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19.avril.202019.4.2020 // Les Crises

Les voies d’entrée du Covid-19 : comprendre la maladie pour mieux la combattre

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Source : Professeur Pierre Sonveaux – Maître de recherches FNRS – UC Louvain

Comprendre la maladie pour mieux la combattre – Pierre Sonveaux

Une note de Pierre Sonveaux, Maître de recherches FNRS et Professeur de pharmacologie à l’UCLouvain – Université catholique de Louvain.

Chères toutes et chers tous,

La communauté scientifique, y compris l’université de Gand, vient de faire un pas important pour la compréhension de la maladie COVID-19. La porte d’entrée du virus dans les cellules, qui est nécessaire pour que la maladie se développe, est une protéine qui s’appelle ACE (angiotensin-converting enzyme) (1,2). Ainsi, plus l’expression d’ACE est élevée chez un individu, plus le risque qu’il fasse la maladie est élevé. Or, des études indiquent que l’expression de cette enzyme est plus élevée chez les personnes âgées, chez certaines personnes atteintes de troubles cardiaques et chez les personnes atteintes d’obésité. Cela expliquerait pourquoi ces populations sont plus à risque que d’autres.

Or, il existe aussi des polymorphismes de cette enzyme (1). Cela signifie que l’enzyme, l’ACE, existe sous des formes différentes dans différentes populations. Ainsi, les populations scandinaves et des pays de l’est ont en général une enzyme dont la forme diffère de celle des pays occidentaux. Puisque l’ACE est la porte d’entrée du virus dans nos cellules, si sa forme change, alors la possibilité qu’a le virus de causer la maladie change aussi. Imaginez une clé (le virus) et une serrure (la protéine ACE). Si la serrure change de forme, la clé rentre moins bien ou ne rentre plus du tout. Ainsi, selon l’étude gantoise, c’est parce que la forme de l’ACE est semblable à une mauvaise serrure chez les populations scandinaves et des pays de l’est que ces personnes sont moins sujettes à la maladie. Par contre, chez les occidentaux, la forme de l’ACE est semblable à une bonne serrure, et le virus entre donc plus facilement. C’est particulièrement le cas pour les habitants du Limbourg. Le risque infectieux du COVID-19 n’a donc rien à voir avec une meilleure ou moins bonne Médecine en Belgique par rapport à d’autres pays. Ce risque est lié à des différences génétiques entre populations.

Lorsque la personne est infectée, le virus bloque la protéine ACE. Un peu comme si la clé restait dans la serrure. Or, ACE est une enzyme dont le bon fonctionnement protège contre l’inflammation et contre les maladies cardiovasculaires. Si le COVID-19 bloque l’ACE, alors l’individu fera une inflammation pulmonaire et aura des problèmes cardiaques pouvant être mortels. Et c’est là que la maladie est pernicieuse ! En effet, plus l’individu a d’ACE (plus le nombre de serrures est élevé), plus il sera protégé d’une issue fatale, puisque toutes les serrures ne seront pas occupées par des clés (il restera des serrures libres, c’est-à-dire des enzymes fonctionnelles). Par contre, les individus qui possèdent moins de quantité de l’enzyme (moins de serrures) auront plus de mal à surmonter la maladie, puisque la malchance que toutes les serrures soient occupées/bloquées par des clés augmente. Donc, plus d’ACE augmenterait le risque d’infection mais diminuerait le risque de décès. Et moins d’ACE diminuerait le risque d’infection mais augmenterait le risque de décès.

Une piste des plus prometteuses à mes yeux est celle qui étudie actuellement les médicaments déjà existants qui interagissent avec l’ACE. L’idée est que si, avant l’infection, toutes les serrures étaient bloquées, alors le risque d’attraper la maladie serait annulé. Par contre, si on bloquait avec un médicament toutes les copies de l’enzyme, on risquerait d’induire des problèmes inflammatoires et cardiovasculaires chez les individus sains. La possibilité thérapeutique serait donc d’empêcher l’accès du virus à l’ACE en empêchant le virus d’interagir avec sa cible tout en maintenant l’activité de l’enzyme. Un peu comme si on mettait du tape sur la serrure : cela empêcherait l’entrée d’une clé sans pour autant bloquer la serrure. Il est également possible de retirer la clé (le virus) de la serrure (l’ACE) avec des médicaments chez les patients malades, mais c’est plus compliqué.

