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11.avril.202011.4.2020
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Azithromycine + Chloroquine : les dangers du protocole de Raoult

Aujourd’hui nous vous proposons la suite de notre analyse de l’essai conduit par Raoult, Gautret & al. sur la chloroquine – la première partie est ici. Nous vous présentons aujourd’hui les conséquences. Consternés comme beaucoup par la lecture de cet essai clinique, nous avions décidé d’enquêter. Notre enquête nous a ainsi amenés à rédiger ces […]
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Aujourd’hui nous vous proposons la suite de notre analyse de l’essai conduit par Raoult, Gautret & al. sur la chloroquine – la première partie est ici. Nous vous présentons aujourd’hui les conséquences.

Consternés comme beaucoup par la lecture de cet essai clinique, nous avions décidé d’enquêter. Notre enquête nous a ainsi amenés à rédiger ces billets introductifs sur Didier Raoult :

  1. Didier Raoult : Rebelle Anti-Système ou Mégalomane sans éthique ?
  2. Ne vous laissez pas avoir par le compteur trompeur de Didier Raoult
  3. Les mensonges de Didier Raoult pour promouvoir la chloroquine et faire oublier le reste

Cette série de billets porte à votre connaissance un certain nombre d’éléments qui méritent d’être connus du grand public. Et surtout, elle pose le contexte de ce que vous allez découvrir à présent.

Dans la première partie, nous avons découvert que l’essai était entaché de très graves problèmes méthodologiques, qui rendaient les résultats non interprétables.

Et que la presse avait néanmoins embrayé sans sourciller

Voici la suite de l’affaire.

Plan du billet :

  1. I. Le protocole de l’IHU
  2. II. Rappel des problèmes de l’hydroxy-chloroquine
  3. III. Le DANGER de l’association chloroquine + azithromycine
  4. IV. La Déclaration officielle de l’essai Gautret / Raoult
  5. V. (Pour information) L’avis des autorités médicales

Rappel : La conclusion de l’essai Raoult

Rappelons la phrase de conclusion de l’essai :

« Nous recommandons donc que les patients Covid-19 soient traités avec de l’hydroxy-chloroquine et de l’azithromycine pour guérir leur infection et limiter la transmission du virus à d’autres personnes afin de freiner la propagation du Covid-19 dans le monde. D’autres travaux sont également nécessaires pour déterminer si ces composés pourraient être utiles comme chimio-prophylaxie pour empêcher la transmission du virus. »

Non seulement, à partir d’un essai non conclusif sur 26 personnes (dont 5 échecs graves) hospitalisées, l’équipe appelle à traiter tous les patients à la chloroquine, mais en plus, elle suggère de l’administrer aussi à des bien portants, non contaminés.

Une telle attitude a d’ailleurs fait se demander à certains observateurs si on avait affaire à des chercheurs d’un Institut public, ou bien plutôt à des lobbyistes de Sanofi pour promouvoir leur médicament…

Et la suite ne leur a pas vraiment donné tort…

I. Le protocole de l’IHU

Le 22 mars, l’IHU a publié ce communiqué de presse :

Marseille, le 22 mars 2020

Épidémie à coronavirus Covid-19

Dans le contexte actuel de la propagation de l’épidémie à coronavirus Covid-19 sur le territoire français et dans le monde.
Conformément au serment d’Hippocrate que nous avons prêté, nous obéissons à notre devoir de médecin. Nous faisons bénéficier à nos patients de la meilleure prise en charge pour le diagnostic et le traitement d’une maladie. Nous respectons les règles de l’art et les données les plus récemment acquises de la science médicale.

Nous avons décidé :
· Pour les tous les malades fébriles qui viennent nous consulter, de pratiquer les tests pour le diagnostic d’infection à Covid 19 ;
· Pour tous les patients infectés, dont un grand nombre peu symptomatiques ont des lésions pulmonaires au scanner, de proposer au plus tôt de la maladie, dès le diagnostic :
– un traitement par l’association hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) + Azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé.

Nous pensons qu’il n’est pas moral que cette association ne soit pas inclue systématiquement dans les essais thérapeutiques concernant le traitement de l’infection à Covid-19 en France.

Pr Philippe Brouqui, Pr Jean-Christophe Lagier, Pr Matthieu Million, Pr Philippe Parola, Pr Didier Raoult, Dr Marie Hocquart

.

Comme nous l’avons vu, à ce jour, les « règles de l’art et les données les plus récemment acquises » ne recommandent nullement de traiter tous les malades avec de la chloroquine… (voir ce billet)

Or, comme nous allons le montrer, cette décision de l’IHU ne respectait pas les consignes des autorités médicales, et, plus problématique, était surtout dangereuse…

II. Rappel des problèmes de l’hydroxy-chloroquine

Nous avons déjà présenté l’hydroxy-chloroquine et ses problèmes dans ce billet.

Comme à l’évidence, les commentateurs qui critiquent ne l’ont pas lu, je remets 3 points importants :

OUI, on connait la chloroquine depuis 80 ans. Et donc ses effets secondaires – qui avaient conduit le laboratoire à ne pas la mettre sur le marché dans un premier temps

NON, on ne connaît pas ses effets secondaires en cas de Covid. Les effets secondaires d’un médicament sont connus uniquement dans le cadre de sa prescription dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché. Donc on connait les effets de la chloroquine en cas de malaria ou de lupus ; pas en cas de Covid. Autre exemple : on connait assez bien maintenant les effets secondaires du Viagra (dont accident vasculaire cérébral, crise cardiaque, et mort subite, quand même…). Maintenant, on se rend bien compte qu’on ne peut se baser dessus pour dire qu’il n’y a pas de problème à en donner à une femme enceinte ou à un nourrisson pour prévenir le Covid – on n’a aucune idée du types d’effets secondaires qui pourraient survenir…

NON, on ne connaît même pas son effet principal en cas de Covid – et c’est le plus dramatique. Le raisonnement tenu par les « partisans » de la chloroquine s’appliquerait à l’identique sur le chikungunya. Pourtant, des essais cliniques de qualité ont montré que, alors qu’elle attaque le chikungunya en éprouvette, la chloroquine l’aide à se développer quand elle est administrée chez l’homme (source)… RIEN ne dit que la chloroquine n’accélère pas les infections au Covid-19, comme elle le fait pour le chikungunya, mais aussi la grippe ou le sida ; peut être que oui, peut être que non, d’où le besoin de faire des essais de qualités. « Je ne sais pas, moi, si ce traitement est efficace ou s’il va aggraver. » [Professeur Gilbert Deray] Ainsi, ce n’est pas un problème de « débat éthique » en période de guerre, ou de vouloir des « bouées homologuées » pour quelqu’un qui se noie ; c’est simplement, qu’à ce jour, vous ne savez pas si vous allez lancer au type qui se noie une « bouée non homologuée », ou un parpaing de 15 kilos…

Enfin, comme le dit Raoult, « Il n’empêche que c’est les Chinois qui font la science actuellement pour les virus. » (source)

Or la Chine refuse désormais d’administrer la Chloroquine aux plus de 65 ans dans ses recommandations officielles (il y 5 médicaments recommandés dans le point 2.4 sur les traitements – source : eng / cn) :

C’est dommage, car la tranche d’âge des plus de 65 ans représente par exemple 90 % des décès en Italie…

III. Le DANGER de l’association chloroquine + azithromycine

3-1 Le virus SRAS-2 du Covid-19 s’attaque aux poumons… mais aussi au cœur

Si on savait que le Covid-19 pouvait provoquer de graves infections respiratoires pouvant entraîner des lésions pulmonaires et la mort dans le pire des cas, on en savait moins sur ses effets sur le système cardiovasculaire.

Or, parmi les patients hospitalisés en raison du Covid-19, il n’est pas rare que certains aient subi des dommages cardiologiques. C’est ce qu’a démontré une étude réalisée du 20 janvier au 10 février à Wuhan et publiée dans la revue JAMA Cardiology (en anglais). Sur les 416 patients étudiés, 82 souffraient de lésions cardiaques, soit un malade sur cinq. Sans qu’une relation de cause à effet ne soit établie, les auteurs constatent que les patients présentant une lésion cardiaque ont une mortalité bien plus élevée que ceux sans lésion cardiaque (42 sur 82, soit plus de la moitié, contre 15 sur 334 soit moins de 5%). (source)

Dans une étude ayant colligé 138 cas d’infection au COVID-19 dans la région de Wuhan en Chine, 64 patients (46.4 %) avaient au moins une comorbidité essentiellement cardio ou cérébrovasculaire, l’HTA était présente chez 31.2 % des sujets, le diabète chez 10.1 % des sujets et une infection cardiovasculaire concernant 14.5 % des patients (2). Il faut noter que cette proportion est plus élevée dans les formes d’affection virale au SARS-CoV-2 les plus sévères, avec une prévalence de 50.3 % pour l’HTA, 22.2 % pour le diabète et 25 % pour la maladie cardiaque, 16.7 % pour la maladie cérébrovasculaire. (source)

À Brescia, en Italie, il y a une augmentation spectaculaire du nombre d’événements vasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux et de thromboses, qui est probablement due au virus, explique le neurologue Alessandro Pezzini. (source)

D’après une étude parue le 27 mars dans la revue JAMA Cardiology, le virus peut avoir des conséquences fatales pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires sous-jacentes (artériosclérose, artérite, angine de poitrine, thrombose, insuffisance cardiaque, troubles du rythme cardiaque, infarctus). Selon un bulletin clinique publié par l’American College of Cardiology, le taux de létalité du Covid-19 chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires était de 10,5 %. (source)

Plus inquiétant encore : il pourrait même provoquer des lésions cardiaques chez les patients qui ne souffraient d’aucun problème a posteriori. “Les leçons des précédentes épidémies de coronavirus et de grippe suggèrent que les infections virales peuvent déclencher des syndromes coronariens aigus, des arythmies ou des insuffisances cardiaques […] Aussi, il est probable que même en l’absence de maladie cardiaque antérieure, le muscle cardiaque peut être affecté par une maladie à coronavirus, commente Mohammad Madjid, auteur principal de la nouvelle étude et professeur adjoint de cardiologie à la McGovern Medical School du Centre des sciences de la santé de l’université du Texas à Houston (UTHealth, États-Unis).

Globalement, une lésion du muscle cardiaque peut survenir chez tout patient, qu’il soit atteint ou non d’une maladie cardiaque, mais le risque est plus élevé chez ceux qui sont déjà atteints d’une maladie cardiaque”, développe-t-il. “Il est raisonnable de s’attendre à ce que des complications cardiovasculaires importantes liées à la Covid-19 se produisent chez les patients présentant des symptômes graves en raison de la forte réponse inflammatoire associée à cette maladie”, poursuit Mohammad Madjid dans le magazine Healthline. Comme le note la revue américaine Kaiser Health News, il est encore difficile de savoir si les dommages cardiaques constatés sont causés directement par le virus, ou bien par la réaction du corps à l’infection. (source)

3-2 Le syndrome cardiaque du QT Long

Pour bien comprendre la suite, il nous faut vous présenter une pathologie particulière du cœur.

Le cœur bat de façon cyclique, se contractant et se relâchant régulièrement. La phase du cycle pendant laquelle le myocarde se contracte (en éjectant le sang) est appelée systole, celle pendant laquelle il se relâche (en se remplissant de sang), diastole.

Le muscle cardiaque se contracte en raison d’une activité électrique que l’on mesure sur un electro-cardiogramme. On distingue différents points caractéristiques (voir ici pour plus d’informations, et ) :

L’électrocardiogramme normal chez l’homme. P : contraction des oreillettes ; QRS : contraction des ventricules ; T : relaxation des ventricules. Intervalle PQ : temps de conduction atrioventriculaire ; intervalle QT : durée de la contraction des ventricules. B1 et B2 correspondent au temps où l’on peut entendre les bruits du cœur à l’auscultation.

L’intervalle QT est une des données électriques de l’électrocardiogramme, il correspond à la durée électrique de la contraction des ventricules cardiaque (systole ventriculaire), c’est-à-dire au temps nécessaire au signal électrique pour circuler dans les ventricules du cœur, entre le moment où il se contracte et celui où il se relâche.

Le syndrome du QT long est une maladie du cœur. Le QT dure normalement 440 millisecondes. L’intervalle QT est considéré comme prolongé lorsqu’il est supérieur à 450 ms chez l’homme et 460 ms chez la femmed’où le terme de « QT long« . Le cœur des patients concernés ne présente pas de problème anatomique, ni mécanique. Il s’agit d’un dysfonctionnement électrique, provoquant parfois une surchauffe du système, un emballement en quelque sorte. (voir ici pour plus de détails)

Le problème de cette accélération anormale du rythme cardiaque (appelée arythmie ventriculaire) causée par ce QT long, est qu’elle peut dégénérer en un phénomène gravissime de torsades de pointe, au cours duquel le cœur bat très vite, jusqu’à 250 pulsations par minute, ce qu’il fait qu’il n’a plus de temps de se remplir ; la pompe cardiaque bat alors dans le vide et risque de s’arrêter. (pour plus d’informations, voir ici, et ) Le risque de Torsades de Pointes est considéré comme étant significatif lorsque le QT dure plus de 500 ms.

Le risque principal des torsades de pointe est la dégénérescence en une fibrillation ventriculaire, qui correspond à la contraction rapide, désorganisée et inefficace des ventricules cardiaques. Le cœur ne bat plus comme d’habitude, il ne pompe plus, il tremble. La perte de conscience est généralement immédiate.

Sans intervention médicale spécialisée, la mort survient en quelques minutes si aucun traitement n’est administré. C’est une cause, sinon la principale cause, d’arrêt cardiaque et de mort subite.

3-3 L’azithromycine peut provoquer des troubles du rythme du cœur

Comme on l’a vu dans le précédent article, Didier Raoult ne se contente pas de copier les Chinois (et encore, vu qu’il a remplacé la chloroquine par de l’hydroxy-chloroquine) ; il a rajouté un antibiotique, l’azithromycine, cette association est appelée par beaucoup de ses adeptes « le protocole Raoult »

L’azithromycine est le principal antibiotique macrolide (capables de diffuser dans les tissus, voire à l’intérieur des cellules) du groupe des azalides. L’azithromycine est dérivée de l’érythromycine par addition d’un atome d’azote. Elle est utilisée pour le traitement des infections bactériennes des voies respiratoires, de celles des tissus mous et des infections génito-urinaires. Elle a été découverte en 1980 par Pliva et approuvée pour un usage médical en 1988.

Voici ce qui figure dans la notice de l’azithromycine (source) :

Ce médicament, seul, peut déjà provoquer de graves troubles du rythme cardiaque, d’où cet avertissement :

Mais c’est bien pire en association, d’où ce besoin d’alerter le médecin en cas de traitement avec un autre « médicament pouvant provoquer des torsades de pointes » :

Et justement…

3-4 La chloroquine peut provoquer des torsades de pointe

Voici ce qui figure dans la notice de l’hydroxy-chloroquine (source) :

L’hydroxy-chloroquine peut donc allonger l’intervalle QT. Il est donc formellement déconseillé de l’associer avec un autre médicament qui allonge l’intervalle QT, comme « certains anti-infectieux »…

3-5 Alors chloroquine + azithromycine, c’est hautement déconseillé !

Voici donc un résumé de la liste des médicaments qui peuvent causer des torsades de pointe :

La chloroquine peut donc allonger l’intervalle QT et provoquer des torsades de pointe, et l’azithromycine peut prolonger l’intervalle QT.

Il est donc dangereux pour le cœur d’associer les deux, et a fortiori chez des malades affaiblis qui souffrent du Covid-19, qui peut s’attaquer au cœur…

Comme Didier Raoult dit que « les Chinois font la science actuellement pour les virus« , il suffit en effet de lire le point 2.5 de leurs recommandations officielles (source : eng / cn) :

« Traitement (des malades du Covid-19) avec des antibiotiques : il faut éviter l’utilisation aveugle ou inappropriée d’antibiotiques, an particulier en association avec des antibiotiques « à large spectre« . »

Et justement, l’azithromycine est un antibiotique à large spectre (il cible différentes bactéries – source) :

Bref :

3-6 L’avis de la pharmacovigilance

La pharmacovigilance est l’activité consistant à enregistrer et évaluer les effets secondaires résultant de l’utilisation des médicaments.

En effet, le faible nombre de patients inclus dans les essais cliniques avant la commercialisation du médicament ne permet pas de détecter les effets indésirables qui surviennent rarement. C’est pourquoi il est nécessaire de disposer d’un système de pharmacovigilance afin d’assurer la surveillance des médicaments sur un plus grand nombre de patients une fois le médicament commercialisé.

En France, les Centres Régionaux de Pharmacovigilance constituent un réseau légal de « pharmacosurveillance » dont les objectifs sont d’être une structure d’appui aux prescripteurs, d’alerter les autorités de santé, d’améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse et de protéger les patients.

Elles ont émis un avis le 22 mars concernant la Chloroquine (à lire ici ; pdf) dont voici quelques extraits :

« L’hydroxychloroquine est une molécule dérivée de la chloroquine par hydroxylation. Leur structure étant chimiquement proche, elles présentent des propriétés communes. Cependant, l’hydroxychloroquine ne possède pas d’indication dans le traitement du paludisme en France mais est utilisée depuis de nombreuses années dans le traitement de certaines pathologies auto-immunes. […]

La chloroquine, l’hydroxychloroquine (mais aussi l’azithromycine et le lopinavir, à un moindre degré) bloquent les canaux potassiques hERG. Les patients recevant concomitamment ces traitements sont exposés à des prolongations possibles de l’intervalle QT […] La toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine est dose-dépendante et des cas d’arythmies graves ont été rapportés lors de surdosage mais aussi à dose thérapeutique. […]

Si une telle association est prescrite, elle nécessite une surveillance étroite clinique et de l’ECG. L’association de chloroquine ou d’hydroxychloroquine avec l’azithromycine est susceptible d’augmenter le risque d’allongement de l’intervalle QT et d’exposer les patients à des troubles du rythme ventriculaire tels que torsades de pointes. […]

L’allongement du QTc peut être associé à la survenue d’arythmies ventriculaires polymorphes à type de torsades de pointes. Ce risque […] est majoré par l’hypokaliémie et par l’association de plusieurs médicaments allongeant le QTc, facteurs de risque souvent présents chez les patients infectés par le SARS-CoV-2. […]

Au total, en l’état des connaissances actuelles, considérant les risques encourus pour des bénéfices cliniques inconnus, l’hydroxychloroquine et la chloroquine ne doivent pas être utilisées dans la prise en charge des infections à coronavirus SARS-CoV-2, en dehors d’essais cliniques ou de prises en charge spécialisées. »

Et donc, en effet, les autorités spécialisées dans la sécurité des patients déconseillent une large utilisation de ce traitement, car il ferait courir des risques importants à des personnes primo, qui n’auraient qu’une faible probabilité d’avoir de graves problèmes liés au Covid-19, et, secundo, il n’existe même pas de preuve de bénéfices cliniques importants – sachant qu’on n’est même pas sûr qu’il n’y a pas plus d’effets négatifs que positifs sur le Covid.

3-7 L’essai QT de Chorin et al.

Au vu du danger du « Protocole Raoult », des chercheurs américains en cardiologie ont procédé à un essai pour mesurer l’impact de l’association Hydroxy-chloroquine/Azithromycine chez une cohorte de malades hospitalisés pour Covid-19 (63 ans d’âge moyen) :

The QT Interval in Patients with SARS-CoV-2 Infection Treated with Hydroxychloroquine/Azithromycin (lien ; article entier en pdf)

Et les résultats sont inquiétants. Rappelons que le QT normal est en moyenne de 440 ms, et qu’il est considéré comme dangereux au-delà de 500 ms.

Vous voyez ici, jour par jour de traitement (horizontalement, du 1er au 9e) l’évolution de l’intervalle QT de chaque personne mesurée (points bleus), par rapport à la mesure la veille du traitement (Day 0) ; la valeur 0 correspond à une moyenne de pratiquement 440 ms. Sont représentées en noir la moyenne (la grande barre noire au milieu) et l’écart-type (les petites barres noires au bord)

On voit donc que l’association des deux médicaments à un impact sur l’intervalle QT de pratiquement tous les patients ! En voici une synthèse plus digeste :

On constate ainsi que l’association Hydroxy-chloroquine/Azithromycine a eu l’impact suivant sur l’intervalle QT :

  • dans 15 % des cas, il a baissé le QT. Ce n’est pas très dangereux, mais on voit cependant que chez 2 patients l’accélération est très marquée (il existe aussi un syndrome du QT court)
  • dans 29 % des cas, le ralentissement du QT est limité, moins de 20 %
  • dans 26 % des cas, il est de 20 à 40 ms ;
  • dans 18 % des cas, il est de 40 à 60 ms (donc le QT est ralenti de 10 %) ;
  • dans 12 % des cas, il est de plus de 60 ms.

Comme on le voit, l’effet est fréquent, et puissant, sur le cœur. L’intervalle QT, en moyenne, est passé de 435 ± 24 ms à une valeur maximale de 463 ± 32 ms.

L’information importante est celle en rouge : chez 11 % des malades, l’association des médicaments a fait dépasser les 500 ms au QT, qui est la zone dangereuse.

Le pic a été atteint au jour 3,6 (± 1,6 jour), ce qui est élevé. C’est probablement même un minimum, car les effectifs suivis sont faibles à partir de ce jour-là, et donc moins significatifs. Le patients les plus atteints ont probablement été sortis au fur et à mesure.

Plus ennuyeux, la valeur du QT de base, ou le fait d’avoir déjà un QT> 460 ms n’est pas prédictif de l’allongement du QT dû au traitement. En revanche, le développement d’une insuffisance rénale aiguë (assez fréquente dans les cas sévères de Covid-19) était significativement prédictif d’une prolongation sévère du QT.

Ces cardiologues américains terminent en indiquant : « Nous recommandons que le QT soit suivi de façon répétée chez les patients infectés par le SRAS-CoV-2 traités par HY/AZ » – c’est-à-dire qu’il ne faut pas les laisser sans surveillance. Rappelons que les Chinois ont indiqué, pour leur part, qu’il ne fallait de facto PAS traiter avec le couple Hydroxy-chloroquine + Azithromycine. Voyons ce qu’ont dit ceux de l’IHU.

3-8 La première réponse de l’IHU MI

Il y a eu deux réponses de l’IHU.

La première a été caractéristique de la dérive de cette institution, comme on le voit ici (source) :

qui renvoie à ce monument de qualité universitaire (sourcearchive) :

Rappelons que tout ceci fonctionne essentiellement avec des fonds publics

Et c’est tout, il n’y pas de texte pour expliquer « la crise de nerfs », juste la pièce jointe. Qui est un article de 2011 (sic.), qui parle l’effet de l’association des 2 substances, mais pour des femmes enceintes, en prévention de la malaria en Afrique (sourcearchive) :

Le traitement ne durant que… 3 jours (c’est l’IHU qui a surligné dans l’article) !

