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16.décembre.201116.12.2011 // Les Crises

Rencontre 14/11 (III)

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J’ai beaucoup aimé échanger avec la quarantaine de lecteurs du blog venus assister à la rencontre du 14 novembre dernier à Paris.

Suite à plusieurs demandes, et grâce à l’aide indispensable de Benjamin (que je remercie), les débats ont pu être enregistrés.

Pour ceux que cela peut intéresser, je vous les propose en plusieurs parties (soyez indulgents pour la qualité du son).

La précédente est ici.

Voici la suite :

Partie 1-5 (Télécharger en MP3 ici si besoin)

Partie 1-6 (Télécharger en MP3 ici si besoin)

Bonne écoute !

(La suite ici… bientôt !)

9 réactions et commentaires

  • Marcus // 16.12.2011 à 06h09

    Débat riche et intéressant avec beaucoup de bon sens Olivier !
    Bien sûr que c’est une crise de civilisation dont découle à mon sens la crise économique.
    Si on raisonne en terme strictement économique on ne comprend rien à la crise globale, ni même à la crise économique proprement dite.
    Je compare toujours ça à un arbre malade. On le regarde sous toutes les coutures : les feuilles, les branches, le tronc. Où se situe la maladie et quel traitement (si c’est possible encore de le sauver) lui infliger.
    Le problème c’est que parfois et même souvent la maladie des végétaux vient des racines malades et donc du sol, ce qu’on ne voit pas précisément.
    Quant Olivier parle du débat, il y a déjà bien longtemps, entre catholiques d’un côté dont le but est d’assurer son Salut éternel au Ciel et les communistes dont le but était d’assurer le bonheur sur cette terre, il est clair que, mine de rien, Olivier touche là à l’ESSENTIEL.
    C’est en ce sens d’ailleurs que je m’intéresse à cette crise économique sans précédent, « du jamais vu » comme le dit Olivier Delamarche, car mondiale, et qui révèle bien autre chose sur le plan philosophique.
    Amicalement.
    Marc

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  • bourdeaux // 16.12.2011 à 08h39

    Cette troisième partie est passionnante. La réflexion d’Olivier sur la radicalité introuvable hors les extrêmes est lumineuse, et à creuser. La question de l’intérêt mérite qu’on s’y intéresse, car elle génère une sorte de dilemme cornélien.  S’enrichir uniquement parce qu’on a de l’argent est effectivement condamnable (moralement). Mais, l’intérêt n’est-il pas né du fait que, précisément si le détenteur de capitaux ne voit pas d’intérêt à prêter son argent, il ne le risquera pas ? Je parie que le premier intérêt de l’histoire, c’est l’emprunteur qui en a eu l’idée, pas le prêteur. Je ne suis pas un fanatique de la règlementation, mais il me semble qu’il y a là une vraie carence règlementaire. F BASTIAT expliquait avec beaucoup de bon sens que le crédit ne devait pas être regardé comme un prêt de monnaie, mais comme le prêt d’un bien, par l’intermédiaire d’une somme d’argent. Quand Paul emprunte 10 000 euros pour faire changer ses tuiles, la banque ne lui prête pas de la monnaie, elle lui prête des tuiles et lui loue un couvreur. De cette évidence devrait découler une règlementation simple : interdiction de prêter sans que le bien qui fait l’objet de l’emprunt ne soit gagé en face. Interdiction donc de prêter pour spéculer ou pour prêter à son tour. Et bien sûr fixation d’un taux usuraire bien inférieur aux 22%.
    S’il circule une telle quantité de dettes par rapport aux capitaux réels dans le monde, c’est à mon avis parce que nous somme trop pressés de nous enrichir. Mais ce qu’on ne voit pas, c’est la multiplicité des bulles qui résultent de cette masse de crédits, de cette quantité d’argent qui manque à toutes ces promesses de payer. Olivier aborde dans son livre la question de la croissance de manière incomplète, à mon avis et si je peux me permettre cette critique. Ce sujet fondamental dans les sociétés modernes suffirait à remplir –peut-être –  son prochain bouquin.

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  • Vivien // 16.12.2011 à 15h38

    Bonjour,
    J’écoute avec attention votre intervention et je vous signale une avancée à mon sens (dont vous êtes déjà au fait je pense), l’interdiction de l’achat de CDS « à nu ».

    http://ecologie.blogs.liberation.fr/euro-ecolos/2011/10/leurope-interdit-les-cds-sp%C3%A9culatifs-sur-la-dette-des-etats.html

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  • Patrick Juignet // 16.12.2011 à 16h08

    Le problème n’est pas celui de la dette, mais la dette non remboursable.
    C’est une nuance qui correspond à un fait massif, qui est que presque tout notre système économique fonctionne avec des emprunts. Autrement dit la majorité de la monnaie est de la monnaie scripturale, des reconnaissances de dettes. Nous ne fonctionnons pas sur une monnaie déjà existante, qui serait émise par une autorité, qui en contrôlerai la masse et l’adapterait à l’économie. Nous fonctionnons sur une monnaie émise en fonction des emprunts qui sont faits.
    Le problème apparaît lorsque ces emprunts n’aboutissent à aucune création de richesse. Cette monnaie dette est alors non remboursable et surtout « vide », ne correspondant à aucun bien existant ou à venir. La seule solution rationnelle serait de détruire cette monnaie dette qui en correspond à aucun bien.
    La seconde question de fond est pourquoi tant de dettes non remboursables actuellement ? Deux réponses 1/ Ce système est un jeu.  Avec ces prêts on a misé sur une future production qui n’a pas lieu. Il n’y pas de régulation des mises.
    2/  Le jeu est perdant car la production est insuffisante. La croissance en Europe ne suit pas, ce que demanderaient les emprunts effectués.
    Certes, les emprunteurs ont été présomptueux, mais, pour leur défense, on peut dire qu’ils sont obligés d’emprunter puisque le système est fait comme cela. Là ou ça ne va pas, c’est que les joueurs, c’est-à-dire les banques ne prennent pas leur pertes.
    Voilà pourquoi je suis pas d’accord avec Olivier Berruyer lorsqu’il fustige les emprunteurs.

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  • JPS1827 // 16.12.2011 à 19h10

    On n’a pas été prévenus pour le passage de ce matin aux Experts. j’ai pu entendre le début jusqu’à ce que tu expliques qu’il fallait essayer de fonctionner désormais à croissance nulle, c’était bien. J’écoute la suite quand on aura la vidéo

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    • bourdeaux // 19.12.2011 à 19h01

      Bonjour,
      tu peux écouter le podcast sur le site bfm, rubrique replay.

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