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8.avril.20208.4.2020 // Les Crises

Coronavirus : deux molécules solides candidates pour empêcher le virus d’infecter les cellules

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Source : Sciences et Avenir, Héloïse Chapuis

Alors qu’aucun traitement n’a encore été mis au point contre le virus Sars-CoV-2, responsable du Covid-19, de nombreuses pistes cliniques ont été explorées, dont celle des récepteurs exprimés par les cellules cibles.

A l’heure où aucun vaccin ni remède ne sont pour le moment disponibles pour faire face à la pandémie de Covid-19, les projets de recherche se multiplient dans un effort de mise au point d’un traitement contre la maladie qui accompagne l’infection au SARS-CoV-2. Le virus a déjà fait l’objet de nombreuses études qui sont parvenues à révéler sa structure, sa taille et sa composition protéique, mais également son « comportement » lors d’interactions avec les cellules qu’il prend pour cibles. Sur la base de ces constantes découvertes, plusieurs études récentes ont exploré des pistes similaires pour développer des candidats de taille contre le virus : les récepteurs cellulaires auxquels le virus s’accroche pour rentrer dans la cellule.

La couronne du virus assure sa liaison avec ses cellules cibles

Rappelons avant toute chose le mode opératoire employé par le virus pour infecter les cellules. SARS-CoV-2 appartient à la famille des Coronaviridae, des virus à ARN qui tiennent leur nom de la couronne de spicules qui enveloppe leur surface. Ces structures semblables a des épines sont pointées vers l’extérieur sur une longueur de 20 nanomètres (nm) et expriment la protéine S, une glycoprotéine qui facilite l’entrée du virus dans les cellules cibles. Les coronavirus, tel que celui qui circule actuellement ou celui qui a été à l’origine de l’épidémie de SRAS en 2002-2003, s’infiltrent dans leur hôte par un processus qu’ont entrepris de décrire des chercheurs allemands dans une étude publiée dans la revue Cell en mars. Les scientifiques qui ont mené ce projet de recherche sont parvenus à identifier les liaisons entre différentes protéines virales et cellulaires par lesquelles le virus s’infiltre dans les cellules hôtes. Le mécanisme débute par le clivage de la protéine S, portée par les spicules, en 2 sous-unités : S1 et S2, qui se partagent différentes régions de la protéine initiale. S1 devient garante du domaine de liaison au récepteur de la cellule hôte, un long nom qui fait simplement référence à la partie de la protéine S qui permet au virus de former un contact avec la cellule visée. La cellule cible, elle, présente à sa surface la protéine à laquelle S1 va pouvoir s’accrocher : l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2). Lorsque S1 est attachée au récepteur ACE2 de la cellule hôte, c’est à S2 de jouer. Cette deuxième sous-unité va à son tour initier une forme de contact avec la cellule, mais pas avec ACE2. Plutôt, les chercheurs ont déterminé que S2 interagissait avec une autre protéine cellulaire importante pour l’entrée du SRAS-CoV-2 dans les cellules pulmonaires : « Nos résultats montrent que le SRAS-CoV-2 a besoin de la protéase TMPRSS2, qui est présente dans le corps humain, pour entrer dans les cellules« , explique Stefan Pöhlmann, chef de l’unité de biologie des infections au Centre allemand des primates. TMPRSS2, qui se trouve nichée dans la membrane de la cellule visée, va cliver S2 entamant ainsi le processus de fusion du virus dans la membrane cellulaire de sa cible.

Les maladies connues comme étant provoquées par des coronavirus sont pour certaines caractérisées par de nombreux symptômes respiratoires, qu’ils soient bénins ou plus sévères. C’est parce que les virus tels que SARS-CoV-2 et le premier SARS-CoV de 2002 ne fusionnent qu’avec des cellules dont la membrane contient ACE2. A titre de comparaison, l’affinité entre le récepteur ACE2 et SARS-CoV-2 est 10 à 20 fois plus élevée que celle du SARS-CoV. Cette protéine membranaire de type I est exprimée dans les poumons, le cœur, les reins et l’intestin, d’où l’affinité du présent virus pour ces types de tissus. De manière assez évidente, le rôle premier d’ACE2 n’est pas de guider l’entrée de virus dans les cellules de ces organes. Sa fonction physiologique principale est en réalité la maturation de l’angiotensine (Ang), une hormone qui contrôle la vasoconstriction (rétrécissement des vaisseaux sanguins) et la pression sanguine. Ainsi, une diminution de l’expression d’ACE2 participe au développement de maladies cardiovasculaires et respiratoires.

Le mésylate de camostat qui inhibe l’activité de TMPRSS2 est commercialisé au Japon

Dans la suite de leur étude, c’est sur TMPRSS2 que les scientifiques se sont concentrés, laissant ACE2 de coté. En effet, la protéase a pour eux représenté la porte d’entrée la plus importante par laquelle le virus rentre dans la cellule, puisque c’est d’elle que dépend l’initiation de la fusion des membranes virales et cellulaires : « Cette protéase est une cible potentielle pour une intervention thérapeutique« , ont-ils affirmé dans un communiqué. Ils n’ont pas eu a chercher bien loin pour trouver le premier candidat au concours de celui qui bloquera le plus efficacement l’infiltration du SARS-CoV-2 dans les cellules pulmonaires : le mésylate de camostat, un inhibiteur de la sérine-protéase, avait déjà cliniquement prouvé son efficacité dans la perturbation de l’activité de TMPRSS2, mais dans d’autres contextes que celui du COVID-19. Les allemands entreprirent alors de tester le mésylate de camostat sur différents coronavirus connus et examinent l’évolution de la capacité des virus à rentrer dans des cellules pulmonaires. « Nous avons testé le CoV-2 du SRAS isolé sur un patient et avons découvert que le mésilate de camostat bloque l’entrée du virus dans les cellules pulmonaires« , explique Markus Hoffmann, l’auteur principal de l’étude, en ce qui concerne le SARS-CoV-2. Sans l’activité de TMPRSS2, le MERS-CoV et le SARS-CoV ne pouvaient pas non plus entrer dans les cellules, qui ont dans le même temps été épargnées de tout effet cytotoxique indésirable. Ainsi, les scientifiques ont conclu de ces expériences que le TMPRSS2 était bel et bien nécessaire à la propagation de plusieurs coronavirus cliniquement importants dans des cellules vivantes, mais aussi que le mésylate de camostat était qualifié pour lutter contre l’entrée des virus dans l’organisme.

Dans ce contexte actuel de pandémie, il convient de noter que le mésylate de camostat a déjà été approuvé au Japon pour l’usage humain, mais pour une indication sans rapport avec le SARS-CoV-2 : pour le moment, la molécule est utilisée dans les cas d’inflammation du pancréas. Ce composé ou des composés apparentés ayant une activité antivirale potentiellement accrue pourraient donc, selon les scientifiques, être envisagés pour le traitement des patients infectés par le COVID-19.

La séquence SBP1 de la protéine ACE2 est celle qui se lie aux spicules de la couronne

Le camostat mésylate pourrait marcher, oui, mais il y a-t-il une autre option ? Suivant les pas des savants allemands, des chercheurs du MIT ont eux aussi choisi leur candidat. Leur démarche n’a cependant pas encore été publiée et demeure en attente de validation de la part d’experts scientifiques et médicaux. « Nous avons un composé principal que nous voulons vraiment explorer, car il interagit avec une protéine virale de sorte à avoir une chance d’inhiber l’entrée du virus dans une cellule hôte« , explique dans uncommuniqué Brad Pentelute, professeur associé de chimie au MIT, qui dirige l’équipe de recherche. Les américains ont, eux, privilégié la piste de l’inhibition de la protéineACE2 sans toucher à TRMPSS2. Certains de l’implication de ACE2 dans l’infiltration du virus, il manquait toutefois aux scientifiques un détail important sur la région exacte de la protéine qui entre en contact avec la sous-unité S1 de la couronne du virus. Dans le but d’obtenir plus de précision quant à la structure peptidique de ACE2, ils ont analysé, grâce à une simulation de dynamiques moléculaires, différents courts peptides extraits de la séquence ACE2 humaine. « Ce type de simulation peut nous donner une idée de la façon dont les atomes et les biomolécules interagissent entre eux, et des parties qui sont essentielles à cette interaction« , explique M. Zhang. « La dynamique moléculaire nous aide à cerner les régions particulières sur lesquelles nous voulons nous concentrer pour développer des thérapies« . Au moyen de cette technique, ils ont pu révéler le responsable de la liaison avec le virus : le peptide SBP1, à l’extrémité extracellulaire de ACE2. SBP1 est composé de 23 acides aminés et adopte une conformation en hélice alpha. Pour étudier plus en détail SBP1, les chercheurs en ont synthétisé des répliques en reproduisant la séquence d’acides aminés dans l’ordre dans une machine spéciale. Le fonctionnement du synthétiseur est simple : une fois que l’utilisateur a entré la séquence d’acides aminés souhaitée, les acides aminés sont pompés, dans le bon ordre, dans un module où ils sont brièvement chauffés à environ 90 degrés Celsius pour les rendre plus réactifs chimiquement. Après avoir été activés, les acides aminés s’écoulent dans une chambre où ils sont ajoutés aux chaînes peptidiques en développement. Le dispositif a permis la synthèse de dizaines de milligrammes de peptides SBP1en quelques minutes, dont la pureté brute a été déterminée comme étant supérieure 95%, et donc suffisante pour atteindre des conclusions fiables.

