empressent d’infecter, aggravant ainsi l’infection. Des anticorps facilitants ont été identifiés dans la dengue, la grippe, l’infection par le VIH/sida, Ebola et… le SRAS, entre autres. Dans le SRAS, ce n’est que 8 ans après l’épisode de 2003 que ces anticorps ont été mis en évidence.

Chez la souris, lors de tentatives de vaccination contre le SARS-CoV-1, le challenge post-vaccination fait apparaître des anticorps facilitants qui sont responsables d’hépatite, d’une augmentation de la morbidité et de l’intensification de la réaction inflammatoire. Ils pourraient également être impliqués dans l’apparition d’un choc cytokinique.

À ce jour, l’existence d’anticorps facilitants n’a pas été mise en évidence dans l’infection par le MERS-CoV, ni dans la réaction immunitaire à la suite d’un essai vaccinal contre ce CoV. Mais il est peut-être trop tôt pour éliminer définitivement cette possibilité.

Stimuler l’immunité humorale sans provoquer l’apparition d’anticorps facilitants

On sait désormais que, dans le cas de la vaccination contre le SRAS, l’apparition d’anticorps facilitants est plus fréquente lorsque l’antigène utilisé est la protéine S (spike protein, celle de la couronne du coronavirus) dans son intégralité. Pour prévenir cet effet indésirable, il existe deux stratégies :

  • le masquage des épitopes qui déclenchent la production d’anticorps facilitants par une glycosylation bien ciblée ;
  • l' »immunofocusing« , c’est-à-dire l’usage d’épitopes qui déclenchent uniquement la production d’anticorps neutralisants.

Dans le contexte SRAS et MERS, la seconde stratégie a donné de bons résultats : l’utilisation du RBD comme antigène produit la meilleure réponse neutralisante sans déclencher de réponse facilitante. Mais cette zone est assez variable entre les souches de virus, ce qui complique la mise au point d’un vaccin largement efficace. De plus, comme indiqué précédemment, les immunologistes doutent de plus en plus de l’efficacité d’une vaccination purement humorale, tant en terme de qualité de la protection qu’en terme de durée de l’immunité.

Comment stimuler l’immunité cellulaire (en particulier locale) ?

Si la recherche vaccinale contre le SARS-CoV-1 s’est un peu éteinte à la suite de la disparition de cette infection, celle visant le MERS-CoV est toujours très active et c’est dans ce domaine qu’ont eu lieu les avancées les plus récentes.

Des chercheurs ont particulièrement travaillé sur l’immunogénicité d’un peptide inclus dans la nucléoprotéine N du MERS-CoV (également appelée nucléocapside) : il s’agit du peptide N353 (également appelé N353-367). Les 15 acides aminés qui composent ce peptide immunogénique sont « relativement conservés » entre le MERS-CoV et le SARS-CoV-1. Entre SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2, une recherche dans les bases ViralZone et Uniprot montre que ce peptide est « strictement conservé » entre ces deux virus.

Dans le contexte du MERS-CoV, l’administration de ce peptide par voie intranasale à des souris produit une réponse immunitaire cellulaire solide avec apparition de lymphocytes T spécifiques dans les voies aériennes (plutôt que dans le parenchyme pulmonaire ou les vaisseaux sanguins locaux, deux localisations qui sont moins « en première ligne »). Lors de challenge viral par MERS-CoV ou par SARS-CoV-1, ces lymphocytes T sécrètent des quantités significatives d’interféron gamma, une cytokine clé de la réponse cellulaire. À ce jour, cet épitope semble le plus prometteur en termes de stimulation croisée de la réponse cellulaire contre MERS-CoV et SARS-CoV-1.

Le fait que la séquence correspondante à N353 soit strictement conservée entre SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2 ouvre la voie à l’exploration de l’efficacité de cet épitope dans la vaccination contre la COVID-19.

Les essais vaccinaux actuels contre la COVID-19 explorent-ils ces pistes ?

