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19.novembre.201719.11.2017 // Les Crises

[Vidéo] Idriss Aberkane : « Le pouvoir de la connaissance »

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Nous vous proposons aujourd’hui une vidéo qui se diffuse beaucoup sur Internet.

Il y a des points intéressants, d’autres plus discutables.

Nous la soumettons donc à votre esprit critique, et au débat en commentaire….

Source : CECA Bordeaux, Youtube, 12-09-2017

Source : CECA Bordeaux, Youtube, 12-09-2017

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Commentaire recommandé

lemoine001 // 19.11.2017 à 09h45

Bon j’ai entendu les cinq premières minutes (ou la première minute) et cela suffit. Voilà un monsieur qui , en grand sage, distingue « pouvoir sur soi » et « pouvoir sur les autres » : implicitement, sans le dire et sans en avoir conscience, il fait de l’individu « soi » une monade autonome dépendante d’elle-même (sous la forme de ce qu’il a « mangé de matin » ou autre hormone). Il nous démontre que si on gomme si on occulte l’être social il ne reste rien, sinon un pantin. Après cela il se demande à quoi a servi la première guerre mondiale et il répond à « rien ». Mais ce rien est la conséquence de ses prémices (de l’occultation de l’être social). Sans cela il aurait vu que la première guerre mondiale a poursuivi et atteint deux objectifs : le repartage impérialiste du monde et l’écrasement du mouvement révolutionnaire (la destruction idéologique de la social démocratie par l’union sacrée – la mise en opposition des « prolétaires de tous les pays »).

D’où sort ce monsieur ?

203 réactions et commentaires - Page 2

  • James Bernard // 20.11.2017 à 18h33

    En guise de conclusion pour ma part
    Il y a une responsabilité que les scientifiques doivent assumer devant les contribuables de leur pays sinon on a vite fait de partir dans des projets délirants et pharaoniques comme celui de l’informatisation de la Bibliothèque nationale de France, véritable gouffre financé par les fonds publics.
    Pierre Gilles de Gennes, Prix Nobel de physique et génial chercheur dynamique expliquait très bien le mariage de la recherche fondamentale et appliquée. Il disait sans détour : « Je ne trouve pas qu’il soit sain de faire seulement de l’art pour l’art quand vos recherches sont subventionnées par le contribuable.
    « Je me sens beaucoup plus tranquille que je peux orienter mes étudiants sur des thèmes qui ont un rappor avec le réel et qui leur laissent une plus grande liberté de carrière. »
    Etre capable de relever des défis n’a rien de déshonorant il me semble ? C’est une saine émulation au sein des équipes qui collaborent en réseau

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    • Raphaël // 20.11.2017 à 18h44

      Arrêtez le name dropping et les arguments d’autorité, ça ne rajoute rien à la pertinence de vos interventions, ce sont des artifices rhétoriques qui n’impressionnent personne.

      Les projets pharaoniques et délirants sont le fait de politiques, pas de chercheurs, vous confondez tout. Les chercheurs n’ont pas besoin de vos bons conseils pour innover, ni des délires des saltimbanques qui dirigent la France, ils savent s’émuler internationalement comme des grands.

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      • James Bernard // 20.11.2017 à 18h55

        En quoi ces références vous gênent alors qu’elles permettent de recentrer le débat. Si nous n’avons plus de référence, n’importe qui peut raconter n’importe quoi.
        Par ailleurs traiter de saltimbanque un scientifique de talent ne donne pas une bonne image de la communauté scientifique française

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        • James Bernard // 20.11.2017 à 20h07

          Dans votre jugement, on a affaire à un vendeur de tapis, une baudruche devenue gourou au service des saltimbanques. Bref, il faudrait peut-être commencer par lire son livre avant de le condamner ?

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          • Alfred // 20.11.2017 à 20h15

            S’il dit dans une vidéo que la terre est plate vous nous autorisez à ne pas lire son livre et « en même temps » à le traiter de charlatan ? Juste pour savoir.

