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8.août.20168.8.2016 // Les Crises

Emmanuel Todd : « Les socialistes font du fascisme rose »

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Source : Atlantico, Emmanuel Todd, 01-06-2016

Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait, le bon concept est violent et doux à la fois : il s’agit du fascisme rose

Conflits sociaux violents, CGT, Parti socialiste, droite, Front national, Europe, Emmanuel Todd décrypte le dérèglement politique que traverse la société française.

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Le Bloc MAZ, constitué des classes moyennes, des personnes âgées, très importantes, et des ex- catholiques, donnaient une sorte de base électorale à une forme de conservatisme politique qui permettait à l’oligarchie supérieure, aux 0.1%, de faire ce qu’ils voulaient. Le résultat est une société bloquée, une belle au bois dormant qui laisse pourrir sa jeunesse. Un système social immobile, qui condamne les jeunes et le monde ouvrier à la destruction sociale. Il est donc normal d’assister à la montée d’une certaine violence.

Ce système de domination va jusqu’à bloquer le système culturel, et va jusqu’à la télévision. Je travaille de chez moi, je passe donc mon temps devant toutes sortes de chaînes, Itéle, Bfm, france2 etc…Et en fait, tout cela, qui est contrôlé par le haut, fabrique l’image d’une France qui n’existe pas pour tout le monde. C’est une France irréelle pour beaucoup de gens et en particulier pour les jeunes. L’image produite par ce système télévisuel est déroutante pour les jeunes des classes moyennes inférieures. Tout ce monde de gens joviaux qui se posent des problèmes d’enneigement des stations de sport d’hiver, ou « Un dîner presque parfait », comme si tout le monde songeait à faire des petites bouffes. C’est un monde un peu crétin, mais qui produit des tas d’images. Et qui est également une source de tensions. […]

Ce qui est spécifique de la France, c’est son état d’immobilité sociale. Lorsque l’on pense que l’on se dirige vers une présidentielle dans laquelle s’affrontent Hollande, Sarkozy, Le Pen, Mélenchon et que le seul réel changement peut provenir du jeune espoir Alain Juppé, cela ferait hurler de rire dans n’importe quel pays du monde. Pourtant, notre pays est plus jeune que les autres, et le taux de fécondité a baissé à peine pendant la crise, ce qui est un vrai un signe de vitalité.

Je regardais BFM dimanche. Je ne fais pas de critique générale de la chaîne, j’aime beaucoup Ruth Elkrief. Je regardais l’interview de Philippe Martinez par Apolline de Malherbe et Edwige Chevrillon. On avait l’impression de voir deux Manuel Valls à l’écran, face à un Martinez dont on se demandait s’il allait perdre son sang-froid. […]

Il s’agit d’un univers de fous où la violence verbale venait de gens qui se pensent être les défenseurs raisonnables d’un système démocratique.

Ils étaient forcés de reconnaître un petit problème au départ ; que le parti socialiste n’avait pas été élu pour casser le code du travail. Mais ce qui est frappant, c’est qu’ils ne voyaient pas l’énormité que cela représente pour la science politique. Parce qu’en fait, nous traversons une rupture systémique. Parmi les instruments du droit constitutionnel, on avait la distinction entre le mandat impératif et le mandat représentatif. Tout le monde est aujourd’hui d’accord sur le fait que seul le mandat représentatif permet un fonctionnement normal des démocraties libérales, avec des citoyens qui votent, qui élisent des représentants qui prennent des décisions librement à l’intérieur des lignes générales préférées par les électeurs.

Or, les intervenants ne semblaient pas se rendre compte que le comportement actuel de François Hollande et du PS suggère l »existence d’un troisième mandat ; le mandat « jemenfoutiste« . Ici, l’élection devient parodique, les électeurs votent, mais il est entendu dans l’esprit du grand parti politique de gauche que ce que dit l’électeur n’a aucune importance, et qu’il a donc le droit de faire exactement le contraire. . […]

Le parti socialiste participe à la dénaturation du suffrage, c’est un problème constitutionnel. […]

Je suis un anti-communiste radical. Donc, si je dis du bien de la CGT, cela ne doit pas être mal compris. C’est la CGT dans sa fonction actuelle de force, nouvelle et inattendue, qui, par effet de vide et de positionnement aléatoire, se trouve défendre la démocratie libérale en France.

Nous devons deux choses à la CGT. D’une, plus personne ne nous parle de l’Islam. C’est le transfert du mot radical de l’islamisme vers le militantisme ouvrier. Tous ceux qui croyaient qu’on pouvait faire n’importe quoi en désignant un bouc émissaire sont tout d’un coup, par volatilité, passés au radicalisme de la lutte des classes. La CGT a fait sortir la France de ce tunnel ethnicisant dans lequel le drame des attentats l’avait mise. […]

Les socialistes ou Pierre Gattaz, c’est pareil. […]

Le même problème de crise de représentation se pose à propos du FN. Parce que les cadres du parti sont des gens d’extrême droite, et on l’a senti au moment de la crise. Ils voulaient de l’ordre. Face à un évènement réel, les cadres du FN sont justes des gens très à droite, et ils se foutent de leurs électeurs ouvriers. Le PS méprise son électorat, mais le FN aussi. Même si Florian Philippot a fait du rétropédalage, il était déjà trop tard. […]

Le PS est probablement plus dangereux pour la liberté d’expression que la droite. Ce n’est pas l’intolérance des gens d’extrême gauche, qui n’en auraient pas les moyens. Les socialistes sont beaucoup plus intolérants, en fait, que les gens de droite. Ce n’est pas un hasard. Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait, en termes de contrôle de la presse, d’inversion des valeurs de la gauche sans tenir compte de leur électorat, le bon concept est un concept violent et doux à la fois ; il s’agit du fascisme rose, le mot rose évoquant la douceur du processus. […]

Il y a quelques mois, nous avions le radicalisme islamique. On le dénonçait et on le combattait. Mais aujourd’hui, selon les socialistes, tout est radicalisé. Tout le monde est en train de prendre conscience du fait que le parti socialiste, pour des raisons mystérieuses, se comporte comme un parti de droite. Mais cela produit une dérive générale de tout le système politique. Cela pose un problème existentiel d’autodéfinition à la droite classique. Tous les candidats de la droite classique font de la surenchère libérale. C’est un effet du glissement à droite du PS. […]

Le PS est un parti d’un genre nouveau, organisé comme l’église catholique ancienne. Avec des électeurs qui votent, des députés qui se foutent de ce que votent les électeurs, où les cadres supérieurs du PS se foutent de savoir ce que pensent les députés, et le Président et ceux qui l’entourent se foutent de ce que pense le reste du PS. […]

L’Union européenne était un projet fou, tous les démographes savent bien que les sociétés ne sont pas en convergence. Il suffit de regarder les indicateurs de fécondité. Et quand il y a convergence, c’est vers le bas, vers une insuffisance, en dehors des îlots que sont la France, l’Angleterre, et la Scandinavie. Là ou les femmes ont le droit de faire des enfants et d’avoir un travail intéressant.