Synthétiser des répliques de SBP1 pour faire concurrence aux récepteurs des cellules cibles

La théorie défendue par les scientifiques stipule qu’un excès de SBP1 pourrait potentiellement couvrir les SBP1 à la surface du SRAS-CoV-2 et faire concurrence aux ACE2qui se trouvent dans la membrane des cellule cibles. Afin d’estimer l’importance de la taille du peptide SBP1 pour son activité, les scientifiques ont également synthétisé une séquence plus courte de seulement 12 acides aminés présente dans l’hélice alpha, puis ont mesuré l’affinité des deux peptides avec le SARS-CoV-2. Ils ont découvert que le peptide le plus long se liait fortement au domaine de liaison du récepteur de la protéine S du virus, tandis que le plus court se liait de façon négligeable. « Les peptides sont des molécules plus grosses, ils peuvent donc vraiment s’accrocher au coronavirus et empêcher l’entrée dans les cellules, alors que si vous utilisez une petite molécule, il est difficile de bloquer toute la zone utilisée par le virus« , explique Brad Pentelute. « Les anticorps ont aussi une grande surface, donc ils pourraient aussi s’avérer utiles. Il faut juste plus de temps pour les fabriquer et les découvrir« . En attendant, les scientifiques travaillent déjà sur le développement de centaines de variantes du peptide de 23 acides aminés : « Nous sommes convaincus de savoir exactement où cette molécule interagit, et nous pouvons utiliser cette information pour guider le raffinement, afin d’obtenir une plus grande affinité et une plus grande capacité a bloquer l’entrée du virus dans les cellules« , détaille M. Pentelute. De futures améliorations permettraient également de remédier au problème selon lequel les médicaments peptidiques ne peuvent pas être pris par voie orale, et doivent donc être administrés par voie intraveineuse ou injectés sous la peau. Il faudrait les modifier pour qu’ils puissent rester dans la circulation sanguine suffisamment longtemps pour être efficaces, ce sur quoi travaille actuellement le laboratoire de Pentelute.

Sur demande, nous mettrons notre liant peptidique et toutes les variantes optimisées à venir à la disposition des installations de recherche qui testent et mettent au point d’éventuels traitements du COVID-19. La découverte, la synthèse et l’essai rapides de médicaments potentiels devraient aider les communautés scientifiques et sanitaires mondiales à faire face efficacement à la crise actuelle” ont précisé les chercheurs dans leur étude en pré-publication. « Il est difficile de prévoir combien de temps il faudra pour avoir quelque chose que nous pouvons tester chez les patients, mais mon objectif est d’avoir quelque chose en quelques semaines. Si cela s’avère plus difficile, cela peut prendre des mois« , espère le chercheur.

Deux études qui proposent, parmi beaucoup d’autres en ces temps intenses pour la science, de potentielles solutions et encouragent la recherche à persévérer dans ses efforts cliniques et sanitaires. En l’attente de la mise au point de quelconque traitement, ou vaccin, les règles n’ont pas changé : restez chez vous, lavez vous les mains et respectez les gestes barrières. Ce sont pour l’instant les meilleures dispositions que nous recommandent les médecins et les scientifiques de prendre contre le virus !

Source : Sciences et Avenir, Héloïse Chapuis

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117 réactions et commentaires

  • Joe Bserve // 08.04.2020 à 07h51

    En ce qui me concerne le virus a deja fait un mort, ce blog.
    Je ne présume pas des effets sur une certaine infection de certains traitements à base de Cl c’est le traitement qui en a été fait qui me consterne. J’ai un bac +5 en stat j’ai entendu les arguments du taulier qui sont recevables au niveau stat mais on est en face d’une épidémie avec un médicament sans danger p… c’est pas des stats !
    N.N.Taleb qui n’est pas le dernier des cret1 en stats explique d’ailleurs très bien qu’il est sûr de rien mais qu’en bon probabiliste il prendrait de la Cl vu qu’il a rien à perdre.

    C’est dommage cela fait bien 10 ans que je suivais ce blog, bon vent quand même tout ça !

    PS: et très beau travail sur l’Ukraine !!!

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    • eric51454 // 08.04.2020 à 08h21

      Pourriez-vous m’indiquer d’autres blog? Merci

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      • philac // 08.04.2020 à 09h32

        Bonjour

        Je suis depuis plusieurs années « Insolentiae » de Charles Sannat, précédemment appelé  » le contrarien « .
        J’ aime bien les gens qui ne postent pas inconnu.
        P. Lacroix

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        • Aikongo // 08.04.2020 à 10h26

          Sannat s’est fendu d’un ou deux articles sur Raoult en le traitant de professeur Nimbus, a tort ou a raison l’avenir le dira.
          https://insolentiae.com/les-bonnes-analyses-du-professeur-raoult-jamais-le-virus-chinois-ne-viendra-en-france/
          Il y a 10 ans il proposait déjà de l’or en vente quand le cours de celui ci s’est effondré, il va finir par avoir raison… comme tout ceux qui se font les chantres de prévisions diverses… en attendant d’avoir tort a nouveau…

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          • calal // 08.04.2020 à 13h13

            le temps long c’est le temps long: c’est 30 ans,des cycles qui ne se repetent qu’apres une vie d’homme et qui font que seuls des institutions dont la longevite depasse celle d’un homme peuvent en profiter (typiquement religion).
            1915-1945 dernier hiver
            1945-1975 printemps
            1975-2005 ete
            2005-2035 automne (les emmmerdes commencent a devenir serieux et a voler en escadrille)
            2035-2065 prochain hiver (faudra baisser la tete et courir tres vite pour esperer passer entre les gouttes)
            la societe post 1968 en france du spectacle de la marchandise etait une societe adaptee a l’ete et a l’automne,elle va sombrer avec les conditions du capital qui etaient a son origine (vivre a credit) …

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    • Eric83 // 08.04.2020 à 09h04

      Les chercheurs cherchent et les médecins soignent. Deux mondes différents, OB et les Crises sont du côté de la recherche et ceux qui souhaitent une prescription possible par tous les médecins, hors AMM, du traitement préconisé par le Pr Raoult sont du côté de la médecine.

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      • Biologiste // 08.04.2020 à 09h29

        c’est ignorer que si les médecins soignent efficacement c’est parce que les chercheurs cherchent et trouvent. ça vous parle que les prix Nobel de médecine soient attribués à des chercheurs?

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 09h45

          Les médecins qui soignent efficacement sont aussi ceux qui se préoccupent de la santé globale de chacun : de leur régime alimentaire, du stress facteur de diminution de l’immunité, etc… La recherche, pour eux, n’esrt pas vraiment nécessaire.
          De plus, les médecins n’ont pas attendus les « chercheurs » pour faire aussi leurs propres recherches.

          Dernier point : même si la Chloroquine n’a qu’un effet placebo, c’est donc bien qu’elle a un effet ! L’effet placebo, rappelons-le, c’est bien le fait d’avoir un bénéfice (une efficacité) pour un placebo, par rapport à un groupe qui ne reçoit rien. Dès lors, pourquoi vouloir même se priver de cette efficacité ? C’est renoncer à l’humilité qui admet que des choses nous echappe pour une démarche scientiste et ça n’aide ne rien les malades. Et ça n’empêche pas de continuer à chercher à côté…

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          • Pierre Mauran // 08.04.2020 à 11h23

            Bigtof, Suivez vous même votre propre conseil: soyez humble et taisez-vous parce que manifestement tout ça vous échappe.

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            • Bigtof // 08.04.2020 à 12h13

              Bonjour Pierre,
              Merci pour la qualité de votre réponse.
              Elle aura certainement éclairé toutes les personnes qui l’auront lue sur votre personnalité plus que sur le débat.

                +34

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        • Christobal // 08.04.2020 à 10h42

          Les labos financent tout le monde… Comme les grandes entreprises américaines qui subventionnent tous les candidats à l’élection présidentielle, même si elles donnent plus à leur chouchou. Raoult a Sanofi de son côté, certains de ses opposants Gilead… Seule l’industrie pharmaceutique sera gagnante à la fin, même si les labos qui ne verront pas leur médicament triompher feront la gueule. En cas de « réussite » de la Chloroquinine, je ne serais pas surpris de les voir s’y mettre aussi car la demande mondiale pour le produit va s’accroître (la Chloroquine n’est plus un brevet protégé).

            +3

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        • Pepin Lecourt // 09.04.2020 à 22h47

          Cela tombe bien Raoult a trouvé les agents infectieux de nombreuses maladies, certaines portent officiellement son nom !

          Mais en plus il a traité efficacement de très grandes épidémies alors que l’OMS s’en était révélée incapable !

          Donc Raoult depuis 40 ans montre qu’il est à la fois un chercheur QUI TROUVE et un médecin de terrain qui SOIGNE !

          Alors même si cela ne fait pas de lui un médecin infaillible et qu’il peut se tromper le faire passer pour un charlatan, un gourou c’est fort de café, et on aimeraient que les médecins qui le critiquent en fassent autant que lui

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      • Emile // 08.04.2020 à 11h57

        Il y a effectivement une différence fondamentale entre le médecin et le chercheur: Le médecin doit avant tout prendre en compte l’intérêt du patient et lui proposer le meilleur traitement compte tenu de ses connaissances. Pratiquer des essais comparatifs avec groupe témoin implique de ne pas soigner ceux qui recevront le placebo pour « prouver » qu’on a raison. Éthiquement, c’est dérangeant.

