Les Crises Les Crises
27.novembre.201127.11.2011 // par Olivier Berruyer

[Média] Invitation à Arrêts sur Images

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J’ai eu l’immense privilège d’être invité cette semaine à Arrêts sur Images, pour venir parler de l’Allemagne et des dettes publiques. Privilège, car c’est pour moi de très loin une des émissions les plus intéressantes du paysage audiovisuel puis du paysage internetique…

Étaient également invités Marie-France Garaud (personnage remarquable) et Guillaume Duval, le rédacteur en chef d’Alternatives Économiques.

Le débat est parti sereinement, puis s’est sévèrement tendu vers la fin entre moi et Duval – je crains d’avoir quelque peu échoué (snif…) à réchauffer mes relations avec ce journal qui ne m’apprécie guère, comme rappelé dans ce billet précédent Alternatives (?) Économiques – mais pas trop ! … 🙂

La rédaction d’@SI m’a aimablement autorisé à diffuser une partie de nos échanges sur le blog, le voici :


integrale-allemagne-Acte-3 par asi

Je vous recommande vivement de regarder l’intégralité du débat, qui a duré plus d’une heure. C’est le plus intéressant auquel j’ai participé à ce jour.

Vous pouvez le regarder en cliquant ici, sur le site d’Arrêts sur Images.

Je vous signale qu’il vous faudra toutefois en passer par un paiement sur leur site, mais je ne peux que vous recommander la formule à 1 € pour 24 heures, qui vous donnera accès non seulement à l’émission (et pour moins cher que 4 clopes !!!), mais également à l’ensemble du site, d’une très grande richesse.

Depuis la fin de l’émission sur le service public en 2007, Daniel Schneidermann se bat pour la survie de cette émission d’utilité publique. L’ensemble de l’équipe tente, avec succès depuis lors, le modèle payant sur Internet – car oui, la qualité et l’indépendance se payent.

Beaucoup d’entre vous me demandent parfois « Et moi, que puis-je faire à mon niveau ? ». À côté des 1000 manières de s’engager, s’informer doit rester une priorité, car il ne peut y avoir de Démocratie sans éducation.

Je ne peux donc que suggérer à ceux qui le peuvent de soutenir cette expérience unique – l’abonnement au site Arrêt sur images ne coûtant « que » 35 € par an, pour un site d’une très grande richesse, que je consulte très régulièrement.

[Et non, je ne touche rien de la part de Daniel pour cette publicité gratuite.... ;)]

37 réactions et commentaires

  • L'Amarée Seretire // 26.11.2011 à 19h17

    Bonjour, 

    J’ai regardé ASI j’ai trouvé votre prestation excellente à l’image de votre papier sur Bouton qui lui m’a beaucoup fait rire, j’ai cependant trouvé dommage que vous ne parliez pas des multinationales et de Bruxelles pendant le débat.

    Circonscrire celui-ci aux nations est trop réducteur, ce ne sont plus elles qui écrivent les lois que les élus se contentent de voter. Wal Mart est le premier employeur privé de la so-called « Wal Mart économy » mais aussi en content ses sous-traitants de la Chine.

    C’est vrai en France, c’est vrai aux USA et je suppose qu’en Allemagne; Siemens, l’industrie chimique, les fabricants de voitures ont beaucoup plus d’empire sur ce qui se décide que n’importe quel homme politique allemand.  

    Vous avez parlé retour du politique sans parler ni de l’endroit ni de qui la faisait, en France la politique ne se fait plus à Paris ni à Versailles mais bien à Bruxelles et Francfort (cela vous l’avez bien dit).

    Cordialement,
     

    Un collègue d’école (si j’ai bien compris votre parcours)

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  • DavidC // 26.11.2011 à 22h58

    Bravo Olivier pour cette très belle émission que je viens de voir (étant moi aussi un heureux abonné d’Arrêt sur Images)!
    Je crois que le débat et bien entre la monétisation et la restructuration. Contrairement à vous je ne crois pas que la monétisation crée automatiquement de l’inflation. Mais en dehors de cela, je souscris entièrement à vos propositions et à votre analyse (à ce propos, je vous invite à lire l’article que j’ai publié sur la question de la restructuration).
    La réaction de Duval était parfaitement attendue. Il fait partie de ces pseudo économistes de gauche qui gardent une vision très orthodoxe des problèmes et des solutions. C’est assez agaçant, surtout quand on apprend qu’il a en fait une formation d’ingénieur. Bref, à côté de lui, Marie-France Garraud apparaît effectivement tolérante, ouverte et modeste (ce qui m’a fait bizarre mais je dois reconnaître que c’est une bonne femme sacrément intelligente).

