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16.novembre.201616.11.2016 // Les Crises

Déclaration provisoire de l’OMM sur l’état du climat mondial en 2016

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On le sent bien le « plateau »…

Source : OMM, 14-11-2016

Nouveau record en vue: 2016 devrait être encore plus chaude que 2015

Tout semble indiquer que 2016 sera l’année la plus chaude qui ait été observée depuis le début des relevés et que la température moyenne sera même supérieure au record établi en 2015. Selon les données provisoires dont dispose l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la température moyenne en 2016 devrait être supérieure d’environ 1,2 °Celsius à ce qu’elle était à l’époque préindustrielle.

La température moyenne de la période janvier-septembre 2016 a dépassé de 0,88 °Celsius (1,58 °F) la normale de la période 1961-1990 (14 °C), qui est utilisée par l’OMM comme période de référence. Les températures sont montées en flèche les premiers mois de l’année en raison du puissant épisode El Niño de 2015/16 et, d’après des données provisoires, sont restées suffisamment élevées en octobre pour que le record de l’année la plus chaude pressenti pour 2016 se concrétise. Si cela se confirmait, alors le XXIe siècle compterait 16 des 17 années les plus chaudes constatées depuis le début des relevés (l’autre étant 1998).

Les indicateurs relatifs au changement climatique affichent eux aussi des valeurs record. La concentration des principaux gaz à effet de serre dans l’atmosphère continue d’augmenter et atteint des niveaux sans précédent. L’étendue de la banquise arctique est demeurée très faible, en particulier au début de l’année et lors de l’embâcle d’octobre, et la fonte de l’inlandsis groenlandais, très marquée, a débuté particulièrement tôt.

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L’épisode El Niño a poussé à la hausse les températures océaniques, ce qui a contribué au blanchissement des coraux et accéléré le rythme d’élévation du niveau de la mer.

Jusqu’à présent, le phénomène le plus meurtrier de 2016 a été l’ouragan Matthew, à l’origine de la plus grave urgence humanitaire qu’ait connue Haïti depuis le tremblement de terre de 2010. En 2016, les extrêmes météorologiques ont entraîné d’importantes pertes socio‑économiques dans toutes les régions du globe.

«Comme chaque année, les records continuent de pleuvoir. 2015 était exceptionnellement chaude, mais tout indique que 2016 le sera encore plus», a déclaré le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, Petteri Taalas. «L’excédent de chaleur dû au puissant épisode El Niño a disparu, mais le réchauffement de la planète se poursuit».

«Dans certaines régions arctiques de la Fédération de Russie, la température était supérieure de 6 °C à 7 °C à la normale. Et dans de nombreuses autres régions arctiques et subarctiques de la Russie, de l’Alaska et du nord-ouest du Canada, la température a dépassé la normale d’au moins 3 °C. Or jusqu’ici, les records de chaleur s’exprimaient en fractions de degré» a souligné M. Taalas.

«Les changements climatiques ont augmenté la probabilité d’occurrence des phénomènes extrêmes et aggravé leurs conséquences. Les vagues de chaleur et les inondations «du siècle» reviennent à intervalles plus réguliers et la hausse du niveau de la mer a accru la vulnérabilité aux ondes de tempête qui accompagnent les cyclones tropicaux» a-t-il ajouté.

«L’Accord de Paris a lui aussi battu des records, puisqu’il est entré en vigueur dans un délai très bref et a été signé par un nombre record de pays» s’est réjoui M. Taalas. «L’Organisation météorologique mondiale prendra une part active à son application pratique» a-t-il précisé.

«L’OMM s’efforce d’améliorer le suivi des émissions de gaz à effet de serre pour aider les pays à les réduire. Le perfectionnement des prévisions climatiques à des échéances allant de la semaine à plusieurs décennies aidera des secteurs clés, comme l’agriculture, la gestion de l’eau, la santé et l’énergie, à mieux planifier l’avenir et à s’adapter. En outre, en axant davantage les prévisions météorologiques et les systèmes d’alerte précoce sur les impacts, on pourra sauver plus de vies, aujourd’hui comme demain. Il faut absolument renforcer la capacité des pays, en particulier les moins développés d’entre eux, à fournir des services climatologiques et diffuser des alertes précoces en cas de catastrophe. Grâce à tous ces outils puissants, il nous sera plus facile de nous adapter aux changements climatiques» a ajouté M. Taalas.

L’OMM a publié la déclaration provisoire sur l’état du climat mondial en 2016 afin que les débats de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient actuellement à Marrakech, au Maroc (COP 22), puissent reposer sur des informations précises. La version finale de cette déclaration sera publiée début 2017. Pour la première fois, l’évaluation comporte un volet humanitaire émanant d’autres organismes des Nations Unies.

Elle complète le rapport intitulé Le climat mondial: 2011-2015, dont la COP 22 a également été saisie et qui dresse un tableau à plus longue échéance de l’état du climat et traite de phénomènes pluriannuels comme la sécheresse. Ce rapport souligne que, sur les 79 études publiées de 2011 à 2014 dans le Bulletin de la Société météorologique américaine, plus de la moitié démontrent que les changements climatiques d’origine humaine avaient contribué au phénomène extrême considéré. Certaines d’entre elles indiquent que la probabilité d’occurrence des vagues de chaleur a été multipliée par 10, voire plus.