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        • Biologiste // 08.04.2020 à 14h27

          déjà on ne cherche pas à « prouver » qu’on a raison, on émet une hypothèse de départ: est-ce que cette molécule est efficace. Tant qu’on ne l’a pas testée on ne peut pas savoir. Dans la mesure où des patients guérissent (ou meurent) sans traitement, comment savoir si un traitement fonctionne si on ne peut pas faire de comparaison. C’est quand on veut « prouver » qu’on a raison qu’on fait des études comme celle de Raoult et c’est éthiquement dérangeant.
          Et dernier point, les patients dans un essai clinique sont des volontaires, s’ils ne participaient pas à l’étude ils ne seraient pas soignés avec ce traitement. Donc c’est comme s’ils ne participaient pas à l’étude comme la grande majorité des malades.

          Je suis à peu près certaine que vous n’avez pas fait l’effort d’aller sur un site de connaissance pour savoir ce qu’était un essai clinique et comment ça se déroulait. Vous avez le droit d’émettre une opinion, mais dites vous que parfois votre opinion peut être biaisée par vos manques de connaissance en la matière.

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          • Pepin Lecourt // 09.04.2020 à 22h51

            «  » Dans la mesure où des patients guérissent (ou meurent) sans traitement, comment savoir si un traitement fonctionne si on ne peut pas faire de comparaison. C’est quand on veut « prouver » qu’on a raison qu’on fait des études comme celle de Raoult et c’est éthiquement dérangeant. » » »

            On connaît la mortalité chez les dizaines de milliers de malades qui ne prennent pas le traitement de Raoult !

            On a la mortalité chez deux mille patients traités selon le protocole Raoult qui est très nettement moindre, résultat qui a été également trouvé par une étude Chinoise avec groupe témoin !

            Alors qu’attend-t-on que l’épidémie s’arrête toute seule après avoir éliminé tous les vieux et vidé toutes les EHPAD ?

              +2

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    • juju77 // 08.04.2020 à 12h42

      j’avoue ne pas avoir compris votre critique ni votre commentaire sur « un médicament sans danger » !!!
      avez vous entendu un médecin qui préconique le plaquenil en vente libre récemment ?
      avez vous des preuves -avec une étude sérieuse- que cela fonctionne dans le cas de ce virus ?
      moi aussi j’avais relayé la présentation de Raoult au début (je l’avais découvert par Nicolas Meilhan) mais je remercie Olivier et ce blog de sa rigueur et j’attend encore de voir des critiques étayées et aussi sérieuses que le travail qui a été fait sur ce blog
      cdlt

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    • Séraphim // 08.04.2020 à 15h51

      Le problème de ce blog, c’est qu’il se trouve dans un dilemne, pas médical: non pas « donner ou interdire la chloroquine », mais laisser ouverts, censurer, limiter ou interdire les commentaires? Alors il navigue un peu à la pragmatique: j’ouvre les commentaires mais je supprime les appréciations, ou bien j’ouvre les commentaires ici, mais pas là etc. Tout ça risque de mal marcher. En effet le propre de ce blog c’est que les commentaires y sont plus intéressants que les articles…Supprimer les commentaires, c’est à terme supprimer les lecteurs, carrément. Chercher une solution mitigée -genre je donne de la Chloro mais qu’aux terminaux- épuise quand même le capital d’origine, durement acquis. C’est pas le traitement placebo, à savoir je rediffuse Le Parisien ou BFMTV, qui va remonter le moral des troupes, quoique certains pas regardants s’y laissent prendre…Faudrait un truc un peu choc, pas genre Rivotril, trop expéditif, mais une vraie thérapeutique. Hélas sans intervention extérieure, genre blocus du détroit d’Ormuz ou MHxxx, ça va pas être facile; le confinement des évènements eux-mêmes c’est encore pire, pour les news & analyses, que celui des personnes pour l’économie!

        +8

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    • fpjac // 08.04.2020 à 19h08

      Je suis dans le même état d’esprit. Cela fait longtemps que je suivais ces digressions et j’y trouvais mon compte, mais qu’un actuaire puisse expliquer aux cliniciens ce qu’il faut penser, en méconnaissant de façon évidente (j’assume) les bases de la clinique, les différents intérêts en jeu, les règles écrites et non écrites de la publication scientifique, c’est bien trop et c’est très décevant.
      Donc, un mort, ce blog
      Dommage
      so long buddy
      Pour mémoire, j’ai pris de la chloroquine pendant un an et demie, et je ne suis pas le seul

        +21

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    • Eloi // 08.04.2020 à 22h25

      d’accord… pas d’accord… très bien, le site et les commentaires sont là pour ça.
      Mais avant de claquer la porte d’un tel blog d’investigation, je mets au défie quiconque
      de produire la moitié du boulot proposé ici. Celui qui ne fait rien ne se trompe pas évidemment. Alors, un peu de… tolérance, de respect. De discernement, sur qui doit-on pointer nos critiques, où mettre l’énergie constructive.

        +4

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  • Bisounours // 08.04.2020 à 07h53

    Prometteur mais. Ou sont les études de randomisation en double aveugle sur un nombre suffisant de patient ? Car en lisant certains auteurs j’avais cru comprendre que hors protocole strict point de salut.
    Et puis êtes-vous sûr que les auteurs sont idéologiquement et moralement irréprochable dans tous les domaines de leur existence et que leur coupe de cheveux est réglementaire ?

      +58

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    • Someone // 08.04.2020 à 08h47

      Le professeur Raoult a traité plus de 1000 patients positifs au Covid-19 à Marseille.
      Pourquoi ne pas publier ses résultats ?

        +14

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      • Bigtof // 08.04.2020 à 13h35

        Pour publier tous les résultats, il faudrait donc tester toutes les personnes qui sont sorties « guéries », dans les jours et les semaines qui suivent.
        Hors la file d’attente quotidienne devant l’IHU Marseille est constituée de centaines de personnes !
        L’IHU est d’abord un hôpital et j’imagine que leurs ressources en tests sont limités comme d’autres hôpitaux.
        Dès lors, le choix évident est de tester d’abord et avant tout les personnes malades qui viennent se faire soigner que celles qui sont sorties guéries.
        Aucun médecin n’agirait différemment.

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      • Armiansk // 08.04.2020 à 15h45

        D’ailleurs, puisqu’on en parle : l’IHU a trois unités de 25 lits, dont une pour les malades très contagieux. Mettons 75 lits.
        Je n’ai pas la date de lancement de son compteur, mais OB signale qu’il y avait 701 patients traités au 27/03 ; 2187 à ce jour (8/04). Par sécurité, ôtons 75 patients (qui seraient donc tous sortis traités le 27/03 au soir).
        Restent 1 411 patients traités en 13 jours, soit une durée de séjour d’1½ jour par patient en moyenne.
        Soit l’IHU a environ quadruplé son nombre de lits (et ne traite plus que le traitement de la covid), soit j’ai manqué une information (c’est fort possible), soit il y a un blème.

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 18h31

          Une réponse dans l’interview du jour du Pr Raoult dans laquelle il déclare avoir moins de lits occupés aujourd’hui…
          https://www.mediterranee-infection.com/coronavirus-donnees-ehpad-polemiques/

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          • Armiansk // 08.04.2020 à 20h06

            Vu. Ça signifierait donc que les patients sont traités pendant un jour ou à peine plus.
            Si les hypothèses sont vraies, comment alors l’IHU administre-t-il à ses patients un traitement sensé durer plusieurs (six ?) jours ?

              +0

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            • Bigtof // 08.04.2020 à 22h11

              S’il ne font que 2 electrocardiogrammes aux jours 0 et 2 et qu’ils n’ont ps besoin d’en faire d’autres, peut-être ne gardent-il pas plus longtemps les personnes qui peuvent prendre la suite du traitement chez eux.

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            • Armiansk // 09.04.2020 à 08h04

              Vous émettez l’hypothèse que l’IHU traiterait actuellement les patients entre D0 et D2 et les renverrait ensuite chez eux.
              D’une part, ça reste incompatible apparemment avec le nombre de lits et le nombre de patients revendiqués.
              D’autre part, c’est incohérent même avec les résultats de la première étude, qui montrent 10 patients (sur 20) toujours positifs à D3. J’ai aussi grand mal à croire que l’IHU renvoie chez eux des patients sans suivi (à part l’application sur téléphone).
              Enfin, ça tendrait à indiquer que les statistiques de l’IHU seraient très, très diluées.

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    • Eric83 // 08.04.2020 à 08h59

      On attend l’analyse des Crises sur l’autorisation donnée par décret par le sinistre Véran pour l’utilisation hors AMM du Rivotril.

      Ce médicament aux effets secondaires lourds ne m’est pas du tout étranger car mon père en a pris durant des années…médicament qui lui allégeaint certaines souffrances et lui en provoquaient d’autres.

      Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire

      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041763328&categorieLien=id

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      • RGT // 08.04.2020 à 11h12

        Du Rivotril ? Un médicament initialement prévu pour soulager l’épilepsie ?

        C’est du lourd, très lourd et malgré son efficacité dans le cas de douleurs persistantes ses effets secondaires sont très pénalisants.

        J’en ai pris pendant des années à des doses importantes pour une sciatique bilatérale.

        C’était efficace, la « gomme à effacer la douleur »…
        Quand on débranche le cerveau on ne ressent plus rien.
        Mais j’étais devenu un vrai zombie, incapable de pouvoir formuler la moindre pensée.
        Et un jour ça a été le déclic : J’ai croisé dans la rue une femme inconnue qui est venue me faire une bise…
        C’était ma propre mère que j’étais incapable de reconnaître !!!

        Je ne vous parle même pas du sevrage car ce traitement est TRÈS addictif.