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  • tho // 27.11.2011 à 01h29

    Bonjour,
    Merci pour votre travail ! c’est très appréciable et éclairant.
    Je n’ai par contre pas encore lu votre livre.  Le débat d’@SI était très intéressant. Félicitations ! Il faut cependant rester plus calme et maîtriser vos émotions, car face à vous ils sont plus habitué à la tv. Vous ne prenez pas de notes pendant le débat, cela ne vous aiderait il pas à mieux réagir, et à réussir à placer ce dont vous aviez envie de parler ? Ou est-ce juste une façon d’avoir l’air malin à la tv (de prendre des notes, j’entend)?
     
    Sinon j’ai une question, ne maîtrisant pas l’économie :
    Dans l’hypothèse où de nombreux états font défaut dans une même période (courte), et où les prêteurs refusent donc ensuite de prêter à ces états, qu’advient-il des prêteurs et de leur patrimoine financier ? (notamment si les us et les états européens font défaut)
    J’entends par là qu’ils doivent bien avoir intérêt  à ne pas laisser dormir ce patrimoine, et d’ailleurs où pourrait – il dormir ?
    Est ce que les prêteurs ne sont pas obligé de prêter en permanence au risque de voir leur patrimoine fondre avec l’inflation, ou effondrement du système bancaire si ils arrêtent de préter ?
    Donc que se passe-t-il ?
    L’ensemble du patrimoine migre vers l’asie, la russie, le brésil ou encore ailleurs ?
    L’ensemble du patrimoine est transféré sur le minerai, les ressources, la nourriture, les terres cultivables, le bâti, les entreprises rentables s’il en reste… quoi d’autre encore ?
    Dans ces cas, est ce suffisant pour absorber l’intégralité de ce patrimoine ?
    Sinon, que se passe-t-il  ?
    L’intégralité ou une partie se volatilise ?
    Arrive-t-on à une forme d’équilibre, ou de correspondance plus exacte entre la masse monétaire et un patrimoine « réel » ou « tangible » dont j’ignore la forme (minerai + terres + ressources …)
    Si la bce achète les titres de la dette avant les défauts, et avec l’argent du contribuable, la partie qui se volatilise est transféré de fait sur les contribuables. Et donc l’équilibrage d’une masse monétaire qui se dégonfle est reporté sur le contribuable ?
     
     
    Je sais que je dois certainement faire de grosse approximations, j’espère juste ne pas dire trop d’erreurs, et que ce questionnement a un intérêt.
    Merci,
     
     
     
     

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  • Loran // 27.11.2011 à 08h27

    Bonjour,
    j’ai également regardé avec délectation le débat d’@si.
    je ne vous connaissais pas, vous avez été très clair et efficace dans vos démonstrations.
    Merci.
     

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  • Patsux // 27.11.2011 à 11h53

    Bonjour,

    J’ai découvert votre blog il y a peine une semaine par l’intermédiaire d’un autre blog citant votre intervention sur BFM. Curieux, je suis venu faire un tour dans votre jardin, j’ai pris un article au hasard sur la finance et un autre sur le climat.  Je me suis dit : « Bigre, il est sacrément passionnant cet homme là ! », ce qui vous a valu un aller simple vers mes favoris.

    Et là, à ma plus grande surprise, vous apparaissez quelques jours après sur le plateau d’@si (site ou je suis abonné depuis plus d’un an) en présence de Mr Duval ! Ni une, ni deux, je lance la vidéo…
     
    J’ai trouvé cette émission plutôt réussie. Les débats ne sont pas toujours le meilleur moyen de s’exprimer et de construire une véritable analyse, mais là, j’ai appris beaucoup de choses sur l’Allemagne et votre vision de la situation (du moins sur les thèmes abordées). Contrairement à Mr Duval, je vous ai trouvé convaincant, très pragmatique et pas brouillon. D’ailleurs, on le voit petit à petit perdre pied, complètement désemparé par votre analyse sur les dettes…c’est triste, mais c’en était fini pour lui.

