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12.avril.202012.4.2020 // Les Crises

Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine

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Source : Le Point, Géraldine Woessner

Depuis le 13 mars, le gouvernement dispose d’une solution pour augmenter considérablement les capacités de tests de la France. Mais rien n’a bougé.

Les biologistes médicaux sont des gens polis. Lorsque Le Point les a contactés il y a 10 jours, ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer… » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires départementaux que Le Point a entendus. Les Français les connaissent mal, mais ils sont un rouage essentiel de notre système de santé. Implantés sur tout le territoire, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendent des départements, et assument la lourde tâche d’effectuer les analyses de contrôle des eaux, d’hygiène alimentaire ou de santé animale. Contrairement aux laboratoires de santé humaine, qui ne traitent ordinairement qu’un faible nombre d’analyses, ils sont dimensionnés pour travailler « par troupeaux », à la chaîne : pendant les crises de la vache folle ou de la peste aviaire, ils ont réalisé des dizaines de milliers de tests… par jour ! Et justement : c’est cette spécificité qu’ils pensaient que le gouvernement prendrait en compte. « Les laboratoires de biologie humaine, qui réalisent les tests aujourd’hui, travaillent avec des machines très performantes, mais » fermées, « c’est-à-dire conçues pour ne travailler qu’avec un seul type de réactifs », décrypte Philippe Nicollet, directeur du laboratoire départemental de l’environnement et de l’alimentation de Vendée.

Cela explique la pénurie actuelle de réactifs : les appareils disponibles dans les CHU ou les laboratoires privés, peu nombreux, sont souvent limités aux réactifs de leurs fabricants (une machine bioMérieux ne peut pas traiter un réactif Roche, par exemple.) À l’inverse, les machines utilisées dans les laboratoires départementaux sont « ouvertes » : « Pour nous prémunir contre une pénurie de réactifs en cas d’épizootie, nous avons choisi d’utiliser des thermocycleurs qui acceptent différents types de réactifs, précise Philippe Nicollet. Nous pouvons donc travailler avec une trentaine de kits disponibles. » Des tests PCR, ils en réalisent des centaines par jour. Et, parmi leurs kits, certains détectent déjà le coronavirus : « Le Covid-19 appartient à la même famille que les autres coronavirus ! » insiste Jean-Pierre Barreaud, président du laboratoire d’analyses départementales de la Creuse. « Il suffirait de vérifier auprès de l’Institut Pasteur que nos kits sont fiables, de les adapter au besoin… C’est l’affaire de quelques jours », confirme Jean-Louis Hunault, président du SIMV (Syndicat de l’industrie du médicament et du diagnostic vétérinaires).

Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars

Lorsqu’ils entendent, le 12 mars, Emmanuel Macron appeler à la mobilisation générale, les acteurs de l’analyse vétérinaire se lancent dans un recensement de leurs « troupes ». Soixante-quinze laboratoires d’analyses départementaux maillent le territoire. Du personnel de pointe, formé et compétent, est disponible pour réaliser les tests. Des chaînes capables de travailler à grande échelle sont opérationnelles. Et des fournisseurs, capables de pallier, en partie, la pénurie de réactifs qui fait les unes de la presse se manifestent aussitôt : les fabricants (tous basés en France) IDVET, IDEXX, BIOSELLAL confirment qu’ils disposent de la matière première pour fournir des kits en grande quantité. Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars au directeur général de la santé Jérôme Salomon. Quelques jours plus tard, les professionnels ont établi leur plan : les laboratoires départementaux pourraient réaliser, sous un délai de 15 jours, entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine. Et ils sont outillés pour traiter en masse les tests sérologiques à venir, éléments clés de la sortie de confinement, qui permettront de déterminer quelle population est immunisée.

La réponse ? Pas de réponse.

« On nous répète, depuis, que le dossier est à l’étude », se lamentent différents acteurs, qui se battent localement pour accélérer la décision. Dans le département d’Indre-et-Loire, les élus s’en arrachent les cheveux. Le laboratoire du secteur couvre quatre départements. « Notre labo [Inovalys, NDLR] peut monter à 2 000 tests par jour, il a stocké des réactifs pour 30 000 tests, et acheté 30 000 écouvillons pour les prélèvements », détaille un proche du dossier, que la préfecture essaie vainement de pousser depuis deux semaines. « Nous avons établi un protocole de prélèvement avec le CHU de Tours, tout le monde travaille en intelligence, on est prêts… Mais l’ARS bloque. » L’ARS : l’Agence régionale de santé, instance administrative dépendant du ministère, qui refuse pour l’instant l’hypothèse, d’après des motifs flous. « On ne nous a pas vraiment dit ce qui bloquait », explique Jean-Gérard Paumier, président du conseil départemental d’Indre-et-Loire. « On me parle de blocages juridiques, qui seraient à l’étude… Mais moi, sur le terrain, je dois gérer mon personnel d’Ehpad, qui vient travailler sans être testé, la peur au ventre, et qui menace de s’arrêter chaque jour ! » À l’heure actuelle, le CHU n’est en mesure de délivrer qu’une centaine de tests quotidiens… Insuffisant pour tester l’ensemble du personnel hospitalier, celui des Ehpad, de la gendarmerie, des pompiers, sans parler des manutentionnaires, livreurs et caissières de supermarchés, qui redoutent chaque jour de contaminer quelqu’un – ou d’être contaminés. « Je n’ai pas l’impression qu’ils réalisent, au ministère, les conséquences concrètes de leur blocage. J’entends partout qu’une rupture de la chaîne logistique serait terrible pour le pays, mais on ne fait rien pour l’empêcher. Et sur le front, la ligne de soldats se réduit ! »

