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21.avril.201821.4.2018 // Les Crises

[Vidéo] L’entretien libre : Jean Ziegler, par Aude Lancelin

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Source : Le Média, Youtube, 16-04-2018

Aude Lancelin reçoit cette semaine Jean Ziegler, homme politique, altermondialiste et sociologue suisse. Les dégâts du capitalisme et les solutions pour y remédier, c’est le sujet de cet Entretien Libre.

Source : Le Média, Youtube, 16-04-2018

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Commentaire recommandé

caliban // 21.04.2018 à 10h49

Merci pour le partage.

Le Media offre avec cette série d’Aude Lancelin des échanges très intéressants (Friot, Todd, Guénolé, …)
https://www.youtube.com/watch?v=dS78lfBXkeg&list=PLXJa1eyN_t2nGM6DNqaUZeoQ9Y8Cpu4qt

23 réactions et commentaires

  • tuti // 21.04.2018 à 07h58

    « Ton malheur est mon bonheur » nous dit Jankelevitch.

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  • Kesse // 21.04.2018 à 10h33

    C’est intéressant quand même. Il faut donner la parole aux vieilles-vieilles gens. Stop à la solitude des vieux, il faut reconstruire du lien dans cette société.
    Aude Lancellin le fait si bien, de son rire de gorge discret relançant la logorhée auto-centrée du grabataire, égrenant des questions qui laissent le temps de trouver un mot compte triple au scrabble tout en l’écoutant et structurant les grandes lignes d’une réponse … dés lors, que l’on a pas l’utilité d’un pilulier. Merveilleux.

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    • Ben // 21.04.2018 à 16h50

      Moi c’est votre rire de petit rouge-gorge tombé du nid contemplant les vieux militants de son petit œil méchant que je trouve intéressant. Faut pas charrier, on connaît les erreurs et les faiblesses de Ziegler, mais au moins il a essayé. Je vous souhaite bien des succès, cela dit.

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      • Kess // 22.04.2018 à 01h31

        Très belle réponse. D’une certaine manière, je ne visais ni Lancelin, ni Ziegler. Il y a autre chose qui me dérange dans cette communication. Je ne parviens pas à mettre le doigt dessus. Trés incomplet comme réponse, n’est-ce pas? … mais cela laisse libre cours à l’imagination. Peut-ëtre est-ce juste l’auto-satisfaction des interlocuteurs: une branlette de plus sur youtube. Vive ziegler and god bless america.

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    • Brigitte // 22.04.2018 à 09h23

      J’ai trouvé moi aussi cette conversation dérangeante, logorhéique et auto-centrée, typique en effet d’une personne d’un grand âge, bien que la jeunesse n’en soit pas épargnée (les interviews d’artistes en sont un exemple frappant).
      La phrase « l’ordre cannibale du capitalisme mondial financier » revenait comme une ritournelle et ne sonnait pas faux, mais creux, malgré sa justesse.
      On ne refait pas le monde ni l’histoire, les conquêtes occidentales qui ont permis à cet ordre cannibale d’émerger.
      Jean Ziegler est sociologue donc il croit malgré tout à l’humanité. Il est optimiste. Personnellement, je le suis moins. Les bonnes volontés sont depuis la nuit des temps mises à rude épreuve.
      Les pays de l’hémisphère sud concentrent les richesses naturelles dont les pays du nord ont besoin. C’est leur drame. N’importe quel pays qui vit d’une rente, qu’elle soit pétrolière ou minière, est un pays dépendant et corrompu.
      Dans l’hémisphère nord, les pays vivent de la dette, c’est autre chose, mais cela conduit au même résultat, dépendance et corruption.
      La souveraineté nationale et la démocratie réelle sont les seuls garants de la liberté des peuples à disposer d’eux même. On en est loin, en tout point de la planète….

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    • Marie // 22.04.2018 à 09h53

      Reaction stupide et inappropriee

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      • Kesse // 22.04.2018 à 14h04