Rappelons que dans son essai, Raoult a prévu un traitement des patients durant 10 jours.

Mais poursuivons – cela vous informera sur l’état de la science pharmacologique. L’étude (qui est en fait une synthèse d’autres) dit principalement que ces médicaments ne sont apparemment pas toxiques pour le fœtus. Il ne parlent du problème cardiaque qu’ici :

« L’évaluation de l’alternance électrique chez un cobaye anesthésié a montré qu’il n’y a pas de risque supplémentaire d’arythmie lorsque l’azithromycine et la chloroquine sont utilisées en association ; l’azithromycine peut même être légèrement protectrice du risque arythmogène lorsqu’elle est administrée avec de la chloroquine. »

Nous avons donc un autre monument scientifique, où des non-cardiologues expliquent tranquillement qu’une expérience sur un COBAYE (l’animal donc), a montré qu’il n’y a pas de souci, et que c’est peut être même un peu protecteur ! Alors que la simple notice des médicaments dit le contraire !

Mais comme je vous l’ai déjà dit, je lis souvent des articles de ce style, c’est souvent plein de choses comme ça.

Pour terminer, nous allons juste dire un bref mot des références 115, 116 et 117 de l’image précédente, dans la partie non-surlignée.

La référence 117 est étonnante, car si elle indique que la chloroquine augmente l’intervalle QT, elle est censée appuyer l’étrange affirmation de l’auteur disant que l’azithromycine n’augmenterait pas le QT – alors que c’est pourtant marqué dans la notice !

L’article de 2004 (sic.) est ici. Mais ne vous embêtez pas à le lire, le mot « azithromycine » n’y figure pas – normal, c’est un article dont le titre dit bien qu’il traité d’antipaludéens, pas d’antibiotiques… Mais dommage, on ne saura jamais d’où les auteurs tiraient leur ânerie.

La référence 116 est intéressante, car elle parle de l’action de la chloroquine. Mais :

Comme c’est un article qui parle de son action sur les chiens anesthésiés, nous allons en rester là… Mais si, par manque de chance colossal, votre chien ou votre hamster attrapait le Covid-19, la chloroquine peut être une solution sans danger (suivant l’état des connaissances hors Covid-19 en 2006 donc).

La référence 115 indique qu’il n’y aurait pas d’effet néfaste dans l’association chloroquine et azithromycine (alors que c’est marqué dans la notice !). Creusons rapidement :

C’est donc même dans le titre de l’article (de 2006). L’article est là. Il parle aussi d’un traitement de 3 jours, et ne note pas d’interaction clinique notable entre les 2 médicaments :

Pourtant, on lit ceci dans l’article (page 3), et on se frotte les yeux :

« Aucune anomalie significative n’a été notée […] au niveau des électrocardiogrammes. Cependant, il a été noté une augmentation de l’intervalle QT […] dès le jour 1, qui a été maximal au jour 3 (donc au dernier) avec une augmentation de 13,7 ± 7,4 ms pour la chloroquine seule, et 19,9 ± 16,3 en association les deux ».

Ainsi, dans ce papier titré « Pas d’interaction entre les 2 médicaments », on voit qu’ils influent gravement le rythme cardiaque (on obtient pratiquement les mêmes résultats que dans la récente étude américaine), et qu’il y a probablement renforcement de l’action délétère de la chloroquine par l’antibiotique – comme indiqué dans la notice !

On se demande donc comment des scientifiques peuvent écrire des choses pareilles dans un article. Puis on regarde qui sont les auteurs :

Et on voit qu’ils travaillent pour le laboratoire Pfizer, distributeur exclusif en Europe et aux États-Unis de l’Azithromycine entre 1988 et 2005 :

Et donc… on arrête de se poser des questions…

Ce détour avait donc simplement pour but de vous montrer le manque cruel de qualité de beaucoup de papiers scientifiques, et le rôle des laboratoires. Raison pour laquelle nous défendons l’idée d’avoir de larges évaluations publiques des médicaments.

D’habitude, la recherche publique est de meilleure qualité. Cependant, ceux de Raoult pulvérisent les records – mais nous y reviendrons.

3-9 La deuxième réponse de l’IHU MI

Finalement, l’IHU a dû répondre un peu mieux qu’avec des accusations de « crise de nerfs ».

Et c’est un cardiologue qui s’y est collé le 1er avril, le docteur Jean-Claude Deharo, chef de service à la Timone (source), qui a écrit ceci :

« L’association d’hydroxychloroquine et d’azithromycine est proposée dans le traitement du COVID-19. Dans la mesure où cette association pourrait conduire à des allongements de l’intervalle QT et donc à des torsades de pointes (arythmie ventriculaire maligne), il a été décidé à la demande de l’équipe du Professeur Raoult de mettre en place dans l’urgence une procédure pragmatique de sécurisation de cette prescription.

Nous avons pratiqué de façon systématique un électrocardiogramme à tout patient COVID-19 candidat au traitement et, en cas de prescription, nous avons répété l’électrocardiogramme après deux jours de traitement.

À ce jour, les patients concernés étaient tous les patients consécutifs traités pour COVID-19 par l’équipe du Professeur Raoult, soit en ambulatoire soit en hospitalisation conventionnelle.

L’intervalle QT a été mesuré sur le premier électrocardiogramme et corrigé selon la formule de Bazett

Les recommandations étaient les suivantes :

* Autorisation de prescription si le QT corrigé était inférieur à 460 ms
* Discussion au cas par cas du bénéfice-risque en cas de QT corrigé 460 ms et 500 ms
* Contre-indication en cas de QT corrigé supérieur ou égal à 500 ms.
* Indépendamment de la valeur du QT corrigé, une liste de médicaments pouvant allonger l’intervalle QT était fournie aux prescripteurs afin d’éviter toute co-médication avec l’un de ces médicaments.
* Par ailleurs, en cas de doute, il était recommandé de contrôler la kaliémie du patient.
* Enfin une « hot-line » était mise en place entre infectiologues et cardiologues pour traiter les problèmes au plus vite

Actuellement, sur un nombre conséquent d’électrocardiogrammes avant prescription (plus de 500), le traitement n’a été contre-indiqué que dans des cas exceptionnels. Le traitement n’a été ensuite arrêté pour raison cardio-vasculaire qu’encore plus exceptionnellement.

Le suivi strict des patients par l’équipe du Pr Raoult n’a pas révélé d’événement clinique significatif.

Ces observations préliminaires sont de nature à rassurer les prescripteurs sur la sécurité d’utilisation de cette association médicamenteuse dans le contexte épidémique menaçant que nous connaissons. »

Service de cardiologie, Pr Deharo
Hôpital La Timone, AP-HM

Là-encore, c’est très étonnant. Ces médecins de l’IHU ne suivent aucune recommandation nationale ou régionale quant au Covid-19 ; ils ne suivent pas cardiologiquement les patients après J+2 (alors que le maximum de QT peut survenir au moins au jour 5) , et ils finissent par dire qu’il n’y a pas de risque, ce qui est clairement faux.

3-10 Le Bilan provisoire

Le Monde vient de publier cet édifiant bilan : déjà 54 accidents cardiaques et 4 morts de l’Hydroxy-chloroquine, en 2 semaines (source) :

L’hydroxychloroquine (Plaquenil), seule ou associée à l’antibiotique azithromycine, n’a toujours pas démontré son efficacité chez des patients atteints du Covid-19, mais les signaux de pharmacovigilance s’accumulent.

Depuis le 27 mars, cinquante-quatre cas de troubles cardiaques dont sept morts soudaines ou inexpliquées (trois de ces personnes ont pu être sauvées par choc électrique) relatifs à ces médicaments ont été analysés […] Le nombre total de personnes qui ont reçu ce traitement en France n’est pas connu avec précision. A elle seule, l’équipe du professeur Didier Raoult (Institut hospitalo-universitaire de Marseille) a traité plus de mille patients.

« Les cas signalés au réseau des trente et un CRPV du territoire concernent des patients hospitalisés, âgés de 34 à 88 ans », indique le professeur Milou-Daniel Drici, responsable du CRPV de Nice. Le pharmacologue et cardiologue souligne d’emblée qu’il ne s’agit probablement que de la partie émergée de l’iceberg, 95 % des effets indésirables des médicaments n’étant en moyenne pas déclarés au système de pharmacovigilance. […]

« Les TDP sont un trouble du rythme extrêmement rare et pratiquement toujours dû à un médicament, précise le professeur Drici. Quand il s’agit de molécules comme des anticancéreux, cette possibilité d’effet indésirable doit être mentionnée sur la notice, mais le rapport bénéfice/risque reste positif. Dans le cas de l’hydroxychloroquine, le bénéfice n’est pas prouvé et le risque est avéré. La prescription ne devrait pas se faire en dehors d’essais cliniques. »

« Sur la période 1975-avril 2020, soit quarante-cinq ans, 393 cas d’arythmies cardiaques tous azimuts, relatives à l’hydroxychloroquine ont été enregistrés au niveau mondial, dans la base de données Vigibase, et aucun cas de mort subite , indique le professeur Drici. [Ndr. Jusqu’à présent] En France, entre deux et trois cas sont déclarés par an avec l’hydroxychloroquine, et en moyenne un avec l’azithromycine ». […]

Le spectre d’un accident cardiaque est l’une des raisons pour lesquelles les autorités de santé ont réservé le traitement hydroxychloroquine et azithromycine aux patients hospitalisés, souligne le professeur Christian Funck-Brentano (chef du service de pharmacologie médicale de La Pitié-Salpêtrière, AP-HP).

« Aujourd’hui, même chez certains médecins, c’est comme si l’hydroxychloroquine était déjà une panacée et les risques tout à fait secondaires, alors que la situation est parfaitement inverse, regrette le professeur Drici. Il faut garder son sang-froid et ne pas oublier le principe d’Hippocrate dans son traité Epidémies [410 avant J.-C.] : primum non nocere, d’abord ne pas nuire. »

Mais il est triste que des faits aussi simples n’aient pas été clairement rappelés avec force par un corps médical sou pour protéger leur science. À l’étranger, les choses ne se passent souvent pas ainsi – et tout le monde est mieux informé. Comme ici (source), où une prestigieuse revue rappelle qu’utiliser la chloroquine est prématuré et potentiellement dangereux :

Or ce 10 avril a été publiée une étude internationale rétrospective portant sur de très larges cohortes de patients (encore en pré-publication, ; source) :

Ainsi, en conclusion, notez bien ceci : Raoult clame depuis le premier jour qu’il faut écouter les Chinois. Finalement, il décide de prescrire un traitement différent des chinois, mais en plus, un traitement qui fait l’inverse de ce qu’ils disent, an ajoutant un antibiotique à large spectre, rendant l’ensemble dangereux. Et il s’en sert pour soigner des populations larges peu symptomatiques, donc avec très peu de danger de complications. C’est un choix digne de la saignée des médecins du Moyen-âge.

Et c’est là toute la perversité de la chose : Raoult sait bien qu’on fera très peu d’essai de son protocole dangereux pour traiter des plutôt bien portants, car ce serait complètement déraisonnable compte tenu des données dont on dispose. Donc, en faisant le contraire de ce que font les Chinois qu’il dit écouter, il a ainsi construit l’impossibilité de prouver l’inefficacité (si c’était le cas) de son protocole…

IV. La Déclaration officielle de l’essai Gautret / Raoult

4-1 Obligations légales en cas d’essai clinique

Des drames de santé suite à des essais cliniques insuffisants ont conduit à une stricte réglementation des essais cliniques.

Voici un petit rappel réglementaire, issu du règlement européen 536/2014 du 16 avril 2014 (consultable ici).

Article 2 – Principe général

Un essai clinique ne peut être conduit que:

  1. si les droits, la sécurité, la dignité et le bien-être des participants sont protégés et priment tout autre intérêt; et
  2. s’il a pour but de produire des données fiables et robustes.

Article 4 – Autorisation préalable

Un essai clinique est soumis à un examen scientifique et éthique et est autorisé conformément au présent règlement.

L’examen éthique est réalisé par un comité d’éthique conformément au droit de l’État membre concerné. […]

Article 5 – Dépôt d’une demande

Pour obtenir une autorisation, le promoteur dépose un dossier de demande auprès des États membres concernés prévus par l’intermédiaire du portail visé à l’article 80 (ci-après dénommé «portail de l’Union»). […]

Article 47 – Respect du protocole et des bonnes pratiques cliniques

Le promoteur d’un essai clinique et l’investigateur veillent à ce que l’essai clinique soit conduit conformément au protocole et aux principes des bonnes pratiques cliniques.

Le promoteur doit donc déposer son protocole pour obtenir une autorisation (en France de l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament) d’un comité d’éthique, puis évidemment respecter ledit protocole durant l’essai.

4-2 Les autorisations du protocole de l’essai Gautret/Raoult

On lit ceci dans les résultats de l’essai :

Il a évidemment obtenu une autorisation d’un Comité d’éthique (CPP Île de France) et a été enregistré sur le portail de l’Union Européenne, EudraCT, conformément à la réglementation.

4-3 Raoult n’a jamais fait d’essais randomisés

Petit rappel, Raoult a indiqué n’avoir jamais fait d’essai randomisé, car il juge ceci… inutile !

« Et donc c’est pour cela qu’on a décidé de voir ici, avec vous, un certain nombre d’éléments de réflexion. Le premier, c’est contre les essais randomisés. Moi, je n’ai jamais fait d’essai randomisé mais je vous assure qu’il y a des centaines de milliers de gens qui sont traités avec des traitements que j’ai mis au point. Moi, je n’ai jamais fait d’essai randomisé parce que la seule chose qui m’intéressait c’était les maladies dont on mourait. En tout cas c’est vite fait. Les premières sur lesquelles j’ai travaillé, 65% de mortalité, donc c’est assez vite fait de savoir si ça marchait. La deuxième, c’est que c’est vrai que dans notre monde à nous des microbes, de voir s’il n’y a plus de microbes, c’est assez facile aussi. Donc ce n’est pas la peine de donner un placebo pour traiter une septicémie. C’est une histoire de fou, ça n’a pas de sens. Il suffit de regarder s’il n’y a plus de microbes et si les gens sont guéris. L’effet des trucs randomisés, peut-être que ça marche ou que ça sert à quelque chose quand on fait 100 000 personnes qui ont eu un infarctus du myocarde pour voir, mais mettre ça dans des maladies infectieuses, si vous voulez, ça n’a pas de sens. Ça n’a pas de sens et donc comme ça n’a pas de sens… Peut-être qu’il faudra inverser le tout. Comme ça n’a pas de sens… Ça n’a pas de sens du tout. C’est idiot. Le seul intérêt des essais randomisés, mais maintenant on le connaît alors ce n’est pas très intéressant, c’est que ça permet d’évaluer l’effet placebo. » [Didier Raoult, 13/02/2020]

Et en effet, quand on interroge la base européenne des essais cliniques, on ne trouve qu’un seul essai dont le promoteur était l’IHU : celui de mars 2020 (source ; voir plus largement ici)

L’IHU ne semble guère avoir d’expérience pour mener des essais cliniques sur des sujets ardus – comme la suite l’a bien montré.

4-4 Des déclarations officielles douteuses

Intéressons-nous donc à cette déclaration de l’essai, renseignée par l’IHU le 10 mars :

On en apprend plus sur l’objectif de l’essai :

« Réduire la période de portage viral, et donc la contagion ».

Le but principal n’est donc de mesurer une amélioration clinique des personnes contaminées, mais de réduire la durée de portage de la charge virale au fond du nez – l’IHU en déduisant automatiquement une baisse de la contagiosité, ce qui reste à prouver ( le virus pouvant être dans la gorge ou les poumons).

Ils ont déclaré comme dates de jugement principal, une évaluation aux jours 1, 4, 7 et 14, sans que l’on sache si le jour 1 correspond au D0 ou au D1 de l’article publié (qui mesure à D6) :

La fin de l’essai de 14 jours est prévue pour dans 12 mois…

Au niveau des participants, ils indiquent, le 10 mars, 25 personnes (dont 5 adolescents) :

Alors que c’est un essai prévu pour 24 traités et 24 en contrôle.

 

Voici la répartition démographique réelle dans l’essai, comparée à cette déclaration officielle :

On voit donc que l’essai s’éloigne considérablement de celle-ci, ce qui est très étonnant puisque cette déclaration a été effectuée le 10 mars, et les résultats au 6e jour ont été communiqués le 16 mars… Mais quel jour l’IHU a-t-il donc constitué les groupes ?

4-5 Mais quel était le traitement testé dans cet essai ?

Comme on le voit, le promoteur semble assez perdu pour définir son essai :

Il indique qu’il a un protocole à 1 seul bras… mais avec un groupe contrôle !

Or un bras, dans un essai, c’est un groupe de patients, traité ou non (source). Il y a donc 2 bras ici – et donc la déclaration sur le site pose question, puisque n’a été déclarés que le groupe traité (« 25 ») – et de façon incorrecte.

Mais il y a un problème bien plus grave : mais quel était le traitement testé ?

La déclaration est très claire :

« Traitement des infections respiratoires du Coronavirus SRAS-Cov-2 avec de l’Hydroxy-chloroquine »

et le titre de l’essai en langage non technique : « Hydroxy-chloroquine comme traitement de la maladie à coronavirus Covid-19 »

C’est clair, l’IHU a déclaré un essai d’hydroxy-chloroquine, sous forme de Plaquenil :

D’ailleurs, dans les diapositives de l’annonce des résultats par Didier Raoult le 16 mars, l’essai a été rajouté à la dernière minute ceci dans la partie bibliographie ici, archive, source ici, archive) :

« Hydroxy-chloroquine comme traitement du Covid-19« . C’est bien le titre déclaré.

Mais il y a un gros souci. C’est que le titre officiel de l’essai publié est (source) :

« Hydroxy-chloroquine et azithromycine comme traitement du Covid-19« .

Or, la déclaration officielle indique qu’il n’y a pas de sous-étude :

Or, il y a ici clairement une étude à 3 bras : contrôle, hydroxychloroquine et hydroxychloroquine+azithromycine. C’est même le titre de la publication !

Et cela saute aux yeux dans le tableau des résultats :

ou même simplement la liste des patients :

Enfin, c’était tellement un essai de la combinaison Hydroxychloroquine + Azithromycine que, en plus du tire, c’est devenu le traitement que Ddier Raoult distribue désormais à des milliers de Marseillais, sur la base de cet essai.

Association qui, comme on l’a vu, augmente potentiellement l’intervalle QT de 11 % des patients selon l’étude américaine.

La question est donc simple : le Comité de Protection des Personnes d’Île de France et l’ANSM ont-t-ils, oui ou non, bien donné leur accord à un essai « Hydroxychloroquine + Azithromycine » ?

C’est très important, car il est évidemment illégal de procéder à un essai clinique sans l’accord des autorités, c’est pénalement réprimé :

« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende le fait de pratiquer ou de faire pratiquer une recherche impliquant la personne humaine […] Sans avoir obtenu l’avis favorable d’un Comité de Protection des Personnes »

Il est même difficile d’y voir clair, car l’article indique un accord de l’ANSM le 5 mars et du CPP le 6 mars :

Mais la déclaration parle d’un accord du CPP le 3 mars :

Signalons un dernier point lié à une obligation de plus :

Article 42 – Notification par le promoteur à l’Agence des suspicions d’effets indésirables graves et inattendus

1. Le promoteur d’un essai clinique conduit dans au moins un État membre notifie par voie électronique et sans délai […] toutes les informations pertinentes sur des suspicions d’effets indésirables graves et inattendus suivantes:

a) toutes les suspicions d’effets indésirables graves et inattendus à des médicaments expérimentaux survenant dans le cadre dudit essai clinique […]

Le délai de notification à l’Agence des suspicions d’effets indésirables graves et inattendus par le promoteur tient compte de la gravité de l’effet, et est le suivant:

a) dans le cas d’une suspicion d’effets indésirables graves et inattendus ayant entraîné la mort ou mettant en danger la vie du participant, dans les plus brefs délais et, en tout état de cause, au plus tard sept jours après la prise de connaissance de l’effet par le promoteur; […]

Il conviendrait de savoir si, par prudence, le décès et les 3 passages en réanimation de malades traités à la chloroquine ont été signalés – car il semble difficile d’exclure catégoriquement et sans le moindre doute la moindre influence du médicament.

Il convient donc de tirer tout ceci rapidement au clair…

4-6 La question des dates

Enfin, notons le titre dans la pré-publication (source) :

Ainsi, il avait été prévu d’appeler l’article « résultats préliminaires« .

Mais le préliminaire a disparu, et cela a l’air d’être des résultats définitifs. Comme le laisse à penser le critère de jugement principal indiqué dans l’article :

Or, comme nous l’avons vu, il y a plusieurs critères, dont celui au 14e jour. Mais l’équipe a communiqué le 16 mars les résultats au 6e « car il y avait urgence », mais, au 10 avril, il n’y a toujours pas eu la moindre publication des résultats au 14e jour…

Nous soulevons de nouveau le problème évoqué dans le billet précédent (voir ici) :

Ainsi, à quoi correspond le 16 mars ? Quel a été le premier jour de l’essai, c’est-à-dire de traitement des patients ? Et comment a-t-il été possible de disposer d’un article rédigé sur les résultats au 6e jour dès le lundi 16 mars ?

4-7 Grâce à Didier Raoult, la recherche française rayonne

Heureusement, en France, nous avons les plus grands spécialistes :

Commentaire de BHL sur la visite de Macron à un des plus grands « mandarins » français

Mais ils sont « hélas » peu écoutés…

Car comme nous l’avons vu, si une forme de fascination aveugle se poursuit en France, la triste vérité, a été bien perçue outre-Atlantique par les spécialistes de la « Fake-Science » (qui n’ont aucun contentieux particulier avec Raoult). Nous pensons ici au Pr David Gorski, chirurgien oncologue, professeur à la Wayne State University (source : site Science-Based Medecine) :

« Il se trouve que l’équipe de Didier Raoult a joué encore plus vite et plus lâchement avec les données de cet essai que mon article ne l’indiquait. Pire encore, cette équipe de Raoult [semble avoir] une histoire documentée de fabrication de données, probablement en raison de sa manière tyrannique de diriger l’Institut et de sa pression pour avoir des résultats, où il humilie publiquement les étudiants, les post-doctorants et les chercheurs qui ne produisent pas les résultats qu’il souhaite. […]

Il est craint dans la communauté scientifique française en raison de sa propension à utiliser son pouvoir et son influence pour faire taire les critiques. […]

Il a également déclaré : « Moi, je n’ai jamais fait d’essais randomisés […] L’effet des trucs randomisés, peut-être que ça marche quand on fait 100 000 personnes qui ont eu un infarctus du myocarde, mais mettre ça dans des maladies infectieuses, ça n’a pas de sens. C’est idiot. »

Cela explique en grande partie pourquoi le protocole de son essai démontrait une telle incompétente.