Un blocage administratif

L’explication (parcellaire) fournie jusqu’à présent par les services d’Olivier Véran, qui refusent de répondre aux questions, tient en une formule sibylline, répétée hier encore par le Premier ministre : « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » Mais quelles normes ? Curieusement, elles n’embarrassent ni les Allemands, ni les Belges, ni les Espagnols qui mobilisent d’ores et déjà toutes les ressources disponibles, y compris leurs laboratoires vétérinaires. Mais en France, depuis une loi du 30 mai 2013, les laboratoires de biologie médicale vétérinaire n’ont plus le droit de traiter le moindre prélèvement issu d’un corps humain, et inversement. Si bien qu’à ce jour, seul le laboratoire départemental des Bouches-du-Rhône réaliserait des tests Covid-19… Parce qu’il compte dans ses effectifs un médecin biologiste, habilité à traiter des échantillons que les vétérinaires biologistes ne peuvent pas toucher. « C’est absurde. Il n’y a que l’homme pour se considérer comme non-mammifère », s’étrangle Jean-Louis Hunault. « Un virus est un virus, quel que soit le corps où il se loge. » Mais pour autoriser les vétérinaires à traiter des échantillons humains (ce que d’autres pays font sans problème), il faudrait modifier la règle. Et vérifier, bien sûr, la validité des tests. « Concrètement, nous en sommes là. Nos tests existent. L’Institut Pasteur doit les homologuer, et nous les rectifierons au besoin. Dès l’homologation reçue, et si le gouvernement donne son feu vert, nous pouvons déclencher la production de tests, disponibles sous 15 jours. Mais tant que nous n’avons pas ce feu vert, nous ne pouvons rien faire… »

Et chaque jour qui passe, les possibilités d’actions se réduisent. « Il y a deux semaines, nous avions des stocks de produits d’extractions de l’ARN (l’un des réactifs indispensables aux tests, NDLR). Mais faute de consigne claire du gouvernement, nous n’avons pas pu les conserver pour nos clients habituels », confie au Point un dirigeant d’Idvet, fabricant de réactifs de diagnostics pour la détection de maladies infectieuses. Chaque jour qui passe, ces stocks s’écoulent donc lentement. « Nous les avons vendus à ceux qui en ont fait la demande, en Allemagne notamment. C’est incompréhensible… »

Trois semaines perdues

La pression des fantassins du terrain pour des conditions de travail dignes se fait tellement intense que de nombreux élus, ces derniers jours, sont montés au créneau. Le président de l’Association des départements de France Dominique Bussereau, celui des députés LR à l’Assemblée, Bruno Retailleau, en ont parlé, ce jeudi matin, au Premier ministre Édouard Philippe. Jusqu’au président du Sénat Gérard Larcher, vétérinaire de profession, qui adirectement évoqué la question, à deux reprises, avec le président Emmanuel Macron. Résultat ? Si le président se serait dit favorable, son administration répond invariablement : « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » De quoi faire s’étrangler les acteurs de terrain. « Si la décision avait été prise dès le départ, le 15 mars, nous serions déjà en train de réaliser ces tests, à un rythme de 150 000 à 300 000 par semaine », enragent les professionnels. Qui peinent sincèrement à comprendre quelle est la stratégie de dépistage du gouvernement, et d’où vient le blocage. « Est-ce que les ARS surfent sur la crise pour obtenir le financement de machines pour leurs propres centres hospitaliers ? Est-ce qu’elles méconnaissent le fonctionnement de nos laboratoires ? » s’interroge un élu. Lui préfère rester anonyme : il veut croire que cette situation ubuesque finira par se débloquer. « Peut-être qu’ils n’ont pas assez de personnel pour effectuer les prélèvements en amont ? C’est possible. Ce n’est pas le tout d’analyser des échantillons : encore faut-il des bras pour les prélever. Et cela fait beaucoup de bras. Mais dans ce cas, qu’ils arrêtent leur stratégie, et qu’ils nous le disent ! Mais je ne veux pas les braquer, vous comprenez ? »

Nous comprenons. Sollicité par Le Point à plusieurs reprises depuis 10 jours, le ministère de la Santé ne nous a pas répondu. Sinon par ces mots : « Il y a un problème de norme. C’est à l’étude… »

Source : Le Point, Géraldine Woessner

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Commentaire recommandé

Arcousan09 // 12.04.2020 à 09h21

Un peu de détente pour le confinement:

J’ai fait le calcul suivant:

67 millions d’habitants en France

30.000 test par jour … promis ?

Donc calcul de classe élémentaire

Tester 67 millions = 2230 jours ———> 6 ans

Tester 33 millions = 3 ans

Tester 15 millions = 1,50 ans

Et ça reçu dans ma messagerie

On nous prend vraiment pour des c……..

Ed- Philippe a annoncé qu’on allait acheter un milliard de masques à la Chine.
Wouhaou! impressionnant!

Sans être sorti de Mine-Ponts, on peut faire un petit calcul, niveau CE2.

– une boite de 50 masques mesure :18 cm x 10 cm x 10 cm. Soit un volume 0,0018 m3. Pour 100 masques : 0,0036 m3.
– un milliard de masques: 36 000 m3
– par palette de 2 m3, ça fait donc 18 000 palettes.
– un avion cargo peut contenir 40 palettes

bilan pour transporter tout ça :450 avions!!!!!
Admettons, parce qu’on est très très forts, que dès le 1er avril, 2 avions par jour, soyons fous, décollent de l’Empire du milieu.
Il faudra 225 jours pour acheminer le tout.
225 jours c’est donc 7 mois et demi.Les derniers seront livrés mi NOVEMBRE !!!!.

Passer commande de masques deux mois après le début de l’épidémie c’est comme mettre un préservatif le jour de l’accouchement ……

63 réactions et commentaires

  • Rond // 12.04.2020 à 08h26

    Nous avons des normes … Beau résumé de l’extrémisme administratif et formidable excuse en carton bouilli. Ajoutons la bêtise crasse aux manettes, l’absence de volonté politique, voire une volonté contraire, et nous avons ce que nous avons : incohérence dans les directives, refus idéologique d’essayer de faire autrement, pas de masques, confinement débile, absence de tests, attestation iniques et infantile, protéger la « finance source de toute vie », masquage opportun de l’effondrement financier, destruction méthodique de la vraie économie, massacre des emplois, etc.
    Jupiter le minuscule et sa bande n’ont pas fini de sévir, parce que la trajectoire, la raison d’être de leur idéologie est mortifère et qu’ils ne savent pas penser autrement. Comme ils ne possèdent que des marteaux, nous ne sommes que des clous …
    On pourrait dénoncer à l’infini leur malfaisance. Pendant ce temps, ils avancent, eux. Et « en même temps », nous les humains, que pouvons-nous faire ?

