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14.octobre.201714.10.2017 // Les Crises

Les vraies raisons du dépeçage d’Alstom, par Leslie Varenne

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Source : IVERIS, Leslie Varenne, 10-10-2017

Lors d’une conférence, Christian Harbulot, patron de l’École de Guerre Économique a évoqué le cas Alstom, et le rachat de sa branche énergie par General Electric, comme faisant partie de la guerre économique très dure que se livrent les USA et la Chine (1). Effectivement, avant que l’affaire n’éclate, Alstom et Shanghai Electric s’apprêtaient à signer une joint-venture sur le marché des chaudières pour les centrales électriques. Ce partenariat leur aurait permis de devenir le leader mondial dans ce secteur. Par ailleurs, en juillet 2013, Alstom avait signé un accord de partenariat avec le groupe chinois Dongfang concernant des projets de réacteurs nucléaires. Pour comprendre les réelles causes du démantèlement de ce qui était un fleuron de l’industrie stratégique française, l’IVERIS propose un entretien avec Loïk le Floch-Prigent.

Pensez-vous que les projets de fusion et de partenariat d’Alstom avec des groupes chinois aient été déterminants dans la prise en main par les Américains de la branche Énergie d’Alstom, et en quoi ces deux activités étaient-elle stratégiques ?

Qu’est-ce que la mondialisation aujourd’hui ? Essentiellement la coexistence de deux systèmes antagonistes, les États-Unis d’Amérique avec une puissance économique et militaire inégalée et une population moyenne, et la Chine, qui s’est réveillée avec une population trois fois supérieure et une volonté de puissance incontestable. C’est l’Empire du Milieu qui a l’avenir devant lui, le temps, et qui avance ses pions tranquillement sur l’échiquier mondial. L’Europe est trop désunie pour peser dans cette aventure, et la Russie encore affaiblie après soixante-dix ans d’obscurantisme soviétique. Il est clair que du temps de la guerre froide notre industrie était regardée à la loupe afin qu’elle ne vienne pas en aide à l’empire soviétique. Désormais c’est la Chine qui est le problème numéro UN des USA. Ne pas le voir, ne pas en tenir compte, l’ignorer, c’est passer à côté de la réalité, soit par incompétence, soit par stupidité.

Alstom avait deux spécialités, après que la Compagnie Générale d’Électricité (CGE) ait été démantelée par de médiocres idéologues : le transport ferroviaire et l’énergie. Le rail n’est pas un problème central pour les USA, mais l’énergie est un atout majeur dans leur volonté de puissance. Ils dominent le pétrole depuis ses débuts, et veulent conserver cet avantage fondamental. Ces dernières années, la montée des prix du pétrole ont conduit les USA à rendre économiques leurs réserves de pétrole non conventionnel (pétrole de schiste), et ils sont devenus autonomes pour les 150 années à venir au moins, ce qui a justifié leur relatif désengagement de la politique du Moyen-Orient ; ils n’ont plus besoin de l’Arabie Saoudite pour fonctionner ! Toute alliance poussée d’une entreprise européenne avec la Chine dans le domaine de l’énergie est donc potentiellement dangereuse pour la superpuissance USA qui n’a qu’une idée en tête, bloquer la montée en puissance des Chinois afin qu’ils ne deviennent pas la première puissance mondiale.

Or, qu’a-t-on entendu pendant les années 2012-2013 venant d’Alstom, entreprise phare de la transformation de l’énergie (charbon, gaz, hydraulique, nucléaire) ! Elle allait trouver un partenaire russe pour satelliser son département ferroviaire, et elle allait se concentrer sur les solutions énergétiques, grâce à un accord avec Shangaï Electric pour les centrales charbon et à un autre avec Dongfang pour le nucléaire ! C’est d’ailleurs cette feuille de route qui est présentée à la presse et aux organisations syndicales par le patron du groupe qui signale à cette occasion que, devant la puissance de l’entreprise ferroviaire unique chinoise, Alstom-transport ne peut vivre seul puisque le marché futur est avant tout asiatique, et qu’il faut d’urgence trouver un partenaire dans ce secteur pour avoir la liberté de rester dans le cœur industriel d’Alstom, l’énergie !

Quelques semaines après, un dirigeant d’Alstom domicilié en Asie est arrêté lors d’un de ses déplacements aux USA, et le PDG du groupe annonce la cession du département énergie au conglomérat américain General Electric, ce qui doit permettre de faire du transport ferroviaire d’Alstom une pépite mondiale !

Un peu de recul, une bonne connaissance de la géopolitique mondiale, et on a compris… « faites vos bêtises dans le transport, cela ne nous concerne guère mais, l’énergie c’est nous, et servir vos connaissances aux Chinois, pas question » ! Ce n’est pas la première fois que les USA nous avertissent que ce sont eux les maîtres du monde en politique énergétique, on peut faire mine de l’ignorer, se battre contre des moulins à vent avec des trémolos dans la voix, s’indigner, encore faudrait-il s’en donner les moyens, et le groupe Siemens avec lequel on aurait pu discuter venait de sortir durablement affaibli d’une affaire semblable où il avait dû se séparer de toute son équipe dirigeante pour les mêmes raisons qu’Alstom : corruption d’États étrangers à coups de dollars, et donc punis par l’émetteur de la monnaie, les USA.

C’est cela l’histoire que nous avons vécue. Nous n’avons pas voulu la regarder en face, nous avons voulu croire à la corruption épouvantable de notre champion national mais, dans ce secteur d’activité, tout le monde a agi de la même manière. Ce qui a été insupportable c’est qu’Alstom s’engage dans une politique d’alliance avec la Chine sans l’autorisation explicite du pays maître de l’énergie, les USA.

Faut-il voir un lien avec la sévère condamnation aux États-Unis de Frédéric Pierucci dans le cadre de la loi contre la corruption puisqu’il était le vice-président Monde de la division chaudière, et qu’il devait prendre la tête de cette joint-venture ?

Il est clair que l’incarcération immédiate de Frédéric Pierucci, en train de mettre en place le joint-venture avec Shangai Electric dans le charbon mais aussi le centre des négociations avec la Chine, était d’une clarté aveuglante car il y avait un grand nombre d’autres dirigeants d’Alstom qui avaient participé aux actes incriminés, et le PDG en particulier. La détention de Frédéric Pierucci était à la fois un avertissement et un chantage à l’égard de l’équipe dirigeante du groupe, ce qui avait été déjà réalisé avec Siemens quelques années auparavant. On sait aussi que les politiques européens sont frileux dès que le mot « justice » apparaît. On peut dire que les Américains ont très bien joué !

Le procès de Fréderic Pierucci a eu lieu le 25 septembre dernier et le verdict est ahurissant : trente mois de prison alors qu’il a seulement exécuté les ordres de sa hiérarchie, et n’a pas bénéficié d’enrichissement personnel. Il écope de la même peine que le PDG d’Halliburton, alors que ce dernier avait reçu un pot-de-vin de 10 millions de dollars. Ce cadre d’Alstom est clairement un otage économique, n’est-il pas aussi une victime de la guerre US/Chine ?