Un effet secondaire de la chloroquine et de l’hydroxychoroquine est de modifier la forme de l’ACE (3). Si la forme change, le risque de contamination diminue. Par contre, avec la chloroquine et l’hydroxychoroquine, l’ACE semble être inhibée (la serrure est bloquée) ce qui augmente le risque de mourir d’un arrêt cardiaque. Ces médicaments sont donc des candidats intéressants mais imparfaits. D’où la précaution, justifiée à mes yeux, de la communauté scientifique : il ne faut pas tuer les patients avec un médicament alors qu’ils auraient pu survivre au virus sans ce médicament. C’est évidemment une situation très difficile à gérer, d’autant plus que l’opinion publique, qui est souvent incorrectement informée et réagit avec ses tripes, s’en mêle. Il faut à tout prix éviter que ‘vox populi vox dei’ devienne une réalité dans le domaine médical en général et dans le cadre de l’infection COVID-19 en particulier. Il s’agit de problèmes complexes, et il faut un solide bagage médical ne fut-ce que pour comprendre comment opère une maladie. Moi-même, je dois bien admettre que je ne comprends pas encore tout de la maladie COVID-19, parce que ce n’est pas mon domaine d’expertise et parce que bien des données moléculaires manquent.

Soyez prudents, restez chez vous !
Gardez un esprit critique: allez toujours vérifier les sources!

Prof. Pierre Sonveaux, PhD
UCLouvain

(1) The host’s angiotensin-converting enzyme polymorphism may explain epidemiological findings in COVID-19 infections. Delanghe JR et al. Clin Chim Acta 2020 :505 :192-193.
(2) https://www.ugent.be/nl/actueel/corona-polymorfismen
(3) Chloroquine is a potent inhibitor of SARScoronavisus infection and spread. Vincent MJ et al. Virology Journal 2005;2:69

Source : Professeur Pierre Sonveaux – Maître de recherches FNRS – UC Louvain


Source : Alexander Samuel , Docteur en biologie moléculaire – Recherche indépendante

Les voies d’entrée du virus

Le spicule du virus interagit avec un récepteur pour permettre l’entrée dans la cellule. Dans le cas du sars-cov-2, c’est le récepteur ACE2 qui a été identifié comme principale cible du virus. Cependant, d’autres cibles ont été identifiées et le mécanisme moléculaire mis en jeu dans l’infection n’est pas encore parfaitement compris.

1) Mécanisme d’entrée par le récepteur ACE2

La principale voie d’entrée du virus est le récepteur ACE2. Celui-ci est impliqué dans le système rénine/angiotensine et son inhibition fait l’objet de nombreux débats : en effet, se priver de la fonction ACE2 modifie lourdement le fonctionnement du système cardiovasculaire. Cependant, comme tout virus, des protéases doivent cliver le spicule pour permettre la fusion membranaire. La protéase responsable du principal clivage est TMPRSS2, qui peut être inhibée par le camostat mésylate.

Il semble que la légère expression d’ACE2 sur les lymphocytes permette au virus de s’attaquer au système immunitaire, sans réellement l’infecter, comme l’ont montré des études in vitro.

2) Les furines

Les furines sont des protéases qui sont également impliquées dans la fusion de sars-cov2 avec la membrane cellulaire. Les protéases découpent des protéines sur des sites spécifiques, et le sars-cov-2 possède un site de clivage par furines contrairement à sars-cov. Ainsi, ce clivage au niveau du spicule est une étape de la fusion membranaire du virus.

Voici la liste des inhibiteurs de furine identifiés par bio-informatique qui pourraient être de bons candidats pour lutter contre le virus :

Liste de médicaments :
Aminopterin, Folic acid, Sulfoxone, Silybin, Diminazene, Fludarabine phosphate, L-Arginine, Hydroxystilbamidine, Methotrexate, L-dopa, Irinotecan, Cefoperazone, Folinic acid, Glycerol 3-phosphate, Valganciclovir, Fosaprepitant, Lomefloxacin, Glutathione, Famotidine, Imatinib, Chenodeoxycholic acid

Liste d’antiviraux :
Suramin, Indinavir, Boceprevir, Tenofoviralafenamide, TenofovirDisoproxil, Acycloguanosine triphosphate, Telaprevir, Dolutegravir, Maraviroc, Cobicistat, Stavudine triphosphate

Liste de produits naturels :
(-)-Epigallocatechin gallate, Theaflavin 3,3′-di-O-gallate, Biorobin, 14-deoxy-11,12-
didehydroandrographiside, (1S,2R,4aS,5R,8aS)-1-formamido-1,4a-dimethyl-6-methylene-5-((E)-2-(2-oxo-2,5-dihydrofuran- 3-yl)ethenyl)decahydronaphthalen-2-yl5-((R)-1,2-dithiolan-3-yl) pentanoate, 2β,30β-dihydroxy-3,4-seco-friedelolactone-27-lactone, Phyllaemblicin G7, Andrographolide, 14-deoxy-11,12-didehydroandrographolide, (1S,2R,4aS,5R,8aS)-1-formamido-1,4a-dimethyl-6-methylene-5-((E)-2-(2-oxo-2,5-dihydrofuran-3-yl)ethenyl)decahydronaphthalen-2-yl2-aminoacetate, 2-[[2-O-(6-deoxy-α-L-mannopyranosyl)-β-D-xylopyranosyl]oxy]-1,8-dihydroxy-6-methoxy-9Hxanthen-9-one, Kouitchenside J, Stigmast-5-en-3-ol, Kouitchenside F