Dans l’ensemble, Raoult me ​​semble être un «brave franc-tireur» qui aurait pu être un grand scientifique à son apogée, mais qui est maintenant devenu arrogant et dictatorial et qui est dorénavant un grave exemple de l’effet Dunning-Kruger.

Il n’a aucune expertise dans les essais cliniques et conteste même l’utilité des essais cliniques randomisés dans les maladies infectieuses.

Tout ce qu’il publie sur le Covid-19 doit donc être pris avec beaucoup de précautions. »

Mais nous pouvons également citer désormais, à titre d’exemple, cet article du 9 avril de CNN parlant de l’essai Raoult (source) :

« Cet essai était un échec complet. » [Kevin Tracey, PDG de Feinstein Institutes for Medical Research in New York City]

« C’était pathétique. » [Art Caplan, chef de la division d’Éthique médicale à l’École de Médecine de la New York University]

On ne saurait mieux dire…

V. Rappel : l’avis des autorités médicales

Tout ceci explique les avis convergents des autorités médicales et structures spécialisées, que nous vous synthétisons ici, sous forme d’annexe, pour terminer ce billet.

Notons bien que l’IHU de Marseille, contrairement à la moindre information vaguement positive sur la chloroquine, n’a mentionné aucune de ces importantes communications sur son site.

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5-1 Le Haut Conseil de la Santé Publique

Avis du 23 mars 2020 relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du Covid-19 (source) (il parle de l’essai Gautret/Raoult) :

« Traitements spécifiques – 2.1.2 Hydroxycholoroquine – Dans une étude observationnelle, 26 patients hospitalisés pour Covid-19 confirmée par une PCR SARS-CoV-2 positive sur un prélèvement nasopharyngé ont reçu un traitement par hydroxychloroquine à la dose de 600 mg/j pendant 10 jours (parmi lesquels 6 patients avaient également reçu de l’azithromycine). Les résultats de six de ces malades n’ont pas été analysés (3 ont été admis en réanimation, 1 est décédé, 2 ont arrêté le traitement dont un pour effet indésirable). Le critère de jugement était la négativation de la PCR SARS-CoV-2 sur les prélèvements respiratoires. […] Les auteurs concluent que le traitement par hydroxychloroquine est associé à une réduction/disparition de la charge virale SARS-CoV-2 chez des patients Covid-19 et que cet effet est renforcé par l’azithromycine.

Ces résultats exploratoires doivent être considérés avec prudence en raison du faible effectif de l’étude, incluant en partie des patients asymptomatiques, de l’absence de bras témoin, du critère de jugement uniquement virologique (pas de données cliniques).

Ils ne permettent pas de conclure à l’efficacité clinique de l’hydroxychloroquine ou de l’association hydroxychloroquine + azithromycine, mais demandent à être confirmés (ou infirmés). En effet, ils s’intègrent dans le corpus de données précliniques qui justifient la poursuite de la recherche clinique. Ces investigations doivent se faire dans un cadre éthique et scientifique approprié, conforme aux principes des Monitored Emergency Use of Unregistered Interventions (MEURI), comme recommandé à l’issue de l’analyse systématique de la littérature récemment publiée sur le sujet.

De plus, il n’existe actuellement pas de données permettant d’envisager l’utilisation hors protocole de l’hydroxychloroquine en prophylaxie du Covid-19.

En raison des très fortes réserves sur l’utilisation de l‘hydroxychloroquine liées au très faible niveau de preuve, tous les moyens nécessaires doivent être mobilisés pour la réalisation d’essai démonstratif.

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques chez les patients recevant ce traitement pour COVID-19 et d’assurer un monitoring cardiaque. »

5-2 L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament

Protocole d’utilisation thérapeutique de l’hydroxy-chloroquine (30 mars, source) :

« À ce jour, aucun médicament y compris l’hydroxychloroquine n’a apporté la preuve de son efficacité selon des standards d’évaluation dans le traitement ou la prévention de cette maladie. C’est pourquoi des essais cliniques sont en cours ou prévus (incluant l’hydroxychloroquine), en France et au niveau international, et qui devront permettre de valider les options thérapeutiques en termes de rapport bénéfice/risque.

Il importe que le plus grand nombre de patients puisse être traité dans le cadre de ces essais cliniques pour que des réponses robustes puissent être obtenues au plus vite sur la démarche thérapeutique la plus adaptée dans le contexte de la maladie COVID-19 […]

Attention, l’association de l’hydroxychloroquine avec l’azithromycine pour traiter la maladie COVID19 n’a pas fait la preuve de son efficacité et expose par ailleurs à un risque majoré d’allongement du QT. Le recours à cette association ne doit être envisagé que dans le cadre d’essais cliniques. […]

Le suivi des patients traités par hydroxychloroquine doit notamment comprendre une surveillance électrolytique (kaliémie, magnésémie) et une surveillance de la glycémie. Une surveillance adaptée sera mise en place en collégialité, au regard de la situation clinique du patient, et du profil de sécurité du produit, en particulier un monitoring cardiaque chez les patients avec facteurs de risque d’allongement de QT. […]

La collégialité au sein de l’équipe multidisciplinaire (infectiologues, réanimateurs, virologues, pharmacologues) s’attachera à adapter le suivi en fonction des co-administrations et du statut clinique du patient. »

5-3 Les Académies de Médecine et de Pharmacie

Communiqué commun du 20 mars (source) :

« Les Académies nationales de Médecine et de Pharmacie constatent, au vu des données actuelles de la science, que la démonstration de l’efficacité clinique de l’hydroxychloroquine n’est pas faite à ce jour. Des présomptions existent cependant, en particulier la négativation de la charge virale d’un certain nombre de patients, qui justifient sa prise en considération par la mise en œuvre urgente d’essais cliniques afin de tester ce produit sur des critères cliniques.

L’Académie nationale de Médecine considère que la libération par les pouvoirs publics de l’hydroxychloroquine pour les malades hospitalisés en détresse respiratoire ne saurait être une réponse adaptée pour des patients dont la charge virale est, à ce stade, le plus souvent inexistante et dont la maladie n’est plus une virose stricto sensu mais une défaillance pulmonaire (syndrome de détresse respiratoire aigu) liée à l’inflammation induite par le SarsCoV-2.

Les Académies nationales de médecine et de pharmacie considèrent que l’essai européen Discovery dont la méthodologie répond aux critères internationaux de bonne pratique des essais cliniques, permettra de déterminer si l’hydroxychloroquine ou d’autres molécules antivirales ont une efficacité chez les patients Covid-19.

Mais, au-delà des débats en faveur ou en défaveur de l’hydroxychloroquine à utiliser dans tel ou tel stade de la maladie, les Académies nationales de médecine et de pharmacie s’inquiètent :

  • des nombreux achats d’hydroxychloroquine par des personnes non atteintes, à des fins souvent plus préventives que curatives, alors que toute prescription hors AMM devrait relever de la seule responsabilité du prescripteur à l’hôpital ;
  • de l’utilisation de ce produit à des posologies individuelles sans surveillance médicale stricte, en raison de possibles effets indésirables particulièrement délétères chez les sujets âgés ;
  • de l’utilisation possible, sinon probable de ce médicament sans contrôle électrocardiographique initial ni suivi, notamment en raison de la possibilité de cardiomyopathies ou d’induction de troubles du rythme cardiaque ;
  • du danger que représentent les interactions médicamenteuses ignorées des patients entre l’hydroxychloroquine et certains des médicaments qu’ils prennent habituellement, si l’hydroxychloroquine devait être utilisée sur de grands effectifs de sujets, en particulier chez des patients âgés et polymédiqués, même pour une durée brève ;
  • de confusions possibles dans la population entre chloroquine et hydroxychloroquine […]

5-4 Le Collège National des Généralistes Enseignants

Avis du Conseil Scientifique du CNGE du 27 mars 2020 (source)

« La pandémie de Covid-19 soulève des questions scientifiques, médicales, et sociales fortement accentuées par les médias. […] Aujourd’hui, aucune thérapeutique spécifique n’est validée pour traiter cette infection quel qu’en soit le stade.

Récemment, une étude française a été prépubliée dans une revue internationale (1). Cette étude, monocentrique non randomisée, en ouvert, a comparé un groupe traité par l’hydroxychloroquine (Plaquénil®) et un groupe témoin (ayant refusé le traitement). Ses résultats suggèrent que ce principe actif augmente significativement et fortement le taux de patients ayant une charge virale de Covid-19 négative au sixième jour, et que cette augmentation est amplifiée par l’ajout d’azithromycine. Ces résultats très préliminaires encouragent à poursuivre l’évaluation de ce médicament dans cette indication, ce qui est le cas dans un essai randomisé international en cours (2). Cependant, les résultats de l’étude française ont un niveau de preuve insuffisant inhérent à de nombreux et sérieux biais méthodologiques dont les principaux sont :

  • L’absence de randomisation, de double insu et de placebo dans le groupe témoin (16 patients) avec un effectif traité limité à 26 patients Covid+ à des stades différents de la maladie.
  • Une comparabilité incertaine des 2 groupes à l’inclusion, ce qui entrave tout jugement.
  • Le choix d’un critère de jugement principal biologique (charge virale), critère intermédiaire non solidement corrélé aux complications cliniques (3).
  • Un prélèvement et une mesure de la charge virale non centralisés et une date d’analyse finale au sixième jour critiquable (2 patients positifs à J6, négatifs à J9, et 1 patient négatif à J6, positif à J9).
  • Une analyse statistique non ajustée qui a écarté 6 (23%) des 26 patients du groupe traité : 3 hospitalisations en soins intensifs, 1 décès, 1 arrêt pour nausées et 1 perdu de vue (biais d’attrition).
  • Le rationnel inconnu de l’association à l’azithromycine pour certains patients rendant la comparabilité des groupes avec ou sans cet antibiotique impossible.

L’urgence et l’étendue de la pandémie n’autorisent pas à s’affranchir totalement des principes fondamentaux et des exigences de la méthode des essais thérapeutiques.

Par ailleurs, un essai randomisé de qualité moyenne a échoué à démontrer un bénéfice biologique ou clinique de l’hydroxychloroquine (4). A contrario, les recommandations chinoises préconisent l’utilisation du Plaquénil® ou de la chloroquine (Nivaquine®) sans fournir les données scientifiques sur lesquelles elles s’appuient (5).

Compte tenu de l’absence de preuves scientifiques solides de l’efficacité de l’hydrochloroquine et de ses effets indésirables cardiaques rares mais graves, le conseil scientifique du CNGE recommande aux médecins généralistes de ne pas prescrire ce médicament en ambulatoire. Cette prescription serait contraire à l’éthique médicale car le risque (connu) est potentiellement supérieur à l’efficacité (non établie) dans une population ambulatoire qui guérira spontanément dans plus de 80% des cas (6). En l’état actuel des connaissances, l’utilisation de l’hydroxychloroquine doit être réservée aux essais thérapeutiques correctement menés pour en évaluer la balance bénéfices/risques (7). »

5-5 Le Conseil de l’Ordre des médecins

Communiqué de presse : Polémique sur l‘hydroxychloroquine, 27 mars 2020 (source)

« L’Ordre des médecins appelle les médecins à attendre la confirmation ou l’infirmation de l’utilité de la prescription de ce traitement.

Depuis plusieurs jours se développe une polémique entre chercheurs et soignants de différentes équipes à l’origine d’informations contradictoires causant un trouble tant chez les professionnels que chez les citoyens de notre pays.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle aux médecins et chercheurs que la science exige de ceux qui en sont les acteurs qu’ils respectent le principe de la démarche scientifique pour affirmer l’intérêt et les conséquences médicales des travaux qu’ils conduisent.

L’Académie de médecine et l’Académie de pharmacie viennent de rappeler la communauté scientifique à ses responsabilités en la matière. Le 27 mars, le conseil scientifique du CNGE a également recommandé aux médecins généralistes de ne pas prescrire ce médicament en ambulatoire pour la prise en charge du Covid19. […]

Les jours qui viennent permettront d’avoir des réponses scientifiquement validées et il appartiendra ensuite au Gouvernement d’agir rapidement en matière d’accessibilité, d’autorisation, de limitation ou d’interdiction d’utilisation.

Les médecins doivent aujourd’hui agir en professionnels responsables qu’ils sont, et attendre la confirmation ou l’infirmation de l’utilité de la prescription de ce traitement. Il n’y aurait en effet rien de pire pour nos concitoyens que le sentiment d’un espoir déçu, ou de voir un traitement dont les premières preuves d’efficacité seraient avérées, rendu indisponible à la prescription ou à la délivrance par un usage non maîtrisé.

L’Ordre des médecins appelle les chercheurs français à continuer de faire ce qui les grandit : chercher, prouver et innover, et les médecins français à continuer de faire ce qui doit être fait : utiliser des thérapeutiques éprouvées et ne pas devenir otages d’un emballement médiatique entre scientifiques s’affrontant par médias interposés. »

Signalons cependant qu’on resté stupéfait devant l’inaction du Conseil de l’Ordre, qui laisse des médecins se prononcer dans les médias sans la moindre précaution oratoire, semant le trouble dans l’opinion, en violation de leur Code de Déontologie (source) :

« Lorsque le médecin participe à une action d’information du public de caractère éducatif et sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il doit ne faire état que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des répercussions de ses propos auprès du public. Il doit se garder à cette occasion de toute attitude publicitaire, soit personnelle, soit en faveur des organismes où il exerce ou auxquels il prête son concours, soit en faveur d’une cause qui ne soit pas d’intérêt général. » [article 13 du Code de déontologie médicale, codifié dans l’article R.4127-13 du Code de la Santé publique]

Rappelons que ce même Conseil a sanctionné durement, il y a moins de 2 mois, des médecins qui avaient simplement critiqué durement l’homéopathie (source) :

5-6 L’Institut Pasteur

Communiqué de Marc Lecuit, Responsable de l’Unité d’Infection Biologique, Institut Pasteur, 23 mars 2020 (source) :

« Il est connu depuis bien longtemps que la chloroquine (C) et son dérivé l’hydroxychloroquine (HC) inhibent in vitro la réplication des virus enveloppés dont le relargage du génome dans le cytosol par fusion de la membrane virale avec celle de l’endosome requiert une acidification. En effet, ces drogues bloquent l’acidification du pH endosomal. Ces données sont bien connues des virologues. Il a été montré il y a quelques semaines que, comme attendu, la C et l’HC ont une activité antivirale sur le SARS CoV 2 in vitro (1,2).

Il est possible que la C et l’HC agissent également par d’autres mécanismes, et cela doit être étudié. Cela n’implique pas nécessairement cependant que ces drogues ont une activité antivirale in vivo chez l’être humain. Il y a eu en effet moult essais décevants, concernant le virus de la dengue (pas de bénéfice) ou du chikungunya (effet délétère), donc conclure que ce traitement va être efficace avant de l’avoir testé est problématique. L’article du virologue X. de Lamballerie explique bien cela (3). […]

Didier Raoult […] a également décidé de démontrer que l’HC a une efficacité in vivo contre le SARS-CoV-2 en conduisant une étude, dont les résultats viennent d’être publiés (6). La suppl. fig. 1 illustre que ces résultats sont préliminaires. Seul la charge virale chez des patients asymptomatiques ou peu graves a été évaluée. Il semble que certains de ces malades étaient en fin d’infection (7). D’autre part les conditions de la publication de cet article ont soulevé des questions (8).

Ces interrogations ne veulent absolument pas dire que l’HC n’a pas d’intérêt dans le traitement du COVID. Pour le savoir, il faut l’évaluer scientifiquement en suivant la méthodologie des essais cliniques. Ceci est en cours dans des essais qui prennent un peu de temps car travailler avec méthode le nécessite, même dans l’urgence. Au cas où une réelle efficacité antivirale / SARS-CoV-2 est prouvée, ce que tous souhaitent, il faudra préciser les indications d’un tel traitement : en prévention, pour traiter tous les cas et leurs contacts en sortie de confinement et empêcher la reprise de la transmission ? En prévention d’une infection grave chez les personnes à risque d’en développer (définir cette population). En traitement de la maladie grave ? Peut-être pas uniquement car à ce stade, l’aggravation brutale qui survient (ARDS) n’est sans doute pas uniquement la résultante d’une réplication virale incontrôlée mais d’une réaction inflammatoire qui s’emballe. C’est la raison pour laquelle sont aujourd’hui testées des drogues telles que des anti IL1 et IL6, qui pourraient avoir un intérêt. […]

D’autre part ces molécules, quand bien même elles sont utilisées avec succès dans l’équipe de Didier Raoult et au-delà depuis de nombreuses années, ne sont pas dénuées de toxicité, surtout si elles sont utilisées à grande échelle. La C/HC allonge le QT, et peut donc engendrer des arrêts cardiaques, et ainsi provoquer plus de morts que sauver de vies s’il est utilisé sans discernement. De plus l’azithromycine, qui est proposée en association et pourrait avoir un intérêt également, augmente également le QT. Il apparaît donc potentiellement dangereux de proposer ce traitement de masse sans en avoir évalué les conséquences éventuelles.

Ceci n’empêche pas de nombreux collègues cliniciens, en France et dans le monde, d’utiliser l’HC dans la prise en charge du COVID, dans l’attente des résultats des essais cliniques, compte tenu de la gravité de la situation. Cette approche est différente de la communication au grand public d’informations qui semblent définitives alors qu’elles ne le sont pas. »

5-7 L’OMS

Mais nous verrons dans le billet suivant que les problèmes scientifiques ne se limitent pas à cet essai clinique…

436 réactions et commentaires

    • encore ? // 11.04.2020 à 13h33

      @nanou : pour ‘alimenter la polémique’ ou pour ‘la contextualiser’ ? merci d’avoir partagé cette analyse (premier article)

      @les-crises : voici exprimé très simplement le sentiment qu’éprouve une part significative du lectorat historique de ce site, et le constat que nous faisons en analysant objectivement votre démarche méthodologique et son expression éthique.

      Donc oui, nous lisons TRÈS ATTENTIVEMENT ces articles, parfois plusieurs fois avant de commenter.

      « Jean-Dominique Michel précise encore : « Disqualifier à tout prix Marseille et l’hydroxychloroquine est devenu une sorte d’urgence vitale pour les autorités. » Or, ceux qui connaissent un tant soit peu la théorie de la perversion narcissique savent à quel point l’un de ses principaux symptômes est la disqualification.

      Pour disqualifier le protocole de soin du Pr D. Raoult, le gouvernement a principalement utilisé deux armes, deux « arguments massue » que nous allons disséquer : le premier concerne la « validité scientifique », grand Totem des temps modernes, de l’étude du Pr Raoult, et le second est relatif à la soi-disant « toxicité » de l’hydroxychloroquine, l’un des deux médicaments préconisés dans le traitement du Pr Raoult. »

      Il ne s’agit pas de « pro-raoult ». Le malaise serait le même quelque soit le sujet.

      On contemple le spectacle, calmement.

      • Euls // 11.04.2020 à 17h25

        « Disqualifier à tout prix Marseille et l’hydroxychloroquine est devenu une sorte d’urgence vitale pour les autorités. »

        Tellement vital que Macron a rendu visite à Raoult en personne il y a quelques jours, on sent l’urgence vitale du gouvernement à le disqualifier…

        Les arguments dont vous parlez ne sont pas ceux du gouvernement qui n’a rien à voir là-dedans, mais de la communauté scientifique, que manifestement Raoult ne convint pas.

        Mais vous avez raison, plutôt que le totem de la science, faisons bêtement confiance à celui qui parle le plus fort, en voilà un totem des temps anciens.

        • jacques // 12.04.2020 à 00h41

          Macron est retord et est capable d’aller voir Raoult pour lui faire le baiser de judas.
          Il est le modèle des Lrem quand même.

  • Armiansk // 11.04.2020 à 08h19

    J’ai l’impression qu’il y a une erreur de vulgarisation sur les résultats de Chorin et coll. Si je comprends, on compare les QT pendant l’étude avec un standard et non avec leurs valeurs avant l’étude. Il s’agit non de baisser/augmenter/ralentir/accélérer la QT que de la ralentir au-delà de la zone jugée sûre (ou non, ou éventuellement l’accélérer).

  • Taf à faire // 11.04.2020 à 08h21

    Trop long papier . Pas assez synthétique . Au petitdéj’ c est indigeste . Mélange d’études complexes et d’autres baclées et de courtes recommandations qui sont des lapalissades (OMS)ui ont semblent ils autant de valeur que les travaux du Pr Raoult. Qui signe ce papier ?

    • jmathon // 11.04.2020 à 08h58

      Les titres des articles utilisés dans cette série me font me poser cette même question quand bien même était posé dès le début: « Notre propos ne sera pas sur ce site, de trancher la question de l’efficacité de la chloroquine, c’est un débat que nous laissons aux médecins, seuls compétents pour en juger. Nous nous interdisons même d’avoir un avis sur ce sujet. Cela n’est pas de notre ressort, l’efficacité d’un traitement ne relevant pas du débat d’opinion, mais de la science. »

      Et si, comme le disais Rabelais, « Science sans conscience n’est qui ruine de l’âme » …

      Je continue à militer pour que les intentons éditoriales soient clairement affichées, ne serait-ce que pour pouvoir apprécier leur authenticité. Cette dernière phrase traduit cette intention pour le présent commentaire.
      Cela dit, je ne suis pas sûr que les dites intentions soient toujours accessibles sinon dicibles.

      • anatole27 // 11.04.2020 à 09h46

        On pourrait en dire tout autant de l’INTENTION de ceux qui écrivent des commentaires.
        je dis ca , je dis rien, mais je n’en pense pas moins …

        • gerald B // 11.04.2020 à 11h03

          Pour information, la définition de « intention » :
          « Acte, fait de se proposer un certain but » ヽ( ͝° ͜ʖ͡°)ノ

        • anatole27 // 11.04.2020 à 11h15

          Je propose de remplacer INTENTION
          par
          CE QUI TRANSPARAIT A TRAVERS CE QUI APPARAIT

          cf CNRTL
          https://www.cnrtl.fr/definition/transpara%C3%AEtre
          Être visible, apparent à travers quelque chose qui fait ou peut faire écran.

          Moi ce qui M’APPARAIT c’est que vous êtes un TROLL pro RAOULT
          mais j’admets que mon jugement est biaisé, car je serais PLUTOT pro-les-crises

          Je reste encore ouvert aux arguments avant de me DEVOILER totalement

          • jmathon // 11.04.2020 à 12h03

            @anatole27,

            Préalable: mon intention est de clarifier les choses autant que faire se peut et en particulier les intentions des uns et des autres.

