Les Crises Les Crises
16.septembre.201616.9.2016 // Les Crises

La pire sécheresse en Méditerranée orientale depuis 900 ans, par Ellen Gray

Merci 118
J'envoie

Source : Global Climate Change, le 01/03/2016

Par Ellen Gray,

Equipe des Actualités des Sciences de la Terre de la NASA

2408_grace_med_comp3666_print_768

Depuis janvier 2012, des tons bruns montrent la diminution des stocks d’eau au cours de la période 2002-2015 en région Méditerranée. Les unités sont en centimètres. Les données satellites proviennent de GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment), une mission commune entreprise par la NASA et l’agence spatiale allemande. Crédit: NASA/ Goddard Scientific Visualization Studio.

Une nouvelle étude de la NASA conclut que cette récente sécheresse, qui a commencé en 1998 dans la région du Proche-Orient comprenant Chypre, Israël, la Jordanie, le Liban, la Palestine, la Syrie et la Turquie, est probablement la pire depuis les neufs derniers siècles.

Les scientifiques ont reconstitué l’histoire de la sécheresse en Méditerranée par l’étude des cernes ou anneaux de croissance des arbres dans un effort plus large pour comprendre le climat de la région et l’évolution du cycle de l’eau dans cette région. Les cernes fins indiquent les années de sécheresse tandis que les cernes épais montrent les années où l’eau était abondante.

Outre l’identification des années de sécheresse, l’équipe scientifique a découvert des régularités dans la distribution géographique des sécheresses qui fournissent une « empreinte » afin d’en identifier les causes sous-jacentes. Ensemble, ces données montrent l’ampleur de la variation naturelle des sécheresses en Méditerranée, et permettront aux scientifiques de différencier celles amplifiées par le réchauffement global provoqué par l’homme. Cette recherche fait partie du travail en cours de la NASA afin d’améliorer les modèles informatiques qui simulent le climat actuel et futur.

« La magnitude et la signification du changement climatique exige de comprendre véritablement l’étendue totale de la variabilité du climat naturel, » a affirmé Ben Cook, auteur principal et climatologue pour les études spatiales à l’Institut Goddard de la NASA et au Lamont Doherty Earth Observatory à l’Université Columbia à New York.

« Si nous regardons les évènements récents et que nous commençons à observer des anomalies situées à l’extérieur de cette étendue de variabilité naturelle, alors nous pouvons affirmer avec confiance que cette série d’évènements particuliers était en quelque sorte due au changement climatique provoqué par l’homme, » a-t-il expliqué.

Cook et ses confrères ont utilisé l’enregistrement des anneaux de croissance des arbres appelé l’Atlas des Sécheresses du Vieux Monde afin de mieux comprendre la fréquence et la sévérité des sécheresses méditerranéennes qui ont sévi dans le passé. Les cernes d’arbres vivants et morts ont été collectés dans toute la région : Afrique du Nord, Grèce, Liban, Jordanie, Syrie et Turquie. Associés avec les enregistrements existants d’autres cernes provenant d’Espagne, du sud de la France et de l’Italie, ces données ont été utilisées afin de reconstituer, géographiquement et à travers le dernier millénaire, les régularités des sécheresses. Les résultats ont été validés pour un article dans le Journal of Geophysical Research-Atmospheres, publié par l’Union Américaine de Géophysique.

Entre les années 1100 et 2012, l’équipe a trouvé des sécheresses dans l’enregistrement des anneaux de croissance qui correspondaient à celles décrites dans des documents historiques rédigés à cette époque. Selon Cook, l’étendue des périodes de pluies extrêmes et de sécheresses est assez large. Cependant, cette sécheresse récente qui sévit au Proche-Orient depuis 1998 est 50% plus sèche que les autres sur les 500 dernières années, et 10 à 20% plus sèches que les autres sur les 900 dernières années.

Une telle zone couverte a permis à l’équipe scientifique d’observer non seulement des variations dans le temps, mais aussi des changements géographiques à travers la région.

En d’autres termes, lorsque la Méditerranée orientale est en situation de sécheresse, y a-t-il aussi une sécheresse à l’Ouest ? La réponse est oui, dans la plupart des cas, a certifié Kevin Anchukaitis, co-auteur et climatologue à l’Université de l’Arizona à Tucson. « Pour les sociétés modernes ainsi que certainement pour les anciennes civilisations, cela signifie que si une région souffre des conséquences de la sécheresse, ces conditions seront susceptibles de se répandre à travers le bassin méditerranéen, » a-t-il déclaré. « Ce n’est pas forcément possible de trouver de meilleures conditions climatiques dans une région plutôt qu’une autre. Vous avez alors une rupture potentielle à grande échelle des systèmes d’agriculture ainsi qu’un conflit possible pour les ressources en eau. »

De plus, l’équipe scientifique a trouvé que lorsque la partie septentrionale de la Méditerranée — Grèce, Italie, les côtes françaises et espagnoles — avait tendance à s’assécher lorsque la partie orientale de l’Afrique du Nord était sous les précipitations, et vice versa. Ces relations est-ouest et nord-sud ont aidé l’équipe à comprendre quelles conditions atmosphériques et océaniques ont, en premier lieu, conduit à des périodes d’assèchement ou de précipitations.