Bien entendu, mais il a aussi été abandonné par l’entreprise dont il était l’exécutant, et cela est tout simplement sidérant.

Donc le FCPA (loi américaine sur la corruption (2)) est également une arme de la guerre économique que se livrent ces deux États pour la domination économique mondiale ? Airbus, qui est actuellement sous le coup d’une procédure aux États-Unis, ne prend-il pas des risques lorsqu’il signe un contrat de 20 milliards d’euros sur les A330 avec la Chine ?

Le FCPA – c’est-à-dire la capacité d’agir dans le monde entier pour la justice américaine dès qu’un dollar a changé de mains – est une arme redoutable que les politiciens européens connaissent bien. Ils n’ont pas envie de monter en première ligne, et on les comprend, mais quand ils laissent des responsables industriels seuls dans la tourmente, on peut se demander à quoi ils jouent. Aucun commentateur ne s’en préoccupe. On a connu ce type de démission et d’aveuglement collectifs dans notre pays à d’autres moments de son histoire. Le FCPA est un problème fondamental pour la survie de la grande industrie de notre continent. Nous allons voir comment les affaires Airbus vont se régler !

Dans « l’affaire Alstom », qui est effectivement un véritable scandale d’État, il y a eu un rapport, un livre, un documentaire, des auditions à l’Assemblée nationale. Des ministres se sont exprimés sur le sujet et pourtant personne n’a vu qu’Alstom était la cible des Américains en raison de ses projets avec des groupes chinois. Pourquoi ? Cela ne signe-t-il pas la faillite de la pensée stratégique française ? Ne sommes-nous pas tous collectivement responsables de la situation d’Alstom aujourd’hui ?

Nous n’arrivons pas à chasser notre nombrilisme, c’est une maladie dont nous avons vu les ravages avec la COP 21, et la nécessité récente de donner « l’exemple » en interdisant l’exploration et la production d’hydrocarbures en France ! On croit rêver ! Notre production annuelle nationale représente la moitié de la production mondiale quotidienne ! Quel exemple, quel impact, sur qui ? Le monde va poursuivre son exploration et son exploitation d’hydrocarbures car les USA et la Chine ne vont pas arrêter leur croissance afin de satisfaire à la fois leur volonté de puissance et leur population. Notre chance, avec Alstom, c’était d’être à la pointe d’une utilisation plus propre du charbon qui reste le grand producteur d’électricité mondial, d’être à la pointe de l’hydraulique qui est la grande chance du continent africain qui va doubler sa population en 25 ans, à la pointe des turbo-alternateurs « Arabelle » qui équipent plus de la moitié des centrales nucléaires mondiales. Il nous fallait montrer notre détermination à rester maître de notre destin et éviter de prêter le flanc à la critique en voulant nous allier avec la Chine (3) ! Nous ne l’avons toujours pas compris et notre pays, nos équipes, nos ingénieurs en paient le prix aujourd’hui sans bien comprendre ce qui s’est passé. Certains sont encore dans la peine, d’autres bénéficient de jours heureux, mais notre pays souffre de ne pas voir et de ne pas comprendre qu’une politique énergétique est nécessaire, et qu’elle passe par un examen sans concessions de notre réalité. En nous « délestant » d’Alstom nous avons perdu le contrôle de notre filière nucléaire déjà mise à mal par beaucoup d’incompétence. Nous avons aussi perdu la main sur notre hydraulique, et nous ne représentons rien dans ce que nous appelons « les énergies nouvelles », c’est-à-dire le solaire et l’éolien. Notre politique énergétique est une politique de gribouille, ce qui ne peut que réjouir les USA et la Chine. Nous refusons de le voir. Nous avons eu bien d’autres aveuglements dans le passé, et les résultats ont plutôt été consternants.

Dans le monde où nous vivons, nous manquons systématiquement de recul. L’information en continu, les débats convenus entre prétendus experts sur tous les sujets d’actualité nous empêchent de prendre un peu de hauteur. Nous réagissons dans l’immédiateté tandis que les commentateurs et les acteurs politiques pratiquent en grande partie le déni de réalité.

Patrick Kron, l’ancien PDG d’Alstom, négociait avec des groupes chinois pour la branche Énergie, et avec les Russes pour la branche transport. Cette stratégie n’était-elle pas risquée ? Méconnaissait-il à ce point les rapports de forces ? Qu’aurait-il dû faire pour ne pas tomber dans les pièges, et être en capacité de protéger son groupe et ses salariés ?

Patrick Kron n’a pas eu la stratégie gagnante pour Alstom, c’est un fait acquis désormais. Je laisse à d’autres le soin de faire l’analyse des actions individuelles. J’ai indiqué ce que je pensais de notre aveuglément collectif, c’est bien plus grave.

(1) Cette conférence était dédiée au dernier livre de Christian Harbulot, intitulé « Le nationalisme économique américain« , publié aux éditions VA dans la collection « Guerre de l’information« .

(2) https://www.iveris.eu/list/compterendus_devenements/114-apres_alstom_a_qui_le_tour__

(3) https://www.iveris.eu/list/tribunes_libres/61-la_turbine_arabelle_ou_lindependance_technologique_francaise

Source : IVERIS, Leslie Varenne, 10-10-2017

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Tine // 14.10.2017 à 06h16

Mais veulent ils réellement définir une politique industrielle stratégique servant nos intérêts ? C’est à ce demander…. Ou alors, ils servent les intérêts des autres et dans ce cas, sont effectivement ultra compétant ! Comme vous dites : Airbus, EDF AREVA…… Alstom. A qui le tour ?
Le crime de haute trahison n’a t’il pas été supprimépar un de nos ddirigeant ?
Rien n’est fait au hasard je pense. ….

73 réactions et commentaires

  • Gordion // 14.10.2017 à 05h36

    Notre allié américain se souvient bien évidement du support que la France manifesta lors de la guerre d’indépendance contre l’Angleterre fin XVIIIeme, c’est sa façon de nous le montrer.

    Blague à part, l’incompétence des élites françaises à définir une politique industrielle stratégique, et surtout à sauvegarder les champions nationaux est ahurissante.

    Airbus, EDF, AREVA, PECHINEY, etc.

    Quant aux GAFA nationaux, on les cherche encore.

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    • Bruno // 14.10.2017 à 07h54

      TECHNIP, donné par son PDG et Bercy à son fournisseur américain FMC, trois fois plus petit que lui…

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    • calal // 14.10.2017 à 09h22

      oui enfin faut pas remettre lafayette sur le tapis ad vitam eternam…( comme si les boys n’avaient pas donne leur sang en 14-18 et en 39-45).

      pis franchement des fois je me demande si etre souverainiste en france ce n’est pas de l’inconscience quand je vois la competence de nos dirigeants…
      apres on peut faire comme les pays du tiers monde,si nos dirigeants sont nuls c’est de la faute des americains… non si nos dirigeants sont nuls,c’est parce qu’on se laisse diriger par des nuls…

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      • Fritz // 14.10.2017 à 10h33

        « les boys » ? Si cette formule amicale et complice renvoie aux soldats états-uniens, je vous rappelle qu’ils ont donné leur sang en 17-18 et en 41-45, et pour leur pays, pas pour nos beaux yeux.