            Merci pour votre suggestion mais je ne souhaite pas substituer le mot intention par celle-ci.

            Par ailleurs, vous écrivez que je serais un TROLL… qu’est-ce qui vous fait écrire cela ?
            pro RAOULT. Sur quoi vous appuyer vous pour écrire une telle chose ?

            Je vous sais gré de signaler quel biais serait susceptible de vous animer et il se trouve que je partage ce biais avec vous.

            Est-il envisageable de considérer que vous pourriez faire erreur sur mes intentions ?

            Peut-être pouvez-vous désormais DEVOILER sinon vous du moins vos intentions quand vous faites le commentaire auquel je réponds

          • anatole27 // 11.04.2020 à 14h03

            @jmathon

            Par ailleurs, vous écrivez que je serais un TROLL… qu’est-ce qui vous fait écrire cela ?

            Une simple INTUITION , c’est mon coté RAOULT , oui je sais c’est pas très SCIENTIFIQUE

            Est-il envisageable de considérer que vous pourriez faire erreur sur mes intentions ?

            Sans problème

            Peut-être pouvez-vous désormais DEVOILER sinon vous du moins vos intentions …

            C’est très SIMPLE , on est dans un débat passionnel, vos propos m’énervent et donc je vous réponds

    • Morne Butor // 11.04.2020 à 09h39

      C’est la force du site Les Crises. Ce ne sont pas des journalistes qui publient, ce ne sont pas non plus des scientifiques qui suivent strictement la méthodologie scientifique, ce sont des gens qui sont entre les deux. Ils ne cherchent pas le sensationnel, même s’ils commentent des sujets à sensation. Ils ne simplifient pas à l’extrême leurs discours, car leur objectif n’est pas d’augmenter le nombre de leurs lecteurs. Ils ont assez de bases scientifiques pour tenir une argumentation qui se tient. Ce sont des gens qui, il me semble, sont prêt à entendre la contradiction, à condition que celle-ci soit argumentée. Mais il est vrai que dans le fatras de de commentaires sans consistance, ils ont sans doute du mal à identifier les contradictions intéressantes. Et enfin, et c’est sans doute le plus important, ils ont des convictions. Elles peuvent ne pas plaire, mais elles l’immense avantage de remettre en perspective les apparences que les médias ont trop souvent tendance à nous montrer comme des certitudes.

      • gerald B // 11.04.2020 à 11h11

        Depuis le temps que « les-crises » existent, la motivation première qui anime ce site me semble être le souci d’informations honnêtes.
        Avec le sujet du Dr Raoult, on est dans du scientifique pur sans biais idéologique pouvant être imputé à Olivier Berruyer.
        Réticent sur le 1er article, par la suite le nombre d’informations factuelles s’avèrent très convaincantes ( ͡° ͜ʖ ͡°)

      • jmathon // 11.04.2020 à 11h24

        Bonjour Morne Butor,

        Vous écrivez : « Ils ne cherchent pas le sensationnel. » et un peu plus loin « Ils ne simplifient pas à l’extrême leurs discours » ce qui correspond à ce que je pense de l’esprit de ce blog et qui me fait m’interroger sur, en particulier, les _titres_ de cette série d’articles:

        – Didier Raoult : Rebelle Anti-Système ou Mégalomane sans éthique ?
        – Ne vous laissez pas avoir par le compteur trompeur de Didier Raoult
        – Les mensonges de Didier Raoult pour promouvoir la chloroquine et faire oublier le reste
        – Les énormes failles éthiques et méthodologiques dans l’essai Raoult
        – Azithromycine + Chloroquine : les dangers du protocole de Raoult

        dont je me demande si ils sont bien en conformité avec cet esprit.

        Voilà ce qui m’apparaît comme une possible contradiction intéressante.
        Pour ce qui est des convictions des uns et des autres, je continue de militer pour la publication des intentions éditoriales (tant que faire se peut) et là est l’intention de ce présent commentaire.

        • Arno // 11.04.2020 à 16h30

          Cher jmathon, Il n’y a aucune contradiction entre les titres (et les articles) sur Didier Raoult et l’esprit que vous attribuez fort justement à ce blog; De quelque côté que vous cherchiez sur l’IHU de Marseille et son mandarin, vous ne trouverez qu’informations peu reluisantes sur Raoult. Partout dans le monde il est controversé, voire sanctionné par ses pairs; certains des agissements de son équipe au sein de l’IHU sont pour le moins condamnables et ont été condamnés. Les gens qui travaillent ou ont travaillé à l’IHU s’en plaignent largement quand leur parole est libre. Vous me semblez honnête, donc vous pouvez chercher par vous-même, je vous garantis que vous serez convaincu.

          • jmathon // 11.04.2020 à 17h01

            Cher Arno, Je trouve, pour ma part, tout ou partie de ces titres « sensationnalistes » voire réducteurs et, de ce fait, ils ressemblent à ceux qui sont d’ordinaire décriés sur ce blog. Le premier titre pose, par exemple, une alternative comme seule possibilité pour qualifier voire caractériser un individu.

            Cela dit, je viens d’avoir une réponse à un de mes commentaire qui me dit que le débat est passionnel (ledit commentaire a d’ailleurs disparu). Je prend cet argument pour une hypothèse plausible et m’abstiendrai désormais de contribuer à ce genre de polémique pour laquelle les intentions réelles des uns et des autres risquent de ne pas être très claires.

            • Catalina // 13.04.2020 à 09h18

              ben je pense avoir compris, Zemmour (que je n’aime pas du tout, du tout), prend parti pour P Raoult, OB n’aime pas zemmour donc ob se sent obligé de dézinguer P Raoult ! On se croirait à l’assemblée nationale !
              :o)

    • gerald B // 11.04.2020 à 11h16

      « Trop long papier . Pas assez synthétique »
      Sinon à part ça, vous avez des exemples d’infos sujettes à caution ( ͡ಠ ʖ̯ ͡ಠ) ???

      • tepavac // 11.04.2020 à 16h41

        Pourquoi le prendre de haut ?
        Il ne fait qu’exprimer une opinion sur l’utilité d’un exposé qui à l’évidence s’adresse à une population restreinte et avertie.
        A quoi cela sert de déverser des informations techniques, qui n’informent que ceux qui sont déjà informés par leur profession ?
        Est-ce que même O.B est-il capable de bien comprendre tous les prolongements de ce qu’il présente, j’en doute.
        J’ai demandé à un ami qui a son propre labo pignon sur rue.( Petite précision, c’est 4 ans d’étude après le doctorat…ne pas confondre avec le laborantin, 2 ans après le bac ) de regarder au plus près toute cette série et cette dernière en premier.
        Voilà, sa réponse, « si on prend la notice de chaque médoc sur le marché, alors on peut faire exactement ce qui est fait dans ce billet » !!!
        « que par ailleurs, c’est juste pour se protéger d’éventuelles poursuites, ils font tous cela »

        Il à dit que nous arrêtions de nous faire peur!!

        • alain // 11.04.2020 à 16h45

          Quelle bonne réflexion que celle de votre ami. Oui tous les médicaments ont des effets secondaires, les hypocondriaques compulsifs lisent ces notices et sentent aussitôt les symptômes apparaitre !

  • anatole27 // 11.04.2020 à 08h24

    Ayant été opéré deux fois en 3 ans pour un problème d’emballement cardiaque , je crois que je vais suspendre temporairement mon fantasme de demander à mon médecin de me prescrire du plaquenil en cas de covid19. Merci Olivier.

    Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi l’état n’a pas été capable de fournir ces éléments de réponses au public, alors qu’ils n’ont mis que 24h pour suspendre le traitement a base de ver marin du docteur Zal pour non-déclaration d’un essai raté chez les porcs.

    • jmathon // 11.04.2020 à 08h39

      Bonjour anatole27,

      C’est vraiment vous qui demandez (ou pourriez demander) à votre médecin les médicaments à vous prescrire ? Ou, c’est bien cet aspect qui relève d’un fantasme comme vous l’écrivez ? Ou…
      Cela dit, si j’ai bien compris la situation, votre médecin ne pourrait vous faire cette prescription ou, du moins, même s’il l’a faisait, celle-ci ne pourrait pas être délivrée en pharmacie.

      Par ailleurs, je n’ai pas compris à quelle(s) question(s) du public ces éléments sont censés répondre.

      • Bigtof // 11.04.2020 à 08h57

        L’IHU Marseille a fait paraître ses résultats sur plus de 1000 personnes jeudi.
        Maîtrisent-ils mieux les effets secondaires que les autres puisqu’ils annoncent un pourcentage négligeable d’incidents, et aucun décès pour raison cardiaque liés au traitement.

        1.000 personnes, cela commence à parler, non ?

        • jmathon // 11.04.2020 à 09h16

          Bonjour Bigtof,

          À qui répondez-vous ?
          Je vous pose cette question car je ne vois pas en quoi il s’adresse à mon propos.
          M’auriez-vous prêté quelque intention autre que de mieux comprendre le commentaire auquel je répondais ?
          Dans ce dernier cas, je vous saurais gré de bien vouloir m’en faire part pour le cas où celle-ci m’aurait échappée.

          Par ailleurs, je serais plutôt en accord avec votre commentaire même s’il convient d’être prudent… sur la durée.

          • Bigtof // 11.04.2020 à 09h26

            @jmathon
            Non. Aucune intention ne vous était prétée.
            J’ai juste fait repondre au lieu de nouveau commentaire…
            Toutes mes excuses !

        • keuta // 11.04.2020 à 09h18

          Il faut attendre les données brutes et non les pauvres documents produits sur le site de l’IHU méditerrannée, qui ne nous disent vraiment rien, notamment sur la façon dont ont été choisis les 1000 sur plus de 3000, toujours pas de groupe de contrôle, etc.

          https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/04/Abstract_Raoult_EarlyTrtCovid19_09042020_vD1v.pdf
          https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/04/Table_final_website_IHU_09_04_2020.pdf

          • Bigtof // 11.04.2020 à 09h35

            Groupe de contrôle ?
            Ok, je reçois des gens testés positifs, qui vont encore a peu près bien (ils viennent à l’hôpital se faire tester parce qu’ils ont des symptômes, pas juste pour échapper au confinement !), et là, on leur dit, désolé, vous allez faire partie du groupe de contrôle qui ne recevra pas de traitement. Merci de revenir régulièrement pour nous faire connaître votre état.. très humain en effet.
            Je vous rejoins sur le choix des 1067 sur le 3000 : comment ce choix a-t-il été fait… je comprends qu’on ne puisse intégrer tout le monde, car cela exige des moyens.
            Ce sur quoi il peut y avoir consensus :
            1. Pris très tôt, il semble bien que le protocole permette de baisser la charge virale et la contagiosité
            2. Administré sur des patients en début d’infection, les effets indésirables (cardiaques notamment) sont évidemment moins importants que sur des organismes de très affaiblis (comme l’ont montré les études qui prouvent les dangers sur des personnes sévèrement atteintes)

            • red2 // 11.04.2020 à 10h51

              Vous connaissez l’effet placebo ? Les malades du groupes de contrôle sont soignés avec un placebo, il y a donc un effet, l’effet placebo. Et dans le cas de medicament nouveaux ou douteux, le placebo vaut souvent mieux que le medicament testé!

            • Bats0 // 11.04.2020 à 11h06

              Pourquoi un groupe de contrôle et comment dans l’étude Discovery et pas dans celle de l’IHU, tous simplement parce que l’IHU n’ont ni la structure, ni les moyens techniques, ni les moyens humains de faire de tels contrôles correctement et dans de bonnes conditions.
              Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur l’étude Discovery :
              https://www.inserm.fr/actualites-et-evenements/actualites/covid-19-essai-discovery-premier-point-etape-7-avril-2020

            • Armiansk // 11.04.2020 à 11h32

              «l’IHU n’ont ni la structure, ni les moyens techniques, ni les moyens humains de faire de tels contrôles correctement et dans de bonnes conditions»
              Discovery, en France, compte trois sites pour 800 patients. L’étude que l’IHU s’apprête à publier, c’est un site et 1 000 patients.
              Sur quoi basez-vous votre opinion ?

            • Bigtof // 11.04.2020 à 13h32

              @Red2
              En effet, l’effet placebo existe. Raison de plus d’en profiter !

            • Mathias // 14.04.2020 à 15h36

              @Bigtof: En réponse à vos questions (légitimes) sur l’utilité d’avoir un groupe de contrôle, et de procéder à des essais cliniques de bonne qualité même dans l’urgence, je vous invite à regarder la vidéo en lien ci-dessous. Elle a été réalisée par un médecin, et est au sujet de 7 épisodes de la médecine qui démontrent l’utilité d’avoir des groupes de contrôle, même si on est persuadé d’avoir un traitement meilleur que du placébo:
              https://www.youtube.com/watch?v=-9Jv4aO9y70

          • Loxosceles // 11.04.2020 à 10h15

            En médecine, le groupe contrôle dans un cas comme celui-ci, ce sont tous les gens qui ne sont pas soignés, n’ont pas été soignés. C’est pas si dur à comprendre… On compare le traitement avec tous les gens qui n’ont pas pu en recevoir. C’est contre cette absurdité de laisser des gens malades sans traitement sur un côté que protestent beaucoup de médecins sur l’absurdité de la rigueur scientifique absolue dans le cas des soins médicaux, où les groupes ne cessent d’évoluer, les conditions de varier, ce qui conduit obligatoirement à écarter des cas de l’étude. On reproche à Raoult de l’avoir fait, mais lui au moins l’a mentionné. Souvent ce n’est même pas fait : on considère les gens qui ont pu suivre le traitement indiqué, sinon les données ne sont pas valides, point. La méthodologie est surtout applicable sur des cohortes de testeurs, notamment hors des situations de maladie (on teste les médicaments sur des personnes saines, tous les laboratoires font ça). C’est vraiment une nouveauté, d’ailleurs plutôt maniaque et absurde, de la dernière décennie, de déplorer qu’on ne fait pas toujours des études fiables sur des cohortes de malades. Si on le fait peu, c’est parce que c’est compliqué, techniquement, et discutable éthiquement.

            • red2 // 11.04.2020 à 12h10

              Ces gens sont soignés! Simplement il ne reçoivent pas le ou les principes actifs. Vous confondez « être soigné » avec « ingérer une molecule particulière ». Considerez-vous par exemple que que les malades du coronavirus en soins intensifs ou réanimation ne sont pas soignés? Car, effectivement, il ne prennent pas de molecules miracles.

            • Loxosceles // 11.04.2020 à 13h11

              Red2 : l’année dernière, j’ai eu une grippe assez sévère. Impossible de trouver un médecin disponible où je venais de déménager. Je n’ai pas voulu aller à l’hôpital. Aujourd’hui, on fait ça avec la plupart des malades du covid19. Effectivement, la majorité son guéris (et non « soignés »…), environ 98%.

              C’est parfait. Il ne faut pas traiter les gens.

              Il faut juste attendre qu’une petite fraction d’entre eux (15% ? 1% ?) ne parviennent plus à respirer et soient amenés en état sérieux voire critique. Laissons faire le hasard. Quel idiot pourrait bien vouloir soigner les gens ? C’est vous qui confondez « soigné » (recevoir des soins) et « guéri » (sortir vivant d’une maladie, ce qui résulte parfois de soins)… Stupéfiant.

              L’année dernière, faute de soins, j’aurais très bien pu y rester… comme beaucoup de malades du covid 19 cette année.

              Si vous trouvez ça normal ou acceptable, moi pas !

            • Salut cava // 12.04.2020 à 01h27

              Avour un groupe qui n est pas soigne sert a etre sur qu on ne fera pas plus de mal que de bien, le fameux rapport benefices/risques. Si, en voulant soigner le gens, on fait plus de mal que de bien, on ne soigne pas.

          • François Lacoste // 11.04.2020 à 10h39

            « les pauvres documents produits sur le site de l’IHU méditerrannée, qui ne nous disent vraiment rien, »
            Ce ne sont pas comme le document de l’hémi-cœur en mouvement que nous découvrons (attention peut heurter les personnes sensibles) dans de l’étude de Berruyer et coll.
            Cette imagerie (de l’hémi-coeur en mouvement) démontre que lorsque l’on prononce « hydroxy-chloroquine ou Raoult », le dit hémy-cœur cesse instantanément de battre suite à une « torsade de pointe »…

            Ça rame , ça rame!

          • François Marquet // 11.04.2020 à 11h31

            D’accord avec vous, on aimerait en savoir plus sur les critères de choix de l’échantillon. Vu la durée du traitement et les dates de parution, il me semble que ce sont les 1061 premières personnes traitées, moins celles ayant déjà fait l’objet des pré-publications précédentes. Mais il serait intéressant de connaître les critères pour traitement, puisque grosse modo L’IHU Méditerranée-infection ne traite HCQ+AZT que la moitié des patients positifs. Les dits patients non traités ne pouvant constituer le groupe de contrôle si ils sont asymptomatiques

        • Pierre Mauran // 11.04.2020 à 12h34

          La prévalence des mutations génétiques qui exposent à un risque de torsades de pointes lors de la prise d’une association allongeant l’espace QT est habituellement estimée à 1/3000 environ. Selon l’ampleur de la population que vous voulez traiter le risque peut paraître très faible ou au contraire énorme.

    • bili // 11.04.2020 à 09h39

      Si votre medecin ,repond à vos fantasme et c est à vous d indiquer à votre medecin quel médicament il doit vous prescrire (selon vos lecture du moment…) changer de médecin.
      Et prenez un medecin qui sache vous remettre en place (celui du malade qui demande conseil) et si possible un medecin qui à pour objectif de vous guérie coute que coute, et pas juste un lecteur du vidale.

      • Emmanuel // 11.04.2020 à 19h42

        Entre chloroquine et doliprane, il n’y a pas photo, et la plutpart des médecins qui ont été infectés ont été traités avec…

    • Catalina // 11.04.2020 à 15h15

      normalement, votre médecin de toute manière n’aurait pas accédé à votre demande, c’est un médecin non ? alors comme ça c’est vous qui choisissez ce qui apparaît sur l’ordonnance ? et ben, on n’arrête pas le progressisme :
      ;o)

      • jacques // 12.04.2020 à 00h52

        Bien sur que mon médecin lorsque je vais le voir me demande si j’ai besoin de quelques choses en plus de sa prescription .

  • lostseven // 11.04.2020 à 08h29

    Alleeeee hop,encore un,bientôt vous aurez un nombre d’articles à charge équivalent au nombre de livres Martine…………

    • Sharivan // 11.04.2020 à 09h22

      Avez vous lu « Martine argumente » ou « Martine se remet en question » ?

      • lostseven // 11.04.2020 à 10h13

        Oui,tout comme j’ai lu Martine : « petit guide pour publier des articles à charge et à décharge, ou le B.A.B.A du débat réel »

        • anatole27 // 11.04.2020 à 10h44

          Ne pourrait on pas utiliser plutôt OUI-OUI que MARTINE je sens comme un début de stigmatisation de la gente Féminine qui rappellons le est beaucoup moins touchée que les Hommes par le COVID19, on en parle très peu , ce qui ne lasse pas de m’inquiéter …
          c’est NOUS qui sommes en DANGER pas les FEMMES !

        • Arno // 11.04.2020 à 16h42

          A décharge ? Le blog vous répondrait (comme toute personne honnête ayant fait ses propres recherches): « On voudrait bien, mais on n’a rien trouvé ». Il n’y a rien à décharge, rien de neutre faut-il préciser, sinon vous aurez toujours les vidéos Youtube de Raoult, les études biaisées de Raoult, les rapports signés par Raoult (deux par semaine depuis des années !) et, qui en découle, le hit-parade des signataires de rapports (expertscape), seule vraie fierté de Raoult et sa seule source de renommée.

  • Dbon // 11.04.2020 à 08h39

    Le nombre de morts en France augmente tous les jours.
    Macron à visité Raoult car il est perdu. Il ne peut pas se permettre de dépasser l’Italie ou l’Espagne.
    Il n’ya aucune solution pour un deconfinement.
    Pas de test pas de masques.
    Il va laisser tomber les labos et les lobbys qui cherchent mais qui ne trouvent pas, en tout cas pas des délais raisonnables .
    Il va prôner Lundi le protocole de Raoult
    Car après il pourra dire que j’ai tous essayé.
    Si on applique strictement le protocole, on a un espoir z court terme.
    Les investisseurs de Gilead et autres labos pharmaceutiques, seront très déçus

  • Someone // 11.04.2020 à 08h46

    Le Coronavirus tue, pas l’Hydroxychloroquine, puisque administrée par des médecins qui savent comment l’utiliser !

    Fin du débat

    • joe billy // 11.04.2020 à 09h24

      A la place de « Fin de débat » j’aurais écrit à votre place « Fin de partie! » c’aurait été plus raccord avec votre gourou marseillais mégalomane. Vraisemblablement vous deux aimez les gens qui se taisent.

      • Someone // 11.04.2020 à 10h35

        Selon vous le professeur Raoult est un « Gourou Mégalomane » et moi je suis une sorte de dictateur ! Wow !
        Alors en effet, j’aime assez ceux qui savent quand se taire… …vous venez juste d’en perdre l’occasion.

        • joe billy // 11.04.2020 à 10h59

          Ca fait deux fois, en seulement deux messages, que vous demandez le silence. TOC ? Confirmation ?…

          • Someone // 11.04.2020 à 13h27

            Près de 4 millions de boites de Plaquénil (hydroxychloroquine) ont été vendues en France entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019. « En 3 ans, 2 décès ont été rapportés, dont un cas dans le cadre d’une intoxication médicamenteuse chez un sujet prenant 6 psychotropes en plus de l’hydroxychloroquine ».

            Source : https://stopcovid19.today/2020/04/10/toxicite-de-lhydroxychloroquine-enfin-les-donnees-de-lansm/

            Vous confondez SAVOIR se taire et DEVOIR se taire… …pour le coup vous devrez apprendre les deux !

            • alain // 11.04.2020 à 15h33

              Merci, je savais que ces chiffres étaient réclamés par beaucoup mais n’étaient pas obtenus. 1 mort toutes les 4.000.000 de boites, on connait pire comme traitement dangereux !

            • Arno // 11.04.2020 à 16h46

              J’ignore si vous le faites exprès d’ignorer que les doses de Raoult n’ont rien à voir avec l’usage normal du plaquénil, ou si vous êtes simplement ignorant, mais essayez à la prochaine migraine de prendre 12 comprimés de paracétamol toutes les 4 heures … En plus, ça nous fera des vacances.

            • Someone // 11.04.2020 à 18h05

              Il ne vous a pas échappé que l’on sait gérer la posologie de l’HCQ utilisée aux limites de la toxicité (en spectre étroit).
              Vous savez, comme par exemple les docteurs… …voir mieux un professeur !

              De quelle ignorance parliez-vous au juste ?