    En résumé, merci pour cette intervention et pour le travail que vous faites ici, vous avez gagné un nouveau lecteur 🙂

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  • Nihil // 27.11.2011 à 12h38

    @ Olivier
    L’expérience acquise auprès des chroniqueurs (quelquefois puncheurs) chez N. Doze- BFM commence à porter ses fruits et le format d’émission d’@si conveint mieux à de vrais échanges, c’est flagrant. Tant pis pour G. Duval !
    MF Garaud a le mérite de placer le débat dans le contexte géopolitique, qu’elle appréhende bien, selon moi. Elle a été parmi les premier(e)s à comprendre et faire comprendre la ligne directrice de la politique extérieure allemande depuis 1990 (et même avant, avec l’Ostpolitik de W. Brandt), tiraillée entre l’attirance politique vers l’Europe de l’Ouest et l’intérêt économique vers sa zone historique d’influence à l’Est, et fondée sur l’affirmation sourcilleuse de sa souveraineté malgré le carcan des traités européens. 

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  • Tycer // 27.11.2011 à 13h00

    Bravo!

    Surtout l’absence de fiche qui montre que vous connaissez votre sujet.
    Bon week-end!

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  • AlexHanin // 27.11.2011 à 14h10

    Émission très intéressante en effet (que je n’ai malheureusement pas encore eu le temps de regarder en entier).
     
    Concernant la monétisation de la dette américaine, je ne pense pas que le vrai problème soit « l’artificialité » des taux qu’elle génère et la méfiance des prêteurs traditionnels. Ce que je trouve inquiétant, c’est que rien, ou pas grand-chose, n’est fait pour remettre l’économie américaine sur de bon rails (mais c’est sans doute trop tard). 
    Il est évident que la planche à billets ne crée par de richesse, mais elle peut arrêter la panique et donner le temps de prendre les mesures qui s’imposent. Delamarche nous promet 10 ans de malheur : à mon avis, on n’a pas grand-chose à perdre.
     
    Les Allemands ont été traumatisés par l’hyperinflation, ils feraient peut-être mieux de se souvenir de Brüning.

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  • joséphine // 27.11.2011 à 15h29

    Bonjour,
    J’ai regardé avec plaisir votre intervention dans l’emission arrêt sur images, à laquelle je suis abonnée. Vous y avez été très clair, et très pédagogue, comme vous l’êtes sur ce blog. Deux petites remarques (qui ne sont en rien des critiques): le début de l’émission est moins interessant, les réponses (de tous) étant très générales et vagues. La seconde remarque est plus sur la forme: vous avez à un ou deux moments pris quelques légèretés avec la langue française, légèretés que vous ne prenez pas à l’écrit. Je pense que c’est emporté par le désir de convaincre, et de faire mouche!…
    Je n’ai pas de TV, mais j’espère que vous y serez plus largement invité. Merci encore pour votre engagement.

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  • grosjean // 27.11.2011 à 15h41

    Bonjour Olivier (je me permets, je suis à peine plus vieux),
     
    ayant vu l’émission vendredi soir (à sa sortie), je me demandais bien quand j’allais pouvoir vous transmettre ma joie de vous y voir 😉
     
    ça, c’est fait,
     
    … et là, Guillaume Duval…
     
    c’est quand même fou que le rédacteur en chef du seul magazine (un peu) alternatif en éco soit aussi « formaté ».
    Je reste quoi, et au passage, comment s’expliquer que vous soyez quasi seul (j’ai bien entendu des choses comme ça chez Eva Joly) à relier dette et impôt ???
    C’est tout de même ahurissant que personne n’aborde ce sujet sous cet angle !
    Connaissant ASI, j’espère qu’ils auront la bonne idée de vous ré inviter, vu le tournant économique qu’a pris ce très bon site, je ne serais pas surpris que ça soit le cas.
    J’aimerais beaucoup vous y entendre parler plus longuement, vous êtes aussi rafraîchissant que Lordon, en étant applicable immédiatement.
    encore merci
    PS : définitivement, il faut aider ces quelques sites qui permettent à une info différente de subsister (Médiapart, ASI, …), le prix de la liberté, et une vraie qualité.
    Vous avez vu la longue interview d’Olivier Delamarche diffusée la semaine dernière également sur ASI ?
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4481
    excellentissime lui aussi