Les deux meilleurs ligands potentiels naturels sont présents dans le théier Camellia sinensis.
3) La Basigine (CD147)
CD147, la seconde voie d’entrée du virus, située sur les cellules épithéliales, mais aussi sur les leucocytes et le coeur. Elle a de multiples fonctions, parmi lesquelles la restructuration de la matrice extracellulaire par les métalloprotéases (MPP), la lipogénèse et inhibe l’oxydation des acides gras (PPAR alpha) ainsi que l’inhibition de p53 et donc l’activation de la glycolyse
CD147 handles lipid: a new role for anti-cancer target - Felmlee ...
Cette voie d’entrée du virus est bloquée par un anticorps qui a eu des résultats cliniques sur petits échantillons encourageants : le meplazumab.
Elle est cependant très incertaine car l’étude n’a pas été répliquée, manquait de contrôle négatif avec un anticorps non spécifique et n’est pas très probable… Et le mécanisme similaire décrit avec le précédent virus sars-cov n’impliquait pas une interaction avec le spicule, mais avec les protéines du nucléocapside.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

51 réactions et commentaires

  • Gévaudan // 19.04.2020 à 08h41

    Merci pour cette précision utile Eric. Utile pour comprendre qu’on fait flèche de tous bois lorsqu’il s’agit d’enfoncer (ou de tenter) l’adversaire désigné. Consternant.

      +39

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    • moshedayan // 19.04.2020 à 12h46

      Je me limite dans mes commentaires tellement je bouillonne; cette étude sur l’ACE et l’ACE 2 de Pierre Sonveaux n’a absolument rien d’extraordinaire, la thèse a été évoquée depuis près d’un mois et demi déjà par des spécialistes russes des Laboratoires de Novossibirsk et même publiée et leur a fait dire que c’était l’explication principale de la faible manifestation de la maladie chez l’enfant. Faut arrêter de croire que tout ce qui est bien se fait en Occident – que ce soit en Inde, au Brésil, en Chine ou à « peteroushnok » vous avez d’excellents analystes biologistes. Les Russes émettent d’ailleurs l’hypothèse que la maladie (si elle est bien contrôlée tout de même ! je précise) fera moins de difficultés sur plusieurs populations de son territgoire (compte tenu de son « capital génito-protéinique » je ne sais pas comment bien traduire). Ils peuvent se planter, c’est vrai, on verra . En attendant, la grande différence avec la méthode médicale française qui en phase 1 dit « la maladie dans la plupart des cas passe, prenez du paracétamol » – c’est que les instructions sont claires : en Russie on balance la sauce dès le début – antiviraux divers et… chloroquine aussi pourquoi pas… Mais effectivement la Russie est un pays « autoritaire d’abrutis » dixit l’Occident…

        +33

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  • LibEgaFra // 19.04.2020 à 09h11

    Ca, c’est ce qui s’appelle squatter un sujet. C’est à cause de gens comme vous que les commentaires sont fermés. C’est à ça qu’on reconnait les fanatiques.

      +21

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    • Narm // 19.04.2020 à 10h37

      commenter pour commenter libegafra , parler de secte… n’apporte rien au débat et devrait normalement être modéré plus que d’autres commentaires.

      la fermeture pour éviter la critique, ….
      du Numerama ….
      bref, tout cela détonne du factuel habituel, surtout qu’il y a un point énervant depuis longtemps c’est qu’on focalise sur la chloromachin alors que dans les faits, les confrères que critique Damien Barraud utilisent de izotruc (me rappel plus le nom exacte) que raoult a associé à la chloro
      les médecins du grand est n’ont pas utilisé la chloro mais l’izo !
      Arrêtons les biaiseries

        +29

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    • Jean D // 19.04.2020 à 15h46

      « C’est à ça qu’on reconnait les fanatiques. »

      Ce n’est peut-être pas du « fanatisme » mais un manque de savoir-vivre numérique, c’est certain 😉

      Certains intervenants oublient qu’il faut se comporter sur un forum comme dans la vraie vie. Imposer ses vues ou son ordre du jour, généralement on évite. Ou alors on est ce vieux tonton relou qui pourrit les repas de famille.