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  • isidor // 20.11.2017 à 21h42

    Bon bé le gars à fait bac + 10 ou 12 mais plutôt que de se faire chier à rentrer dans le dur du boulot classique, il préfère donner des conférences assez vague au sujet de la performance de la nature, et nous dit que le partage des connaissances c’est top.
    Le ton est celui du comte de bouderbala et le MERCI à la fin ressemble bien au final d’un stand up.
    Il y a beaucoup de concurrence dans le comique et en plus il faut réussir à faire rire.
    Dans le créneau choisi par Idriss il suffit d’avoir l’air bardé de diplôme, sympa, beau gosse et un peu de bla bla et pourquoi pas.
    Peu être le futur président de la province France vu qu’il passe bien…

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    • James Bernard // 21.11.2017 à 00h28

      Un martien analphabète serait plus politiquement correct ?
      Faut-il être boutonneux binoclar pour être accepté parmi les sachants ?

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  • Patte blanche // 21.11.2017 à 06h23

    Je découvre moi aussi ce monsieur.

    Beaucoup de choses intéressantes. J’ai sursauté cependant lorsqu’il a dit que Tesla et Einstein avaient élaboré des armes. En effet, pour Tesla on lui a affublé bon nombre de bêtises issues de l’imagination et pour Einstein, ses travaux ont certes peut-être permis l’élaboration de la bombe atomique mais ce n’est pas lui qui en a fait les plans.

    Sinon, pour la comparaison du centre d’Apple avec l’ancienne Bagdad, pas tout à fait d’accord. S’il y avait avant à Bagdad un centre des connaissances, ce n’est pas vraiment le cas aujourd’hui où on aurait plutôt un centre d’échanges communicatifs, orienté commercialement qui de plus est.

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  • ai // 21.11.2017 à 07h35

    Son nom me fit tilté…un ptit tour sur le net, et c’est bien çà, il y avait bien anguille sous roche: Monsieur bidonna son cv!

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  • foobar // 21.11.2017 à 09h34

    Bonjour,

    Une personne a fouillé le CV d’Idriss Aberkane, un charlatan. Cependant il parle bien et met en avant des choses intéressantes mais au détriment d’une rigueur intellectuel.

    Qui parle pour la science ? Idriss Aberkane ?
    http://menace-theoriste.fr/parle-pour-science-idriss-aberkane/

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    • James Bernard // 21.11.2017 à 11h42

      C’est sûr que si vous fouillez les poubelles du web vous trouverez toujours des frustrés désoeuvrés qui font des sites pour noircir la réputation de tout ce qu’ils jalousent ou ne comprennent pas.
      Les attaques contre les penseurs non-orthodoxes bénéficient toujours des largesses et subventions des institutions supposées orthodoxes qui se sentent menacées pour ne pas avoir compris les changements de ce nouveau monde en émergence.

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  • Matthieu // 21.11.2017 à 13h06

    La connaissance est immatérielle d’après Idriss Aberkane.
    Cela est très discutable. Je crois que Jancovici dit à peu près le contraire :

    On peut passer du temps à aller à l’école, à apprendre, on peut travailler dans des bureaux uniquement parce que des machines, avec des combustibles fossiles travaillent pour nous et nous évitent la corvée d’aller chercher à manger, faire des vêtements, construire sa maison, etc.

    De plus, les ingénieurs, les chercheurs, les professeurs, les élèves ne travaillent pas dans le vide intersidéral : ils utilisent des moyens de transports, des bâtiments, des ordinateurs, des réseaux, des data centers, des livres, de l’électricité… tout ça ce n’est pas immatériel…

    Donc penser qu’on pourra croitre à l’infini grâce aux connaissances immatérielles, c’est une grossière erreur qui empêche de penser avec réalisme : la décroissance du PIB est indispensable à la survie de l’humanité.