        Je ne suis pas un fan de la gauche intellectuelle bon teint. Entendait par là, je ne suis pas un fanatique. Brigitte a raison: bien sûr que l’expression « l’ordre cannibale du capitalisme blablabla … » sonne creux. Il faudrait s’être bouché les oreilles, ou être vraiment fan pour ne pas l’entendre. Je peux du reste vous expliquer pourquoi.
        Les académiques (profs, maitres de conf) créent des concepts, des interprétations et les travaillent et les retravaillent sous différents angles. Ils créent un discours, calibrés, polissés par la répétition des conférences. Si bien qu’en fin de carrière, ils peuvent parler plusieurs heures de leurs sujets de prédilection, en tenant un discours structurés, sans même avoir à réfléchir (ou presque pas).
        Le problème survient quand le travail a été structuré par des expressions vendeuses dans un certain contexte politique sans pour autant que ces expressions ne recouvrent un sens profond ou original, l’intellectuel les annonent alors (force de l’habitude) sans pour autant que celles-ci ne lui offrent de capacité à saisir et mieux comprendre le monde. Cela l’emmerde un peu, l’intello vieillissant, alors il en rajoute, fais dans la posture et vous rappelle combien c’était bien, quand il était jeune, qu’il croisait pleins de gens célèbres est très intelligents, blablabla … Au fond, il ne parvient plus lui-même à se convaincre.
        L’ordre cannibale du capitalisme … ok, ça claque, ça fait son effet de sidération … mais après, qu’est ce que cette image entraine: rien de plus que l’idée d’une machinerie d’exploitation de l’homme par l’homme … caché sous un vocable incompréhensible (l’ordre capitaliste) et qui ne permet pas de se saisir de ce qui structure la réalité. Ou alors d’un point de vue morale (cannibale, c’est mal): j’attendrai plutôt ce genre de phrases dans la bouche du pape que dans celle d’un sociologue.
        Y a pas à se demander pourquoi la gauche a eu tant de mal à exister depuis 50 ans. On a la réponse sous les yeux. Les intellos les plus célèbres sont parfois les plus mauvais en terme de recherche. Il y a une différence entre communiquer et expliquer. Et avec le temps, les deux se rejoignent ou s’excluent.

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  • Louis Robert // 21.04.2018 à 10h42

    Je partage entièrement la vision de cet humaniste exceptionnel qu’est le grand Jean Ziegler.

    Scandale permanent: «… l’ordre cannibale du monde… le capitalisme monopolistique des oligarchies… » dont nous sommes les complaisants complices.

    Le problème n’est aucunement la surpopulation mais bien l’absence de partage équitable sous le régime inique, monstrueux, dictatorial, insupportable de l’Empire prédateur. «America first »… et « crèvent les autres!» (abbé Pierre)

    On doit donner la parole à ces grands modèles humains, d’abord et avant tout. Nos hésitations et notre silence de repus sont littéralement criminels.

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  • caliban // 21.04.2018 à 10h49

    Merci pour le partage.

    Le Media offre avec cette série d’Aude Lancelin des échanges très intéressants (Friot, Todd, Guénolé, …)
    https://www.youtube.com/watch?v=dS78lfBXkeg&list=PLXJa1eyN_t2nGM6DNqaUZeoQ9Y8Cpu4qt

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  • Gabriel GALICE // 21.04.2018 à 11h07

    Sur la Syrie, il est tristement aligné.

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  • Owen // 21.04.2018 à 14h39

    Jean Ziegler se sert de la prise de la Bastille pour indiquer que les utopies viennent avec les rebellions populaires.

    Mais est-ce que cela marche encore ?
    Il y a eu l’effondrement du mur de Berlin, qui a coûté quand même 10 années de chaos et famines avant qu’un nouveau pays reprenne en Russie.
    Tian’Anmen en 1989 n’a pas donné grand chose.
    Le renversement du Shah d’Iran a amené Khomeini et la Révolution Islamique. Bilan…
    Les manifestations en Algérie 1980 ont commencé les années sanglantes.
    Les révolutions de couleurs n’ont pas apporté grand chose à part la contestation en Géorgie des résultats électoraux qui ont remplacé Chevarnadze par Saakachvili. Sinon, merci OTPOR.
    Il y a eu les mouvements populaires des années 1999/2007 en Amérique du Sud. Mais ils soutenaient des offres politiques en cours (Chavez, Lula, Morales, Correa…).
    Le printemps arabe, à part la Tunisie, a surtout renforcé l’autoritarisme des gouvernements en place, ou alors a détruit des pays arabes.
    La Grèce …

    Même en France, les rebellions de 36 et de 68 ont permis de gagner des congés payés et des augmentations de salaires. Mais, en tout cas depuis Sarkozy, toutes les réformes impopulaires sont passées, en dépit des mouvements sociaux.

    Pour tempérer ce pessimisme, si les révoltes sociales n’aboutissent plus comme avant (« on a faim », « on veut être mieux payés », « on dégage le dictateur ») les révoltes d’Argentine en 2001 et d’Islande en 2008 ont abouti: (« tes dettes, tu te les bouffe, on récupère notre argent pour notre économie »).

    Moralité…

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    • Le Minotaure // 21.04.2018 à 23h10

      L’effondrement du mur de Berlin a d’abord eu pour conséquence la réunification de l’Allemagne. Ce n’est pas la population allemande qui est responsable de la décomposition de la Russie et des anciens pays du bloc soviétique dans les années 1990, mais la caste bureaucratique pourrie et vendue à l’impérialisme.