      Quand je constate certains comportements je ne peut m’empêcher de penser à Traffic de Tati. Tous ces conducteurs confortablement assis au volant de leur voiture et qui pour tuer le temps dans les embouteillages se curent frénétiquement les trous de nez… ils sont seuls au monde.

      Pardon pour le hors-sujet.

        +5

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  • Mona Redmoor // 19.04.2020 à 10h12

    Ce papier développe enfin de l’argumentation scientifique à plusieurs entrées. L’épisode Covid sera peut-être utile à révéler de sérieuses fissures également dans le mode de vie occidental que le monde reluquerait : des vieux entassés dans des structures mouroirs souvent posées dans des endroits sans âme – c’est à dire une espérance de vie allongée mais dans quelles conditions? – quant à l’humain, à l’abandon, aux lieux et aux comorbidités longues dans la dernière ligne tordue de nos vies oxydées !
    Papier qui révèle aussi qu’au-delà de la défaillance sanitaire des structures hospitalières il y aurait donc aussi des différences génétiques qui jouent face au virus. Le traitement de l’information d’un présent constant est ébranlé une fois encore, virus en soi, de peur, de défiance, par ignorance, fantasme de pouvoir accéder à tout, de tout savoir par trois fils d’info défilants en boucle sur les bfm du monde et qui serrent ce nœud gordien de l’homme moderne détissé de savoirs appris dans l’expérience et la transmission longues.

      +17

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  • Narm // 19.04.2020 à 10h18

    bon article
    il s’agit bien en effet de comprendre le mécanisme pour traiter

    on peut remonter sur un des site et y voir ça
    https://rechercheindependante.blogspot.com/2020/04/sars-cov-2-arme-biologique.html

    un medecin italien a d’ailleurs utilisé ces infos
    https://www.quotidianonapoli.it/2020/04/14/dottor-palma-la-trombosi-possibile-prima-causa-delle-morti-da-coronavirus/

      +10

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    • LibEgaFra // 19.04.2020 à 11h21

      Merci pour ces liens. Je propose celui-ci qui montre clairement que les résultats de la molécule miracle sont une falsification:

      https://rechercheindependante.blogspot.com/2020/04/les-etudes-falsifiees-sur.html

      Attendons les réactions de ceux qui sont dans le déni.

      Car il n’y a encore personne capable d’expliquer quelle serait le mode d’action de cette molécule miracle.

        +2

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      • Narm // 19.04.2020 à 12h24

        c’est pourtant dans le lien
        « Je ne veux pas paraître excessif, mais je crois qu’aujourd’hui, enfin, la cause de la létalité de Covid-19 est peut-être presque certaine.
        Mes vingt ans d’expérience en échocardiographie et en cardiologie interventionnelle – Echocolordopplergraphie vasculaire, directrice du Centre de Thrombose – Coagulation, avec des procédures sur plus de 200 000 patients cardiaques et non cardiaques, me font confirmer ce que certains collègues avaient commencé à spéculer jusqu’à il y a quelques jours sans être certains.
        Aujourd’hui, nous avons les premières données de découvertes anatomo-pathologiques du tissu pulmonaire prélevées sur les premiers patients décédés.
        Les patients se rendent à la réanimation pour thromboembolie veineuse généralisée, en particulier TEP pour thromboembolie pulmonaire.
        Si tel était le cas, nous pourrions arrêter la maladie aux premiers stades et peut-être que les réanimations ne seront plus nécessaires pour intuber les patients. Nous pourrons nous arrêter aux phases 1 et 2 de la maladie, la phase de réplication virale et la phase pulmonaire initiale). Une grande aide à la thérapie dans la phase intermédiaire de la maladie prévoit de dissoudre le thrombus et il est donc nécessaire de prévenir ces thromboembolies. Si vous ventilez un poumon où le sang n’atteint pas, ce n’est pas nécessaire! En fait, 8 patients sur 10 meurent. »

          +18

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        • Narm // 20.04.2020 à 13h44

          je ne suis absolument pas médecin, j’expose juste ce qui a été dit et qui me semble digne d’interrêt

            +0

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      • Narm // 19.04.2020 à 12h26