      • François Marquet // 11.04.2020 à 11h18

        Pour ceux qui pensent encore que l’hydroxychloroquine est un méchant poison, qu’ils apprennent qu’on peut en donner aux femmes enceintes http://lecrat.fr/spip.php?page=article&id_article=425
        et aux enfants atteints de pneumopathies interstitielle diffuse (4.3.2), à qui on peut aussi donner de l’azithromycine (4.3.3) https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2017-11/pneumopathies_interstitielles_diffuses_de_lenfant_-_pnds.pdf

        • Euls // 11.04.2020 à 17h32

          Tout est question de posologie. Les indications de la posologie du plaquenil pour traiter d’autres maladies ne sont d’aucune utilité si vous triplez la dose, comme le préconise Raoult.

    • keuta // 11.04.2020 à 09h24

      https://www.sudouest.fr/2020/04/10/hydroxychloroquine-les-cas-de-troubles-cardiaques-s-accumulent-7401938-10861.php

      Mais depuis le 27 mars, les cas graves suite à la prise de ce traitement s’accumulent : 54 cas de troubles cardiaques, dont 4 mortels, ont été recensés en France par le centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Nice. Le 29 mars, l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine avait alerté sur des « cas de toxicité cardiaques » après la prise de ce médicament par automédication. « Attention, ce produit est susceptible d’entraîner des effets secondaires très graves, voire fatals » prévenait l’ARS Nouvelle-Aquitaine.

      arretez de dire n’importe quoi merci.

      • Bigtof // 11.04.2020 à 09h55

        En effet, mais les cas de décès sont :
        – soit des auto-médications (et je ne vois pas en quoi ce serait la responsabilité des médecins)
        – soit, des personnes hospitalisées avec des formes très sévères de Covid-19, donc déjà très affaiblies.
        Concernants ces derniers, on savait dès le début, et de multiples médecins (pas seulement Raoult et son équipe) que l’utilisation du protocole pour les personnes le plus sévèrement atteintes n’était pas pertinentes. Dès le départ, Discovery était biaisée, de même que dès la parution du décret obligeant à ne réserver le Plaquenil aux personnes les plus sévèrement atteintes, l’on savait que ce n’était qu’un moyen de délégitimer le Plaquénil.
        Pas de surprise, donc. Tout est conforme…

        • Euls // 11.04.2020 à 10h20

          Médicament miraculeux qu’il ne faut surtout pas donner aux personnes vraiment malades…

          Mieux vaut en gaver ceux qui n’en ont pas besoin, et on comptera à la fin qui du virus ou de l’arrêt cardiaque a fait le plus de victimes !

          • Arno // 11.04.2020 à 16h49

            Les hôpitaux en Suède ont décidé d’arrêter cette potion magique: trop d’accidents et trop d’effets secondaires. Mais les Suédois sont des complotistes, c’est bien connu.

        • Armiansk // 11.04.2020 à 10h22

          «En effet, mais les cas de décès sont :
          – soit des auto-médications
          – soit, des formes très sévères de Covid-19»

          Ça n’apparaît pas dans l’article que vous commentez. J’espère que vous avez des sources, et que vous avez simplement oublié de les donner.

          «on savait dès le début, […] que l’utilisation du protocole pour les personnes le plus sévèrement atteintes n’était pas pertinentes»
          Le Pr Raoult disait «c’est recommandé pour tous les cas cliniquement positifs d’infection à coronavirus chinois» («fin de partie»). Quand a-t-il changé de discours ?

        • LibEgaFra // 11.04.2020 à 13h21

          « – soit des auto-médications (et je ne vois pas en quoi ce serait la responsabilité des médecins) »

          Clairement la responsabilité de ceux qui promeuvent l’utilisation de ces molécules en dehors d’un cadre hospitalier.

          • Bigtof // 11.04.2020 à 13h49

            Alors il est urgent d’interdire TOUTE publicité pour TOUS les médicaments, ne croyez-vous pas ?

            • LibEgaFra // 11.04.2020 à 17h36

              « Alors il est urgent d’interdire TOUTE publicité pour TOUS les médicaments, ne croyez-vous pas ? »

              Oui, absolument.

          • alain // 11.04.2020 à 14h07

            Comme le Paracetamol qui déclenche des insuffisance hépatiques tous les ans par overdose !

          • Arno // 11.04.2020 à 16h54

            Exact, le Pr Maboul n’a-t-il pas recommandé via youtube (un modèle de communication scientifique) « qu’on devrait se jeter sur la chloroquine ». Il est donc responsable de la mort des couillons qui l’ont cru.

            • Catalina // 13.04.2020 à 09h23

              qui vend le produit ? c’est lui le responsable en dernier lieu, le pharmacien, s’il y n’y a pas de suivi de délivrance des médocs, voilà où on en arrive et ça pourrait être le cas, et c’est le cas pour pas mal d’autres médicaments tels l’aspirine, etc

      • Charles // 11.04.2020 à 10h50

        Raoult donne un protocole à mener avec des précautions, il ne nie en rien le risque cardiaque, il dit que le traitement doit être prescrit par un médecin après analyses (notamment 2 électrocardiogrammes).

        Si vous demandez à un citoyen de s’automédiquer pour le mal de dos, le mal de tête, une toux, un diabète, etc. et que vous lui laissiez les clés de la pharmacie, pensez-vous que les traitements validés par la science ne seraient pas dangereux ?

        On se demande qui dit n’importe quoi et qui est de mauvaise foi. Ce qui ne veut en aucun cas dire que le traitement de Raoult fonctionne. Mais dire des bêtises ne nous fait guère avancer.

        • kriss34 // 11.04.2020 à 15h52

          Charles
          vous croyez encore faire entendre raison à la horde anti Raoult?
          Parmi eux (y compris O Berruyer, actuaire si je ne m’abuse) qui a le niveau en bio / viro / infectio ? Parmi le nombre de gus qui parlent de test en double aveugle depuis qq semaines, qui connaissait ce simple terme en debut d’année?
          Il y a polarisation du debat autour de thématiques non medicales, non scientifiques. Mais ce sont des arguments médicaux ou scientifiques non maitrisés qui sont utilisés pour étayer ces prises d’opinion.

          Or si vs ecoutez bien Raoult, il ne se dit ni prophète, ni sauveur. Il fait de la science, et il essaye de soigner.

          Je me rappelle la morgue de ce blog a dénoncer Belling Cat, le blogger qui fait de l’investigation depuis son salon anglais. C’est pareil, cette calomnie incessante, totalement in vitro, 100% coupé du réel. Allez sur le terrain Mr Berruyer allez ! un peu de courage.
          Et pour votre info les asso d’urgence (MSF p.ex) recommandent la molécule honnie, parce que ca marche, sur le terrain..

          • alain // 11.04.2020 à 16h22

            Merci pour votre intervention. A vouloir trop prouver OB fait de la dés-information. Pour l’Ukraine ou autre, il allait chercher l’information qui n’était pas mainstream ! Dans le cas de Raoult il fait tout a fait l’inverse, à sens unique. 9a apporte quoi de hurler avec les loups ? On pourrait de la même manière fait un blog totalement pro Raoult, il y a assez de matière pour cela … Qu’on ne vienne pas me dire t’as qu’à le faire. Je me documente dans toutes les directions (merci google translate) et la position de OB apparait vraiment too much … En attendant, les Indiens reprennent l’exportation de la molécule de base après Menace de Trump, tout le monde en achète ( Allemagne compris, ces nazes qui ne savent pas gérer une épidémie … 2nd degré) et bien sur pas la France ! Pas de ça chez nous !

      • François Marquet // 11.04.2020 à 11h21

        Et oui, c’est un produit actif à ne pas surdoser. Raison de plus pour permettre (comme avant le 09 janvier 2020, quand le Plaquenil était même en vente libre!) aux médecins de ville de le prescrire, ça évitera les tentatives d’automédication et les erreurs qui vont avec.

        • Bigtof // 11.04.2020 à 13h52

          J’ajoute que nombre de cardiologues considèrent qu’ils savent traiter sans problème spécifique, les personnes en milieu hospitalier, les patients qui auraient des effets secondaires graves de ce type (exple ce médecin dans l’Est qui a traité ses patients au plaquénil et Azithromycine, ou Douste-Blazy, également Cardiologue.
          A priori, c’est plutôt leur spécialité, non ?

        • Jean-Michel // 13.04.2020 à 23h13

          C’est le cas pour enormement de medicaments, meme vendus sans ordonnance. Ce lynchage du professeur Raoult par des gens qui n’ont aucune legitimite dans le domaine medical est grotesque. Un peu comme si le site Les Crises avait decide de s’autodetruire !

      • alain // 11.04.2020 à 14h46

        L’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a lancé un avertissement lundi 30 mars contre la prise de chloroquine, ce médicament antipaludique présenté par certains comme un remède miracle contre le coronavirus Covid-19, après avoir relevé des cas de toxicité cardiaque. Ces personnes « avaient des symptômes du Covid et ont pris tout seul, a priori sans avis médical, ces médicaments, certains se sont même retrouvés en réanimation »,…

        Et au état unis un mec a bu le produit pour nettoyer son aquarium à base de chloroquine , si ça c’est pas une preuve que Raoult est un charlot 😀

      • Catalina // 11.04.2020 à 15h17

        qui dit n’importe quoi ? impossible de faire de l’auto-médication puisque ces produits sont SUR ORDONNANCE !

        • François Marquet // 11.04.2020 à 16h04

          Depuis 3 mois. Il reste des stocks chez les particuliers donc auto médication possible, restez courtois SVP.

          • Catalina // 11.04.2020 à 16h22

            François,
            Vous exagérez ! où ais-je manqué de courtoisie et vous n’êtes pas chez vous !
            Les gens qui s’auto-médiquent avec la pharmacopée allopathique prennent des risques en toute conscience, ou pas ?
            Courtoise, j’y tiens ! ne serait-ce que pour un beau français.
            ;o)

      • Véro // 11.04.2020 à 17h19

        Mais combien y a t il eu de cas de troubles cardiaques sans qu’il y ait eu prise d’hydroxychloroquine ?
        Sachant que le covid 19 peut s’attaquer au cœur aussi.

        Si on me donne un chiffre comme ça, sans le comparer avec d’autres, ça ne m’apprend pas grand-chose. Après c’est pas la peine de critiquer les publications de Raoult.

    • Isabelle // 16.04.2020 à 20h44

      Il ne peut y avoir de « fin du débat », c’est à l’opposé de la démarche scientifique qui remet en cause les dogmes d’hier et heureusement sinon il n’y aurait pas de progrès médical.
      Pour autant, il faut des preuves pour avancer.

      Ce n’est pas parce qu’une maladie est potentiellement mortelle (ce qui est le propre de pas mal de maladies d’ailleurs…) qu’il faut prendre un médicament qui n’a pas montré d’efficacité.

      Si on suit votre raisonnement pour le cancer du pancréas, la maladie de Charcot, certaines leucémies aigües… qui sont plus sûrement mortels et n’ont pas de traitement efficace, donnons de l’hydroxychloroquine … on ne sait jamais…. On pourrait même vous démontrer que cette hypothèse thérapeutique a du sens, chiffres à l’appui.

      Il nous faut résister à l’angoisse ambiante en gardant la tête froide et en évitant les conclusions trop faciles.

  • laref // 11.04.2020 à 08h53

    Plus de 40% des patients des hôpitaux suisses sont traités à la chloro + ovomaltine ;

    https://www.rts.ch/play/tv/emission/19h30?id=6454706

    à :2:00

  • Ovni de Mars // 11.04.2020 à 09h18

    Cette nouvelle allant dans le sens de l’article : la suède arrête le traitement par chloroquine

    « Nous ne pouvons pas exclure des effets secondaires graves, en particulier au niveau du coeur», a déclaré au Gothenburg Post Magnus Gisslén »

    https://www.cnews.fr/monde/2020-04-08/des-hopitaux-suedois-arretent-la-chloroquine-cause-des-effets-secondaires-945032

  • Steph // 11.04.2020 à 09h20

    Dans un excellent ouvrage paru en 1996 : Probabilités & statistiques, de l’intuition aux applications, le mathématicien Jacques Hartong écrivait (p.294), afin d’illustrer son propos sur le principe des tests statistiques :
    (Commentaire d’un article publié dans The Lancet (édition française) en septembre 1992 : étude de la survie après infarctus du myocarde…)
    « … une telle étude ne peut donc fournir aucune information sur les mécanismes d’action de l’héparine. Son ambition est surtout de décider si statistiquement le nouveau médicament vaut la peine d’être commercialisé… »
    Il ne s’agit pas, pour l’auteur, de nier les vertus de ce type d’étude, mais de sensibiliser le lecteur sur la question fondamentale : où intervient le hasard ?

  • Renard // 11.04.2020 à 09h20

    Autant les derniers résultats affichés par Raoult sont insuffisants pour prouver l’efficacité de l’hydrochloroquine, autant ils démontent les accusations de risques cardiaques exorbitants.
    Sinon, la mortalité serait largement supérieure aux 0.5% affichés.
    Donc, même si, pour d’autres raisons, je reste sceptique sur le protocole Raoult, cet article, longue compilation d’accusations diverses, ne me convainc pas. Il attire au contraire mon attention sur le fait que beaucoup a été dit qui ne s’est pas révélé exact.
    A ce propos, j’avais lu, il y a quelque temps, que des personnes étaient mortes de crise cardiaque en Nouvelle Aquitaine après avoir pris de l’hydrochloroquine en auto-prescription ou sur prescription libérale. Puis cette info a disparu des viseurs. Quelqu’un sait-il si elle a été confirmée ou infirmée ?

    • BayBee // 11.04.2020 à 13h38

      A-t’on les chiffres de la mortalité d’une population similaire qui ne prendrait pas de l’hydrochloroquine ?
      Avant de s’emballer sur les 0.5 % affichés, comparons ce qui est comparable …

    • alain // 11.04.2020 à 15h39

      L’ARS d’aquitaine dit que les personnes s’étaient auto-médiquées

  • MDacier // 11.04.2020 à 09h22

    « Une telle attitude a d’ailleurs fait se demander à certains observateurs si on avait affaire à des chercheurs d’un Institut public, ou bien plutôt à des lobbyistes de Sanofi pour promouvoir leur médicament… » dixit OB.
    C’est vrai ça !
    On a d’ailleurs vu hier Didier Raoult quitter l IHU de Marseille dans sa Ferrari flambant neuve qui lui a été payée par le labo.

    • Bigtof // 11.04.2020 à 10h23

      Oui, et puis le montant des commissions qu’il va percevoir sur chaque comprimé à 30 cts d’Euro !

      • Arno // 11.04.2020 à 17h02

        7 milliards de boites à 5 euros, Sanofi et Trump (actionnaire) applaudissent…

  • Eric83 // 11.04.2020 à 09h26

    N’est-ce pas étonnant. OB, qui n’a aucune compétence en médecine continue billet après billet à semer le doute sur la compétence – reconnue mondialement – et l’éthique du Pr Raoult ?

    Comme l’a dit le Pr Raoult, ce sont ceux qui ne font pas de médecine qui parlent de médecine.

    Puisque les statistiques semblent l’alpha et l’omega d’OB, merci de nous éclairer de vos lumières sur les écarts considérables du nombre d’infections et de décès entre les bouches du rhone – 3 ème département le plus peuplé de France -et tous les départements d’île de france, par exemple.

    Merci de nous éclairer également de nous éclairer de vos lumières sur les 51% d’utilisation des lits en réa dans le 13 contre plus de 100% – saturation allant jusqu’à 164 % pour le 77 – dans tous les départements d’IDF.

    …l’air marin et les effets de la méditerranée, sans doute.

    • anatole27 // 11.04.2020 à 10h24

      Voir également les chiffres de Décès enfin donnés par l’INSEE

      https://insee.fr/fr/information/4470857

      • Charles // 11.04.2020 à 10h54

        Etrange. Le site de l’INSEE dit ceci à propos des Bouches-du-Rhône :

        « Depuis le 13 mars 2020, la mairie de Marseille fait face à des problèmes techniques ayant affecté ses transmissions à l’Insee. Le processus a repris début avril et des estimations ont été réalisées par l’Insee, pour cette nouvelle diffusion hebdomadaire du 10 avril 2020, pour le mois de mars, à partir de comptages fournis par la commune. Les données concernant les Bouches-du-Rhône sont donc plus fragiles que celles des autres départements et seront davantage révisées ; les comptages transmis par la mairie de Marseille ne permettent pas de calculer le détail par âge, sexe et lieu de décès pour le département des Bouches-du-Rhône.

        Les chiffres qui sont présentés et commentés ci-dessous sont provisoires et seront révisés dans les prochaines semaines. Le nombre de décès totaux hors Bouches-du-Rhône enregistrés entre le 1er et 23 mars 2020 est ainsi révisé par rapport à la diffusion de la semaine dernière de + 2,4 %, révision liée à de nouvelles transmissions à l’Insee de décès concernant cette période. »

        C’est ici : https://insee.fr/fr/information/4470857

        • Tojiro // 11.04.2020 à 16h07
          • alain // 11.04.2020 à 16h29

            Ce sont les remontées automatiques de l’ensemble des décés de la région qui était bloquées suite à une attaque informatique, pas le nombre de mort du Covid dans les hôpitaux.

    • Alligator427 // 11.04.2020 à 10h26

      « OB, qui n’a aucune compétence en médecine  »
      Je me permets de vous répondre à propos de cette remarque.

      De manière conséquente – parce que précisément il n’est pas médecin – la critique de l’auteur de ce blog ne porte pas sur l’efficacité ou l’inefficacité du « protocole Raoult ». Personne n’en sait rien, hormis visiblement l’intéressé qui base sa certitude sur des études qu’il a lui-même réalisées.

      Et c’est à ce niveau que M. Berruyer est légitime (professionnellement) pour émettre des critiques. Les études publiées par le Pr Raoult son unanimement pointées du doigt comme sinon totalement délirantes, au moins entachées de graves lacunes méthodologiques.

      Au final on n’est pas plus avancé. Sauf qu’on sait que :
      • le Pr Raoult et les personnes qui le suivent basent leur certitude non pas sur des données scientifiques mais sur une conviction personnelle. Ce qui est un peu vague, les questions telles que « à qui appliquer le protocole ? à quel stade de la maladie ? quels dosages ? » requièrent des réponses scientifiques !
      • et avec le présent article, que les effets secondaires du traitement proposé ne sont pas anodins

      Au lieu de blâmer un blogueur (que rien ne vous force à lire ou à commenter), vous devriez le remercier de ses efforts pour faire avancer l’information.

      Je n’ai pas la télé, mais j’imagine que ces histoires « hydrobidule-du-professeur-du-vieux-port » doivent être passablement embrouillées dans la tête de pas mal de personnes qui n’ont pas la chance de connaître ce site.

      • X-101 // 11.04.2020 à 13h02

        Merci, j’ajouterai ça au dossier Raoult, ce sont ses propres médecins internes qui en parlent (ici ils le chantent) le mieux https://twitter.com/EinsteinCovid19/status/1248710338062753792?s=09

        • fanfan // 12.04.2020 à 17h15

          J’y ai trouvé ce lien vers l’Institut Montaigne – « Décryptage géopolitique du Covid-19 : zoom sur les USA avec Gérard Araud » (10 avril 2020)
          https://www.kla.tv/Coronavirus-fr/15897&autoplay=true

          16 millions de chômeurs vont perdre leur assurance santé

      • Alligator427 // 11.04.2020 à 13h16

        Ah ouais … quand même… z’ont pas pris de gants pour le coup !
        😷

        Et on apprend que le professeur-biker s’est pris un coup de boule par un collègue. Bonne ambiance à la Timone.
        🥳

      • Séraphim // 12.04.2020 à 04h31

        Miche Onfray, dans un éditorial Coronavirus, cite Bernanos: « les ratés ne vous rateront pas ». Tout est dit!

      • Consterné // 13.04.2020 à 12h56

        Le protocole européen Discovery exclut de ses tests l’azithromycine préconisée par le Dr Raoult. Le gouvernement français limite le traitement aux cas graves, à rebours des recommandations. Affaire de lobbies pharmaceutiques ? Ce serait trop simple.

        Le temps passe, de nombreux malades trépassent.

        Les informations s’accumulent cependant, qui tendent à prouver l’efficacité de l’association hydroxychloroquine/azithromycine.

        L’IHU de Marseille a traité 1000 patients confirmés positifs au Covid-19, la Chine 134, le Sénégal 96, l’infectiologue Stephen Smith du New Jersey, 72 patients… Ce médecin américain, praticien « reconnu » dans son pays, vient d’appliquer à la lettre la formule du « docteur français ». Impressionné par les effets observés au bout de quelques jours, il soutient que « c’est un véritable changement de cap » et conclut avec solennité : « Je pense que c’est le début de la fin de la pandémie… Je suis très sérieux ».

    • JP418 // 11.04.2020 à 11h02

      « l’air marin » => Vous tenez peut-être une piste !

      Les services de réas ne sont pas saturé en Bretagne et à Bordeaux aussi. Et dans le sud de l’Italie les choses vont mieux que dans le nord. Le professeur Raoult n’étant présent qu’à Marseille, le seul point commun est donc l’air marin. Quelle intuition vous avez eu !!!

      • anatole27 // 11.04.2020 à 11h24

        Non j’ai abandonné l’hypothèse de l’air marin car cela signifierait que RAOULT a tort en effet de tout les départements du littoral Français le 13 est le plus touché en terme de MORTALITE à l’exception de la corse du sud.

        https://insee.fr/fr/information/4470857

    • Arno // 11.04.2020 à 17h11

      Ce n’est pas O.B. qui sème le doute sur la compétence et surtout l’éthique de Raoult, c’est l’ensemble du monde médical, et ce dans de nombreux pays. Partout dans le monde, les sommités ( des vraies cette fois) indiquent qu’aucun test sérieux n’a prouvé quoi que ce soit; les gesticulations de Raoult étant au mieux qualifiées poliment d’anecdotiques. Anecdotique, l’illustrissime spécialiste marseillais auto-proclamé !?
      Et je mets au défi les plus zélés de ses idolâtres d’apporter ici une seule preuve de sa prétendue renommée mondiale (autre que son hit-parade des signataires de rapports (expertscape)).

      • Tonneau // 12.04.2020 à 00h58

        J’avoue ne pas bien comprendre votre discours. Vous parlez de « rapports »? Quel rapports? Ceux qui résultent en *publications*? Vous connaissez des chercheurs dont la renommée n’est pas due à leur publications mais à autre chose (comme, par exemple, la communication télépathique avec le lectorat)?