        Pour info : Dans les services d’urgences ils ont toujours une seringue avec une dose de Rivotril à portée de main.
        Quand un patient très agité se présente (ou un accompagnant), une petite piquouze et en quelques secondes le problème est résolu pour des heures.
        Par contre il faut trimballer le « paquet tout mou » dans un endroit où il ne gênera personne.
        S’il doit être opéré, même pas besoin d’anesthésie.
        Avec le cerveau débranché il n’y a plus aucun problème.

        Par contre je ne vois pas le rapport avec un virus…
        Sauf pour améliorer le confinement en abrutissant tellement la population pour qu’elle soit incapable de sortir de chez elle.

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 12h32

          L’une des principales conter-indication du Rivotril est le risque d’insuffisance respiratoire !
          Permettre d’en prescrire à des malades déjà atteints d’insuffisance respiratoire aigûe (puisque c’est de cela qu’il s’agit), c’est risquer des décès dans des proportions qui n’on trien de commun avec les risques liés à l’Hydroxychlroroquine !

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          • Séraphim // 08.04.2020 à 14h10

            Il n’a aucun risque puisqu’il y a certitude: le Rivotril est autorisé actuellement en médecine de ville en association avec le Midazolam. Le tout pour SPCMD = Sédation Profonde Continue Maintenue jusqu’au Décès. Ref. https://www.vidal.fr/actualites/24580/rivotril_clonazepam_et_paracetamol_injectables_utilisation_derogatoire_dans_le_cadre_de_la_covid_19/
            Euthanasie délibérée pour tous les gens ne « justifiant pas une admission en réanimation » c’est à dire au delà de 65 ans…

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            • Catalina // 08.04.2020 à 23h21

               » c’est à dire au delà de 65 ans… »ça c’est vous qui le dîtes, rien lu ni trouvé à ce sujet. et rien à ce sujet dans votre lien…

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            • Bigtof // 09.04.2020 à 14h33

              @Catalina,
              La réponse dans le post de Fanfan ci-dessous

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        • Narm // 08.04.2020 à 14h59

          C’est pour l’euthanasie dans les ehpad… une mort plus douce puisqu’ils ne les envoient pas à lhopital

          l’etat donne les moyens jusqu’au 15 avril

          après, peut être que l’etat recommencera a respecter les droit de l’homme sur ce point

          ASSASSINé par son pays
          (le medecin lui n’ayant pas d’autres choix que d’abreger des souffrances)

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      • fanfan // 08.04.2020 à 14h16

        Dans le cadre de la prise en charge des patients COVID-19, un décret publié au Journal officiel du 29 mars 2020 modifie temporairement, jusqu’au 15 avril 2020, le périmètre d’utilisation, de prescription et de dispensation des spécialités suivantes :
        • RIVOTRIL 1 mg/mL solution à diluer injectable en ampoule (clonazépam) : autorisation de prescrire et de délivrer ce médicament hors AMM, pour prendre en charge la dyspnée ou la détresse respiratoire chez les patients COVID-19 ou suspects, dont l’état clinique le justifie ;
        • spécialités à base de paracétamol injectable : prescription élargie à tout médecin et dispensation autorisée en rétrocession aux patients ambulatoires COVID-19 ou suspects, dont l’état clinique le justifie.

        Ancien pharmacien, Serge Rader est auteur de plusieurs études sur les médicaments est l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio
        https://www.youtube.com/watch?v=V-mEDFk8o3E&feature=emb_logo

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 14h22

          Mais, c’est bizarre, là, pas ou peu de débat…
          En même temps, ce ne sont que des vieux en EHPAD. Ça fera de la place, quoi…

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    • Bisounours // 08.04.2020 à 09h41

      La forme ne doit pas discrediter le fond. Indépendamment de la comm de Raoult son traitement n’est pas rien. Quand à ma remarque sur ses cheveux c’est de l’ironie.

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    • kiva // 09.04.2020 à 11h09

      Mais puisqu’on vous dit que le saint graal de la recherche médicale c’est l’essai randomisé…ou pas

      https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/07853890.2018.1453233
      Juste la démonstration que les 10 études randomisées les plus citées….sont fausses.

      Et des centaines d’articles publiés à comité de lecture sur le sujet vont dans le même sens.
      Mais bon autant parler à un mur lorsqu’on a des gens qui fantasment la méthode au point de l’ériger en dogme quasi religieux sans jamais se mettre à jour sur les dernières publications épistémologiques du domaine.

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      • Séraphim // 09.04.2020 à 15h47

        Ah si, il se met (un peu) à jour: vient de commettre une resucée de Paris Match, fermée aux commentaires, établissant l’efficacité de la chloroquine selon une étude « randomisée » chinoise. L’hôpital de Wuhan carrément. Sauf que cette étude est disponible depuis le 22 mars (https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v2) et qu’elle n’est nullement mentionnée dans les superbes critiques du 7 avril (Que faut-il penser de la chloroquine?) du 6 avril (Damien Barraud le fâché) du 6 avril encore (Lescure et sa « honte scientifique », toute bue on espère), la « mise à jour » du 6 avril (on fait mieux comme mise à jour) et l’inénarrable Mr. Sam (ne devrait-on pas dire Professeur Sam?) du 5 avril. Peut-être prépare-t-il un tournant pour suivre Macron à Marseille? Au royaume de la mauvaise foi, les de demi-bonne foi sont rois!

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  • Someone // 08.04.2020 à 08h22

    Une société pharmaceutique russe fait breveter «un piège à virus» contre le Covid-19.

    Source : https://fr.sputniknews.com/russie/202004071043498712-une-societe-pharmaceutique-russe-fait-breveter-un-piege-a-virus-contre-le-covid-19/

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  • yack2 // 08.04.2020 à 08h30

    Bon….Pas de commentaires hier sur les articles polémiques, aujourd’hui pas de pouce bleu et une modération à la hache ou on disparut toutes les têtes de gondoles de la contestation…..Mais que ce passe t-il? Cette affaire devient parfaitement ridicule.

      +36

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    • tepavac // 08.04.2020 à 16h31

      Elle est ridicule seulement parce que la direction ne respect pas le règlement des status de DIA CRISIS, dont je rappelle ici le règlement que le Président s’est lui même imposé.
      La gestion de l’association est démocratique.

      « Les instances dirigeantes doivent veiller :
       à associer toutes les bonnes volontés à la gestion opérationnelle de l’association ;
       à la collégialité des décisions et à la recherche du plus large consensus durant les
      travaux »

      Non seulement les règlements ne sont pas respecté, mais de surcroît la modération laisse passer des propos parfaitement insultants où les noms d’oiseaux côtoient la censure discriminatoire.

      Chaque intervenant du fait des dispositions du site est de facto membre à part entière de l’association Diacrisis.
      Je rappel la loi à ce sujet;

       » L’association doit être considérée comme un être différent, autonome par rapport à :
      • ses créateurs
      • ses dirigeants

      Il faut faire en sorte qu’il n’y ait jamais de confusion entre l’association et ses créateurs (ou ses dirigeants).

      On ne peut disposer de l’actif de l’association comme de son propre bien.

      Le nombre extrêmement important, de membre manifestant leur franche opposition à la présentation et à la médiatisation de certains billets, aurait dù prévenir la direction de ne pas insister dans une voie que beaucoup désapprouvent.

      Il va sans dire que face à de telles dérives, une assemblée générale s’impose au plus tôt, soit physiquement, soit par un billet dédié à cet effet.
      Bien cordialement

      http://www.les-crises.fr/documents/2012/statuts-diacrisis-v2.pdf

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      • Sopol // 10.04.2020 à 01h05

        Très triste de voir ce site faire précisément à quelqu’un ce dont il a souffert lui même, en la personne D’Olivier, qui a été diffamé et pris à parti avec violence verbale. Ne touchez pas le fond, ressaisissez vous avant!

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        Alerter
  • Someone // 08.04.2020 à 08h33

    Médecine et corruption systémique (âmes crédules s’abstenir) :

    https://reseauinternational.net/medecine-et-corruption-systemique-quand-meme-pas-chez-nous/

      +17

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    • Marire // 08.04.2020 à 09h23

      Merci pour cet article. Un passage:
      « On a ainsi pu observer que les plus virulents opposants au protocole de Marseille (deux médicaments peu coûteux et efficaces contre le Covid) étaient tous bénéficiaires des largesses de Gilead (le groupe qui espère mettre sur le marché son antiviral Remdesivir, au prix de $ 1’000 par patient, là où l’association Plaquenil azothromycine côute une quinzaine d’euros par patient). Ces même experts touchent également des enveloppes des autres grands groupes comme Merck Sharp & Dohme, Roche, Boehringer. Johnson & Johnson, Sanofi, GSK, Abbvie, Pfizer, Noartis et Astrazeneca.

      Les enquêteurs du magazine Marianne relèvent ainsi que « sur les huit médecins originellement membres du conseil scientifique (nommé par le président Macron pour le conseiller), seuls deux (Arnaud Fontanet et Didier Raoult) ont touché zéro euro des pharmas.

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      • Biologiste // 08.04.2020 à 09h38

        Marianne idolâtre Raoult, ce qui les fait enquêter à charge. Parmi les sources de financement de l’institut de Raoult on retrouve Sanofi, le fabricant de Plaquenil…pour info, les médias amércains qui font bien leur travail ont découvert que Trump qui est un fan déclaré de la choroquine a des actions cheez Sanofi…ce qu’il a dû admettre….âmes crédiles s’abstenir, on est d’accord

          +3

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        • Someone // 08.04.2020 à 09h57

          L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris et Sanofi unissent leurs efforts pour accélérer la recherche clinique dans la lutte contre l’épidémie COVID-19 en France.