La démographie dit d’abord que les nations européennes existent toujours, et que l’unification par la monnaie ne va pas marcher. Ce n’est même pas la peine d’aller plus loin, c’est pour cela que j’avais prédit l’échec de l’euro. […]

Interview à lire en entier sur Atlantico, Emmanuel Todd, 01-06-2016

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Oncle Bob // 08.08.2016 à 08h12

« Tout le monde est aujourd’hui d’accord sur le fait que seul le mandat représentatif permet un fonctionnement normal des démocraties libérales, avec des citoyens qui votent, qui élisent des représentants qui prennent des décisions librement à l’intérieur des lignes générales préférées par les électeurs. »
J’aime bien Todd mais il ne faut quand même pas avoir mal aux dents pour dire une ânerie pareille, surtout en tant qu’observateur attentif des tendances sociales – il y a au contraire, et depuis un moment (cf abstention) un rejet massif du système représentatif qui n’est pas démocratique du tout, mais une simple arnaque institutionnelle… Le mouvement grandissant des citoyens ‘constitutionnalistes’ qui veulent redéfinir de façon stricte le pouvoir/mandat de ces représentants ainsi que leur mode de désignation est à mon sens très positif car on passe de la grogne à l’action.

73 réactions et commentaires

  • de Bernardy // 08.08.2016 à 04h14

    Bien sûr, je pense aussi et depuis toujours que l’Union Européenne est un PROJET FOU. Je pensais dès le Traité de Rome en 1957 : « Plus on est de fou, plus on rit ! »
    Et en même temps au Pot de terre et au Pot de fer. Je pensais que même si on mettait 5 pots de terre à côté d’UN POT DE FER (l’Allemagne), ils seraient brisés l’un après l’autre. Aujourd’hui, il y en a 28, certes pas encore brisés, mais DOMINéS par le pot de fer.
    Et Mitterrand qui disait (cité par Mélanchon) : « Avec Maastricht, vous clouez la main de l’Allemagne sur la table. » QUELLE GROTESQUE ILLUSION !

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    • madake // 09.08.2016 à 09h23

      Mitterrand était un animal politique efficace, son cursus en témoigne.
      Mais vers quels objectifs était-il focalisé?
      Autant les préoccupations d’un De Gaulle pour la France, transparaissent clairement, autant celles des deux derniers présidents français sont comment dire? Inexistantes…

      Voici ce qu’est devenue la politique:
      une carrière, dont la pépinière et la formation se résument à parvenir à la présidence d’un parti, avec l’objectif ultime, la présidence de la république.

      Aujourd’hui, le permis de président, se résume à cela.

      Est-ce suffisant à préparer un homme à diriger un état, une équipe, l’économie, la société, les affaires intérieures et extérieures d’un pays?
      A cette question, le président en exercice est la réponse.

      Il lui suffit d’avoir bien assimilé ce Mitterrand avait l’habitude de dire à ses troupes, et qui peut éclairer la situation dans laquelle nous sommes:
      « Vous n’avez pas besoin d’idéologie ou de stratégie, juste de tactique et de communication!… »

      cf « ça tiendra bien jusqu’en 2017… »
      de S. Coignard, R. Gubert.

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      • QG // 09.08.2016 à 13h09

        En même temps, est-il raisonnable aujourd’hui de croire qu’un seul Homme puisse diriger tout ça ?

        Ensuite j’ai du mal à comprendre pourquoi on finance des institutions publiques chargées de produire du savoir mais qu’on décide d’ignorer totalement ce qui y est produit quand on construit des projets politiques…

        Je suis moins gêné par le fait qu’on ait des politiciens sans convictions que par le fait que ces derniers se croient compétents dans tous les domaines alors qu’ils ne sont que des managers à mon sens.

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  • Pic et Puce // 08.08.2016 à 04h17

    Commençons par redonner la souveraineté au peuple si tant est qu’elle aie jamais existé… Tout le monde sait bien que le pouvoir est entre les mains d’une toute petite caste entièrement aux ordres de milieux financiers anglo-saxons et que le sort du pays France, ne l’intéresse nullement si ce n’est pour son profit exclusif… Ce sont deux mondes antinomiques qui se côtoient : d’un côté la France avec toute sa diversité et de l’autre une caste qui se veut autoélue et qui n’obéit qu’à un seul maître : le roi dollar.

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    • Cyrano // 13.08.2016 à 11h38

      Pour aller dans ce sens à lire ou à relire; « Les secrets de la réserve fédérale » par Eustace MULLINS. Un récit qui est une véritable prédiction…

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  • Oncle Bob // 08.08.2016 à 08h12

    « Tout le monde est aujourd’hui d’accord sur le fait que seul le mandat représentatif permet un fonctionnement normal des démocraties libérales, avec des citoyens qui votent, qui élisent des représentants qui prennent des décisions librement à l’intérieur des lignes générales préférées par les électeurs. »
    J’aime bien Todd mais il ne faut quand même pas avoir mal aux dents pour dire une ânerie pareille, surtout en tant qu’observateur attentif des tendances sociales – il y a au contraire, et depuis un moment (cf abstention) un rejet massif du système représentatif qui n’est pas démocratique du tout, mais une simple arnaque institutionnelle… Le mouvement grandissant des citoyens ‘constitutionnalistes’ qui veulent redéfinir de façon stricte le pouvoir/mandat de ces représentants ainsi que leur mode de désignation est à mon sens très positif car on passe de la grogne à l’action.

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    • Wilmotte Karim // 08.08.2016 à 10h22

      « seul le mandat représentatif permet un fonctionnement normal des démocraties libérales »

      Je remet: « des démocraties libérales ».

      Vous êtes certain qu’il s’agit d’une ânerie?

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    • Ailleret // 08.08.2016 à 10h36

      D’accord avec vous, Oncle Bob. Le mandat représentatif N’EST PAS DÉMOCRATIQUE, comme l’avait dit le premier acteur de la Révolution française : Sieyès.

      http://lucky.blog.lemonde.fr/2012/08/27/la-fameuse-citation-de-sieyes-sur-lelection-dun-gouvernement-representatif-de-la-france-qui-ne-saurait-etre-une-democratie/

      On peut être pour ou contre la démocratie, pour ou contre le mandat représentatif, mais si on est honnête, on ne peut pas soutenir à la fois la démocratie et le mandat représentatif. J’ajouterais que la représentation est un concept qui nous vient de l’Ancien Régime, et qui avait alors tout son sens. Les assemblées représentatives n’existaient ni à Athènes ni à Rome, elles sont issues des conseils vassaliques et des États généraux.

      Comme l’a remarqué un autre commentateur de ce blog, la situation actuelle n’est même pas un mandat représentatif, mais plutôt un mandat de délégation ou d’abdication de la souveraineté populaire.