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    • James Bernard // 21.11.2017 à 13h25

      Il ne faut pas tout mélanger. Par ailleurs le PIB est un indicateur très grossier aujourd’hui, justement pour la raison qu’Idriss Aberkane et bien d’autres développent : à quoi bon avoir une croissance infinie si on pollue toute la planète pour cela.
      La connaissance est immatérielle en ce sens que la valeur des produits et des entreprises viendra essentiellement de leur composante immatérielle, de l’intelligence qui y sera mobilisée et de la valeur d’usage qui y sera jointe. La réelle valeur ajoutée d’un produit ou d’un service se trouve dans la connaissance et la créativité (l’intelligence) qui y ont été incorporées.

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      • Alfred // 21.11.2017 à 15h04

        « La réelle valeur ajoutée d’un produit ou d’un service se trouve dans la connaissance et la créativité (l’intelligence) qui y ont été incorporées ».
        C’est le discours de la hype du top du management depuis au moins les années 90. Outre que c’est ce genre de discours qui a permis de « donner » le TGV aux chinois et de « faire des groupes sans usines » jusqu’à les tuer, permettez d’y mettre deux nuances:
        La condition minimale d’existence d’un produit matériel (mais aussi de bien des services immatériels) est physique (et liée de près ou de loin à la gestion des ressources). C’est le point sur jancovici.
        La valeur ajoutée est une notion en vérité d’une fausse simplicité. (Entre autres pour qui, pour l’usager, pour l’actionnaire, pour la collectivité ces questions sont concomitantes pour un même produit). Elle implique de parler de la formation des prix (plus compliquée que l’offre et la demande) et de la prise en compte de tous les coûts (externalités).
        Si je parlais comme votre ami je dirais que la valeur ajoutée c’est plutôt l’art et la manière de faire (ça pète non?).
        Vous remarquerez qu’on a pas encore parlé de la « connaissance » qui est un autre sujet ni de la croissance ou décroissane du PIB (qui n’est qu’une mesure partiale (plus que partielle) de l’activité).
        (Vous n’avez pas vraiment répondu à Matthieu pour changer).

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        • James Bernard // 21.11.2017 à 17h31

          @ Alfred
          Vous dites « C’est le discours de la hype du top du management depuis au moins les années 90. »
          En quoi ce qui a été dit dans les années 90 serait condamnable ? E pur si muove date de plusieurs siècles, on ne devrait donc plus le dire ?
          Vous dites « La valeur ajoutée est une notion en vérité d’une fausse simplicité »
          Je n’ai jamais dit que c’était facile à comprendre.
          Vous dites « Vous n’avez pas vraiment répondu à Matthieu pour changer »
          J’ai répondu à Matthieu, de même qu’à vos autres questions, mais si cela ne va pas dans votre sens à vous, ce n’est pas une réponse ?

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          • Alfred // 21.11.2017 à 19h11

            Vous répondez présent ça c’est sûr (en matière de rethorique surtout) mais sans non plus vous fatiguer hein. Ainsi: « En quoi ce qui a été dit dans les années 90 serait condamnable? » Ben c’était dans le commentaire auquel vous répondez: ce discours à produit une série de désastres tant il était hors sol (l’entreprise sans usines étant Alcatel et le génie précédent tchuruk).
            E pur si muove. Quelle poillade.
            J’arrête là car vous m’avez définitivement convaincu.

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            • James Bernard // 21.11.2017 à 19h26

              Albert, vous mitraillez de questions, je vous réponds, et vous me dites « Vous répondez présent ça c’est sûr (en matière de rethorique -rhétorique- surtout) mais sans non plus vous fatiguer hein ».
              Il ne suffit pas de râler pour changer ce qui ne nous plaît pas, et encore moins de condamner ceux qui essayent de sensibiliser une majorité qui ne se doute même pas de ce qui nous arrive. Que leur façon de s’exprimer ne soit pas à votre goût ne signifie pas pour autant qu’ils aient tort ni qu’ils racontent n’importe quoi comme vous le sous-entendez. Lisez le livre et ensuite nous pourrons peut-être échanger sur les concepts développés par Idriss Aberkane qui cite toutes ses sources d’inspiration, nombreuses.