    Où sont les masques ?
    Tenez bon et gardez-vous bien !

      +34

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  • LibEgaFra // 12.04.2020 à 08h40

    Pas de masques, pas de tests, conséquence: confinement (au lieu d’isolement!) et Etat policier avec relais de petits dictateurs locaux; sûr que cela fait énormément plaisir à notre foudre de guerre.

    Avec cette équipe de branquignols et bien ce n’est pas gagné.

      +44

    Alerter
    • Alfred // 12.04.2020 à 11h21

      Si l’objectif est de contenir l’épidémie, d’avoir le moins de décès dans la population et d’eviter la noyade économique alors oui ce sont peut être des branquignols. Si l’objectif est INVERSE ils font le job de boucs émissaires haissables pour d’autres. Dans tous les cas le bouc émissaire doit être sacrifié (c’est son rôle et il ne peut espérer y échapper). Mais cela ne suffira peut être pas.
      C’est peut être les fonds de paniers qu’on nous a propulsé sous les yeux, ceux qui se feront lyncher (ils font absolument tout pour). En attendant ils ont opéré leur destruction et quand ils seront balayés, les nouveaux seront mis en place par nos mêmes oligarques. Branco pour renverser Legendre c’est sur c’est moins pire (c’est pas compliqué) mais est ce que ce sera vraiment un changement ? Rien n’est moins sûr. Les oligarques seront toujours là.
      Une autre direction possible est un pouvoir ridicule et violent qui ne tient que par des mercenaires qui ne sont même pas ses nationaux (un certain royaume protège ainsi sa tête contre son peuple contre son armée co très sa famille). Nous y ressemblerons peut être.

        +0

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      • LibEgaFra // 12.04.2020 à 12h11

        Vision très pessimiste. Remplaçons « aristocrates » par « oligarques » dans la chanson.

          +0

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  • LibEgaFra // 12.04.2020 à 08h51

    Rendons à César ce qui appartient à César: ce sont les Chinois, les Coréens, etc. qui pratiquent les tests, les recommandent et obtiennent les résultats nécessaires pour contrôler l’épidémie, avec les masques (qui ne servent à rien quand on n’en a pas, mais qui sont très utiles quand on en a). La politique ici n’est pas d’éradiquer l’épidémie, mais de la ralentir pour que les salles de réa ne soient pas débordées, car le but visé depuis le début est l’immunité de groupe. Le combat a été abandonné avant même d’avoir commencé.

      +29

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    • Françoise // 14.04.2020 à 08h22

      Parfaitement d’accord, d’où sa communication paradoxale, d’où le « allez-voter » d’où « le jusqu’à demain midi » (dernier bain de foule covid 19), d’où sa communication nébuleuse et sa déception hier et son propos le trahissant : « nous ne sommes qu’à 10/100 de contaminés » (je pense ce chiffre sous-estimé) Pas de masque pour continuer à se contaminer au boulot, pas de test pour contaminer ses proches, pas de protocole de Raoult et même aucun traitement sauf cas grave, pour ne pas rater une BONNE immunité. Reprise des écoles/collèges pour continuer la transmission, mais pas des universités (pas de fêtes, pas loisirs, etc…) austérité : faire croire que l’on fait le max pour éradiquer le virus tout en espérant secrètement qu’il se propage massivement, vite, bien, sans que l’on puisse lui reprocher une inaction. Je ne serais pas surprise qu’il annonce triomphalement le 11 mai « nous avons maîtrisé le covid19, nous sortons de l’épidémie » !

        +1

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  • Jean-Pierre // 12.04.2020 à 08h54

    Le problème de norme, il est à l’Elysée.
    On a plus que suffisamment testé cette clique d’incapables, recyclés de droite et de « gauche ».
    Le salut public impose de s’en débarrasser. Ils ont largement fait leurs preuves et relèvent maintenant des tribunaux, si le mot de justice a encore un sens.

      +39

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  • isary // 12.04.2020 à 09h02

    https://www.lci.fr/sante/video-coronavirus-ou-est-le-marechal-foch-de-l-epidemie-le-coup-de-gueule-de-l-ex-directeur-general-de-la-sante-william-dab-2150739.html

    Sera t-il à nouveau « audible » sur les plateaux TV?

    Il n’en reste pas moins vrai qu ‘en pratique,lorsqu’en consultation,on suspecte un covid 19 sans gravité chez un adulte qui va travailler tous les jours(profession essentielle) et qui vit avec femme et enfants,sans test,on ne peut rien faire de plus que de suspecter…et pas d’affirmer

    Ceci dit ,quand bien même l’ affirmerait-on,il n’ y a des masques nulle part et bien des logements ne permettent pas un isolement au sein de sa famille de cette suspicion.

    J’attends avec impatience les réactions des « zotorité » à son coup de gueule!

      +3

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    • LibEgaFra // 12.04.2020 à 09h06

      « lorsqu’en consultation,on suspecte un covid 19  »

      Envoyez un texto à Raoult, il vous rappelle dans les minutes qui suivent et vous délivre un diagnostic en 4 minutes. Sans test bien entendu.

        +4

      Alerter
  • Eric83 // 12.04.2020 à 09h03

    Comme l’on dit mieux vaut tard que jamais, cet article date…du 3 avril.

    J’avais posté le lien vers cet article du Point à plusieurs reprises il y a environ une semaine mais les Crises a dû juger que cet article n’avait pas sas place jusqu’à aujourd’hui…alors qu’il est simplement publié sans aucune analyse.

    Il n’y a pas que les billets polémiques sur le Raoult et ses travaux qui posent question.

      +24

    Alerter
    • Ken // 12.04.2020 à 11h37

      Premier article des Crises sur le Covid 19 remonte au 4 mars avec celui de Michel Onfray. Pas de chance, plus tard, il défend le Pr Raoult… Le lendemain, vidéo France Tv présentée dans ces termes :
      « Nous vous proposons cette émission qui est globalement intéressante, et permet de remettre les choses en perspective – sans sombrer dans une inquiétude exagérée (voire hystérique), »
      Et que voit-on le 14 mars: une vidéo de RT où Olivier est hystérique… Après cet épisode, on comprend mieux la suite…Ce qui est éxagéré est insignifiant…

        +4

      Alerter
  • Frexit // 12.04.2020 à 09h03

    Par contre, pas de problème de norme pour commander des grenades lacrymogènes et des LBD…

      +27

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  • jok // 12.04.2020 à 09h16

    Il est difficile de déterminer les raisons de ce blocage. Est-il uniquement le fruit de lourdeurs administratives pour valider les autorisations, ou alors, comme chacun le sait, notre gouverne-ment sans cesse pour des raisons bassement politicienne et de communication de bas étage en pensant aussi mieux gérer la réaction de la populace en interne et en pensant garder à l’internationale un semblant d’image d’un pays puissant et moderne ?