      Je pense quand même qu’on fourre dans le même sac des évènements très différents. Les révolution tunisienne et égyptienne ont été d’authentiques mouvements populaires, bien que trahis, contenus (Tunisie) ou vaincus (Egypte). Les évènements de Libye et de Syrie, même si ils se sont partiellement appuyés au début sur des mécontentements populaires,ont été des opérations de destruction des nations. C’est frauduleusement qu’on réunit tout ça sous le nom de « révolutions arabes ».

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      • Owen // 22.04.2018 à 14h48

        @ Le minotaure

        J’y suis allé dans les grandes largeurs, à défaut de pouvoir expliciter ma réflexion.

        L’idée d’une rébellion sociale motrice d’émancipation dans une société est un vieil archétype, déjà inscrit par la révolte des Igigi dans la civilisation sumérienne (voir le mot sur Wikipedia ou lire l’épopée de Gilgamesh).

        Ce moteur n’a-t-il pas des ratés, depuis quelques décennies ?
        L’iranien qui manifeste pour améliorer ses conditions de vie (et l’embargo est dur), sait en même temps que Ryad/Tel Aviv/Washington n’attendent que ça pour dépecer le pays, ce qu’il ne souhaite pas forcément non plus.
        Est-ce que les manifestations de mars 2011 étaient une colère contre le tyrannie de Bachar El Assad ou une psyop ? Personne ne peut faire la part des choses, c’est pourquoi la guerre en Syrie continue.
        On veut garder la SNCF qui permettait de se déplacer à prix modique dans toute la France. Cela allait bien il y a 40 ans, pourquoi cela ne marcherait plus maintenant avec un PIB plus élevé et des technologies nouvelles ? Question légitime: on manifeste. Mais en même temps, la fin des services publiques est inscrite dans le TFUE, alors que faire ?

        Jadis, une rébellion aboutissait: il y avait transformation de conditions d’existence ; ou elle était réprimée: le rapport de force était insuffisant. C’était encore « lisible ».
        Aujourd’hui, la légitimité même d’une rébellion semble effritée d’avance: elle est attendue par des acteurs externes qui ont un autre calendrier, ou elle s’exprime dans un cadre qui ne convient pas, car le pays n’a plus la possibilité d’y répondre.

        Il ne s’agit pas de nier la nécessité des mouvements sociaux, mais plutôt d’actualiser les manières d’agir.

        @ Louis Robert
        Je ne doute pas des capacités destructrices de l’Empire Américain, par les manipulations comme par les guerres.

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    • Louis Robert // 22.04.2018 à 07h58

      Moralité… il ne faut pas tout confondre, ce qui est rarement une conduite innocente.

      L’hystérie qui domine maintenant l’Empire en déclin dans ses relations internationales, documents officiels à l’appui (2017/ 2018 “National Security Strategy” (NSS), “National Defense Strategy” (NDS), et “Nuclear Posture Review”), montre bien que certaines «initiatives » (d’origine «révolutionnaire »?) vers un nouvel ordre mondial, dans les pas de l’Eurasie et des BRICS, ont porté fruit au-delà de toute espérance… Le pessimisme ne vaut que pour ce 15% de l’humanité qui a cessé de mener le 85% restant à sa guise. Or ce n’est que le début. Nous n’avons encore rien vu, même s’il y a déjà tant à voir que, nous détournant, nous refusons de percevoir… ce qui se comprend assez.

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  • Mite54 // 21.04.2018 à 16h17

    Bien aime, au sujet de la SNCF, les Hollande et macron des brouillards passagers…
    Merci monsieur Ziegler et vivent les insoumis

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  • Michel B. // 21.04.2018 à 21h21

    500 sociétés contrôlent 52% des richesses produites sur la planète. Je serais curieux de savoir combien d’actionnaires clés contrôlent au final ce pactole. 100 ? 20 ? 10 ?

    Ce qui est sûr, c’est qu’ils échappent à tout contrôle.

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  • Fabolo // 21.04.2018 à 21h25

    Merci pour cet entretien formidable! Combien d’enfants on pourrait sauver pour le prix d’ un missile ?

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  • Riboul // 22.04.2018 à 03h47

    Même des suisses!