        « Covid19 endommage tout d’abord les vaisseaux, le système cardiovasculaire, et ce n’est qu’ensuite qu’il atteint les poumons !!!
        C’est la microthrombose veineuse, et non la pneumonie qui détermine la mort!
        Et pourquoi les thrombus se forment-ils? Parce que l’inflammation, selon le texte de l’école, induit une thrombose par un mécanisme physiopathologique complexe mais bien connu.
        Donc? Ce que la littérature scientifique, en particulier chinoise, a déclaré jusqu’à la mi-mars, c’est que les anti-inflammatoires ne doivent pas être utilisés. Maintenant, en Italie, des anti-inflammatoires et des antibiotiques sont utilisés dans la phase 1 de la maladie (comme dans la grippe) et le nombre de personnes hospitalisées s’effondre.
        De nombreux patients décédés, même âgés de 40 ans, avaient des antécédents de fièvre élevée pendant 10 à 15 jours qui n’étaient pas correctement traités. Ici, l’inflammation a tout détruit et préparé le terrain pour la formation de thrombus. Parce que le principal problème n’est pas le virus, bien qu’un virus différent des autres, mais la réaction immunitaire qui détruit les cellules où le virus entre. En fait, dans tous les services, il semble que peu de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde prennent des traitements à la cortisone pour soulager les douleurs articulaires.
        C’est la principale raison pour laquelle les hospitalisations en Italie commencent à diminuer et elles deviennent une maladie curable à domicile. »
        SOIGNER on vous dit ! DES le DEBUT des symptomes

          +25

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  • Pepin Lecourt // 19.04.2020 à 10h47

    Article passionnant.

    Il serait intéressant de savoir l’impact que pourraient avoir des médicaments énormément utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque que sont le IEC, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion.

      +8

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  • Masson // 19.04.2020 à 10h48

    Les chiffres de la Suède ne semblent pas pour l’instant confirmer cette théorie .
    J’aimerais bien lire l’étude qui a démontré cette différence de forme de la protéine en fonction de la géographie .

      +5

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  • François Lacoste // 19.04.2020 à 11h16

    Heureusement il y a des populations qui ne risquent pas d’accident cardiaque du fait de la prise de chloroquine:
    https://francais.rt.com/international/74228-a-jerusalem-autorite-palestinienne-empechee-organiser-soins-face-covid-19
    Merci à qui de droit.

      +10

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  • LibEgaFra // 19.04.2020 à 11h37

    Une connaissance a été confinée pendant 10 jours avec une personne qui avait les symptômes de la maladie. Au bout de 10 jours cette dernière personne, son état s’aggravant, a été hospitalisée, soignée sans chloroquine ou hydroxychloroquine. Elle est sortie de l’hôpital et se rétablit très vite. La connaissance restée 10 jours au contact de cette malade: rien, aucun symptôme, et refus de la tester, si bien qu’elle ne sait pas si elle a développé des anticorps ou non.

    Vive la science!

      +6

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  • catherine // 19.04.2020 à 11h45

    « Moi-même, je dois bien admettre que je ne comprends pas encore tout de la maladie COVID-19, parce que ce n’est pas mon domaine d’expertise et parce que bien des données moléculaires manquent. »

    Quand on ne sait pas tout on ne sait rien et la médecine continue à réduire le corps à un sac de molécules.
    Tout ce que fait cet article n’est que décrire ce que l’onvoit. La discipline médicale décrit de mieux en mieux ce qu’elle observe par des moyens techniques de plus en plus performants, c’est tout. De plus une fois un dogme établi personne ne peut le remettre en question sauf à être ostracisé et exclu de la « communauté ».
    Mais la discipline médicale est incapable de dire le pourquoi, pourquoi ce qu’on appelle un cronavirus, qui n’est pas un organisme vivant, se comporterait comme un tueur intelligent.
    Personnellement je crois que dans le monde du vivant tout à un sens, tout a une raison. Le plus triste dans cette histoire hystérique, est qu’on aura encore un coupable, méchant, exonérant les humains de réfléchir à des questions essentielles et de se remettre en question.
    Dans ce monde factice, débilitant et qui nous conditionne avec des illusions au ras des pâquerettes, la mort est étrangement un sujet tabou, qui ne s’évoque pas sauf pour paniquer les esprits endormis. Autrefois la mort faisait partie du quotidien, de la vie.
    Or tout cette hystérie tourne autour de la peur de la mort, qu’on le veuille ou non.
    Il va falloir que l’humain se remette à s’intéresser à cette issue certaine et obligatoire, il va falloir qu’il s’éveille.

      +19

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    • Pepin Lecourt // 19.04.2020 à 12h10

      Je vous sens prédisposée aux délires mystiques !

        +8

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      • lairderien // 19.04.2020 à 13h04

        Aucun délire mystique dans le fait de savoir et intégrer le fait que naitre implique de mourir. Ce qui n’empêche que comme c’est un cycle naturel et normal, la mort entretien aussi la vie. A méditer 😉

          +7

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        • Georges // 20.04.2020 à 10h36

          Tous les humains meurent… Je n’en avais aucune idée.

          Merci pour ce poncif lénifiant qui vraiment apporte beaucoup à la discussion !