        Par ailleurs, sa fiche wikipedia mentionne une série de découvertes sur différents types de virus géants, bactéries, Rickettsies, etc., etc., etc. Bien sûr, ça n’est pas le travail d’un seul homme — et il même possible qu’il n’ait fait que cosigner le travail des autres membres de son équipe — mais ces découvertes semblent bel et bien exister. Par ailleurs, la trajectoire de Raoult (y compris certaines controverses) a été discutée dans _Science_. Vous pensez que ça arrive à tout le monde, ou à n’importe quel chercheur français?

  • darks67 // 11.04.2020 à 09h41

    Oui Eric surtout avec des sources comme CNN le monde etc, super, ceux même qui faisaient la pub du le masque ça sert à rien, entre autre.

  • Milo // 11.04.2020 à 09h42

    Bonjour,j’aime ce site depuis de longues annés mais là, maintenant que des personnes meurent à côté de nous, pourriez-vous laisser retomber la poussière et faire un article sur le Pr Raoult et les autres traitements après, plus tard quand nous serons au calme et que nos proches comme nous, serons sauvés, guéris pour certains ou enterrés pour d’autres?
    Merci

  • Mimipaille // 11.04.2020 à 09h45

    RAOULT ou la nouvelle affaire Dreyfus….
    Notre Asterix marseillais un tueur assoiffé de gloire ou un sauveur altruiste ?
    Est il possible d’avoir un peu de discernement dans cet histoire de fou !
    Le taux d’occupation des lits d’hôpitaux n’est il pas un indice sur un résultat de sa potion magique ?

  • Euls // 11.04.2020 à 09h46

    Excellent article, complet et accessible.

    M. Raoult apparaît de plus en plus comme un personnage très douteux. J’espère pour lui que son traitement marche du feu de dieu, sinon il sera difficile d’excuser son comportement.

  • Pepin Lecourt // 11.04.2020 à 09h53

    Le risque de trouble du rythme notamment de torsade de pointe par la dihydrochloroquine et l’azithromycine séparément est connu depuis longtemps, et leur association potentialise ce risque, cela figure dans le Vidal des médecins et est souligné dans le moteur de détection des interactions du Vidal donc rien de nouveau là-dedans !

    Des interactions médicamenteuses il y en a plein les ordonnances dès qu’on associe des médicaments, tous les jours chez des millions de Français, le problème permanent en médecine c’est la balance bénéfice risque, est-ce que le bénéfice de l’association pour le malade pèse davantage que le risque des médicaments et de leur association.

    Dans le Covid il y a l’inconnue de l’atteinte cardiaque possible du virus sur le coeur qui pourrait alors être nettement aggravé par l’association du protocole Raoult, ensuite il y a ce risque à mettre en balance avec le risque que fait courir le virus au patient, risque qui n’est pas du tout le même entre un sujet jeune sans pathologie chronique et un sexagénaire polypathologique, cela fait beaucoup d’inconnues et c’est donc un gros pavé dans le protocole Raoult !

    Il apparaît donc imprudent de mettre tout le monde sous un tel protocole risqué sachant que la très grande majorité les patients guérissent seuls du virus !

    Quand à ceux qui courent un gros risque face au virus, ils sont aussi ceux qui ont le plus de risque d’être susceptibles aux effets indésirables de l’association…..

    • Pepin Lecourt // 11.04.2020 à 10h11

      Il faut que le public comprenne que l’exercice de la médecine c’est en permanence le choix entre deux risques !

      Ainsi la plupart des traitements anticancéreux sont très hautement cancérigènes….

    • François Marquet // 11.04.2020 à 10h31

      Vous avez raison, puisque la très grande majorité des patients guérissent seuls du virus prenez 3 dolipranes et revenez si vous avez du mal à respirer…

    • Séraphim // 11.04.2020 à 14h09

      Les erreurs médicales font 50 000 morts/an en France. Alors 3 morts de plus à la chloroquine ça nous en touche une sans faire bouger l’autre…

    • Catalina // 11.04.2020 à 15h32

      Pépin,
      je suis étonnée par votre remarque, perso, le toubib m’interroge avant de me filer un truc et tout est écrit sur la carte vitale, j’estime donc qu’un médecin qui a toutes les données peut ou non faire une prescription, en lisant ici, j’ai l’impression que bcp de gens pensent que ce professeur traite sans aucune précaution comme s’il distribuait des hosties.
      Le site a changé, la qualité des commentaires et des billets aussi et pas en bien. Halte tout de suite à ceux qui vont me dire « t’a qu’as, faut que tu…. »
      Etant une fidèle du site et ayant donné de mon temps en bénévolat, j’estime que j’ai le droit de le dire.
      Cela m’attriste profondément.

      • alain // 11.04.2020 à 15h51

        Je vous rejoint ! Qui n’a pas lu les contre indications ou les effets secondaires sur toutes les notices de médicaments ? Aucun médicament n’est sans risque. a priori, suivant les chiffres de l’ANSM elle même, 1 mort sur 4.000.000 de boites de plaquenil vendues, et rien ne dit que ce soit le plaquenil qui en soit la cause !

  • pieta // 11.04.2020 à 09h59

    Mon affection pour ce site est réelle, et mon affection immense car ses enquêtes fouillées sont une grande source de connaissance. Dans le cas présent, je crains que ce travail ne soit victime du syndrome du lampadaire : on cherche là où on voit facilement et pas ailleurs.
    Les références qui sont prises, notamment dans la conclusion, sont massivement des institutions, des « autorités ».
    et plutôt françaises. Il ne se fait rien ailleurs de sérieux dans le monde sur ce fléau ? pourquoi ne nous parle-t-on pas plus de l’essai Solidarity (https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidarity_Trial_(essai_clinique)) ou même Discovery, lancé au niveau européen le 25 mars (le 25 mars, quand même …).
    Je crois qu’on est là dans un cas où la majorité des gens qui causent ne comprennent pas vraiment ce qu’il se passe, et notamment dans les hautes sphères des autorités qui sont déconnectées (un peu comme M.Macron représenterait tous les français parce qu’il en aurait une connaissance intime suffisante) et que les plumitifs se raccrochent aux « autorités » parce que la matière leur est étrangère.
    En un mot : cette « étude » n’est pas du niveau de ce à quoi on est habitués sur ce site. Elle prend parti dès le 1° épisode en relayant les soupçons parisiano-centrés sur le tronche d’un professeur à grande gueule qui ne vote pas à gauche tendance Macron (celle qui va à la soupe) comme le Monde de révérence et les autres, et elle tient la ligne jusqu’à aujourd’hui … à revoir, donc.

    • Loxosceles // 11.04.2020 à 10h05

      Pour moi c’est l’affliction qui domine de plus en plus. J’avais déjà remarqué certains glissements depuis longtemps, l’omniprésence de la rhétorique, mais là on en est arrivés au stade l’obsession maladive. Le besoin de se positionner comme un site « respectable » a fini par en faire ce que je craignais : un nouveau relai des médias dominants, même si cette dérive n’est vraie que sur certains sujets.

      Mais ce qui me chagrine plus encore, c’est qu’au delà de ce parti pris, on n’a même pas de travail sur les conflits d’intérêt dans les hautes sphères, ou alors bêtement repris de checknews (et bientôt du decondex ?) qui bien sûr relativise ces infos en passant sous silence l’importance du lobbying en sous-main qui conduit à ces situations. On pourrait en attendre bien plus de les-crises, mais on reste sur sa faim… Peut-être parce qu’on est naïf de croire encore un tant soit peu à l’objectivité de ce site.

      • Vince // 11.04.2020 à 12h04

        > Peut-être parce qu’on est naïf de croire encore un tant soit peu à l’objectivité de ce site.
        :-))
        C’est pourquoi il faut prendre ces sources sur divers site et en tant que lecteur cerner le biais de chacun de ses sites sur tel ou tel sujet. Pour moi les crises.fr reste quand même le moins mauvais des sites que je lis même si l’objectivité est certaine sur certains sujets, donc le sujet en cours … a nous d’y faire attention, on est grand 🙂

  • Loxosceles // 11.04.2020 à 10h00

    Affligeant de voir qu’à chaque fois qu’on nous propose un nouveau dossier bossé pendant une semaine, c’est sur Raoult, Raoult et toujours Raoult. Le prétexte, son traitement, utilisé dans des dizaines de pays, dont on peut trouver des centaines d’exemples de médecins en affirmant la sûreté et l’efficacité, même si elles sont relatives. Il n’y a que les thuriféraires de la sacro-sainte méthodologie scientifique, malgré tout ses biais et ses écueils, et malgré qu’elle soit particulièrement décriée par de nombreux médecins, dans le cadre spécifique de la médecine, qui continuent de s’inquiéter que l’on traite des gens avec un médicament bien connu et un protocole de mieux en mieux rôdé (certains y ajoutent le zinc, aux USA par exemple), pendant qu’on traîne des pieds, spécifiquement dans le pays des rixes gauloises à coup de poisson pourri… Je me répète, mais affligeant.

    • JP418 // 11.04.2020 à 11h16

      Vous critiquez la méthode scientifique, avec « tout ses biais et ses écueils » ; alors oui, la méthode scientifique n’est pas dépourvue de biais, mais son but est justement d’essayer d’en éviter un maximum.

      Et parallèlement vous vantez la méthode empirique (« utilisé dans des dizaines de pays, dont on peut trouver des centaines d’exemples de médecins en affirmant la sûreté et l’efficacité ») qui pour le coup est une trappe à biais de toutes sortes.

      • Loxosceles // 11.04.2020 à 11h57

        Choisis ton biais camarade.

        Dans le cas des études sur des cohortes de malades, les questions sont totalement différentes de ce qui se poserait dans une situation stable où l’on peut faire son échantillon comme on veut tout en contrôlant les variables et la situation. Vous l’oubliez. Et tout le monde l’oublie dès lors qu’il est question de défendra la sacro-sainte méthode.

        Dans un échantillon de malades, les conditions changent en permanence.

        Reste l’aspect éthique. Administrer un traitement à des malades me semble éthiquement nettement moins grave que de ne rien donner à ces malades, plus particulièrement quand les risques et effets secondaires sont connus et bien contrôlés, et plus particulièrement encore dans le cas d’un traitement déjà utilisé pour d’autres coronavirus (on voulait donc tuer ces gens, déjà ?).

        L’exercice de la médecine se fonde sur la balance bénéfice risques. Pas juste sur les risques.

        J’ajoute que ce n’est pas parce qu’on donne un médicament à des malades dans le cadre d’une étude randomisée que les risques disparaissent. Et je ne parle même pas des perversions de la recherche moderne, pourtant il y a à dire.

        • Séraphim // 11.04.2020 à 14h27

          Pourquoi tomber, même partiellement, dans leur panneau tendu, avec la demi-moquerie « sacro-sainte méthodologie »? Pour eux elle est sainte tout court. C’est une religion qui n’a rien de sublimement scientifique. Ce n’est pas de la science, pourquoi craindre de le dire? C’est une méthode d’homologation de produits. Inventée dans les années 90 par les labos. Ils avaient à l’époque trop de molécules, créées par conception assistée par ordinateur. Je le sais j’y ai travaillé. Il fallait les fourguer sur le marché. Ils ont ‘inventé’ une méthode de validation, a priori pour des médicaments déjà superflus, visant plutôt les maladies longue durée et chroniques, se prêtant mieux au stratagème. Les études ont été accessibles aux labos riches seulement, façon d’éliminer les petits concurrents. Elles étaient partiellement bidonnées, comme tous les trucs normés; elles n’ont surtout permis l’émergence d’aucun médicament d’envergure. La vraie grande découverte utile du siècle aura été l’artémisine du Pr. Tu, sur la base de médicaments traditionnels chinois. Pr. Tu a reçu le prix Nobel 2015 pour ce médoc qu’elle a développé en étude sur 30 ans! Ca c’est du boulot! Le reste, les p’tis trucs « en double aveugle randomisé » c’est de la daube, du fake. Ca a tué beaucoup de monde, en particulier avec le Vioxx (parlons-en des déficiences cardiaques, 26000 morts aux USA!!!) Faut pas se laisser impressionner par le langage à deux sous de la « méthodologie scientifique ». Vous les connaitriez, ces besogneux, ça vous ferait rire

  • Bigtof // 11.04.2020 à 10h07

    Justement : le manque de sérieux de l’équipe Raoult…

    Revenons sur ce point.
    1/ des dizaines de chercheurs sont malhonnêtes, et Raoult les les a donc recrutés spécifiquement sur cette « compétence »
    2/ Dans ces premiers articles, OB a montré à quel point le management était totalitaire (je reprends ses mots) et à quel point les personnels étaient mal dans cette institution.
    J’imagine donc qu’il y a des dizaines de chercheurs, d »ingénieurs de recherches qui ont ou vont jouer les lanceurs d’alerte montrant à quel point les irresponsables de l’IHU Marseille sont dangereux et malhonnêtes…
    Non ? Rien ?
    Etonnant.
    Il n’est pas seulement question de Raoult ici, il s’agit de 400 personnes impliquées dans l’ensemble des travaux ! Il n’y a pas 400 fous dangereux à l’IHU. !

    • Euls // 11.04.2020 à 10h14

      Il suffit de quelques personnes pour transformer un protocole (et son article) en farce scientifique.
      Je ne pense pas que quiconque remette en doute la compétence de la plupart des employés et soignants.

  • Gilles // 11.04.2020 à 10h09

    Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple:

    il serait peut-être bon de comparer les ratios décès/nb patients traités en France avec l’IHU Méditerranée qui au 10/04 est de 0.42% , non ????

    • Pepin Lecourt // 11.04.2020 à 10h16

      Oui à condition qu’ils aient le même recrutement de malades pour que cela soit interprétable, car si l’un ne recrute que des vieux polypathologiques à très gros risque de mortalité et l’autre que des jeunes sans autre maladie,…..

    • anatole27 // 11.04.2020 à 10h19

      Je préfère utiliser les résultats de l’INSEE (enfin!!) qui nous annoncent une surmortalité pas géniale dans les bouches du rhône

      https://insee.fr/fr/information/4470857

      • anatole27 // 11.04.2020 à 11h08

        Les chiffres de sur mortalité entre 2019 et 2020 pour l’INSEE
        Les pro-Raoult verront sur le 13 fait beaucoup mieux que Paris le 93 et le 92
        Les anti-Raoult verront que le 13 fait moins bien que le Nord , la Gironde, le pas de calais

        Les pro-Raoult diront que Marseille est beaucoup plus près du Cluster Italien et donc plus exposé
        Les anti-Raoult argumenteront que cet argument ne tiens pas car sinon la corse du Nord serait aussi touché que la corse du sud

        Ci dessous les 11 departements les plus peuplés

        59 6
        75 35,8
        13 10,3
        69 16,7
        93 61,6
        92 55,6
        33 -4,3
        62 -2,3
        78 31,9
        77 22,7
        69 16,7
        44 2,6

    • Subotai // 12.04.2020 à 01h39

      Ben non. 🙂
      A la 10e minute du match, c’est peut être prématuré de désigner le vainqueur de la Coupe du monde…
      A ce stade, je me dis seulement qu’il y a un camp sur lequel j’ai pas envie de parier.
      Je dis ça…

  • Pepin Lecourt // 11.04.2020 à 10h14

    Non, il peut tuer des gens qui auraient guéri seuls, tuer des gens qui de toute façon seraient morts, peut-être guérir des gens qui sans cela seraient morts !
    Il faut donc savoir s’il peut guérir des gens pour à partir de là faire une évaluation bénéfice risque pour chaque patient.

    C’est ce que fait la médecine tous les jours et partout !

  • anatole27 // 11.04.2020 à 10h15

    Arguments Recevables et pas recevables

    1) Argument RECEVABLE : Quand on vous dit , vous allez crever, il vaut mieux tenté quelque chose de risqué que ne rien faire (cf tapie a) encore faut il que le risque soit clairement exposé et défini

    2) Argument RECEVABLE : Laissons les citoyens décidés eux même en accord avec leur médecin (cf mélenchon b)

    3) Argument IRRECEVABLE : On laisse faire car on à rien à proposé ( cf patrick Chauvin Conseil scientifique c)

    4)Argument IRRECEVABLE : Il faut que tout le monde prennent la chloroquine parce que moi j’ai envie d’en prendre car j’ai peur et ca me rassure si tout le monde fais comme moi ( cf moultes anonymes)

    5) Argument IRRECEVABLE : je suis Pour sans l’être vraiment car du point de vue électoral ca va être compliqué pour moi ( cf macron à Marseille)

    a) https://www.youtube.com/watch?v=9lEwyXEjPAs
    b) https://www.youtube.com/watch?v=N6foQZo3BrA
    c) https://www.marianne.net/politique/ambiguite-gouvernementale-liens-d-interets-au-sommet-de-l-etat-enquete-sur-la-guerre

    En attendant je remercie le site les-crises qui me permet de construire ma propre opinion

  • Marire // 11.04.2020 à 10h17

    Dans cet article, OB, que j’avais jusqu’à cette crise, apprécié et qui n’est pas médecin, à ma connaissance, site seulement des médecins à charge, dont un dit: le premier objectif du médecin est de ne pas nuire. Et guérir, il oublie?

    • Georges // 11.04.2020 à 10h33

      Le prérequis d’un remède est en effet de ne pas être pire que le mal, cela semble une évidence.

    • Narm // 11.04.2020 à 10h35

      un peu, il en vient même à citer « 5-3 Les Académies de Médecine et de Pharmacie Communiqué commun du 20 mars »
      ce qui me chagrine c’est le fait d’hurler avec les loups tout en mettant en avant par d’autre les dangers de l’utilisation du traitement tel que Raoult dit lui-même qu’il ne faut pas le faire dans ces conditions là.
      On se croirait presque chez pascal pro

  • Bigtof // 11.04.2020 à 10h20

    Citer l’OMS comme référence en particulier paraît étonnant quand on a vu le reportage terrifiant de Arte : https://www.youtube.com/watch?v=N-mL9gX9gws

    • khazad // 13.04.2020 à 11h40

      L’IHU ne fait pas des essais cliniques, mais des études à base de collations de données statistiques et des comptes rendus de traitements avec des molécules qui sont déjà homologuées avec AMM… Comme ils ont un statut de docteurs en médecine en plus de chercheurs ils ont donc le droit de prescrire des traitements avec AMM qu’ils jugent nécessaires pour améliorer la santé des patients (qui signent pour participer à l’étude) en connaissances des risques cliniques… Donc il va être difficile de traîner en justice des médecins qui prescrivent des médicaments autorisés dans le cadre d’une maladie grave et dans un environnement sécurisé pour traiter les complications ou effets secondaires répertoriés et maîtrisés dans l’institut… Par contre selon les standards de la recherche scientifique cette étude n’est pas recevable en l’état. L’IHU aurait pu faire une étude en parallèle correspondant à ces standards avec groupe témoin randomisé sans traitement. En sachant avec certitude qu’autour de 2% des gens de l’échantillon témoin n’allait pas survivre… Ceci reste dur éthiquement à vivre pour des soignants mais nécessaire pour valider l’étude et avancer pour affiner ou étudier un autre traitement…

  • Bats0 // 11.04.2020 à 10h24

    Quand est-ce que vous montez votre propre blog, ou bien permettrez-vous d’ouvrir un vrai débat contradictoire, en ajoutant dans vos commentaires (à charge uniquement contre Olivier BERRUYER et l’équipe du blog les-crises) les liens qui seraient utiles afin d’argumenter vos propos.
    J’espère qu’avant de commenter, que vous avez eu le temps de lire correctement tout ce billet détaillé, sinon dans ce cas, je ne comprends pas bien votre intervention, et surtout pourquoi un tel déni.
    Merci pour compréhension.
    Un lecteur assidu du blog depuis les premières heures.

    • Bigtof // 11.04.2020 à 11h39

      Il se trouve justement que je suis contributeur du site les-crises.fr et que je fais partie de ceux qui participent à la revue de presse. Mais ça ne m’oblige pas à être d’accord sur tout ?

      • Bats0 // 11.04.2020 à 12h04

        « Mais ça ne m’oblige pas à être d’accord sur tout ? » heureusement et c’est aussi le but de l’existence de ce blog, qui donne la possibilité de pouvoir faire sa propre opinion.
        Par contre, ce qui est important, c’est aussi l’objectivité, en ayant la possibilité de se relater aux faits concrets, qui serviront à bâtir une ligne de vision la plus proche de la réalité.
        Merci pour votre participation et disponibilité sur ce blog.

        • Wakizashi // 11.04.2020 à 12h15

          L’objectivité… intéressant s’agissant d’un débat mené uniquement à charge, où il est régulièrement reproché aux commentateurs en désaccord de ne pas être d’accord.

          • tepavac // 11.04.2020 à 15h20

            L’objectivité d’accord et justement, moi je suis d’accord avec le billet et toutes les informations.
            Mais concrètement, en final, ce que je vois c’est ceci;

            Taux de décès par rapport aux taux de guérison par région;

            3.2-Auvergne Rhône Alpes;——3.2 fois plus de guérison que de décès
            2.3-Bourgogne Franche Comté; 2.3 ….
            3.5-Bretagne; 3.5…..
            2.9-Centre Val de Loire; 2.9…..
            3.4-Corse; 3.4…..
            2.2-Grand Est; 2.2….
            2.4-Haut de France; 2.4
            2.7-Normandie; 2.7
            4.3-Nouvelle Aquitaine; 4.3
            5.3-Occitanie; 5.3
            3.7-Pays de la Loire; 3.7
            6.5-Provence Côte d’Azur; 6.5
            2.5-Ile de France; 2.5

            Résultat, on a plus de deux fois de chance de s’en sortir en PACA que nous n’en ayons en Ils de France,
            C’est la région qui a le meilleur taux de guérison.
            Comment l’expliquer ?,
            Ils cachent leurs morts comme le prétendent certains ici. Ils les envoient mourir ailleurs. les gens sont mieux résistant en PACA???

            A quoi cela sert de faire autant de recherche sur les éventuels danger, si à la fin les faits contredisent tout ce travail de sape contre celui, qui de toute évidence possède, pour l’instant la meilleure méthode ?

          • Katow // 11.04.2020 à 17h44

            Apparemment le meilleur taux c’est plutôt l’Occitanie (5 pour 3 c’est meilleur que 6 pour 5 non ?)…. comment l’expliquer ?

            Pour ces taux de décès et guérisons : c’est sur la base des patients admis en réanimation ou sur la base des patients hospitalisés ?

          • Cog // 11.04.2020 à 18h35

            Réponse à Katow :

            5.3 signifie qu’il y a 5.3 guéris pour un décès, et non pas 5 guéris pour 3 décès.
            Donc 6.2 est plus grand donc meilleur que 5.3.

          • BayBee // 11.04.2020 à 22h03

            Ces taux ne sont pas révélateurs car sortis du contexte où les taux bas traduisent tout simplement que les services de réanimation sont en surchage dans ces régions ; ce qui peut expliquer leur taux bas tout simplement 😉

          • fanfan // 12.04.2020 à 14h01

            Incidence des maladies nosocomiales dans les hôpitaux en surcharge ?