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  • Marcus // 27.11.2011 à 16h02

    Je viens de rentrer et de regarder l’émission.
    Effectivement c’est EXCELLENT Olivier ta prestation.
    Bravo !
    Marc

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  • LB // 27.11.2011 à 16h05

    Je crois que tout a été dit plus haut, du moins, l’essentiel.
    Je suis moi aussi abonné à @si et je me suis précipité sur votre site après l’émission.
    Not’bon président ne vous a pas encore sollicité pour lui donner quelques conseils ?
    :))
    Mais, trêve de plaisanterie. Merci pour vos éclairages.
     

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  • JPS1827 // 27.11.2011 à 16h18

    Je viens de voir l’émission en entier. Ta prestation était excellente, mais rare malheureusement. J’ai trouvé les interventions de MF Garraud très intéressantes également. Par contre je trouve vraiment infernal que sur tous les plateaux les journalistes se laissent toujours déborder par la personne la moins intéressante (un homme la plupart du temps), qui ne fait que répéter ce qu’on entend partout (Duval en l’occurrence), mais qui pense qu’il devrait être seul invité à l’émission. Duval a d’ailleurs été incapable de te répondre quoi que ce soit d’un peu argumenté.

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    • Marcus // 27.11.2011 à 16h40

      Marie-France Garaud est toujours excellente (même quand on n’est pas d’accord avec elle) car elle a du recul et une très forte connaissance de l’HISTOIRE.
      Tous nos grands hommes politiques étaient des visionnaires car ils avaient une grande connaissance de l’histoire de leur peuple.
      C’est ce qui nous manque beaucoup aujourd’hui. On a la politique à la petite semaine, voire au jour le jour, avec les différents sommets européens qui se succèdent… C’est dément…
      Ils ne pensent qu’à leur élection et à leur réélection.
      Le sens du Bien Commun a largement disparu c’est ce qui me rend pessimiste à l’extrême…
      Bonne soirée à tous !
      Marc

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  • ludovic // 27.11.2011 à 16h21

    J’ai bien aimé quand vous avez dit à Guillaume Duval que l’argent donné servait à renflouer les banques uniquement. Vous lui avez dit qu’ils n’avaient qu’à prendre leur perte. Quand on joue il arrive de perdre et c’est ce qui arrive aux banques en ce moment. Il a eu le culot de vous dire que les banques avaient pris effectivement leur perte, ce à quoi vous lui avez répondu lesquelles ? énorme silence de sa part, il fût incapable de répondre à votre question.
    J’ai fait une petite recherche et je n’ai pas été surpris qu’il fasse partie du ce thinktank de bobo, repère d’intellos décérébrés, »terranova » que j’abhorre.

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  • Chal TRIDAN // 27.11.2011 à 17h09

    Bonjour,
     
    j’ai vu l »extrait de l’émission visible sur votre blog, que je fréquente depuis un moment déjà. Je vous trouve très humain et très vrai .Avant même le discours , cela tranche avec les dépositaires avérés ou dissimulé de l’idéologie dominante.
    Vraiment ,je vous aime bien, et je trouve ce vous faites, bien.
    Un supporter de vos joutes médiatiques.

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  • Alain34 // 27.11.2011 à 18h38

    Bravo !
    J’adore le levé de doigt 😀

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  • odeur_de_sapin // 27.11.2011 à 18h56

    Bonsoir Mr Berruyer, merci de nous proposer avec régularité et sur support varié de la matière-premiére économique à haute valeur ajoutée. J’apprécie beaucoup.
     
    Ce serait plutôt moi, économiste en herbe qui a du mal à suivre la cadence et digéré tout ce qui est proposé.
    L’extrait commence par le sujet «  Inflation  », votre argument qui est le mien également, est dénié par Mr Duval. Je me dis tiens «  étonnant ! ? », je pensais que au moins au sujet de l’inflation tout le monde était d’accord sur le fait que la planche à billet génère de l’inflation.
     