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      • Fritz // 19.04.2020 à 14h00

        Plus « la Science » décrit le comment, plus elle évacue le pourquoi. Du coup, les adorateurs de la Science et du Progrès taxent de délire mystique ceux qui s’interrogent sur le pourquoi.

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        • Brosse a Dante // 19.04.2020 à 15h13

          La science mesure et calcule. Elle n’a pas a s’occuper du pourquoi, ce n’est ni sa competence ni son domaine et quand elle le fait c’est une catastrophe. De l’autre côté, quand on s’occupe de faire du comment a coup d’interrogation sur le pourquoi on fini tout aussi mal.

            +4

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          • Mona Redmoor // 19.04.2020 à 15h23

            Science sans conscience … Vous évoquez plutôt l’industrie, la technologie à visée mercantile. La Science a devoir d’être éthique quant il s’agit de passer à une application hors du champ pur de la Science. De même que des données génétiques qui distingueraient des populations doit se préserver de discriminations n’a pas à nier ces distinctions au nom d’une tyrannie de l’indinctinct et du fantasme égalitaire.

              +3

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            • Brosse a Dante // 19.04.2020 à 16h42

              Nullement, non. Vous n’avez pas compris, ce n’est pas le pourquoi du scientifique, de son but. Il est ici question du rapport entre le sens de la vie et la recherche scientifique. Du conflit entre science et religion pour faire (tres) court, de « comment l’homme est sur terre » a « pourquoi l’homme est sur terre ». « La finalité est une maîtresse exigeante dont un biologiste ne peut se passer, mais il ne veut surtout pas être vu en public avec elle ! ». Les deux s’interessent au concept de vérité, d’ou une forme de compétition.

              C’est la société qui a un devoir éthique et morale sur l’utilisation des découvertes scientifiques. Reste a savoir si l’ignorance peut-être une exigence morale.

              Quand a Rablais que vous évoquez, cherchez bien la fin de la sentence complète, vous comprendrez ce que l’on lui fait dire n’est pas ce qu’il dit. Mais c’est amusant que vous l’ayez cité.

                +2

              Alerter
            • Mona Redmoor // 19.04.2020 à 17h30

              …n’est que ruine de l’âme. Je l’ai laissé exprès en suspens. Je suis chrétien et justement je vous rejoins et affirme qu’il s’agit de laisser la part de mystère.
              Oui j’entendais que la société a charge de réguler éthiquement l’application des inventions scientifiques (au sens découvertes et donc a fortiori des technologies (notons souvent issues et à vocation militaire ou de situation de guerre: chimie, ersatz, GPS, drones etc) et comme vous semblez le suggérer de canaliser même le champ de la recherche !
              Je vous renvoie l’as-censeur au titre de votre pseudo au-delà du jus de mots buccal, qui fait référence à un autre primo-gnostique, pire que l’utopiste de l’abbaye de Thélème proche dans sa gouaille et son sens épicurien aux gens simples dans la composition équilibrée et mesurée de l’esprit et de la matière. Alighieri se donnait comme pour l’unité de la langue italienne une vocation et un statut dangereusement plus éthérée, purement intellectuelle et éboueur du Domaine de Dieu avec son Virgile en kit, annonçait ce règne de l’Homme-Dieu et le fantasme du paradis ici-bas.
              (« La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme.” proposition éthique s’il en est !).

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              Alerter
      • catherine // 19.04.2020 à 14h30

        Je vous sens peu disposé à explorer des questions essentielles 🙂

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        • Pepin Lecourt // 19.04.2020 à 16h22

          Les processus vitaux ne sont que des algorithmes livrés à eux-mêmes, et cela nous emporte comme des fétus de paille dans un torrent !

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      • Didier Lamb // 20.04.2020 à 09h46

        Sans aller jusqu’à parler de délire mystique, on peut juger contestable la phrase « je crois que dans le monde du vivant tout à un sens, tout a une raison », qui procède d’un type de raisonnement qui est à l’origine de toutes les croyances et qui s’oppose à la pensée rationnelle.
        D’ailleurs, pourquoi réserver au monde vivant l’existence de « sens  » et de « raison » ? Pourquoi ne pas penser, par exemple, que la position de étoiles dans le ciel a « un sens  » et « une raison ». Pour être clair, pourquoi ne pas prendre au sérieux les foutaises de l’astrologie ?
        La pulsion qui nous pousse à croire que tout a un sens est la source principale des religions, des superstitions et plus généralement de la pensée magique.

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    • Kasper // 19.04.2020 à 13h00

      Le virus n’a rien d’intelligent. Il ne cherche même pas à vous tuer. Ca serait d’ailleurs bête de sa part puisqu’il a besoin d’un hôte pour exister (je n’ose même pas dire « vivre ») et se reproduire.