            Les statistiques varient de 750 000 à 1 million chaque année de patients infectés et ce sont entre 7000 et 10 000 décès annuellement http://www.infonosocomiale.fr/stats.php

          • Emma // 12.04.2020 à 15h17

            En effet, étonnant point de vue unilatéral , car les crises nous avaient plutôt habitués à douter d’un unanimisme intensément cultivé par le pouvoir et ses proches, experts et médias !

          • Eric M // 13.04.2020 à 07h24

            L’objectivité c’est se baser sur les faits avec leur contexte et il arrive que les faits soient tous à charge. Ici on parle des dangers du traitement et si vous avez des élément qui prouvent le contraire à vous de les fournir avec la preuve que ces éléments ne sont pas falsifiés.

            Et attention, dire qu’un traitement peut soigner ça n’exclut pas sa dangerosité. Et la mortalité naturelle de 2% des cas ne justifie pas non plus la dangerosité sur 98% des autres cas.

          • Wakizashi // 14.04.2020 à 08h14

            « L’objectivité c’est se baser sur les faits avec leur contexte et il arrive que les faits soient tous à charge. »

            Magnifique ! A garder pour le bêtisier.

          • Tepavac // 17.04.2020 à 00h04

            Voila ine personne qu’on ne peux pas accuser de mensonge. A ecouter , beaucoup d’information. Et toutes vérifiables.

            https://youtu.be/hoh0dHx_YtI

        • nJ // 11.04.2020 à 13h09

          Objectivement, l’enjeu c’est la survie. Le but actuel n’étant pas de comparer des études mais de trouver des masques pour ceux qui vont crever de nous soigner. C’est là où certains lecteurs ne reconnaissent plus ce site. L’instinct des priorités ne vous effleure pas et beaucoup de doctes commentateurs (qui m’instruisent d’habitude) ne servent à rien sur un champ de bataille.

          J’ai essayé de lire chaque billet mais au bout de 10 lignes je trouve des biais, des oublis, des trad.tronquées qui disculpe Raoult sur sa potentielle malhonnêteté, et sur le fait  »indeniable » qu’aller vite a baisser la charge virale, c’est limiter la contagiosité des porteurs sains ( s’ils étaient détectés) sans être là panacée. De même que fabriquer des masques pour TOut es des le début permettrait de limiter la psychose sans jamais nous protéger totalement.
          Le mieux est l’ennemi du bien.

          Le culte de l’organisation n’aide en rien lorsque l’on cultive la distanciation. C’est pour cela que l’on s’éloigne d’une solution en s’écharpant sur la méthode. Nous ne partageons pas la même nécessité de faire bloc contre l’irréparable (pertes de droits) et d’electrocuter le corps mou de ce pays qui attend sa peine.

          • tepavac // 11.04.2020 à 15h43

            Ok nJ, mais c’est quoi la solution à votre humble avis ?
            Parce que, à part lancer des anathème, je vois peu de réponse satisfaisante de la part de ceux qui prennent les décisions pour l’ensemble de la nation.

            Vous dites être désabusé par les débatteurs du site, cela prouve seulement que le site recèle des esprits indépendants qui ne se laissent pas mener par un quelconque gourou ou une quelconque affiliation politique comme les éternels encartés.

            C’est tout à la gloire du site et de son créateur d’avoir assemblé et pérennisé cet esprit libre, curieux et des plus vivant d’une communauté qui s’est étendu sur tous les continents.
            Nous sommes en guerre, et dans les combats il n’y a jamais assez de protection pour faire zéro victime.

            Vous ne me ferez jamais enlever mon casque sous prétexte qu’il peut écraser ma tête sous le choc d’un obus. Pas plus que vous me ferez enlever mon gilet-par-balle sous prétexte qu’une bombe le déchirera, de même, vous ne m’enlèverez aucune des protection de survie que je puisse avoir sous prétexte qu’elle est pas homologuée. Nul ne baissera sa garde avant d’être assuré qu’une autre protection est meilleure.
            OB veut prouver qu’il à raison en disant de se méfier, que rien n’est acquit, il à raison, mais on l’a compris, et face à la situation les personnes font leur choix.
            C’est notre liberté, notre droit, même celui de se tromper.
            Cordialement

          • Wakizashi // 11.04.2020 à 17h17

            « Ok nJ, mais c’est quoi la solution à votre humble avis ? »

            C’est le pragmatisme. On a une épidémie, une molécule qui empiriquement semble fonctionner, qu’on connaît très bien (70 ans de recul), et qui en plus est disponible et pas cher : il n’y a aucune hésitation à avoir. C’est ce qu’on appelle de la médecine de guerre.

            Gloser sur des expériences et des protocoles scientifiques, c’est mettre l’urgence au second plan pour réclamer des certitudes. Le Titanic coule, mais je ne veux pas monter dans le canot de sauvetage parce que je n’ai pas son certificat de conformité.

            Personnellement si je suis malade et que je n’ai qu’une chance sur 2 de guérir avec le traitement, je le tente sans l’ombre d’une hésitation, parce que l’alternative pour l’instant, c’est le doliprane à la maison, « et venez à l’hôpital si vous commencez à avoir du mal à respirer ».

          • JM Bourget // 12.04.2020 à 10h36

            Pour ce qui est des taux de mortalité en Paca il faut noter, une fois encore, que nous sommes dans une histoire Marseillaise. A savoir que le chiffre des morts n ont pas été communiqués aux responsables de l Insee comme ce fût le cas pour les autres régions. Donc ce décompte n est pas exact. Pour expliquer cette absence de transfert des décès, les « autorités  » ont expliqué avoir été victimes d une lourde attaque informatique qui a durée plus d un mois. Nous sommes à Marseille où les miracles existent.

          • julie // 13.04.2020 à 09h14

            réponse sur le fait qu on en meurt moins au sud (même phénomène observé en italie) , à rechercher du côté du rôle de la vitamine d
            et raison pour laquelle je trouve criminel de ne pas mieux gérer l accès à l espace public (accès espaces verts pourrait être basé sur rue, immeuble, quartier avec aide mairie et police municipale)

          • Mic // 15.04.2020 à 18h55

            A tepavac,
            Concernant le taux gueris/mort : il suffit de gonfler les chiffres des guéris par exemple en testant toutes les personnes même les asymptomatiques, ce que seul PACA fait non ?
            En y incluant ces personnes qui guérir ont alors nous avons de meilleurs chiffres.
            Si en plus nous ne remontons pas à l’insère le nombre de mort alors la bingo. On est les premiers de la classe…

      • Serge F. // 12.04.2020 à 11h39

        Vous acceptez donc qu’Olivier Berruyer n’accepte pas des commentaires sous le seul prétexte qu’il ne les aime pas. J’en ai fait les frais à de nombreuses reprises sur ce site et je ne pense pas être le seul. Je veux bien que l’on modère des commentaires à tendance complotiste ou insultants, mais pas des commentaires dont l’information est sérieuse.

        Et c’est quoi cette pratique qui consiste à fermer prématurément les commentaires ou de supprimer les likes ?

        • tepavac // 12.04.2020 à 19h13

          Ça sert à préserver les nerfs fragiles de quelqu’un qui ne supporte pas très bien le diagnostique clinique des commentateurs. C’est ce qui vient en premier à l’esprit.

          D’accord avec vous Serge F, ça fait enfant gâté qui pique sa crise. ça fait pas très sérieux, mais peut-être, ne voyons-nous que la partie visible d’un problème de modération surchargé par l’avalanche de commentaire. Pourtant, ça n’explique pas la disparition des pouces….

    • Pegaz // 11.04.2020 à 18h50

      « un vrai débat contradictoire » Donc pouvoir comparer, évaluer.

      Les Crises n’évalue le critère de dangerosité que sur les médicament du « traitement Raoult ».
      A chacun de comparer et d’évaluer ceux proposés dans Discovery. La base de données publique des médicaments le permet, (Kaletra sous médicaments, Interféron bêta 1b sous substances actives).
      Le Remdésivir n’y figure pas, c’est un antiviral expérimental.

    • vva22 // 13.04.2020 à 12h47

      Tout cet article essaye de démontrer que les risques cardiaques sont le principal problème du traitement Raoult, mais la simple analyse des chiffres COVID19 en sortie d’Hôpital comparés entre PACA qui utilise largement ce protocole et l’IDF où se concentre les critiques sur ce protocole anéantissent ce réquisitoire, la Bretagne comme témoin d’une région non saturée. La répartition des malades hospitalisés entre les 3r égions est remarquablement similaire (77% de + de 60 ans en PACA et Bretagne contre 70% en IDF) pyramides des ages identiques. Le résultat en sortie d’hôpital est sans appel :

      +90 ans en PACA on sort guéri à 51% d’IDF 25% Bretagne 27%
      de 80 à 89 —————————- 57% ——– 40% ————– 46%
      de 70 à 79 —————————- 78% ——– 60% ————- 81%
      de 60 à 69 —————————- 95% ——– 79% ————- 83%
      de 50 à 59 —————————- 96% ——– 89% ————- 98%
      de 40 à 49 —————————- 99% ——– 95% ———— 100%
      de 30 à 39 —————————- 100% ——- 97% ———— 100%
      en dessous de 30 ——————– Proche de 100%
      Tous les calculs sont faits avec les comptes du 12 Avril sur https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&selcodgeo=28&view=map1

      Difficile donc de soutenir le risque cardiaque du traitement Raoult, en face du risque COVID19.

      • Tradwind // 15.04.2020 à 00h57

        Le problème des chiffres c’est qu’on leur fait dire ce que l’on veut. Il suffit de les choisir.
        Par exemple les bouches du Rhones sont un des départements du sud ou la hausse de la mortalité entre mars 2019 et mars 2020 est la plus importante, que doit on en déduire?
        D’autant que dans beaucoup de département du sud la mortalité à baissé.

  • Narm // 11.04.2020 à 10h28

    et les commentaires sont ouverts ?

    je ne comprends pas trop la réaction de BHL
    si l’on en vient à parler de bhl….

    décidément ce virus fait d’abord tourner les têtes.
    j’enregistre la page et lirait quand les souflets seront retombés, car aujourd’hui, on compte plus les morts d’inaction ( ehpad et maison) et soignants sans moyens

    • Catalina // 11.04.2020 à 16h29

      allez une bonne nouvelle, 11 avril à marquer d’un X, j’ai un masque chirurgical par jour !
      Je ne suis pas trop exposée pour l’instant, l’unité covid n’a pas ouvert où je bosse et je dis ALLELUIA !
      parce que putain, c’est bon de pouvoir respirer, les masques en tissu ça protège mais qu’est-ce que c’est chiant, surtout quand on porte des lunettes ! j’ai pas réussit à installer un anti-buée !

      ;o)

      • Séraphim // 12.04.2020 à 05h15

        Vous n’avez pas besoin d’en changer tous les jours. Lisez les recommandations du Pr.Zhang de l’hôpital de Fudan University à Shanghai:
        https://mp.weixin.qq.com/s/-zrGFMOMbJ-6kBxFecv1Swe
        Il inspecte bien son masque et l’expose au soleil

  • Consterné // 11.04.2020 à 10h28

    Je suis consterné par la posture du site qui ne fait que » tabasser « le professeur RAOULT. Soyez plus objectif et donnez à lire également des articles qui militent pour le traitement du professeur RAOULT. De nombreux médecins et scientifiques du monde entier se prononcent en faveur du traitement. Big Pharma et ses sbires ont décidé de discréditer à tout prix le protocole car bon marché . Certains médecins qui ont oublié leur serment se permettent de donner des points de vue sans savoir de quoi ils parlent. Les crises ne fait preuve d’aucune mesure dans cette histoire et prend délibérément parti, les médias mainstream sont plus prudents …

    • JP418 // 11.04.2020 à 11h33

      Bonjour,
      Si vous avez des liens vers des articles ou études qui vont dans le sens de Mr Raoult je suis preneur.

      Personnellement je ne trouve que deux types d’articles en faveur de Mr Raoult :
      – Les publications de Mr Raoult lui-même ou de son équipe
      – Des témoignages de médecins ou patients qui empiriquement trouvent que çà marche pour eux donc Raoult a raison et tout le monde devrait en prendre.

      Mr Berruyer est un homme de convictions mais je suis sûr que si on lui prouve qu’il a tord (avec une argumentation solide) il publiera les données solides « pro-Raoult ».

    • Subotai // 12.04.2020 à 01h48

      «  »donnez à lire également des articles qui militent pour le traitement du professeur RAOULT. «  »
      **********
      C’est justement le problème: militer.
      Les articles de Beruyer ne militent pas, ils exposent des faits.
      On peut trouver que l’exposé de ces faits est un acte militant (ok, c’est votre droit et aussi le sien); mais alors faites de même: trouvez donc DES FAITS qui contredisent les premiers, pas des OPINIONS.

  • GML // 11.04.2020 à 10h31

    Bonjour
    J’ai du mal à comprendre cet acharnement alors que les chiffres parlent d’eux méme
    POPULATION TOTAL- CONTAMINATION- DECEs -Taux contamination -Letalité = décés/contaminés
    MONDE – 7 700 000 000 – 1 605 548 – 95 808 – 0,02% – 5,97%
    France – 67 000 000 -124 869 – 13 197 – 0,19% – 10,57%
    ESSAI RAOULT – 1 061 – 5 – – 0,47%

    Merci de m ‘expliquer sans m ‘enfumer
    Effectivement se pose deux questions
    – Le nombre de contaminés est il mal évalué dans le monde et les pays ?
    – Soit le nombre de décès est mal comptabilisé ?
    – Soit on ne nous dit pas tout …..

    • Georges // 11.04.2020 à 10h52

      La réponse est très simple : vous ne pouvez pas comparer un échantillon statistique de 1000 personnes avec un autre de 7 milliard, ni de 67 millions.

      En outre, il est admis que le nombre de personnes infectées est beaucoup plus élevé que les chiffres officiels (en raison du faible nombre de dépistage dans la plupart des pays et du grand nombre de cas de faible gravité), de telle sorte qu’il est vraisemblable que vos taux de 5,97% et 10,57% ne représentent pas un véritable taux de mortalité.

    • Jean-Michel // 13.04.2020 à 23h04

      Ce ton sentencieux, cette certitude de ne jamais se tromper, de nous servir chaque fois l’argument imparable, franchement c’est grotesque ! Vous etes chercheur, scientifique ?

  • VL // 11.04.2020 à 10h38

    Il n’y a qu’une explication possible, les Crises ont été piratées par les décodeurs du monde ! 🙂 On a un traitement de l’information qui est aux antipodes de ce qui était préconisé jusqu’ici. Désormais les médias mainstream sont devenus les prêcheurs de la bonne parole, les organisations internationales de même. Et on a une information asymétrique avec juste les points négatifs, tout ce qui est positif ou irait du moins dans le sens de Raoult est omis…

  • Georges // 11.04.2020 à 10h46

    Merci à Olivier et aux Crises pour ce nouveau billet bien documenté et fort intéressant.

    Il me semble que les différents articles que vous avez publiés permettent déjà de tirer plusieurs conclusions.

    La première, c’est qu’on ne sait pas aujourd’hui si la chloroquine ou assimilée est un traitement qui fonctionne, y compris en association avec l’azithromycine, faute de tout test pertinent et probant, qu’il serait urgent de mener à bien en respectant la méthode scientifique.

    La deuxième, c’est que contrairement à certaines opinions, ce médicament semble avoir des effets secondaires potentiellement très risqués et ne doit donc pas à ce stade être utilisé massivement avant d’avoir pu déterminer la balance bénéfice/risque. Il conviendrait pour l’instant de le réserver à des cas désespérés comme traitement de dernière chance.

    La troisième, c’est que le professeur Raoult semble inapte, ou en tous cas non désireux de rapporter la preuve de ses affirmations pour le moins détonnante depuis quelques semaines, ce qui est très surprenant de la part d’un microbiologiste de sa renommée, et jette un doute sérieux sur ce qui se passe à l’IHU de Marseilles.

  • beserker // 11.04.2020 à 10h56

    Aucun billet sur les autres traitements comme le remdesivir?
    Aucune investigation sur pourquoi ce médicament (le remdesivir) à reçue son autorisation de mise sur le marché sans test?
    Toutes les autres molécules utilisées contre le covid ont passé des tests randomisés multicentrique en double aveugle?

    Bref, cette charge contre le Professeur Raoult sur un site ou on s’attend plutôt à voir des analyses économiques sur les effets liés à cette crise fait quand même tiquer.

    • Georges // 11.04.2020 à 11h06

      Le remdesivir n’a pas fait l’objet d’une AMM : au contraire il n’est expressément pas autorisé au sein de l’UE.

      En revanche, il fait l’objet d’une dérogation fondée sur son usage compassionnel, ce qui correspond à son administration dans des cas de malades en situation désespérée.

      Des protocoles de test sont en cours, notamment en effet des tests randomisés comme GS-US-540-5773.

    • Macarel // 11.04.2020 à 11h18

      Pour les tiques, il faudra des articles sur la maladie de Lymes.

      Mais Raoult, n’a à ma connaissance rien préconisé pour soigner la maladie de Lymes.

      A ma connaissance…

      • fanfan // 12.04.2020 à 21h04

        Muriel Vayssier: Directrice du département Santé animale de l’Inra. Spécialiste de la maladie de Lyme fait partie du Comité analyse, recherche et expertise (CARE)

  • gerald B // 11.04.2020 à 10h58

    « CNN comme référence » : pas exactement, CNN qui relaie l’opinion de :
    Kevin J. Tracey, a neurosurgeon and inventor, is the president and CEO of the Feinstein Institute for Medical Research, professor of neurosurgery and molecular medicine at Donald and Barbara Zucker School of Medicine at Hofstra/Northwell, and President of the Elmezzi Graduate School of Molecular Medicine[1] in Manhasset, New York. The Public Library of Science Magazine, PLOS Biology, recognized Tracey in 2019 as one of the most cited researchers in the world

    Faites le millième du travail de l’équipe « les-crises » et dites-nous ce qui va pas avec Kevin J. Tracey ¯\_(ツ)_/¯
    https://en.wikipedia.org/wiki/Kevin_J._Tracey

    • Tepavac // 15.04.2020 à 08h25

      Professeur en neurochirurgie…
      Ouais, pourquoi pas.
      La prochaine fois que vous aurez un probleme de mecanique avec votre voiture, pensez a aller consulter votre cordonnier pour les réparation.

      Décidément c’est une épidémie qui révèle aussi les cas de faiblesse intellectuelle et morale.
      Vraiment un danger ce virus.

  • BayBee // 11.04.2020 à 11h01

    Des patients pris alors qu’ils ont peut-être des symptômes depuis plusieurs jours (rien n’est dit à ce sujet) ; donc en phase de rémission, et donc c’est normal que leur charge virale baisse.
    Afin d’être objectif, il faudrait comparer avec un même type de population ; Aurait-on le même bénéfice/risque ? d’autant que le risque QT est vraiment avéré …
    Bref, on ne peut rien tirer de l’étude Raoult …

    • Emmanuel // 11.04.2020 à 19h40

      On meurt moins en PACA, ça n’est pas suffisant ?
      Sans citer les chiffres, qu’on peut trouver ici plus haut, le constat est vite fait, on peut aussi parler de l’écrasante majorité de ces médecins qui assurent que le traitement fonctionne car « il n’envoient moins de gens en réanimation »…

      • Silk // 11.04.2020 à 22h03

        Non ce n’est pas suffisant.
        Car la mortalité est largement fonction d’une part des patients, du taux de contaminé dans la population, et in fine ça dépend aussi des hôpitaux et du nombre de lit par habitant, ainsi que des moyens de rea ou respiratoire disponible.
        Donc non, juste le chiffre nombre de rémission vs nombre de décès n’indique rien. Les allemands ayant bien plus de place en hôpital que nous s’en sortent mieux quand un patient arrive à l’hôpital, Ils ont adopté la chloroquine ? Je crois pas.
        Quant à votre « écrasante majorité des médecins » on attends toujours des références sérieuses.

        • Le Minotaure // 12.04.2020 à 01h18

          Si l’IHU de Marseille teste en masse (ce qui est une bonne idée), il est normal que le taux de mortalité soit bas et le taux de guérison élevé, puisque la cohorte des personnes testées comprend nécessairement une plus grande part de cas bénins ou asymptomatiques.

          Pour le reste en terme de surmortalité, la région PACA est moins touchée que la moyenne, comme toutes les régions du Sud. C’est normal, l’épidémie s’y est diffusée plus tard et ces régions patissent moins du retard criminel pris par le gouvernement en termes de mesures de confinement, vu que le covid-19 y circulaire beaucoup moins début mars. Le même phénomène peut s’observer en Italie.

          Au sein de la région PACA, les Bouches-du-Rhône où se situe l’IHU est le département le plus touché de la région (+10% de mortalité en mars https://www.insee.fr/fr/information/4470857), ce qui peut s’expliquer simplement par le fait que Marseille est une grande métropole davantage susceptible d’être un foyer du virus. En tout cas rien qui ne permette de mettre en lumière des résultats exceptionnels de l’IHU.

        • Greenjack // 12.04.2020 à 15h30

          des références sérieuses qui défendent le protocole Raoult ? Perone, Menat, Pelloux, Calvo, Harousseau, Maraninchi et bien d’autres. De l’autre côté ? Cymès, Lacombe, Caumes, Steg pour ne nommer qu’eux, tous en conflits d’intérêt, qui ont leur place bien au chaud sur les plateaux TV.
          Je ne demande qu’à être convaincu par les anti-Raoult et nulle part je n’ai vu des arguments convaincants. Si ce professeur était un danger comme le clame OB, pourquoi ne pas portez plainte ? pourquoi laisser faire ce scandale ?
          Je ne connais pas le site Les Crises, je viens ici uniquement consulter les articles anti-Raoult, c’est une énorme déception. la seule chose valable, ce sont les commentaires largement plus instructifs que les articles à charge rédigés par OB.

      • Françoise // 12.04.2020 à 08h28

        On meurt moins parceque l’on teste beaucoup plus. (Paca n’était pas un cluster à ma connaissance). A l’inverse sur des zones très tendues le taux de mortalité est fort car on ne teste que les cas problématiques.

      • fanfan // 12.04.2020 à 15h22

        « Les morts invisibles du coronavirus : la vérité derrière les chiffres officiels » par Lucas Gautheron et Chloé Gence (https://www.lemediatv.fr/articles/analyses/maj-10-04-les-morts-invisibles-du-coronavirus-la-verite-derriere-les-chiffres-officiels-SaYKcOT9RFaTkUMNO7HOYg)

        « On estime la surmortalité pour chaque département en calculant la différence entre le nombre de décès relevés au mois de mars 2020 et le nombre de décès relevé en mars 2019. Une telle approche est justifiée par la similarité du taux de mortalité entre ces deux années avant que l’épidémie ne se concrétise. La surmortalité ainsi calculée peut être interprétée comme le nombre de morts inhabituelles. Cette surmortalité peut ensuite être comparée au nombre officiel de victimes du Covid-19.