    Etant économiste en herbe, donc, je vais sur wikipedia. Et là je découvre une foule d’infos, cependant on y décrit que l’inflation peut avoir diverses causes.
     
    Donc je cite entre autres
    ‘’ Inflation induite par excès de masse monétaire
    L’inflation a d’abord été considérée comme un désordre attribué à l’enflure de la masse monétaire en circulation, principalement sous la forme des billets en circulation : il y a inflation quand la banque centrale émet trop de billets
    Il n’y a donc pas de construction de richesse, d’où la conséquence directe qui se manifeste sous la forme d’une augmentation des prix. ‘’
    Du coup ma question devient «  Comment est il possible qu’une personne telle que Mr Duval (que je ne connais pas), mais qui est rédacteur en chef d’un magazine économique ignore ce qui est visiblement une notion de base ?  »
     
    C’est un peu déstabilisant pour le néophyte ce genre de situations. Il ne m’a pas donné envie de lire son magazine en tout cas …

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    • Marcus // 27.11.2011 à 19h28

      Très juste comme remarque odeur-de-sapin. Ce qu’il faut savoir c’est que beaucoup d’économistes, en tout cas un certain nombre, qui prévoient le pire, sont des déflationnistes. Roubini en est un par exemple. La forte récession entrainant tout à la baisse.
      Personnellement je ne m’inscris pas dans cette perspective déflationniste.
      Il ne faut pas oublier que les MP (Matières Premières) vont continuer à augmenter du fait de leur raréfaction (voir le peak oil). Il peut y avoir, si la récession est très forte, une baisse momentanée des prix des MP du fait de la moindre demande de l’Occident, les entreprises marchant au ralenti (comme en mars 2009), mais la croissance mondiale avec les pays émergents ne va pas s’arrêter du jour au lendemain. Il y a d’ailleurs déjà ce qu’on appelle une inflation importée due à l’augmentation, d’ailleurs souhaitable pour des raisons sociales, des prix des marchandises des pays émergents.
      En fait la hantise de beaucoup d’économistes c’est la répétition de la crise de 29.
      Olivier a donné l’exemple de la Grande-Bretagne où la Banque centrale britannique fait marcher la planche à billets en rachetant les obligations britanniques. Il y a augmentation monétaire et l’inflation est officiellement à 5 % voire plus officieusement. Pourtant la Grande-Bretagne est en pleine récession… avec un plan d’austérité costaud !
      A++
      Marc

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  • odeur_de_sapin // 27.11.2011 à 19h21

    Bon, je veux pas vous mettre dans l’embarras par rapport à Mr D. je peux toujours tenter une adaptation de «  Chuck Norris Facts  » en guise de piste …
     
    «  Mr D. n’a pas besoin de boussole (économique). C’est lui qui décide de l’endroit où il se trouve.  »
     
     
     

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    • Marcus // 27.11.2011 à 19h47

      Et quand je parle de plan d’austérité costaud en Grande-Bretagne, inutile de dire que c’est la grande misère dans les rues. Absolument invraisemblable et scandaleux !!!
      Une piste pour la réduction des inégalités devenue absolument indispensable.

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    • Coma81 // 27.11.2011 à 19h47

      Ben alors Olivier, toi non plus tu peux pas les blairer ces journalistes d’alteréco !
      En tout cas, merci de ne pas avoir épargné cet horrible Guillaume Duval.

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  • viala // 27.11.2011 à 20h04

    c’est quand même fou ces économistes qui pensent que l’émission de monnaie peut résoudre la crise… au mieux on gagne du temps mais à quel coût (inflation) dans tous les cas la dette reste la ! la seule question qui se pose est qui va payer ? malheureusement j’ai une petite idée de ce qui nous attend. (cf grèce,uk,espagne …)

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  • Marcus // 27.11.2011 à 21h21