Faits saillants:

Température

À l’échelle du globe, la température moyenne de la période janvier-septembre 2016, dépassait d’environ 1,2 °C celle de l’époque préindustrielle et de 0,88 °C (1,58 °F), la normale de la période de référence 1961-1990. Les premiers mois de l’année ont été particulièrement chauds, affichant des anomalies mensuelles record: +1,12 °C (+2,02 °F) en février et +1,09 °C (+1,96 °F) en mars. Les données tirées de la réanalyse ERA-40 du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) révèlent, pour octobre, une anomalie semblable à celles des mois de mai à septembre.

Les températures étaient supérieures à la normale de la période 1961-1990 au-dessus de la grande majorité des terres émergées. Dans certaines régions de l’Arctique russe proches de l’estuaire de l’Ob et de l’archipel de la Nouvelle-Zemble, elles ont dépassé la normale de 6 à 7 °C. De nombreuses autres régions arctiques et subarctiques de la Russie, de l’Alaska et du nord-ouest du Canada ont enregistré des températures supérieures d’au moins 3 °C à la normale. Dans plus de 90 % des zones continentales non tropicales de l’hémisphère Nord, la température dépassait la normale d’au moins 1 °C. Dans l’hémisphère Sud, les anomalies positives étaient moins marquées, atteignant néanmoins 1 °C ou plus dans maintes régions, en particulier dans le nord de l’Amérique du Sud, le nord et l’est de l’Australie et une grande partie de l’Afrique australe.

La seule grande région continentale où la température était inférieure à la normale est située dans la zone subtropicale de l’Amérique du Sud (nord et centre de l’Argentine, certains secteurs du Paraguay et basses terres de Bolivie).

Océan

Les températures ont été supérieures à la normale dans la plupart des régions océaniques, ce qui a joué un rôle dans le blanchissement notable des coraux et dans le bouleversement des écosystèmes marins observé dans certaines régions tropicales, notamment la Grande barrière de corail, au large de la côte est de l’Australie, et autour d’États insulaires du Pacifique comme les Fidji et Kir-ibati. Dans certaines parties de la Grande barrière, jusqu’à 50 % des coraux sont morts.

C’est surtout dans l’océan Austral, au sud du 45e parallèle que la température de surface de la mer était inférieure à la normale (en particulier à proximité du passage de Drake entre l’Amérique du Sud et l’Antarctique, où l’anomalie a dépassé par endroits 1 °C).

À l’échelle du globe, le niveau de la mer s’est élevé d’environ 15 millimètres de novembre 2014 à février 2016 en raison de l’épisode El Niño, soit une valeur nettement supérieure au rythme annuel de 3 à 3,5 mm constaté après 1993, et au début de l’année 2016, la hausse affichait des valeurs record. Depuis le mois de février, le niveau de la mer est demeuré relativement stable.

Concentrations de gaz à effet de serre

En 2015, la teneur de l’atmosphère en dioxyde de carbone a atteint, pour la première fois, 400 parties par million (ppm) en moyenne annuelle. Les premières observations indiquent que de nouveaux records ont été établis en 2016. À Cape Grim (Australie), la concentration moyenne de CO2 au mois d’août était de 401,42 ppm, alors qu’elle était de 398,13 ppm en août 2015. À Mauna Loa (Hawaii), la moyenne des concentrations hebdomadaires de CO2jusqu’au 23 octobre était de 402,07 ppm, contre 398,50 ppm à la même date l’année précédente, et la valeur de 407,7 ppm pour mai 2016 est la moyenne mensuelle la plus élevée jamais constatée.

Glace et manteau neigeux

L’étendue de la banquise arctique a été nettement inférieure à la normale pendant toute l’année. Le minimum saisonnier, en septembre, était de 4,14 millions de kilomètres carrés, ce qui le place au deuxième rang des minimums observés (à égalité avec 2007) après celui de 2012. Le maximum hivernal, en mars, était le plus faible jamais constaté, et à l’automne, l’embâcle a été nettement plus lent que la normale; l’étendue de la banquise à la fin du mois d’octobre était la plus faible jamais observée à cette époque de l’année.

Après plusieurs années de valeurs nettement supérieures à la normale, l’étendue de la banquise antarctique est redevenue proche de la normale au début de l’année 2016. Elle a atteint son maximum saisonnier près d’un mois plus tôt que d’habitude et demeurait nettement en dessous de la normale à la fin du mois d’octobre.

La fonte estivale de l’inlandsis groenlandais a été nettement supérieure à la moyenne calculée pour la période 1990-2013, le mois de juillet ayant connu une fonte particulièrement marquée, mais néanmoins inférieure à celle de 2012, année record.

Phénomènes à fort impact

De nombreux phénomènes météorologiques ont eu des incidences majeures en 2016. Le plus meurtrier était l’ouragan Matthew qui a sévi en octobre. Selon les chiffres du Gouvernement haïtien, au début du mois de novembre, l’ouragan avait fait 546 victimes et 438 blessés. Après avoir balayé Haïti, Matthew s’est dirigé vers le nord et a fait des ravages à Cuba et aux Bahamas, avant de longer la côte Est des États-Unis d’Amérique et d’atterrir en Caroline du Sud, où il a entraîné de graves inondations.

Le typhon Lionrock a causé des inondations catastrophiques et fait de nombreuses victimes en République populaire démocratique de Corée, et le cyclone Winston a été le cyclone tropical le plus intense jamais observé aux Fidji. Au 31 octobre, 78 tempêtes avaient été observées en 2016, soit un nombre proche de la normale.

