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27.mai.201527.5.2015 // Les Crises

[Reprise] 7 mythes sur la Russie de Poutine : l’URSS 2.0 par Alexandre Latsa et Pierre Gentillet

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Un regard positif sur la Russie, publié il y a 1 an… La propagande a gagné…

Tribune commune d’Alexandre Latsa, écrivain et analyste français résident à Moscou, et de Pierre Gentillet, président des Jeunes de la Droite Populaire

Le président russe Vladimir Poutine, qu’une commentatrice talentueuse a récemment qualifié de « volcan de givre », vient de jouer un drôle de tour à la communauté internationale en agrandissant le territoire de la Russie vers l’ouest et l’Europe.

Pourtant cette réunification des territoires russes n’est pas si inattendue qu’il peut paraître et s’inscrit dans une logique politique et stratégique tout aussi méconnue que l’est la situation réelle en Russie, pays victime de préjugés et de mythes apparus au cours des dernières années au sein de la majorité des médias occidentaux.

Par souci de vérité et volonté de réinformation nous avons choisi de porter un regard critique sur ces mythes afin de permettre aux lecteurs de se faire une idée un peu plus objective de la Russie d’aujourd’hui.

Mythe n°1 : La Russie ce pays qui a annexé la Crimée de force

A tel point que la population s’est prononcée à plus de 96 % en faveur du rattachement à la Russie avec une participation de 83 %. En réalité si l’on étudie un peu l’histoire on s’aperçoit que la Crimée est devenue définitivement une province Russe dès 1774 grâce à Catherine II. C’est en 1954 que l’Ukraine va rattacher administrativement la péninsule de Crimée à la république soviétique d’Ukraine.

En somme la Crimée ne reste véritablement Ukrainienne que de 1991 à 2014, soit à peine 23 ans. Contrairement à certaines idées reçues le Kremlin n’avait pas manigancé ce rattachement de la Crimée. La Russie avait en effet depuis déjà quelques années lancé une politique de rapatriement des russes vivant en Crimée et souhaitant réintégrer le territoire russe. L’argument de velléité impériale est donc totalement hors de propos. La Russie a simplement saisi l’occasion historique qu’elle n’attendait pas de pouvoir réunifier son territoire en y rattachant la Crimée qui est un territoire russe sur le plan ethnique, linguistique, culturel et historique. Un rattachement vécu en Russie comme les Allemands de l’Ouest ont vécu la réunification avec l’Allemagne de l’est en 1991.

Mythe n°2 : La Russie, ce pays ou Vladimir Poutine est élu via des élections truquées

Depuis 13 ans celui-ci remporte en réalité haut la main et au premier tour toutes les échéances électorales présidentielles ou il se présente obtenant 52,52 % des voix en 2000, 71,22 % en 2004 et 63,6 % en 2013.

Seule la dernière élection de 2013 a été critiquée par des ONG américaines qui prétendent que celui-ci n’aurait dû obtenir que 55 % au premier tour et non pas 63 % !

Le parti dominant, Russie-Unie a lui obtenu 37 % en 2003, 64,1 % en 2007 et 49,3 % en 2011. En réalité les soupçons de « fraude électorale en Russie » sont nés des élections législatives de la fin 2011 qui ont été entachées d’irrégularités administratives réelles. Pour autant nombre d’études ont démontré que ces fraudes locales et identifiés n’auraient pu influer sur les scores finaux puisque ne comptant pas (selon les analyses sérieuses a ce sujet) pour plus de 3 à 5 % des bulletins dans le pire des scénarios.

Il faut noter que ces fraudes ne concernent du reste pas que le parti du pouvoir mais également tous les partis politiques participant aux élections notamment ceux d’opposition.

Mythe n°3 : La Russie, ce pays qui a orchestré un génocide en Tchétchénie

La Russie est toujours présentée comme le pays dont le pouvoir aurait orchestré un véritable génocide en Tchétchénie. La réalité n’est évidemment pas aussi simple.

En 1994, une prise de pouvoir par la force et des élections entraînent la proclamation de l’indépendance de la Tchétchénie. Craignant que la vague sécessionniste ne s’étende, le pouvoir russe décide d’intervenir pour mater ce coup d’Etat militaire intérieur. Cette guerre régionale durera 2 ans et fera plus de 100.000 morts jusqu’au cessez le feu d’août 1996 qui laisse à la Tchétchénie un statut d’autonomie régionale mais ne lui octroie pas l’indépendance.

Peu à peu la rébellion va s’islamiser avec la présence croissante de combattants djihadistes étrangers (Wahhabites) souhaitant l’instauration d’un califat islamique pancaucasien. En 1999 la guerre reprend lorsque des attentats terroristes frappent Moscou mais aussi car des groupes armés mènent de nombreuses incursions dans les régions voisines du Caucase pour y attaquer les forces de l’ordre et kidnapper des civils dont certains seront décapités.

La guerre verra la victoire de l’armée russe dont la réaction musclée a sans doute néanmoins évité que ne se constitue dans cette région un authentique Djihadistan qui aurait été déstabilisateur pour toute la région. Il est également difficile d’appréhender les évènements de cette époque dans cette région sans les mettre en relief au cœur de la bataille stratégique que se livrent l’Amérique et la Russie pour le contrôle des ressources énergétiques régionales et notamment de la Caspienne.

Mythe n°4 : La Russie, ce pays ou le pouvoir tue les journalistes

La Russie est souvent décrite comme le pays dans lequel on assassine les journalistes puisque 300 journalistes ont été tués dans la Russie post-soviétique, soit l’équivalent d’un journaliste par mois.

Pourtant si l’on prend en compte les journalistes tués de façon avérée dans l’exercice de leurs fonctions ou à cause de leur activité de journaliste, le chiffre tombe à 56 selon le CPJ dont 28 entre 1992 et 2000, soit avant que Vladimir Poutine n’arrive au pouvoir.

Depuis l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine, 26 journalistes ont été tués de façon avérée dans l’exercice de leurs fonctions ou à cause de leur activité de journaliste. La tendance longue semble elle à la normalisation puisque 13 ont été tués entre 2000 et 2005, 9 entre 2000 et 2010 et 4 entre 2010 et 2014.

Il faut noter que parmi ces 26 journalistes 12 ont été tués dans le Caucase russe, 3 à Rostov sur le Don et 2 dans la ville de Togliatti, soit dans des zones relativement « mafieuses » et donc à haut risque.

Mythe n°5 : La Russie, ce pays où l’on ne fait pas d’enfants

La Russie est souvent présentée comme un pays avec une démographie déclinante et donc voué à disparaître. Fort mal en point durant les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union Soviétique la démographie russe s’est redressée dans les années Poutine en surpassant les scénarios démographiques les plus optimistes.

De 1992 à 2000 le nombre de naissances s’est effondré et le nombre de décès a augmenté entraînant une baisse naturelle de population de 6.830.423 habitants soit une baisse moyenne annuelle de 758.935 habitants. Cette diminution fut cependant compensée par l’immigration retour vers la Russie des russes ethniques habitant dans les républiques soviétiques.

A titre d’exemple pour la seule année 1999 avec 1.214.689 naissances et 2.144.316 décès la population a baissé de 929.627 habitants. Le taux de fécondité est durant cette période passé de 1,89 enfants / femme en 1991 à 1,17 enfants / femme en 1999.

A partir de 2001 le nombre de naissances s’est mis à remonter et dès 2005 le nombre de décès à diminuer. Année après année, l’amélioration des conditions de vie associée à une forte propagande d’Etat protégeant la famille et incitant à faire des enfants ont eu des résultats plus qu’inattendus. Le nombre de naissances ne cesse d’augmenter et l’année 2012 a même vu une hausse naturelle de population avec 1.901.182 naissances et 1.878.269 décès, le taux de fécondité atteignant 1,73 enfants / femme soit plus que dans l’UE.

Mythe n°6 : La Russie, ce pays qui ne profite qu’aux riches

On renvoie souvent l’idée fausse que la richesse en Russie ne profiterait qu’à des élites financières, militaires et aux fameux oligarques. Il s’agit de remettre un peu de vérité en apportant quelques éléments de ré-information.

Tout d’abord, le revenu annuel moyen des russes est passé de 1.322 euros en 2000 (arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine) à 7.988 euros en 2013. Le taux de pauvreté quant à lui a littéralement fondu passant de plus de 35 % en 1999 à près de 13 % en 2012, soit l’équivalent de la moyenne française, pendant que le taux de chômage n’est que de 5,5 %.

Dans le même temps le pays a connu l’apparition d’une très importante classe moyenne qui représente selon les critères de définition de 25 % à 40 % du pays. Ces résultats économiques ne sont pas dus qu’à la rente énergétique (qui ne constitue que 20 % de la création des richesses et 50 % des recettes du budget fédéral) mais aussi à une relativement saine gestion économique ayant permis des taux de croissance positifs sur 12 des 13 dernières années.

Mythe n°7 : La Russie, ce pays ou Vladimir Poutine serait détesté

Tellement détesté que le dernier sondage sur sa cote de popularité dépasse les 80 % d’opinions favorables. Plus sérieusement il s’agit maintenant de sortir de l’image du despote tsariste aux relents staliniens pour constater que l’immense majorité du pays soutient le président russe.