Les deux modèles importants qui influencent les périodes de sécheresse se produisant en Méditerranée sont l’Oscillation Nord-Atlantique et le Modèle Est-Atlantique. Ces modèles de flux d’air décrivent la manière dont les vents et le temps ont tendance à se comporter en fonction des conditions océaniques. De même, ils possèdent des phases périodiques qui sont enclines à guider les précipitations en dehors de la Méditerranée et qui apportent un air plus chaud et plus sec. Le résultat de ce manque de pluie et de températures plus hautes, qui augmentent l’évaporation des sols, conduit aux sécheresses.

« La Méditerranée est l’une des zones qui est unanimement projetée dans des modèles climatiques comme allant s’assécher à l’avenir, en raison de l’impact de l’homme sur le changement climatique, » a affirmé Yochanan Kushnir, un climatologue au Lamont Doherty Earth Observatory qui n’était pas impliqué dans les recherches. « Cet article montre que ce comportement, durant cette récente période de sécheresse, est différent de ce que nous observons dans le reste de l’enregistrement, » a-t-il expliqué ; ce qui veut dire que la région du Levant peut déjà ressentir les effets du réchauffement de la planète induit par l’homme.

L’enregistrement de la variabilité des sécheresses sur une durée de 900 ans à travers la Méditerranée est une contribution importante qui sera utilisé pour affiner les modèles informatiques employés pour prévoir les risques de sécheresse pour le siècle qui arrive, » a confirmé Kushnir.

Lire l’article dans :

Journal of Geophysical Research-Atmospheres

Source : Global Climate Change, le 01/03/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

Ovuef2r // 16.09.2016 à 07h02

Pour ramener ça a d’autres conséquence oh combien d’actualité.
1). La révolte en Syrie est venue de la sécheresse qui a mis tous les paysans en mauvaise posture sans que le gouvernement, alors dans une politique de « dérégulation » (Prêts FMI tout ça…) n’agisse. Ça a été présenté par les vrais spécialistes de ce pays comme la raison pour laquelle il ne manquait plus qu’une étincelle pour embraser le pays…
2) l’occupation du Golan par le pays voisin est essentiellement due à l’eau qu’il en récupére https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Plateau_du_Golan_(géographie) …..
3) quand l’Arabie Saoudite bombarde des unités de desalinisation au Yémen dans l’indifférence générale elle fait comprendre à la population qu’il serait plus sage de lui obéir.

66 réactions et commentaires

  • Tim // 16.09.2016 à 04h41

    Interessant comme article…
    J’ai lu le papier rapidement, apparement ils utilisent un modèle appeler le « point-by-point method » développer par l’auteur, Dr. Cook, de l’article. Au niveau des données, ils sont basés sur 106 arbres et le modèle permet d’extrapoler et d’obtenir des données sur le climat.
    Il y a une question que je n’ai pas totalement résolue, je pense que les données sont obtenues par des études paléonthologiques. (Comment, je ne sais pas trop, un article était en référence…) Enfin en conclusion, les auteurs disent, [Modération : voir le lien cité dans l’article].D’après ces données, on ne peut donc rien dire sur l’influence humaine sur cette sécheresse! Désolé!!!
    Bien sur je suis convaincu que le rechauffement climatique est actuel (d’autres études le montrent) notamment le rapport du GIEC (http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml). Et cela posera un gros probleme dans 150 ans :)…

      +3

    Alerter
    • LS // 16.09.2016 à 09h51

      Je trouve ça intéressant.
      Comment avez vous fait pour accéder à l’article ? Vous avez un compte dans le journal ?
      Je me pose deux questions.
      Comment faire le lient entre pluviométrie (liens avec les cernes des arbres) et une variation de « stocks » d’eau ? Je manque un peu d’éléments pour comprendre là.
      Que deviendrait la carte si on représentait une variation relative et non absolue du « stock » d »eau ? Je ne peux m’empêcher de remarquer que des zones avec le plus de pertes d’eau sont des zones présentant une pluviométrie habituelle plus élevée.
      Enfin, 150 ans, vraiment ? Du point de vue de l’impact sur les écosystèmes, je vous trouve assez optimiste pour le coup.

        +2

      Alerter
      • TuYolPol // 16.09.2016 à 12h14

        La croissance des arbres informe sur la sécheresse en surface, sûrement pas sur le capital aquifère. La cartographie de l’aquifère informe sur la profondeur et la rémanence de la sécheresse actuelle, elle intervient en illustration mais n’est pas utilisée dans l’étude historique. On peut par contre constater qu’il y a une convergence entre les données de surface exceptionnelles sur une longue période et un déficit en profondeur même s’il est jugé sur une période plus courte.