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        • Narm // 15.10.2017 à 14h44

          relisez l’histoire
          pourquoi ont-ils attendu ?
          pourquoi sont-ils réellement intervenus

          oui, la chair à canon, elle, a donné son sang

          je n’avais pas encore lu, mais voir le commentaire ci dessous d’Arkantz et suivant 😉

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      • arkantz // 14.10.2017 à 16h18

        Et bien, voyons. Quand j’observe comment mes contemporains se contentent de regarder leur bout de leurs chaussures au lieu de prendre conscience de ce qui les entoure, je ne m’etonne pas de certains commentaires. Au début du 20ème un général des Marines américains remettait en cause le Memorial Day. Il le qualifiait d’hypocrisie. Car pour lui les boys se faisaient trouer la paillasse non pour la liberté ou la patrie mais pour des intérêts qui ne procédaient ni de l’une ni de l’autre.
        A méditer…

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        • ben // 22.10.2017 à 19h13

          Comme dit Paul Valéry, « la guerre est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas »

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      • petitjean // 14.10.2017 à 18h01

        Vous méconnaissez l’Histoire !

        Les « boys » ont été envoyés en Europe pour satisfaire aux intérêts américains et rien d’autre.
        Factuellement, et sans ignorer le sang versé, leur rôle lors de la 1ère guerre mondiale a été insignifiant et pour la seconde guerre mondiale c’est d’abord l’URSS qui a abattu le régime nazi
        Quant à nos « dirigeants » ils ne sont pas au service de la France , mais au service du projet européiste-mondialiste

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      • Bruno Kord // 14.10.2017 à 21h27

        Vous remarquerez que nos dirigeants ne sont précisément pas souverainistes.

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      • Jean Aymard // 15.10.2017 à 21h22

        Les « boys »…

        Le gouvernement américain a envoyé un contingent de militaires fin 1917, en effet. Ils étaient très peu nombreux, au départ. Mais surtout, ni équipé, ni formé. Résultats ? Leur efficacité sur le terrain était très limité, et surtout, il a fallu que l’armée française les équipe, ce qui l’a donc affaiblie en même temps.

        Ensuite, concernant la deuxième guerre mondiale, et, contrairement à ce qu’à chanté Sardou, si les Ricains n’avaient pas débarqué en 44, nous serions… soviétiques ! En effet, les troupes US ont débarqué chez nous quand l’armée allemande était épuisée par son combat contre l’armée soviétique. Avec un contingent somme toute plutôt réduit, il n’ont plus eu qu’à cueillir un fruit déjà bien mûr.

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      • clauzip // 16.10.2017 à 22h44

        Je vous rappelle que les services du plan ont été supprimés par Sarkozy président
        La raison en était que le marché est la vraie démarche pour l’avenir du pays.
        On peut constater que les entreprises s’orientent en fonction de leur intérêt,qu’il leur appartient de nouer des accords de projet.
        D’en la matière,l’état n’a plus son mot à dire même s’il se laisse desinstruialiser comme actuellemen

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    • andré // 14.10.2017 à 11h45

      Face à la puissance industrielle et commerciale de la Chine, le grand patronat français et leurs affidés politique ont fait le choix de l’Amérique.
      Le deal a du être celui-ci : Vous reprenez mes activités Power et vous gardez les usines en vie. Dans la guerre économique actuelle, ces usines étaient condamnées car les Chinois maîtrisent la filière énergétique complète (primaire et secondaire nucléaire, conventionnelle, eolien, solaire), bref c’est plié.
      Si Alstom s’était allié à un Chinois, cela n’aurait rien changé à l’équation mais aurait été un échec symbolique pour les USA. Cela aurait rapproché les bourgeoisies de ces deux pays, ça c’est dangereux car c’est un potentiel d’influence, du soft power. En outre, pour les pratiquer dans le business, on peut plus faire confiance à un Chinois qu’à un Allemand, les cultures françaises et chinois sont proches paradoxalement.
      Pour les trains, c’est la même histoire mais avec Siemens, la filière française est trop petite pour se frotter aux Chinois. Je rappelle que récemment, il a fallu que l’Etat via la SNCF finance la sous activité des usines Alstom, c’est dire l’état du bastringue. Les Chinois ont des meilleures produits et moins chers car ils ont du volume. Là aussi, le grand patronat a fait le choix des germains car imaginez si la vente s’était faite avec des Chinois ou des Russes ! Ouille le symbole

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      • Alfred // 14.10.2017 à 13h26

        Tout ce que vous dites est vrai mais … C’est toujours la même vision sous le même angle…Cela est vrai dans le monde pseudo « ouvert » (les malins ouvrent quand ça leur est bénéfique et ferment sinon – pas comme l’UE qui ne s’appartient pas). Mais tout cela est à contre temps de l’évolution longue (qui verra baisser les échanges matériels pour des raisons energetiques). À terme ce modèle est condamné et il faudra reconstruire tout ce que l’on a perdu idiotement
        L’alternative est protectioniste et étatique (soutient des entreprises nationales). Le prix à payer est évidemment une baisse du niveau de vie et des pertes sèches dans la guerre économique. À court ou moyen terme. Mais à long terme c’est un gain net de préserver le plus grand nombre possible de filières intégrées et de savoirs-faire. C’est ce qui nous permettra la résilience quand la situation environnementale sera vraiment détériorée (avec ‘es conséquences économiques, sociales et politiques qui en découleront).

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        • JNX75 // 14.10.2017 à 15h14

          Voyez-vous cher Alfred là on tombe d’accord.
          Allez je la joue provoc’ : pour conserver nos boîtes entre nos mains on a besoin de capitaux. Hors on a pas de pétrole. Dur de constituer un fond souverain. Ne pourrais-t’on pas enlever la gestion de la sécu des mains des partenaires sociaux, l’étatiser, arrêter la répartition pour passer en mode capitalisation, durcir les conditions d’allocation (remboursement, age de la retraite) et en échange disposer d’un fond souverain bien capitalisé ?

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          • ceusette // 15.10.2017 à 19h27

            Le problème ce sont les milliards de subventions accordées aux entreprises qui devraient servir à financer un tel fonds souverain. Idem pour la fraude fiscale. En France, il y a beaucoup d’argent, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire. Depuis une dizaine d’années, je n’ai jamais vu autant détruire, construire. C’est bien qu’il y a de l’argent quelque part? Je ne serai pas contre une forme hybride de capitalisation qui aurait résolu le problème des retraites des fonctionnaires et aurait été accepté par les syndicats tout en permettant de financer l’industrie française. La question est : les dirigeants économiques et politiques veulent-ils vraiment défendre l’industrie française? On peut aussi s’interroger sur le compétences stratégiques quand on voit Alstom et Alcatel. Pire encore pour Péchiney qui était une entreprise rentable!