À la lumière des connaissances actuelles sur le rôle des différentes immunités dans la réponse aux infections à CoV, il semble qu’un bon vaccin candidat devra à la fois stimuler la réponse humorale (sans déclencher d’anticorps facilitants, par exemple en utilisant le RBD pangolinesque du SARS-CoV-2) et la réponse cellulaire (en particulier la réponse locale au niveau des muqueuses, mais pas seulement, par exemple avec N353).

Dans une revue des développements vaccinaux en cours contre la COVID-19, publiée le 9 avril 2020 dans Nature Reviews, 115 vaccins candidats sont signalés, dont 78 en développement actif confirmé. À la même date, 8 essais cliniques vaccinaux sont listés parmi les 410 essais relatifs à la COVID-19 dans la base ClinicalTrials.gov.

Cinq vaccins en cours d’étude clinique sont centrés sur la protéine S, parfois dans son intégralité, sous la forme d’ADN ou d’ARNm codant pour cette protéine : mRNA-1273, Ad5-nCoV, bacTRL-spike, ChAdOx1-nCoV-19 et INO4800. Ce choix de la protéine S intégrale comme antigène pose la question de la production d’anticorps facilitants. Concernant INO4800, un vaccin similaire, INO4700 contre le MERS-CoV, a été testé en phase I avec production d’anticorps neutralisants pendant au moins 60 semaines et une réponse cellulaire « large », mais sans information sur d’éventuels anticorps facilitants.

D’autres vaccins à l’étude (« vaccins minigènes », aAPC et LV-SMENP-DC) tablent sur des « gènes multiples », mais les promoteurs ne sont pas diserts sur les gènes/épitopes utilisés.Concernant le vaccin recombinant utilisant le virus de la rougeole comme vecteur, développé par l’Institut Pasteur, Themis Bioscience et l’université de Pittsburgh, les épitopes concernés n’ont pas encore été choisis. Ainsi, pour l’instant, aucun essai clinique en cours n’utilise ouvertement le RBD ou N353 comme épitopes.

En conclusion, il reste encore beaucoup de chemin à faire dans la compréhension de l’immunité contre les CoV, en particulier celle relative à la production d’une mémoire immunitaire durable.

L’absence de succès vaccinaux flagrants avec le MERS-CoV (et avec le SARS-CoV-1 jusqu’à sa sortie du périmètre d’intérêt des chercheurs) n’est pas encourageante, d’autant plus que les vaccins actuellement à l’étude semblent davantage centrés sur la production d’anticorps neutralisants que sur la stimulation de l’immunité cellulaire, en particulier locale. Et ce en dépit des enseignements obtenus en étudiant le SRAS ou le MERS, ou de ceux issus de la recherche récente sur la réponse immunitaire face au SARS-CoV-2.

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39 réactions et commentaires

  • alan // 20.04.2020 à 08h01

    Le principe même de l’efficacité d’un vaxxxn serait-il mis à mal avec tous ces echecs… ?
    à noter que l’on n’a toujours pas trouvé de vaxxxn contre le sida non plus et que d’une manière générale l’efficacité d’un vaxxxxn est difficile à évaluer.

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    • Surya // 20.04.2020 à 09h37

      « l’efficacité d’un vaxxxxn est difficile à évaluer » -> c’est au contraire très simple si on a les conditions expérimentales adéquates, on compare les taux d’attaque entre les deux groupes dans un essai contrôlé randomisé :

      https://apps.who.int/iris/handle/10665/61021

      Article tel que publié dans le bulletin de l’OMS : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2536484/pdf/bullwho00089-0084.pdf

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      • alan // 20.04.2020 à 20h27

        bah oui ça c’est le principe théorique qu’on pourrait appliquer et qui est pas très compliqué à comprendre mais à ma connaissance cela n’a jamais été fait.