En Chine, pendant l’été 2016, les inondations dans le bassin du Yang-Tsé-Kiang, qui ont fait 310 victimes et causé des dégâts évalués à 14 milliards de dollars, ont été les plus graves depuis 1999. Les inondations et glissements de terrain qui se sont produits au Sri Lanka à la mi-mai ont fait plus de 200 morts ou disparus et plusieurs centaines de milliers de personnes déplacées. Au Sahel, les précipitations saisonnières supérieures à la normale ont entraîné de graves inondations dans le bassin du Niger, ce dernier ayant atteint, au Mali, son niveau le plus élevé depuis environ 50 ans.

Plusieurs grandes vagues de chaleur ont marqué 2016. En Afrique australe, l’année a commencé par une intense canicule, exacerbée par la sécheresse qui sévissait dans la région. De nombreuses stations ont enregistré des records de chaleur absolus, notamment 42,7 °C à Pretoria et 38,9 °C à Johannesburg le 7 janvier. La Thaïlande a établi un nouveau record national (44,6 °C), le 28 avril, tout comme l’Inde, où le mercure a atteint 51,0 °C à Phalodi le 19 mai. Des températures record ou quasi record ont été enregistrées dans certaines régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à plusieurs reprises pendant l’été. Le 21 juillet, à Mitribah (Koweït), il a fait 54,0 °C, soit la température la plus élevée jamais enregistrée en Asie, sous réserve de son homologation par l’OMM. Le jour suivant, le thermomètre a atteint 53,9 °C à Basra (Iraq) et 53,0 °C à Delhoran (Iran).

L’incendie le plus destructeur de l’histoire du Canada a éclaté en mai à Fort McMurray, dans la province de l’Alberta. Environ 590 000 hectares ont brûlé lors de cette catastrophe naturelle, la plus coûteuse qu’ait connue le pays. La ville de Fort McMurray a dû être entièrement évacuée et 2 400 bâtiments ont été détruits. Les dommages ou pertes subis par des objets assurés ont été évalués à 4 milliards de dollars canadiens (3 milliards de dollars É.-U.), alors que les autres types de pertes se sont chiffrés à plusieurs milliards de dollars.

Plusieurs régions de la planète ont connu des sécheresses de grande ampleur, pour la plupart associées à l’épisode El Niño, dont l’influence s’est nettement fait sentir sur les régimes de précipitations. En 2015-16, pour la deuxième fois consécutive, l’Afrique australe a connu une saison des pluies déficitaire. Dans la majeure partie de la région, les précipitations sont généralement rares de mai à octobre et, selon les estimations du Programme alimentaire mondial, 17 millions de personnes auront besoin d’aide pendant la «période de soudure» qui précédera la prochaine récolte du début de l’année 2017.

Conséquences sur le plan humanitaire

Les variations annuelles et à plus long terme du système climatique peuvent aggraver la situation sociale, humanitaire et environnementale. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les déplacements de populations devraient se multiplier à cause de catastrophes d’origine météorologique devenues plus fréquentes, voire plus lourdes de conséquences, de ressources toujours plus rares et convoitées, des conflits qui en résultent, ainsi que de la hausse du niveau de la mer qui rendra inhabitables certaines régions côtières et de basse altitude.

Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en 2015, 19,2 millions de personnes ont été déplacées dans 113 pays en raison de catastrophes liés à des aléas météorologiques, hydrologiques, climatiques et géophysiques, soit plus de deux fois plus que les déplacements dus aux conflits et à la violence. Sur ces 19,2 millions de personnes,
14,7 millions ont été déplacées en raison de catastrophes d’origine météorologique. Les chiffres ont été particulièrement élevés dans le sud et l’est de l’Asie, mais toutes les régions du globe ont été touchées. Les données équivalentes pour 2016 ne sont pas encore disponibles.

Les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, qui ont subi l’influence du puissant Niño de 2015/16, ont eu des répercussions négatives considérables sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus de 60 millions de personnes en ont subi le contrecoup dans le monde entier.

 

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) est l’organisme des Nations Unies

qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau.

public.wmo.int

Pour de plus amples renseignements, veuillez prendre contact avec l’attachée de presse de l’OMM,
Clare Nullis, (courriel: cnullis@wmo.int; tél.: +41 (0)79 709 13 97).

Notes à l’intention des rédacteurs

Les anomalies de la température moyenne à l’échelle du globe sont calculées à partir de trois grands jeux de données internationaux: HadCRUT4.4, élaboré conjointement par le Centre Hadley du Service météorologique britannique et la Section de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni); l’analyse GISTEMP (version 2016) produite par le Goddard Institute for Space Studies (GISS) qui relève de l’Administration américaine pour l’aéronautique et l’espace (NASA) et le jeu de données Merged Land Ocean Global Surface Temperature Analysis de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA) (version 4.0), produit par les Centres nationaux d’information sur l’environnement (NCEI). L’OMM utilise également les données de réanalyse ERA-40 du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme.

Il existe plusieurs définitions pour ce que l’on appelle « époque préindustrielle», les plus couramment utilisées renvoyant aux années 1850-99 et 1880-99. La valeur de 1,2 °C est valide (au dixième de degré Celsius près) quelle que soit la période retenue.

Les informations relatives aux conséquences humanitaires et environnementales ont été fournies par le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, l’Organisation internationale pour les migrations, le Programme alimentaire mondial, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et le Programme des Nations Unies pour l’environnement.