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      • Annouchka // 08.08.2016 à 16h31

        Dans l’esprit de Sieyes, le mandat représentatif n’est pas démocratique car il conçoit la démocratie comme le concevait les anciens : c’est à dire un gouvernement dont le peuple est l’objet et non pas le sujet.
        Les anciens ne concevaient pas l’idée moderne de souveraineté populaire, ils ne se posaient pas la question du fondement de la souveraineté. Leur problème, c’était le bon gouvernement, le gouvernement juste. C’est pour cela que certains comme Platon se méfiaient de la démocratie, le gouvernement par le peuple, car ils pensaient que ce n’était techniquement pas viable.
        Pour nous modernes, le problème est tout autre : pour nous, démocratie veut dire que le peuple est le principe de la souveraineté (pour les anciens, le principe de la souveraineté était tout autre, ce pouvait être la nature, ce pouvait être Dieu, ce pouvait être les optimates comme à Rome). Nous pensons depuis la renaissance (Hobes, Bodin) que le principe de la souveraineté doit reposer sur le consentement (donc le peuple)

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        • bof // 08.08.2016 à 20h18

          D’après David Graeber et son livre https://lectures.revues.org/13511, la démocratie avait alors plutôt la signification d’ « anarchie ».

          Cette citation est en fait comprise maintenant de manière erronée par anachronisme.

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    • Amsterdammer // 09.08.2016 à 19h07

      « que seul le mandat représentatif permet un fonctionnement normal des démocraties libérales »

      Ça n’est pas une ânerie. Dans un système de démocratie parlementaire, le mandat impératif entraînerait un blocage irrémédiable des institutions. Gouverner, c’est faire des compromis entre des intérêts divergents.

      Mais dans le cas des faucialistes, et Todd a amplement raison de le souligner, on n’est plus dans la recherche des compromis entre différentes couches de la population, mais dans la défense des intérêts de la grande bourgeoisie au détriment du reste de la population : bref, une politique de droite réac, vichyste, mais mise en oeuvre par un gouvernement élu par les petites gens : un foutage de gueule intégral et une trahison qui, en d’autres temps, eût mérité le rasoir national.

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    • Patrice // 10.08.2016 à 14h43

      « des représentants qui prennent des décisions librement à l’intérieur des lignes générales préférées par les électeurs » L’argument de Todd est bien de dire que ce système là a été perverti, que ce n’est plus une « démocratie représentative » mais un fascisme rose. Donc dire que c’est une « arnaque » tout en traitant Todd d’âne est …. illogique et montre une incompréhension évidente de son propos. (En plus des arguments sur la signification/définition historique de « démocratie » chez Seyes et avant…)

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  • Toff de Aix // 08.08.2016 à 08h51

    Todd est à la confluence de plusieurs disciplines, chose rare dans le monde intellectuel, et qui fait sa force. Il corrèle sans cesse la sociologie à la politique, il ose des comparaisons qui n’ont jamais été tentées, ce qui permet un éclairage nouveau et bienvenu. Il faut saluer ici sa clairvoyance sur de nombreux sujets, de la chute de l’URSS jusqu’à celle des USA, en passant par la crise systémique de 2008… Seule sa façon de troller parfois excessivement la société française m’agace un peu de temps en temps. Mais si celui qui pense ne secoue pas le cocotier, qui le fera ?

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  • Perret // 08.08.2016 à 08h52

    J’aime bien Olivier Todd, surtout sur sa façon de donner parfois des coups de pied dans les fourmilières rencontrées. Mais il ne devrait pas travailler que chez lui devant BFM TV, ça altère son jugement et enlève se la pertinence à son propos. Le vrai monde est ailleurs, non ?

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    • K // 08.08.2016 à 11h53

      Il travaille à l’INED, il ne regarde sans doute pas BFM TV et il s’appelle Emmanuel.

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      • Ailleret // 08.08.2016 à 12h16

        Olivier Todd, c’est le père d’Emmanuel Todd.

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        • Perret // 08.08.2016 à 12h24

          Oupps !!! Il faut dire que le père est plus de ma génération ?
          Ceci dit vous n’avez sans doute pas lu l’article puisqu’il y dit : « Je travaille de chez moi, je passe donc mon temps devant toutes sortes de chaînes, Itéle, Bfm, france2 etc. »

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    • moshedayan // 08.08.2016 à 15h10

      D’accord avec vous, Emmanuel Todd a des paroles incisives, mais il devrait élargir son horizon encore plus. La vitalité : par le taux de fécondité, c’est, selon moi, une vue vraie et fausse à la fois, dangereuse en tous cas lorsqu’on la place dans l’Histoire avec un grand H et à l’heure du « compte » WWF annuel du renouvellement des ressources naturelles…
      Cette vitalité peut être « mortifère », et elle l’est peut-être déjà pour la France dans une « tension sociale incroyable » depuis quelque temps. Peut-être la cause de son déclin ou du sentiment d’impasse ? (et il ne faudrait pas que son peuple choisisse de mauvaises solutions -comme le fit l’Allemagne en 1933 avec son « désir d’espace vital »…).
      Il y a quelques mois, j’ai jugé l’attitude du PS -disons des ténors socialistes- de « socialo-vichyste », ayant en vue leur gestion de certaines affaires: Syrie, loi du Travail… El les modérateurs de votre site ont bloqué ou alors il y a eu un « bug ». Je pense après coup que sous la colère on exagère « comparaison n’est pas raison ».
      Todd est aussi très en colère et en parlant de « fascisme rose » il exagère plus que je l’avais fait. Par contre, 100 % d’accord sur l’intolérance du PS, sur sa volonté d’interdire tout débat critique derrière les « bons sentiments humanistes » et la « tarte à la crème du « Vivre ensemble ». Le PS est dans cette stratégie un parti antidémocratique et prêt au pire excès, donc dangereux. En effet, il masque la réalité et veut interdire d’en débattre. je n’en dirai pas plus -commentaire déjà trop long)

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      • Micmac // 08.08.2016 à 20h08

        Todd est préoccupé, à mon avis à juste titre, par le vieillissement de la population, parce que ce vieillissement conduit à un manque de dynamisme de la société. Les vieux ne bouleversent pas la société et ne font pas la révolution, ils sont en général très conservateurs (pas tous, mais en majorité)… On ne peut pas dire que l’Allemagne soit un pays particulièrement dynamique, à part pour emm.. tout le monde afin que ses vieux touchent leurs rentes…

        Sur la démographie : je suis extrêmement méfiant en ce qui concerne les raisonnements malthusiens. Ils émanent de gens qui en général ne veulent rien changer à leur mode de vie (désolé pour le procès d’intention…). Nous consommons trop, non pas parce que nous sommes trop nombreux, mais parce que nous achetons n’importe quoi et gaspillons énormément.

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        • Micmac // 08.08.2016 à 20h16

          Suite :

          En tant que démographe, Todd sait bien que la démographie n’est pas un problème puisque la natalité dans les pays dits « en voie de développement » chute dés que sa population (en particulier les femmes) ont accès à l’éducation (comme dans tous les pays avant eux…). Donc, baisser la démographie, c’est simplement étendre l’instruction publique.