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        • LBSSO // 15.10.2017 à 05h16

          « qui verra baisser les échanges matériels pour des raisons énergétiques »

          et également en raison de nouvelles technologies (impression 3D) qui selon un récent rapport de la banque ING affectera les échanges matériels à la baisse (-25%).
          https://3dadept.com/selon-ing-limpression-3d-eliminerait-quart-commerce-mondial/

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    • Kim // 14.10.2017 à 12h07

      Pas sûr que ce ne soit que de l’incompétence de la part de nos dirigeants, c’est il me semble un peu plus subtile.

      En effet, dans ce monde globalisé, les ricains distribuent très adroitement aux « young leaders » les hochets que sont les postes à l’ONU et autres FMI et leurs soutiens aux élections dans leur pays respectifs. Pour ceux qui n’y sont pas sensibles, ils usent tout simplement de la menace avec ces lois d’extra-territorialité. La carotte ou le bâton !

      Au final, ce n’est qu’une histoire de trafique d’influence et de veulerie. Mais n’a-t-on pas les dirigeants que l’on mérite ?

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    • Dominique // 17.10.2017 à 21h38

      « l’incompétence des élites françaises… »
      Est-ce vraiment de l’incompétence ? On le croit volontiers si on estime qu’ils roulent pour la France. Mais lorsqu’on compte le nombre de « young leader » parmi nos ministres, alors on se met à avoir une nouvelle perspective et envisager qu’ils font, comme dirait Fabius, en parlant de terroristes, « du bon boulot »

        +2

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  • Tine // 14.10.2017 à 06h16

    Mais veulent ils réellement définir une politique industrielle stratégique servant nos intérêts ? C’est à ce demander…. Ou alors, ils servent les intérêts des autres et dans ce cas, sont effectivement ultra compétant ! Comme vous dites : Airbus, EDF AREVA…… Alstom. A qui le tour ?
    Le crime de haute trahison n’a t’il pas été supprimépar un de nos ddirigeant ?
    Rien n’est fait au hasard je pense. ….

      +63

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    • Kaki // 14.10.2017 à 11h25

      Oui effectivement le crime de haute trahison et le crime de complot contre la sûreté de l état ont été supprimés en 1993, quelques mois après Maastricht. Fait il rappeler qu aujourd’hui hui la Yougoslavie n existe plus. Un pays à disparu et ca pourrait arrive très vite chez nous aussi, à force de vendre la force du pays on finira par être absorbé ou detruit.

        +21

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    • gotoul // 14.10.2017 à 11h52

      Beaucoup de dirigeants européens sont des  » young leaders  » càd qu’ils sont quelque part des outils des USA. Comment en est-on arrivé là ? Les USA sont directement impliqués dans les affaires ouest européennes depuis la fin de la 2e guerre mondiale et maintenant en Europe de l’est depuis un quart de siècle : ce sont eux les maîtres de l’Europe. Et pour pas mal d’années encore…

        +18

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      • gotoul // 14.10.2017 à 13h12

        L’avis de quelqu’un bien placé pour en parler :

        «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort.»
        François Mitterrand

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        • Alfred // 14.10.2017 à 13h38

          Cette citation de Mitterrand est Archi connue et tout le monde fait semblant de l’ignorer sur le mode « s’il n’y a pas de solution (simple) faisons comme s’il y avait pas de problème ».
          Chaque année, chaque mois, chaque jour qui passe sans relever la tête nous affaibli et nous condamne davantage. Le florentin à baissé la tête en 83, Chirac à maintenu quelques positions minimales sans chercher à rien regagner, et les autres.. les autres se sont couchés (pour rester poli).
          L’anti americanime (primaire si cela vous chante) est la qualité minimale de tout citoyen debout de la même manière qu’un vitenamien se devait d’être anticolonialiste. Cela n’a rien à voir avec le peuple americain mais avec ses élites. Il n’y a aucune liberté de manœuvre possible sous le joug americain (OTAN + UE).
          Bien nombreux encore sont ceux qui font semblant du contraire? Pour aller vers quoi? La « gouvernance mondiale »?? Un monde multipolaire une fois que le vilain Trump aura été battu par une lesbienne transgenre moitié cherokee moitié hispanique (une tête de gondole type Obama puissance 10)? Bien sur bien sur.

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          • JNX75 // 14.10.2017 à 15h20

            Par contre il serait présomptueux de penser que la France a un statut spécial dans sa concurrence avec les USA. Notre côté grande gueule nous invite certes à prendre quelque claques (mais la Bundesbank nous en a mis autant que les américains ces 40 dernières années.)

            En régle générale les USA se servent de pressions économiques pour taper tout ce qui bouge : cf. : Bombardier vs Boeing. Dans The Economist cette semaine un edito sur les USA qui essaient maintenant de s’en prendre aux boites chinoises. Les Chinois sauront s’en souvenir en tout cas^^

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          • BARBIER // 15.10.2017 à 07h47

            Toute la carrière politique de Mitterrand prouve qu’il a d’abord bossé pour sa pomme avant tout et le pouvoir avec un grand P. On retourne vers un monde multi-polaire mais toujours avec des seigneurs et des vassaux ou au moins une concordance d’intérêts. Mais pendant ce temps là, la planète s »épuise, s »épuise; s »épuise. L’Histoire repasse toujours les mêmes plats mais seulement avec de légères variantes.
            Sinon brillant speech de Loik le Floch-Prigent, il met les points sur les i sans tortiller du cul, çà change de l’eau tiède habituellement servie.
            La seule question qui reste niveau curiosité, c’est quel bouquin de S-F déjà écrit va correspondre à notre futur moyen ou lointain ??

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          • lvzor // 16.10.2017 à 05h57

            « Le florentin… »

            Je ne vous aurais pas cru capable de confondre Florence et Vichy 😀

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      • BrianDu64 // 15.10.2017 à 10h21

        « young leader » passés par la French American Association ? mais ça me fait rire, qu’est-ce que c’est que cette usine à gaz, François Hollande est passé par là et il était même pas capable d’articuler 3 mots en anglais !

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        • Emmanuel Florac // 15.10.2017 à 21h42

          ce n’était pas destiné à lui inculquer l’anglais, mais l’obéissance. Il n’a pas déçu, il a été servile à souhait.

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  • placide // 14.10.2017 à 06h29

    Mes amis Québecquois appellent leurs voisins : »les amirecains ».

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    • Rogger // 14.10.2017 à 07h34

      Ou bien amirequins? C’est plutôt comme ça que je les appellerai… Ils nous espionnent avec des équipes de l cia bien fournies, et on se laisse systématiquement tordre le bras…..

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    • Le Rouméliote // 15.10.2017 à 11h57

      Et le proverbe mexicain : »Pauvre Mexique, si loin de Dieu et si près des États-Unis ! »

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  • Soleil pour tous ? // 14.10.2017 à 06h29

    Je vais apporter un témoignage en essayant de ne pas trop rentrer dans l’analyse.
    Il y a quelques années, je faisais partie de la commission solaire thermodynamique du syndicat des énergies renouvelables français, espagnol aussi.
    Alstom, comme EDF, Areva Solar, Total, à l’époque encore GDF Suez, Thermodyn (General Electric), faisaient partie de cette même commission.
    Le manque d’intérêt stratégique des Français dans le développement réel du solaire thermodynamique n’a pas permis de générer des marchés suffisant, malgré le lobbying puissant de ces multinationales.
    Dans un marché en progrès technologique, il faut du soutien au niveau de la recherche, rend France tout cet argent va ailleurs, dans le nucléaire.