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Source : OMM, 14-11-2016

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Commentaire recommandé

red2 // 16.11.2016 à 09h24

Et certains retardés veulent construire un nouvel aéroport à NDDL…(Juste après avoir signé la cop21, c’est dire si ils prennent ça au sérieux…) On va dans le mur et en klaxonnant en plus 🙁

53 réactions et commentaires

  • Danièle Dugelay // 16.11.2016 à 03h15

    … et Trump déclare qu’il n’y a pas de problème de climat, donc qu’il n’a rien à faire des accords de Paris ! Il lui est facile de faire marche arrière, Obama n’a donné qu’un engagement verbal, en fait les USA n’ont rien signé ! Comment va réagir la Chine qui s’était engagée pour la défense du climat, probablement parce que les USA semblaient aussi d’accord ? Est-ce de l’inconscience ou simplement une grosse couche de bêtise sur une assiette de profit. Combien de morts en 2016 ?
    Source : le dernier meeting de JL Mélenchon à Chambéry.

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    • atanguy // 16.11.2016 à 06h19

      « les USA n’ont rien signé ! »
      Ce n’est pas a cause d »Obama,c’est a cause du congres US, aux mains des Républicains qui a refusé de signer cet accord. Trump ne fait que suivre la politique des républicains.

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      • Sainthip // 16.11.2016 à 12h04

        J’ai lu que les USA et la Chine avaient ratifié l’accord COP 21 le 2 septembre. Je me trompe?

          +1

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        • LS // 16.11.2016 à 19h16

          C’est bien ratifié mais, en démocratie il est possible de revenir sur un accord déjà ratifié, n’en déplaise à notre ami Juncker (« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà signés »)

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        • patrick // 16.11.2016 à 20h52

          En ce qui concerne les usa. C’est juste un décret de Obama qui a passé outre l’avis du congrès. Donc ça va pas tenir longtemps

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  • Christophe Foulon // 16.11.2016 à 07h35

    Pour moi c’est la vrai inquiétude de l’élection de D. Trump, il a clairement dit que le climat ne sera pas au centre de sa politique, et comme le rappelle fort justement le commentaire de ‘atanguy’, les USA ne sont pas une monarchie, les 2 chambres et l’Administration (avec un grand A pour symboliser son extrême prégnance sur les politiques américaines) n’ont jamais montré beaucoup de vigueur sur le sujet.
    C’est pas comme ça que la Chine, L’inde et en règle générale le monde va se sentir concerné… snif.

      +3

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    • bats0 // 16.11.2016 à 08h03

      Trump fera comme tous ses prédécesseurs : il s’adaptera à la situation; ne pas oublier qu’avant tout, c’est un homme d’affaire, et que tant que le business tourne, si il y a des opportunités dans le renouvelable, il les exploitera.
      Dans sa campagne, il a souvent indiqué qu’il voulait remettre en exploitation tous les gisements (charbon, schiste, et autres du même style), mais si les cours de ces matières premières sont trop élevés (pas de rendement possible pour ces exploitations), rien ne se fera.

        +2

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      • bats0 // 16.11.2016 à 09h09

        Oups, coquille; je voulais écrire : mais si les cours de ces matières premières ne sont pas assez élevés (pas de rendement possible pour ces exploitations).
        Sinon, merci Olivier pour ce billet, avec toutes les données nécessaires, afin de se faire une idée plus précise de la réalité de notre avenir climatique. Ce sont ce genre de billet qui m’ont toujours passionnés dans ce blog.

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    • Xfiles72 // 16.11.2016 à 10h55

      Il faut voir le niveau de corruption des sénateurs par les lobbys énergétiques c’est impressionnant. Il y a eu un très bon reportage sur Arte sur le sujet, il y a quelques sénateurs qui défendent qu’il n’ y a pas de réchauffement climatique, que tout ceci est une invention, qui ont perçu plus d’un million de dollars de la part des lobbys de l’énergie et le pire dans tout ça c’est qu’il ne s’en cachent même pas. Comment peut-on arriver à un tel taux de corruption sans être inquiété?

        +4

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  • Christophe Foulon // 16.11.2016 à 07h50

    Exercice pour le prochain maire de New York :

    Question de CNN (ou autre)
    D’après les données recueillies depuis 30 ans par nos dizaines de satellites à 50 millions de $ pièces à la fin de ce siècle Manhattan sera sous 2 yards de flotte.
    Que comptez vous faire ?

    vous avez 4 ans…. tic tac, tic tac, tic tac !

      +4

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  • Babar // 16.11.2016 à 09h00

    Ce n’est pas un phénomène nouveau ni inattendu, Trump n’est en rien un ovni en ce domaine. Les Etats Unis ne signent jamais d’engagements internationaux qui les lient autrement que sur le plan commercial. C’est le cas pour le TPI: aucun dirigeant des USAs quoiqu’il fasse ne sera livré au TPI, c’est le cas pour les mines anti personnelles etc… L’éthique ou la morale c’est une affaire intérieure. Du reste Obama à la Cop 21 est venu faire du cinéma, il savait parfaitement que le congrès s’assiérait sur ces « non engagements »!

      +15

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  • red2 // 16.11.2016 à 09h24

    Et certains retardés veulent construire un nouvel aéroport à NDDL…(Juste après avoir signé la cop21, c’est dire si ils prennent ça au sérieux…) On va dans le mur et en klaxonnant en plus 🙁

      +32

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    • david // 16.11.2016 à 09h59

      Bonjour red2
      Est ce vraiment absurde lorsque l on sait que la population mondiale ayant la possibilité de voyager va doubler d’ici peu (classe moyenne chinoise par ex), et que la France a quelques atouts en terme d’attractivité pour le touriste mondial (si la situation ne dégénère pas ici)
      Je dois vraiment être retardé ..