          Tu vois Sanofi finance aussi les hôpitaux de Paris, ton argument tombe donc à l’eau.

          https://www.sanofi.fr/fr/Actualites/communiques-et-dossiers-de-presse/l-aphp-et-sanofi-unissent-leurs-efforts-dans-la-lutte-contre-l-epidemie-COVID-19-en-France

            +15

          Alerter
          • Biologiste // 08.04.2020 à 10h43

            je répondais à Marire qui cite « Les enquêteurs du magazine Marianne relèvent ainsi que « sur les huit médecins originellement membres du conseil scientifique (nommé par le président Macron pour le conseiller), seuls deux (Arnaud Fontanet et Didier Raoult) ont touché zéro euro des pharmas. »

            pour le reste, je trouve ça normal qu’il y ait des partenariats entre labos de recherches publiques et labos pharmaceutiques, ça fait partie du R&D. Dans la mesure où la déontologie, la méthodologie etc. restent garants de la solidité des études il n’y a pas de problème pour moi, en revanche pour les anti-vax et autres adversaires des BigPharma qui présentent Raoult comme un indépendant, il y a clairement aveuglement

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            Alerter
            • Someone // 08.04.2020 à 10h52

              Et moi je m’adressais à toi.

              C’est bien de constater que suite à mon commentaire il te semble normal que le professeur Raoult puisse être financé par Sanofi sans y voir une absence d’intégrité… …tu semblais dire le contraire.

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              Alerter
        • bm607 // 08.04.2020 à 10h34

          Petite différence quand même : le Plaquenil coûte 2 francs 6 sous, et la molécule est dans le domaine public, donc si elle s’avérait efficace on verrait les génériques arriver à la vitesse d’une sibeth ndiaye sortant une stupidité, et les bénéfices de Sanofi se trouver réduits à peau de chagrin avant même d’avoir été conséquents.

          Le Remdesivir vaut… beaucoup, beaucoup plus, et est breveté,
          https://www.village-justice.com/articles/coronavirus-une-pandemie-sur-fond-guerre-des-brevets,34260.html
          donc les bénéfices attendus sont faramineux, et donc un petit professeur n’avait absolument aucune chance dès le départ (que le traitement soit efficace ou pas, il allait être inefficace) vu les sommes en jeu, dans un pays inféodé à l’argent.

          Il ne faudra pas trop s’étonner si la « mauvaise science » conclut que les $-€-£ sont médicalement les plus efficaces :
          http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/24/hydroxychloroquine-comment-la-mauvaise-science-est-devenue-u-305255.html
          « Invoquer la science -cet article je l’espère l’aura montré- relève de la malhonnêteté intellectuelle. » ; pour ma part les beaux chiffres avec super graphiques et mega-analyses double-truc random machin, après lecture de cet article et d’autres du même genre…

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          Alerter
          • lon // 08.04.2020 à 11h46
            • tepavac // 08.04.2020 à 17h01

              Ce qui dramatique, c’est la manipulation de l’information de façon à empêcher la population de prendre conscience des menaces qui pèse sur elle.
              Le remdesivir ainsi que les autres molécules qui sont testées ne s’attaquent qu’au virus, mais pas aux pathologies qu’il provoque.
              Il n’existe actuellement aucun antiviral 100% efficace contre le covid19.

              Ce qui veut dire, que vous ne pouvez être soigné à temps qu’à la condition d’avoir été dépisté. Ce qui encore, veut dire que discoveri est une arnaque. Car aucune de ces molécules n’est destinée à soigner les dégâts occasionnés,. C’est d’autres traitements.
              Les pathologies que ce virus provoquent sont irrémédiables.

              C’est pourquoi s’attaquer à la seule personne qui préconise le dépistage précoce et ce quelque soit ses défauts, est un acte parfaitement criminel.

              Précisant que nos lois condamnent plus sévèrement toute atteinte aux personnes vulnérables.

              Tout est fait en sens contraire, pourquoi?

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              Alerter
          • alain // 09.04.2020 à 10h22

            Merci pour cet excellent article qui offre un éclairage intéressant sur la situation de la recherche médicale.

              +0

            Alerter
        • Marire // 08.04.2020 à 14h36

          Ne pas confondre:
          1 enveloppes aux personnes, médecins et autres ( membre du conseil scientifique)
          et
          2 financement d’un laboratoire ( Sanophi pour l’IHU mediterranée)
          Rien d’étonnant que des industries financent des labos même si personnellement je préfèrerai qu’ils soient financés par la SS.
          Par contre plus inquiétant que des conseilleurs soient payés par des labos et prennent la parole comme scientifiques sans dire d’où ils parlent.

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          Alerter
          • tepavac // 08.04.2020 à 17h19

            En aucun cas on ne peut laisser les entreprises privées choisir les personnes ou même organismes de protection sociale et d’intérêt général.
            C’est à l’état de redistribuer équitablement les dons destinés à des buts humanitaires.

            Le problème, nous le savons tous parce que des années de faits-divers nous l’ont démontré, notre institution Judiciaire est inadaptée. Ceux qui sont chargés de veiller au respect des lois et de poursuivre les contrevenants, sont les même qui sont placés sous l’autorité du Ministre…
            La séparation des pouvoirs n’existe pas.

              +3

            Alerter
        • schmurtz // 08.04.2020 à 19h37

          Ah ben c’est sûr, vous venez de réinventer l’eau tiède. Sur un médoc à 5€ la boite pour un coût total de traitement de 12€ on est en plein scandale de corruption.

          Le cas Trump est encore plus ridicule, Il ne gère pas lui même sont portefeuille, ça lui est interdit.

          En revanche la raréfaction de la prescription du Plaquenil, interdite en médecine de ville, ouvre une porte à la solution Sanofi sur les anti IL6 genre sarilumab marché conclu en décembre 2019 avec régénéron…

          https://www.mypharma-editions.com/sanofi-finalise-la-restructuration-de-laccord-relatif-a-praluent-avec-regeneron

          Il est hors de question, pour les pharmas, que cette crise ne soit pas l’occasion de faire de bonnes affaires.

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    • Clode // 08.04.2020 à 20h16

      Voir sur you tube les explications sur le lobby pharmaceutique de la députée européenne Michele Rivasi ,sa fille travaille à l’institut Pasteur de Guyane

        +2

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  • simon // 08.04.2020 à 08h41

    Excellent. Voila qui remet un peu en face des yeux une perspective plus opérante: voir ce que l’on a (un trou carré) avant d’essayer d’y faire rentrer d’importe quel pièce de bois…
    Il est aussi certain que ces molécules auront droit à un essai standard, que toutes les molécules de la pharmacopée ne pourraient pas y avoir droit!

      +0

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  • Inconnu // 08.04.2020 à 08h47

    Comment pouvez-vous dire que la chloroquine soulage quoi que ce soit en l’état actuel ?!
    À la limite si vous préférez prendre n’importe quel traitement expérimental plutôt que rien du tout (ce qu’on peut faire à la limite pour les pathologies qui laissent peu de chance de survie en l’état actuel des connaissances, comme certains cancers par exemple, mais pas pour une maladie dont on guérit à plus 99 %!), pourquoi la chloroquine et pas un des 4 autres traitements actuellement à l’étude ?!

      +13

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    • Emile // 08.04.2020 à 12h05

      C’est surtout une question de rapport risque/bénéfice. Aujourd’hui on n’a aucun traitement. On attend que ça passe (ou pas). Si on a un médicament connu, peu risqué (si pris avec suivi médical) et qui pourrait (sans certitude) avoir un impact positif. Qu’est ce qu’on risque ? Pas grand chose. Qu’est ce qu’on peut gagner ? Beaucoup si ça marche.

      C’est un peu comme les masques. Il n’y a pas de preuve que le virus soit aérosolisé mais certains le supposent. On peut dire que tant qu’il n’y a pas de preuve, rien ne sert de porter un masque. Mais si c’est le cas le masque peut sauver des vie. Si ce n’est pas le cas au pire on aura porté un déguisement pour rien pendant quelques semaines. Peu à perdre, beaucoup à gagner.

        +33

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    • Narm // 08.04.2020 à 14h49

      le virus peut aussi passer par les yeux celon des spécialistes.
      D’autres on dit que ça ne se transmettait pas par l’animal (je crois que la sponsorisé l’a dit à la télé)
      alors que les américains ont dit que les animaux d’un zoo seraient contaminé (tigre)

      et pour ce qui est de l’efficacité de la chloro, je laisse les médecins décider de leur choix
      https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2020/04/06/coronavirus-le-bilan-tres-positif-d-un-praticien-lorrain-qui-prescrit-la-chloroquine
      https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2020/04/08/coronavirus-la-colere-d-un-reanimateur-lorrain-contre-son-confrere-qui-prescrit-la-chloroquine
      https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2020/04/08/en-pleine-tourmente-le-directeur-general-de-l-ars-du-grand-est-limoge

        +4

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      • Bigtof // 08.04.2020 à 15h13

        Merci pour ce lien.
        L’interview de ce médecin est très instructive, tant sur le plan du dilemme auquel il se trouve initialement confronté que du retour de son expérience sur le protocole de l’IHU Marseille.
        La peur, mais également la mauvaise foi de son opposant qui met en avant que tester un médoc alors que le covid-19 ne tue que 1% des malades. Car ce 1% est vrai seulement sur la totalité des malades. Le taux est largement supérieur chez les personnes hospitalisées. Quand aux personnes en soins intensifs ou en réanimation, c’est évidemment encore plus important.
        Au passage, l’opposant est réanimateur et l’on peut comprendre sa préoccupation des effets secondaires, mais le médecin qui utilise le protocole Raoult est cardiologue et confirme n’avoir eu aucun cas…
        Ces deux articles sont un résumé de l’opposition entre les pour et les contre.