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        • alan // 20.04.2020 à 20h57

          bah oui ça c’est le principe théorique qu’on pourrait appliquer et qui est pas très compliqué à comprendre mais à ma connaissance cela n’a jamais été fait.
          http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20070604/sante.html

          « Le président Jean-Michel Dubernard, député, en a convenu, rappelant qu’il n’existe pas de preuve scientifique sur l’utilité des vxxccxcs »

          « Le président Jean-Michel Dubernard, député, a estimé qu’il manque des données scientifiques permettant d’apprécier l’utilité des vxccccs »

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        • Surya // 20.04.2020 à 21h21

          vous devriez mieux faire vos recherches bibliographiques alors 🙂 il y en a très peu mais il y en a.

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        • Océan de sagesse // 21.04.2020 à 06h41

          A bon ?Vous devriez revoir vos connaissances , c est comme cela qu on procède a chaque fois !

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          • Surya // 21.04.2020 à 07h20

            non, la plupart du temps ce sont juste des variations de niveaux d’anticorps qui sont étudiées

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          • PHILIPPE // 21.04.2020 à 17h58

            @Océan de sagesse

            « Soleil vert » est une simple dystopie loin d’être ridicule,ne vous déplaise, car elle pose le problème majeur et impossible à éluder des limites du développement de l’activité humaines au niveau planétaire.Avec la colonisation éventuelle d’autres planètes,la question ne se poserait plus,mais il semble bien que depuis quelques décennies la conquête spatiale marque le pas !

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    • PHILIPPE // 21.04.2020 à 17h22

      La chronicisation de la grippe est une évidence,or le Covid-19 est bien le cousin de la grippe saisonnière !

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  • alain // 20.04.2020 à 08h28

    Si on en croit Raoult (pas taper … pas taper) , aucun vaccin pour l’homme n’a été découvert depuis 20 ou 30 ans, à part celui de la dengue qui s’est avéré pire que le mal ! Vrai ou fausse info ?

    Quel espoir peut on alors avoir dans un hypothétique vaccin qui arriverait mi ou fin 2021, pour un virus qui semble déjouer d’ hors et déjà tous les pronostiques comparé à ses prédécesseurs … curieux d’ailleurs que la médecine fiction concernant ce vaccin soit si largement admise comme futur probable raisonnable.

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    • Narm // 20.04.2020 à 15h14

      c’est pour ça qu’ils n’aiment pas raoult, il a sa vision du monde et des vachins.
      et l’autre qui va lui expliquer les virus
      https://www.youtube.com/watch?v=EbOzhsFBGBw

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    • VVR // 20.04.2020 à 16h34

      C’est faux, un vacxxx contre Ebola est autorisé depuis 2018. Mais effectivement il aura fallut 4 ans (50 ans depuis le premier cas, mais il n’y a pas de grosse épidémie avant 2014).

      Ce qui manque le plus pour de nouveau vacxxx, ce sont les maladies: On a fait beaucoup de bruits sur SARS-CoV et MERS-CoV, mais il n’y a eut que 1600 morts en tout. Même la dingue ne fait que 20000 morts par an, avec une centaine millions de malades. Du coup un vacxxx qui n’est pas extrêmement fiable fera plus de dégâts que la maladie elle même.

      Ebola aussi c’est peu de morts, 12000 officiellement en 50 ans, mais là on a une vrai saloperie: contagion par contact, létalité autour de 50%. En conséquence une épidémie fauche le personnel soignant dans des pays qui en manque cruellement. N’importe quel vacxxx est bon a prendre.

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      • alain // 20.04.2020 à 18h06

        Merci VVR de l’info, annoncée tout recemment par l’HAS, enfin une bonne nouvelle pour les populations locales, car si j’en crois ce que j’ai lu le virus Ebola et très meutrier, décime un village entier et disparait … pour reapparaitre aileurs au gré de la deforestation.