      C’est juste une réaction chimique qui empêche le bon fonctionnement des poumons.

      Un tueur intelligent ne laisserait pas en vie 98% de ses victimes.

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    • claudine // 19.04.2020 à 13h22

      « dans le monde du vivant tout a un sens »:merci Catherine de revenir à l’essentiel(le tabou de la mort)et la PEUR qui nous tétanise

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    • Crapaud Rouge // 19.04.2020 à 18h21

      @catherine : amusant votre post. D’abord vous imaginez que ce virus « se comporte comme un tueur intelligent », puis vous vous étonnez que la médecine ne sache l’expliquer… Puis-je vous suggérer qu’il y a une explication à cela ? C’est tout simplement que ce virus, (comme tous les autres), ne se comporte pas « comme un tueur intelligent », mais comme un virus. Il paraît que l’ensemble des chauves-souris de la planète forme un réservoir de 300.000 virus : pensez-vous qu’ils soient autant de « tueurs intelligents » ?

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    • Arno // 19.04.2020 à 22h27

      « Quand on ne sait pas tout on ne sait rien »: De deux choses l’une: où vous savez tout et vous auriez déjà du proposer le remède au Covid, ou vous ne savez pas tout et donc vous ne savez rien (selon vous-même) mais vous l’ouvrez quand même. Audiard, reviens ! Ils sont devenus fous !

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  • Bats0 // 19.04.2020 à 12h11

    Ce n’est pas super classe de venir sur ce billet mettre un commentaire qui n’a rien à voir avec le billet (qui apparemment ne vous intéresse pas).
    De plus vous savez très bien que ceux qui ont le même ressenti que vous, vont venir inonder cet espace de commentaires fanatiques.
    Maintenant que vous avez réussi à troubler l’ordre public, vous et tous ceux qui sont dans le déni concernant cette affaire de chloroquine, sachez que vous créez un tel trouble dans la population, que beaucoup en deviennent malade par manque de sommeil (constat fait autour de moi, mais représentatif).
    Donc je vous remercie pour le respect que vous avez envers vos concitoyens, et vous prie de respecter un minimum l’espace de communication qui est dédié pour tous ceux désirent faire des commentaires appropriés à l’article concerné.

      +11

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    • amipb78 // 19.04.2020 à 21h07

      Il est vrai que le stress n’a rien à voir avec l’épidémie elle-même, ni avec l’attitude désastreuse de notre gouvernement…

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  • Brosse a Dante // 19.04.2020 à 12h12

    « n’a donc rien à voir avec une meilleure ou moins bonne Médecine en Belgique par rapport à d’autres pays. Ce risque est lié à des différences génétiques entre populations. »

    1) Sur la non-comparaison, je suis septique sur la peramptoirité de l’affirmation. C’est un argument confortable pour dédouanner une gestion politique calamiteuse de la crise qui a necessairement eu un impact. Il n’y a qu’a voir le nombre de lits par habitant et les investissements au fil des années.

    2) Sur l’aspect scientifique, c’est explosif ! Des differences genetique entre population renvoie a la question ultra-sensible d’une médecine « r*ciale». Question ouverte médiatiquement avec le medicament Bidil en 2004 pour soigner les troubles cardaiques spécifiquement chez les afro-americains (aussi plus sensible au diabete de type 2). Les taux d’occupations des lits aux USA est peut-être aussi a mettre enperspective avec cette information. Il faut savoir que des rumeurs dans certaines sphères (afrique, maghreb…) affirmaient que ce virus n’etais qu’ « une maladie de blanc ». Tout cela ne va pas aider la prophylaxie.

    Ce que dit l’article, qui semble être du bon sens, peut avoir une répercussion sociale et politique pour laquelle nous ne sommes pas préparé.

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    • Kasper // 19.04.2020 à 12h55

      Ça fait bien longtemps qu’on sait qu’il y a des immunités ou prédispositions génétiques à certaines maladies. Ici on explique que des gens ont plus ou moins d’ACE, ce qui les rend plus ou moins vulnérable au virus. Ça n’a rien à voir avec la couleur de peau.

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      • Brosse a Dante // 19.04.2020 à 14h52

        Evidement, c’est ce que je dis.

        Vous croyez que la réalité scientifique suffira sur ce sujet quand cette dernière distingue geographiquement des populations comme les scandinaves ou les pays de l’est ? Si oui, c’est que vous ne comprenez pas bien la société dans laquelle vous vivez, ni les supersitions ou les idéologies qui la traverse. Je ne parle pas de science pure, je parle de la façon dont la communication scientifique impact la société.

        q=coronavirus+maladie+de+blanc

        https://www.google.com/search?q=coronavirus+maladie+de+noirs

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    • marc // 19.04.2020 à 13h30

      Entre un suédois et un espagnol, de souche, je veux bien constater une différence genetique mais pas entre un belge ou un francais et un suisse ou un allemand or les différences de taux de mortalités sont énormes.
      L’hypothese genetique est donc une fable pour dedouaner les imprevoyants et les incompetents.