          +5

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  • Surya // 08.04.2020 à 08h59

    « soulagé par de la Chloroquine » : il n’existe aucune preuve scientifique solide (non les publications de l’équipe Marseillaise ne sont pas des « preuves scientifiques solides ») que le chloroquine soulage du covid-19

      +12

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    • Bigtof // 08.04.2020 à 09h46

      Il y a beaucoup de choses qui existent réellement sans preuve scientifique qu’elles existent…

        +23

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      • RGT // 08.04.2020 à 10h55

        L »homéopathie, l’imposition des mains, l’invocation divine et bien d’autres pratiques existent et défient la science…

        Quant aux « remèdes de grand-mère », si l’immense majorité s’avère inutile, certains fonctionnent car ils sont basés sur des molécules qui sont désormais bien connues et qui sont commercialisées par la « médecine conventionnelle ».

        Par contre, une petite visite à la grotte de Lourdes serait sans aucun doute une très mauvaise idée…

        Pour l’instant la Chloroquine n’a pas été évaluée au sens réellement clinique du terme, c’est juste une « déduction au doigt mouillé ».

        Je ne prétends pas du tout que Raoult soit un charlatan, loin de là. Je pense qu’il est réellement sincère mais qu’il a fait (en pensant bien faire) la promotion de son traitement de manière prématurée.

        Certes, quelques vies pourront être sauvées au moins grâce à l’effet Placebo (médicalement prouvé, mais pour des pathologies légères) mais à mon avis, la prise de Chloroquine pourrait ajouter aux problèmes causés par le virus les effets secondaires de ce traitement qui pourraient faciliter le travail du virus qui s’attaque aussi à l’intestin, ne l’oublions pas.

        P.S. j’ai pris de la Nivaquine dans les années 80 car j’étais allé dans une zone infestée de paludisme.
        J’étais jeune et en très bonne santé alors les effets secondaires étaient insignifiants vis à vis des risques encourus.

        Par contre je suis resté en lévitation sur la cuvette des toilettes pendant 3 semaines, ce qui n’était pas le top.

        Si ce traitement n’est pas 100% efficace contre le covid-v2, autant s’abstenir et rester confiné.

          +8

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 12h27

          @RGT :
          « Si ce traitement n’est pas 100% efficace contre le covid-v2, autant s’abstenir et rester confiné. »

          Montrez-moi un médicament efficace à 100% et je vous montrerai une magnifique escroquerie…

            +23

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 13h39

          La Nivaquine est de la Chloroquine. Le Plaquenil est de l’hydroxychloroquine qui est beaucoup plus facile à tolérer. C’est celui-ci que le protocole de l’IHU Marseille utilise.

            +15

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        • François78 // 08.04.2020 à 13h52

          L »homéopathie, l’imposition des mains, l’invocation divine et bien d’autres pratiques …

          Il y a aussi la chirurgie à mains nues, la sylvothérapie, en encore bien d’autres pratiques.
          Je ne sais pas si a peinture sur soie, le yoga ou la méditation marchent. Un orthophoniste peut aider à orthographier « hidrauxieKlorkineu »

          La chirurgie à mains nues vous pouvez pratiquer chez vous, pour la sylvothérapie, il faut une autorisation de sortie.

            +3

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      • Surya // 08.04.2020 à 11h30

        vous avez raison, c’est bien pour ça que pour affirmer qu’elles existent, on a créé des procédures dédiées (genre « essai clinique » pour les médicaments)

          +0

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 12h38

          @RGT :
          Au passage, une pratique qui a sauvé des vie des dizaines d’années avant qu’elle ne soit prouvée scientifiquement : se laver les mains entre chaque intervention, notamment entre chaque accouchement, prouvée finalement par Semmelweis. A cette époque, des dizaines de scientifiques assuraient que c’était n’importe quoi !

            +17

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          • Surya // 08.04.2020 à 13h49

            il ne vous aura pas échappé que le lavage des mains n’est pas un médicament

              +0

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          • François78 // 08.04.2020 à 13h58

            Mais le savon peut aider (ainsi que l’hypochlorite de calcium utilisé par Semmelweis)
            Attention, ne pas avaler sous peine d’effets secondaires.

              +6

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          • Bigtof // 08.04.2020 à 16h08

            @Surya je ne vois pas le rapport : nous parlions ici de réalités non démontrées scientifiquement; molécules ou pratiques, peu importe..

              +2

            Alerter
          • Surya // 08.04.2020 à 18h35

            L’essai clinique est une procédure adaptée aux médicaments et dispositifs médicaux. C’est comme les gens qui font l’analogie débile avec le parachute comme quoi il n’y a pas de preuves crédibles de l’efficacité des parachutes parce qu’il n’y a pas d’ECR publié -> complètement con, il y a un processus de suivi qualité et les mécanismes d’action des parachutes ne sont pas biologiques.

              +1

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          • calal // 08.04.2020 à 19h23

            surtout que maintenant les gens preferent utiliser du gel hydroalcoolique a la maison plutot que de s’y laver les mains…c’est beau le progres et l’impact de la tele sur les esprits…

              +1

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    • Wakizashi // 08.04.2020 à 11h14

      Énoncé typiquement scientiste, complètement déconnecté du réel, à savoir l’urgence sanitaire. Si vous tombez malade, ce que je ne vous souhaite pas, vous vous ficherez bien de savoir s’il y a des « preuves scientifiques solides » validant le traitement à la chloroquine : vous le prendrez parce que pour l’instant c’est celui qui fonctionne le mieux… et qu’il est disponible, ce qui n’est pas le moindre de ses mérites. L’urgence rend nettement plus pragmatique que les discussions de salon.

      Sur la démonstration scientifique de son efficacité, la méthodologie à adopter fait débat, c’est ce que ne comprennent pas tout un tas de gens. La randomisation et le test en double aveugle sont très critiquables pour les maladies infectieuses, sans parler du problème éthique du groupe témoin.

      Bref, prendre Raoult pour un imbécile ou un incompétent, c’est être à côté de la plaque. Pour critiquable qu’elle soit, il assume totalement sa méthodologie, parce qu’il considère qu’elle est la plus efficace et pragmatique. Enfin on ne répète jamais assez que la médecine n’est pas une science exacte, mais un compromis permanent bénéfices/risques. Ceux qui attendent de la médecine des vérités aussi pures et universelles qu’un théorème mathématique n’ont rien pigé.

        +29

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      • Surya // 08.04.2020 à 12h16

        « pour l’instant c’est celui qui fonctionne le mieux »

        vous devriez vous demander pourquoi l’AMM du plaquénil n’a pas été étendu au traitement du covid19 alors ? Non parce que manifestement le régulateur n’a pas vu les données qui attestent que « pour l’instant c’est celui qui fonctionne le mieux »

          +1

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        • Bigtof // 08.04.2020 à 12h30

          Je ne pense pas que l’AMM soit à prendre comme exemple de compétence, ni de probité. Elle s’est déjà suffisament illustrée dans son histoire récente.. doit-on rappeler les Médiator, et autres scandales liés à l’AMM ?)

            +17

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          • Surya // 08.04.2020 à 13h52

            le scandale du médiator ? genre le scandale des médecins qui ont prescrit hors AMM un médicament dédié aux diabétiques ?

            AMM du médiator : 4.1. Indications thérapeutiques

            Adjuvant du régime adapté chez les diabétiques avec surcharge pondérale.

              +0

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          • Narm // 08.04.2020 à 14h56

            et les medecin qui se retrouvent à des « coloques » avec des enveloppes déposées sur leur lit d’hotle (hotel et tous frais payés) ?
            voir mediapart

            ça « aide » à mettre des médocs sur le marché ou à en fixer des tarifs….

              +7

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        • Wakizashi // 08.04.2020 à 12h34

          L’AMM dépend de l’ANSM, et l’ANSM c’est le gouvernement. Vous parlez de politique, je parlais de médecine, on ne peut pas se comprendre.

            +8

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  • pas touche au grisbi // 08.04.2020 à 10h12

    L’article est balaise à lire, je n’ai pas tout compris (c’est honnête de ma part non ?) , en dehors du titre « deux molécules solides…..etc »

    Nul en médical et pharmaceutique, j’aurais probablement mieux compris l’enthousiasme de ce titre, si l’article avait fait une estimation, point de vue flouze, du « solide » , même grossière..

    Désolé d’être terre à terre, mais après avoir eu droit à beaucoup d’enthousiasme et de précisions sur les névroses de Raoult, des remarques de scientifiques pointus sur les problèmes d’organisation crées par Raoult …..etc Raoult……on devient exigeant sur l’info de la recherche et l’innovation en temps réel, face à la vulgaire réutilisation de produits du monde d’avant à prix coûtant

    Tenez, en cherchant bêtement des infos, je découvre une communication de l’INSEE du 27 mars dernier (faire INSEE mortalité méthodologie sur gogueule) qui signale
    extrait ;

     » Les dernières données quotidiennes sont donc à prendre avec précaution ; elles seront révisées. Depuis le 13 mars, la mairie de Marseille n’a pu transmettre aucun nouveau décès du fait d’un problème technique. C’est pourquoi les données des Bouches-du-Rhône sont pour le moment arrêtées au 11 mars….