          De plus, une baisse de la population qui s’effectuerait sur un temps très long. Dire que l’on est déjà trop nombreux suppose que l’on a des idées ou irréalistes, ou violentes, sur la façon d’opérer une baisse de la population mondiale. Et que les gens qui ont ces idées ne se comptent pas parmi les surnuméraires… Ce qui me rend extrêmement méfiant vis à vis des raisonnements malthusiens « modernes ».

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        • Micmac // 08.08.2016 à 20h21

          Re-suite :

          Et pour finir la plupart (si ce n’est toutes), les études montrent que non, nous ne sommes pas trop nombreux… Toute l’humanité peut tout à fait vivre décemment et confortablement à condition de répartir différemment les richesses et de ne pas vouloir systématiquement le dernier gadget à la mode ou une grosse voiture, et même une voiture tout court. Ce qui suppose bien sûr de sortir du modèle libéral et de changer beaucoup de choses…

          Donc, je me répète : les commentaires malthusiens me semblent toujours émaner de gens qui ne veulent rien changer à leur façon de vivre, et ne se considèrent pas eux même comme surnuméraires (« L’Enfer c’est les autres… »).

          Vous pouvez me détromper bien sûr.

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        • Amsterdammer // 08.08.2016 à 22h07

          Non, les raisonnements malthusiens ne sont pas exclusivement le fruit de gens qui ne veulent rien changer à leur mode de vie.

          Au contraire. Avez-vous entendu parler du rapport Meadow et de l’épuisement global des ressources?
          Sans parler de l’impact sur la flore et la faune d’une humanité qui ne cesse de se multiplier – et pour cela, d’accaparer les ressources de la biosphère. Certes, avec une répartition équitable des richesses, les individus composant l’humanité vivraient sans doute mieux.

          Mais la destruction de la biosphère se poursuivrait. Et à terme, c’est la possibilité de survie même de l’humanité qui est en jeu.

          Malthus a eu raison trop tôt. Il n’a pas pris en compte l’effet retardateur du progrès technique. Mais les lois impitoyables de la physique, en particuliers celles de la thermodynamique, l’humanité va quand même finir par se les prendre dans la figure. Et ça fera TRES mal.

            +4

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          • QG // 08.08.2016 à 22h24

            Bonne chance pour appliquer les lois de la thermodynamique dans un tel contexte.

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            • madake // 09.08.2016 à 12h14

              Oh, mais ne soyons pas timides, et gardons l’esprit ouvert:
              Il existe bien des façons de limiter l’explosion démographique.
              Malthusienne ou autres.
              La thermodynamique est la science de la chaleur et des machines thermiques ou la science des grands systèmes en équilibre…

              Nous avons là un champs qui couvre du mécanisme thermorégulateur qui nous conserve à 37°C, au réchauffement climatique… en passant bien sur par toutes les applications militaires des machines thermiques et thermonucléaires…

              Bien sur que les lois de la thermodynamique s’appliqueront.
              D’une façon ou d’une autre.

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  • PatrickLuder // 08.08.2016 à 09h15

    A vouloir tout classer dans des catégories définies, Emmanuel Todd va se casser les dents sur un menu indigeste ;o)

    La conscience de l’humanité ne peut pas être rangée dans des boîtes séparées, il serait temps que les intellectuels auto-désignés se rappellent l’origine de la science et de l’étude qui n’était pas la panacée de « professionnels » mais le terrain de jeux de chercheurs en herbe.

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    • QG // 08.08.2016 à 13h25

      Sauf qu’on appelle ça les sciences, on définit des catégories les plus pertinentes possibles appelées concept et on y range ce qui s’y place le mieux en ayant conscience (normalement) que ce ne sont que des outils pour aider à penser le monde. Rien que l’utilisation de mots et de lettres relèvent de la catégorisation en soi. Même les espèces ne sont que des catégories arbitraires relativement pertinentes.

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    • Olympi // 08.08.2016 à 23h36

      Lisez La Pensée sauvage de Lévi-Strauss et vous apprendrez que le sauvage tout comme l’homme moderne à la passion de classification. Je pense c’est la principale, voire l’unique forme d’intelligence de notre cerveau. Par exemple en informatique il existe des réseaux de neurones, principe simplifié du fonctionnement biologique, et ça sert essentiellement à classifier, à dire que telle image c’est telle lettre… Sur ça vous ajouter de la logique, qui est simplement de la manipulation de classification, et vous obtenez l’intelligence \o/.
      Si vous rajoutez la douleur, le plaisir et l’empathie vous obtenez la morale.
      Et quelques centaines de milliers d’années plus tard vous avez un homme sur la Lune 😀

        +1

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      • QG // 08.08.2016 à 23h43

        Faut quand même un peu dépasser Levi-Strauss, le sauvage ça n’existe pas, d’ailleurs les « sauvages » de l’époque ne l’étaient pas vraiment.

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        • Olympi // 09.08.2016 à 20h40

          Faut quand même ne pas avoir compris Lévi-Strauss ou mon commentaire pour y voir une quelconque injure ou arrogance de celui-ci ou de moi même.

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          • QG // 09.08.2016 à 21h24

            Et justement, l’idée qu’il existe des sociétés plus primitives que d’autres qui nous informent sur l’état « naturel » de l’Homme a été très largement infirmée depuis.
            Où ai-je parlé d’arrogance et d’injure ?

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  • yoananda // 08.08.2016 à 09h16

    Todd est brillant et je rédige souvent des bon commentaires ici ou la sur ses interventions mais que viens faire « C’est le transfert du mot radical de l’islamisme vers le militantisme ouvrier. »

    Non seulement c’est hors-sujet, mais en plus c’est totalement faux.
    Ce sont deux questions différentes et si les médias se sont focalisés sur l’un plutôt que l’autre pendant un temps, ce n’est que « l’aléa du direct », comme l’a démontré l’actualité récente. La populace en revanche n’a pas oublié l’un au profit de l’autre.

    De manière plus générale, Todd s’est souvent révélé être un immigrationiste « pathologique » : je dis pathologique dans le sens ou il perds toute objectivité sur cette question ce qui fausse ses raisonnements et lui fait dire par moment des âneries.

    J’avais relevé une autre « bourde » dans une conférence ou il s’étonnait que la jeunesse française pouvait un jour embrasser les policier, et les caillaisser le lendemain : ce n’est pas la même jeunesse !

    Étrange point aveugle pour quelqu’un qui par ailleurs se définit comme historien anthropologue …

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    • Wilmotte Karim // 08.08.2016 à 10h21

      Ou alors, votre tropisme sur l’islam et l’immigration pose problème.

      Par ailleurs, il est possible que les jeunes Charlie ne s’attendaient pas à se faire démonter la gueule par la flicaille… Il est possible qu’une partie d’entre eux caillassent.

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      • yoananda // 08.08.2016 à 11h11

        Ce ne sont pas les Charlies qui caillassent QUOTIDIENNEMENT la police, non.
        Je veux bien avoir un tropisme sur l’immigration, mais pour le coup, c’est Todd qui affirme des choses absurdes.