        +1

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      • red2 // 16.11.2016 à 11h38

        D’un point de vue écologique oui! Regardez donc la courbe de température publiée par notre hôte. Si la population mondiale ayant la possibilité de voyager double et voyage en avion, on aura d’autres problèmes que recevoir des touristes… Et par ailleurs, y en aura il toujours dans la région ? Parce que si on fait rien pour changer, vous pouvez oublier la baie de la Baule et les marais salant de Guérande (une fonte de la calotte de glace du Groenland et c’est le niveau de la mer qui monte de 7 mètres…)

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        • John // 16.11.2016 à 22h35

          L’aéroport actuel restera en activité pour les Béluga d’Airbus.

          Qui paiera son entretien? Je doute que ce soit Airbus seul.

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      • Adrien // 16.11.2016 à 12h20

        Pour info, le projet de NDDL comporte effectivement deux pistes, mais l’aéroport en lui-même sera plus petit que l’existant (guichets, passerelles, etc.), hormis les surfaces commerciales.

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        • TienTien // 16.11.2016 à 16h53

          Avec un total de 180 aéroports, soit 1 aéroport pour 358.000 habitants, la France est championne d’Europe. Trois fois plus qu’en GB et 12 fois plus qu’en RFA !
          Pour rappel, la région Bretagne compte déjà 8 aéroports ! Seuls 15 aéroports hors Paris sont +/- rentables. Plus de 150 d’entre eux sont gravement déficitaires.
          Alors, faut-il encore et encore bétonner le territoire ?

            +7

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        • LS // 16.11.2016 à 19h30

          Oui et l’une des 2 pistes est dimensionnée pour faire décoller un concorde ou un A380, ce que ne peut pas l’aéroport actuel.
          On veut faire de Nantes la capital du grand ouest, dans une vision d’une France libérale, organisée en 5/10 grandes métropoles mondialisées et autonomes déconnectées de leur arrière pays. Évidement, les habitants du grand ouest n’ont pas eu leur mot à dire.

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          • patrick // 16.11.2016 à 20h54

            Le concorde est mort et L »A380 n’est pas au mieux de sa forme.
            Ce projet est ancien et ne correspond plus à rien

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            • L’illustre inconnu // 17.11.2016 à 12h26

              Il est moins couteux et plus logique d’agrandir un aéroport existant, que de partir de zero. Sans compter que le cout de « l’ancien » aéroport restera présent..

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          • clauzip12 // 19.11.2016 à 20h46

            Je pense que l’argument majeur et non public pour NDDL est L’OTAN.
            Cet aérodrome est soit par sa position géographique et par sa conception est utile à l’OTAN
            En effet il est situé à la périphérie de L’Europe et permet des mouvements stratégiques sans connaissance externe.
            L’aéroport actuel est implanté à proximité d’une agglomération importante et peut être « surveillé » sans contrôle réel.
            La configuration pour la réception de moyens lourds est intégrée.Je pense aux super bombardiers américains.
            De plus,je suis persuadé que dans les 10 ans qui suivent une base de l’OtAN sera développée avec des militaires …américains princiopalement.
            Quand il est dans le machin,le pays perd une fois de plus un peu de sa souveraineté;
            Sarkosy est l’homme de cette perte de souveraineté mais elle a été enclenchée avec l’UE et l’Euro.
            Il ne nous ont pas tout pris,il nous reste nos yeux… pour pleurer!

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            Alerter
  • Olposoch // 16.11.2016 à 09h40

    Malheureusement l’accord de Paris ne semble être qu’une miette donnée au peuple par ceux qui ne remettront en question rien qui puisse remettre en question leur puissance.
    Dans ce système, il faudrait que sauver la planète soit rentable pour les actionnaires.
    Trump annonce qu’il ne respectera pas l’accord, Trudeau l’a fait avant lui.
    https://reporterre.net/Au-Canada-Justin-Trudeau-tourne-le-dos-a-ses-promesses-environnementales
    Il a la carte, le Trudeau… fils à Papa, il voyage, il essaie des trucs histoire d’avoir fait des trucs « avant », ne finit rien et donc logiquement se lance dans la politique, carrière facile pour lui.
    Il pose torse nu en boxeur sans être comparé à Poutine, les médias l’adorent, l’image suffit.

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    • Olposoch // 16.11.2016 à 09h51

      cela dit Il réussit à faire signer aux gogos européens un traité de libre échange qui ouvre un peu plus à son pays un marché de plus de 500M de consommateurs, en échange de l’ouverture aux 27 pays de l’UE du vaste marché canadien de 30M de consommateurs, et pourra faire avec les tribunaux d’exception ce que les USA font subir au Canada.

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      • Louis Robert // 16.11.2016 à 10h57

        Que je sache, les Européens n’étaient pas contraints d’accepter et de signer ce traité. Â moins que tout ce qu’ils font désormais soit toujours « la faute des autres »… de tous sauf la leur.

        Ce défaitisme teinté d’impuissance, cette servilité des Européens, me sidèrent!

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      • Chris // 16.11.2016 à 23h00

        A propos du CETA :
        Magnette a fait du grand cinéma.
        Les 1598 pages de textes n’ont pas été modifiées.
        Il reste un peu d’espoir car les tribunaux d’arbitrage, en privilégiant les entreprises internationales canadiennes ou européennes par rapport aux entreprises nationales, créent une rupture d’égalité.
        Or cette rupture est inconstitutionnelle dans nombre d’états européens.
        Affaire à suivre…

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        • Karim Wilmotte // 17.11.2016 à 00h36

          « Magnette a fait du grand cinéma.
          Les 1598 pages de textes n’ont pas été modifiées. »

          Il n’a jamais dit que les 1598 pages avaient été modifiées.
          Il a dit que des textes avec valeur interprétative avaient été ajouter au traité (qui donc, fait plus que 1598 pages au complet).