    Si même la mairie de Marseille n’avait plus internet, va falloir vite remettre en route les élevages de pigeons pour l’iNSEE

    PS : je suis bien content que les commentaires soient rouverts, hier ça faisait bizarre

      +13

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    • Clode // 08.04.2020 à 20h18

      La Mairie de Marseille aurait subi.une attaque informatique, ce qui explique ce problème

        +1

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  • Marire // 08.04.2020 à 10h37

    Un site pour suivre la progression:
    https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/
    Depuis le début, à Marseille
    3835 cas positifs, 47 décès; pourcentage: 1,2%
    Nombre de patients traités au plaquénil: 2187, décès : 10; pourcentage 0,4%
    Test grandeur nature. On dira que les patients traités n’étaient pas les mêmes que ceux pas traités, mais croyez-vous que les tests faits par Discovery ( en France 800 personnes) seront plus probants?

      +13

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  • jjcoldman // 08.04.2020 à 11h06

    Pour recherche et médecine, c’est justement cela le problème avec le prix Nobel.
    C’est que les chercheurs ont fait un raid sur le le comité, et que cela fait longtemps que c’est devenu un Nobel de biologie, biochimie, pharmacologie ou génétique. Plus aucun médecin qui soigne des vrais gens ne pourra être élu, que des chercheurs qui jamais au grand jamais ne s’intéressent à la médecine humaine.

      +7

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  • L’artisan // 08.04.2020 à 11h12

    Bon j’ai tout compris Monsieur OB défend le prof Raoult , il envoi des dossiers a charge contre le prof Raoult, pour obliger les lecteurs des crises, a ce renseigner par eux même, et de là, ce préparer avec la tonne d’infos obtenu et relayé par les lecteurs des crises en faveur du Prof Raoult , a résister a l’attaque des médias de masse et de big pharma, j’ai bon là ?

      +18

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    • tepavac // 08.04.2020 à 17h22

      Si cela était vrais, il n’y aurait pas eût de censure sur des commentaires qui « corrigeaient » de fausses informations dans les billets même.

        +3

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    • Fritz // 08.04.2020 à 18h02

      Si seulement c’était vrai, @L’artisan… mais de nombreux lecteurs sont déçus, voire furieux.
      Remarquez, ce blog a déjà connu une crise analogue en 2016, et il en est sorti.

        +6

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  • Hélise // 08.04.2020 à 11h20

    Aujourd’hui, je craque et j’envoie ce commentaire.
    1. Je suis très déçue par ce qu’il faut bien finir par appeler non un méritoire souci d’éclairage mais une prise de position exclusivement à charge contre le travail de l’équipe de l’IHM dirigée par le Pr Raoult et contre la solution HCQ + AZM, largement utilisée ailleurs qu’à Marseille !
    Je conseille donc, pour contrebalancer, la lecture du blog de J-D Michel, anthropologue suisse et expert en santé publique, atteint par le Covid19 et traité, à sa demande, selon ledit « protocole Raoult ». http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/05/covid-combien-de-morts-inutiles-et-comment-je-me-suis-gueri-305601.html (du 05/04/20) On y découvre qu’en Suisse, règnent les mêmes diktats qu’en France dans la gestion sanitaire du Covid19.

    2. Je suis tout à fait favorable au fait que l’on cherche des molécules plus performantes que HCQ+AZM selon la posologie de l’IHM, mais disponibles hélas! après combien de milliers de morts ?
    J’aimerais savoir si, atteint par le Covid19, OB se mettrait AUJOURD’HUI entre les mains des opposants au Pr Raoult. Car, face à la maladie, il y a URGENCE.

    3. J’attends impatiemment vos billets sur le grand Krach et la Dépression qui s’ensuit : c’est en ce domaine que l’on vous apprécie, cher O.B. !

    « Sutor nec ultra crepidam ! » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Sutor,_ne_supra_crepidam, instant culture 😉 en confinement )
    Revenez à votre domaine, je vous en prie. En ce moment, c’est Kapital !

      +19

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    • tepavac // 08.04.2020 à 17h31

      Tout à fait d’accord Hélise, ce qui se passe actuellement est bien plus problématique, que la polémique médiatisée sur le fait de savoir si oui ou non une molécule est bonne. C’est de la fumée pour masquer les manœuvres qui s’opèrent dans l’ombre.

      Bien des esprits se demandent à qu’elle sauce nous allons être dévoré…et c’est pourquoi on ne comprend pas l’action de la direction du site.

        +14

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  • shal // 08.04.2020 à 13h09

    Bonjour,
    Je dois faire parti des premiers lecteurs de ce site, mais je dois écrire un commentaire tout les 2 ans environ 😉

    J’avoue que le traitement fait sur ce site au Dr Raoult est en effet aberrant, on est plus proche du fanatisme.
    C’est malheureusement une constante depuis des années sur ce site qui autrefois été pertinent sur des sujets économique. Tant pis.
    Je viens en général sur ce site pour lire les commentaires (et non les articles) car ils sont souvent intéressant. Depuis le COVID-19 même les commentaires sont pire que ceux d’un PMU….

    Deux choses; une sur Roult , l’autre sur le chloroquine
    Le Dr Raoult a partir du moment où il a choisit de ne pas suivre la méthodologie scientifique , tout ce qu’il dit doit être considéré comme non-scientifique. C’est juste « un gus a dit » . Comme les conseils de grand-mére…..
    J’avoue que je crains le retour de bâton, où des gens iront dire que les scientifiques ont racontés n’importe quoi (en pensant à la posture de DR Raoult) quand on se rendra compte que la chloroquine c’était n’importe quoi.

    Sur la chloroquine, sI vous chercher bien, vous trouverez des études qui montrent:
    – que l’effet bénéfique n’est pas très visible ( s’il existe )
    – que les dangers amené par cette molécule sont eux bien avérés
    Exemple :
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.02.20047050v1.full.pdf

    Donc SVP arrêter de dire que c’est sans danger ! Les seules études scientifiques (celles de Raoult n’en sont pas de son propre aveu) montrent l’inverse.

      +1

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    • shal // 08.04.2020 à 13h10

      Puisque mon message était trop long, je l’ai coupé en deux :

      Faite une recherche sur google trend et chloroquine (ou Raoult) : c’est un vieux sujet en voie d’extinction . Il n’y a plus que les fanatique d’un coté comme de l’autre qui s’y intéresse :
      – indice 100 au 22 mars
      – indice 13 au 5 avril

      Vous faite un combat d’arrière garde.

        +1

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    • schmurtz // 08.04.2020 à 19h53

      Vous avez vu le tableau clinique de l’échantillon ?

      Et les allongements QT ça se contrôle.

        +0

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  • calal // 08.04.2020 à 13h31

    une analogie entre l’agriculture et ce que je percois dans le conflit « medecine-recherche » pour illustrer l’effet « cliquet » et le capitalisme de la rente:

    Beaucoup de jardiniers amateurs utilisaient des purins d’ortie pour combattre les ravages de differentes chenilles sur les arbres fruiters. C’etait chiant a faire,ca pique a ramasser,ca puait a faire mariner mais c’etait gratuit et relativement efficace.
    La dessus,un type dans les annees 2000 je crois a synthetise la molecule presente dans les orties pour pouvoir la produire industriellement. Mais, a la place soumettre son produit a la loi du marche,c’est a dire a laisser determiner quel prix les jardiniers etaient prets a payer pour lutter contre les chenilles sans avoir les mains qui puent et qui grattent, la societe qui commercialisaient le truc a evidemment fait breveter son machin puis a voulu,par l’intermediaire de l’omc et du gatt, faire interdire partout la commercialisation de purin d’ortie voir l’utilisation du purin d’ortie fait manuellement par les jardiniers…

    L’histoire des medicaments pour soigner le covid19 c’est un peu pareil: plutot que de laisser decider a quel prix les gens sont prets a se soigner,on detruit la concurrence des « methodes traditionnelles » pour ne laisser que l’alternative du nouveau (TINA) .Alors que la plus value supplementaire du nouveau par rapport a l’ancien n’est pas evidente.Et c’est comme cela que le systeme capitaliste occidental devient de moins en moins performant, en remplacant des alternatives efficaces et peu chere par du nouveau a peine mieux et tres tres couteux…c’est le progressisme…

      +7

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  • jp // 08.04.2020 à 14h15

    On est vraiment encore au Moyen Age: Tout est poison, rien n’est poison, tout est question de dose = rappelé par Paracelse (1493-1541) Tout médicament actif est par définition potentiellement dangereux. Le Paracétamol, l’Aspirine, absorbés joyeusement par la terre entière sont dangereux, avec des gens qui terminent en réa. Le problème n’est pas la. quand on entreprend une action on recherche en temps de paix un bon rapport bénéfice/risque.
    (en temps de guerre : Verdun 1 obus de 75 au cm2 et 400000 morts mais nos cousins germains ne sont pas passés ! )

      +5

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  • F. Ch // 08.04.2020 à 14h42

    Puisque j’ai encore l’occasion de m’exprimer, je comprend pas le choix qu’a fait les crises de tant d’agressivité concernant le traitement proposé par Pr Raoult .
    C’est pourtant simple comme le pari de Pascal : ou bien ce traitement est efficace en diminuant le passage de patients en réanimation et l’on aura gagné ou bien il n’est pas efficace et personne ne sera ruiné car ce traitement est peu coûteux
    s’il marche il aura été criminel de s’être opposé à sa prescription
    Il est bien entendu que les précautions d’usage soient
    respectées . Contrôle ECG surveillance du potassium
    Par ailleurs la décision de permettre sa prescription seulement au cas grave et une stupidité d’abord parce que c’est trop tard ensuite parce que apparaissent alors dès lésion de fibrose cardiaque et de thrombose vasculaire qui sont pour le coup très arythmogene dans ces conditions il sera criminel de le prescrire

      +10

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    • Armiansk // 08.04.2020 à 15h29

      ou bien le traitement fait plus de mal que de bien. Je m’étonne toujours que cette hypothèse (*) soit assez systématiquement passée sous silence.