    Dans ce contexte, Alstom représente une entreprise intéressante pour qui veut réellement développer cette énergie et y mettre les moyens R&D.

    Les Américains, qui exploitent et construisent aujourd’hui en Californie des centrales gigantesque dépassant le GW de puissance, certainement vu cette opportunité.

      +10

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  • Fritz // 14.10.2017 à 06h42

    Malgré tout, je ne pense pas que les Américains gagneront la guerre économique. Mais il est évident que les dirigeants français ont tout fait pour perdre cette guerre. Quant aux médias français, ils prennent automatiquement le parti de l’Amérique. Au nom de la Justice et de l’Écologie, ils se rangent sous la bannière étoilée.

    Examinez sous l’angle de la guerre économique le démantèlement d’Alstom, l’amende infligée à Paribas, le scandale des moteurs de Volkswagen, et vous serez déniaisés.

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    • Alfred // 14.10.2017 à 09h00

      Cela n’est en rien une fatalité. Ça ne veut rien dire gagner la guerre économique. Et après quoi? Cette guerre est perpétuelle. Il « suffit » de se perpétuer, de maintenir et transmettre après nous des connaissances et de la « liberté de manœuvre ». Nous n’ambitionons pas de remplacer les états Unis ni de lutter contre eux où la Chine, seulement de leur survivre en jouant éventuellement l’un contre l’autre. C’est ce défaitisme qui fait de nous un peuple finis.

        +12

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      • some // 14.10.2017 à 14h44

        guerre économique ? En êtes vous certains ? La destruction par les bombes ou par l’assouvissement culturelle, politique et économique sont elles véritablement différente ?
        Les objectifs sont très similaires, les méthodes diffèrent (en principe…).

        Et donc, impérialisme nazi / impérialisme américain, quelle différence ?
        Dans les deux cas nous sommes détournés de l’universalisme, la prospérité pour et par tout le monde.
        Dans les deux cas nous sommes poussés dans une compétition malsaine de/par tous au service d’un hypothétique vainqueur.
        Le libre échangisme adossé au capitalisme étant la compétition économique de/par tous.
        La seconde guerre étant la compétition militaire de/par tous (avec ce paroxysme de l’invention et de l’exploitation de la bombe A).

        Si la compétition économique devait amener à la création de l’équivalent économique de la bombe A, nous en porterions nous mieux ? L’aurions nous déjà fait ?

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  • aladin0248 // 14.10.2017 à 07h32

    Qui disait que les américains n’ont pas d’alliés, ils n’ont que des vassaux ? On pourrait dire que nos élites sont d’une naïveté ahurissante. En fait non,ces élites ne sont pas réellement françaises, elles sont mondialistes et se comportent comme les représentants d’une élite mondialisée hors sol. L’intérêt national est une expression qui n’a aucun sens pour elles. Donc tout ceci n’est pas étonnant. Les comptes devront être apurés un jour. Mais ce jour n’est pas encore venu.

      +37

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    • francois Marquet // 14.10.2017 à 08h54

      Pour que ce jour arrive, il faut que le dollar perde son statut unique de monnaie de réserve.Que les ventes d’énergie ne se fassent plus uniquement en dollar, ce qui place le dollar au coeur de toutes les transactions internationales et permet à nos Amirequins -merci Placide- de sanctionner à leur guise qui ils le souhaitent, en vertu de l’extraterritorialité de leur droit qu’ils ont patiemment tricoté.
      Pas pour tout de suite mais on avance. Chine, Russie, Venezuela, Iran, Syrie et qui sait Arabie Saoudite, c’est à dire le plus gros consommateur et les plus gros fournisseurs y travaillent. Un jour viendra où la menace de boycott ou de sanctions contre les USA par une communauté de pays les contraindra à rentrer dans le rang

        +16

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    • vert-de-taire // 14.10.2017 à 09h49

      ce ne peut pas être de la naïveté.
      Ou alors ce serait des crétins, ce qui n’est pas possible vu leurs parcours intellectuel. Nos écoles sélectionnent des champions qui ont tous les moyens de penser et de savoir.
      Je vous laisse conclure sur leurs pratiques récurrentes.

      Tous nos champions (techniques ou non) ont été soumis ou sont contrôlés par les USA.
      Les gouvernements/administration des Etats-Unis et la classe dominante servent leurs intérêts avec brio, impérialisme et prédation violente.

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  • LBSSO // 14.10.2017 à 08h44

    Redescendons sur terre.
    En géopolitique ,il est classique de distinguer les puissances thalassocratiques (mer ,ex Angleterre,US) et telluriques (terre: ex Russie,Chine). Les premières sont davantage basées sur le flux (ex :commerce « contre » agriculture).
    Or cette notion,le flux a historiquement pris de l’importance en s’élargissant à l’air (maîtrise du ciel et de l’espace). Aujourd’hui, après la mer et l’air,un 3ième élément ,toujours de l’ordre du flux,apparaît : l’immatériel avec en particuliers les réseaux.
    Aussi ,on pourrait estimer que les flux (mer, air, immatériel) et leur maitrise l’ont emporté dans les stratégies de puissances sur la terre ( J Attali sort un livre pour défendre la mer/ thalassocratie/ flux/nomadisme ).Or l’énergie fossile appartient par définition à la terre
    D’où un certain mépris pour l’analyse des politiques énergétiques en termes de puissance.Cela n’est pas très chic ,un peu réchauffé.L’avenir est au contrôle des flux.
    Non contents de ne point posséder d’énergie fossile nous bradons le savoir faire de générations de techniciens.Les Français à qui l’on a présenté l’Europe bruxelloise comme relais de puissance en sont pour leurs frais.

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    • Xavier // 14.10.2017 à 09h01

      Tout à fait d’accord avec votre analyse sur les flux, le capitalisme a besoin de circulation donc les flux et la fluidité lui sont essentiels.

      Il est aussi intéressant de faire une analogie sur l’énergie et ses différentes formes :
      –Énergie mécanique pour symboliser les matières premières,
      –Énergie cinétique pour les flux financiers,–énergie potentielle pour le pouvoir politique.

      Quand Lehmann Brothers a fait faillite, beaucoup se sont réjouis sans se rendre compte que tous ses cadres étaient replacés dans des institutions politiques : rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme, et l’énergie cinétique s’est transformée pour les intérêts des multinationales en énergie potentielle, politique…

        +7

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    • francois Marquet // 14.10.2017 à 09h05

      Pas faux mais il est plus facile de contrôler les flux quand on est du bon côté du revolver.
      Et si les français bradent, c’est contraints à la suite d’écoutes et de commissions compensées en dollar qui ont déplu, incarcération de dirigeants etc. Quand aux flux, les chinois développent leurs routes de la soie, plutôt que de rivaliser sur mer où les USA ont trop d’avance et de bases, les russes développent le passage maritime nord, c’est un début. Quand à internet il évoluera. La racine du mal, c’est le rôle du dollar.