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    • sissa // 08.08.2016 à 11h36

      L’assimilation de la contestation sociale au terrorisme islamique n’est pas une vue de l’esprit. Il suffit d »écouter un Jean-Claude Dassier pour l’entendre.

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    • K // 08.08.2016 à 12h18

      Dans une interview pour Atlantico, Todd applaudi le brexit au nom de la souveraineté nationale mais aussi pour permettre une diminution de l’immigration au RU. Il y dit que l’idée de nation qui lui est chère nécessite de limiter l’immigration. Il est lucide.
      Il propose simplement de fraterniser avec les enfants d’immigrés, qui sont maintenant Français. Ce n’est quand même pas une idée révolutionnaire !

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      • yoananda // 08.08.2016 à 14h00

        Il a dit pourquoi il voyait d’un bon oeil la limitation de l’immigration en UK et pourquoi c’est « lucide » ?

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  • TRIVELLY // 08.08.2016 à 09h44

    Vous osez écrire clairement ce que nous ressentons tous avec plus ou moins de discernement. Vos conclusions recueillent mon consentement, sauf à propos de Mélenchon, qui pour moi est un espoir, pour la France qui recherche un renouvellement de ses pratiques, mais nullement un vieux cheval de retour !
    Je crois en la politique participative, le priorité à l’écologie -l’urgence est là-, le mandat unique, son engagement à ne faire qu’un mandat; même si je reste craintif envers le #ps qui fera tout pour le « descendre », étant son adversaire le plus déterminé !
    La droite et le #PS ont le même programme, le #FN en fait n’en n’a qu’un, celui de réunir tous les délaissés du pays, et les catholiques les plus rétrogrades …., leur but est une gouvernance à la #Erdogan …., ce qui ne les effraient pas, malgré ce qu’on voit aujourd’hui en Turquie ….
    Je reviens au départ de mon propos, merci pour votre courageux « coup de gueule » espérons qu’il sera écouté, l’urgence est là, et ce n’est pas BFM TV, Itélé, TF1, et même France2 qui participera à l’éducation du peuple !

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  • pythos // 08.08.2016 à 09h47

    « le bon concept est un concept violent et doux à la fois ; il s’agit du fascisme rose, le mot rose évoquant la douceur du processus ».
    Pour moi, le bon qualificatif n’est pas doux mais « mou », ou encore « lâche ».
    Je parlerais plus de fascisme « jaune », comme le rire …
    Mais j’approuve entièrement le terme de fascisme. Nous avons perdu beaucoup de nos libertés au point de craindre d’écouter certains penseurs. Si l’on met un peu de nuance ou de réflexion, on passe dans le camps des « méchants ».
    L’état d’urgence sans cesse renouvelé aide beaucoup.
    Quand au paysage politique, depuis mon enfance, je vois les mêmes têtes …
    Nous avons des personnages qui feraient de très bons chefs d’état mais les médias leur barre la route …

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    • L. A. // 08.08.2016 à 11h51

      @ pythos
      Bravo pour « le fascisme jaune » !
      C’est vraiment le qualificatif le plus pertinent qu’ils méritent, ça rappelle les « syndicats de jaunes », briseurs de grèves, briseurs de rêves, à la solde des patrons-voyous. Ce jaune de la trahison, de la lâcheté et du cocufiage associé à fascisme, ça fait penser à quelque chose d’effrayant, de mou, de dégueulasse et de honteux.
      Et c’est bien leur portrait.
      Quant à Todd, s’il a parfois des arguments intéressants, je relève simplement : « Je suis un anti-communiste radical. Donc, si je dis du bien de la CGT, cela ne doit pas être mal compris. » C’est le discours de la doxa et non de la réflexion : 1°) il n’y a pas que la CGT qui appelait à faire la grève et à manifester ; 2°) il n’y a pas que des communistes, loin de là, qui manifestent et qui font grève avec la CGT. On dirait presque de l’Elkabbach.
      Par ailleurs, où a-t-il pu voir une quelconque « douceur du processus » dans la droitisation de ce gouvernement ? Il n’a pas dû aller manifester pour défendre quoi que ce soit depuis longtemps, ni perdre son job avec des gosses à charge dans une région et un secteur où il n’y a plus d’emploi.

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  • Milsabor // 08.08.2016 à 10h08

    Le concept de fascisme rose me parait fallacieux dans ce contexte d’inversion. Hitler, Mussolini et Franco n’ont jamais prétendu être autre chose que ce qu’ils étaient, alors que Hollande fait le contraire de ce qu’il dit de ce pourquoi il a été élu. Ce jeu de duperie électorale opportuniste et cette inversion systématique relève de la perversion. Il vaudrait mieux parler de mandat pervers.
    La rupture systémique que cette dynamique française révèle n’est pas dissociable de la rupture systémique mondiale : le masque de la démocratie ultralibérale étatsunienne tombe, révélant le fascisme rampant de la mondialisation vers une gouvernance mondiale organisée autour d’une monnaie mondiale et des traités de libre-échange comme ultime référence légale. Nous allons vers un état pervers global.
    La distinction entre fascisme manifeste et fascisme latent ou pervers tient à leur stratégies différentes. Là où le fascisme manifeste induit une adhésion fanatique ou une opposition radicale, le fascisme pervers procède par séduction, anesthésie, mensonge, novlangue, corruption, tous procédés extrêmement difficile à combattre et à vaincre.

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    • Sébastien // 08.08.2016 à 13h46

      Le fascisme rose est un terme qui originellement désigne le lobby LGBT, énième tentacule du mondialisme.
      Faut faire attention en employant certains termes pour faire de l’esbroufe, monsieur Todd.

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  • TISSOT // 08.08.2016 à 10h43

    Rappel de la constitution de la 5ième :
    – un président : le titre deux institue un président « intouchable »
    – l’assemblée nationale : l’article 26 organise l’impunité des députés; l’article 27 la trahison est institutionnalisée
    L’énoncé du préhambule, de l’article 1 et du titre 1 sont « piétiné » par le reste de la constitution !
    Ce depuis 1958 et les diverses modifications de celle-ci.
    Il y aura toujours un juriste qui expliquera que l’on ne comprend rien …..la réalité est que le contradictions apparaissent en plein jour ! il faut passer à autre chose!
    Bien sûr cela ne suffira pas sans changement de cap économique et la sortie du carcan européen.
    Quant au PS il n’y rien plus rien à en attendre, je le sais depuis 1997 ! en tant que militant syndicaliste et adhérent au PS à l’époque (j’ai démissionné cette même année) j’ai été , avec d’autres, nous avons été désigné comme ennemi interne de France télécom lors de la privatisation avec le succès que l’on connais trois ans plus tard, les faits mon ont donné raison….mais…..
    Donc le bon bilan du gouvernement de la « gauche plurielle » n’a pas été tiré….l’illusion demeure toujours…que d’aveuglement devant les faits !