          +4

        Alerter
      • Tim // 16.09.2016 à 15h17

        Je travaille en chimie a Cornell, a Ithaca aux USA. Les abonnements sont plutot conséquents. Il existe aussi un site russe qui permet l’accès libre a toute la recherche scientifique (illégal bien sur…).
        Mais je peux vous transmettre l’article si vous voulez. (tim_tim49 (at) hotmail.fr)
        Etant en chimie, je ne suis pas spécialiste des arbres, mais les cernes et leur croissance va dépendre de leur apport en eau (mais ce n’est pas le seul facteur… https://fr.wikipedia.org/wiki/Dendrochronologie). C’est la que l’étude peut être biaisé, si par exemple localement on a une sécheresse… D’ou l’intéret crucial d’avoir le plus d’arbres a étudier…
        Pour les 150 ans, je pensais plus au délai de latence des conséquences de notres actions aujourd’hui. Pour moi le déreglement a commencer avec la révoluton industrielle en 1870…

          +5

        Alerter
      • bats0 // 16.09.2016 à 15h48

        Explication concernant la présence de l’eau en sous sol :
        La croissance de l’arbre :
        Chaque année, le tronc de l’arbre grossit (2 bandes par an). Le bois formé au printemps présente beaucoup de petits tubes qui vont conduire une grande quantité de sève aux bourgeons ou aux fleurs puis aux feuilles. Par contre, la couche de bois formée en été est plus foncée et moins épaisse. Elle est constituée de tubes plus fins et de fibres de bois plus denses, plus dures, et conduisent moins de sèves. À la fin de l’été, l’arbre a besoin de moins de sève. En automne et en hiver, sa croissance est pratiquement arrêtée et ne reprendra qu’au printemps suivant. (C/c sur http://environnement.wallonie.be/publi/education/arbre_dossier_pedagogique.pdf )
        Donc, à mon avis, plus les cernes brunes sont épaisses, moins il y a d’eau dans le sous-sol.

          +1

        Alerter
  • relc // 16.09.2016 à 05h52

    Depuis janvier 2012, des tons bruns montrent la diminution des stocks d’eau au cours de la période 2002-2015 en région Méditerranée.

    il fallait lire :
    pour le mois de janvier 2012, est indiquée par des nuances de brun la diminution des stocks d’eau dans la région méditerranéenne par rapport à la moyenne des années 2002-2015

    « For January 2012, brown shades show the decrease in water storage from the 2002-2015 average in the Mediterranean region. »

      +6

    Alerter
  • Christophe Foulon // 16.09.2016 à 06h38

    Je suis presque sur qu’ils tenteront de pomper dans les aquifères pour compenser.

    Si besoin était d’une preuve supplémentaire de l’imbécilité de l’homme moderne, voici un lien intéressant qui montre le coté suicidaire de pomper les aquifères :

    http://mrstrange49.over-blog.com/2016/02/la-californie-s-est-affaissee-de-9-metres-en-50-ans-elle-risque-de-finir-comme-dans-les-films-catastrosphes-par-un-big-one.html

      +3

    Alerter
    • Pierre // 16.09.2016 à 11h30

      Le titre de l’article laisse penser que les deux phénomènes (affaissement des sols du au pompage des aquifères et tremblement de terre de forte magnitude) sont liés alors qu’à la lecture il n’en est rien, me semble-t-il.

        +0

      Alerter
    • patrick // 16.09.2016 à 11h44

      la Californie est naturellement une zone très sèche avec des ressources en eau limitées.
      les pompages par l’agriculture et l’industrie ont mis à sec toutes les réserves et les précipitations ne comblent pas ces pertes.

        +1

      Alerter
    • patrick // 16.09.2016 à 15h25

      il reste à savoir quelle autre catastrophe va entraîner le projet consistant à amener l’eau de l’Alaska vers la Californie.
      ça m’étonnerait que ça ne crée pas un autre effet indésirable … comme d’habitude le remède va être pire que le mal

        +7

      Alerter
  • Ovuef2r // 16.09.2016 à 07h02

    Pour ramener ça a d’autres conséquence oh combien d’actualité.
    1). La révolte en Syrie est venue de la sécheresse qui a mis tous les paysans en mauvaise posture sans que le gouvernement, alors dans une politique de « dérégulation » (Prêts FMI tout ça…) n’agisse. Ça a été présenté par les vrais spécialistes de ce pays comme la raison pour laquelle il ne manquait plus qu’une étincelle pour embraser le pays…
    2) l’occupation du Golan par le pays voisin est essentiellement due à l’eau qu’il en récupére https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Plateau_du_Golan_(géographie) …..
    3) quand l’Arabie Saoudite bombarde des unités de desalinisation au Yémen dans l’indifférence générale elle fait comprendre à la population qu’il serait plus sage de lui obéir.