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  • svl // 22.11.2017 à 11h13

    Je l’ai trouvé convaincant, interessant et drôle.

    Je vous conseille d’en faire de même de trouver des sujets convaincant, interessant tout en étant drôle …

    Pendant que lui a apporter son principe de l’evolution de l’être humaine transmettant la connaissance (Sa Connaissance, fruit de son travail), d’autres j’imagine n’en n’ont guère et ne se réfugient derrière leurs claviers pour balancer leurs premieres impressions sans même être allé au bout de la video

    Donc de mon point de vu…

    il vaut mieux être sans connaissance que con de naissance …

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  • Pandami // 22.11.2017 à 21h52

    Une fois qu’on a admis que idriss Aberkane est un personnage ambigu, qui a un agenda, des sponsors et dont la légitimité peut se discuter, (et pour sortir des débats au cours desquels chacun semble plus préoccupé par la « nécessité d’avoir raison) pourrait-on parler de l’économie de la connaissance telle qu’il l’a présentée lors de son audition au conseil économique et social ?

    C’est une truc sérieux ? Comment ça marche ? Y a une littérature autour de la question à laquelle il serait possible de s’intéresser ? Merci ^^

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    • James Bernard // 23.11.2017 à 11h10

      Suite 2 : – Chacun, de nos jours, appartient ou voudrait appartenir à plusieurs communautés ( « tribalisation » du monde)
      – Nos systèmes éducatifs ont mal anticipé la révolution numérique qui est en train aujourd’hui de perturber radicalement le profil du monde de l’emploi et des professions
      – Les écoles et les universités doivent devenir des lieux de découverte et de développement des intelligences, et non plus des lieux de « gavage ». Nous sortons du règne de la quantité
      – Un nouveau type de société émerge : la société de la connaissance et de l’intelligence, encore largement à construire. Il faudra décloisonner les disciplines étanches
      – Les sciences sont aujourd’hui étouffées par de nombreuses croyances obsolètes. Faire que les sciences deviennent plus scientifiques et moins dogmatiques

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  • James Bernard // 23.11.2017 à 11h08

    Quelques notions et pistes de réflexion :
    Le 21è siècle sera noosphérique. L’humanité est en train de former un gigantesque cerveau planétaire
    « Nous avons le monde dans la main et il suffit de quelques clics et glissements de doigts pour naviguer dans la noosphère numérique. Seulement, tout cela exige de nouvelles formes de relations ». Michel Serres. Petite poucette.
    La remise au premier plan de la notion de communuté, est liée à l’émergence de l’économie de la connaissance. (« La transition fulgurante »)
    – La révolution digitale a mis moins de dix ans pour impacter en profondeur l’économie mondiale
    – Les travailleurs ne travaillent plus la matière agricole ou industrielle mais des flux d’informations
    – L’intelligence collective qui est aujourd’hui la pierre angulaire des nouveaux modèles de création de valeur en cours d’élaboration. Toutes les choses qui changeront le monde seront des succès collectifs
    Suite dans commentaire d’après

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    • James Bernard // 23.11.2017 à 11h17

      Suite 3
      – Les gens meurent de faim au milieu de l’abondance. Notre civilisation s’effondre parce qu’elle ne dispose pas de la connaissance qui pourrait la sauver. A quoi bon générer de la connaissance si nous ne savons pas l’utiliser ? La circulation des connaissances est dans l’intérêt de tous ou presque tous (il existera toujours des barbares diplômés refusant ce partage de la connaissance afin de maintenir leur pouvoir et leur emprise sur la société).
      – Enjeux majeur : recomposition des rapports entre hiérarchie et communautés (ceux d’en haut et ceux d’en bas).
      – Cette transition fulgurante n’oppose par la science et la spiritualité, tout du contraire. On ne doit pas suciter une guerre civile intérieur, « en nous »

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