      +10

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  • RGT // 08.08.2016 à 11h32

    Le PS de « droite » ?

    Les « belles au bois dormant » devraient se réveiller…

    Je me rappelle de l’évaporation de mes illusions quand, il y a 33 ans (déjà) Pierre Mauroy nous faisait son numéro de comique troupier avec sa mine contrite nous parlant de la « Rigueur »…

    Ensuite, Mitterrand a fait un virage « décomplexé » en prenant « responsable mais pas coupable » comme premier sinistre…

    Et si on remonte dans le temps, qui a ouvert les vannes de la répression en Algérie ?

    Et encore plus loin, qui était favorable à « l’arrivée de la Civilisation chez les tribus primitives pour leur bien »… Jaurès !!!

    Je pense que le terme le plus adapté pour les socialistes est celui d’entélodontes (qui veut dire « belles dents » – par opposition aux « sans dents »)…
    Renseignez-vous sur ce délicat animal qui vivait à l’oligocène.
    Ce petit documentaire sur ces ancêtres des socialistes vous convaincra de la justesse de mon commentaire…
    https://www.youtube.com/watch?v=9lrOSagI8as

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    • QG // 08.08.2016 à 13h33

      Attention, à remonter trop loin dans l’histoire vous fi du contexte de l’époque. L’idée de tribus primitives qui nécessitaient d’être élevées, c’était le consensus scientifique de l’époque. Et ceux qui aujourd’hui affirment que c’était une bonne chose ne sont pas au PS je crois.

        +3

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      • RGT // 08.08.2016 à 18h51

        « L’idée de tribus primitives qui nécessitaient d’être élevées, c’était le consensus scientifique de l’époque. »

        Ce n’était pas le consensus scientifique de l’époque mais le consensus des scientifiques qui racontaient des sornettes allant dans le sens des oligarques…

        Ceux qui s’opposaient à cette vision « suprême » de la civilisation occidentale étaient simplement bannis de toute possibilité d’exprimer leurs idées.

        Ne vous en faites pas, nous avons (toujours hélas) les mêmes aujourd’hui.

        Quant aux socialistes, ils ont certes « retourné leur veste » mais sous la pression d’événements irréversibles qu’a engendré ce « vieux facho » de De Gaulle…

        Les « pères fondateurs » du socialisme doivent se retourner dans leurs tombes.

        Désormais, les socialistes (et les néo-libéraux) sont en train de subir le même revers que les soviets, pour les mêmes raisons.
        J’espère que leur chute sera aussi retentissante que celle de ces régimes « démocratiques » (tout autant que les « nôtres » d’ailleurs).

        Si nous faisions un retour aux sources de l’idée de justice sociale ?
        Embastillé en 1849 par Napoléon III.
        Cherchez et découvrez sans a-priori.

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        • QG // 08.08.2016 à 19h19

          Tellement facile de juger 100 ans après. Vous avez une vision bien arrêtée et surtout bien manichéenne de la communauté scientifique et de son rapport avec le pouvoir.

          La mesure n’a jamais fait de mal à personne. Les chercheurs qui s’opposent à « l’oligarchie » sont pléthore, et s’ils ont bien moins de facilités à exercer leur métier que les autres, ça ne leur empêche pas d’exister. Comment expliquer sinon que la tendance au sein de nombre de sciences soit en opposition avec le système actuel ? Comment expliquer que les BU de facs de sciences humaines et d’économine soient remplies de thèses anticapitalistes ?

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          • RGT // 08.08.2016 à 22h54

            « Comment expliquer que les BU de facs de sciences humaines et d’économine soient remplies de thèses anticapitalistes ? »

            Pour donner une illusion de « diversité »… Mais comme le pourcentage d’étudiants qui les lisent est négligeable et que de toutes façons ces thèses sont totalement dénigrées par les « Grands Penseurs » et les politiciens (les mêmes qu’il y a 100 ans) ça compte pour du beurre.

            Un scientifique qui annonce une thèse ou qui prouve certains faits « gênants » pour l’oligarchie se retrouve soit forcé au silence, soit traîné dans la boue par certains de ses « pairs » redevables ou impliqués dans le système…

            Je ne parle pas des hurluberlus qui annoncent le « mouvement perpétuel », « l’énergie libre » ou la « mémoire de l’eau »…

            La « supériorité de la civilisation occidentale » n’a jamais rien eu de scientifique. C’était juste une « excuse scientifique » mais 100% politique de guerres d’invasion pour des raisons de simple profit.

            Les armes de destruction massive irakiennes (« scientifiquement prouvées ») sont d’ailleurs du même tonneau.

              +4

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    • L. A. // 10.08.2016 à 10h54

      @ RGT
      Vous faites une petite erreur quand vous écrivez « entélodontes (qui veut dire “belles dents” ». Il semble qu’entélodonte signifie plutôt « qui a des dents là où les autres n’en ont pas » (le préfixe entele exprime l’idée de « complété », « en complément » ou « en plus »).
      Cela dit, les monstres qui nous gouvernent et nous escroquent sont bien capables d’avoir plus de dents que nous autres. D’ailleurs quand on voit Balkany ou Tapie on se demande… (Et même s’ils ne sont pas « socialistes », ce n’est peut-être pas par hasard qu’on dit « copains comme cochons ».)

        +2

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  • Cont d’Orsay // 08.08.2016 à 11h33

    Lé démographie est un signe de vitalité. Hou le vilain raccourci de E. Todd qui pourtant d’habitude est d’une honnêteté intellectuelle scrupuleuse.
    Pourquoi sombre-t-il dans cet angélisme démographique?
    Ce serait un bon signe de vitalité et rassurant, qui plus est si la moyenne de cette démographie était réparti également dans toute la population.
    Hors, si E. Todd était honnête, au même titre qu’il parle d’un bloc MAZ, il conviendrait de connaître la répartition de la démographie. Car justement, cette démographie inquiète une énorme partie des « classes moyennes » car, fantasme ou pas, on ne sait pas, ce genre de statistique est stupidement interdite dans le pays, elle nourrit l’idée du « remplacement ».
    Si ce grand remplacement est un fantasme basé sur du vent, il conviendrait de le nourrir avec des stats indiscutables. Si les chiffres font, au contraire apparaitre une démographie galopante chez les résidents et nationaux d’origine extra européenne, il ne faut pas imaginer un instant que les incantations et mes anathèmes en racisme vont éviter les réactions politiques de plus en plus violentes de la « classe moyenne ».
    Je m’étonne vraiment que Todd saute comme un cabri en criant « natalité, natalité ».
    Nos concitoyens eux disent « quelle natalité? »

      +17

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    • QG // 08.08.2016 à 13h36

      Pas besoin de stats pour démonter le concept de remplacement ceci-dit. Remplacement par quoi ? Après 3 générations il ne reste pas grand chose de la culture d’origine, et couleur de peau n’est qu’un caractère indépendant du rest, par quoi avez vous peur de vous faire remplacer ? Vous vous êtes fait grandremplacer par les italiens peut-être ?