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  • Louis Robert // 16.11.2016 à 10h44

    Le triomphalisme infantile exprimé à Paris devant le monde entier m’avait semblé désespérant.

    James Hansen: « L’accord de Paris est une imposture. »

    « James Hansen (former director of NASA’s Goddard Institute for Space Studies) says the agreement is « just worthless …father of climate change awareness, calls Paris talks ‘a fraud’. The former Nasa scientist criticizes the talks, intended to reach a new global deal on cutting carbon emissions beyond 2020, as ‘no action, just promises’.

    https://www.theguardian.com/environment/2015/dec/12/james-hansen-climate-change-paris-talks-fraud

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    • Chris // 16.11.2016 à 23h06

      D’autant plus une imposture (probablement pour justifier la relance d’une taxe carbone lucrative pour certains) que COP implique un changement de paradigme socio-économique… dont personne n’ébauche la moindre ligne.
      COP, c’est le Club de Rome façon Walt Disney.

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      • Véhem // 18.11.2016 à 01h39

        Moi je trouve qu’au niveau français, il y a quand même Mélenchon qui explique qu’on ne peut plus produire n’importe quoi n’importe comment, qu’il faut arrêter avec l’agriculture conventionnelle, les protéines carnées, qu’il faut promouvoir les énergies renouvelables, la règle verte (on ne prend pas plus à la planète que ce qu’elle peut donner). Il parle souvent de tout ça (en plus de la 6e République, sortir de l’OTAN…). Allez voir toutes ses vidéos ou ses textes sur son blog (http://melenchon.fr/) ou sur JLM 2017.
        Ses 2 blogs sont très riches d’éducation populaire.
        Un exemple : http://melenchon.fr/2016/10/28/revue-de-semaine-4-onu-ceta-calais-extinction-animale-agriculture-proteines-carnees/

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  • TienTien // 16.11.2016 à 12h08

    En pratique, les grandes résolutions émises lors de la COP21 sont mort nées. C’est triste; mais il faut se rendre à l’évidence. Ces grands raouts internationaux ne débouchent sur rien de tangible et ne permettent que d’échanger petits fours et coupes de champagne.
    La COP21 est morte ? Vive la COP22 !

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  • Fabrice // 16.11.2016 à 12h54

    C’est toujours la question qui me vient sur ce sujet c’est pourquoi on continue à utiliser le terme « réchauffement climatique » plutôt que « dérèglement climatique » dans le 1er cas on englobe que la constatation d’une moyenne globale (qui ne parle pas au terrien lambda) alors que dans le 2e cas on intègre les effets constatables et variés selon les environnements « localisés » ?

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  • sissa // 16.11.2016 à 14h54

    Avec les températures de cette année, qui, en plus de la tendance au réchauffement, sont aussi liées à un phénomène El nino, on est peut-être partis sur une dizaine d’année de « le réchauffement s’est arrêté en 2016 » de la part des climato-s(c)eptiques de la même façon qu’ils nous ont bassiné pendant des années avec « le réchauffement s’est arrêté en 1998 » (dernière année El nino)

    C’est bien tout le problème avec le climat, il y aura toujours une raison de « douter » et par conséquent de ne rien faire.

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  • jubaka // 16.11.2016 à 14h58

    Quand c’est plus chaud c’est plus sec et par voie de conséquence cela brûle mieux et plus longtemps.

    Blague à part, les phénomènes extrêmes ne peuvent jamais être corrélés directement avec le réchauffement. Pas plus qu’il ne faut accorder d’importance sur les chiffres de température d’une année. On pourrait avoir en 2017 l’année la plus froide depuis 20 ans que cela ne remettrait pas en cause la courbe globale.
    De la même manière dire qu’il ne faut pas dépasser 2° ou 5° c’est un peu du pifomètre. Les interactions sont tellement nombreuses qu’il est difficile de prévoir les cas de rupture (salinité de l’eau et influence sur les courants, fonte du permafrost, baisse de l’enneigement mondial et effet sur la réverbération …).

    A ceux qui estiment qu’il faut être contre quand tout le monde est pour je leur dit ceci : Et alors, imaginons que vous ayez raison et que les gaz à effet de serre ne sont pour rien dans le réchauffement climatique, il n’empêche qu’ils empoisonnent notre lieu de vie notamment pour les habitants de zones urbaines, ils provoquent des maladies (cancer et autres joyeuseté). Cela devrait être suffisant pour vouloir limiter les émissions de ces gaz non?

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  • sissa // 16.11.2016 à 15h15

    Il y a plusieurs équipes différentes qui font des reconstitution de températures, les résultats sont cohérents, y compris dans le cas de l’étude BEST financée par des climato-s(c)eptiques pour trouver d’éventuelles erreurs.

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  • sissa // 16.11.2016 à 15h24

    POur ce qui par exemple, des courbes obtenues ar la NASA, On a des informations sur les données et la méthodologie employée avec des liens sur cette page:
    http://data.giss.nasa.gov/gistemp/

    Après le lien avec des catastrophes naturelles ne peut se justifier que par de la simulation mais la raison de base est simple; okus de chaleur signife plus d’énergie dans le système, et donc donc plus d’évènement violent.

    Quant au lien entre la chaleur, la sécheresse et les incendies, c’est quand même assez clair, non?
    Que le départ du feu n’ait rien à voir avec le réchauffement est une chose, mais quand est-il de son développement?