    Si le dépistage de masse était effectué cela révélerait le grand nombre de gens contaminés et implicitement obligerait à mettre en oeuvre une gestion de la crise sanitaire à plus grande échelle et de manière plus organisée ce que le gouvernement est incapable de mener. Il suffit de se référer à la Corée du Sud, la généralisation du test va de pair avec le port du masque. Nous, nous n’en avons plus les moyens. Puis, dépister c’est faire exploser le nombre de cas réel de personnes infectées. Enfin, cela obligerait à comptabiliser le nombre de décès des ephad et à domicile, personnes détectées et décédées car non prise en charge faute de moyen, ainsi la France apparaitrait au niveau des statistiques mondiales comme un des pires pays pour la gestion de la crise. le gouvernement va t-il attendre d’obtenir les masques pour enfin se décider à généraliser le dépistage lorsque le plus gros de l’épidémie sera dernière nous ?

      +19

    Alerter
    • Françoise // 14.04.2020 à 09h03

      La raison est que Macron mise sur l’immunité de la population. Pas de dépenses inutiles donc. Il a dit hier : nous ne sommes qu’ 10/100 d’immunité ! C’est le en même temps pervers de Macron…

        +3

      Alerter
  • Brigitte // 12.04.2020 à 09h18

    Là encore, les bras m’en tombent. Je croyais que cette situation s’était finalement débloquée et que les labos vétos avaient finalement le droit de pratiquer les tests…
    On est toujours dans le « en même temps » donc « ils peuvent et is ne peuvent pas ».
    Merieux a un test PCR, l’Institut Pasteur un test sérologique. Les labos vétos ont un test coronavirus qui pourrait servir de premier criblage de la population. Pourquoi n’a t-il pas été soumis à validation?
    Qu’elle est cette histoire de norme? pour le coup ça ne semble pas être une norme UE puisque les allemands dépistent à tout de bras, paraît-il.
    Je viens de lire dans la presse que le confinement allait durer encore de nombreuses semaines. Donc pas de tests, pas de masques. La messe est dite. Les cloches se sont réunies et ont décidé….et nous ont est sonné….

      +16

    Alerter
  • Arcousan09 // 12.04.2020 à 09h21

    Un peu de détente pour le confinement:

    J’ai fait le calcul suivant:

    67 millions d’habitants en France

    30.000 test par jour … promis ?

    Donc calcul de classe élémentaire

    Tester 67 millions = 2230 jours ———> 6 ans

    Tester 33 millions = 3 ans

    Tester 15 millions = 1,50 ans

    Et ça reçu dans ma messagerie

    On nous prend vraiment pour des c……..

    Ed- Philippe a annoncé qu’on allait acheter un milliard de masques à la Chine.
    Wouhaou! impressionnant!

    Sans être sorti de Mine-Ponts, on peut faire un petit calcul, niveau CE2.

    – une boite de 50 masques mesure :18 cm x 10 cm x 10 cm. Soit un volume 0,0018 m3. Pour 100 masques : 0,0036 m3.
    – un milliard de masques: 36 000 m3
    – par palette de 2 m3, ça fait donc 18 000 palettes.
    – un avion cargo peut contenir 40 palettes

    bilan pour transporter tout ça :450 avions!!!!!
    Admettons, parce qu’on est très très forts, que dès le 1er avril, 2 avions par jour, soyons fous, décollent de l’Empire du milieu.
    Il faudra 225 jours pour acheminer le tout.
    225 jours c’est donc 7 mois et demi.Les derniers seront livrés mi NOVEMBRE !!!!.

    Passer commande de masques deux mois après le début de l’épidémie c’est comme mettre un préservatif le jour de l’accouchement ……

      +56

    Alerter
    • Rond // 12.04.2020 à 09h54

      Pourriez-vous développer votre calcul niveau CE2, en supposant une production locale et sans emballage superflu ?
      Non, laissez tomber. Ce serait possible sur une autre planète mais pas chez nous.

        +9

      Alerter
    • fanfan // 12.04.2020 à 11h17

      Le groupe Michelin a annoncé ce mercredi soir avoir décidé de réduire le montant de dividende par action à 2 € et non plus 3,85 €. L’assemblée générale des actionnaires, prévue le 15 mai à Clermont-Ferrand, se tiendra le 23 juin à huis clos (https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/michelin-reduit-ses-dividendes-et-repousse-son-assemblee-generale-des-actionnaires_13772647/#refresh).
      Florent Menegaux, annonçait le lancement de la fabrication de masques chirurgicaux sur trois sites européens. Ce seront même dix sites qui vont être mobilisés en partie pour assurer cette production particulière de masques anti-projections (https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/objectif-400-000-masques-produits-par-semaine-par-michelin-a-clermont-ferrand-et-en-europe_13775833/)

        +2

      Alerter
      • Anouchka // 12.04.2020 à 13h27

        Michelin, une des rares entreprises françaises encore familiale, il me semble ? Qui s’était déjà dinstinguee de ses consœurs pendant la seconde guerre mondiale, d’ailleurs.

          +4

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    • Brosse a Dante // 12.04.2020 à 12h30

      « Le premier avion en provenance de Shenzhen, en Chine, est arrivé lundi après-midi à l’aéroport de Vatry, dans la Marne, avec 255 palettes » « 16 vols sont prévus à raison de quatre par semaine. »

      Non pas 40.
      Et ce n’est que « la moitié de ce que seront les livraisons suivantes »

      Ce sont des Antonov An-124. Gros porteur et moins cher qu’un AM400.

      Pour les tests, ce n’est pas 30 000 mais 300 000. Erreur de facteur 10.