        +14

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      • pauldetarse // 08.08.2016 à 14h57

        remplacer notre culture et notre religion tous deux chretiennes…

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    • Wilmotte Karim // 08.08.2016 à 13h58

      Todd dans d’autres publications, interviews (etc) a toujours expliqués que dés la 3-em génération, les familles d’origine immigrées avaient le même taux (statistique) de natalité.
      De même que les mariages mixtes sont très haut.

      Il n’y a pas de remplacement. En dehors évidement du remplacement des morts par les naissances (cqfd, la vitalité de la France).

        +4

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    • Micmac // 08.08.2016 à 20h39

      Mouais, je me souviens des soit disant stats interdites sur les prénoms à la naissance il y a très peu d’années. Ça hurlait au scandale de partout sur les internets, parce que soit disant ces stats montreraient une masse de Mohammed, Fatima et Mamadou… On nous cache tout…

      Sauf que ces stats existaient bien et étaient faites par des opérateur privés pour des questions de marketing (facile, il suffit de compiler les données publiques des hôpitaux), et qu’elles étaient publiques… et elles montraient des prénoms bien de chez nous dans les 10 premières positions…

      De même, j’habite une ville dans laquelle les classes moyennes sont très présentes. Et se reproduisent comme des lapins. J’aimerai bien voir les stats qui montreraient un déficit de la natalité chez les « comme nous » et une natalité galopante chez les « pas comme nous », parce que c’est une affirmation qui ne me semble pas du tout aller de soit…

        +5

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      • L. A. // 09.08.2016 à 11h45

        @ Micmac
        Effectivement, il n’est pas sûr que les familles les plus prolifiques ne soient pas plutôt celles des milieux catho pratiquants, voire traditionalistes, tels qu’on en trouve partout en France, de Neuilly-Auteuil-Passy (les fameux NAP), à la Bretagne ou à la Vendée, pour me limiter à ce que je connais bien. C’est d’ailleurs la quantité impressionnante de leurs gosses qui leur permet de faire nombre lors des manifs réacs où ils les emmènent systématiquement, comme on peut le vérifier sur les vidéos.

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  • K // 08.08.2016 à 12h04

    Justement la thèse centrale de Todd, c’est de dire que les mouvements de fond malheureux qui traversent en ce moment la société française ne sont pas le fruit du 0,1% ni du « deep state » mais plutôt de la prise de pouvoir par ce qu’il appelle le bloc MAZ, c’est à dire la France des régions périphériques, âgée, récemment déchristianisée, cœur des classes moyennes et qui, sous couvert de grands idéaux (ex : la liberté d’expression de Charlie), promeut une société extrêmement stratifiée qui rejette les jeunes, les pauvres et les immigrés de 2e ou 3e génération (en supposant que le concept d’immigré de 3e génération ait un sens).
    Et en ce sens il a raison. Son analyse est d’autant plus pertinente qu’il se comporte en chercheur, il ose dire qu’il ne sait pas lorsqu’il ne sait pas au lieu de sortir une théorie sortie de son imagination.

      +15

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    • Tanguy // 08.08.2016 à 12h33

      Je vois bien plus le pouvoir des bobos Parisiens bien-pensants et bêlants… Les experts… Paris, les gros politicards… Paris… les grands financiers…. Paris… les médias… Paris… Je ne vois pas de France périphérique aux commandes mais des ectoplasmes sans grande identité, serviles et rompus à a pensée unique molle, au jus de bisounours et à la servilité. Je crains que son analyse sur le pouvoir des archéo-catholiques soit pur fantasme. La trame de fond c’est le vide et c’est sans doute là qu’est cette mystérieuse explication qu’il attend. Par contre le jour où la France populaire va s’éveiller, il suffira d’une goutte d’eau, le Français râleur pourrait bien se redécouvrir une affection pour Guillotin. Après de mon oeil extérieur d’expat. Belge je peux bien sur me tromper, je n’ai pas de certitudes mais ma conviction est profonde.

        +15

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      • Micmac // 08.08.2016 à 20h26

        Enfin, des provinciaux qui sont montés à Paris… combien de Parisiens parmi les ministres au pouvoir, et les énarques qui gravitent autour de François Hollande et du pouvoir? Pas des masses…

          +4

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  • Louis Robert // 08.08.2016 à 12h48

    « … le bon concept est un concept violent et doux à la fois ; il s’agit du fascisme rose, le mot rose évoquant la douceur du processus. […] »

    ***

    Il n’existe pas de fascisme rose et doux! Seulement, tout le XXième siècle le montre et aujourd’hui l’Ukraine, un fascisme qui est déshumanisation et abolition de l’être humain, comme l’est ce fascisme hypocrite et lâche qui est pratiqué présentement en Europe et qui tait son nom.

    La honte des « élites » qui n’en sont plus est de ne pas avoir le courage d’épeler son nom. D’où la décadence accélérée et la ruine morale dont nous sommes quotidiennement les témoins.

      +10

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  • sekl // 08.08.2016 à 13h50

    Il ne faut pas voir le parti socialiste comme un tout cohérent, le tête du parti a d’autres objectifs: se faire bien voir de L’UE et des grandes banques (pour avoir des postes) quitte à détruire le parti, les députés espèrent se faire réélire à ne rien faire, les militants de bases sont des naïfs qui collent des affiches et croient qu’ils vont changer pour un monde meilleur. Je ne suis pas en accord avec le concept de MAZ, il ne faut pas oublier que plus de 50% ne votent pas!

      +1

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  • citoyen du monde // 08.08.2016 à 14h11

    « Paroles d’ex musulmans » est une collection de citations de personnes qui pour certaines n’ont jamais été musulmanes.
    Mais parlons de démocratie que vous érigez en étalon organique. Mme Mitterrand a dit dans une interview citée par ce blog Que Les USA ne sont pas une démocratie, la France n’est pas une démocratie. L’une était considérée comme la plus grande démocratie du monde, l’autre comme le berceau des droits de l’homme. Les crimes US depuis la seconde guerre mondiale uniquement se comptent par millions. Pour la France les années algériennes suffisent à discréditer toute prétention droit de l’homiste. A partir de quel moments de leur histoire ces deux démocraties ont été viciées. Et quels garanties et quels protections la démocratie a apportée aux victimes.
    La classe dominante mondiale dicte ses choix avec un mépris total pour le peuple. Voir les déclarations de Mme Royal à propos du Brexit. L’esprit démocratique n’as pas l’air d’atteindre le démocrate moyens qui pour certains passe pour un pigeton. Pigeon car il avale n’importe quoi et mouton car il se fait tondre sans réagir.