      +29

    Alerter
    • Pierre // 16.09.2016 à 10h59

      Il semble même que les phénomènes climatiques à l’échelle mondiale ait pu influer sur les printemps arabes. La baisse des récoltes de blé en Chine l’a obligée a importer, ce qui a provoqué une forte augmentation des cours. Dans l’hémisphère sud, la Nina a induit également une baisse des récoltes sur la même période.
      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/SINAI/53507 (voir en milieu d’article)

        +3

      Alerter
      • patrick // 16.09.2016 à 11h36

        « si ils n’ont pas de pain , qu’ils mangent de la brioche. »
        le refroidissement climatique au XVIII ème siècle avait entraîné de mauvaises récoltes et la révolution française ( le peuple s’en fichait des « idéaux » révolutionnaires , il voulait du pain ).

          +2

        Alerter
      • Chris // 16.09.2016 à 14h21

        C’est surtout la spéculation bancaire sur les denrées alimentaires conjuguées aux phénomènes climatiques qui ont suscité les « printemps arabes ».

          +2

        Alerter
        • Pierre // 16.09.2016 à 14h45

          Oui, spéculation dont la source se trouve dans l’augmentation des prix due aux mauvaises récoltes au niveau mondial (ainsi que dans l’augmentation de la part de la production agricole destinée aux agro-carburants)

            +0

          Alerter
    • Alfred // 16.09.2016 à 13h46

      Ce n’est pas faux mais « les veritables spécialistes du pays » auraient pu avoir entendu parler d’IRCADA (programme auquel participe a syrie mis pas que) avant de dire que le gouvernement n’a rien fait au sujet de la secheresse. IRCADA est un bébé precieux pour assad et tous les sites ont été détruits et pillés par les rebelles….

        +3

      Alerter
    • douarn // 16.09.2016 à 15h25

      La révolte en Syrie est venue de la sécheresse qui a mis tous les paysans en mauvaise posture sans que le gouvernement, alors dans une politique de “dérégulation” (Prêts FMI tout ça…) n’agisse

      Pas seulement, il me semble. L’état Syrien a probablement perdu de sa capacité d’action dans la gestion de la malnutrition et des mouvements de population à cause de la chute des revenus liés à des productions d’hydrocarbures déclinantes (pic pétrole : ~2005 ; pic gaz : ~2010).
      http://mazamascience.com/OilExport/
      En parallèle, il est vrai que l’indice FAO des prix des céréales est passé de 90-120 sur la période 2000-2006 à 240 en 2011 (sécheresses, arrêt des exportations de blé russes en 2010, la Syrie importait beaucoup de céréales).
      http://www.fao.org/worldfoodsituation/foodpricesindex/fr/

        +3

      Alerter
  • Perret // 16.09.2016 à 07h31

    Cette sécheresse se retrouve dans le golfe de Guinée. La récolte de cacao ivoirienne est squelettique faute de pluie et cela aura des conséquences politiques.

      +5

    Alerter
  • calal // 16.09.2016 à 08h20

    vu recement des photos satellites de l’europe.de plus en plus de brun,de moins en moins de vert. l’espagne bien brune,la talon de la botte italienne aussi,l’ouest francais ainsi que la region centre qui deviennent de plus en plus palotte…le sahara franchirait il la mediterranee?

      +4

    Alerter
    • Tunkasina // 16.09.2016 à 14h14

      J’ai bien cherché, j’ai trouvé ça : Utile.
      http://earthobservatory.nasa.gov/Features/WorldOfChange/decadaltemp.php

        +4

      Alerter
      • Chris // 16.09.2016 à 14h25

        Intéressante modélisation, mais comment la NASA peut-elle modéliser avant sa création ?!

          +0

        Alerter
        • Pierre // 16.09.2016 à 14h48

          On a commencé les relevés de température systématiques depuis (environ) 1880. Vous noterez les larges zones blanches dans les premières cartes chronologiquement parlant , dues à l’absence de données.

            +3

          Alerter
          • patrick // 16.09.2016 à 15h10

            à noter que les stations de relevés ont été établies au départ en pleine campagne , mais qu’avec l’urbanisation certaines sont maintenant en zones bétonnées, donc les résultats sont faussés.
            il faut donc prendre ces modélisations avec la plus grande prudence.

              +1

            Alerter
            • Gilles bernadou // 17.09.2016 à 04h38

              Oui vous avez entièrement raison.
              D’ailleurs pas que cette modélisation.
              Enfin pour ceux qui voient la main de l’homme partout, il est intéressant de noter que c’est tout le système solaire qui est affecte, et particulierement, les planètes qui vont en s’eloignant du soleil; notre petite soeur Mars par exemple voit ses calottes glaciaires fondre plus vite que notre calotte artique.