      Un truc simple : les allemands ont testé des groupes de 10 personnes en melangant leur sang. Si negatif, on passe a un autre groupe. etc etc etc. Et pourquoi tester tout le monde ?

      Calculs amusant, mais faux.
      Mais c’est pébliscité…

        +8

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      • Arcousan09 // 12.04.2020 à 12h54

        Effectivement le dépistage de groupe comme vous l’indiquez est une solution …
        Il va falloir ressortir les tentes militaires de Miss Bachelot lors de la  » catastrophe sanitaire  » H1N1
        Quand à 30.00 ou 300.000 encore faut-il avoir les tests …

          +4

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        • Brosse a Dante // 12.04.2020 à 15h41

          En effet. Ou sur les parkings comme ailleurs (corée ou usa). Vieux motard que jamais. Les tests, c’est comme les ponts aériens en temps de guerre : on est ridicule.

          Le pont aérien de Berlin en 1948 c’est jusqu’a 1 398 vols en 24H. 270 000 vols pendant un an.

          Pour le pont aérien de Sarajevo (1996) ce fut pour les Etats-Unis : 4 597 vols, la France : 2 133 (≃14 par semaine) et la Grande-Bretagne : 1 902 pendant 3 ans.

          Pour Alger-Kartoum, (match de foot-2010) il a été fait 124 vols pour transporter les 30000 supporters sur 3 jours.

          Pour l’urgence sanitaire en temps de guerre ?
          2 Antonov qu’on est content d’avoir pu louer pour 4 vols par semaine.
          Ca en dis long sur ce qu’il reste de nos capacités de projection.

          https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/masques-pourquoi-arrivent-ils-chine-en-antonov-russes-215485

            +6

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  • ATLAS // 12.04.2020 à 09h36

    Après ma fille, ma compagne!!!

    Après ma fille infirmière à Paris et qui par au front tous les matins, voici le quotidien de ma compagne

    Ma compagne est vétérinaire libérale, son cabinet est ouvert selon et suivant les consignes données en fonction de l’état actuel du Covid 19.

    Les animaux sont aussi malades et il faut donc les soigner malgré les circonstances.

    Donc ma compagne suivant précautions de la distanciation est quand même au contact des propriétaires animaliers.
    Ceux-ci touchent, caressent leurs animaux de compagnie et leur pelages peuvent être porteurs du COVID.

    Ma compagne qui je le rappelle est vétérinaire au contact de la population, a téléphonée à un laboratoire pour demander si elle pouvait avoir droit à un test de dépistage.

    Il lui a été répondu qu’elle devait passer par un médecin pour obtenir une ordonnance.

    Résultat : perte de temps, déplacement chez le médecin (au risque de se faire contaminer) payer une consultation pour obtenir une ordonnance et ensuite payer le test (drôle d’économie par les temps qui courent).

    D’autant plus que la profession vétérinaire demande depuis des lustres que l’on crée une « ONE HEALTH » une seule santé Humaine /Animale. Mutualisation des professions.

    Hors ce qui se passe actuellement est que les laboratoires vétérinaires qui se proposent d’effectuer les tests sanguins humains (Le savoir faire étant là) ne peuvent les effectuer car le décret n’est pas d’actualité

    Pour un déconfinement progressif ne serait-il pas une bonne solution d’utiliser tous les laboratoires

      +13

    Alerter
  • koui // 12.04.2020 à 09h37

    Quelqu’un du milieu de la santé animale, me dit que l’autorisation de tester vient d’être donnée. C’est une personne d’un labo vétérinaire qui le lui a dit. Voici d’ailleurs l’article qui le signalait https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-les-laboratoires-veterinaires-commencent-enfin-les-tests-08-04-2020-2370637_40.php . Mais le délai dans la prise de décision est honteux. Ils disent qu’on est en guerre, mais la lenteur bureaucratique reste inchangée. Faudrait pas que les russes attaquent le jeudi, sinon on fera rien pour se défendre avant le conseil des ministres du mercredi.

      +18

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    • koui // 12.04.2020 à 09h54

      L’article du point cité par les crises date du 3 avril. L’autorisation de tester a été donnée le dimanche 5 avril. Le 8 avril, le point a publié un second article signalant le debloquage https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-les-laboratoires-veterinaires-commencent-enfin-les-tests-08-04-2020-2370637_40.php .
      La publication du premier article du 3 avril par les crises le 12 avril est donc un peu malencontreuse car la situation a évolué favorablement depuis.

        +10

      Alerter
    • Eric83 // 12.04.2020 à 10h08

      Exact.

      D’autre part, l’incurie de l’Etat a engendré un comportement mafieux, le racket.

      Le sinistre Castaner, a reconnu que l’Etat avait réquisitionné des millions de masques commandés et livrés par la région Grand-Est.
      https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-masques-castaner-reconnait-la-requisition-qui-beneficie-la-region-grand-est-6805707

      Ceci est à remettre dans le contexte de commandes et de livraisons de millions de masques venant d’Asie depuis début 2020…pour nombre de sociétés privées. Ces masques n’ont pas été réquisitionnés par l’Etat alors qu’ils sont passés par les douanes.

      Ce que démontre le racket scandaleux du gouvernement vis à vis de collectivités publiques, c’est son incurie. Les collectivités arrivent à commander et à se faire livrer des masques quand l’Etat « n’y arrive pas ». Bien entendu,il ne fallait pas que le public l’apprenne et le comprenne…ben c’est raté.

        +17

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      • Dan78 // 15.04.2020 à 00h39

        Dans cette affaire l’Etat a joué son rôle pour assurer, face à la pénurie de masques, la distribution au mieux de l’intérêt général qui était alors d’assurer un approvisionnement urgent des soignants dans la région la plus touchée, le Grand Est. L’Etat est le seul garant de l’intérêt général, ce n’est pas normal que les régions jouent perso et se concurrencent entre elles. Lorsqu’il faudra refonder la politique sanitaire de la France il faudra tirer un trait sur la loi Bachelot de 2009 et remettre l’Etat au centre du jeu.