    L’avis très pessimiste de Paul Jorion que je partage… hélas…
     
    « La concentration des richesses a atteint des sommets aux États-Unis en 1929 et en 2007. La machine économique s’est alors grippée parce que toute somme mobilisée pour la production ou la consommation donne lieu à versement d’intérêts, processus qui ne fait qu’aggraver cette concentration et libère des montants considérables pour des activités spéculatives qui encouragent des variations de prix qui ne font qu’aggraver encore les déséquilibres.
    Les remèdes à la concentration des richesses sont connus : 1) la redistribution pacifique du patrimoine (seul exemple connu : les États-Unis du New Deal rooseveltien), 2) la révolution qui exproprie et redistribue pour un temps mais – faute de s’en prendre aux véritables causes de la concentration des richesses – remplace rapidement l’ancienne aristocratie par une neuve, enfin, 3) la guerre qui détruisant tout, redistribue la richesse par un grand nivellement par le bas.
    La guerre est la solution la plus commode puisqu’elle n’implique aucune autocritique de la part de personne et permet au contraire à chacun de s’exonérer de ses propres fautes en désignant un coupable ailleurs quelque part.
    Les journaux européens sont aujourd’hui totalement muets sur la chose mais la bataille en règle qui a abouti la nuit dernière à la mort de vingt-cinq soldats pakistanais, tués lors d’un raid de l’OTAN sur des postes frontières avec l’Afghanistan, me semble avoir un excellent potentiel pour conduire à une nouvelle guerre mondiale – qui réduira la pression sur nos systèmes économiques et politiques par une baisse substantielle de la population, redistribuera le patrimoine (du moins ce qu’il en restera), et nous permettra de repartir pour un tour, sans avoir eu à résoudre (Dieu merci !) la question de la concentration des richesses et son mécanisme, et sans avoir dû formuler la moindre autocritique (ouf généralisé !). »
     
    Terminons sur une note optimiste d’un historien du début du XXème siècle :
    « Tout a toujours très mal marché« , alors… le pire n’est jamais sûr…
     
    Surmontons nos angoisses et bonne semaine à toutes et à tous !
    Marc
     

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    • m00000n // 27.11.2011 à 22h40

      Ca me parait difficile de faire la guerre car si on fait défaut comment emprunter pour acheter nos obus chinois?

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  • Arnaud // 27.11.2011 à 22h26

    Je viens de vous découvrir sur cette émission.
    Félicitations.
    Nous avons besoin de personnes comme vous.
    J’ai adoré quand vous avez déstabilsé Guillaume Duval qui contestait vos chiffres et qu’il n’a pas pu répondre lorsque vous lui avez demandé lequel était faux.

    A+

    Arnaud 

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  • JohnSmith // 27.11.2011 à 22h42

    Je pense qu’il n’y a que deux possibilités: soit l’Italie sort de l’euro, soit il y a une forme de monétisation. Si l’Italie arrive à mettre en place un budget excédentaire, cela signifie plusieurs années de récession pour elle. Donc elle ne trouvera pas assez d’investisseurs pour faire rouler se dette (quelques chose comme 350 milliards rien que pour 2012-2013). Or la majorité de sa dette est détenue par les Italiens, ce qui implique qu’il n’y aura pas de majorité politique pour voter un défaut sur la dette.
    L’Italie n’est pas la Grêce. Cette dernière n’a tout simplement pas les moyens de rembourser, d’où le défaut (qui est déjà remis en cause par le parti de droite). Par contre l’Italie pourrait réduire sa dette si on lui en donnait le temps. Pour gagner ce temps, l’Italie aura recours à une monétisation, soit au sein de la zone euro, soit en dehors.

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  • Luc van Mulders // 27.11.2011 à 23h24

    Bonsoir,

    J’ai encore apprécié. Merci Olivier.

    Bien à toi,
    Luc

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  • Roffi // 27.11.2011 à 23h50

    Bonjour,
    Je suis avec attention votre blog et vous me permettez petit à petit de comprendre les différents mecanismes economiques.
    J’aurais aimé avoir votre avis sur une vidéo de vulgarisation dont je vous transmet le lien : « government debt explained (in a few minutes) », video que l’on trouve sur youtube.
    Bien à vous,
    alain

     