      * : qui n’est pas que théorique comme ça l’a été rappelé ici : https://www.les-crises.fr/science-3-etudes-montrent-que-la-chloroquine-aggraverait-le-sida-le-chikungunya-et-la-grippe/

        +1

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      • F. Ch // 08.04.2020 à 17h21

        Le plaquenil est prescrit depuis de nombreuses années les cas de Troubles du rythme cardiaque sont très rares et ne surviennent que chez des patients prédisposés ce qui justifie une consultation cardiologue avant et pendant la prescription, ce qui contrindique l’automédication ( bien qu’il soit jusqu’ici en vente libre ) et de toute façon dans le schéma thérapeutique proposé la durée est très brève, quelques jours seulement.
        Pour ma part en tant que cardiologue je n’ai jamais constaté ces effet indésirables qui justifient que subitement on l’ai classé comme vénéneux !
        Ce changement d’attitude me parait pour le moins « mystérieux »

          +9

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        • Armiansk // 08.04.2020 à 18h09

          Je comprends bien votre expertise. J’imagine cependant que vous avez peu vu d’administration du plaquenil à des patients atteints de covid. En tant que médecin, comment vous assuriez-vous que l’interaction maladie+produit n’entraîne pas d’effet secondaire plus grave que sans le produit ?

            +0

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          • schmurtz // 08.04.2020 à 19h57

            Vous avez raison, le choix est cornélien…

            Doit on vraiment choisir une solution thérapeutique alors qu’elle risquerait (?) d’aggraver le SIDA, le chikunmachin et la grippe…

            Non, vraiment , on ne peut pas prendre ce genre de risque…

            Mis à part copier/coller vos lubies un peu partout, vous faites quoi ?

              +4

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            • Armiansk // 08.04.2020 à 21h19

              Moi ? Je cherche à comprendre les arguments de ceux qui pensent parfois différemment de moi. C’est très sain pour l’esprit critique.

              Parfois, je réponds à des personnes qui me répondent sans bien m’avoir lu. Mais je ne vous en veux pas 🙂 (pardonnez cet humour potache ; je signale que mon commentaire reposait sur l’argument que certaines propositions médicales se sont avérées dégrader significativement l’état du patient ; preuve à l’appui ; et qu’on ne peut sans argument, même simple, exclure cela dans le cas qui nous intéresse)

              Tiens, puisque vous êtes là : vous-même, si vous pouviez administrer un produit dont on ne sait pas encore vraiment s’il peut améliorer l’état de votre patient, ou mal interagir avec la maladie et aggraver, comment vous assuriez-vous que votre choix serait le meilleur ?

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            • Narm // 09.04.2020 à 00h00

              je crois savoir que TOUS les médocs sont mauvais pour la santé 😉

              je suis même certain (et ce sont des médecins qui le disent) que beaucoup ne servent à rien

              exemple les médocs pour alzeimer
              la ministre a dit elle même qu’ils ne servaient à rien mais qu’autrement, ils n’avaient rien à donner au patient

              elle n’est pas belle la médecine ?

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  • Tamara IV // 08.04.2020 à 15h41

    La crétinetie est sans limite.
    Une information qui ne vous satisfait pas et tout le monde part en cacahuète.. Quelles preuves sur la chloroquine médicaments qui a 30 ans ?
    On sait pour les tests in vitro depuis Pff.. In vivo pas de réussite.
    Suis covid +, infirmière urgentiste et j’attends tranquille chez moi depuis 13 jours.
    Paracétamol et rien de plus.. Devenir aussi irrationnel c n’importe quoi. On dit que la chloroquine guérit.. OK.. Jamais pris et suis à j13 du dernier contage avéré.. Et vos croyances rien à faire..

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  • Pegaz // 08.04.2020 à 15h41

    Le savez-vous que début janvier, 5 patients en France on fait l’objet d’un essai clinique avec cet antiviral expérimental dont on ne connaît ni effets secondaires ni interactions médicamenteuses ? Comment ont-ils obtenu cette molécule ?
    27 mars – Clinical and virological data of the first cases of COVID-19 in Europe: a case series
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30200-0/fulltext

    Intéressant également : Liste des signataires et co-signataires ainsi que celle des « Déclaration d’intérêts »

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    • fanfan // 08.04.2020 à 20h54

      The patients were three men (aged 31 years, 48 years, and 80 years) and two women (aged 30 years and 46 years), all of Chinese origin, who had travelled to France from China around mid-January, 2020.
      All patients at French hospitals who were diagnosed with COVID-19 according to the French National Health Agency criteria were enrolled in this cohort from Jan 24 to Jan 29, 2020.
      ——- Together with the French National Regulatory authorities (E. MACRON et E. PHILIPPE) and French Ministry of Health (A. BUZYN), on Jan 25, 2020,——— we determined the indication criteria for compassionate use of an investigational antiviral treatment (remdesivir) as signs of severe illness at diagnosis or secondary clinical aggravation (respiratory symptoms or general signs) based on WHO criteria for severe pneumonia caused by SARS-CoV-210.
      This study was approved by the French Ethics Committee (Jean François DELFRAISSY).
      ——–We acknowledge Gilead Science for providing remdesivir———

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      • fanfan // 08.04.2020 à 21h52

        Gilead, multinationale pharma, avait manoeuvré pour obtenir les droits exclusifs de mise sur le marché sur un médicament anti-corona. Ils ont essayé de tordre la loi pour ça. Après investigation journalistique et scandale, ils reculent. Un peu technique mais passionnant…
        Sharon Lerner : « Gilead Sciences Backs Off Monopoly Claim for Promising Coronavirus Drug » (March 25 2020)
        https://theintercept.com/2020/03/25/gilead-sciences-coronavirus-drug/

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  • X-101 // 08.04.2020 à 16h49
  • FlyingZone // 08.04.2020 à 17h19

    Puré… les gens arrêtez avec votre chloroquine là… c’est quoi le rapport avec cet article sinon une preuve de plus que la Chloriquine contrairement aux Fake News qui vous martèlent le cerveaux n’est pas la seule piste est n’est pas favori dans tout les pays. Donc si vous voulez du réconfort, allez directement sur la page marketing Pr. Raoult de youTube au lieu de venir vomir ou vous plaindre, vos états d’âmes on s’en cogne.

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  • fanfan // 08.04.2020 à 18h19

    En ce qui concerne le Pr Gilbert Deray, Chef du Service Néphrologie à La Pitié-Salpétrière à Paris, il est intéressant de consulter le site gouvernemental de transparence santé (https://www.transparence.sante.gouv.fr) qui retranscrit les liens d’intérêt des médecins avec les laboratoires.
    On se rend ainsi compte que le Pr Gilbert Deray touche depuis de nombreuses années beaucoup d’argent du lobby, notamment du laboratoire allemand BAYER, ce qui jette un doute quant à son impartialité. Il est d’ailleurs connu que ce qui apparaît sur le site dit de « transparence » n’est que la pointe de l’iceberg car bien entendu tout est loin d’y être mentionné. Mais cela donne quand même une petite idée du problème et de la corruption qu’exercent les labos dans notre pays. Par ailleurs, parmi les principaux actionnaires de BAYER, on retrouve BNP Paribas mais aussi le fonds d’investissement américain The Vanguard Group qui est lui-même le premier actionnaire de Goldman Sachs ce qui donne un aperçu des forces en présence (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bayer_(entreprise))

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    • Pegaz // 08.04.2020 à 21h56

      C’est une des pièces du puzzle qui mériterait une investigation, si l’on veut sortir du brouillard médiatique. De quel document tirez vous les infos citées en réponse à mon post ci-dessus ?

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  • Clode // 08.04.2020 à 20h03

    Ne vous moquez pas de ma cohorte, un ami, très secoué par la bête avec des poumons qui brulent au 10 eme jour n’a pu trouver de solution au 15 qui ne prescrivait que du doliprane.
    Un medecin privé lui a donné de l’amoxilline pour éviter une surinfection.
    Très rapidement son état s’est amélioré.
    Ce soir, l’ancien President de Pasteur Lille n’a pas hésité à affirmer qu’il n’hésiterais pas à prendre le protocole Raoult le cas échéant.

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  • Max // 09.04.2020 à 00h00

    Allez rattraper une désinformation pareille… A ce niveau de manipulation, c’est du grand art !
    Comme dit dans Inception : « Once an idea has taken hold of the brain it’s almost impossible to eradicate » (Une fois qu’une idée s’est emparée de la conscience, elle est presque impossible à déloger).
    Dire que tout ceci est causé par le biais cognitif du désir de sortir de la crise, la préférence pour les descriptions simples, ainsi que par la défiance (totalement déplacée ici) envers « BigPharma », et déclenché par une désinformation ponctuelle mais bien réelle et relayée par des médias qui croyaient probablement bien faire. C’est vraiment une hallucination collective. C’est un peu désespérant de voir autant d’obstination tout en étant confronté aux faits.
    En tout cas, ça a le mérite de prouver l’utilité d’un site pareil pour réfléchir à tête reposée quand le monde s’emballe.

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