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  • Luc // 16.11.2016 à 18h14

    Comment a-t-on calculé la température moyenne mondiale pré-industrielle qui sert de référence à ce papier ? Par quelle méthode ? Est elle fiable ? si oui, à combien de degré prêt ? A quelle date cela fait il référence ? avant 1800 ? Admettons. Allons y pour 1800 (la révolution industrielle n’a pas eu lieu au même moment dans tous les pays du globe). Quelle température précise (puisqu’on est en dixième de degré) sur chaque point du globe en 1800 ? qui peut le dire ? Quelle précision avait les appareils de mesure de la température en 1800 ? 1°C, 2°C ou 5°C ? Comment étaient-ils étalonnés ? Peut être 1 ou 2°C pour les plus précis dans les laboratoires, mais quelle précision pour ceux qui se baladaient sur les bateaux et qu’on trempait de temps à autre dans un seau d’eau de mer prélevé à l’aide d’une corde ? Très scientifique tout çà…
    A la limite on m’aurait dit : il est possible que la température ait variée de -2°C à +5°C par rapport à l’époque pré+-industrielle, çà m’aurai semblé plus raisonnable et j’aurai peut être adhéré…

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    • sissa // 16.11.2016 à 22h21

      « Comment a-t-on calculé la température moyenne mondiale pré-industrielle qui sert de référence à ce papier ? »
      Vous avez cherché à savoir? Vraiment? Vous avez regardé les papiers scientifiques sur la question? Vous savez quels proxys sont utilisés par les chercheurs pour reconstituer les climats du passé

      Si quelqu’un vous disait: « on ne peut connaître la compositiion des planètes puisqu’on y a jamais posé le pied » ou bien, « il est impossible de connaître la structure de l’atome puisque les microscopes ne permettre de voir à cette échelle » ou encore, « on ne peut connaître l’âge du soleil puisqu’on était pas là à la naissance »., vous le prendriez au sérieux?
      Si vous réfléchissez, toute la science peut être critiquée avec des arguments d’apparent bon sens comme les vôtres.

      Un point de statistiques: on n’a pas besoin d’avoir des mesures locales précises au dixième de degré, pour avoir une mesure globale précise à cette échelle.

      Quant à la précision de la mesure dans le passé( c’et un sujet annexe, mais bon…), il faut savoir que lors de la mesure du méridien pour déterminer la longueur du mètre, pendant la révolution. l’erreur commise fut de 0.02%

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      • patrick // 16.11.2016 à 22h35

        les « mesures » du passé présentent plusieurs problèmes :
        – il y avait de nombreux endroits dans le monde où il n’y avait pas de stations de mesure il y a seulement quelques décennies
        – des stations de mesure qui étaient situées en rase campagne sont maintenant dans des zones habitées/bétonnées donc forcément plus chaudes.
        – la plupart des mesures sont en fait corrigées selon des méthodes assez « arbitraires »

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    • Jeanpaulmichel // 16.11.2016 à 23h24

      Bonsoir,
      Effectivement, il est légitime de poser ces questions, d’autant plus qu’à une certaine époque il y avait des vignes dans le Nord de la France.
      Difficile donc d’estimer les températures en 1800 avec autant de précision, les estimations scientifiques peuvent être hasardeuses.
      Cependant, il y a une donnée majeure qui me terrifie, c’est le niveau de gaz à effets de serre présent dans l’atmosphère.
      Les carotages dans la glace des pôles ont permis de mesurer la composition de l’air à diverses époques et jamais le taux de CO2 n’a été aussi élevé que dans les mesures correspondant à notre époque.

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      • Jeanpaulmichel // 16.11.2016 à 23h27

        (suite)
        Comme il n’y a pas d’éruptions volcaniques en cours, que nos véhicules diesels et essence ne polluent quasiment pas grâce à l’informatique embarquée permettant de respecter des normes drastiques (voir l’affaire Audi-WW), comme la pollution générée par les moteurs d’avion baisse de 10% et que le trafic est appelé à doubler à moyen terme, je suis dubitatif quant à l’origine humaine du réchauffement climatique.
        La véritable origine du RC est le rejet des gazs produits par les ruminants.
        Pour preuve, selon l’analyse des carotages des glaces du Pôle Nord, au temps des dinosaures, le niveau de CO2 était inférieur à ce qu’il est aujourd’hui.
        Explication: les dinosaures avaient bouffé quasiment toutes les vaches, cqfd.
        Mais pas de bol, un astéroïde heurtant la Terre à provoqué la disparition des dinosaures Les vaches normandes, limousines sont devenues endémiques conduisant au réchauffement actuel.
        Voilà ce qu’il advient lorsque l’équilibre entre espèces est rompu.
        Sans prédateurs, les vaches ont colonisé la planète,allant jusqu’à investir le centre des villes comme à Bombay ou New-Dehli.
        Conclusion : manger un steak Xxl est un acte ecolo responsable.

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  • Oropher // 16.11.2016 à 18h21

    Sans nier l’effet de l’homme sur le climat qui est indéniable, ce qui m’embête toujours avec ces études, c’est la période de comparaison.
    On compare aujourd’hui par rapport à 100-200-300 ans en arrière. La terre a juste 4.5 milliards d’année.

    C’est comme si après la catastrophe de l’Erika y’a un peu plus de 15 ans, on avait pris une goutte d’eau sur les plages de Bretagne et qu’on avait dit que l’eau de toute la planète était comme ça.