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  • un citoyen // 22.04.2018 à 05h31

    La noma, que je ne connaissais pas, qui apparaît dans des cas de mal-nutrition et/ou dans des conditions d’hygiène insuffisante, est une affreuse maladie en effet.
    Pour le fond des pensées de J.Ziegler qui s’attaque aux sujets de fond essentiels, j’aurais envie de dire qu’il ne faut pas rêver car il n’y a pas que les oligarques qui aspirent à s’approprier les ressources de la planète, c’est quasiment le cas de tout le monde. Pourquoi ? Car un être humain aspire à toujours vouloir plus que ce qu’il a besoin. Si quelqu’un gagnait au loto 10 millions, il ne dira jamais « je n’en veux pas, c’est trop ».
    La remarque du che en voyant le commerce lucratif dans la ville alpine m’a fait penser aux indiens d’Amérique (ou les premiers homo-sapiens défoulant le sol en Europe, ou …) qui savaient se suffire avec ce que la nature leur donnait et qui auraient fait la même remarque. Un bison tué et toute la tribu en profite, et non seulement aux chasseurs qui ont fait le travail.
    Mais sans doute suis-je trop pessimiste.

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    • Brigitte // 22.04.2018 à 11h15

      Oui et non. Vous êtes simplement lucide. Cependant, on ne vit pas de lucidité, ça rend malheureux, alors on s’invente des idéaux, ce qui rend moins malheureux mais fou, quand on veut les réaliser.
      Paradoxalement, quand l’Afrique sera sortie de la misère, comme l’Inde et la Chine, la planète en sera encore plus affectée. Comment sortir de ce dilemme: sortir de la misère = destruction de l’environnement. Je ne vois pas vraiment ce qui pourrait faire de l’écologie un nouveau mode de vie, une aspiration majoritaire. Même si une conscience émerge dans ce sens, c’est plus compliqué que ça d’un point de vue culturel.

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      • Marc // 22.04.2018 à 13h32

        Tant que les medias et le système éducatif et universitaire ne subiront pas de refonte en profondeur, les changements importants ne surviendront pas

        Ainsi, les gens continueront à blâmer la nature humaine, ainsi que la culture, qui elle aussi, s’est imposée naturellement, selon leur analyse ratée.

        Cordialement…

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    • cirneaf // 23.04.2018 à 06h18

      Le pessimisme n’est pas lucidité pas davantage que le catastrophisme n’est réalisme. Depuis des décennies, les neurosciences, avec toutes leurs limites, comme de nombreuses études de sciences humaines mettent en question la vision simpliste d’un homme avide, loup pour l’homme, etc.
      Sans doute faudrait-il davantage s’interroger sur l’intérêt de groupes d’hommes à l’avidité et à l’égoïsme pathologiques à propager et perpétuer une vision de l’homme simpliste qui ressemble davantage à une projection qu’à une véritable interrogation.
      Et s’interroger plus encore sur la propension de la plupart d’entre nous à accepter cette projection comme vérité naturelle quand bien même elle semble avoir pour effet essentiel de nous rendre dociles et résignés à une absence d’alternative, une impossibilité d’un autre monde qui, par ailleurs, va à l’encontre de l’autre grande conviction de la toute puissance de l’homme.
      Comme le dit plus bas Marc, il y aurait beaucoup à faire en matière de formation à commencer par la construction d’un véritable sens critique apte à nous préserver des porteurs officiels d’idées préconçues. Cela suppose aussi une société de « loisirs », avec du temps de cerveau pour… penser.

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      • un citoyen // 24.04.2018 à 00h28

        L’homme et le groupe, vous visez juste. Et je rajouterais aussi son environnement. Si l’homme a confiance envers son groupe et si son environnement est suffisant, alors il n’a pas besoin de s’enrichir étant donné qu’il sait qu’il aura toujours ce qu’il a besoin à côté de lui. C’est le schéma naturel et normal et c’est comme cela que les choses ont dû se passer jusqu’au néolithique.
        Que s’est-il passé ensuite pour que notre monde devienne ainsi ? On peut s’interroger. Guerre, compétition entre tribus, commerce,… On peut imaginer que cela à conduit ces tribus à suivre un chemin non naturel, l’égoïsme collectif a dominé les positions politiques pour que le groupe devienne plus fort et plus sécurisé, puis cela s’est répercuté sur l’égoïsme individuel au moins en partie. Si bien que le groupe est devenu socialement pathologique puis l’égoïsme est devenu individuellement une culture. Le fait que certains deviennent riches et d’autres pauvres, jusqu’à accepter l’esclavage, est devenu normal en apparence. Et dans ce cas, l’homme en veut toujours plus que ce qu’il possède, dans la crainte entre-autres qu’il lui manque un jour quelque-chose. La sécurité et le manque de confiance avec le groupe l’ont incité à aller dans ce sens.
        Résoudre ceci par l’éducation, je ne sais pas… c’est une bonne piste mais je crains que cela ne suffise pas :-/
        Brigitte : Oui, je suis lucide, mais je ne me sens pas malheureux pour autant. Si nos anciens ont pu le faire (du moins je le suppose, si on compare avec les tribus indiennes en Amérique du nord par exemple) pendant des millénaires sans le confort moderne que nous connaissons, cela ne peut que nous réconforter.

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