                +0

              Alerter
      • bats0 // 16.09.2016 à 17h09

        Merci Tunjasina. Ma curiosité ne m’a pas amené vers cet article, et surtout, sur cette carte du monde avec ces changements d’époque et de température.
        C’est affolant que voir que depuis 40 ans, ce globe devient de plus en plus « rouge », et je crains qu’il pourrait s’orienté uniformément vers cette couleur dans les décennies à venir, avec ce paradoxe de « toujours plus de croissance » et une humanité qui ne cesse de croître.
        A ce propos (humanité qui ne cesse de croître), il y a une vidéo avec Gaël Giraud qui ne me laisse pas indifférente : Le point de vue de Gaël Giraud, Chef économiste de l’AFD : https://www.youtube.com/watch?v=DR100Z0fH-w#t=43

          +1

        Alerter
  • patrick // 16.09.2016 à 10h43

    là on parle des stocks sans évoquer :
    – l’état des installations d’irrigation ou de gestion du stockage ( maintenance ? bombardement ? destruction diverses ? )
    – les états qui détournent les ressources des voisins à leur profit
    – la population qui augmente et dont les besoins en eau augmentent encore plus vite
    – le pompage frénétique dans les nappes ou autres réserves pour arroser parce qu’on veut absolument faire pousser des trucs dans des zones naturellement sèches ( on fait ça aussi en France)

    le seul responsable serait le méchant CO2 ?

      +9

    Alerter
    • Luc // 16.09.2016 à 14h55

      @ Patrick,

      Et j’ajouterai aussi l’agriculture intensive ainsi que la déforestation qui déstructurent les sols qui ne retiennent plus les eaux de pluies.
      Le bétonnage, le goudronnage, le remembrement qui provoquent même des inondations en période de sècheresse, renvoyant directement vers la mer les eaux de pluie qui devraient alimenter les nappes….

      Le CO2, c’est bien pratique, mais c’est l’arbre qui cache la forêt des causes.

        +1

      Alerter
      • patrick // 16.09.2016 à 15h11

        très juste , ma liste des c… faites par l’homme n’était malheureusement pas exhaustive

          +2

        Alerter
    • fanfan // 17.09.2016 à 10h52

      Et les bombardements de la « Grande rivière artificielle » en Lybie :
      http://www.silviacattori.net/article1951.html
      http://www.socialgerie.net/spip.php?breve303

      La nouvelle ère des guerres pour l’eau laisse présager un « avenir sombre » :
      En 2012, Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat, a commandé aux services de renseignement américains un rapport basé sur une évaluation du Renseignement national, classée secrète, relative aux questions de sécurité liées à l’eau. Ce rapport a conclu que, après 2022, les sécheresses, les inondations et l’épuisement des bassins d’eau douce augmenteraient les probabilités de voir l’eau être utilisée comme une arme de guerre ou un outil du terrorisme.
      http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/la-nouvelle-re-des-guerres-pour-l-eau-laisse-pr-sager-un-avenir-sombre-1110081457

        +0

      Alerter
  • Patrique // 16.09.2016 à 11h01

    Le Sahel reverdit : https://elogedelacomplexite.wordpress.com/2016/01/05/le-sahel-reverdit/
    voila qui énerve les climato-croyants.

      +4

    Alerter
    • Pierre // 16.09.2016 à 11h42

      Un réchauffement climatique global implique une plus grande humidité (globalement) dans l’atmosphère, et donc n’interdit pas à certaines régions de reverdir. Un changement climatique n’est ni bon ni mauvais en soi, c’est la vitesse à laquelle il se produit qui est susceptible de poser problème, et dans le cas présent combiné à d’autres facteurs négatifs d’origine anthropiques (voir les coms de patrick et de Christophe Foulon, la diminution de la variété des eco-systèmes terrestres et marins, etc, etc). L’analyse des causes et conséquences de ces phénomènes n’est jamais simple.

        +5

      Alerter
    • Charles // 16.09.2016 à 13h42

      Et alors? Cela indique tout au plus que la bande désertique se déplace vers le nord et donc pourrait toucher le sud de l’Europe en voie de désertification. Un élément supplémentaire qui confirme un changement climatique global. On a le même phénomène dans les sud des États-Unis avec des période de sécheresse de plus en plus fréquentes, surtout dans le sud-ouest, mais pas seulement.

        +0

      Alerter
    • Tunkasina // 16.09.2016 à 14h19

      énervant ? Non, tout le monde ne vit pas QUE par ses émotions.

      Le CO² n’est qu’un facteur, et il ne fait pas tout.
      Le problème (pour nous les humains), c’est l’ampleur et la rapidité du changement, pas le fait que ça change ….

        +1

      Alerter
    • Barbier // 16.09.2016 à 14h26

      Et oui c’est en Europe du sud que cela devient désertique…..

        +0

      Alerter
    • Kaiel // 16.09.2016 à 15h48

      Réchauffement ne signifie pas forcément sécheresse, l’air chaud est plus apte à contenir de l’eau que l’air froid. Par contre augmentation des phénomènes violents, l’atmosphère ayant de plus en plus d’énergie à faire circuler, les océans aussi.