      Remarque concernant l’article fermé aux commentaire il y a soit une erreur dans le texte soit une dangereuse manipulation on cite les dangers pour des prises journalières de 2x600g alors que Raoult donne la moitié, 1x600g.

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      • TZYACK // 19.04.2020 à 16h39

        Il y aurait autant de différences génétiques entre 2 voisins de palier qu’entre un asiatique et un africain

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      • Georges // 20.04.2020 à 10h44

        « Une dangereuse manipulation »

        Citons l’article à propos de l’étude brésilienne qui concerne cette dose très élevée :

        « Cette étude brésilienne n’est donc pas vraiment à prendre pour exemple pour évoquer la pertinence ou non d’un traitement potentiel à base d’hydroxychloroquine. »

        En effet, quelle grave manipulation !

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      • Subotai // 20.04.2020 à 22h16

        Pourquoi, expliquer pourquoi « de souche » n’a pas de sens génétique est censuré..?
        La notion de « de souche » est culturelle.
        Personne ne peut dire qu’un japonais est autre chose qu’un « japonais » et pourtant la génétique montre que le « japonais » est un vrai melting pot génétique. Si on voulait définir le « japonais » par la génétique on serait mal barré.
        Et faut pas croire, c’est pareil partout.

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    • Fritz // 19.04.2020 à 14h44

      Toujours cette manie de voir le monde en noir et blanc.
      Dis papa, les Chinois de Wuhan c’est des Noirs ou des Blancs ?

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    • Brigitte // 19.04.2020 à 18h33

      L’expression de l’ACE et son polymorphisme est une piste intéressante, c’est probablement un critère mais est-il déterminant? ce serait trop simple. C’est valable pour les maladies génétiques mais pour les infections, c’est une autre affaire. Il y a forcément d’autres facteurs non biologiques, comme les mesures prophylactiques et la qualité des soins mais aussi la densité de population, la présence de grands centres urbains, les échanges avec la Chine, etc. car comment expliquer que le Portugal est davantage comparable à la Suède qu’à l’Espagne?

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  • lit75 // 19.04.2020 à 12h29

    Le premier artcile contient une phrase très concise et très claire concernant cette polémique :  » D’où la précaution, justifiée à mes yeux, de la communauté scientifique : il ne faut pas tuer les patients avec un médicament alors qu’ils auraient pu survivre au virus sans ce médicament. « 

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  • Euls // 19.04.2020 à 12h49

    Votre commentaire est pour le moins de mauvaise foi.

    Certes, l’article commet une erreur sur ce point puisque a priori, c’est bien la chloroquine et non son dérivé hydroxy- qui a été testé au Brésil.

    Cela étant, il n’en fait pas du tout un argument phare puisqu’il signale au contraire que cette étude est peu probante en raison de la posologie fantaisiste adoptée.

    En outre, vous omettez (sciemment ? ) de mentionner les effets secondaires graves que le CRPV de Nice a trouvé, et qui eux concernent bien l’hydroxychloroquine.

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  • Brosse a Dante // 19.04.2020 à 14h58

    Je ne répondrais a aucun commentaire qui fera le tr*ll sur le sujet du racisme en sous-entendant que j’en serait un. Refuser le debat sur le fond par une manoeuvre dilatoire est bien la démonstration par l’exemple qu’un debat sur le sujet cripse les esprits et n’est pas possible aujourd’hui.

    J’alerte sur la dangerosité de la tournure que peu prendre le débats et la façon dont la société – de tous les bords – peut l’instrumentaliser. Même les scientifiques ne sont pas a l’aise avec ça. je trouve cet article peu précautionneux alors que le sujet est sensible et deja très exacerbé.

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  • Subotai // 20.04.2020 à 18h23

    Voici un article d’utilité publique.
    Explication en mots et en concepts simples.
    Je comprends pourquoi techniquement la « Potion Raoult », à la fois fonctionne ET EST dangereuse à utiliser ET pourquoi les Responsables Politiques et Sanitaires sont prudent sur son usage.
    Jusqu’à présent je me disais que les tenants des deux « camps » ne pouvaient tous être à fois cons et enfoirés et que donc, il devait y avoir de bonnes raisons « techniques » (pas seulement « sociales ») pour qu’il y ait cette polémique.
    Merci.

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