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      • E-Gwen // 20.04.2020 à 18h13

        « Du coup un vacxxx qui n’est pas extrêmement fiable fera plus de dégâts que la maladie elle même. »

        En route vers un beau nouveau scandale sanitaire avec l’invention de ce vacxxx contre le covid-19, étant donné l’urgence dans lequel il doit être trouvé.
        Formidable espèce humaine !

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      • Narm // 20.04.2020 à 21h54

        Arno
        zélateur, charlatan, pr maboul, superstiton…
        excusez moi, je tombe sur votre post fort sympa
        c’est ce qu’on appelle un tro l age ?
        donnez un argument au lieu de stigmatiser les personnes.
        Pour les vaxi ns , et les paroles de Panoramix, je vous invite à l’écouter parler.
        https://youtu.be/EbOzhsFBGBw?t=622
        il y dit bien, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain ça date de 2018 et la france n’a semble-t-til que partiellement validé le va x in Ebola en fevrier 2020.
        évidement, écoutez la vidéo en entier, mais je vous l’ai positionné à la minute ou buzyn va parler
        Ecoutez bien la ministre et ce qu’elle dénonce pour accuser quelqu’un.
        Aujourd’hui, vous avez , avec les commandes de masques qu’elle n’a pas faite ainsi que la prévention pour toute la population française et les morts qu’elle a elle sur la conscience.
        Demain, nous pourrons faire le bilan sur le reste

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  • Anouchka // 20.04.2020 à 09h34

    Soleil vert pour les vieux et burka avec gants pour les autres…

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    • Narm // 20.04.2020 à 15h07

      ce qui me fait le plus sourir, c’est qu’ils piquaient les masques à ceux qui allaient manifester….
      enfin, maintenant, ils ont une autre arme, l’interdiction de se regrouper

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  • Marco // 20.04.2020 à 10h32

    Une nouvelle étude scientifique sur 1048 patients avec groupe témoin atteste de l’efficacité du traitement « marseillais »…

    https://www.dropbox.com/s/5qm58cd4fneeci2/2020.04.15%20journal%20manuscript%20final.pdf?dl=0

    Conclusion : Empirical treatment with hydroxychloroquine associated with azithromycin for suspected cases of COVID-19 infection reduce the need of hospitalization (p< 0.001).

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    • Surya // 20.04.2020 à 11h13

      Même dans l’étude Marseillaise il y avait au moins un groupe de contrôle…

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      • Floyer // 21.04.2020 à 13h17

        Oui, dans la première étude, il y avait un groupe de contrôle de 16 personnes. Mais curieusement, seuls 11 ont été dépistés le dernier jour et l’étude fait les calculs en considérant 2 négatifs sur 16 et non 2 sur 11.

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  • Séraphim // 20.04.2020 à 12h18

    Ah j’avais cru expérimenter que le mot ‘vaquecin’ était soumis à une censure automatique sur ce site! Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi! Faisait-il partie des gros mots, des insultes? Ou d’office un mot pour complotiste peut-être?

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    • Narm // 20.04.2020 à 15h18

      ça n’est pas le site c’est wo r d press
      il ya des termes interdit ou des termes qui créé une cen sure de l’internet

      y a des truc qu’on n’a pas le droit de critiquer
      et justement l’épisode actuel met au grand jour un truc mondial, des abus en afrique et des histoires de gros sous sous prétexte d’humanitaire
      le nouveau monde dans toute sa splendeur

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      • PHILIPPE // 23.04.2020 à 15h13

        @Narm
        En complément de votre message :
        « y a des trucs qu’on a pas le droit de critiquer »…ou de simplement constater,ce qui est plus étonnant !