          +0

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    • jean-pierre Georges-pichot // 12.04.2020 à 10h38

      La France a été dans son histoire, parfois attaquée par ses voisins, et elle a pas mal attaqué aussi. Récemment, elle a été envahie par l’Italie une fois et trois fois par l’Allemagne, dont les Russes nous ont débarrassés. Historiquement, les Russes n’ont à peu près jamais attaqué personne, sinon pour des raisons très pressantes (Finlande, Pologne, Japon, Afghanistan), mais jamais la France. On pourrait en discuter, mais cela n’en fait pas un pays spécialement agressif. Mauvais exemple donc. Monter les Français contre les Russes est une des pires mauvaises actions de nos récents gouvernements. Demandez-vous plutôt si la NSA nous veut du bien, et où finiront nos données, avec conservation illimitée, quand nous serons tous fliqués électroniquement, et la position des gens qui sont censés nous protéger par rapport à ça !

        +18

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      • LibEgaFra // 12.04.2020 à 12h35

        La Russie n’a jamais agressé l’Afghanistan, elle est intervenue à la demande du gouvernement afghan, alors que les USA armaient les islamistes. Contre le Japon, c’était la 2me guerre mondiale et résultait de l’accord des alliés.

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        • Moussars // 14.04.2020 à 11h41

          Tout à fait exact : à Propos de l’Afghanistan, Brzeziński s’en est assez vanté (déclaration au Nouvel Obs en 1981 notamment).
          Quant au Japon, devant l’avancée fulgurante des soviétiques en Mandchourie et en Corée, l’Empereur a préféré se rendre aux américains, assuré qu’il ne serait pas jugé. Les bombes atomiques, d’abord destinées à influencer les Soviétiques, n’ont rien changé à la situation désespérée des Japonais.

            +0

          Alerter
      • Jeanne L // 12.04.2020 à 18h46

        1815: occupation russe (Vorontsov), ils nous ont laissé le mot « bistrot » paraît-il du mot « vite » « bystro »… et ce fut assez bref…
        Ceci dit c’est Wellington qui a fait des ravages dans la Gascogne et le Béarn …à l’époque.

          +3

        Alerter
  • Larousse // 12.04.2020 à 09h44

    Bonjour, je sors pour une fois de ma quarantaine « mentale » par rapport à « Les-Crises ».
    J’avais rapidement émis l’idée que le confinement n’était pas la solution …qu’il fallait tester et masquer… Les-Crises a parlé des tests…dont acte… mais a toujours validé la stratégie du gouvernement du confinement…
    Maintenant il suffit d’écouter Hervé Gattegno, chantre de la Macronie sur Europe 1, pour comprendre que le Président Macron n’a qu’une stratégie en tête :
    1. Punir son peuple (voir Emmanuel Todd)
    2. Maintenir le confinement au moins jusqu’au 20 mai voire fin mai, afin d’éviter la colère du peuple.
    et en deuxième vague, il prépare un autre plan de soumission et de confinement de la colère fin août-début septembre…
    Pour se maintenir au pouvoir, il est prêt à sacrifier les derniers potentiels de la nation… voilà ce que je pense…
    et on verra, je me remets en quarantaine du site.

      +20

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    • Arcousan09 // 12.04.2020 à 12h03

      Une punition collective pour une erreur commise par d’autres …. ne serais-ce pas un abus de pouvoir ???

        +4

      Alerter
  • Armiansk // 12.04.2020 à 10h04

    «Didier Raoult dit qu’il faut dépister et traiter»
    Je cherche quand il a poussé cette idée.
    Jusque-là, j’ai trouvé ceci, du 23 février.
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-professeur-raoult-soutient-multiplication-lieux-tests-du-coronavirus-1791069.html
    «Le professeur Raoult, spécialiste international des maladies infectieuses à Marseille soutient cette décision [du Ministre de la Santé]»
    Il y a aussi ceci, du 3 mars :
    https://www.20minutes.fr/societe/2730943-20200303-video-coronavirus-ihu-marseille-centre-reference-france
    «Contrairement à certains sites parisiens en saturation, l’IHU est en mesure de faire 1.000 dépistages par jour.»
    Un constat, pas vraiment un appel à dépister plus ou des solutions pour le faire.
    Et, pour mention, le 22 mars, c’est-à-dire quand l’épidémie fauchait le Grand Est.
    http://www.leparisien.fr/societe/didier-raoult-pour-traiter-le-covid-19-tout-le-monde-utilisera-la-chloroquine-22-03-2020-8285511.php
    « faire des tests à grande échelle […] C’est le principe de base de la gestion des maladies infectieuses»
    C’était dit un peu tard.

    Si l’on peut lui reconnaître d’avoir soutenu le gouvernement sur les tests, force est de constater que, dans la presse, ses prises de position sur le sujet sont infiniment plus rares que celles qu’il aura ensuite sur son médicament «fin de partie» (en ce moment, on doit être aux “tirs au but”).

      +3

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    • gracques // 12.04.2020 à 10h20

      Aller sur le site IHU méditerranée ….. ‘tout sur le coronavirus’ puis ‘comment la France doit elle se protéger contre les pandemies’ ou titre approchant….. il ‘sagit d’un rapport au gouvernement de ….2003 !
      Lire les conclusions …..
      Voilà.
      Même si’le côté gourou du bonhomme est très déplaisant et doit entraîner quelques disfonctionnements…

        +9

      Alerter
      • fanfan // 12.04.2020 à 10h44

        Bioterrorisme 03, Rapport de Mission Pr. D. Raoult (2003)
        https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/03/bioterrorisme03.pdf

          +6

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      • Armiansk // 12.04.2020 à 10h51

        Merci, le rapport est ici :
        https://www.mediterranee-infection.com/comment-la-france-doit-elle-sorganiser-pour-faire-face-aux-epidemies/
        Je ne l’ai lu qu’en diagonale, qu’on m’excuse si je me trompe.
        Les conclusions (+120 recommandations) réalisent le tour de force de ne parler ni de test ni de dépistage des malades (on parle de tests de médicaments et de dépistage de débuts de pandémies, ce qui est tout autre).

        À rebours, on lit dans le corps du document :
        « Les sujets médiatisés font l’objet de dépenses disproportionnées. Ainsi, dans le cadre de l’hépatite C, le dépistage par PCR dans les prélèvements sanguins a coûté plusieurs millions d’euros pour identifier 2 cas (dont un eût été éliminé du fait de l’augmentation de ses transaminases hépatiques). » Si on doit applaudir le Pr Raoult de prendre ses distances (en 2003) avec les médias, on peut se demander s’il n’y a pas là une petite partie du retard à l’allumage en 2019.