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      • LBSSO // 14.10.2017 à 11h28

        Il faut contrôler les flux tout au long du « circuit » et leurs contenus (ex ici : l’énergie).
        -Halford John Mackinder considéré comme un des fondateurs de la géopolitique a défendu l’importance de l’Eurasie dans sa  » théorie du Heartland »,Les chinois sont sur cette doctrine avec les routes de la soie (je simplifie).Rq: Alfred Mahan avec son « The Influence of Sea Power upon History » a servi lui dans l’ US Navy pendant la a guerre de Sécession …
        -le contrôle des flux aux points de contact (nœuds)entre terre/mer (port), terre/air (aéroport) et terre/immatériel* (base de données) est devenu stratégique.

        Là encore Chinois et US l’ont compris et s’en donnent les moyens.Et nous,Européens ,grâce au « doux commerce » que faisons nous ?

        (*)immatériel voir http://www.lesinfluences.fr/A-la-conquete-du-monde-immateriel.html

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    • Gordion // 14.10.2017 à 11h50

      Oui, mais lisez aussi McKinder, Spykman, Chauprade. Et les Chroniques du Grand Jeu.

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  • DUGUESCLIN // 14.10.2017 à 08h49

    Sans la désunion européenne, ces problèmes seraient d’une autre ampleur.
    Il est clair que l’ouverture vers la Russie et la Chine est interdit par les mondialistes apatrides.
    Mais une vraie unité européenne, dont la Russie est la plus grande puissance, rééquilibrerait le monde, entre l’Amérique, l’Europe (la vraie) et l’Asie.
    L’Afrique pourrait se libérer et y retrouverait aussi son compte.

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    • LBSSO // 14.10.2017 à 15h08

      @DUGUESCLIN , votre commentaire est très juste (si je puis me permettre). On le retrouve assez souvent partagé sur ce site.
      On peut même le prolonger.Les US ,sous le joug de géopoliticiens souvent néocons, ont sans doute commis une faute grave en poussant (tendance certes à confirmer et donc à suivre) la Russie dans les bras de la Chine.

      Ils ont cru qu’avec la fin de l ‘URSS ,c’était la fin de la Russie.Erreur !

      De Gaulle lui avait compris que la Russie est la « Mère Russie » ,une expression familière qui sur le plan géopolitique garde tout son sens et pèse lourd : la mère même après avoir perdu certains de ses enfants continue à lutter.

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  • Merlin // 14.10.2017 à 08h49

    ***Ces dernières années, la montée des prix du pétrole ont conduit les USA à rendre économiques leurs réserves de pétrole non conventionnel (pétrole de schiste), et ils sont devenus autonomes pour les 150 années à venir au moins, ***
    Est-ce que vous auriez une source sur ces 150 prochaines années? Parce que vu les très prochaines difficultés à ce sujet pour le reste du monde je pense d’un coup très sérieusement à déménager… 😉

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    • Nicolas Anton // 14.10.2017 à 09h39

      Non c’est faux. C’est 150 ans en produisant 2 millions de barils/jours (leur production actuelle de pétrole de schiste) et des réserves prouvées à 58 milliards de barils. Les USA produisent actuellement 10 M Bls/j (tout type) et en importent autant et consomment donc 20 M Bls/j.

      C’est vérifiable sur le net en recoupant biens les informations et en vérifiant les dates etc. En matière de pétrole je constate que la règle du jeu pour les réserves c’est noyer le poisson..

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    • Nicolas Anton // 14.10.2017 à 10h36

      Et puis ce n’est pas 150 ans mais 120 ans. Source : https://lc.cx/ptBS.
      Les réserves prouvées en matière de pétrole sont vraiment le nerf de la guerre. Notamment des soupçons sur celles de l’Arabie saoudite.

      En passant un dossier solide sur la production de pétrole serait le bienvenu..

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  • caliban // 14.10.2017 à 09h27

    Ce témoignage me donne l’impression d’un mélange de lucidité et de cécité.

    La lucidité sur les manigances yankee. La cécité à propos de nos « young leaders » qui sont à la manoeuvre. Du temps où on avait une occupation, appelait cela de la Collaboration.

      +34

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  • isidor ducasse // 14.10.2017 à 09h47

    Je ne vois pas en quoi les Américains se sont désengagés du moyen orient, c’est tout le contraire ?
    150 ans de réserve de gaz de schiste, aaaahhh…. d’ou sort ce chiffre ?
    Quand on voit les pressions américaine pour contrôler le pétrole Vénézuélien on comprend qu’il ne sont vraiment pas indépendant.
    Non, non et non c’est clairement dit dans le documentaire sur Alstom que vous avez mis en ligne:
    Les US ont fait main basse sur le leader mondial des turbines destinées aux centrales nucléaire, la turbine Arabelle, la plus puissante du monde, sur un marché en pleine croissance, car c’est le grand retour du nucléaire dont l’exemple et l’excellence Française pouvait permettre à notre pays d’enrichir son tissu industriel de créer des emplois, de recevoir d’énorme rentrés d’argent pour le bien des Français !
    L’argent d’Alstom c’est pour un petit nombre nommé à la fin du documentaire.
    Alors ils sont tous là, maintenant à essayer de noyer le poisson, mais il s’agit véritablement, scandaleusement d’une véritable trahison ou les politiques, l’état, a abandonné Alstom a des intêrets privés.

      +33

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    • isidor ducasse // 14.10.2017 à 14h26

      Bonjour Caliban,

      La richesse d’un pays se mesure par rapport à sa maîtrise technologique et à sa puissance industrielle. Alstom faisait parti de ces créateurs de richesse, pour notre bien à tous. Pour notre médecine, pour nos écoles, pour nos retraites, pour notre sécurité sociale, pour le CDI, pour le SMIC, pour tout cela, bien sur qu’il faut une économie puissante, tout cela n’est pas gratuit !
      Que voulez-vous Caliban que la France devienne un pays sous-développé ?
      Bien sûr qu’il faut du patriotisme économique, à moins que vous préféreriez vous faire soigner aux USA, avoir la retraite d’un Roumain, le salaire minimum d’un Allemand, être instruit dans une école Bulgare.
      Quant au nucléaire énergie obsolète, c’est tout le contraire.
      Oui il y a des accidents de centrale grave, c’est plutôt rare, citez m’en 5 sur 60 ans, mais ce n’est parce qu’il y a des tsunamis que l’on va vider la mer.

        +2

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      • some // 14.10.2017 à 15h11

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27accidents_nucl%C3%A9aires

        > Que voulez-vous Caliban que la France devienne un pays sous-développé ?

        Corrigez moi si je me trompe, dans l’optique de la guerre économique mondiale, quel est l’objectif pour les perdants ? Si ce n’est la vassalisation, et donc comparativement, le sous développement par rapport à son suzerain.

        Donc pourquoi espérez vous faire survive le SMIC / CDI / Sécurité sociale / nos champions économiques / ECT dans le contexte d’une influence extérieure ?