        +2

      Alerter
    • fanfan // 17.09.2016 à 10h56

      Reverdir les déserts par Allan Savory: « How to green the world’s deserts and reverse climate change »
      https://www.youtube.com/watch?v=vpTHi7O66pI

        +0

      Alerter
  • Romuald // 16.09.2016 à 13h23

    Chacun peut avoir des convictions cependant, il vaut mieux qu’elles s’appuient sur des données. Il y a un site animé par Jacques Duran Directeur de Recherche de première classe du CNRS qui collecte l’ensemble des DONNEES sur le sujet. Je vous l’aurai bien mis en lien mais il semble que ce site soit blacklisté…

      +0

    Alerter
    • Tunkasina // 16.09.2016 à 14h21

      Peut être parce que le monsieur n’est pas climatologue, et que les témoignage qu’il recueille sont issu de personnes variées, certes, mais pas climatologue non plus.

      Je préfère que ce soit un chirurgien qui m’opère du cerveau, plutôt qu’un Chercheur en Chimie, pas vous ?

        +2

      Alerter
      • Tunkasina // 16.09.2016 à 14h25

        Rho puis je viens de regarder certain de ses graphs, c’est juste ridicule : Il prend une tranche de 10 ans glissante pour dire « ça a pas changé », alors que tout le monde sait que ces phénomènes s’étudie sur l’échelle du millier d’année.

          +1

        Alerter
        • patrick // 16.09.2016 à 14h48

          oui mais le problème c’est que le « changement climatique » n’est pas étudié sur des milliers d’années ( il paraitrait sans doute anecdotique ) ,et que les données que l’on nous donne sont toujours sur les dernières décennies , la période de référence pour la comparaison des températures étant en plus une période de refroidissement .
          Le monsieur n’est pas climatologue mais il a une approche tout à fait scientifique ( le doute et les faits avant toute chose !! ) donc très intéressante.

            +0

          Alerter
          • Pierre // 16.09.2016 à 15h19

            La démarche de ce monsieur d’un point de vue épistémologique est tout à fait valide, mais effectivement à la lecture j’ai l’impression d’un certain gloubiboulgua de données dont on aimerait savoir comment il a eu les sources brutes, de remises en question systématiques de points dont on s’aperçoit qu’effectivement l’ensemble des chercheurs en est encore au stade des hypothèses, etc…bref si ce monsieur peut fournir un modèle prédictif valide, cela fixerait les choses…en attendant je préfère me fier à ceux qui travaillent en synergie et qui surtout ont à leur disposition des calculateurs extrêmement puissants pour « éprouver » leurs modèles.

              +1

            Alerter
          • Kaiel // 16.09.2016 à 15h44

            Si si on a des données sur des milliers d’années, les glaces antarctiques, les couches fossiles. On a un recul très important.

              +0

            Alerter
            • patrick // 16.09.2016 à 15h56

              Oui et sur des milliers d’années , le changement actuel n’est pas vraiment significatif.
              Par contre l’examen des glaces par carottage a bien prouvé une corrélation étroite entre température et taux de CO2, quand la température augmente , le taux de CO2 augmente aussi avec quelques décennies de retard.

                +2

              Alerter
      • Romuald // 16.09.2016 à 16h24

        Je suggère que vous passiez un peu plus de temps à consulter son site. Il est un peu « foutoir » mais tout à fait exhaustif. Il ne défend pas une thèse, il s’attache simplement à rétablir les faits. Un peu comme les crises finalement.
        Les données exposées sont les données même sur lesquelles le GIEC construit ses rapports. Vous avez là aussi une bonne part des théories en construction, l’exposé des hypothèses des uns et des autres avec l’état des vérifications. Pas mal pour commencer à s’informer.
        La climatologie est une chose complexe à la croisée de nombreux domaine. Chimie, physique, géologie, etc… C’est pourquoi un physicien ou un chimiste par exemple peu donner un éclairage pertinent sur un point particulier.

          +1

        Alerter
    • bats0 // 16.09.2016 à 17h43

      « blacklisté », « blacklisté », mais Romuald, google n’est pas forcément votre ami; il est avant tout l’ami de lui-même…
      Plus sérieusement, avec DuckDuckGo : Jacques Duran – Publications : https://www.researchgate.net/profile/Jacques_Duran/publications

      A propos des moteurs de recherches, j’ai un ami (assez pointu dans la sécurité des sites; c’est son boulot) qui m’avait, selon ses sources, affirmé que tous les moteurs de recherches passaient par google. Bon puisque il le disait… jusqu’au jour où j’ai voulu faire une recherche sur un site que je visite régulièrement, rien… Je change de MR (DuckDuckGo), super, tout y est…
      Ceci me fait pensé que je n’ai pas informé mon ami…

        +0

      Alerter
      • Pierre // 16.09.2016 à 18h01

        Euh… Là, en l’occurrence, c’est le site les-crises qui blackliste le site évoqué. Le site se trouve aisemment sur Google.