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  • step // 28.11.2011 à 09h53

    je ne suis pas abonné malheureusement, mais sur les 20 min montrées, il y a quand même quelques questions laissé en suspend (effectivement en particulier par Mr Duval).
    La monétisation sans conséquence ? (relevé par olivier)
    Sans euro, la france ne compte plus ? L’europe a une voix ? (relevé par Mme garaud)
    Le centrisme européen de l’Allemagne (relevé par Mme garaud)
    Les analyses géostratégiques sont généralement très intéressantes et celle de Mme garaud n’y font pas exception.
    Je retient de ce court extrait 2 phrases qui m’ont marqué (l’idée):
    « c’est vrai que c’est la loi et qu’on a l’habitude de s’assoir dessus, mais de temps en temps on peut la respecter » (O.B)
    « sans euro on ne conterait plus » « parce qu’actuellement on compte ? en particulier par rapport à l’allemagne ? » (MF Garaud). (je laisse mon labsus volontairement)
    C’est dire que le fumeux raisonnement de Mr Duval m’a lassé (déjà entendu) mais surtout ne m’a pas convaincu (surtout quand il se heurte au mur de la réalité rappelé par l’inflation induite en Angleterre).

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  • Raymond Ucunus // 28.11.2011 à 14h24

    Un petit mot de plus pour vous féliciter (et vous remercier !) pour votre brillante prestation à ASI. Pour ma part, j’ai apprécié vos échange avec G. Duval, que j’ai trouvés féconds (pas du tout de sensation de « dialogue de sourds » comme souvent à la télévision). De Duval, je retiens quand même une idée forte sur laquelle j’aimerais vous lire un jour (car il me semble que vous n’avez pas pu répondre à cela) : celle de la monétisation en tant qu’arme de dissuasion contre la spéculation…
    R.U.
     

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  • Chazam // 28.11.2011 à 23h58

    Je n’ai vu que l’extrait diffusé sur le blog, mais je compte bien voir l’émission en entier dès que possible.
    Au delà de toutes les qualités et critiques déjà formulées et que je partage, je voudrais exprimer mon étonnement face à cette affirmation de Mr Duval au début, à 2min30 : Il part de Keynes affirmant qu’il faut euthanasier les rentiers pour rebondir sur le fait que la plupart des Français ont de l’épargne dont pour une part financière…
    Sous entendu, la situation actuelle n’a donc plus rien à voir avec celle de 1929.
    Ça s’appelle de la malhonnêteté intellectuelle non ? 
    Moi qui n’y connais rien en économie, j’ai quand même le sentiment que :
     
    1- Keynes parlait des gens qui vivaient de la rente quand il parlait de rentiers
    2- les Français vivant de la rente sont très minoritaires
    3- Ce sont ces derniers qui possèdent la majorité des dettes souveraines.
     
    Donc… On en revient à ce que disait Keynes en évitant de nous faire croire que le Français de base est un rentier.
     
    C’est sûr qu’en partant aussi fort, il est difficile de prendre Mr Duval très au sérieux par la suite.

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  • tartocassix // 29.11.2011 à 21h48

    Finalement, après avoir regardé l’émission, je trouve que vous avez beaucoup de points communs avec Guillaume Duval. Vous êtes d’accord sur de très nombreux sujets.
    Sa réaction concernant la dette française et la nécessité de faire défaut me semble surtout dû au fait que vous êtes nouveau dans le paysage économique hétérodoxe et que vous devez vous faire accepter.
    Cependant votre blog prouve que vous êtes bien parti pour y arriver.

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    • Marcus // 29.11.2011 à 21h55

      tartocassix, en pleine crise de la dette sur une échelle jamais vue dans le monde entier, MONETISER OU PAS la dette est une question absolument CENTRALE.
      Il y a donc un désaccord profond entre Olivier Berruyer et Guillaume Duval.
      Pour le reste il peut toujours y avoir des accords c’est évident et souhaitable.
      Amicalement.
       

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  • Bahut02 // 30.11.2011 à 14h27

    Bonjour, 

    Il semble que vous ayez convaincu Daniel Schneidermann parce qu’il reprend vos analyses en vous citant largement dans son vite-dit du jour.

    « Je dis simplement que cette solution doit être étudiée, dans toutes ses implications. Elle doit être sur la table. Et la placer sur la table, c’est répondre à quelques questions simples, au premier rang desquelles celle-ci: qui détient, in fine, la fameuse « dette française »? Autrement dit, si la France décrète qu’elle ne paie plus, qui se trouvera pénalisé ? »

    Ca se passe ici:
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12588
     
     

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