        Ils sont mécaniquement destinés à disparaître puisqu’ils constituent les piliers de la force de ce pays.

          +3

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    • Pierre Bacara // 15.10.2017 à 01h43

      MATIERES PREMIERES ET FLUX

      « Quand on voit les pressions américaine pour contrôler le pétrole Vénézuélien on comprend qu’il ne sont vraiment pas indépendant ».

      Déjà du temps de George W. Bush 43, pourtant issu d’une dynastie vouée au culte du pétrole, l’un des objectifs de la guerre d’Irak était plus la mainmise états-unienne sur les FLUX d’hydrocarbures que sur leurs SOURCES. Avec le passage du témoin néo-conservateur des Bush aux Clinton sous Obama, la tendance s’accentue : les hydrocarbures en tant que simple matière perdent encore de leur superbe face aux flux qu’ils incarnent.

      Illustration : le North Stream. Ce n’est pas la concurrence du gaz russe face au gaz de schiste (par exemple) que Washington redoute, ce sont bien les rapports de force géopolitiques qui en sont anticipés : un rapprochement économique entre l’Allemagne, capitale de l’Europe, et la Russie ; un surdimensionnement de la puissance allemande, devenue hub énergétique du plus grand marché commercial mondial, l’UE. Inversement, un détournement du robinet vers – ou plutôt depuis – le schiste américain ferait pencher ces deux balances-là très fortement du côté état-unien, pérénnisant le status quo brzezinskien en Eurasie – du moins sur sa facçade occidentale, la plus systémique aux yeux des néo-conservateurs.

      Dans ces flux, les USA ne jouent pas leurs approvisionnements, ils jouent leur puissance.

        +1

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  • Alfred // 14.10.2017 à 10h51

    Exact. Quoique. Vous voulez parler de kron? Pierucci à servit d’avertissement.. j’espère pour lui qu’il a été bien dédommagé sinon je ne comprends pas son silence (la peur?).
    Pas la peine de regarder le parrain: il suffit de regarder le 20 heures..

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  • Mjk // 14.10.2017 à 11h30

    Excellente analyse. Je me suis toujours demandé si NS (pour ne parler que de lui, mais d’autres pourraient en être) n’était pas un agent US, car une bonne partie de ces dépeçages se sont passés sous sa présence soit de ministre de l’économie soit PR, et avec des gens qu’il avait contribué à mettre en place. Ou alors, ils n’ont pas réfléchi plus loin que le bout de leur nez aidés par la perspective de plus-values immédiatement encaissables. C’est aussi possible. En tout cas, pour Alstom et ses turbines on l’a définitivement dans le baba. En ce qui concerne Areva, l’escroquerie Uramin fait apparaître le nom de personnes donatrices du parti démocrate tels Dattels et il n’est pas impossible que ce genre d’escroc ait été en service commandé mais la mégalomanie de. Sœur Âne les à bien aidés.

      +11

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    • lvzor // 16.10.2017 à 06h08

      « Je me suis toujours demandé si NS (pour ne parler que de lui, mais d’autres pourraient en être) n’était pas un agent US… »

      Outre le fait qu’il l’était pratiquement explicitement, pourquoi diable aurait-il sorti le crime de haute trahison de la constitution?

        +0

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  • Nanker // 14.10.2017 à 15h20

    Ecoutez Bruno Le Maire hier soir sur BFM-TV : « les Américains sont nos amis, les Américains sont nos alliés… », propos tenus le jour même où Trump annonçait la relance de la guerre feutrée que mène le camp du « Bien » contre l’Iran.
    Relance qui naturellement s’accompagnera de lourdes sanctions pour les entreprises européennes qui auront eu le toupet de commercer avec Téhéran pendant la période où Obama avait laissé s’entrouvrir la porte…

    Je pose une question : Le Maire est-il un imbécile? Il va laisser la France se faire racketter de plusieurs milliards sans rien dire? La seule chose à faire serait de commencer à dé-dollariser nos échanges extérieurs mais non « les Américains sont nos amis, les Américains sont nos alliés ».

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    • Dominique // 17.10.2017 à 21h48

      Le Maire, young leader ? je n’ai pas trouvé confirmation sur le web.

        +0

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  • 1Direct // 14.10.2017 à 15h21

    Incompétence sans fond, dogmatisme ou conflit d’intérêt ou les 3?
    A chacun de se faire son idée.

    Très récemment les chantiers MTX.
    Plus vieux, la cession de parts de l’état dans Airbus group (ex EADS) au profit de l’Allemagne.
    (voir: https://www.challenges.fr/challenges-soir/l-etat-dindon-de-la-farce-du-divorce-dassault-airbus_19518 )
    Etc…

    Les faits sont têtus comme l’a écrit notre hôte.
    Lorsqu’ils se répètent cela n’est plus une coïncidence mais ce sont des … preuves.

    Des preuves de la grande braderie de la France au nom du déficit (60% du PIB)
    La France est « confortable » la chute n’en sera que plus dure. Surtout pour les français!!
    Des preuves d’une totale indifférence de nos « responsables » pour le pays et sa population que leurs intérêts personnels et de caste passent d’abord.

    Les preuves? il faut nier l’évidence sur la conception bancale de l’U.E et de l’Euro.
    Qu’importe les faits. Il suffit de faire peur à ces braves et ils suivront bien gentiment.

      +7

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  • Krystyna Hawrot // 14.10.2017 à 16h11

    Le Floch Prigent (sans doute suite aux réflexions qu’il a pu mener en prison… ) nous dit d’être lucide, mais lui même donne dans la propagande de « ‘l’obscurantisme soviétique »… Les USA ne se battrait pas contre l’URSS si ce pays n’avait pas été un rival à égalité! Et aujourd’hui ils ne se battraient pas contre la Russie si celle ci n’avait pas bénéficié des meilleures réalisations de « l’obscurantisme » en question! Quand je lis des inepties pareilles, je me demande pour qui roule aujourd’hui l’ancien monsieur Elf.

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  • herve_02 // 14.10.2017 à 17h14

    le floch-prigent, le repris de justice qui vient faire un cours. Son histoire ne permet de le prendre comme source sérieuse.

    Je trouve dommage de publier des interview de personnes comme lui.

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    • FLANDRE // 16.10.2017 à 15h42

      Il dit la vérité, il faut l’exécuter … ce que vous tentez de faire !

        +0

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  • Pascal TRAN-HUU // 14.10.2017 à 17h33

    Le mariage d’Alstom et de GE était beaucoup plus pertinent qu’un mariage avec Siemens. En effet le Français et l’Américain était complémentaire puisque l’un fabrique des turbines gaz, l’autre des turbines vapeur. On s’est longtemps gaussé de la phrase de Jeff Immelt sur les ingénieurs qui partagent la même cantine mais c’est un fait. Depuis le début du XXe siècle, GE est présent à Belfort. Les employés des deux entités se connaissent, se fréquentent… Le tissus industriel que constituent les PME sous-traitantes est le même pour les deux donneurs d’ordres. Croit-on sérieusement que Siemens allait sacrifier son propre écosystème pour maintenir l’emploi à Belfort ? Des syndicalistes avaient, alors, arguer que Siemens avait promis de maintenir l’emploi pendant au moins 5 ans. Cet argument, repris par le monde politique hostile à la solution américaine, était vrai car pour « digérer » une telle fusion, il faut bien au moins 5 ans… Alstom-Energie est complémentaire de GE mais est-ce le cas d’Alstom Transport et Siemens ? J’en doute, les deux entreprises sont en concurrence frontale et le gagnant-gagnant que prédisent certains risquent de devenir gagnant-perdant.