        J’espère que je me suis trompé, et que quelqu’un pourra m’indiquer la ligne que j’aurais survolée en toute bonne foi.

          +2

        Alerter
    • LibEgaFra // 12.04.2020 à 11h59

      Selon Onfray, Raoult a diagnostiqué par téléphone qu’Onfray n’avait pas le coronatruc après avoir reçu une réponse négative à deux questions:

      Souffrez-vous d’agueusie?
      Souffrez-vous d’anosmie?

      Alléluiah, pas besoin de test, deux questions suffisent!

      Aaaaaaaaah les test, c’est encore un truc de big pharma!

      Zut! J’ai oublié de baliser avec (irony on)(/irony off).

      Mais l’anecdote est là:

      https://francais.rt.com/opinions/73935-quest-qu-un-chef-michel-onfray

        +5

      Alerter
      • Ovuef2r // 13.04.2020 à 06h28

        Pour avoir lu le récit de M Onfray vous oubliez de signaler que sa fièvre et autres symptômes étaient présents depuis 8 jours. Qu’un infectiologue sache distinguer Dengue et COVID-19 n’est pas si délirant.
        Et Onfray n’avait pas été testé, juste vu par des médecins. Sa fille, avec les memes symptômes, a été hospitalisée donc testée seulement une fois parvenue à ce stade.
        On aurait évité une hospitalisation et 2 frayeurs si un test rapide avait pu être fait.

          +2

        Alerter
  • Zenobie // 12.04.2020 à 10h08

    Décret 2020-400 du 5 avril qui ouvre la possibilité de faire appel aux labos départementaux d’analyses (et d’autres). Dommage que vous articles soient publiés avec du retard…

      +5

    Alerter
  • daumy // 12.04.2020 à 10h31

    des hauts fonctionnaires à l’ecoute du lobby des dirigeants de labo prives ?
    de plus en plus d’amis et de membres de ma famille s’interrogent

      +4

    Alerter
  • xavier37 // 12.04.2020 à 10h34

    Dans certains cas, il faut ne pas attendre l’autorisation.

      +2

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    • step // 12.04.2020 à 11h07

      C’est ce que j’allais dire, les administratifs sont clairement dans les choux dans cette histoire, mais ou est le personnage politique (avec un vrai P) qui va bousculer l’estrade en prenant la responsabilité de se passer d’autorisation de ces mini-duce non élus.
      A force de polissage, la pierre politique est devenue complètement ronde. Or la politique c’est un levier, et je vous défie de faire levier avec une pierre ronde.

        +4

      Alerter
  • BayBee // 12.04.2020 à 10h39

    Wakizashi vient d’une autre planète et est complètement hors sujet …
    Depuis le 15 mars les labos sont prêts à faire du dépistage ; ils attendent le feu vert de Macron ; mais depuis, aucune réponse … Macron se disait le gouvernement du renouveau et du changement et n’autorise même pas le dépistage (contrairement à l’Allemagne, Belgique, Espagne …). Bref, on a déjà perdu quasiment 1 mois à ce jour …

      +8

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    • Chris // 12.04.2020 à 13h18

      j’image que le manque de réponse de Macron entre dans sa stratégie de réduire le paiement des retraites… coute que coute… pour les autres.

        +1

      Alerter
    • Wakizashi // 12.04.2020 à 15h45

      C’était de l’ironie, mais à priori le sens vous échappe…

        +2

      Alerter
  • Ardechois // 12.04.2020 à 11h12

    Ne cherchez pas,le but premier est de démontrer que ces labos publics sont inutiles,car ils n ‘auront pas servi pendant la crise du corona;;;donc on pourra les supprimer,4500 emplois de gagnés etautant pour les labos privés….

      +5

    Alerter
  • sainsaulieu gerard // 12.04.2020 à 11h16

    Il ne faut pas s’étonner si tant de français font encore confiance à ces branquignoles en costume cravate qui nous gouvernent, ils ont si belle apparence.  » Garde toi tant que tu vivra de juger les gens sur la mine.  » Le sens de la réflexion critique s’est perdu de la petite aux grandes écoles. Ils sont peut- être bien instruits mais si peu éduqués… Ils n’ont qu’un algorythme cardiaque à la place du cœur.

      +6

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  • Z13 // 12.04.2020 à 11h22

    Il convient egalement de dire que les laboratoires d’analyses medicales n’ont pas le droit de rendre des résultats vétérinaires sans qu’ils soient signés par un vétérinaire. Les normes animales et humaines ne sont pas les mêmes. De plus, tous les tests ont une sensibilité (seuil de depistage) qui doit être importante pour eviter les faux positifs, et une sensibilité qui doit être egalement importante:reagir avec le covid 19 et pas avec n’importe quel autre covid. Que savez vous donc des tests proposés ???
    Les laboratoires d’analyses medicales sont dimensionnés à travers d’immenses plateaux techniques, certains envisagent de travailler jour et nuit pour repondre à la demande avec des tests fiables. Cependant, l’attitude irresponsable de certains consiste à stocker du matériel et des produits necessaires, qui viennent ensuite à manquer sur le marché, pour les laboratoires déjà habilités à faire les tests.

      +2

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  • LaurentL // 12.04.2020 à 11h23

    Sans tomber dans le complotisme de bas étage, il faut reconnaître que ce gouvernement manifeste un talent certain pour l’organisation de la désorganisation.

      +8

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  • lit75 // 12.04.2020 à 12h04

    Cette fois-ci, j’en ai marre !
    Pourquoi on ne l’écoute pas lui ? le Docteur Philippe Klein qui était présent à Wuhan au plus fort de l’épidémie ? Pourquoi on lui a pas proposé de rejoindre le « conseil scientifique » ?