          +1

        Alerter
        • bats0 // 16.09.2016 à 18h44

          Exacte Pierre; je n’avais cherché qu’avec « Jacques Duran », et de ce fait je ne trouvais pas ses publications. Par contre avec la même recherche sur DDG, je l’avais trouvé en 8ème position…
          Mais pourquoi les-crises blacklisterait ces publications si ces dernières sont disponibles au public ?

            +1

          Alerter
          • Pierre // 16.09.2016 à 20h13

            Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question…le truc c’est que les-crises vont interdire tout commentaire qui citera un lien vers un site « blacklist ». Cela étant dit, Olivier Berruyer est le propriétaire et responsable de son site, en tant que commentateurs nous ne sommes que des « invités » et nous devons respecter ses choix, même si nous ne sommes pas forcément en accord avec eux. Il y a quelques sujets (voire quelques incohérences) avec lesquels je suis en désaccord avec les-crises, mais ce blog n’étant pas non plus ma bible de chevet (ce qu’il n’a pas vocation d’être), j’essaie d’en tirer le maximum d’informations constructives (de la part de son auteur comme des commentateurs) et d’y apporter modestement ma petite pierre ( 🙂 ) à l’édifice

              +4

            Alerter
  • DAOUD // 16.09.2016 à 16h30

    bonjour!

    est ce spécialiste pourrait nous expliquer l’action naturel du phénomène de la photo synthèse?
    l’histoire de l’arbre et son role dans la séquestration du co2 etc.
    nous le remercions vivement A+

      +0

    Alerter
    • Pierre // 16.09.2016 à 18h23

      Bonjour,
      Wikipedia, recherche « photosynthèse » vous donnera un plutôt bon article (à noter que c’est le phytoplancton qui est le « poumon » de la planète, et non les forêts tropicales et équatoriales comme on l’a longtemps cru).
      L’article « acidification des océans » qui jouent un rôle dans la séquestration du CO2 est à consulter également. Citons également la fonte du permafrost en Siberie (notamment) qui libère du méthane (gaz à effet de serre très important) http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/07/29/les-trous-geants-de-siberie-dus-au-rechauffement-climatique/

        +2

      Alerter
  • Pierre // 16.09.2016 à 16h31

    @patrick, votre com de 15h56: vous dites que dans les modèles paléoclimatiques appuyés sur les carrotages de glace l’augmentation des températures précède l’augmentation du taux de CO2 de quelques dizaines d’années. Ors il me semble que dans le contexte moderne, cette tendance est inversée, l’augmentation du taux de CO2 précède l’augmentation des températures. Si ma remarque est pertinente, ce fait viendrait en appui de la théorie d’une responsabilité anthropique du réchauffement climatique, les modèles paléoclimatiques apportant des éléments pour la thèse d’un entretien du phénomène (cad même si on arrête d’augmenter la production de gaz à effet de serre, l’augmentation des températures continuera, de par l’augmentation « naturelle » du taux de CO2 -cercle vicieux-). Mais je vous rejoins bien sûr sur le fait que les émissions de CO2 sont loin d’être le seul des effets anthropiques négatifs sur notre eco-système)

      +0

    Alerter
    • patrick // 16.09.2016 à 17h26

      oui , j’ai lu un article dans ce sens.
      l’étude des carottes glaciaires donnait un écart de quelques siècles ( 800 ans + ou – moins 200 ans , mais avec quand même une grosse incertitude ) entre l’augmentation des températures et celle du taux de CO2 alors qu’on n’a pas les mêmes écarts actuellement, avec en plus la période de refroidissement années40-années70 qui ne correspond à aucun modèle , avec la température qui chute mais taux de CO2 en augmentation ( ce qui pourrait être normal si on considère qu’il y a un écart entre les deux phénomènes ).
      Bref !! plus on cherche , moins on comprend et on se dit que tout ça est beaucoup plus complexe que l’équation simple CO2 -> température

        +0

      Alerter
      • Pierre // 16.09.2016 à 17h42

        Ça l’est toujours… 😉
        C’est bien pour cela qu’il faut toujours se méfier des explications simplistes, comme celle que nous donne les politiciens (en ce qui concerne ce sujet, on peut citer Al Gore, dont la rhétorique doit être du niveau classe de 6ieme…)

          +0

        Alerter
        • patrick // 16.09.2016 à 18h06

          la rhétorique d’Al Gore dans le réchauffement est du niveau classe de 6ième ( après tout , il s’agit d’affoler le gogo !! )
          mais ses investissements dans le marché du carbone sont plutôt du niveau MBA.
          et l’ensemble est du niveau  » conflit d’intérêt  » ou arnaque.