Le parti présidentiel Russie Unie est le premier parti du pays depuis 15 ans, les élections présidentielles ont toujours été remportées par une très large majorité des suffrages dès le premier tour et les récents évènements ont vu l’ensemble du peuple russe très largement favorable à l’action de Vladimir Poutine en Crimée.

Cette adhésion populaire se couple sans difficulté à l’exercice d’un pouvoir fort, seul capable de maintenir l’unité et l’importance de la Russie dans le jeu des grandes puissances du monde.

Malgré avoir pris les rênes d’un pays au bord du gouffre et traversé deux guerres (en 2000 et 2008) ainsi qu’une crise économique (en 2009) la cote de popularité du président russe sur les 13 dernières années n’est jamais descendue au-dessous des 60 %.

Les mouvements de contestation de 2011 n’ont finalement jamais réuni plus de 80.000 personnes dans tout la Russie (en réalité surtout Moscou et dans une moindre mesure Saint-Pétersbourg) ce qui correspondrait, toute proportion égale, à 30.000 personnes en France.

Loin de l’image du despote tsariste aux relents staliniens trop souvent véhiculée il faut accepter de comprendre que l’immense majorité du pays soutient le président russe et que cette tendance devrait s’accentuer à l’avenir puisque des JO de Sotchi (que la Russie a organisé et remporté) à la Crimée le seuil de popularité du président russe atteint désormais les 80 %, preuve que les attentes des russes de voir leur pays redevenir une grande puissance sont réelles.

Sa gouvernance réformatrice (modernisation économique du pays) et conservatrice (sur le plan des valeurs) mais aussi relativement verticale et autoritaire semble parfaitement conforme aux attentes du peuple russe et permet d’atténuer l’apparition de potentielles tendances d’inerties territoriales voir séparatistes, tendances inévitables sur un aussi grand et vaste territoire.

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.

Source : Sputnik, 22 avril 2014

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Commentaire recommandé

bluerider // 27.05.2015 à 01h50

échange une paire d’Hollande+Sarkozy contre un Poutine, même usagé. Suis prêt à y laisser ma chemise de sans culotte si nécessaire. Faire offre au blog Les Crises qui transmettra. Quant à la conspiration des anti-poutinolâtres (donc en gros les néo-conservateurs de France) qui normalement devrait me tomber dessus comme le ciel sur la tête d’Astérix, eh bien comme aurait dit Chirac en 2003 des Croisés américains anti-saddam hystériques contre la France… « ça leur passera ».

75 réactions et commentaires

  • dupontg // 27.05.2015 à 01h33

    on peut comprendre que ça fasse des jaloux….
    et que ça pose un gros probleme à l’empire du chaos

      +68

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  • bluerider // 27.05.2015 à 01h50

    échange une paire d’Hollande+Sarkozy contre un Poutine, même usagé. Suis prêt à y laisser ma chemise de sans culotte si nécessaire. Faire offre au blog Les Crises qui transmettra. Quant à la conspiration des anti-poutinolâtres (donc en gros les néo-conservateurs de France) qui normalement devrait me tomber dessus comme le ciel sur la tête d’Astérix, eh bien comme aurait dit Chirac en 2003 des Croisés américains anti-saddam hystériques contre la France… « ça leur passera ».

      +80

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  • Crapaud Rouge // 27.05.2015 à 02h39

    J’ai un collègue qui est persuadé que la Russie est encore une affreuse dictature. Une dictature comme ça, j’en redemande ! 🙂

      +42

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  • Rcool // 27.05.2015 à 03h39

    La Russie ou le méchant Poutine promulgue une loi controversée sur les ONG étrangères « indésirables », qui « inquiète » l’Occident surtout qui inquiète George Soros & Co, même là je pense qu’ils ont tardé à l’adopter!

    En France on a la même loi :

    Article 411-4 du Code Pénal français : Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.

    Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.

    mais là c’est le méchant Poutine!

      +73

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    • ISTINA // 27.05.2015 à 06h28

      La Russie ou le méchant Poutine promulgue une loi controversée sur les ONG étrangères “indésirables”, qui “inquiète” l’Occident surtout qui inquiète George Soros & Co, même là je pense qu’ils ont tardé à l’adopter!

      En France on a la même loi :Est-ce Poutine qui a copié le Code Pénal Français ou, notre
      Président qui a copié le Droit Pénal RUSSE? là est la question à laquelle il faut répondre !

      Article 411-4 du Code Pénal français : Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.

      Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.

      mais là c’est le méchant Poutine!
      *****************************************************************************************************************
      En constatant qu’en France, nos Législateurs par

        +1

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    • ISTINA // 27.05.2015 à 06h41

      Rcool Le 27 mai 2015 à 03h39
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      La Russie où, le méchant Poutine promulgue une loi controversée sur les ONG étrangères “indésirables”, qui “inquiète” l’Occident surtout qui inquiète George Soros & Co, même là je pense qu’ils ont tardé à l’adopter!

      En France on a la même loi :

      Article 411-4 du Code Pénal français : Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.

      Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.
      *****************************************************************************************************************
      C’est à partir de là que, il y a lieu de s’interroger:
      Qui a copié qui ???????
      Poutine qui a copié le Droit Pénal Français ?
      Hollande qui a copié la Loi RUSSE ?
      -C’est-y pas cela que d’aucuns appellent la Quadrature du Cercle ???????

        +5

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      • Nicolas // 01.06.2015 à 13h33

        « Qui a copié qui ??????? »

        La loi 411-4 est bien antérieure à la présidence de Poutine, mais de toute façon c’est pas tout à fait la même chose.
        La loi russe de juillet 2012 (si c’est bien celle dont on parle) http://pravo.gov.ru/proxy/ips/?docbody=&nd=102158302&intelsearch=%E8%ED%EE%F1%F2%F0%E0%ED%ED%FB%E5+%E0%E3%E5%ED%F2%FB
        met en place un contrôle (surtout au niveau financier) des ONG qui reçoivent de l’argent de l’étranger : C’est plutôt du préventif.
        La loi française 411-4 punit des actes d’agression envers la France : c’est du répressif.

          +0

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    • AlainCo (@alain_co) // 27.05.2015 à 09h59

      a propos des ONG il faut savori que les USA utilisent les ONG comme des agence d’intelligence et de manipulation bien rodées.
      L’Ukraine, l’Afghanistan, le montren clairement…
      c’est d’ailleur criminel pour les vraies ONG, même si beaucoup sont très idéologisées aussi et bien manipulées (ou consententes à suivre le consensus qui apporte des budgets,… genre HRW , MSF… Les ONG sont des industries comme la finance ou le pétrole)

      Ce rapport montre entre autre autre l’agence de manipulation US , la NED, d’un oeil admiratif
      http://theatrum-belli.org/rapport-dalerte-ege-la-france-peut-elle-vaincre-daech-sur-le-terrain-de-la-guerre-de-linformation/

      suivez @huyguesfb et huygues.fr, il est sérieux…
      pas mal de récent articles rejoignent ce qui se dit ici, avec plus de mesure souvent, mais ce qui en renforce la terrible signification.

      plus qu’ici, lui il me fait peur, car quand il critique il est lucide des deux cotés.

      McCarthysm 2.0

        +10

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    • boduos // 27.05.2015 à 10h37

      @Rcool
      tu as raison,sauf qu’en France,L’ONG n’a pas besoin d’être étrangère pour être declarée non grata

        +3

      Alerter
  • VladimirK // 27.05.2015 à 04h03

    Deux choses que l’article ne dit pas sur la Russie :

    – La Russie est un pays aussi grand que les États-Unis et le Canada réunis, soit 9 fuseaux horaires, de la mer Baltique à l’Océan Pacifique. Du Nord au Sud, cela va de l’Arctique à la Mer Caspienne, avec autant de cultures différentes que l’on peut imaginer dans un si grand territoire.

    – La Russie est un pays très jeune, 24 ans, mais qui a dû repartir de zéro il y a quinze ans.

    Tout cela pour dire que la Russie, ça ne se gouverne pas comme le Luxembourg ou même la France. C’est jeune, et c’est énorme, avec des hectares et des hectares inaccessibles par la route, et pourtant l’état doit être partout. C’est un travail colossal de diriger un tel pays.

      +65

    Alerter
    • Vinipoukh // 27.05.2015 à 09h45

      … et pour compléter le propos de VladimirK, ne pas oublier que l’Europe continentale (que l’on oublie souvent mais qui est bien plus ancienne et fondée que l’Europe politique) s’étend du Portugal jusqu’à l’Oural !! près de la moitié de ce grand territoire russe se trouve en Europe ! ceci est aussi ressenti au travers de l’historie de l’humanité et de ses influences culturelles dans cet espace.
      Les Russes le savent alors que nous l’oublions, et notamment nos médias et nos politiques.

        +34

      Alerter
    • boduos // 27.05.2015 à 10h58

      espérons que la Russie ne soit jamais pilotée comme la France d’aujourd’hui.on y émigrera peut être comme Depardieu!
      la Russie recèle surtout la moitié des ressources de la planète et la tournure qu’avait pris son pillage par une oligarchie cosmopolite domiciliée en Europe ou aux states ne pouvait plus prospérer à ce rythme aux dépends du citoyen russe.
      l’empire,aux abois,pensait ainsi se refaire la cerise,et,mince, on a retiré son os au molosse,pensez!

      les algorithmes de la géo- stratégie occidentale tournent a pleins tubes,or Vladimir a lancé ses pions tous azimuts et complexifié les réponses que veulent apporter les BAO, jusqu’à ce qu’ils se prennent méchamment les pieds dans le tapis puisqu’ils sont condamnés a marcher sur.

        +16

      Alerter
      • boduos // 27.05.2015 à 11h04

        et,il faut surtout ajouter que leur échec d’investir et à maîtriser la russe leur empêche d’isoler ce qui leur semble désormais leur principal rival dans le monde ,c.a.d la Chine.

        ils se retrouvent au contraire,en réaction à leur agressivité,face a un nouveau bloc stratégique sino-russe beaucoup plus complexe à cerner.

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        Alerter
    • Melissa // 27.05.2015 à 11h14

      VladimirK,

      Vous dites que la Russie ne se gouverne pas comme la France…

      En raison de leur taille et de leur position géopolitique, mais aussi de leur histoire ancienne et récente, les peuple russe et français n’ont pas la même résilience ni les mêmes aspirations immédiates. Mais pourtant, la Russie s’est dotée d’une constitution qui est copiée sur la notre et qui donne un large pouvoir au chef de l’état, en limitant, de fait, le pouvoir démocratique. Cet aspect particulier, voulu par de Gaulle ( n’oublions pas qu’il était profondément royaliste et maurassien jusqu’aux accords de Munich,… et qu’il n’a opté pour la forme républicaine que parce que les français y étaient attachés,…républicain par réalisme ,donc…) correspond à un point commun entre nos deux peuples : une extrême diversité ethnique, religieuse, culturelle, etc…et donc un risque permanent de guerres « gauloises » pouvant mettre à mal l’état de droit et la sécurité nationale…

      Seul un pouvoir disposant d’une certaine autorité peut gouverner sur le long terme des pays comme les nôtres, en maintenir la cohésion nationale, donc le poids géopolitique et la confiance en l’avenir pour leur peuple. C’est un deal tacite entre le peuple et le pouvoir : le sacrifice d’un peut de démocratie, contre le maintien de la sécurité intérieure et de la cohésion nationale.

      Il faut également noter que de Gaulle et Poutine ont tout deux considéré, à juste titre, que leur pays devait et devrait faire face au même ennemi : l’hégémonie américaine,…et qu’à ce titre, leur gouvernance respective devait pouvoir se mettre en ordre de bataille rapidement, en disposant d’une autorité « verticale » incontestable de type quasi militaire ou monarchique…(article 16…)

      En Russie comme en France, le chef de l’état doit donc bénéficier de la confiance de son peuple et d’un fort patriotisme. Et ça, on l’acquiert par des actes que nos élites françaises, manipulées par leurs « amis », ne sont pas en mesure de produire…

      Mais bien sûr, de part sa superficie et sa faible densité, la Russie est encore plus délicate à gouverner…(également en raison de la convoitise des USA sur ses ressources…)

        +23

      Alerter
      • Melissa // 27.05.2015 à 12h34

        http://www.juanasensio.com/archive/2004/05/13/de-gaulle-contre-maurras.html

        Un texte intéressant…, une vision de la France qui peut, par comparaison, mettre en évidence la complexité et le foisonnement des éléments historiques qui font qu’une nation ne ressemble à aucune autre et donc, qui éclaire, d’une part, l’étendue de l’ignorance, pour la plus-part d’entre nous, de ce qui fait que la Russie est la Russie, ainsi que l’évidence que l’on ne peut la discerner vraiment, qu’à travers les milliards d’éléments qui constituent son « âme » et dont nous n’avons qu’au mieux, une faible idée…

        Tout cela est très loin en sans commune mesure avec les caricatures propagandistes auxquelles nous sommes et avons été soumis, tout au long de cette guerre froide qui n’en fini plus…

        Peut-être un peu hors-sujet, mais je veux simplement mettre en évidence la délicatesse nécessaire à la compréhension d’une nation, en comparaison des stéréotypes grossiers, induits par les propagandes guerrières concernant la Russie…

        Cette délicatesse est l’apanage du respect, du dialogue et d’une diplomatie efficace, en opposition aux gros sabots d’un empire tentaculaire et inculte…

          +11

        Alerter
      • VladimirK // 27.05.2015 à 13h59

        En fait, ce que je voulais dire quand j’ai dit que la Russie ne se gouvernait pas comme le Luxembourg ou la France, c’est plus au niveau de la taille du pays, et de l’accessibilité.

        On moque souvent la Russie comme un pays désorganisé, gangréné par la corruption… et c’est en partie vrai, et le gouvernement lutte contre cela, et la situation s’améliore, mais il est difficile de tout contrôler sur un territoire aussi vaste.

        S’il y a des problèmes dans le fin fond de l’Altaï, forcément ça prendra du temps avant de remonter jusqu’à Moscou.

          +4

        Alerter
  • Louis Joseph // 27.05.2015 à 07h54

    Au propos du Mythe n°1
    « La Russie avait en effet depuis déjà quelques années lancé une politique de rapatriement des russes vivant en Crimée et souhaitant réintégrer le territoire russe. »
    Un autre point le « rapatriement » de la flotte russe. Sujet dont ne parle pas Alexandre Latsa et encore moins les articles des journaux en 2014.

    Le Parisien 24 Févr. 2014:
    http://www.leparisien.fr/international/ukraine-vers-une-nouvelle-guerre-de-crimee-24-02-2014-3620775.php
    « La présence militaire russe en Mer Noire remise en cause ?

    C’est le seul accès aux mers chaudes de la puissante marine russe. » (…)

    Le Monde – 28.02.2014
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/28/pourquoi-la-base-militaire-de-sebastopol-est-essentielle-pour-la-russie_4375318_3214.html
    « La citadelle navale offre un port à huit baies en eaux profondes, meilleur que le port russe proche de la ville de Novorossisk.  »

    ——————
    Pas un seul journaliste ne parle des travaux en cours, depuis quelques années, pour la construction d’une nouvelle base navale sur Novorossiysk, voici un reportage avec de nombreuses photos sur l’avancement des travaux:
    http://www.pggazeta.ru/novosti/934-svai-s-16-etazhnyj-dom-i-iskusstvennaya-susha-fotoreportazh-s-novorossijskoj-voenno-morskoj-bazy.html

    Quand bien même Sébastopol est maintenant en territoire russe, le ministre de la défense confirme la poursuite des travaux, avec quelques modifications, de cette nouvelle base. Fin de la construction en 2017.

      +9

    Alerter
  • purefrancophone // 27.05.2015 à 08h25

    Et dire que l’Occident se permet de décider des sanctions envers un si grand pays , dirigé par un patriote !
    Nous avons l’air malin avec nos deux « Mistrals » que nous ne leur livreront pas mais que nous devrons rembourser .J’espère que Poutine demandera de gros dédommagement !!!
    Ce qui fait peur à l’Occident c’est le potentiel de ce Pays pour devenir la plus grande nation .Les U.S.A. ne peuvent l’accepter ; çà fait mal !

      +27

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  • Parousnik // 27.05.2015 à 08h44

    «  » »Article 411-4 du Code Pénal français : Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende. » » »

    Donc les responsables du déclin de la France en commençant par les présidents depuis De Gaulle devraient tous finir en prison…

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  • Odibi // 27.05.2015 à 08h48

    Concernant l’article 411-4 du Code Pénal français, une question se pose : Quid de tous les européistes convaincus (par conviction, par bêtise, par paresse, etc.) ?
    Devraient-ils être considérés comme des ennemis de la France, eux qui poussent et encouragent à la destruction de la souveraineté nationale et à la liquéfaction généralisée de ce pays ?
    L’UE doit-elle être considérée comme une « organisation étrangère » au sens où même si elle n’est qu’apatride, elle n’en reste néanmoins pas moins qu’une organisation majoritairement étrangère à la France ?
    Même question pour le FMI, Goldman Sachs et consorts, etc…

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    • V_Parlier // 27.05.2015 à 17h07

      Il leur suffira de dire que le droit européen prime sur le français, et hop !

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  • Demitorus // 27.05.2015 à 08h54

    Articlre intéressant qui remet les pendules à l’heure et permet de faire le point rapidement. Ce que je trouve étonnant dans ce résumé, c’est qu’on se retrouve exactement dans le même contexte que celui de l’entre deux guerres des années 30.

    L’Allemagne qui allait fort mal après la première guerre mondiale, s’est relevé progressivement (en partie due à l’association d’un personnage dont je ne prononcerai pas le nom sous risque de gagner un point Godwin). Les démocraties prochent de l’Allemagne (qui était, rappelons le, fort peu à cette époque) n’ont pas arrêté une seule seconde la propagande contre le gouvernement Allemand qui n’allait pas dans le bon sens de la moralité.

    Ce qui est le plus effrayant, c’est de devoir lire des livres spécialisés sur le sujet pour apprendre qu’on refait exactement les mêmes erreurs. Pour ceux qui auraient le temps de lire – et l’argent car ils ne sont pas donnés – je vous conseil de «Bibliographie Médicale et Précise d’Adolphe Hitler» écrit par Bernard Plouvier, auteur qui s’est déjà fait remarqué pour avoir remis en place la vraie histoire sur Galilée. Ce livre explique clairement le contexte précédent le conflit meurtrié de la seconde guerre mondiale, en citant une grande quantité de sources.

    Sur ce… Bonne lecture!

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    • theuric // 27.05.2015 à 16h56

      Nous ne nous retrouvons pas dans une situation égale à celle du milieu des année trente mais, plutôt, dans les dix ans après, soit le milieu des années quarante.
      La différence c’est que ce sera la ruine des U.S.A. et de l’Angleterre qui nous débarrassera de la Germanie.
      Sinon, toute mesure mise à part, la situation est semblable et, comme il y a 70 ans, c’est la Russie qui signe le début d’effondrement d’une Europe unie par la force, l’Ukraine est au centre de tous les intérêts, la Grèce fait face à un conflit d’avec les anglo-saxons, la Grande-Bretagne est exsangue, le Japon au bord de la disparition, etc…
      Ensuite, nous reverrons poindre une pensée politique aujourd’hui oubliée au profit d’un économisme devenu délirant et parfois obscène.
      Ce sera à partir de ce moment là où se dégageront, enfin, les volutes méphitiques de cet obscurantisme gras étouffant la moindre étincelle de raison, comme le soleil réapparaît une fois que les nuages s’évanouissent.
      Mais il est assuré que nous serons tous ruinés, les pauvres comme les plus riches.

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    • Chris // 28.05.2015 à 14h07

      L’Allemagne a pu se relever, grâce au défaut partiel de 63% de sa dette consentis par ses créanciers, Etats-Unis en tête mais aussi le Royaume Uni et la France en 1953. Avantage qu’elle refuse aujourd’hui à la Grèce…

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  • Renaud 2 // 27.05.2015 à 09h06

    Un récent article de Dmitry Orlov « You can’t go back to USSR » (pas encore traduit en Français) montre les similitudes et différences entre la Russie actuelle et l’URSS. Lors d’une interview en décembre 2010, Poutine a dit : « Celui qui ne regrette pas l’effondrement de l’URSS n’a pas de coeur ; celui qui veut voir renaître l’URSS n’a pas de cerveau ».

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  • Nerouiev // 27.05.2015 à 09h35

    Pendant 45 ans d’isolement de l’URSS derrière le rideau de fer, nous avons subi le matraquage étasuniens et appris l’anglais comme langue universelle pour encaisser toujours plus de propagande. Aujourd’hui je n’arrive pas à trouver un seul Tshirt en russe, ni une seule musique de fond dans les magasins autre que des lamentations amoureuses en anglais. Il ne faut donc pas s’étonner de l’efficacité et de la résilience de ce conditionnement que les médias tentent de de faire perdurer. Le complexe militaro-industriel américain est en train de voir sa fin, avec ses privilèges ; il faut donc s’attendre au pire genre EI ou refus absurde de tout ce que l’homme a créé pour mieux vivre ensemble lors des JO ou autres commémorations. Beaucoup doivent encore faire l’effort de dire Russie au lieu de URSS.

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    • Scytales // 27.05.2015 à 15h36

      A propos de l’isolement de l’URSS : je regarde pas mal de film de l’époque soviétique (ils sont sans doute tous gratuitement visibles sur Youtube !) et je suis souvent frappé par le fait qu’on trouve dans beaucoup d’œuvres, notamment des œuvres populaires, des modes vestimentaires ou musicales (la musique de film) étonnamment similaires aux modes occidentales contemporaines ou peu s’en faut.

      Les influences culturelles de l’occident sur l’URSS devraient faire l’objet d’une étude sérieuse pour remettre en perspective cet isolement que l’on invoque souvent comme un fait irréfragable.

        +7

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      • Nerouiev // 27.05.2015 à 21h01

        Sur le plan culturel la France et la Russie sont très proches avec une reconnaissance mutuelle ; que ce soit en musique, danse, ballets, littérature et même peinture. Sur le plan scientifique c’est plus universel.

          +6

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        • Chris // 28.05.2015 à 11h10

          Perso, psychologiquement, je me sens très proche du monde russe, disons slave en général, alors qu’issue d’une famille bourguignonne séculaire. Un ami slovène m’a souvent dit que j’étais intrinsèquement orthodoxe bien qu’éduquée dans un milieu catho. L’Ouest, ou plutôt Western, ne m’a jamais attirée : trop grossier, desséché/châtré et matérialiste. Le rêve de puissance sur les autres et non pas sur soi !
          Tout ça pour dire que la culture russe doit absolument survivre et se développer : elle est notre garde-fou contre l’anéantissement/abrutissement culturel et spirituel qu’impose la domination anglo-saxonne depuis les dites « Lumières », qui en réalité ne sont que des artifices lumineux dans ce qu’il y a de plus obscur chez l’homme.
          Vive l’humanisme !

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  • Charles // 27.05.2015 à 10h06

    Il y a une énorme contradiction en France : d’un côté, les gens critiquent avec horreur les dictateurs, d’un autre côté, ils veulent un messie et râlent quand ils ont un président faible.

      +8

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    • V_Parlier // 27.05.2015 à 17h14

      Tout dépend de ce qu’on appelle faible !
      Etre mou devant les USA, Bruxelles et les banques, pour être ensuite dictatorial envers son peuple (car on glisse de plus en plus vers cela), c’est un mélange qui ne passe pas ! Ca n’inspire pas le respect !

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  • Yannick // 27.05.2015 à 10h49

    « La tendance longue semble elle à la normalisation puisque 13 ont été tués entre 2000 et 2005, 9 entre 2000 et 2010 et 4 entre 2010 et 2014. »

    Il y a un problème dans cette phrase… je pense que c’est « 9 entre 2005 et 2010 »

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  • georges glise // 27.05.2015 à 10h49

    la russie n’est probablement pas le pays du bonheur dont rêvait naguère le prolétariat français, mais il n’est pas pire que la plupart des pays dits « occidentaux. cet article constitue une mise au point très appréciable sur l’état réel de la russie, que la propagande antirusse des médias français occulte volontairement.

      +7

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  • Lt Anderson // 27.05.2015 à 10h53

    Un mythe a été oublié, et pas des moindres :
    « L’agriculture russe est totalement délabrée. »
    J’ai entendu ça d’un « ami » « journaliste ». Son principal argument pour étayer : la Russie importe (importait) l’essentiel de ses produits agricoles consommés.

      +3

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    • Chris // 28.05.2015 à 11h17

      Puisque vous parlez de l’agriculture russe, un article sur un récent accord entre la Chine et la Russie :
      « Pékin et Moscou ont signé un accord de création d’une zone expérimentale agricole de libre-échange, qui sera située dans la région russe de l’Amour et dans la province chinoise du Heilongjiang. Le fonds russe des investissements directs (RFPI) et la China Investment Corporation se sont entendus sur l’ouverture d’un fonds d’investissement de 2 milliards de dollars, destinés au soutien de projets agricoles russo-chinois. Par cet accord, Moscou accordera à Pékin l’accès à ses terres cultivables – une ressource qui manque aujourd’hui à la Chine. L’appauvrissement des terres de la république populaire conjuguée à la hausse de sa population poussent en effet Pékin à chercher à s’étendre à l’extérieur de ses frontières. L’idée d’une zone agricole commune avait été émise pour la première fois par le vice-président chinois Li Yuanchao en 2013, à l’occasion du forum économique de Saint-Pétersbourg. La même année, la province du Heilongjiang avait envoyé en région de l’Amour 30 000 ouvriers, qui ont produit 1,7 million de tonnes de blé sur 500 hectares de terres ».
      La suite dans : http://www.lecourrierderussie.com/2015/05/russie-chine-bond-sept-lieues/2/

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  • Toff de aix // 27.05.2015 à 11h45

    Magnifique article qui remet un peu les pendules à l’heure, si seulement il pouvait tourner autant en boucle que la propagande antirusse actuelle que l’on voit fleurir sur tous les me(r)dias occidentaux !

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  • Jean-Paul B. // 27.05.2015 à 12h05

    Bonjour,
    Wladimir POUTINE est un souverainiste au service de ce grand pays qu’est la Russie. Nous devons le défendre et nous en inspirer pour la gouvernance de notre propre patrie.

      +16

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  • Oliv // 27.05.2015 à 12h31

    « Les crises », fortes de ses nombreux et anonymes commentateurs, ne pourrait-il pas envoyer une lettre ouverte à l’ambassadeur russe en France pour lui affirmer que Hollande n’est pas la France, et que l’amitié franco-russe existe bel et bien ?

      +19

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    • Melissa // 27.05.2015 à 14h06

      A titre personnel, il m’est déjà arrivé de signaler ma désapprobation de la politique française vis-à-vis de la Russie sur le site son l’ambassade…
      …Mais je ne savais pas que je risquais 30 Euros d’amende et 450 000 années de détention…!

        +11

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  • grog // 27.05.2015 à 12h47

    Merci pour cet article très clair et synthétique.
    L’auteur aurait pu ajouter un 8ème point sur l’importance de la religion orthodoxe dont témoigne la construction et la restauration de très nombreuses églises (alors qu’en France on construit des mosquées).
    A Togliatti, oblast de Samara, où j’habite, il y a ainsi plus de 8 églises orthodoxes en construction. J’en parlerai prochainement dans mon blog (qui oeuvre directement à l’amitié franco-russe.)

    Pour plus d’informations sur les mesures natalistes russes, c’est par ici :

    http://leblogdegrog.blogspot.fr/2015/05/du-suicide-europeen.html

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    • Franckmilan // 27.05.2015 à 15h20

      Ah bon ?on les construit ou ? Et quelle rapport avec Poutine ? Il n’est pas raciste lui que je sache ?

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    • Melissa // 27.05.2015 à 16h28

      Grog,

      Pour la politique nataliste, je vous suis…, pour ce qui est de la peur de l’Islam en France, pas du tout…
      Une république laïque, forte et sûre d’elle, n’aurait aucune raison d’avoir peur de quelque religion que ce soit et aucune religion ne devrait la craindre.
      Une grande partie du peuple français est à l’image des dirigeants qu’elle a élus : morte de trouille, repliée dans son patrimoine, comme le rat de la fable dans son fromage de Hollande, faible avec les forts et donc avec ses maîtres, forte contre les faibles, que ces derniers lui désignent, comme des exutoires faciles, générant à bon compte l’illusion de popularité, comme le faisait en son temps, leur pétainisme originel.

      La Russie et l’Islam…

      http://axedelaresistance.com/le-russie-et-lislam-partie-1-introduction-et-definitions/

        +5

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      • Oliv // 27.05.2015 à 17h14

        « Une république laïque, forte et sûre d’elle, n’aurait aucune raison d’avoir peur de quelque religion que ce soit »… Certes.

        Mais précisemment. L’islam fait peur parce que l’on sent bien que les remparts de la laïcité sont en train de céder. Et nous ne sommes ni forts ni sûrs de rien.

          +4

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        • V_Parlier // 27.05.2015 à 17h27

          Le mot islam, quand il est évoqué en tant que problème, est de plus en plus utilisé comme un résumé abusivement simplificateur (et pas très honnête) pour désigner ensemble: le communautarisme, l’esprit de revanche inspiré par une frustration (réelle et/ou fantasmée), la dérive wahhabite tolérée bien trop longtemps, ou même encore la délinquance décomplexée face à l’impunité judiciaire. Pour ne pas avoir besoin d’identifier ces problèmes et leurs responsables, on dit « islam » et le tour est joué. L’islam doit être comme-ci, comme-çà, et bla bla…

            +5

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        • Melissa // 27.05.2015 à 17h57

          Oliv,

          Je ne sais pas ce que vous appelez les remparts de la laïcité… La laïcité est un principe, une convention réglementée, qui fait l’objet d’une description claire dans notre constitution et qui a donc force de loi. Ce n’est pas une forteresse isolée, mais une partie de ce qui constitue la république.

          La continuité de la république dépend de la bonne application des principes de sa constitution… Et c’est toute la république qui est mise à mal,… non-pas parce qu’elle est faible, mais parce que ceux qui sont sensés veiller à l’application de ses principes sont des faibles, indignes du mandat qu’ils ont reçu et beaucoup plus intéressés par leur réélection que par l’intérêt général…

          Même si l’on me confie la meilleure formule1 du monde, je serais bien incapable de terminer un grand prix !!… Et bien considérez que la république a été confiée à un pilote de scooter, qui enchaîne les sorties de route et les tête-à-queue, et qui malgré tout, vise la pôle position pour le prochain quinquennat…

          Notre misère, ce n’est pas la mécanique…, c’est les pilotes !…

            +5

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    • Crapaud Rouge // 27.05.2015 à 16h31

      « alors qu’en France on construit des mosquées » : simple rattrapage. On construit des églises depuis 2000 ans, on est donc plutôt suréquipé.

        +5

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      • V_Parlier // 27.05.2015 à 17h20

        Mouaif… enfin disons surtout que les catholiques pratiquants en France sont devenus si peu nombreux que les églises ne sont plus utilisées. Vu du croyant chrétien partisan mais réaliste: Il s’agit là plutôt d’un « suicide » religieux qui fera que d’autres religions deviendront majoritaires. Je reste ici factuel, sans nier les autres problèmes potentiels, avérés, vrais ou faux, etc…

          +2

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        • Wilmotte Karim // 29.05.2015 à 15h45

          Alors restons factuels : la pratique de l’islam s’effondre en France (il y a juste un décalage temporel avec l’effondrement de la pratique catholique).

          Par contre, j’aimerai une étude sur l’évolution des pratiques évangélistes…

            +0

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    • Chris // 28.05.2015 à 12h06

      A propos des mesures natalistes :
      La maternité en Russie
      http://www.lecourrierderussie.com/2015/05/maternite-russe-americaine/
      La Russie possède une législation assez avantageuse en termes de congés de maternité et parentaux.Concernant le congé de maternité, le droit russe du travail prévoit 140 jours – 70 avant la naissance et 70 après –, durant lesquels la mère reçoit 100 % de son salaire. Ce congé de maternité peut être prolongé jusqu’à 194 jours – 84 jours avant la naissance et 110 après pour des jumeaux ou triplés, ou 86 jours en cas de complication.
      Concernant les congés parentaux – à prendre dès la fin du congé de maternité et jusqu’à ce que l’enfant ait un an et demi –, la mère ou le père touche 40 % du salaire moyen, avec un supplément de 2194 roubles pour le premier enfant et 4389 roubles pour le deuxième et les suivants. En 2009, la Cour constitutionnelle a jugé que, si le père a la charge de l’enfant, il peut prendre ce congé au même titre que la mère pour s’en occuper. Après l’âge d’un an et demi, les parents peuvent prolonger leurs congés parentaux mais ne sont plus payés que la somme symbolique de 50 à 2000 roubles par mois en fonction des régions.À titre de comparaison, la législation américaine accorde jusqu’à douze semaines, soit 84 jours, de congés de maternité, mais non rémunérés.

        +2

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  • TOFF DE AIX // 27.05.2015 à 18h40

    certains oeuvrent peut être à l’amitié franco russe (ce qui est très bien), mais feraient d’abord mieux d’oeuvrer à la compréhension de chacun -y compris de ceux qui désireraient pratiquer leur religion, qu’elle soit orthodoxe, bouddhiste, chrétienne, musulmane ou végétarienne à pois bleus.

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  • Pierre // 27.05.2015 à 19h24

    SgtPepper se défoule encore ! – en pensant que beaucoup sur ce blog sont des lecteurs du Figaro ! Tiens, tiens, j’espère qu’il lira ceci : on n’apprend qu’en s’ouvrant l’esprit et en acceptant de lire toutes les analyses… pour en faire ensuite sa synthèse, sans a priori et sans prétendre être objectif. Je l’invite à lire mes encouragements à la Russie, pleine et entière (sans ou avec Poutine, car je suis persuadé que si ce pays réussit à résister au BAO, même sans Poutine, les « Occidentalistes bornés » lui trouveront des reproches – cela s’appelle une maladie congénitale. Comment ses adversaires pourront-ils admettre leur échec et SgtPepper ne pourra que ronger son frein.
    Alors voici mes conseils à Poutine ou à d’autres dirigeants russes, soucieux du bien-être de leur patrie. (pour le bien d’une seule Europe de l’Atlantique à l’Oural et l’Eurasie…!)
    Chers lecteurs, éclairer et démonter tous les mythes de propagande qui courent sur la Russie est un acte intelligent, responsable. Dans cet acte, il convient de rester aussi prudent et honnête et de ne pas méconnaître ou cacher les éléments qui laissent des doutes et incertitudes : le niveau de corruption très élevé encore en Russie (et dénoncé même par un leader comme Jirinovski, qui a des discours surprenants et parfois volontairement provocateurs, mais faits justement pour soulever aussi de vraies questions), les entraves et tracasseries d’une administration qui répond à des intérêts locaux et oublie facilement la déontologie de l’impartialité, les zones d’ombre dans la politique d’investissements privés avec la pratique de compromis avec les pays occidentaux qui, eux; ne se gênent pas pour officiellement afficher une politique de « sanctions économiques ».
    En clair, la Russie de Poutine ne pourra contrer toutes les tentatives d’affaiblissement du BAO – Bloc Américano-Occidental , que si elle se résoud à clairement libérer les initiatives sur son marché national (avec des allègements fiscaux modérés mais bien ciblés sur l’investissement technologique et organisationnel dans l’industrie et l’agriculture et l’agro-alimentaire – prêts, emprunts…). Il lui faudra dans le même ordre s’engager dans la BRICKS avec esprit de constance, pour « découpler » l’échantillonnage dollar-rouble (voire euro-rouble) trop bien ancré dans l’esprit des Russes au quotidien.
    La situation en Russie est difficile aujourd’hui, ne l’oubliez pas Chers lecteurs, mais il existe bel et bien quelques éléments de l’économie russe qui montrent que cette dernière a la capacité de contrer les « sanctions du BAO ». Poutine ne doit plus hésiter à saisir ces éléments, pour ne pas parler dans le vide, je vous donne un exemple : tout faire pour favoriser la production agricole et l’industrie agro-alimentaire est une arme fiable pour satisfaire la population. Dans le même ordre, convaincre les Russes d’acheter « russe » dans les produits courants ou l’automobile et se passer des « belles occidentales » portera un coup insupportable moralement et économiquement à l’Allemagne et aux autres pays occidentaux -et ce d’autant plus que ces produits « russes » sont parfois élaborés sur la base de « licences étrangères éprouvées » certes anciennes parfois mais très fiables (lorsque les  » process » de production sont respectés). Bon courage à la Russie !

      +1

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    • Pierre // 29.05.2015 à 09h36

      Humour certes un peu acide, mais relisez jamais d’accusation sur une « attaque personnelle » mais comme on dit « chacun voit midi à sa porte » en russe « Komu nravits’ja ! » c’est plus court. Un seul reproche en fait : vous vous appuyez sur une tendance de lecture, un angle de vision (et si vous avez fait l’effort peut-être ou sûrement de vous informer à 380° alors, cela n’a pas ou rien changé dans vos jugements, c’est humain. Certes ! mais qui a raison ? Bonne question, non ? Un professeur d’Histoire m’a dit ceci une fois : il ne faut pas seulement penser (ou parler) par soi-même mais faire attention aussi et surtout à comment les autres vous perçoivent. Ce professeur était clairement dans le « camp occidental » mais avait fréquenté épisodiquement les Soviétiques et il reconnaissait que cela lui avait ouvert l’esprit. C’est tout ce que je souhaite : … En conséquence, pas d’angélisme vis-à-vis de Poutine mais pas de simplifications. Poutine défend les intérêts de son pays : on peut juger qu’il le fasse bien ou mal, mais il ne faut pas être naïf. Toute personne honnête, ayant une bonne connaissance de l’Histoire de la Russie, sait parfaitement que « l’affaire ukrainienne » relève d’un « champ intrinsèque » aux intérêts de la Russie. Si l’Union Européenne et les Etats-Unis avaient mieux tenu compte de cela, en intégrant un « plan de co-développement et de synergie économique ukraino-russe » – les événements auraient été tout autre.

        +1

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  • Michel Ickx // 27.05.2015 à 19h39

    Et puis me.de, je n’ai m^eme pas besoin qu’on détruise ces mythes, j’aime la Russie, j’aime cette ^ame russe.
    La Russie m’a fascinée depuis mon enfance. Je l’ai aimée d’avantage après deux séjours au cours de la Perestroika à Odessa , ville russe s’il en est.

    J’ai aimé les Russes sur les bords de la Mer Noire dans une dacha avec un groupe d’Espagnols, une guitare, une balalaika et de la vodka. Et plus on les insultes, plus je les aime.

    L’hypocrisie que je hais me les rend encore plus sympathiques. Et j’en arrive à aimer profond’ément Gérard Depardieu, Hélène Carrer d’Encausse et tous ceux qui ici montre leur respect et leur admiration pour cette grande nation. Et que tous les traitres et les menteurs aillent au diable:

    Voilà, je me sens mieux

      +15

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  • Boubanka46 // 27.05.2015 à 20h57

    Bravo pour cet article qui rétablit de nombreuses vérités enfouis sous les vagues de propagandes anti russes qui déferlent sur la France depuis la révolution maidan.

    Néanmoins ma connaissance limitée mais réelle de la russie m’amène à tempérer un peu cette analyse.

    A mon avis la russie n’est pas encore une démocratie aboutie. Lors des élections des cars entiers de fonctionnaires provinciaux réquisitionnés viennent renforcer les rangs des partisans de poutine. Des bureaux de votes « surprises » sont montés à la dernières minutes où l’on conduit des employés de l’état ou d’entreprises étatiques pour les forcer à voter poutine.

    De meme je ne vois pas dans mon entourage, l’éclosion de la classe moyenne dont parle l’article. Au contraire, comme en France, les salaires stagnent, les primes disparaissent et avec l’inflation (avant meme la crise ukrainienne), la classe moyenne perd du pouvoir d’achat alors que les plus riches investissent hors du pays comme à Chypre.

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    • Chris // 28.05.2015 à 13h47

      Une démocratie aboutie… en 25 ans ? Quel chemin parcouru, chemin que nous sommes en train de prendre à l’inverse !
      Donnons du temps au temps et faisons confiance à la maturité et sagesse que donnent les expériences malheureuses. Je pense à la décennie Yeltsine, Holodomor (qui ne fut pas pas seulement soviétique mais aussi chinois) et aux sacrifices du bataillon immortel.

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      • Boubanka46 // 28.05.2015 à 18h52

        Biensur, si les pays démocratiques donneurs de leçon avaientt aidé la russie dans sa transition démocratique plutot que de dépecer la bête, nous n’en serions pas là.

        D’ailleurs le vrai problème que pose poutine aux usa est de ne pas avoir laisser les entreprises anglosaxonnes se servir. Un example flagrant est la différence de battage médiatique entre l’intervention d’Elstine en transnistrie par rapport à l’intervention de poutine en ossetie

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  • Hellebora // 27.05.2015 à 21h39

    On devrait décerner la palme d’or à Bloomberg que relaie un certain Rudi Rotthier, en Belgique : »La Russie utiliserait des fours crématoires mobiles pour se débarrasser discrètement des militaires russes tués dans l’est de l’Ukraine. ».
    J’aime bien ce commentaire : « Bloomberg n’avait, à l’époque, pas pris en compte ces allégations. Elles semblent aujourd’hui pourtant confirmées par deux hommes politiques américains qui se basent sur d’autres sources en provenance d’Ukraine. »
    Ben oui, quoi, on peut les croire…
    http://www.levif.be/actualite/international/poutine-utilise-des-fours-crematoires-mobiles-en-ukraine/article-normal-397095.html

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    • languedoc30 // 29.05.2015 à 01h11

      J’avoue que si cette confirmation, pour le moins farfelue, vient de deux hommes politiques américains qui se basent sur des sources ukrainiennes, alors là, vous pouvez être sûr qu’on tient la vraie vérité. Ca expliquerait pourquoi, les ukrainiens qui voient des soldats russes partout, ne peuvent jamais le prouver puisqu’ils partent tous en fumée. Il reste aux ukrainiens à mettre la main sur un de ces fours crématoires mobiles, pour démontrer qu’ils ne sont pas que des fieffés menteurs.

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  • theuric // 27.05.2015 à 21h59

    Allez, je vais vous ressortir ma même rengaine: nous ne pouvons comprendre les décisions d’un chef d’état lucide ni nous n’envisageons pas l’extrême fragilité, pour le moins du moins, du système économique international.
    Tout autant, nous ne pouvons comprendre les décisions des gouvernements occidentaux si les mêmes rasons ne sont pas pris en compte.
    Monsieur Poutine et son équipe ont redressé leur pays mais savent et s’avouent, pour avoir déjà traversé leur ruine, que d’ici peu de temps une tempête monétaire et des crédits va faire faillir l’économie-monde.
    Vous voyez ce qu’il s’est passé en Russie depuis 1991, ce sera la même chose en Europe en plus court, la même chose en Amérique du Nord en beaucoup plus long, au quadruple, au minimum.
    Je le dis et le répète, la Russie est l’allié logique et objectif de la France et du sud-européen.
    Quand à l’Angleterre, elle ferait bien, dans peu de temps, d’accompagner ce qu’elle et d’autres nations nomment les COCHONS, d’ailleurs, la Grande Bretagne fera bientôt un virage à 180°, la nécessité a toujours fait sa loi dans ce pays, du-moins était-ce ce qui a contribué à sa puissance d’antan.
    L’Allemagne, quand à elle, tergiverse toujours entre viser son grand nord, Pologne, Norvège, etc.., se recentrer sur ce qui fut le Saint-Empire-Romain-Germanique, se tourner vers la Russie, revenir sur ses alliés européens de la guerre froide ou vers ce qui fut l’empire Austro-hongrois, entre le nord, le sud, l’est ou l’ouest, d’une certaine façon.
    Mais elle ne pourra avoir le beurre, l’argent du beurre, les fesses de la crémière et la crèmerie par dessus le marché, il lui faudra choisir, sinon ce seront les événements qui le feront à sa place et il est rare, dans ces cas là, que cela soit de bon augure.
    Quand à ce que l’on nous raconte sur la Russie, il nous sera conté le contraire lorsque la situation aura changé, ce qui sera pour moi l’occasion d’une bonne peinte de rire.
    Les propagandes furent de tout temps une bonne occasion de s’amuser…

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  • Micmac // 27.05.2015 à 22h34

    L’article répond à vos interrogations : on vit beaucoup mieux aujourd’hui en étant Russe qu’Ukrainien. Comme l’a écrit Todd, la Russie redevient attractive.

    Comment en vouloir aux gens? Qu’est ce que l’Ukraine pourrait leur apporter? Il ne s’agit pas seulement de gaz moins cher, mais aussi simplement d’avoir de quoi manger, une retraite décente, des services publics qui fonctionnent, parce que l’avenir de l’Ukraine ukrainisée semble bien sombre…

    Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte du parti pris que sous entendent vos interrogations. Qu’est ce que l’Ukraine, pourquoi des gens originaires de Crimée se sentiraient-ils spécialement Ukrainiens au moment où la question devient cruciale, alors qu’auparavant ils s’en battaient l’œil, en bons ex-soviétiques? Je veux dire, se battaient l’œil de savoir s’ils étaient Russes ou Ukrainiens. Ce sont ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev qui ont mis cette question en avant. Dans le contexte précédent, soutenir les équipes sportives ukrainiennes dans les compétitions internationales n’avait pas de sens particulier.

    De toutes façons, les gens ne devaient pas trop se poser de questions avant que les Ukrainiens de l’Ouest n’aient pris le pouvoir et décidés qu’ils étaient les seuls vrais Ukrainiens et que les autres étaient des « Moskals » (d’autant plus qu’il n’y a pas si longtemps, encore une fois, tout le monde était soviétique… Les gens se foutaient pas mal de leur nationalité, ukrainienne ou russe). Ça a dû aussi jouer un rôle dans l’évolution des idées de vos amis, et de pas mal d’autres.

    J’ai aussi un ami qui voyage plusieurs fois par an en Russie pour son boulot, et y a beaucoup d’amis. Il est plutôt du genre anar et regarde Poutine avec beaucoup de méfiance. A ce qu’il m’a dit de la Crimée (qu’il a aussi visité, mais avant le référendum), pour lui, le résultat du référendum ne fait absolument aucun doute. L’adhésion de la population est presque unanime. Pourtant, il m’a aussi dit que les groupes folkloriques ukrainiens étaient toujours bien accueillis en Crimée. Les gens dansaient, reprenaient en cœur leurs chansons. Encore une fois, les gens n’avaient pas à choisir, ils s’en foutaient…

    C’est le nouveau pouvoir de Kiev qui emmerde tout le monde avec les questions de nationalités…

    D’ailleurs, ce qu’il s’est passé dans l’Est de l’Ukraine montre qu’il n’y a aucune raison de douter qu’une population majoritairement Russe, n’avait aucune envie de rester gouverné par le nouveau pouvoir de Kiev. Combien de morts en Crimée, combien de morts dans le Donbass? Simplement, les Russes ont pris la Crimée et pas le Donbass, parce que la Crimée était ce qu’il ne pouvait pas se permettre de perdre.

    Après, vous avez peut-être des amis dans la minorité d’opposants (curieux opposants qui ont quand même votés en faveur de la Russie), ou bien vous interprétez mal leurs réactions…

    Vous dites que vos amis ont été intoxiqué par la propagande russe; pourtant, la propagande ukrainienne était aussi disponible… Il faut croire qu’à part insulter les Russes, ils n’avaient pas grand chose à proposer.

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  • Boubanka46 // 27.05.2015 à 23h58

    C’est sur que cela nous change de la voix de l’amérique et de la gazette de l’otan que nos média reprennent en boucle par intéret, aveuglement et soumission.
    Comme vous semblez vous sentir mal, cet article du très atlantiste antlantico devrait vous redonner la dose de propagande qui vous manque

    http://www.atlantico.fr/decryptage/ukraine-quel-bilan-apres-annee-pouvoir-president-porochenko-michael-e-lambert-2158880.html

    En deux mots, le bilan est globalement positif. Porocenko est absoult de tout. Les lois liberticides se justifient car elles permettent de rompre avec le passé russo-communiste pour rejoindre le paradis occidental

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  • Melissa // 28.05.2015 à 00h20

    Merci pour ce rare témoignage…
    Vous êtes triste avec eux parce que vous êtes proche, proche de leur quotidien à Yalta…
    La guerre est là, juste à côté…,l’air doit être du plomb…!
    Je crois qu’une telle ambiance n’est pas optimale pour « encaisser » le moins mal possible un changement d’identité nationale. Ukrainiens, ils avaient la paix…, Russes, ils ont la guerre…
    Alors considérer l’annexion comme une expression démocratique,…dans ces conditions…

    Cette annexion n’est pas un événement isolé… L’Ukraine venait de subir un coup d’état et la Russie devait protéger sa base de Sébastopol. On ne lui a pas laissé le choix…
    Les conditions du référendum et de l’annexion n’étaient peut être pas encore celles d’une guerre civile, mais probablement celles d’une alerte maximale…Et il est extrêmement probable que les Russes ont utilisé tous les moyen nécessaires pour que la transition soit largement soutenue…
    Certains avantages, comme le passage au Rouble, l’énergie, le ravitaillement…, étaient évidents, surtout si la crise devait durer ou s’intensifier dans le reste de l’Ukraine !…
    Et il n’y a pas eu de morts…,même si la violence a pris d’autres formes…
    Je ne sais pas qui est le mieux placé pour dire si c’est une chance ou pas pour la Crimée,…mais je sais que quand on ne voit les choses que de près, on est toujours trop près et lorsqu’on est loin, on est toujours trop loin…

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  • Chris // 28.05.2015 à 12h22

    En septembre je passe quelques semaines en Crimée, invitée par une Criméenne dont les parents furent russes (République de Russie d’alors dans l’espace soviétique)
    J’ai donc suivi les péripéties autant ukrainiennes que russes depuis cette date.
    Les Criméens, selon cette famille et son cercle amical élargi, étaient autant tournés Russie qu’Ukraine. C’est vraiment le coup d’état fomenté par les Occidentaux qui a foutu le bazar, précédé par une dégradation constante de l’économie ukrainienne (due à l’incurie et voracité oligarchiques lesquelles ont donné le prétexte Maïdan) par rapport à l’économie montante de la Russie.
    Les Ukrainiens ethniques (car on ne le rappelera jamais assez, l’Ukraine est une mosaïque d’ethnies), durent choisir leur camp, bien malgré eux. Dans des cables rendus publics par Wikileaks, dès 2010 Moscou avait mis en garde les Occidentaux de mettre la main sur l’Ukraine, en invoquant la fragilité de l’édifice multiethnique, sous peine de faire exploser le pays. Affirmation qui fut confirmée par une étude d’une fondation US * dont j’ai malheureusement oublié le nom (une de ces délicieuses ONGs américaines !) qui invoquait cette disparité et l’absence de cohésion nationale, dont d’ailleurs les oligarques sont une pure représentation.
    Certes, en tant qu’Ukrainiens, les Criméens supportèrent massivement les leurs lors des JO: quoi de plus naturel, c’est l’essence même du « jeu ».
    Le référendum fin mars 2014, fut un réflexe de sauve-qui-peut dans le contexte « on va mater les terroristes » et surtout du grabuge « annoncé » du fait de la présence de 25’000 militaires russes dans la base de Sébastopol et d’un bail arrivant à terme en 2017 dont le renouvellement de 40 ans par Ianoukovitch serait sans doute abrogé par l’équipe de la junte à Kiev. Les gens ne sont pas fous et sont tout à fait capables d’anticiper les conséquences d’un tel changement de régime.
    Le 28 février 2014, le Monde avait écrit un article bien documenté sur la Crimée :
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/28/pourquoi-la-base-militaire-de-sebastopol-est-essentielle-pour-la-russie_4375318_3214.html
    Le pogrom odessite suivi de la guerre civile au Donbass, Lougansk et tant d’autres exactions commises par les tarés nazis instrumentalisés ou non et les pro-US de service ont conforté les Criméens dans leur choix, s’il en était besoin.
    Le mariage de raison initial est devenu un quasi un mariage d’agrément : le Kremlin n’a pas ménagé les « incentives » non plus. Si je dois résumer : les Criméens se sentent maintenant en sécurité. Le délai d’attente pour recevoir un passeport russe s’allonge démesurément…
    * je crois que c’est Jamestown…

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  • Jamance // 28.05.2015 à 13h02

    Il y a une quinzaine d’années j’ai voyagé en Crimée. Les gens étaient russes dans leur vaste majorité mais la nationalité n’y apparaissait pas comme un élément d’importance dans leur préoccupation quotidienne à l’exception notable des Tatars (environ 12 % de la population) qui revendiquaient plutôt haut et fort des prétentions territoriales d’autonomie voire d’indépendance. Une dizaine d’années après mon voyage mon fils a épousé une jeune criméenne. J’aimais la taquiner sur le fait qu’en dépit de son passeport ukrainien elle était au fond russe. Elle protestait en disant qu’elle se sentait bien dans son statut d’ukrainienne, qu’elle s’exprimait bien dans cette langue et qu’elle voyait dans l’Ukraine un pays plus occidentalisé, plus moderne, au fond plus d’jeun que la Russie. Je l’ai vue changer brutalement en février 2014 au moment des événements de la place Maidan. Ses « compatriotes » dans un accès de folies meurtrières les détestaient donc, les méprisaient au point de vouloir leur interdire leur langue, leur culture ; ils voulaient gommer, éradiquer toute attache historique avec la patrie de leurs ancêtres ? Ils ressortaient des slogans et des symboles nauséabonds d’une époque que l’on croyait révolue à jamais pour exprimer leur haine du Russe.

    Dans son cœur et dans celui d’une grande majorité de Criméens l’Ukraine est morte ces jours-là.

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  • bobleymar // 28.05.2015 à 16h11

    Très bien cette réinformation, il y a tout de même quelques petits soucis. Premièrement le référendum en Crimée qui a été fait en dehors du droit international (le référendum est lui légal mais pas l’agression russe, ce qui rend le référendum caduc), de plus la participation exceptionnellement forte (83%), sont les chiffres officiels russes, lesquels sont très contestés, on peut donc rester très prudent avec ceux-ci.
    Pour les élections, nier le fait qu’elles sont régulièrement truquées est ridicule même s’il est vrai que Vladimir Poutine serait sans doute élu sans tricher. On peut quand même affirmer que c’est mieux des élections non truquées. Mais le vrai gros problème pour la population russe est la quasi absence d’opposition à Russie Unie (le PCFR faisant environ 20%).
    Pour les guerres en Tchétchénie, il aurait fallu tout de même avoir un mot sur le nombre effroyable de civils morts au cours des deux guerres…
    Par la suite, il faut constater que pour faire taire un journaliste il n’y a pas uniquement comme solution de l’assassiner… Même si le nombre de journalistes tués, d’après cet article, semble en baisse, la Russie reste un pays où la presse subit de plein fouet l’intensité de la propagande du Kremlin. Il suffit de voir le classement de la Russie en terme de liberté de la presse en 2014, d’après Reporter sans frontières, celle-ci est 148e, contre 39e pour la France. Autant dire que M. Berruyer et son blog aurait fort à faire comme travail d’analyse de la presse dans ces belles contrées glacées.

    MODERATION; c’est bien beau de porter des accusations mais vous devez argumenter et sourcer, sinon poubelle. Pas besoin de perroquet ici.

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    • languedoc30 // 28.05.2015 à 20h22

      Ce que vous écrivez a été ressassé, dans tous les journaux de France et de Navarre, depuis plus d’un an. Ne vous fatiguez pas, vous ne convaincrez personne ici.

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      • brigitte // 28.05.2015 à 22h47

        « selon le droit international » : traduire « selon la volonté us »

        En quoi un référendum en Crimée regarde le droit international ? Ces gens là ont sauvé leur peau et sont protégés des nazis de Kiev par l’armée russe désormais. Bravo !

        Quand des pays de l’ue lancent des référendums sur la constitution libérale au profit des marchands : ça c’est du droit international car les us sont derrière et y voient leur intérêt (voir la création de l’ue …). Et si ce référendum ne donne un non contraire à la volonté des pantins ue de l’us, il est annulé et vont voter ceux qui diront oui certainement. Ca c’est la démocratie et le droit international pour notre interlocuteur !

        Notre interlocuteur s’adonne au complotisme sur le référendum de Crimée …

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        • bobleymar // 29.05.2015 à 11h57

          Que croyez-vous ? Que je suis un effroyable pro-américain, libéral, interventionniste et va-t-en-guerre ? Et bien vous vous fourvoyez lourdement. Si c’est la phrase : « J’aime bien ces personnes qui conchient l’impérialisme américain et qui en même temps se pourlèchent devant l’impérialisme russe » : cela ne démontrait pas mon attachement supposé à l’impérium US mais bien l’inverse : ma désaffection profonde pour n’importe quelle sorte d’impérialisme, qu’il soit américain, russe, chinois… Car si comme Médiacrate, je déplore les millions de morts dus aux Etats-Unis, je déplore aussi fermement les millions de morts dus à l’Union Soviétique puis à la Russie. Je ne suis pas manichéens, il n’y a pas d’un côté les méchants Américains et de l’autre les gentils Russes ou inversement.
          Pour le référendum sur la constitution je pense que vous évoquez celui de 2005. Sachez que j’ai toujours été opposé à ce référendum et que je déplore que les oligarques bruxellois aient détourné la volonté du peuple en nous l’imposant par traité. Je n’ai d’ailleurs pas dit que le référendum sur la Crimée était illégal vis-à-vis du droit international mais bien l’intervention russe. Imaginez que demain, l’Alsace organise un référendum pour son indépendance ou son rattachement à l’Allemagne, cela n’est pas illégal au niveau international mais si dans le même temps l’Allemagne ne respecte plus ses frontières et s’insère sur le territoire français, là, il y a violation du droit international, rendant le référendum caduc.
          Art 2 Ch 1 de la Charte des Nations Unis :
          « Les Membres de l’Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger. »
          « Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. »
          Il y a aussi l’acte final de la conférence d’Helsinki dont était signataire l’URSS et donc la Fédération de Russie :
          « Ils (les Etats) s’abstiennent de toute manifestation de force visant à faire renoncer un autre Etat participant au plein exercice de ses droits souverains » II §1 et 2,
          « Ils s’abstiennent aussi de toute exigence ou de tout acte de mainmise sur tout ou partie du territoire d’un autre Etat participant » III.
          Même si la Crimée semble historiquement être russe vous constatez qu’il est normal qu’il y ait des personnes qui restent prudent avec ce référendum.
          Pour la modération, je fais un commentaire pas un article, vous voulez quoi des sources, des citations et peut-être même une interview d’un Russe non ? Je constate que vous n’êtes pas aussi sourcilleux avec tous les commentaires. Serait-ce car le mien est en désaccord avec votre article ? Je n’ose le penser car on est tout de même sur un site de débats d’idées qui permet de se défaire de la censure médiatique…

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          • Carabistouille // 29.05.2015 à 12h06

            Cher Monsieur, vous êtes entrain de faire connaissance avec ceux qui prennent des vessies pour des lanternes et ont la faiblesse de penser que la Sainte-Russie pilotée par Saint Vladimir lui même n’ pour but que d’amener justice sociale et liberté sur le monde.
            Ils devraient lire un peu les articles de RT et Sputnik sur la France « irréformable », et les « invraisemblables » avantages sociaux de ces fainéants de Français archaïque. Les prophètes Friedman et Hayek ne renieraient pas eux mêmes.
            C’est quand même incroyable qu’avec le siècle qu’on vient de passer, il y a encore des neuneus à l’âme d’admirateurs qui confondent intérêts stratégiques et guerre idéologique. 100 000 000 de morts ne leur a pas suffit?
            Je suis d’accord avec vous, oui l’Empire est pourri, vérolé, mais croire que celui d’en face a une auréole est pathétique. Il se pourrait d’ailleurs tout à fait bien que les mouches qui instrumentalisent le premier à leurs desseins finissent par changer d’âne et commencent à mettre des billes dans le second

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    • médiacrate // 28.05.2015 à 23h56

      Impérialisme américain imbattable ,230 années d’existence du pays américain 217 années de guerre nterne ou externe fermer le bang!
      Plusieurs millions de morts d’autres peuples à leur actif depuis rien que 1945 vous voulez la liste…?

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  • jpcd // 29.05.2015 à 00h30

    Deux instituts de sondage occidentaux (l’américain Gallup et l’allemand GfK) ont estimé à plusieurs reprises ces derniers mois que plus de 90% des Criméens étaient satisfaits de la nouvelle situation… http://www.forbes.com/sites/kenrapoza/2015/03/20/one-year-after-russia-annexed-crimea-locals-prefer-moscow-to-kiev/

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  • Homère d’Allore // 29.05.2015 à 13h48

    Je suis d’accord avec la nécessaire déconstruction de ces « mythes ». Il me semble toutefois que le numéro 3 (la Tchechenie) est déconstruit un peu « à la va-vite ».

    La « réaction musclée » russe à Grozny ne peut être passée « en pertes et profits », dans la lutte contre le Wahabbisme, sans une analyse un peu plus poussée.

    Sputnik est dans son rôle. « Les crises », au risque de passer pour une officine pro-russe voire liée au FSB, comme Fabre le laissait supposer dans un fil précédent, se doivent aussi de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu’écrit Sputnik.

    Sinon, les analyses de qualités que ce blog nous présente seront entachées de partialité.

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    • Carabistouille // 29.05.2015 à 14h20

      D’autant plus que Sputnik ne se cache pas d’être quasi un organe de communication gouvernemental. Ha la la, heureusement, c’est pas en France où on verrait des organes de presse pratiqué la com d’un groupe de pression. 🙂

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    • languedoc30 // 30.05.2015 à 00h23

      Pour être juste, Sputnik est loin du matraquage de Libé, du NO, du Monde etc… qui par dessus le marché servent les intérêts des EU.

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