      +17

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  • theuric // 08.08.2016 à 15h00

    Je ne suis en rien un scientifique mais suis plus sûrement un penseur brut intuitif.
    Ce que me dit mon intuition c’est que le bloc M.A.Z. est en train d’exploser, le P.S. n’a déjà plus de base électorale, le F.N. non plus après les manifestations du printemps et L.R. (dit les américains) ne conserve plus que celle des beaux cartiers.
    Tout se joue dorénavant entre les abstentionnistes, le P.G. de Monsieur Mélenchon et des partis politiques encore minoritaires et peu connus comme l’U.P.R., le M.’P.E.P., le P.R.C.F., ainsi que d’autres marginaux parce que inconnus.
    De plus, la désindustrialisation mondiale a repris, ce qui fait que personne ne peut dire, mois après mois, quand le système économique globalisé explosera, ce qui, lorsque cela adviendra, changera du tout au tout la donne économique, sociale et dès lors politique.
    Nous entrons dans une phase d’imprédictibilité politique, même si, au niveau économique les choses suivent leurs cours dans leur désagrégation continue, ce qui, en revanche, donne à cette dernière une bonne vision conjoncturelle.

      +5

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    • QG // 08.08.2016 à 15h06

      Je vous trouve un peu trop optimiste. Le système est sur le déclin mais ce n’est sûrement pas pour 2017

        +1

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  • Nade // 08.08.2016 à 16h29

    Une petite question idiote :

    Un ex- president dont la légitimité était contestable puisque ses comptes de campagne étaient faux …donc hors jeu ?

    Des tas de machins hors constitution (cf 49.3 surnuméraires,…)

    D’où mon interrogation : quelle possibilité d’effacer les conneries qu’ils ont faites et qui n’ont rien à faire là ?

      +2

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  • yann // 08.08.2016 à 17h06

    Todd est plus intéressant dans ses livres que dans ses interviews. Son amour immodéré, voire pathologique, pour la provocation le pousse parfois à raconter des bêtises lorsqu’il est en face de journaliste.

      +2

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    • yann // 08.08.2016 à 17h06

      Pour ce qui est de la démocratie, c’est toujours la même rengaine. Les gens pensent que notre société va mal parce qu’on manque de démocratie, ou qu’elle est imparfaite, voir faussaire, ce que vous sous-entendez dans vos propos. La vérité crue c’est que les gens votent pour le système en place, parce qu’il y a tout un tas de gens qui n’ont pas intérêt, ou qui ne voient pas l’intérêt, de changer les choses.

      Il faut arrêter de croire que la démocratie va nous sauver. Le monde n’est pas ainsi fait. Et Todd vous agace peut-être parce qu’il voit bien et montre bien que la situation actuelle est bien le produit d’un intérêt de classe qui est encore majoritaire dans le pays. Les élites sont à l’image du peuple qui les met au pouvoir égoïste et à courte vue. Je ne crois malheureusement pas les Français meilleurs que leurs représentants. Il y a eu de vrais choix dans le passé, mais les Français n’ont pas choisi J.P Chevènement ou Philippe Seguin, ils ont choisi l’Europe et le libéralisme.

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      • QG // 08.08.2016 à 19h27

        Ici vous faites fi de l’influence du système et de l’environnement sur les masses.

        Les Français ont « choisi » ce qu’on leur a le mieux vendu.

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      • Etienne Rodolphe // 08.08.2016 à 22h10

        La démocratie est le poiuvoir concret aux citoyens, il passe par le tirage aux sort. Je le sais, Todd, (et je suppute que vous le savez). Il faut remettre l’interet général et la lutte contre les conflit d’interet au centre de nos gouvernances politiques.

        Ce qui me chiffonne, c’est que nos grands penseurs (Aristote, Montesquieu, Rousseau, les Federalistes, Robespierre) et d’autres, ont disséqué. Pour qu’il y est démocratie, il faut que le peuple exerce le pouvoir. Nul doute que Todd l’a lu quelque part. Or, il propage encore le laïus Election = Democratie, democratie = election alors que selon, ces penseurs ont tous définit qu’élection = republique (ou aristocratie selon les auteurs, plus précisément, oligarchie en ce qui concerne notre régime actuel)

        Je pense que ce déni de la part de Todd n’est pas innocent, cette partialité me chiffonne énormément, je n’arrive pas à comprendre son positionnement sur ce sujet.

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        • yann // 09.08.2016 à 00h30

          Le vote est ce qu’il y a de plus démocratique. Ce dont vous parlez c’est de la question de la représentation, car un peuple ne peut pas passer son temps à se gouverner lui même par référendum permanent. Il faut donc des représentants, c’est là que la question se pose de savoir s’il faut les élire ou faire du tirage au sort ou un mélange des deux ou autre chose. Cependant je persiste à dire que cela ne changerait pas grand-chose aux mouvements sociologiques. Si vous avez une majorité de la population qui pense que la mondialisation c’est chouette et l’euro c’est super, votre changement de paradigme de la représentation du corps électoral ne changera pas grand-chose.

          L

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          • yann // 09.08.2016 à 00h30

            Le néolibéralisme ne s’est pas imposé tout seul, c’est un mouvement de fond lié à l’égoïsme social érigé en valeur dans les années 60-70. L’individualisme produit par la hausse du niveau scolaire et le progrès technique a conduit les populations à s’orienter naturellement vers des dogmes économiques qui correspondaient à leurs propres nouvelles « valeurs ». Il faudra attendre un effondrement économique complet pour que les populations se rendent compte de l’inanité du néolibéralisme.

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  • Roiwik // 08.08.2016 à 17h07

    Il est nécessaire de se rappeler de ce que disait Lénine au sujet de sa politique économique et financière : il n’existe pas de moyen plus subtil ou plus sévère de renverser la base de la société existante que de pourrir sa monnaie, ce processus engage toutes les forces cachées de la loi économique du coté de la destruction et il est fait de telle manière que pas un homme sur un million n’est capable de le diagnostiquer ! malheureusement nous avons oublié une grande partie de l’histoire de la révolution française ainsi que John Law !

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  • Ailleret // 08.08.2016 à 19h49

    En tous cas, on peut le lui reprocher vertement, quand on se rappelle comment cette dame traitait le représentant de la CGT.
    http://www.les-crises.fr/a-la-tele-il-y-a-urgence-a-debattre-du-retablissement-de-la-torture-a-la-francaise-par-samuel-gontier/
    Emmanuel Todd est un esprit brillant, mais ses coquetteries d’intellectuel sont parfois pénibles.

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  • Micmac // 08.08.2016 à 20h49

    Il y a une part d’ironie évidente dans les propos de Todd…

    Il a expliqué en large et en travers pourquoi le PS avait viré à droite, et même donné plusieurs explications non contradictoires, mais complémentaires (les catholiques zombis, etc.).

    Lire dans « Après la Démocratie » le chapitre hallucinant sur les « nouveaux » militant PS qui méprisent les anciens (ouvriers ou retraités modeste) parce qu’ils ne « participent pas au débat d’idée, mais ne font que distribuer des tracts et faire du porte à porte ». En substance de mémoire. Cette explication à tout à voir avec l’article sur le narcissisme qui précède.

    Ou bien lorsqu’il accuse Moscovici de ne pas avoir ouvert un livre depuis 30 ans…

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