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  • Vincent P. // 20.04.2020 à 15h50

    Mouais.
    Cette médecine est juste obsolète, à l’image de nos modèles de sociétés « modernes » devenues mortifères parce que hors-sol..
    Il y a une autre réponse possible, qui s’appelle: l’adaptation au milieu.
    Plutôt que de vouloir tout contrôler, tout hygiéniser, tout stériliser, tout tuer, et soigner des symptômes au lieu de traiter des causes. Taper sur le tableau de bord peut éventuellement éteindre le voyant orange qui clignote, mais ça ne va pas résoudre la panne.
    Non : tu mets les mains dans le cambouis, ou la terre, la boue, tu laisses vivre les bactéries, tu ne mets pas de charlotte et de sur-chaussures pour entrer dans une crèche (bon sang!!), tu ne vax-in pas des nourrissons avec des intrants toxiques, tu arrêtes de vouloir repeindre le monde aussi blanc comme neige que ton stupide Ego voudrait croire qu’il peut l’être, et tu apprends des leçons que la vie te donne.
    Sinon, tu meurs.
    Ça ne semble pas si compliqué à entendre.
    Ce que dit ce virus, c’est qu’il nous faut ré-adapter nos modes de vie absurdes avec un modèle qui redevient compatible avec le vivant et le collectif. Sinon, il permet d’accéder plus vite au stade ultime de la spiritualité, hors sol elle aussi : la mort.
    Si tout cela aboutit à une vax-ination obligatoire-donc un régime autoritaire-, je préférerai le maquis.

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    • Narm // 20.04.2020 à 18h17

      Monologue du virus

      « Je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence. »

      https://lundi.am/Monologue-du-virus

      Faites taire, chers humains, tous vos ridicules appels à la guerre. Baissez les regards de vengeance que vous portez sur moi. Éteignez le halo de terreur dont vous entourez mon nom. Nous autres, virus, depuis le fond bactériel du monde, sommes le véritable continuum de la vie sur Terre. Sans nous, vous n’auriez jamais vu le jour, non plus que la première cellule.

      Nous sommes vos ancêtres, au même titre que les pierres et les algues, et bien plus que les singes. Nous sommes partout où vous êtes et là où vous n’êtes pas aussi. Tant pis pour vous, si vous ne voyez dans l’univers que ce qui est à votre semblance ! Mais surtout, cessez de dire que c’est moi qui vous tue.

      Vous ne mourez pas de mon action sur vos tissus, mais de l’absence de soin de vos semblables. Si vous n’aviez pas été aussi rapaces entre vous que vous l’avez été avec tout ce qui vit sur cette planète, vous auriez encore assez de lits, ….

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      • Arno // 20.04.2020 à 19h04

        Ce n’est pas un monologue puisque c’est à nous qu’il tient ce discours. Ce n’est peut-être pas lui qui nous tue, mais il nous affaiblit, ayant pour effet que ses potes bactéries nous tuent.

        vaccin

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        • PHILIPPE // 24.04.2020 à 18h06

          Les bactéries et les virus se comporteraient-ils avec une sorte de mystérieuse » intelligence »?
          il semble bien en tout cas qu’ils puissent défier la notre, ce qui fait quelque peu désordre dans notre monde mécaniste et cartésien se plaisant à démontrer sans cesse les vertus de la matière supposée tellement évidente, familière,et in fine rassurante !

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    • E-Gwen // 20.04.2020 à 18h27

      « Si tout cela aboutit à une vax-ination obligatoire-donc un régime autoritaire-, je préférerai le maquis »

      Rendez-vous pris au troisième sentier sur la colline aux mélèzes après le second monts, cinquième levée de soleil de la semaine décisive, région sud-sud.
      Condition sine qua non : renoncement à toute forme d’intelligence artificielle embarquée.

      À l’avenir.

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  • Clode // 20.04.2020 à 16h08

    Hier, le Professeur Florence Ader qui pilote l’essai DISCOVERY a très bien expliqué que des molécules anciennes pouvaient avoir une action mais, notez bien le mais, qu’elles n’étaient pas spécifiquement dédiées à cette maladie et qu’il fallait une molécule spécifiquement dédiée.
    Plus simplement , les anciennes molécules médicalement efficaces seront remplacées par des molécules financièrement efficaces.