      +3

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  • Sam // 14.10.2017 à 17h40

    La mondialisation c’est l’empire du milieu, l’empire soviétique. La Chine est le problème n°1 des USA.

    Je me permets une petite correction : L’empire US, la république Populaire de Chine, l’URSS. L’empire US est le problème n°1 du monde…

    Comme il dit : « Ne pas le voir, ne pas en tenir compte, l’ignorer, c’est passer à côté de la réalité, soit par incompétence, soit par stupidité. »
    (Soit par corruption : incompétence, stupidité et corruption sont les 3 mamelles du néolibéralisme).

    Pourtant, la suite de l’article ne manque pas d’indice : arrestation frauduleuse, chantage au dollar, otage (!!!) économique, …

      +5

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  • Sam // 14.10.2017 à 17h42

    « les États-Unis d’Amérique avec une puissance économique et militaire inégalée », « Examen sans concession de notre réalité », « ce sont eux les maîtres du monde en politique énergétique » ?
    Ce sont les maîtres, donc c’est normal, il faut l’accepter et faire avec. Toute tentative de penser autrement est de la dissidence et est vouée à l’échec, comme nous le montre l’exemple d’Alstom. C’est normal. Voire c’est bien fait pour eux.

    Un tel niveau de couardise et d’obséquiosité est hallucinant (et semble partagé par la plupart de nos dirigeants et journalistes).

      +10

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  • phica // 14.10.2017 à 18h28

    Combien de politiques français ont oeuvrés sciemment en modifiant la constitution, en établissant des lois qui font qu’on en est arrivé là ? Macron, Hollande ne sont ils pas des Young Leader ? et je ne parle pas des autres.

      +5

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  • JBB // 14.10.2017 à 21h07

    De quoi se pleint on? Toutes ces méchantes entreprises qui ne pensent qu’à goinfrer leurs actionnaires et à exploiter les travailleurs auront bientôt quitté notre pays. C’est comme pour les riches qui se barrent pour éviter de participer à la solidarité : bon débarras !

      +0

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  • Joseph // 15.10.2017 à 03h50

    Il est difficile d’accorder du sérieux à un article qui commence par nous parler de « 70 ans d’obscurantisme scientifique » de la Russie. A quel point faut-il être xénophobe et raciste pour raconter de telles âneries ? L’auteur connaît-il simplement le sens du mot « obscurantisme », qui désigne plutôt le créationnisme, la foi aveugle dans le progrès, ou méconnaissance patente et revendiquée de toute culture extérieure et différente ?

    Non seulement les chercheurs soviétiques furent nombreux, mais l’éducation scientifique en URSS était également de haut niveau… Alors oui, la plupart des journalistes et intellectuels franco-américains n’ayant aucune culture générale, et particulièrement scientifique, on conçoit qu’ils n’y connaissent rien ; cela excuse-t-il cependant une ignorance aussi crasse, quand il suffit d’une petite recherche Google / Yandex pour se mettre à niveau ?
    On pourra penser également à notre « connaissance » du front de l’Est durant la seconde guerre mondiale…

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    • moshedayan // 15.10.2017 à 18h12

      Vous avez raison sur le passage « […] d’obscurantisme soviétique » . Les idées reçues sont bien ancrées.
      D’ailleurs, maintenant j’ose ce pronostic d’ici 5 à 10 ans, l’UE (si elle existe encore) sera surprise par les niveaux obtenus dans l’industrie et les secteurs de pointe russes (machines-outils, aéronautiques, pharmaceutique, biochimie, biologie et même quelques domaines robotique, informatique…) La Russie a reçu un coup sur la tête avec les sanctions mais elle a compris l’intérêt du « multilatéralisme ». Même, les sanctions levées, les Russes sont en mesure de ne pas reprendre la plupart des importations agro-alimentaires européennes et dans la coopération énergétique -elle a réussi à contenir les manoeuvres « arabo-américaines ».
      En parallèle, l’article sur Alstom est bon et la prédiction que d’autres secteurs « français » sont en passe d’être captés par les Américains, les Allemands est juste (voir bientôt Airbus, EADS, etc…)

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  • Le Rouméliote // 15.10.2017 à 12h05

    Le seul moyen d’échapper au FCPA, c’est d’utiliser une autre monnaie que le dollar. Or, dès le début, la BCE a bien indiqué qu’il n’était pas question de faire de l’euro une monnaie alternative au dollar. Cherchez l’erreur ! Même les Chinois hésitent à faire du yuan une monnaie de compte au niveau du dollar, alors que les plates-formes off shore sont prêtes, dixit un banquier de mes connaissances. Donc, tant qu’à faire revenons à nos monnaies nationales, le marché pourra ajuster le taux de change à notre productivité réelle et à nos structures économiques et nous aurons toute la liberté de faire des échanges franc/yuan ou n’importe quelle autre monnaie, voire de passer par des accords de clearing… Ça nous rajeunira !

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  • Jean Pierre Collignon // 15.10.2017 à 16h42

    De la vassalisation a la capitulation.

    La désindustrialisation et pertes des fleurons de l’industrie Française accepté par l’élite, relève de la soumission.
    Des grands groupes qui ont coopéré avec la Chine, à qui ils ont permis d’acquérir un savoir-faire est tout bénéfice.
    L’impossibilités de faire des groupes franco-chinois est ravageur pour les entreprises françaises. On peut considérer que la Chine à atteint un savoir-faire technologique et la masse critique dans de nombreux domaines, il reste quelque Cluster tels que les moteurs d’avions et l’avionique en cours de rattrapage, ce n’est qu’une question de temps.
    La politique Américaines des sanctions ne sert qu’à maintenir sous tutelle ces vassaux et n’as pas d’impact sur des pays comme la Chine, la Russie et l’Inde qui ont des griffes pour se défendre.
    On espère que la stratégie Américaines correspond à une adaptation a un monde multipolaire plutôt que la marque d’un processus de recule irréversible.

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  • Max // 16.10.2017 à 20h56

    Bonjour,
    J’ai une question, peut-être naïve, concernant ce FCPA et le rôle du dollar.
    Qu’est-ce qui empêche un pays comme la France de se passer du dollar pour commercer avec la Chine, l’Iran ou qui que ce soit et ainsi nous mettre à l’abri de poursuite par la justice américaine ?
    J’entend cette question plutôt d’un point de vue relatif à des traités nous y liant ou aux statuts des banques centrales (ou que sais-je ?), mise à part d’éventuelles soumissions ou trahisons de nos dirigeants.

    Bien à vous.

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