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    • Fabrice // 16.11.2016 à 18h56

      Oropher, il y a l’étude des carottes de glaces, qui permettent de savoir exactement la composition de l’atmosphère, les fossiles de plantes ou les plantes (qui ont une durée de vie longue) permettent aussi de savoir comment se comportait le climat, du taux du CO2 (en fonction de leur croissance), … Il n’y pas application d’un panel réduit à l’ensemble de l’étude mais croisement de données factuelles.

        +5

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      • Oropher // 16.11.2016 à 19h25

        Raison de plus, pourquoi toujours mettre des graphiques qui ne représentent que quelques centaines d’années ( c’est à dire un grain de sable dans le désert) ? Je pense pas que ça soit bien plus difficile d’allonger la période si on dispose déjà des données.

          +2

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        • patrick // 16.11.2016 à 20h02

          Parce que pour effrayer le clampin moyen il est nécessaire de ne montrer que les « bonnes » périodes. Si on présente des périodes plus longues on voit bien qu’il n’y a rien d’inhabituel dans les mouvements du climat.
          il faut aussi savoir que les données ne sont pas des données « brutes » mais qu’elles sont corrigées ( des variations saisonnières ).

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          • Karim Wilmotte // 17.11.2016 à 00h39

            « Si on présente des périodes plus longues on voit bien qu’il n’y a rien d’inhabituel dans les mouvements du climat. »

            Mais personne ne dit que le climat ne change pas en permanence.
            On dit que le climat change beaucoup plus rapidement. Beaucoup.

              +2

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  • RGT // 16.11.2016 à 19h38

    « la température moyenne en 2016 devrait être supérieure d’environ 1,2 °Celsius à ce qu’elle était à l’époque préindustrielle …/… Dans certaines régions de l’Arctique russe proches de l’estuaire de l’Ob et de l’archipel de la Nouvelle-Zemble, elles ont dépassé la normale de 6 à 7 °C.« .

    J’imagine la réponse d’un économiste à l’annonce de ces nouvelles :

    «  Vous venez nous embêter pour seulement 1,2 points de croissance en plus d’un siècle ?
    Mais c’est MINABLE !!!
    Même la Russie ne s’en sort pas honorablement avec seulement 6 points de croissance sur cette période !!!
    (de toutes façons les russes font toujours preuve de mauvaise volonté)
    Une vraie croissance est une croissance ANNUELLE à 2 chiffres !!!
    Donc AU MOINS 1000 POINTS DE CROISSANCE SUR UN SIÈCLE !!!
     »

    Si les économistes avaient une influence sur le climat nous pourrions être fascinés par la beauté sans limites des rivières de métal fondu.

    Vous comprenez pourquoi la lutte politique (en dehors des beaux discours) est si peu motivée ?

      +4

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  • Bamboo // 16.11.2016 à 20h55

    Divergence entre les modèles et les observations :

    http://blog.turgot.org/public/Graphs/.Benard_graph_9_m.jpg

    « La prédiction est un exercice très compliquée surtout quand elle concerne le futur. »

      +3

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    • sissa // 16.11.2016 à 21h58

      Magnifique cherry-picking(on oppose à la moyenne des modèles des températures localisées)

      Tiré de l’institut Turgot, dont le centre d’intérêt est … le libéralisme économique.

        +6

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    • Luc // 17.11.2016 à 09h00

      @ Bamboo

      C’est vrai çà ! Et si on rajoute à çà le fait que la nature met visiblement de la mauvaise volonté à ne pas vouloir se conformer aux modèles informatiques du GIEC, alors rien ne va plus !

        +1

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  • mayla // 16.11.2016 à 21h43

    Parler de climat mondial est une absurdité et la montée du CO2 suit toujours la montée des températures; de plus le principal n’est pas le CO2 mais la vapeur d’eau.
    Le relevé des températures tel qu’il est effectué n’avance pas à grand chose d’abord parce que nous n’avons aucune température remontant à au moins 200 ans et qu’ensuite si la banquise a encore un peu fondue c e n’est pas le cas bien au contraire dans l’hémisphère sud.
    Le soleil seul est responsable des variations climatiques et en rendre l’homme responsable de manière exclusive prouve seulement et une fois de plus sa vanité et sa suffisance.
    l’utilisation par les instances dirigeantes de ce changement de climat à des fins financières.

      +6

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  • Olympi // 16.11.2016 à 21h57

    La seule solution viable à long terme c’est de s’obliger à laisser dans le sol le charbon, le pétrole et le gaz. Pour ça il faut un moratoire, comme il y a un moratoire sur la chasse à la baleine, les essaies nucléaires ou l’antarctique.

    Ces énergies fossiles sont une drogue, elles nous font énormément de bien aujourd’hui, nous en somme dépendant, et elle vont nous faire très mal !
    Se dire que oui promis on va faire des efforts, on va économiser les énergies, moins polluer, c’est une blague sur un sujet aussi vitale que l’énergie.

      +3

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    • Malbrough // 17.11.2016 à 06h30

      Absolument !
      Et de poser un bouchon sur tous les volcans en activité ou qui risquent de se réveiller .

        +0

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  • pitipitipa // 17.11.2016 à 21h29

    Les états du monde qui ont des énergies fossiles sont climatosceptiques. Ceux qui n’en n’ont pas ne le sont pas. Le débat sur le réchauffement a remplacé la géopolitique des énergies, alors que c’est exactement la même chose. On fait au moyen orient la guerre du pétrole mais on appelle ça guerre contre le terrorisme. On ne parle plus du tout de fin du pétrole mais on demande quand même d’en économiser… pour pas réchauffer.

    Le pétrole serait-il tabou ? Le climat et le terrorisme serait-il une façon d’en parler ?

      +1

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