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    • panpan // 21.04.2020 à 00h33

      High prices, poor access: the EU medicines market and Big Pharma. What is Big Pharma fighting for in Brussels? 09.05.2019
      The pharmaceutical industry is one of the world’s most profitable, benefiting from a highly problematic model, which helps ensure many people still lack access to essential, life-saving medicines. While this has been a major issue in the global South for decades, the crisis engulfing affordable medicines is now also spreading in Europe.
      https://corporateeurope.org/en/2019/05/high-prices-poor-access-eu-medicines-market-and-big-pharma
      You can download the full report as a PDF: « High prices, poor access »
      https://corporateeurope.org/sites/default/files/2019-05/High%20Prices%2C%20Poor%20Access_Full%20report.pdf

      Selon l’étude, les industriels du médicament savent lancer des messages très alarmistes dès qu’un changement de réglementation ne se fait pas à son avantage et jouer sur l’émotion pour accentuer la pression, notamment autour des traitements de maladies rares. L’étude cite l’exemple de l’anticancéreux Glivec/Gleevec* (imatinib, Novartis), commercialisé au prix de 100 000 dollars par an, qui a obtenu en Europe le statut de médicament orphelin pour six indications pour lesquelles le laboratoire est protégé par dix ans d’exclusivité. « Novartis a généré un chiffre d’affaires incroyable de 50,42 milliards de dollars grâce à Gleevec* depuis 2001 », souligne l’observatoire CEO, qui déplore une hausse globale des prix privant de plus en plus de patients de traitements, y compris dans les pays les plus riches.

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  • Dek // 20.04.2020 à 20h16

    Vous inquiétez pas Bill Gates va vous trouver un vaccin qui fonctionne et personne n’y trouvera rien à redire sur l’éthique de l’étude du vaccin.

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  • panpan // 21.04.2020 à 00h45

    EU Watchdog Radio is a new podcast hosted jointly by CEO and Counter Balance.
    Episode 4 – Good ways out of the corona crisis? 10.04.2020 :
    In the fourth episode, we talk with five experts from civil society organisations about the Covid-19 crisis. The virus as an X-ray: it brings various societal problems that already existed to light.
    https://corporateeurope.org/en/2020/04/eu-watchdog-radio-episode-4
    Listening to « Episode 4: Good ways out of the corona crisis? » at https://www.buzzsprout.com/856474/3311803-episode-4-good-ways-out-of-the-corona-crisis

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  • panpan // 21.04.2020 à 00h58

    Le cynisme à l’état pur!
    https://twitter.com/Mathilde_Dupre_/status/1248212545456005121
    Même en temps d’épidémie covid19 l’industrie de l’arbitrage d’investissement ISDS ne désarme pas et suggère aux investisseurs d’attaquer les Etats pour exiger des compensations financières.
    COVID-19, International Investment Arbitration, Investment law, Investment protection, Investor, Investor-State arbitration
    Investment Treaty Claims in Pandemic Times: Potential Claims and Defenses
    Lucas Bento, Jingtian Chen (Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan, LLP)/April 8, 2020
    http://arbitrationblog.kluwerarbitration.com/2020/04/08/investment-treaty-claims-in-pandemic-times-potential-claims-and-defenses/

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  • Océan de sagesse // 21.04.2020 à 06h29

    Il semble vous échapper que dans ce film de science fiction ridicule et repris en boucle par les réalito sceptiques de la planète a chaque évènement,,tout est volontaire , a moins que vous fassiez partie des cohortes complotistes , auquel cas…….

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    • PHILIPPE // 21.04.2020 à 17h34

      Le vieillissement important des populations est une réalité dont les retombées économiques importantes ne peuvent être ignorées pour le moyen-long terme, et point n’est besoin de faire partie « de la horde des complotistes »pour établir ce constat évident!

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