            +3

          Alerter
    • Romuald // 16.09.2016 à 17h44

      Le problème vient de la décorrélation apparente de la température et du CO2. Si la liaison est forte alors, l’énergie supplémentaire doit être quelque part dans le système ( mer, air, etc…) mais on arrive pas à voir où pour l’instant du moins. Ou alors, on ne stocke pas tant que çà d’énergie en plus et même si le CO2 reste un gaz à effet de serre, sont influence sur le système n’est pas si forte. Il s’agit d’un facteur 10 tout de même ! Voilà l’état du débat.
      Cela nous empêche t’il de décarboner notre consommation d’énergie ? Non bien évidemment mais faisons le pour de bonne raison. Les énergies fossiles s’épuisent et si l’on veut éviter des troubles majeurs il convient de traiter le problème maintenant et là je renvoie au site de Jancovici « Manicore » qui a de très bonnes infos sur cette problématique.
      La science économique « classique » raisonne sur des ressources infinies gratuites. Il est normal qu’elle soit démunie pour penser les enjeux du présent.

        +0

      Alerter
      • patrick // 16.09.2016 à 18h00

         » faisons le pour de bonne raison  » , oui , c’est bien mon interrogation.
        parce que faire tout et n’importe quoi sous le nom de transition énergétique juste en prenant prétexte le CO2 ça va juste nous mener dans l’impasse avec des consommations globales d’énergie qui restent ce qu’elles sont alors que notre production va devenir totalement erratique et consommera encore plus d’hydrocarbures pour compenser les manques de production d’énergie dite renouvelable.
        Le problème : les politiques sont engagés la-dedans jusqu’au cou et sont prêts à tout pour se mettre en avant …. comme d’habitude mais là ça devient grave.

          +0

        Alerter
        • Pierre // 16.09.2016 à 18h32

          Et de toute façon toute énergie est polluante d’une façon ou d’une autre. Si elle ne l’est pas par nature (solaire, éolien,…), elle le sera par la transformation nécessaire à son utilisation. Romuald, je vous renvoie sur l’excellent site de Gail Tverberg qui aborde bien cette dichotomie entre les économistes et la réalité de notre monde fini
          https://ourfiniteworld.com/author/gailtheactuary/

            +1

          Alerter
          • Romuald // 17.09.2016 à 17h54

            Merci pour ce lien.
            Oui, c’est pourquoi je fais référence à l’économie classique. Il est bien évident que nous avons des chercheurs qui explorent d’autres pistes. Mais comme ils ne sont pas dans le courant majoritaire ils ont du mal à avoir une visibilité.

              +1

            Alerter
        • Romuald // 17.09.2016 à 18h01

          Non, si je puis me permettre, je mettrai plutôt l’accent sur l’idéologie libérale; ordo ou pas ordo, qui suppose que les choses vont s’équilibrer toutes seules pour peu que nous ayons les bonnes règles… L’histoire prouve pourtant le contraire. Si les politiques faisaient de la politique justement plutôt que de penser qu’il suffit de suivre l’avis d’expert patenté et stipendié les choses pourraient changer.
          Attendons. Lorsque le mur sera là j’ai bon espoir que nous ayons un sursaut collectif!

            +0

          Alerter
  • Barbier // 17.09.2016 à 13h57

    Heureusement dixit notre sauveur national Sarkozy » Il faut avoir un certain orgueil pour penser que l’homme soit à la base du réchauffement climatique… »

    Eh oui , la Terre se rapproche imperceptiblement du Soleil ou celui ci a plus d’activité …..:o)

    Il devrait lire « Effondrement » de Jared Diamond ….

      +1

    Alerter
  • Barbier // 17.09.2016 à 14h30

    Cela ne s’arrange pas vraiment…….

    Dans la plus grande exploitation d’Imperial Valley, 90.000 vaches sont parquées à l’ombre des auvents. 70% des eaux du Colorado sont dérivées au profit de cette vallée agricole, comme nous l’apprend Franck Vogel dans son livre « Fleuves Frontières », tout en rappelant que 3550 litres d’eau sont nécessaires pour produire un steak de 200 grammes de viande bovine. (Franck Vogel)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/photo/20160913.OBS7958/grand-format-la-splendeur-perdue-du-fleuve-colorado.html

      +2

    Alerter
  • BA // 21.09.2016 à 06h54

    Août 2016 a battu un record de chaleur pour le seizième mois consécutif.

    Mardi 21 septembre 2016 :

    Climat. Le mois d’août a battu des records de chaleur.

    Oubliés les records de 2015, l’année 2016 est la plus chaude enregistrée depuis 1880.

    Août 2016 a battu un record de chaleur pour le seizième mois consécutif, la plus longue période de record mensuel de température enregistrée depuis le début des relevés en 1880, a annoncé ce mardi l’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA). 

    La période de janvier à août a également été la plus chaude dans les annales, 2016 étant donc en passe de battre un nouveau record annuel de chaleur sur le globe, surpassant 2015.

    http://www.letelegramme.fr/monde/climat-le-mois-d-aout-a-battu-des-records-de-chaleur-20-09-2016-11224815.php

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications