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17.octobre.201717.10.2017 // Les Crises

Catalophe, catastrogne et catastrophe, par Richard Labévière

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Un autre regard sur la Catalogne…

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 09-10-2017

Les habitants de la région la plus riche d’Espagne (20% de son PIB) – le Pays Basque arrivant en cinquième position – ne veulent plus payer pour les régions les moins favorisées du pays : Canaries, Andalousie, Estrémadure, notamment.

La Catalogne concentre 50% des start-up du pays. « Nous représentons près du quart du produit intérieur brut, mais nous ne recevons que 9% des investissements réalisés dans le pays », peste un indépendantiste convaincu qui affirme encore : « la Catalogne se porterait beaucoup mieux si elle était indépendante ». Aucune crainte pour son économie ? « Nous ne sortirons pas de l’Europe. C’est facile : dans un premier temps, l’Espagne ne nous reconnaîtra pas, donc nous resterons dedans. Et quand elle acceptera notre départ, l’Union européenne sera toute contente de nous garder ». À l’en croire, c’est un chemin pavé de roses qui attend son futur petit pays : « nous allons devenir la Hollande du sud de l’Europe, un modèle de croissance ». A voir…

ENFANTS GÂTES

Mais ces récriminations d’enfants gâtés laissent un arrière-goût relativement amer lorsqu’on se souvient comment – dans les années 80 – les contribuables européens ont financé l’adhésion de l’Espagne au Marché commun1 et ses ajustements aux différents formats de pays développés. A l’époque, les Catalans ne faisaient pas encore la différence entre les autoroutes catalanes et les autoroutes andalouses… « Il ne faudrait pas oublier, non plus, que la Catalogne s’est modernisée grâce aux bras des estremenos (les travailleurs d’Estrémadure, l’une des régions les plus pauvres d’Espagne), des Andalous ou des Galiciens », souligne un grand diplomate français d’origine espagnole.

En d’autres termes, ce mouvement d’irrédentisme immature est essentiellement le fait de petits bourgeois égoïstes, incultes et manipulateurs. Et que ceux qui osent aujourd’hui invoquer la Cataluna libre de George Orwell en lutte contre les Phalangistes de Franco, feraient bien de se replonger dans leurs manuels d’histoire pour se rappeler qu’à l’époque, la Barcelone de la FAI, de la CNT et du POUM, accueillait les Internationalistes des Brigades pour défendre avec leur sang… la République espagnole ! Les indépendantistes catalans d’aujourd’hui piétinent allègrement la légalité républicaine et la législation régionale espagnole sans aucune pudeur, en hurlant au fascisme et à la dictature… Il ne faut quand même pas pousser mémé dans les orties et rappeler aussi à ces braves gens ce que furent réellement le fascisme et la dictature de Franco, de Salazar et de leurs alliés italiens et allemands ! Ces enfants gâtés n’hésitent pas à prendre en otage leur propre population, celles des autres régions espagnoles et celles de leurs partenaires européens !

UNION EUROPEENNE ET OTAN SCHIZOPHRENES

La Commission européenne a tardé avant de s’exprimer clairement pour condamner ce coup de force du bout des lèvres en avertissant qu’une « Catalogne indépendante serait exclue de l’UE ! ». Ne parlons pas de l’OTAN, dont l’Espagne est l’un des 28 Etats membres. « Un territoire se séparant d’un Etat membre ne saurait rester automatiquement membre de l’Alliance », vient de déclarer un porte-parole de l’OTAN en ajoutant que « toute nouvelle adhésion devrait suivre les procédures en place (…) Les membres peuvent aussi inviter d’autres pays à les rejoindre, mais cela doit se faire par accord unanime ».

Grand marché sans frontière, sans véritables politiques communes, entre autres en matière de défense, de sécurité et de politique étrangère, l’UE est assez gênée aux entournures. Depuis des années, elle a accepté d’ouvrir des pourparlers d’adhésion avec la Turquie, qui occupe militairement la partie nord de Chypre depuis 1974, l’île étant pourtant membre à part entière de l’Union2… Sans sourciller, l’UE a accepté en 2008 la création du Kosovo – micro-Etat mafieux, financé par les contribuables européens -, après avoir manifesté toute son impuissance à se poser en médiateur dans les guerres balkaniques. Elle a aussi cautionné la partition de la Tchécoslovaquie. Incapable de gérer les crises migratoires et les autres flux criminogènes qui empruntent la Méditerranée, l’UE n’est pas – à l’évidence – l’instance la plus crédible pour défendre l’intégrité territoriale et politique de ses Etats membres.

L’OTAN fait aussi preuve de la même schizophrénie pour des raisons similaires. Créée en 1949, en pleine Guerre froide, cette alliance militaire se superpose au Plan Marshall, destiné – à la même époque – à restaurer les économies européennes sous la domination des Etats-Unis. Face à l’URSS et au « Bloc de l’Est », Washington entend alors assurer une triple tutelle – militaire, économique et culturelle – sur la vieille Europe en train de se relever. Pour ce faire, il s’agit de promouvoir des modèles d’institutions politiques fédéraux destinés à supplantés les vieux cadres stato-nationaux. Ce qui a été fait de l’Allemagne occupée par les Alliés avec ses zones d’occupation et redistribution des Länder3 doit inspirer l’Europe à venir. Fils de l’Amérique, les Pères de l’Europe Robert Schuman et Jean Monet prépareront la Déclaration du 9 mai 1950 – texte fondateur de la construction européenne – dans cet état d’esprit partagé par les milieux de la Démocratie Chrétienne alors dominante dans la plupart des pays européens.

Sur le plan culturel, la CIA met sur pied différents programmes de propagande pour transformer la culture en une véritable machine de guerre pour combattre le bloc soviétique et ses thuriféraires. De considérables moyens humains et financiers furent employés pour utiliser la littérature, la musique, l’art et la presse comme armes idéologiques privilégiées en faveur des Etats-Unis. Les instrumentalisations furent plus ou moins licites, plus ou moins apparentes : de Raymond Aron à Jackson Pollock, en passant par Arthur Koestler, Ignazio Silone et Igor Stravinski, de très nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique ont été généreusement rémunérées, utilisées par les services secrets américains, soit directement par des officiers traitants, soit par l’intermédiaire de fondations.

Dans un livre magistral4, Frances Stonor Saunders5 retrace l’histoire des élites intellectuelles en Europe et aux Etats-Unis au sortir de la Seconde guerre mondiale. Elle explique avec une précision d’horloger comment l’écrivain suisse Denis de Rougemont – notamment – a bénéficié de l’encouragement et de l’aide des services américains pour créer le Centre européen de la culture et l’Institut universitaire d’études européennes (IUEE) de Genève.

Ayant été l’un des assistants de Denis de Rougemont durant plusieurs années, l’auteur de ces lignes se souvient de longues conversations communes et disputées sur L’Europe de régions qui devait contribuer à « détruire les Etats-nations » d’Europe. Dans L’Avenir est notre affaire6, Denis de Rougemont mêle subtilement aux bienfaits du fédéralisme helvétique les prévisions du Cercle de Rome concernant la destruction de l’environnement pour essayer de nous convaincre que l’Etat-nation est l’ennemi du genre humain…

Ces fondements idéologiques de l’UE et de l’OTAN expliquent, en partie, pourquoi ces deux institutions ne condamnent pas clairement la révolte séparatiste catalane !

L’AUTODETERMINATION, C’EST AUTRE CHOSE !

Certes, le gouvernement de Mariano Rajoy et le Partido Popular ont géré cette crise comme des pingouins : la marmite catalane surchauffe dangereusement depuis des mois, sinon des années. Qui déjà a dit que gouverner c’est prévoir ? Cette évolution aurait dû amener les autorités espagnoles à mobiliser les Catalans, les Basques et les autres Espagnols à remettre l’ouvrage – du statut des régions autonomes – sur le métier de l’avenir institutionnel du pays. Comme les Grands-Bretons ont osé le faire pour le Brexit, il s’agissait, peut-être alors, de consulter l’ensemble des Espagnols, voire le reste des Européens !

Comme l’explique très finement Guillaume Berlat dans nos Humeurs de cette semaine, il ne faut pas confondre autodétermination et sécessionnisme… L’indépendance ne se décrète pas et résulte, la plupart du temps, d’un long cheminement historique. Certes, celui-ci est rarement un long fleuve tranquille, mais au jour d’aujourd’hui et dans le cadre de l’Union européenne, il y avait certainement d’autre voies à explorer et voix à entendre que d’organiser ce référendum enfantin et inutile ! Le roi d’Espagne aussi s’est réveillé un peu tard et n’a pas trouvé les mots à la hauteur de la situation.

Cette situation ne met pas seulement en cause l’intégrité territoriale et politique de l’Espagne. Elle n’interpelle pas seulement les capacités de médiation et d’innovation institutionnelle de l’Union européenne. Elle met aussi en péril le multilatéralisme européen. Le processus de Barcelone (1995) et l’Union pour la Méditerranée (UPM) – dont le siège est, encore, à Barcelone – demeurent des outils pour une meilleure intégration européenne. Comme tous les organisations multilatérales, elles sont imparfaites, donc perfectibles mais ont l’absolu mérite d’exister !

Songeons aussi aux communautés des ports et des grandes villes méditerranéennes dont les réseaux oeuvrent aussi à rechercher des solutions pour gérer, sinon résoudre les différentes crises terrestres qui se déversent dans la masse d’eau du canal de Suez au détroit de Gibraltar.

La poussée juvénile des séparatistes catalans ajoute une nouvelle crise politique aux autres convulsions anomiques qui déchirent la Méditerranée : Israël-Palestine ; Chypre ; guerre civilo-globale de Syrie ; implosion de la Libye et crises migratoires, sans parler des terrorismes de la bande sahélo-sahéliennes, de la question du Sahara occidental, qui se déversent – elles-aussi – en Méditerranée ! Cela commence à faire beaucoup et devrait amener nos amis catalans à ne pas en rajouter !

Dans tous les cas de figures, expliquent si bien Riccardo Petrella7, Henri Giordan8 et Bernard Poche9, la culture et la langue ne sauraient pas suffire à justifier – aujourd’hui – une revendication nationale quelle qu’elle soit ! Les liens d’appartenance à un territoire, un espace et une mémoire ne garantissent pas à eux-seuls la légitimité d’une autodétermination. Que ces réalités historiques et anthropologiques inspirent et orientent des réformes de déconcentration administrative, de décentralisation, voire de régionalisation est une chose, qu’elles soient instrumentalisées par de petits notables avides de pouvoir en est une autre…

FRAGMENTATION TERRITORIALE ET IMPLOSION POLITIQUE

Si l’UE, l’OTAN et les chancelleries occidentales sont si embarrassées par le dossier catalan, c’est aussi – avons-nous souligné – parce qu’elles ont, récemment cautionné la création du Kosovo. Non viable, tant économiquement que politiquement, ce micro-Etat est – aujourd’hui – tenu à bout de bras par les contribuables européens, alors que ses dirigeants – criminels de guerres – s’adonnent à tous les trafics : armes, drogues, êtres humains et organes humains ! Sur le sujet, il n’est qu’à lire ou relire la contribution définitive du colonel Jacques Hogard10 pour comprendre pourquoi et comment les Etats-Unis et leurs satellites ont mis tellement de cœur à l’ouvrage pour dépecer l’ex-Yougoslavie. On pourrait en dire tout autant de la création du Sud-Soudan, encouragée par de grandes sociétés transnationales du pétrole avec l’aval de Washington, Londres, Paris et Pékin !

Dans sa logique incompressible de détricoter les Etats au profit d’un grand marché sans foi, ni loi, ni frontière – mais avec moult directives sur les ampoules électriques, les fromages et les fleurs coupées – la Commission européenne récolte aujourd’hui ce qu’elle a semé. A force de blanchir et d’amplifier les logiques commerciales et financières d’une mondialisation néo-libérale sauvage et meurtrière, qu’on ne s’étonne pas de voir aujourd’hui les Catalans ne plus vouloir aider les pauvres gens d’Estrémadure ! La mondialisation, version anglosaxonne, c’est trois choses : la casse des Etats-nations, des services publics et des politiques de redistribution sociale. Cette machinerie s’attache d’abord à fragmenter le monde, pour reprendre la terminologie du géographe François Thual. Dans La Planète émiettée11, il explique comment les décideurs politiques d’aujourd’hui appliquent sans restriction le vieil adage de l’imperium romain – divide ut regnes -, devenu l’impératif catégorique de l’hyperpuissance américaine et de ses alliés, notamment israéliens et saoudiens ! La fragmentation territoriale à l’œuvre en Afghanistan, en Libye, au Soudan, dans les Balkans, en Irak, en Syrie, sinon en Europe, n’est ni une fatalité, ni un accident, mais correspond bien à une politique délibérée. Attention : pas de grand Mamamouchi central ni de complot planétaire, mais – répétons – une convergence de politiques économiques de dérégulations, de privatisations et d’extra-territorialité12.

Enfin, la revendication indépendantiste catalane signe aussi « l’implosion du politique » annoncée par feu Jean Baudrillard dans sa thèse L’Echange symbolique et la mort13. L’insistance à affirmer ce qu’on « est » – être ou ne pas être – au détriment du faire, du prévoir et du gouverner, à magnifier l’individualisme numérique, les selfies, fesses-book, sweet/tweets et autres narcissismes en vélo, patins à roulettes ou tatouages, finissent par réduire le monde et la politique à une dualité simpliste, autoritaire et morbide : j’aime/j’aime pas !

Non content de favoriser l’émiettement du monde et la fragmentation territoriale, le séparatisme catalan génère l’atomisation du social et l’implosion du politique qui ne se réduit plus qu’à liker ou ne pas liker. On l’aura compris, à prochetmoyen-orient.ch, nous ne likons pas l’indépendance de la Catalogne ! Bonne lecture et à la semaine prochaine.

Richard Labévière
9 octobre 2017

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 09-10-2017

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Commentaire recommandé

isary // 17.10.2017 à 09h03

Il y a là in distinguo fort subtil qui m’ échappe.

Morceler les états,cela a bien pour but de leur ôter leur pouvoir,non?

Point n’ est besoin d’être un « complotiste » en herbe » pour avoir « fort bien compris « ce qu’il y a derrière tout cela

108 réactions et commentaires

  • caliban // 17.10.2017 à 06h21

    Point de vue extrêmement intéressant, notamment sur la destruction programmée des Etats via les euro-régions. Merci de l’avoir diffusé.

    Pour ma part, j’ai trouvé également pertinent l’interrogation de Philippe Béchade (https://www.youtube.com/watch?v=ZUISMrLdXSA&t=625s) à propos de la construction d’un Etat indépendant sans monnaie.

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    • VAZY Francky // 17.10.2017 à 08h39

      Le concept des euros régions a été fort mal compris par nombre de complotistes en herbe. Il ne s’agit pas de morceler les états ce qui divise d’autant le pouvoir, mais de faire en sorte que ces État soient sans pouvoir, qu’il soit ramené à Bruxelles.

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      • isary // 17.10.2017 à 09h03

        Il y a là in distinguo fort subtil qui m’ échappe.

        Morceler les états,cela a bien pour but de leur ôter leur pouvoir,non?

        Point n’ est besoin d’être un « complotiste » en herbe » pour avoir « fort bien compris « ce qu’il y a derrière tout cela

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        • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 09h30

          Le distinguo existe pourtant ! Pouvoirs régaliens pour les États-nations et pouvoirs socio-économiques pour les régions : c’est aussi une application du principe « divide ut regnes », c’est conforme au principe de subsidiarité, et c’est bien plus réaliste qu’une « Europe fédérale d’États-régions ».

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          • Sandrine // 17.10.2017 à 11h58

            @Crapaud rouge : Le principe de subsidiarité, justement, amène tout droit à une organisation fédérale.
            D’ailleurs on parle de plus en plus dans les médias de la construction de la défense européenne – preuve que le projet est d’actualité meme si on nous dit qu’il piétine. Il est question de partager le siège de sécurité de la France au niveau de l’Europe tout entière. Idem pour le pouvoir nucléaire… Or si la défense ne fait pas partie des pouvoirs régaliens de l’Etat, je ne sais pas ce qu’est un pouvoir régalien…
            Si l’Europe ne veut certes pas d’une prolifération incontrôlée du nombre de régions autonomistes c’est parce qu’elle considère que les actuels états nations sont des régions en puissances – c’est à dire des unités de gestion administrative dénuées de toute référence à l’idée de peuple souverain, à l’idée d’une langue et d’une culture commune… Voilà pourquoi c’est si important pour Bruxelles de refuser aux Catalans la possibilité de s’auto-affirmer en tant que nation souveraine…

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            • Sandrine // 17.10.2017 à 12h10

              L’auteur fait vibrer la corde sensible du lecteur humaniste et universaliste en prétendant que les indépendantistes catalans sont des sales petits bourgeois egocentriques… Pour autant, il dévoile mieux le fond de sa pensée quand il écrit : « Dans tous les cas de figures, (…) la culture et la langue ne sauraient pas suffire à justifier – aujourd’hui – une revendication nationale quelle qu’elle soit ! »
              Il adhère donc visiblement à l’idée néo-libérale selon laquelle la seule fonction des états contemporains devrait etre d’administrer de manière efficace économiquement des populations hors-sol, mouvantes, sans identités définies.
              La récente loi de restructuration des région en France exprime tout à fait cet impératif : on s’est ingénié à regrouper des régions en évitant soigneusement que cela puisse correspondre au territoire d’une région culturelle historique. C’est aussi à mon avis l’objectif de la création des euro-régions.

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            • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 16h58

              « amène tout droit à une organisation fédérale » : dont l’Allemagne ne veut pas me semble-t-il, et l’UE non plus dans son état actuel. Junker n’a pas pris la parole pour rien. Alors, à quoi bon « défendre » cette perspective fédéraliste qui n’est au mieux qu’un vœu pieux et qui ne sert à rien ? L’UE n’en aurait pas besoin si elle voulait « justifier » de nouveaux transferts de pouvoirs.

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      • Haricophile // 17.10.2017 à 11h40

        Moi je pense surtout que ce concept d’état-région (qui peut prendre plusieurs formes dont celle que vous décrivez) qui était d’actualité à une époque n’est plus du tout dans leur préoccupation actuellement.

        En ce qui concerne la Catalogne, ils savent qu’ils sont économiquement viable, réduire ça à une « révolution de petits bourgeois égoïstes » est une caricature grossière et mensongère. Les catalans ne sont pas tous des « pigeons » si vous voyez l’allusion…

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  • yc // 17.10.2017 à 07h21

    Vision intéressante depuis la … Suisse.
    Mais, faudrait peut-être expliquer aux Suisses que l’UE ne fonctionne pas comme la Suisse.
    Il faudrait peut-être se poser la question si , justement, la cause même de la volonté de séparatisme catalan ne serait pas l’UE et l’OTAN.
    Le reste de l’Espagne a été détruit par l’UE, et les catalans veulent peut-être réagir avant qu’ils ne se fassent sacrifier eux aussi sur l’autel de la religion fondamentaliste intégriste européiste.

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    • Somebulles // 17.10.2017 à 12h05

      Écouter vous devriez vraiment apprécier

      https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-lundi-16-octobre-2017

      Yanis Varoufakis, économiste et ancien ministre des finances du Gouvernement Tsipras, vient nous présenter les coulisses de l’Europe et les négociations au moment de la crise grecque

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    • Alfred // 17.10.2017 à 12h56

      Ça se pourrait mais hélas ça n’a pas l’air d’être ça. (Il faut le faire pour confondre puigdemont et Sankara ?).

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    • Chris // 17.10.2017 à 15h41

      En effet, l’UE ne fonctionne pas du tout comme la Suisse. Elle en est même l’antithèse.
      Un système où l’exécutif (la Commission) n’est pas élu ; où le Parlement n’est pas une législature (=ne propose pas les lois car du ressort de la Commission), ne contrôle pas l’exécutif, et n’a pas d’opposition.
      Qu’on se rappelle les propos d’un Juncker, lors du référendum français : « If it’s a Yes, we will say ‘on we go’, and if it’s a No we will say ‘we continue » :
      https://www.lesechos.fr/26/05/2005/LesEchos/19421-008-ECH_juncker—–si-c-est–non—nous-dirons—on-continue–.htm
      Et l’autre, tout aussi représentatif de ce régime : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »
      Une ICE réunissant plus de 3,5 millions de voix européennes contre le CETA, déclarée irrecevable par la Commission, etc…
      L’UE est une institution dédiée aux intérêts des seigneurs d’aujourd’hui : l’industrie financière et les multinationales apatrides en un mot, des intérêts purement privés.
      La structure de l’UE est un copie du Politburo soviétique et de ses prérogatives. Ils ont même repris le nombre de commissaires !

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    • Chris // 17.10.2017 à 15h41

      L’UE nous protège !, 24 avril 2005 : https://www.gouvernement.lu/903572/20050421juncker_lacroix
      Intuitivement, je rejoins l’opinion de yc, à savoir que “les catalans veulent peut-être réagir avant qu’ils ne se fassent sacrifier eux aussi sur l’autel de la religion fondamentaliste intégriste européiste”.
      [modéré]

        +3

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  • LBSSO // 17.10.2017 à 07h50

    « L’Europe doit tirer les leçons de cette résurgence imprévue d’une pathologie ancienne.

    La première est qu’à force d’expulser la nation de notre modèle du vivre ensemble, le nationalisme revient au galop sous des formes dégradées, miniaturisées quoique virulentes, mesquines (nous ne voulons pas payer pour les autres), mais aussi haineuses »

    « Seconde leçon : la situation présente en Espagne montre que l’autonomie poussée – loin d’apaiser des tensions ethniques, confessionnelles, culturelles etc héritées d’un passé le plus souvent fantasmé – peut les exacerber. Ainsi, cela fait des années que les compétences dévolues à la Catalogne en matière d’enseignement, de communication et de culture ont été utilisées par la majorité locale (en sièges et non en voix), « catalaniste » avant d’être franchement indépendantiste, pour formater la société catalane et conditionner les esprits dans le sens nationaliste (interdiction de l’usage de l’espagnol, réinvention de l’histoire etc) ».

    http://www.fondation-res-publica.org/Le-projet-des-independantistes-catalans-est-eradicateur_a1051.html

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    • manuel // 17.10.2017 à 09h28

      Vous ne connaissez absolument pas l’Espagne, les tensions ethniques ont surtout lieu au Sud et pas en Catalogne. Dès la première phrase votre argumentaire ne tient pas debout. Vous comme beaucoup d’autres s’arqueboutent sur l’état défensif quand on voit son total échec. C’est certainement triste mais la réalité est là.

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      • LBSSO // 17.10.2017 à 09h56

        qui est ce « vous » qui ne connaît pas l’Espagne?

        L’auteur de l’article ?Jean-Eric Schoettl,dès sa « première phrase » écrit :
        « Ma mère adorait danser la sardane et parlait catalan avec gourmandise. Quoique de parents mexicains, elle était née et avait grandi à Barcelone, avant l’installation de sa pérégrinante famille en France. Mon enfance s’est passée auprès de ma grand-mère maternelle et de deux vieilles tantes, dans un bain ibérique (…).  »

        Ou moi ?
        Je connais , « en seconde main « ,si vous voulez la Catalogne, puisque ma belle-famille est à moitié de cette région.Et je connais assez bien toutefois les mentalités (!?) que l’on peut y rencontrer ainsi que dans d’autres régions d’Espagne (ici pur raisons professionnelles). Mon seul regret est de ne pas parler la langue.

        Ceci dit, on peut connaître mieux l’Espagne que moi évidemment,et je n’espère qu’en apprendre davantage : votre commentaire dont je vous remercie ,soyez -en assuré(e) ne m’a rien appris.

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    • francesc pougault // 17.10.2017 à 14h34

      A Barcelona on entends plus d’espagnol que de catalan, la presse, l’audio visuel, le cinéma sont majoritairement en espagnol. L’espagnol est statutairement langue d’enseignement.
      C’est un droit d’être contrel l’indépendance; même rn écrivant des sornettes

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    • Chris // 17.10.2017 à 15h52

      Votre méconnaissance de l’Espagne vous font ignorer des faits d’importance.
      Madrid a octroyé une autonomie « poussée » au Pays Basque et à la Généralité de Valence, alors qu’elle la refuse à la Généralité de Catalogne.
      Pourquoi ce traitement inégal et injustifié ?
      Veut-elle inciter la Catalogne au terrorisme comme ce fut le cas des Basques/ETA ?

      Et si on cessait de juger la Catalogne sous l’angle jacobin ?

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  • Fritz // 17.10.2017 à 07h57

    Ce texte de Labévière complète heureusement les articles de Jacques Sapir. Oui, la Commission européenne est gênée aux entournures car elle récolte ce qu’elle a semé. Et Puigdemont n’est pas crédible quand il signe une « déclaration d’indépendance » à l’ombre du drapeau étoilé de l’Europe supranationale. D’ailleurs, il s’est bien dégonflé depuis le 1er octobre.

    L’antifranquisme rétrospectif ne doit plus servir à justifier tout et n’importe quoi. En 1936, la Generalitat de Lluis Companys se battait en tant que telle dans le camp républicain, et c’est à Barcelone qu’a éclaté la « guerre civile dans la guerre civile », avec les affrontements de 1937 entre le PSUC et le POUM. Mais rappelons à Labévière qu’en 2017, la légalité espagnole n’est pas une « légalité républicaine », puisque la clef de voûte des institutions reste le roi Philippe VI, fils du Bourbon désigné et formé par le Caudillo.

    J’aime la Catalogne. Mais il me semble que la crise actuelle résulte d’une décentralisation poussée à l’extrême depuis la mort de Franco, ce qui rappelle la situation yougoslave dans les dernières années de Tito. Parallèlement, un certain égotisme catalan n’a fait que s’amplifier… mais la majorité des électeurs de Catalogne ne s’est pas déplacée pour voter au référendum. C’est une minorité convaincue qui a voté.

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    • VAZY Francky // 17.10.2017 à 09h02

      Puigdemont, ne vous en déplaise, n’est que le représentant du peuple Catalan. Peuple qui a voté démocratiquement pour des partis indépendantistes, et qui dans leur programme étaient légitimes à poser par voie référendaire cette question. Aussi, et si vous prenez l’article 1 de la Constitution Espagnole, vous y lirez que c’est bien le peuple qui est souverain et que leurs élus n’en sont que leurs représentants. Si le peuple lui a donné mandat pour réaliser ce référendum, et vue qu’en face on ne respecte pas la volonté populaire ni donc la constitution, que l’on fait comme bien souvent de l’inversion accusatoire envers les « victimes », qui subissent toutes les humiliations depuis des décennies, et à qui l’on refuse la même indépendance que les Basques, et bien c’est ce qui finit par arriver…

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    • manuel // 17.10.2017 à 09h24

      On peut difficilement aller voter quand la police est partout et qu’on la vue agir enEspagne. Et je vous rappelle que le gouvernement a appelé des volontaires de la police et de la garde civile à aller faire régner l’ordre en Catalogne et qu’ils sont partis sous les applaudissements de la foule qui les encouragements à aller leur casse la figure ‘a por ellos’ . Tout de suite ça calme les désirs de vote.

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      • Fritz // 17.10.2017 à 11h12

        @Vazy Francky : il ne me déplaît point. Les partis indépendantistes étaient fondés à organiser un référendum d’auto-détermination. Ce que je reproche à Carles Puigdemont, c’est d’avoir temporisé, louvoyé, finassé. Pour être fidèle à ses électeurs, il aurait dû proclamer l’indépendance de la Catalogne dans la foulée, deux ou trois jours après le référendum. C’était le moment ou jamais.

        En suspendant aussitôt une déclaration d’indépendance qu’il n’a même pas proclamé (!), Puigdemont a ridiculisé la cause catalane. Il a annulé le référendum qu’il avait lui-même organisé : pour moi, c’est le Tsipras catalan.

        @manuel : oui, l’action de la police a été scandaleuse. Une police est là pour maintenir l’ordre, pas pour bousculer les électeurs et emporter les urnes. Mais la police n’était pas partout : cette menace n’explique pas à elle seule le taux faible de participation (42,4 %).

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        • tepavac // 17.10.2017 à 13h14

          « taux faible de participation (42,4 %). »

          Cette constatation devrait tempérer votre « jugement », car elle indique clairement la raison qui justifie la décision de l’Élu.

          Un tel changement de société, nécessite une large adhésion du peuple concerné et non d’une majorité relative, et encore moins d’une minorité. Les Responsables politiques ont très bien compris qu’ils ne pouvais raisonnablement proclamer une quelconques indépendance autrement que Démocratiquement.

          Ils ont eût l’honneur d’ouvrir les débats en conviant toutes les parties à s’exprimer de façon égale devant le peuple et dont la conséquence à été une mises-aux-voix démocratique.
          Le référendum qui s’en est suivi à mobilisé 42% de la population, et le résultat a été de 90% en faveur de l’indépendance et 7% contre.
          Par conséquent les débats politiques doivent reprendre, c’est le respect de la loi.

          Seulement voilà, le Gvt Espagnole, de façon déplorable, aux débats démocratique préfère user de coercition….

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        • Les-crises // 17.10.2017 à 15h18

          juste une question : s’il l’avait fait, tout l’executif serait en prison, et madrid aurait supprimé toute autonomie à la région

          Et après, il se serait passé quoi ?

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          • Fritz // 17.10.2017 à 15h30

            Eh oui, vous avez raison : Puigdemont aurait été incarcéré avec l’exécutif catalan. Companys et son exécutif avaient été incarcérés par la République espagnole lorsqu’ils avaient proclamé en 1934 l’indépendance de la Catalogne.

            Seulement, cette incarcération aurait mobilisé l’opinion étrangère en faveur de l’indépendance catalane… Rajoy aurait eu le mauvais rôle. Et Puigdemont aurait pu prendre le maquis. Bon, je suis un peu romantique.

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            • Les-crises // 17.10.2017 à 15h31

              « Seulement, cette incarcération aurait mobilisé l’opinion étrangère en faveur de l’indépendance catalane… »

              Oui, on y croit fort. Comme pour les Kurdes quoi… 😉

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            • Fritz // 17.10.2017 à 16h05

              « moblisé » l’opinion, peut-être pas. Mais elle aurait retourné l’opinion en faveur de la cause catalane.
              Les Kurdes, c’est loin, c’est quatre pays concernés, et eux ils sont armés…

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            • Sandrine // 17.10.2017 à 16h12

              Mais si l’autonomie catalane avait été supprimée, l’échec des indépendantistes aurait été total, cela aurait été la mort politique pour eux. De cette façon ils maintiennent quelques acquis (au niveau de l’utilisation officielle de la langue, de l’enseignement, etc.) – a moins de se lancer dans une guérilla dont j’imagine personne ne veut en Catalogne.

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            • Fritz // 17.10.2017 à 16h30

              Possible, mais ils ont laissé passer une occasion. Imaginez plus de 50 % de participation au référendum du 1er octobre, et Puigdemont proclamer clairement l’indépendance juste après le déni de Rajoy ou le discours fermé de Philippe VI.

              C’est Madrid qui aurait dû prendre l’initiative de la violence, pas la Generalitat. Et là, l’UE-OTAN prise au piège… Aurait-elle bombardé l’Espagne pour en détacher la Catalogne ? Comme pour le Kosovo ?

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            • Fritz // 18.10.2017 à 00h52

              En attendant, l’arrestation des « deux Jordi » remobilise les Catalans. On peut supposer qu’une arrestation de Carles Puigdemont relancerait une mobilisation bien plus forte :
              http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/17/01003-20171017ARTFIG00340-catalogne-la-fronde-revient-dans-la-rue.php

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          • VAZY Francky // 18.10.2017 à 01h42

            Un petit cours de droit constitutionnel s’impose donc. Le référendum étant d’origine populaire, soit le mandat donné aux élus Catalans, Madrid joue avec le feu, d’une part en se cachant derrière la saisie du conseil constitutionnel, qui au passage je vous le rappelle n’a jamais « statuée » sur la légalité de ce référendum, sa seule saisie en privant les organisateurs de sa légalité. Que ce n’était qu’une manœuvre dilatoire d’obstruction du pouvoir fédéral, et donc une première erreur, qui s’est également suivie d’une répression brutale, qui elle en est une seconde, légitimant de facto l’acte de sécession et l’application de l’article 2 de l’ONU sur l’autodétermination des peuples. L’UE sait que le référendum était légal, et que c’est maintenant Rajoy et sa jolie troupe qui vont se retrouver en grande difficulté juridique, puisque le conseil constitutionnel Espagnol ne pourra absolument rien trouver d’illégal à ce référendum. Raison pour laquelle tout le monde se tait et prie pour que Rajoy reviennent à la raison, sous peine d’impeachment…

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          • VAZY Francky // 18.10.2017 à 01h44

            C’est donc une partie de billard à trois bandes. Si Rajoy persiste, il risque tout simplement la destitution, et l’UE sera contrainte d’intervenir. Si la cour constitutionnelle Espagnole vient à nier la validité de ce référendum, cela passera à l’Europe qui a déjà statuée sur sa légalité, tout comme certains membres de l’UE ont pu en bénéficier (jurisprudence). Et s’il y avait un conflit civil, alors ce serait l’ONU qui serait contrainte de reconnaitre les résultats du Référendum. Dans tous les cas, les Catalans ont gagné la partie…

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  • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 08h01

    Et si l’on applaudissait les séparatistes catalans pour le désordre qu’ils sont susceptibles de créer au sein de l’UE ? Qu’importe que leurs motivations soient mesquines et égoïstes, car, pour qui souhaite ardemment la dislocation de l’UE, voir celle-ci se fragmenter en dizaines de régions peut constituer un motif d’espoir…

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    • isary // 17.10.2017 à 08h23

      sauf qu’ils réclament une indépendance « dans le cadre de l’ union européenne »….

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      • VAZY Francky // 17.10.2017 à 08h57

        UE qui menace de les en exclure en cas de séparatisme, mais dont les textes ne le prévoient pas, avec l’effet boule de neige que cela produirait dès lors sur toutes les régions qui souhaitent quitter l’UE et l’Euro par effet du jurisprudence ? Et il y en a quelques unes, même si on oublie de vous le dire dans nos chers médias.
        Notez au passage que la Catalogne, c’est 32% d’endettement par rapport à son PIB, quand toute l’Espagne est à 100%. Et que accessoirement, le gouvernement de Rajoy et le PP, sont les plus corrompus d’Europe. Dans ces conditions, ce séparatisme ne serait pas un peu légitime, chez ceux qui gèrent correctement leurs deniers et en ont marre de se faire « piller » ? Vous ne comprenez donc pas que c’est une stratégie, une partie de billard à 3 bandes entre l’Espagne, l’UE et l’ONU ?

        https://www.lasemaineduroussillon.com/2017/09/22/plus-de-45-milliards-de-de-corruption-annuelle-rajoy-a-tete-parti-politique-plus-corrompu-deurope/

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        • isary // 17.10.2017 à 09h09

          si,si, on a bien compris la stratégie du billard à 3 bandes!

          On aimerait ouvrir les yeux de ceux qui nous expliquent ad nauseam qu’il y a un peuple européen qui ne rêve que de « s’harmoniser »…..

          Vaste blague:Si les catalans ne veulent pas être « solidaires « du reste de l’ Espagne où ils ont surement quelques liens familiaux authentiques,comment croire une minute que les Allemands (c’est un exemple,rien d’autre)nourriront un jour une solidarité avec les Grecs?

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          • tepavac // 17.10.2017 à 13h52

            Ce n’est que mon avis très terre-à-terre de simple bipède, mais de mon expérience, les « peuples Européen » respectent assez largement les lois de l’hospitalité, et ne manquent pas de générosité lors des appels aux entraides.

            Içi il est davantage question, soit de la probité des responsables-Élus, soit du résultat d’un vice dans la Constitution de l’État, voir même les deux ensembles, ou le premier, la conséquence du second!

            Quoiqu’il en est, les populations Européenne, soyez en assuré, en grande majorité, n’aspirent qu’a vivre en paix et de pouvoir vivre du fruit de leurs efforts.
            Tout ce qui va à l’encontre de ces sentiments devient source de mécontentement et de conflit.

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          • VAZY Francky // 18.10.2017 à 01h47

            J’aimerai bien voir dans votre « dictionnaire » ou la notion de « solidarité » ne serait pas un acte volontaire et réciproque, mais contraint, des fois que…

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    • LBSSO // 17.10.2017 à 08h43

      La dissimulation éclaire ce qu’elle veut cacher.

      Derrière le soutien aux indépendantistes, l’anti-européisme.Merci pour l’aveu.
      Derrière l’anti-franquisme , des motivations égoïstes et politiciennes.

      Pour ma part , j’en ai assez de ces débats truqués et biaisés.J’en ai assez que l’on tue là-bas toute argumentation en invoquant le franquisme comme ici avec l’anti-fascisme.

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      • LBSSO // 17.10.2017 à 08h48

        « Cette réduction au franquisme, à laquelle les indépendantistes acculent toute opposition à leurs vues, leur est avantageuse à de multiples égards. Elle leur permet de jouer les victimes, en exploitant des images de « brutalités » policières qui, sans faire de blessé sérieux, ont été évidemment contre-productives par leur impact émotionnel et médiatique. La dénonciation du retour du franquisme travestit leur coup d’Etat en résistance héroïque à l’oppression coloniale. « No tinc por » (« Je n’ai pas peur ») : les indépendantistes n’ont pas eu peur en effet de détourner contre les autorités constitutionnelles espagnoles le beau slogan scandé par la foule barcelonaise contre la barbarie djihadiste au lendemain de l’attentat des Ramblas. La Generalitat n’avait-elle pas ouvert la voie à l’indécence en décomptant séparément les victimes espagnoles et catalanes du massacre ? »

        Même lien que précdemment

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      • LBSSO // 17.10.2017 à 20h26

        G Orwell écrivait déjà dans « Hommage à la Catalogne »après y avoir combattu pendant la Guerre d’Espagne.

         » Je ne crois pas me tromper en disant qu’il n’y eut pas un mot à
        ce sujet, ou à propos de la suppression du P.O.U.M ( Rq:Parti ouvrier d’unification marxiste)., dans aucun journal, communiste, anarchiste ou républicain, de
        Barcelone. Ce n’est pas par un journal espagnol que nous
        apprîmes la nature exacte des accusations portées contre
        les leaders du P.O.U.M., mais par les journaux anglais qui
        parvinrent à Barcelone un ou deux jours plus tard. Ce que
        nous ne pouvions pas savoir à ce moment-là, c’est que le
        gouvernement n’était pas responsable de l’accusation de
        trahison et d’espionnage, et que des membres du
        gouvernement allaient par la suite la repousser. Nous ne
        savions vaguement qu’une seule chose, c’est qu’on
        accusait les leaders du P.O.U.M., et nous tous aussi
        probablement, d’être à la solde des fascistes. »

        Chap XI

        Ici on ne tuait pas que le débat…

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        • christian gedeon // 20.10.2017 à 16h10

          Le massacre des poumistes qui devait suivre fut un modèle d’horreur…

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  • Fritz // 17.10.2017 à 08h11

    M. Labévière ne semble pas maîtriser le catalan. « Catalogne libre », ça se dit Catalunya lliure…
    Et la langue catalane n’a pas été inventée par la Commission de Bruxelles.
    Mettre en garde contre « l’Europe des régions », je suis d’accord ; mais réduire la question catalane à ce filtre, non. La Catalogne existait avant l’UE, et avant Denis de Rougemont.

      +12

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    • guiffred // 18.10.2017 à 09h35

      et avant l’Espagne…qui n’existe que par les mariages de l’Aragon et de la castille, l’Aragon étant un euphémisme pour ne pas parler de la Catalogne…

        +2

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  • Jacques Cubaynes // 17.10.2017 à 08h24

    Excellente analyse, merci.
    Quand on ajoute que 45% des habitants actuels de Catalogne ne sont pas nés catalans, on voit bien à la fois l’opportunisme d’une minorité agissante et le caractère fallacieux des arguments avancés….

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    • VAZY Francky // 17.10.2017 à 08h50

      D’où tenez vous vos chiffres là ? Parce que s’ils ne sont pas nés là, ils ne possèdent donc pas davantage les terres, non ?

        +1

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    • manuel // 17.10.2017 à 09h16

      Et s’ils n’y sont pas nés beaucoup soutiennent le mouvement et tout d’abord parce que la Catalogne s’est donné dés le départ les moyens de former (ou de déformer)les habitants à la langue. Ce que d’autres régions n’ont pas fait.

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  • VAZY Francky // 17.10.2017 à 08h48

    Je m’insurge contre cet article extrêmement partisan et même insultant. Catalan, avec la moitié de ma famille là bas, la Catalogne a toujours été à la pointe de tout en Espagne, à commencer par l’industrie et le commerce International, le port de Barcelone étant le premier port de la méditerranée. Ensuite, cherchez moi dans le TFUE l’article qui permettrait d’exclure la Catalogne de l’UE, qui en fait déjà partie, et bon courage. Enfin, trouvez moi dans la constitution Espagnole le moindre article interdisant la tenue d’un référendum, ou montrez moi la décision de la cour constitutionnelle Espagnole qui aurait statuée sur la légalité de ce référendum. Vous ne le pourrez pas, puisqu’elle n’a été que saisie, n’a jamais répondue sur le fond. Et pour finir, depuis quand une démocratie et une constitution sont une prison, et non la loi qui unit les peuples et organise leur vie commune dans un principe d’adhésion, de volonté commune de vivre ensemble ? Expliquez moi donc comment on peut obliger des gens qui ne le désirent plus à vivre ensemble, et si lorsqu’un homme veut divorcer de sa femme on fait aussi voter ses enfants et ses voisins ? Si par hasard, l’article 2 de l’ONU ne serait pas de droit supra national afin d’éviter précisément les guerres civiles ?!

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    • Alfred // 17.10.2017 à 13h09

      Je peux comprendre que vous soyez énervé mais les traites européens ont été signés par l’Espagne. Tant que l’Espagne existe encore c’est elle qui fait parti de l’UE et non la Catalogne nouveau sujet politique souverain. C’est très basique en termes de droit. Si l’Espagne cesse d’exister alors on pourra discuter de qui lui succède (en termes de traités et.. de dette).
      Rassurez vous la Catalogne ne restera pas longtemps hors de l’UE.

        +5

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      • R.C. // 17.10.2017 à 17h16

        Les Catalans qui veulent l’indépendance se fourrent le doigt dans l’oeil quant à l’avenir idyllique qu’ils fantasment.

        Nouvel état (représentations diplomatiques à créer ex-nihilo, etc.), désormais distinct de l’Espagne (sans hériter de ses prérogatives internationales et traités conclus par celle-ci), il devra poser sa candidature et être accepté – à l’unanimité – par les 27 membres !

        Ce qui n’est pas gagné d’avance… Ne serait-ce que par le refus déjà anticipé de Jupicron.

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      • VAZY Francky // 18.10.2017 à 01h50

        C’est peut être très basique, mais j’ai eu beau me palucher les 1434 pages du TFUE, il n’y a strictement rien qui permet d’exclure toute ou partie d’une entité déjà membre de l’UE. Que ce soit ce qui restera de L’Espagne ou pour l’Etat Catalan à naitre. On n’inverse pas la charge de la preuve en droit comme cela vous arrange cher monsieur…

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        • Pinouille // 18.10.2017 à 17h38

          Je n’ai pas lu ce document, mais je doute que le terme « entité » y figure. Il est plus probable qu’on y désigne des pays (ou tout autre terme s’y raccrochant).
          Or le pays qui fait partie de l’UE, c’est l’Espagne.

          Mais je doute que la bataille puisse se régler par les textes: on peut faire confiance aux plus hautes autorités juridictionnelles de l’UE pour les interpréter de la manière qui défendra la cohésion initiale.

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    • red2 // 17.10.2017 à 15h07

      Le port de Barcelone n’est pas le premier de méditerranée! Aux dernières nouvelles ce n’etait même que le 3eme d’Espagne… les independantistes devraient arrêter de se mentir à eux même.

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      • LBSSO // 17.10.2017 à 18h56

        La baleine espagnole

        Les 20 premiers ports à conteneurs d’Europe en 2016
        (Trafic en millions d’EVP,equivalent 20 pieds)
        1 – Rotterdam (Pays-Bas) 12,4
        2 – Anvers (Belgique) 10,0
        3 – Hambourg (Allemagne) 8,9
        4 – Bremerhaven (Allemagne) 5,5
        5 – Algésiras (Espagne) 4,8
        6 – Valence (Espagne) 4,7
        7 – Felixstowe (R.U) 3,7
        8 – Le Pirée (Grèce) 3,7
        9 – Marsaxlokk (Malte) 3,08
        10 – Gioia Tauro (Italie) 2,8
        11 – Ambarli / Istanbul (Turquie)
        12 – Le Havre (France) 2,5
        13 – Carthagène (Espagne) 2,55
        14 – Gênes (Italie) 2,3
        15ième – Barcelone (Espagne) avec 2,2 derrière 3 autres ports espagnols mais en forte progression http://www.lantenne.com/Le-port-de-Barcelone-revient-a-lui_a39448.html

        Au-delà ,en regardant ces chiffres on comprend les géopoliticiens du début du siècle dernier qui, analysant les puissances en termes maritimes versus terrestres, qualifiaient l’Espagne de « baleine échouée sur la péninsule européenne » (de mémoire) .

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        Alerter
        • VAZY Francky // 18.10.2017 à 01h53

          Vous avez donc raté le passage « en méditerranée », je vois….
          NB : En volume de conteneurs ? Vides ou pleins ? Essayez en PIB, ça va vous aider 🙂

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          • LBSSO // 18.10.2017 à 07h42

            Algésiras , Carthagène et Valence sont des ports situés dans le Pacifique ?Je n’ai pas manqué  » en mediterrannée » cela se déduit du tableau avec un minimum d’effort.

            On distingue le transport de marchandises et de voyageurs entre autres.
            En conteneurs Barcelone est 15 ième et en tonnage ,de mémoire 20 ième mais peu importe.

            Et si on ajoute le transport des touristes (qui ne naviguent pas en conteneurs 😉 ) , Barcelone ,premier d’Espagne pour cette activité, et premier en chiffre d’affaires (PIB ?? chiffres d’affaires « cela vous aidera ») .La force de ce port est sa diversification .
            L’Espagne est une baleine échouée sur le port de Barcelone.

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            • VAZY Francky // 18.10.2017 à 09h48

              Non monsieur, vous persistez à comparer des containers de 40 pieds remplis de courgettes avec des containers de 40 pieds remplis avec des scanners ou des machines à forte valeur ajoutée. Comparer des volumes et leur prix est tout sauf sérieux monsieur…

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            • LBSSO // 18.10.2017 à 20h01

              Mais @Francky , vous m’avez convaincu, mon dernier commentaire,mal formulé sans doute, avait pour seul objet de souligner le gros point fort de Barcelone ,sa diversification.
              Ne négligez pas les statistiques en volume , surtout dans une économie où les prix stagnent ou baissent ( électronique grand public) ou fluctuent (courgettes 🙂 ).
              Enfin votre confusion entre PIB et chiffre d’affaire est un lapsus révélateur de votre conception de la relation que vous envisagez entre Barcelone et l’Espagne.
              Si tel est votre choix , je le respecte.Je ne suis pas espagnol.

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      • VAZY Francky // 18.10.2017 à 01h53

        Cher monsieur, vous parlez en volume, moi, en PIB…

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    • step // 17.10.2017 à 17h04

      Bienvenue dans l’union européenne;) ah euh non l’Espagne… voir la Catalogne. Quelque soit le niveau on se retrouve toujours avec des boulets aux pieds (tout en étant le boulet au pieds de quelqu’un d’autre). Les gens ne désirent jamais faire nation, ils y sont obligés, et si le système auquel ils se réfèrent est convenablement huilé, ils le tolèrent…ce qu’on appelle assentiment. La nation, ce n’est pas un mariage d’amour, mais d’intérêt, si possible croisés entre un pouvoir dominant et des pouvoirs subordonnés par l’histoire. Il faut que les catalans arrêtent la romance et se posent la seule bonne question. Quel intérêt je représente pour l’Espagne, et contre quoi je peux le monnayer (y compris des formes d’autonomie reconnues). La romance, elle, induira un rappel à la nature de la subordination (il me semble qu’un avant gout fut donné). Et oui, si un homme n’a pas le droit d’enfermer sa femme qui veut divorcer à la cave, un état peut le faire à une région, justement car la femme n’est pas (plus) subordonnée à son mari, alors que la catalogne l’est à l’Espagne. L’analogie du mariage s’arrête là.

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  • manuel // 17.10.2017 à 09h12

    Rien que la phrase ‘ils piétinent la légalité républicaine’ montre que ce monsieur n’y connaît rien l’Espagne est une monarchie imposée par les racistes et validée par la communauté européenne. Tout le reste est le torchon habituel comme quoi les états résulteraient mieux laissez moi rire est ce que la France résiste? A la limite peut être que les régions controleront mieux leurs dirigeants (je n’y crois guère)

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    • Caracalla // 17.10.2017 à 10h17

      « L’Espagne est une monarchie imposée par les racistes » : vous n’avez pas dans votre chapeau de magicien de la pensée de raccourci encore plus réducteur ?
      On voit, à vous lire et pour vous citer encore, les ravages dans les têtes conséquence de ce que « la Catalogne s’est donné dés le départ les moyens de former (ou de déformer) les habitants à la langue »… à la langue et pas qu’à la langue apparemment.
      Un Catalan français qui résiste à la catalanisation des esprits.

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      • Francesc Pougault // 17.10.2017 à 19h24

        c’est vrai ça, résister à la catalanisation des esprits. interdiction de la langue catalane ( « qui nous répugne » ) par Louis Bourbon le quatorzième, repris sans problème par la glorieuse république française ( cf Jules Ferry « soyez propres parlez français » et « les droits de l’homme ne sont pas faits pour le nègres »); c’est tellement mieux la francisation des esprits.

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    • ISB // 19.10.2017 à 07h24

      La Monarchie. Au moment des guerres de Napoléon, celui-ci voulant diviser l’Espagne a donné une pseudo indépendance à la Catalogne (en voulant la rattacher à la France ,tout en lui conservant une autonome), ce sont les Catalans qui ont lutté pour faire revenir le roi (bourbon) prisonnier. Face à l’Empire, les Catalans ont défendu la monarchie espagnole.

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      • francesc pougault // 19.10.2017 à 09h08

        L’impérialisme français a apporté la guerre, la famine ( la meilleure armée du monde vivait sur le pays).

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  • BA // 17.10.2017 à 09h33

    Jean-Claude Juncker vient de faire une déclaration explosive.

    La Commission européenne ne reconnaît pas le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a déclaré aujourd’hui qu’il ne souhaitait pas que la Catalogne devienne indépendante, craignant un effet domino en Europe.

    « Si nous laissons la Catalogne se séparer – mais ce n’est pas notre affaire -, d’autres le feront. Je ne souhaite pas cela », a-t-il martelé dans un discours devant des étudiants à l’université du Luxembourg. Il s’est dit « très inquiet » face aux menaces séparatistes en Europe.

    « Je ne veux pas d’une Union européenne qui comprendrait 98 Etats dans 15 ans. C’est déjà relativement difficile à 28, pas plus facile à 27, mais à 98, ça me semble impossible », a ajouté M. Juncker, appelant à « la responsabilité de tous les acteurs ».

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/10/13/97001-20171013FILWWW00198-catalogne-juncker-ne-souhaite-pas-l-independance.php

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    • isary // 17.10.2017 à 10h23

      oui,d’accord,sauf que écouter ce que dit Ulrike Guérot sur les Eurorégions.

      vous retrouverez ses propos sur le site d’une formation politique présente au premier tour de la présidentielle que les MSM n’ont cessé de qualifier de complotiste et qui vient de mettre en ligne son dernier entretien d’actualité,c’est à 6mn 40 environ.

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      • David D // 17.10.2017 à 13h20

        Pour ceux que ça intéresse, donc Ulrike Guérot, politologue à la tête d’experts européens, se dit « partagée » sur les séparatismes, phrase d’intro de la vidéo. En quoi ? Plusieurs seraient irréalistes, dit-elle en offrant une image peu claire d’îles détachées de l’Europe. En revanche, selon elle, les états-régions seraient plus naturels que les états-nations et cela doit programmer un avenir de l’Europe en régions de 10 millions d’habitants, taille « humaine » d’une République européenne de 500 millions d’hab., taille idéale pour ne pas avoir… l’impression (!) d’être gouverné par Bruxelles. Mais, pour dire que les états-régions étaient naturels au Moyen Âge, elle ne parle pas de régions, elle déplore tout ce que l’Alémanie a perdu dans d’autres pays !?!?

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    • Les-crises // 17.10.2017 à 14h57

      C’est intéressant de le noter, pour ceux qui pensent que l’UE aurait un plan pour fragmenter les États…

      A l’évidence ça marche mieux (pour eux) à 10 qu’à 20, à 20 qu’a 30, à 30 qu’à 50… Plus il y a d’Etats, plus y a de divergences possibles…

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    • Les-crises // 17.10.2017 à 14h57

      C’est intéressant de le noter, pour ceux qui pensent que l’UE aurait un plan pour fragmenter les États…

      A l’évidence ça marche mieux (pour eux) à 10 qu’à 20, à 20 qu’a 30, à 30 qu’à 50… Plus il y a d’Etats, plus y a de divergences possibles…

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  • christian gedeon // 17.10.2017 à 09h52

    Que çà fait du bien de lire cet article.Rappel et analyse sans concession des revendications égoïstes,petites bourgeoises , ethnicistes et oublieuses de l’histoire ancienne et récente de la Catalogne.Merci M. Labévière..Mais ce mouvement s’inscrit dans un mouvement plus général de reféodalisation de l’Europe. Pour ne pas dire retribalisation.On le voit à toutes les échelles des sociétés.Sous couvert de liberté,les tenants de ces mouvements « séparatistes  » dans tous les sens du terme,veulent en effet séparer les gens. Ceux qui sont comme nous,et ceux qui ne sont pas comme nous. Recul effrayant. C’est probablement à ces gens là que Brassens pensait en écrivant les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ,lui qui était tellement attaché à sa Sète natale.

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    • Sandrine // 17.10.2017 à 11h36

      Pourquoi alors a-t-on applaudi à l’implosion de l’URSS, de la Yougoslavie, pourquoi défend-on l’Ukraine qui veut interdire les écoles russophones à Kiev…
      Et si on va plus loin dans l’histoire, pourquoi a-t-on applaudi à la décolonisation, l’implosion de l’Autriche-Hongrie, l’empire ottoman…
      D’ailleurs l’auteur de l’article écrit qu’il il ne faut pas confondre autodétermination et sécessionnisme, mais il ne donne aucune définition de ces deux termes, or c’est le coeur du problème

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      • tepavac // 17.10.2017 à 14h15

        « sécessionnisme,  »
        Terme péjoratif destiné a occulter tout débat démocratique en « criminalisant » la pensé d’un opposant politique.
        Le droit à disposer de soit même devient un coup d’état en Espagne, alors même que c’est une liberté fondamentale, imprescriptible, dans toutes nos Constitutions…….
        Cherchez l’erreur !

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    • Les-crises // 17.10.2017 à 15h00

      arguments intéressants – mais notez cependant au passage que c’est aussi un plaidoyer pour « l’Europe fédérale » voulue par la Commission…

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      • Sandrine // 17.10.2017 à 16h01

        La distinction entre Etat-Nation et Etat fédéral est selon moi trompeuse. La plupart des état fédéraux existants sont en réalité des Etats nation avec un sentiment d’identité culturel fort ( exemple l’Allemagne, les USA).
        La véritable opposition est plutôt entre l’Etat-Nation et l’Etat Impérial. Un empire peut se passer de l’unité culturelle, sa fonction principale est centraliser le pouvoir militaire pour permettre une création de richesse maximale ( l’empire romain, au début surtout, avait cette fonction, par exemple).
        En Europe, on nous fait miroiter la création d’un état fédéral ( sur la base des anciens Etats-nations ou bien sur celle de nouvelles régions européennes « décentralisées » – cela importe peu si l’on y réfléchit bien). Mais en réalité, c’est un empire que l’on souhaite créer. Un empire un peu bizarre, certes, sans centre véritable, sans « ethnie » dominante – si ce n’est la technostructure bruxelloise, mais c’est un centre mou qui ne dispose pas (encore) de la puissance militaire.

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        • LBSSO // 17.10.2017 à 18h02

          C’est parce que les empires ne sont pas homogènes (ethnie mais aussi histoire différente, etc.) qu’ils agrègent des états par la contrainte.
          Le fédéralisme (sens large) ,comme l’Etat-nation ,repose sur un pacte librement consenti entre les différentes parties.
          Aussi avez-vous raison d’opérer cette distinction qui repose sur contrainte/consentement.

          Toutefois , et c’est un point important qui nous « oppose ». Si il y a bien une différence de nature entre l’empire et d’autre part le couple fedéralisme/etats-nation, entre ces deux derniers il existe une différence de degrés.
          La fédération constitue un statut intermédiaire visant à rassembler des  » étrangers proches », qui s’intercale entre l’identique (l’Etat-nation) et le franchement hétérogène (l’Empire)..

          C’est une différence de degrés qu’il ne faut pas négliger: elle n’est pas « trompeuse » car elle justifie l’opposition entre « européistes » et « souverainistes » .

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    • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 17h24

      @christian : « mouvement plus général de reféodalisation de l’Europe » : là je suis d’accord, parce que la teneur de votre post NE suggère PAS que cela relève d’un projet politique cohérent, ni même d’une intention de l’UE. On peut n’y voir que la résultante d’un « malaise », surtout quand on sait que le gouvernement Rajoy est particulièrement corrompu. (Cf. VAZY Francky Le 17 octobre 2017 à 08h57)

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  • Blackisto // 17.10.2017 à 09h53

    Cet article est pitoyable.
    Ce n’est pas un « autre regard sur la Catalogne » : c’est le regard qui est donné par BFM TV à longueur de journée.
    La seule chose demandée en Catalogne c’est le droit de faire un référendum d’autodétermination. Comme en Ecosse, comme au Quebec. Rien de plus.
    Ce référendum est souhaité par une forte majorité de la population Catalane, y compris par ceux qui ne veulent PAS d’indépendance. A la base, le droit d’autodétermination fait partie du droit international. Il serait peut être bon de s’en rappeler !

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    • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 17h12

      L’autodétermination ? Malheureusement, en pratique, le droit à l’autodétermination est totalement à géométrie variable. (Lire ici : https://francais.rt.com/opinions/44156-catalogne-kosovo-qui-seme-vent-recolte-tempete) C’est regrettable, bien sûr, mais cela montre que la légitimité d’un mouvement d’indépendance n’est pas du tout ce qu’il y a de plus crucial. Les exemples de la Crimée et du Kosovo montrent que les faits historiques sont bien plus importants.

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  • tachyon // 17.10.2017 à 10h47

    Extrait : « …Sur le plan culturel, la CIA met sur pied… »
    La CIA fait dans le culturel !. C’est nouveau ! Ne serait-ce pas plutôt une de ces organisations (avec les autres agences US, l’OTAN et certaines ONG) qui foutent le bordel (!) partout où elles sévissent ?

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    • Alfred // 17.10.2017 à 13h05

      Non c’est pas nouveau du tout. C’est quasiment vieux comme cette « institutions ».
      On peut vous accorder qu’elle s’est amélioré et a su déléguer à des institutions et ong diverses et variées.

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    • Chris // 17.10.2017 à 16h16

      Nouveau ?
      Pas du tout ! C’est même une de ses raisons d’être.
      Pour vous en convaincre, re-lisez cet article traduit par les Crises :
      https://www.les-crises.fr/les-documents-de-ladministration-reagan-mettent-en-lumiere-lingerence-des-etats-unis-par-robert-parry/
      NED. Freedom House, Accuracy in Media, une organisation importante de défense des droits de l’homme, a demandé conseil et des directives à Casey et Raymond tout en faisant la publicité du besoin d’aide financière du groupe.
      Depuis sa fondation, NED a versé des centaines de millions de dollars à des ONG du monde entier, en se concentrant sur la formation d’activistes, la création de médias et le soutien aux organisations civique.
      Hollywood est connu pour sa mission « culturelle » à travers le monde.
      D’ailleurs dans ce billet, Labévière nous rappelle le rôle US depuis 1945 :
      « Washington entend alors assurer une triple tutelle – militaire, économique et culturelle – sur la vieille Europe en train de se relever.
      Sur le plan culturel, la CIA met sur pied différents programmes de propagande pour transformer la culture en une véritable machine de guerre…. de considérables moyens humains et financiers furent employés pour utiliser la littérature, la musique, l’art et la presse comme armes idéologiques privilégiées en faveur des Etats-Unis ».
      Le plan Marshall fut programmé dans ce but.

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  • jules vallés // 17.10.2017 à 11h07

    @Richard Labévière

    « Les habitants de la région la plus riche d’Espagne (20% de son PIB) – le Pays Basque arrivant en cinquième position – ne veulent plus payer pour les régions les moins favorisées du pays : Canaries, Andalousie, Estrémadure, notamment. »

    Celui qui a un marteau dans la tête voit tous les problèmes sous forme de clous

    Arrêtez de ne penser qu’en termes économiques, la réalité et le vécu de ces gens sont certainement autrement subtils et complexes, comme l’ont prouvés la série d’articles d’OB sur la Catalogne

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    • Chris // 17.10.2017 à 16h17

      L’un n’exclue pas l’autre. C’est toute la dialectique humaine.

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  • tepavac // 17.10.2017 à 12h05

    le lien « contact » + « lien » ne fonctionnent pas,
    désolé de vous envoyer l’info par ce biais; Mme Daphne Caruana Galizia, blogueuse et journaliste Maltaise, impliquée dans les révélations du « panama papers », à été victime d’un assassinat.

    Blog; https://daphnecaruanagalizia.com/

    lien vers les médias reprenant l’information.
    http://what.isup.ws/fr/sujet/2211500-Malte%3A+assassinat+d%27une+blogueuse+qui+avait+accus%C3%A9+le+gouvernement+de+corruption

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    • Chris // 17.10.2017 à 16h18

      Cui buono ? La mafia qui régit l’île, pardi.

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  • Koui // 17.10.2017 à 13h30

    « « Il ne faudrait pas oublier, non plus, que la Catalogne s’est modernisée grâce aux bras des estremenos (les travailleurs d’Estrémadure, l’une des régions les plus pauvres d’Espagne), des Andalous ou des Galiciens », souligne un grand diplomate français d’origine espagnole. »
    Voila encore cet argument bidon qui ressort. Si tu payes quelqu’un pour faire quelque chose, tu ne le sauves pas plus de la faim qu’il ne t’a généreusement aidé. A ce compte là, la Chine permet au monde entier de porter des chaussettes puisqu’elle en fabrique 90%.

    « Les indépendantistes catalans d’aujourd’hui piétinent allègrement la légalité républicaine et la législation régionale espagnole sans aucune pudeur, en hurlant au fascisme et à la dictature ».
    Les catalans ont été intégrés à l’Espagne contre leur gré et il n’ont eu le choix qu’entre la constitution fasciste et celle de 1978 (« la légalité républicaine » du royaume), mais jamais le choix de la Liberté. Ils « piétinent sans aucune pudeur » le règlement intérieur de leur prison.

    « il ne faut pas confondre autodétermination et sécessionnisme » . Ni la Démocratie avec la tyrannie.

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    • Fritz // 17.10.2017 à 15h08

      Les Catalans « n’ont eu le choix qu’entre la constitution fasciste et celle de 1978 (“la légalité républicaine” du royaume) ». L’expression « légalité républicaine » appliquée au royaume d’Espagne est une bourde monumentale de Richard Labévière, mais qu’en est-il de cette « constitution fasciste » ? Pouvez-vous m’indiquer sa date, ses rédacteurs, le nombre de ses articles ?

      Je ne connais qu’une « loi de succession » adoptée par référendum sous Franco, le 6 juillet 1947, et une « loi organique » adoptée de la même manière en décembre 1966. Quant à la légalité républicaine, elle avait été violée dès 1933-34 selon Bartolomé Bennassar (La Guerre d’Espagne et ses lendemains, Perrin, 2004, pp. 31-41). La constitution de la IIe République avait été promulguée le 9 décembre 1931.

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    • Chris // 17.10.2017 à 16h30

      Votre réflexion me fait penser à la situation qu’avait la Crimée au lendemain de l’effondrement soviétique.

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  • Krokodilo // 17.10.2017 à 16h44

    A l’époque où les gens bougeaient peu, la notion de peuple recoupait celle d’ethnie, et celle-ci était simple puisque langue, terriitoire, sang, culture, tout se recoupait. Il en va bien autrement maintenant, il s’agit d’une construction politique et d’un mode de gouvernance. (bon article sur Wiki, « peuple »), on voit d’ailleurs que chacun ne garde que les arguments qui l’arrangent, politques, culturels et économiques.
    Personnellement je me demande si à une époque où nous sommes sous le coup du terrorisme, des guerres du pétrole et d’une guerre froide larvée, je me demande s’il était bien opportun d’enflammer à nouveau les esprits. Ils feraient bien de réécouter Maria, la chanson de Ferrat :
    (Les deux garçons de Maria N’étaient pas dans le même camp N’étaient pas du même combat
    L’un était rouge, et l’autre blanc) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_(chanson_de_Jean_Ferrat)
    Ou de relirer des trucs sur la Yougoslavie : les guerres civiles, quand la raison fout le camp et que le dialogue cède la place aux armes, permettent toujours aux sociopathes de devenir chefs de guerre et de satisfaire leurs tendances sadiques.

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  • léon // 17.10.2017 à 17h04

    Je suis contre la division des état

    Si avant je me revendiquait naivement du droit des peuple à disposer d’eux même

    Mes recherches sur le Tibet m’ont fait comprendre une chose, c’est que le monde est plus complexe que cela, et que ce « droit » est plus une farce qu’autre chose. L’histoire montre que des grands empire ont subsister sur le long terme par leur très grande souplesse à intégrer les différentes populations qu’ils dominaient, Rome, ,Perse, Russie, etc, certains ont survécu aux abîme de l’histoire, Chine et Russie sont actuellement les derniers grands empire intégrant tellement de peuple, et prouvant au monde, que racisme ou pas, les lois sont faites et dictée pour que la paix soit concerver entre les communauté.

    L’empire des Habsbourg était aussi une réussite dans son genre, mais son déchirement, ainsi que celui de l’ottoman, ont finit par complexifier les régions concerner et creer plus de conflit, certes ces empires n’étaient pas parfait, mais leur méritent était d’apporter la stabilité.

    On le sait les américain soutiennent le dalai lama pour provoquer une destruction de la chine de l’intérieur, en excitant les indépendatisme, seulement si la chine n’est pas parfait, tibetain oughour et autre bénéficie de bon nombre de droit et de possibilité qui si détacher de leur pays, ne serait pas forcément garantit.

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    • léon // 17.10.2017 à 17h05

      Vous saviez que les mongole de la mongolie intérieur bénéficie du droit de conserver leur écriture et de l’utiliser, ainsi que leur langue, alors qu’en mongolie extérieur ils ont gardé le cyrillique de l’époque soviétique.

      Y a aussi des fierté régionale en chine, et peut être un brin de xenophobie comme partout, mais je pense que tous voient très bien l’intérêt de faire partie de la Chine.

      Les seuls pays à revendiquer l’indépendance chez les autres sont bien les dernier à être les plus répressif sur le régionalisme, la France a imposé le français à tous, les américains, doit on rappeler le sort des indiens ou des immigré? L’Angleterre, et son passif avec l’écosse, etc etc.

      Je crois en des état fort qui peuvent assurer le droit pour chaque minorité, et c’est la seule chance pour ces minorité de pouvoir subsister, au risque de errer sans but comme c’est le cas des Kurde, et fut le cas des juifs pendant très longtemps, et surement le cas de nombreuse autre qui se mettrait aux 4 sang pour faire partie d’un grand état.

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  • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 18h32

    Son indépendance supposée acquise, la Catalogne devra obtenir la reconnaissance des États de l’UE, des États qui supportent sans broncher que l’Allemagne martyrise la Grèce : comment peut-on imaginer qu’ils se désolidariseraient de l’Espagne en dépit de leurs propres intérêts ? Et de surcroît sous l’égide d’une UE en « déficit chronique » de démocratie ? C’est impensable ! C’est pourquoi, même si les bonnes raisons ne leur manquent pas, le calcul des indépendantistes est suicidaire : tous les États européens se ligueront contre eux.

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  • Gabriel Galice // 17.10.2017 à 18h59

    Je me permets de renvoyer à ma controverse avec Jacques Cotta sur le site La Sociale

    http://la-sociale.viabloga.com/news/specificites-catalanes-et-lecons-de-catalogne

    Mes arguments recoupent largement ceux de Richard Labévière. Et ceux qui arguent que « Madrid a commencé » en faisant fi des constitutions espagnole et catalane, de l’analyse politique, se placent au niveau de la cour de récréation, pas du droit international ni national. Que Rajoy soit exécrable n’autorise pas Puigdémont à faire n’importe quoi.

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  • Francesc Pougault // 17.10.2017 à 20h25

    puigdemont fait ce que lui a ordonné le peuple de Catalogne. aux élections de 2015, les partis independantiste ont rassemblé 48% des exprimés; les partis non-independantistes et anti independantistes ont rassemblé 37 % des exprimés; c’est de l »escroquerie intellectuelle de préyendre que les adversaires de l’indépendance étaient 52%. Le referendum du 1/10, en dépit des menaces et de la répression a donné un mandat clair au gouvernement. on peut évidemment prétendre qu’il est anti démocratique que des politiques tiennent leurs engagements. Ainsi Madris a tout à fait raison de réinventer les prisonniers politiques.

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    • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 21h25

      Que les indépendantistes soient majoritaires ne prouve pas que c’est une bonne idée de réaliser l’indépendance. Les votants aussi peuvent se tromper, tout dépend de ce qu’on leur a raconté.

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      • francesc pougault // 17.10.2017 à 22h20

        Dieu! Que le peuple est bête! Que vivent les conducatore caudillo furher guide
        Pour l’Espagne pas de problème, le rejeton du Bourbon nommé par Franco peut incarner la monarchie de droit divin.

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        • Crapaud Rouge // 17.10.2017 à 23h25

          Avoir de « bonnes raisons » c’est une chose, avoir raison de passer à l’acte en est une autre. C’est toute la différence entre le rêve et le réalisme, mais les indépendantistes n’ont pas l’air de savoir faire la différence.

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      • Boubanka46 // 18.10.2017 à 00h15

        C’est exactement ce pensent beaucoup de dirigeants pro EU. Les peuples de l’EU sont trop bêtes. Il ne faut pas leur donner la possibilité de décider librement de leur avenir

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  • gelmad // 17.10.2017 à 22h10

    Est-ce que la genèse de tout cela ne se trouve pas dans cette « farce » de la transition démocratique de 1978 ?

    Ecoutez donc ci-dessous !

    https://www.youtube.com/watch?v=V5huzjdBJU4

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  • Boubanka46 // 18.10.2017 à 00h10

    Beaucoup de haine et peu de raisonnement solide dans cet article sur un sujet que semble connaître assez mal l’auteur. Pas mal d’approximation historiques et de phrases confuses: Les indépendantistes catalans  » d’aujourd’hui piétinent l’égalité républicaine »…. de la monarchie espagnole je suppose. Seule l’autodétermination est légitime mais il est légitime, voire conseiller, de ne jamais l’accorder…
    Je retrouve la doxa souverainiste qui est souvent reprise dans les commentaires de ce site. Elle mélange pelle mele le kosovo, l’ukraine, la guerre de yougoslavie et même Chypre. Biensûr La mains invisible de l’eu et de l’otan soutiennent l’indépendance en coulisse alors que Trump, Juncker et Tusk multiplient les prises de position en faveur de l’unité espagnole. Le double jeu bien sur…

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    • Fritz // 18.10.2017 à 00h35

      Assez d’accord avec vous. J’ajoute qu’un souverainiste conséquent devrait APPROUVER l’indépendance catalane, dès lors que l’on considère les Catalans comme un PEUPLE, ce qui est la tendance dans l’Espagne actuelle.

      Pour détruire la souveraineté nationale, l’UE n’a pas besoin de susciter des sécessions : elle n’a qu’à s’appuyer sur les « États-membres » et leurs oligarchies, qui arborent fièrement le drapeau européen. C’est ce qu’elle fait depuis Maastricht, depuis un quart de siècle.

      Et c’est pourquoi je reproche à M. Puigdemont d’arborer lui aussi le drapeau européen, qui est incompatible avec l’indépendance de la Catalogne comme de n’importe quel État existant. Mais jamais je ne reprocherai à Puigdemont de proclamer l’indépendance (ce qu’il n’a pas fait, du moins pas encore), pas plus que je ne reprocherai à M. Rajoy de maintenir l’unité de l’Espagne : les deux positions sont à la fois légitimes et contradictoires. Cela s’appelle une tragédie.

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  • guiffred // 18.10.2017 à 10h10

    Moi je lis surtout de la Catalophobie dans cet Article, mais quel haine !? Quel Mépris !! Résumer le Peuple Catalan a un élan Petit Bourgeois est d’une malhonnêteté intellectuelle hallucinante. Je vais donc répondre à ce monsieur qui de tout évidence ignore d’ignorer l’ensemble de l’Histoire d’Espagne à commencer par l’Histoire récente:Premièrement, y-a-t-il eu dans l’Histoire une Dictature Aussi violente et Maléfique que la Dictature franquiste, ayant eu la chance de se transformer en « démocratie » sans un procés… C’est-à-dire sans la reconnaissance des coupables et des victimes… même en Argentine ou en Bolivie, la Transition ou »transaction » Démocratique n’a pu se faire sans la Justice. Hors, en Espagne, nullement, les coupables sont restés au commande de l’Armée, de la police, de La Justice…etc… discrétement grâce à une organisation l’OPUS DEI centrée sur Madrid. Déjà sans ce paramètre, on ne peut pas comprendre la situation actuelle, car le PP et directement l’enfant du Franquisme, ce n’est pas un phantasme gauchiste, c’est la réalité génétique, idéologique, et Historique de ce Parti. 100 % de ses cadres ont eu des parents Franquistes en exercices, mais comme ils n’y a pas eu de procès, ils sont restés en Poste, vous comprenez ce que ça veut dire pour les victimes du franquisme depuis 50 ans ???
    C’est de l’égoïsme ça ???!!

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    • guiffred // 18.10.2017 à 10h11

      2, il n’y a pas qu’en Catalogne, que le Gouvernement de rajoy réprime dans la Violence les contestations politique, à Murcia récemment 40 000 Personnes dans la rue, en Andalousie, à madrid, en Asturies, à Valencia… ce gouvernement utilise la matraque avec un aveuglément de plus en plus affirmé et déterminé qui rappelle ses zélés ainés…C’est égoïste de vouloir faire valoir ses droits face à une meute maffieuse, ouah!! quels discernement politique vous avez là…

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      • guiffred // 18.10.2017 à 10h11

        Sachez 3, que la moitié des Indépendantistes Catalans, sont des ouvriers métisses voire carrément non catalan ethniquement, qui justement épris de l’accueil , veulent protéger la catalogne d’une espagne qu’ils savent maffieuse et franquiste. Sachez que la guardia Civile, aujourd’hui encore se dit elle-même la « Mano negra » de l’espagne.
        Ignorer les 10 % de franquistes qui dirigent le pays par la maffia,la police et l’armée, c’est ignorer le contenu de l’affrontement politique en cours. Bref, vous ne comprenez rien au dossier, je ne parle même pas de l’Histoire de la catalogne, dont vous ignorez tout, et vous avez une lecture de G.Orwell pour un livre qui s’intitule « quand même » HOMMAGE A LA CATALOGNE que vous avez lu avec le petit bout de la lorgnette,car vous n’y avez même pas compris que le pêché véniel de la catalogne n’est pas d’être égoïste mais au contraire d’être complaisante et métissée depuis des millénaires, ce qui permets aux grossiers individus comme vous de se repaître, quand la victime est désignée comme étant le bourreau, il n’y a plus besoin de bourreau.

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    • Crapaud Rouge // 18.10.2017 à 12h02

      @guiffred : c’est intéressant et émouvant tout ce que vous dites, mais ça ne change rien à la donne. L’UE est une dictature, en France l’état d’urgence est passé dans le droit ordinaire, les États-nations se font sucer le sang, les médias mainstream « pilotent » les élections avec un joystick, etc. C’est l’UE qui décide : si elle veut vraiment une Catalogne indépendante, elle le deviendra. Si elle ne le veut pas, Rajoy aura carte blanche pour réprimer. Il n’y a plus de place ni pour la démocratie ni pour la bravoure. Je le déplore, évidemment, mais il ne faut pas se voiler la face devant la triste réalité : la démocratie n’est plus qu’une mascarade.

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      • guiffred // 18.10.2017 à 14h05

        Tout à fait d’accord, c’est d’ailleurs pourquoi je ne suis pas « indépendantiste » tel que les catalanistes actuel, puisqu’il est bien évident qu’on ne peut pas être indépendant sans être un état souverain, et que donc être indépendant dans le cardre de l’UE, ce n’est pas possible… de toute façon de 1931 à 1936, l’Europe a déjà laissé Franco, Hitler et Mussolini Massacrer la moitié de l’Espagne, sorte de Répétiton de la guerre Mondiale à venir, puis de la dictature Molle construite sur ses cendres à savoir L’UE. De toute façon le mondialisme est contre les ethnies, c’est pourquoi l’Europe pousse la catalogne contre l’espagne, sachant trés bien qui est armé et qui ne l’est pas. L’Ordre par le Chaos n’est-ce pas le credo du NOM?

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  • gryzor // 18.10.2017 à 15h19

    Puisqu’on parle de complotistes en herbe, j’ajoute arte à la liste 🙂
    Un reportage « Quand la CIA infiltrait la culture » décrit en détail et avec moult témoignages les influences de la CIA sur le monde de la culture européen à partir de 1945 :
    https://www.youtube.com/watch?v=58QTcf_mFag

    Je trouve une actualisation à ce document au travers de l’intervention de Frank Lepage sur l’art contemporain. Il aborde le sujet sous un autre angle, et avec beaucoup d’humour et de talent. Les fondamentaux font tout autant réfléchir :
    https://www.youtube.com/watch?v=n3gOLGzMChU

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