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=28&v=cfJ8iBFbrOQ&feature=emb_logo

    « C’est à ce moment-là [en constatatnt que les mesures de confinement « à l’occidentale » n’avaient pas marché] que les autorités chinoises ont pris deux !mesures
    radicales qui ont changé le cours des choses, deux mesures radicalse qui
    ont finalement permis de contrôler en quatre ssemaines l’épidémie. La
    première chose a été que ils on imposé un confinement strict à toute
    cette population de 56 millions de personnes [la province du Hubei],
    c’est-à-dire la nécessité de rester dans ses appartements et ceci a
    été permis parce qu’il y a eu une solidarité autour d’une chaîne
    logistiquea pour alimenter toutes ces personnesa pour leur apporter
    à manger. « 

      +4

    Alerter
    • lit75 // 12.04.2020 à 12h05

       » La deuxième mesure qui a été déterminante c’est la
      nécessité, l’obligationa pour les personnels médicaux de caractériser
      tous les cas de patients présentant le coronavirus, c’es-à-dire de
      sortir de la population ne présentant pas le coronavirus tous ceux qui
      étaient iinfectés de façon logique à arrêter l’épidémie. Ceci
      a été permis grâce au travail des médecins qui ont isolé les
      patients présentant le coronavirus et les patients au contact de ces
      sujets sur des critères cliniques, sur des critères scanographiques
      essentiellement, car on sait que ce coronavirus donnes des pneumonies
      avec des images tout à fait caractéristiques au scanner thoracique, et
      puis ils ont aussi réalisé des tests PCR mais ils se sont rapidement
      rendu compte qu’il y avait beaucoup de faux négatifs donc ils ne se
      sont pas totalement concentrés sur ces tests PCR. A partir de là, les
      sujets qui présentaient le virus et présentaient les formes graves,
      c’est-à-dire à peu près 15% des cas, ces sujets-là ont été Les
      sujets présentant des formes mineures, c’est-à-dire 85 % des cas ont
      été placés tous ensemble en confinement dans des stades et les sujets
      contacts ont été placés dans des hôtels. »

        +4

      Alerter
    • lit75 // 12.04.2020 à 12h13

      En synthèse, c’est sûr que là dans un mois on aura beaucoup moins de cas très grave, du coup on va déconfiner, et ça repartira de plus belle. A moins de :

      * un confinement strict – pas de dérogation pour les chantier de construction, les jardineries, le jogging, les photographie de Paris désert, le comptage des mésanges, ou je sais pas quoi…
      * isoler les gens qui ont les symptômes du Covid et ceux qui habitaient avec eux, dans des gymnases, des lycées, des hôtels , au lieu de dire « si vous aaves les symptômes, ne consultez pas de médecins restez chez vous »
      * arrêter de s’occuper de ses histoires de tests. J’ai pas vraiment de source, mais j’entends ici et là que les tests PCR ont 30 % – 40 % de FAUX NEGATIFS. Les tests sérologiques. Au mieux ils diront que 15 % de la population a déjà été atteinte,, et qu’on n’a pas d’immunité de groupe. La belle affaire.
      * essayer de convaincre nos voisinss européens de faire pareil, et imposer une quarantaine à toute personne qui viendrait d’un territoire n’ayant pas le même niveau de contrôle.

      Et l à on peut espérer être dehors fin mai Si on fait pas ça on se traînera ce truc pendant des mois, voire des années.

        +2

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  • cagnote // 12.04.2020 à 13h38

    Macron et son gouvernement sont des incompétents qui ne savent pas faire travailler une équipe en temps normal, mais pis en temps de « guerre ».
    Il ya de toutes évidence dans ce ministère de la santé des hauts fonctionnaires qui plombent le système et devraient dans une telle situation être virés!
    Il y a par la faute de nos 3 derniers présidents une situation catastrophique de notre système de santé et là encore Macron n’a pas voulu les entendre.
    Mais les choses étant ainsi , il y a maintenant un énorme problème logistique à gèrer. Mais là encore , il est comme une grenouille devant attendant l’arrivée d’un boa.Il ne sait faire que « croa,croa » devant les caméras ,C’est une task force dirigée par un général énergique qu’il aurait du monter car la logistique est le fondement de toutes les armées!
    Par exemple De villiers….

      +3

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  • Cyd // 13.04.2020 à 01h13

    Information obsolète d’une semaine même si ça démontre quand que notre administration qui nous coûte tant est nuisible

    Le 6 avril Olivier Véran a annoncé que tous les laboratoires volontaires (y compris donc ces laboratoires de biologie animale) pouvaient participer “à l’effort national de tests covid-19”,

      +0

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  • Fanfan // 13.04.2020 à 10h52

    Écœurant et scandaleux tous ces irresponsables autorités. !!
    Il faudra bien qu’ils rendent des comptes aux français : que les partis politiques et les journalistes s’emparent enfin de la situation et fassent éclater au grand jour cette vérité !
    Dans l’immediat, seules des plaintes juridiques peuvent lancer la machine judiciaire.

      +0

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  • Dan78 // 13.04.2020 à 18h32

    Je suis toujours surpris d’entendre que l’on réclame des tests à cors et à cris (Des-tests !, des-test !…) sans se poser la question :  » Pour quoi faire ?  »
    Parce que si on fait uniquement des tests et rien d’autre, ça ne va pas servir à grand chose, sauf peut-être à calmer les angoissés et autres hypocondriaques (et encore …).
    Des tests on en fait déjà, et à ma connaissance ça se passe comme pour toutes les formes d’analyses, on vous remet le résultat confidentiellement en main propre, éventuellement avec copie au médecin traitant si vous l’avez demandé..
    Si le résultat du test virologique est C+, je doute que la personne va spontanément se mettre en quarantaine stricte pour ne surtout pas contaminer son entourage. Ou même aller directement à l’hôpital.
    Donc où est l’intérêt ?
    Pour que la société y gagne quelque chose il faudrait que la personne fasse l’objet d’une quarantaine obligatoire, comme en Chine.
    Je ne sais pas si on a prévu de faire des Carry-le-Rouet dans chaque département …
    Mais dans ce cas j’entends déjà les cris d’orfraies de ceux qui vont hurler au goulag !
    Bien sûr l’intérêt des test est réel dans les hôpitaux, pour les soignants, dans les Epadh …
    Par contre je ne vois pas bien l’intérêt de tests « pour tout le monde ».
    Je crains que parmi tous ceux qui réclament des tests en masse beaucoup n’aient pas réalisé que ça devrait s’accompagner de mesures contraignantes qu’ils seront les premiers à dénoncer.
    Ou alors j’ai loupé quelque chose ?

      +1

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