        Résultats pour 11 départements parmi les plus touchés
        Département Surmortalité en mars (2020 – 2019) Victimes officielles du Covid-19 Rapport surmortalité / chiffres officiels
        Haut-Rhin 730 ± 20 (+128 %) 380 1,9
        Paris 520 ± 40 (+35 %) 306 1,7
        Hauts-de-Seine 460 ± 30 (+55 %) 127 3,6
        Seine-Saint-Denis 400 ± 30 (+61 %) 124 3,2
        Moselle 360 ± 30 (+40 %) 182 2,0
        Bas-Rhin 340 ± 30 (+37 %) 153 2,2
        Val-de-Marne 310 ± 30 (+38 %) 102 3,0
        Val d’Oise 250 ± 30 (+38 %) 102 3,0
        Yvelines 230 ± 30 (+31 %) 80 2,8
        Oise 220 ± 20 (+41 %) 90 2,2
        Vosges 190 ± 20 (+55 %) 81 2,4

        Variation de la mortalité entre mars 2019 et mars 2020, par lieu de décès. (Source: Insee, 10/04/2020) : https://www.lemediatv.fr/static/media/repartition.c7ded1e1.svg

  • monique // 11.04.2020 à 11h09

    est-ce que je suis sur le blog « les crises « ,qui faisait des enquêtes géniales pleines d’infos honnêtes?
    j’en doute quand je lis les bêtises proférées…
    c’est vrai il y avait déjà trop de schémas,profils ,courbes roboratif…mais bon…
    là c’est la saturation…les torsades points ..etc
    on nage dans le mensonge:
    où avez vous vu que sanofi gagne ajourd’hui de l’argent avec la chloroquine?
    article pitoyable…et pas signé….bonjour le courage!
    et appelés en renfort les américains considérés habituellement comme des décérébrés….
    on est chez les devins illuminés dangereux!!

    • Euls // 11.04.2020 à 11h28

      Et oui, la science c’est difficile et pas forcément à la portée du premier venu, il y a des chiffres, des graphiques, etc.

      C’est pourtant le meilleur, et même le seul outil pour lutter efficacement contre une maladie.

      C’est sûr que c’est plus reposant intellectuellement de croire au miracle et à l’homme providentiel, en balayant le reste comme « bêtise » et « mensonge ».

      • Macarel // 11.04.2020 à 11h47

        [Modéré]

        La chloroquine est un médicament, à ce titre comme tout médicament il peut avoir des effets secondaires indésirables.

        C’est pour cela qu’il est dit depuis le début par le Pr Raoult, en premier lieu, que toute auto-médication est à proscrire.

        Toute administration de médicament un peu « puissant » doit se faire sous contrôle médical.

        Je pense que derrière la polémique en cours c’est bien la responsabilité individuelle du médecin qui est en cause. Dans un monde qui s’américanise, et donc se judiciarise -en particulier dans la sphère privée-, plus personne ne veut prendre le moindre risque, même dans une situation de crise sanitaire aigüe comme celle que nous vivons aujourd’hui.
        Tout le monde ou presque ouvre le parapluie, et essaye de se protéger en attendant les décisions et la caution d’un comité d’experts, gouvernement compris. En attendant, l’on entasse les cadavres dans des chambres froides improvisées, et l’on facture le service aux familles éplorées, qui n’ont même pas pu dire un dernier au revoir à leurs proches disparus.

        https://twitter.com/Infirmier0/status/1248644960691408896

      • Séraphim // 11.04.2020 à 15h51

        “La science c’est comme faire l’amour: parfois quelque chose d’utile en sort, mais ce n’est pas la raison pour laquelle nous le faisons.”
        Et: « If you have a theory, you must try to explain what’s good and what’s bad about it equally. In science, you learn a kind of standard integrity and honesty.“
        Richard Feynman, Prix Nobel de Physique 1965

  • Charles // 11.04.2020 à 11h10

    On dirait, à voir l’importance que donne Berruyer à Raoult, que le sort du monde dépend du fait que son traitement est démasqué.

    J’ai comme un doute, là.

    La pire crise financière de tous les temps est en train d’exploser, une épidémie provoque le confinement de la moitié de la planète malgré le fait que la bonne pratique en la matière ne l’impose absolument pas, avec une privation des libertés individuelles effarante et la failite de nombreux citoyens et entreprises, des bombardiers nucléaires américains sillonnent les routes d’Europe, la France envoie des navires militaires dans la zone du Venezuela, mais on s’occupe ici de la couleur du canapé.

    Ouais…

  • Macarel // 11.04.2020 à 11h11

    On a compris, on a compris, Raoult est un charlatan ! Pas la peine d’en rajouter, il faut dormir la nuit.

    Je préconise une tisane avec du thym, ça ne doit pas avoir trop d’effets secondaires.

    • Serge F. // 11.04.2020 à 13h12

      Attention, on a rapporté avec le thym des cas d’allergie de la peau (avec une réaction croisée chez les personnes allergiques au céleri ou au pollen de bouleau), réaction d’hypersensibilité (avec un cas exceptionnel rapporté de choc anaphylactique et d’œdème de Quincke), ainsi que parfois nausées ou douleurs abdominales.
      On est jamais assez prudent.

      • Catalina // 11.04.2020 à 16h35

        Je pense qu’Olivier en sait énormément sur le thym, prochain dossier ?
        ;o)

  • Sara // 11.04.2020 à 11h12

    Un extrait de l’interview du professeur Perronne dans Marianne:
     » Je suis un scientifique pragmatique. Et cela me désole de voir l’ampleur qu’a pris, en France, l’esprit des statistiques sur le véritable esprit de la médecine. Il consiste à laisser penser que la médecine ne procède que de chiffres, de tirages au sort, d’équations… Cela est efficient lorsqu’on peut procéder sur le long terme, mais devient totalement inopérant dans certains secteurs de la médecine, comme celui des maladies rares.
    Il est consternant de constater que dans la médecine actuelle la démarche empirique puisse être méprisée, sous prétexte qu’on n’ait pas recouru à des tests en randomisation avec tirage au sort. Ce qui est impossible actuellement, alors que nous sommes dans une situation d’urgence, une crise sanitaire comme nous n’en avons pas connue depuis un siècle. En cela nous nous devons plutôt de considérer une méthode de « médecine de guerre », bien loin des préceptes méthodologiques que prêchent les experts médicaux. »
    https://www.marianne.net/societe/christian-perronne-les-tirs-de-barrage-recus-par-didier-raoult-sont-aussi-lies-des-querelles
    Une video de ce même professeur:
    https://www.bing.com/videos/search?q=professeur+perronne+bfm&&view=detail&mid=82B3EEF0429F8E82128082B3EEF0429F8E821280&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dprofesseur%2520perronne%2520bfm%26qs%3Dn%26form%3DQBVR%26sp%3D-1%26pq%3Dprofesseur%2520perronne%2520bfm%26sc%3D0-23%26sk%3D%26cvid%3D0DA71A70DD734F7F81700B7CB0E9C703

  • Sybillin // 11.04.2020 à 11h21

    Au lieu de nous rabâcher a longueur de pages que le professeur Raoult est un pourri qui essaie d’enfumer la planète avec des résultats soi disant bidon… Je pense que votre acharnement mérite un traitement par une association hydro chloroquine et Azythromycine sinon le site risque d’avoir besoin de réanimation car le risque de décès est élevé!
    Je suis encore fidèle malgré tout …sans doute un peu masochiste? Mais j’aimerai avoir beaucoup d’informations sur ce qu’il se passe aux US avec cette pandémie car les conséquences risquent d’être nettement plus graves que les effets secondaires de la chloroquine…merci de nous en informer .

  • Fred // 11.04.2020 à 11h24

    Dans le traitement du syndrome de Gougerot Sjögren (SGS), l’hydroxychloroquine est un médicament qui est utilisé.
    Voici comment il en parle dans une brochure médicale : Le Gougerot Sjögren en 100 questions

    En quoi consiste la surveillance d’un traitement par l’hydroxychloroquine (Plaquenil®) ?
    L’hydroxychloroquine (Plaquenil®) est un médicament bien toléré. Les contre-indications, notées dans le résumé des caractéristiques du produit, comportent un antécédent de rétinopathie, une hypersensibilité connue aux antimalariques, et l’utilisation prolongée chez les enfants. La désensibilisation pouvant être efficace en cas de réaction allergique, et le renoncement pour cause d’allaitement étant très discutable. L’antécédent de rétinopathie (atteinte de la rétine qui est la membrane du fond de l’œil permettant la vision) demeure la seule contre-indication absolue. Rappelons que la grossesse ne nécessite pas l’arrêt de ce traitement. La surveillance du traitement par Plaquenil® vise à prévenir l’apparition de ses effets indésirables potentiels. L’effet indésirable le plus gênant de l’hydroxychloroquine est son impact potentiel sur la rétine. L’incidence de cette complication (rétinopathie) est faible en pratique clinique. Plusieurs grandes séries de patients présentant une maladie rhumatismale et traités par Plaquenil® pendant des années, n’ont pas ou peu retrouvé de toxicité parmi des milliers de sujets traités.

    • fred // 11.04.2020 à 11h26

      Un récent consensus français recommande une surveillance annuelle, associant un examen ophtalmologique usuel et deux examens complémentaires qui permettent d’évaluer la performance de l’oeil (fonction maculaire) : vision des couleurs et/ou champ visuel automatisé central et/ou électrorétinogramme. Cette surveillance sera probablement amenée à être diminuée dans le futur. Concernant les autres effets secondaires du Plaquenil®, il s’agit des troubles digestifs, qui sont souvent transitoires ou disparaissent avec la réduction de la posologie. Il existe un risque très faible de diminution des globules blancs, qui justifie cependant la réalisation d’un hémogramme (le plus souvent intégré dans la surveillance usuelle du SGS). Enfin, il est préférable de faire un électrocardiogramme (ECG), avant et après, la prise de Plaquenil®, pour vérifier l’absence d’impact sur la conduction cardiaque, mais ce risque est exceptionnel. Le dosage de la concentration sanguine de Plaquenil® (hydroxychloroquinémie) est de plus en plus utilisé en pratique courante. Elle permet de savoir si la dose est adaptée et est bien pris car son élimination du sang est très longue.

      • Fred // 11.04.2020 à 11h26

        À retenir :
        L’hydroxychloroquine (Plaquenil®) est un médicament bien toléré, avec une seule contre-indication absolue, qui est l’antécédent de rétinopathie pour les patients lupiques adultes. Il faut souligner que la grossesse ne constitue plus une cause d’interruption de ce traitement. Une surveillance annuelle est recommandée, avec un examen ophtalmologique et deux examens complémentaires de la fonction maculaire : vision des couleurs et/ou champ visuel automatisé central et/ou électrorétinogramme.

        Voila je ne comprends pas cette campagne contre ce médicament.

        • Isabelle // 16.04.2020 à 21h20

          C’est seulement parce que le Plaquenil na pas prouvé qu’il marchait dans le covid !
          Comme il n’a pas marché pour la Dengue, le chikungunya ou Ebola….

          Maintenant vous avez le droit de vouloir prendre un médicament par conviction personnelle mais ce n’est plus de la médecine… c’est autre chose, qui s’apparente plus à la croyance et parfois même, ça marche aussi.

  • Macarel // 11.04.2020 à 11h30

    Cette « fixette » sur les effets secondaires de la chloroquine est tout à fait stupéfiante !

    Car je mets quiconque au défi d’avoir envie de se voir administrer n’importe quel médicament produit

    par le « Big Pharma » et mis sur le marché après avoir « normalement » été testé selon les normes en vigueur,

    après avoir pris connaissance de tous les effets indésirables possibles.

  • Marco // 11.04.2020 à 11h38

    Je ne comprends toujours pas pourquoi « les crises » sont autant anti Raoult que ça, c’est un personnage connu et très intéressant qui essaye de son coté avec d’autres de trouver une porte de sortie aux problèmes posés par ce Virus, SVP laissons le travailler en toute tranquillité!
    MERCI pour lui et son équipe !
    Marco.

    • gerald B // 11.04.2020 à 13h21

      C’est quand même D Raoult qui s’est auto médiatisé sur youtube.
      Il s’avère que son protocole est assez foireux et qu’il peut être très dangereux pour 11% des patients suivants ses prescriptions.
      Ça commence à faire beaucoup O_o

      D Roualt n’est plus dans le registre :
      « primum non nocere, d’abord ne pas nuire »

    • gerald B // 11.04.2020 à 13h35

      C’est violent (◕`╭╮´◕)
      https://www.youtube.com/watch?v=le66sR8As2Y

      • Silk // 11.04.2020 à 22h08

        Excellent. Ça va même plus loin que l’enquête de mediapart sur le sujet…

      • tepavac // 12.04.2020 à 20h11

        C’est vous qui avez rajouté ce titre tapageur qui n’a strictement rien à voir avec le « bizutage » des chefs?

        Je vous en informe charitablement, tweeter à déjà banni cette présentation mensongère d’une fête de son site, pour cause de diffamation publique.

        Le procédé est typique de celui qui était employé par les groupies de Clinton contre les sympathisants de Trump. Harcèlement dans les rues, dans les restaurants et même devant les écoles à la sortie des enfants des soutient de Trump.

        Dans les circonstances actuelles de douleur de bien des familles, ça fait un peu minable.

        Pour ceux qui ne connaissent pas , il s’agit de la « REVUE » et non du « GALA des internes » qui a lieux tout les 2- 3 ans dans les différent CHU de France où les internes en médecine se foutent ouvertement de la gueule de leurs chefs.
        Durant ces soirée les chef sont spectateurs et il y a une ambiance très bonne enfant !
        Les chefs en prennent plein la gueule , et pour une fois ce ne sont pas les internes, ça fait du bien !
        Donc Raoult devait surement être la durant cette soirée .

        Impossible savoir de quand date la vidéo, elle n’est pas répertorié dans YouTube, ce qui signifie qu’elle vient seulement d’apparaître…
        Il serait bienvenu, que le site fasse un billet sur ce genre de manipulation qui dépasse tous les critères de la modération.

        Décidément, après les climato-terroristes, voilà maintenant les gealeb-terroriste.

    • Arno // 11.04.2020 à 15h52

      Marco, tu ne comprends toujours pas pourquoi Les Crises fustigent autant Raoult ? As-tu lu au moins un article de O.B., rien qu’un seul ? Et si tu étais en mesure de faire la moindre recherche sur Raoult par toi-même, tu comprendrais. D’ailleurs, je te mets au défi de trouver une information neutre qui soit à décharge.

      • Tojiro // 11.04.2020 à 16h22

        Le défi, c’est de trouver de l’information neutre tout court.
        OMS, Le Monde, Institut Pasteur … vous repasserez svp.
        Je n’aime pas la vulgarité, mais tout ce long article est purement de l’enculage de mouches, à mettre au meme panier que la plupart des youtubers zététiciens.

    • Onfrey-Milleux de Setterre // 11.04.2020 à 16h46

      En quoi savez vous que Raoult est connu et intéressant, en quoi savez vous qu’il mérite plus de considération que n’importe quel chercheur ?
      Par sa seule auto-promotion, répétée à satiété par les média grand public. Cette propagande, ce lavage de cerveaux massif semble faire perdre tout sens critique à la population.
      Ce chercheur est un parmi des milliers d’autres, et aussi fort que l’on puisse le souhaiter, il n’est pas un homme providentiel. Prenez un peu de recul, regardez ses travaux, regardez ce qui en est dit à l’étranger par exemple.
      Et pitié, cessez de voir un complot dans toute critique.

    • FLYING BLUE // 11.04.2020 à 17h09

      le « discernement » c’est le contraire de faire exclusivement des articles à charge en ne sélectionnant que les articles qui vont dans son sens quasi obsessionnel….

      il est loin le temps où il y avait ici du réel discernement…

    • X-101 // 11.04.2020 à 17h23

      Tweet du docteur Mathias Wargon :
       » Les discussions sur la chloroquine sont extrêmement déprimantes. L’abandon des principes de base éthiques et méthodologiques par une partie de la communauté médicale est effrayante. Par ignorance pour certains, démagogie ou peur pour d’autres. Mais le pire c’est toute la propagande médiatique et politique. La où on devrait être posé et méthodiques en pleine crise, on privilégie l’agitation. Les récupérations de tous les politiques qui ont peur de manquer l’opportunité d’être dans le camp du plaquenil (rien que de l’écrire 😱). C’est surtout tout le complotisme qui va autour et qui érige la personnalité de Raoult en défenseur des petits contre le pouvoir dans une inversion complète de la réalité qui pose question. Comment en est on arrivé à croire qu’un professeur de médecine à la tête d’un institut hospitalo-universitaire, doté d’un énorme budget, d’une très grosse équipe. sponsorisé par l’industrie pharmaceutique (et éditorialiste à LePoint), puisse représenter la lutte contre le système ? Ce n’est pas qu’anecdotique parce que c’est un élément très important du débat et qui dans une boucle revient à la discussion sur la science et l’éthique. Puisque le système est mauvais, puisque lui est anti-système alors les principes qu’il énonce sont bons. »

      • La trollerie en cours // 11.04.2020 à 22h09
      • Séraphim // 12.04.2020 à 04h15

        Il n’est pas « anti-système », vous le révélez! Mais les déplorables, qui sont foncièrement anti-systèmes, l’estiment. Donc les déplorables se trompent. Cqfd.
        Bravo la logique! On dirait du Christophe Barbier, du Yves Calvi dans le texte! Et si c’était vous qui vous trompiez? Les déplorables savent très bien qui est Raoult, mais être anti-système n’est pas du tout ce que vous en dites. Quand une conclusion est fausse ou contradictoire, révisez vos prémices, c’est ça une attitude scientifique

    • X-101 // 11.04.2020 à 17h23

      et la suite  » Et puisqu’on veut le faire taire, la chloroquine fonctionne. Et après tous les arguments; les études (il faut se presser et le gouvernement ne veut pas), le mode de publication (on ne le laisse pas publier), les autres études (Discovery c’est le système qui veut faire taire Raoult), la disponibilité de la chloroquine et sa prescription, les statistiques de mortalité, passent par cette grille de lecture. 2 réalités s’affrontent et le débat devient impossible. Un mur séparé ces deux mondes. Et la parole « de l’expert » (on parle de méthodologie de niveau 4eme année de médecine) devient celle de l’establishment contre le peuple. J’en viens à me dire qu’on finisse par autoriser la prise de chloroquine et que chacun prenne ses responsabilités. Dieu reconnaîtra les siens. »

      • Arno // 11.04.2020 à 23h24

        Exact, refilons 2 boites de chloroquine à tous ses fanboys, puis comptons les survivants.

        • jacques // 12.04.2020 à 00h38

          Il doit y en avoir elle est vendu depuis 1949 mais je pense que ceux qui l’on pris à cette époque doivent être mort pour beaucoup ce qui confirme aussi ton post.

          • Lyonnais // 12.04.2020 à 14h57

            Non, je suis toujours là, en pleine forme à 75 ans ainsi que tous les gens que j’ai connus en Côte d’Ivoire dans les années 60 et dont certains d’entre eux en ont pris pendant plus de 20 ans. Je précise, elle était vendue sous le nom de Nivaquine, souvent par boîtes de 100 comprimés dosés à 100 mg de chloroquine chacun, sans ordonnance et sans aucune mise en garde pour un quelconque risque cardiaque ou autre, la dose journalière étant de 1 comprimé . Je n’ai jamais eu connaissance personnellement ou par des amis d’un problème frappant un utilisateur..

        • schmurtz // 17.04.2020 à 16h51

          très simple depuis 2007 4 millions de boites prescrites en France, 2 morts dont un poly-toxicomane

    • Jean-Do // 15.04.2020 à 09h39

      Ils ne sont pas seuls à alerter sur les médicaments impliqué. Le 14 avril, l’Agence Belge du médicament, l’AFMPS signale certains risques provoqués l’hydroxychloroquine :
      https://www.afmps.be/fr/news/flash_vig_news_risque_dhemolyse_associe_a_lutilisation_dhydroxychloroquine_plaquenil_dans_le

      Ce produit n’est PAS anodin. Des précautions scientifiques doivent être prises pour son usage et un protocole doit être respecté pour faire une étude sérieuse

  • Niya // 11.04.2020 à 11h39

    Bonjour,
    Assez consternant d’en arriver là où vous en êtes.
    Convoquer BHL pour régler son sort à Raoult !!
    Il est probable que dans un système de santé traversé par des conflits d’intérêts, soumis à des grands laboratoires quelques peu corrupteurs avec leurs lobbyistes, avec l’obligation de publier pour obtenir soutiens et financements, le professeur Raoult puisse parfois chevaucher la ligne rouge.
    De là à le dézinguer sans cesse en refusant de voir à qui il a affaire, c’est incompréhensible ?
    Un peu de retenue, de prudence, considérer les choses en s’interrogeant sans mener l’instruction uniquement à charge ou à décharge.
    De plus, il semble que quelques problèmes sérieux appellent une grande vigilance … les soucis sur l’érosion continue de l’état de droit, les libertés individuelles et collectives et un avenir d’airain si nous n’y prenons pas garde
    Cordialement.

  • Olivier77 // 11.04.2020 à 11h44

    J’ai l’impression que le maître des lieux a oublié la situation d’urgence dans laquelle on est.
    La médecine, c’est d’essayer de guérir avec les moyens à disposition. Il y a des médecins qui essayent et d’autres qui attendent et qui vitupèrent. Elle est où la priorité aujourd’hui ?
    Lire Michel Onfray sur le sujet https://francais.rt.com/opinions/73935-quest-qu-un-chef-michel-onfray

  • Wakizashi // 11.04.2020 à 12h09

    Si je comprends bien, Didier Raoult, 42 ans d’expérience, serait incompétent ; et un blogueur pourrait devenir au moins aussi compétent que lui en quelques jours de recherches sur internet, au point de lui donner des leçons sur son propre domaine de recherche.

    Il y a un je-ne-sais-quoi qui m’échappe…

    • Jeh // 11.04.2020 à 14h02

      Justement, n’est-il pas « suspect » que du journalisme argumenté et sourcé puisse remettre en question un medecin avec 42 ans d’expérience ?

      A tout ceux qui hurlent au complotisme contre Didier Raoult, peut-on m’expliquer les motivations derrière ce sois-disant lynchage ? A qui profiterait le crime ?

      • Séraphim // 11.04.2020 à 16h56

        Précisément on aimerait bien savoir. Tant qu’à faire de se lancer dans la critique scientifique et le commentaire grande diffusion, il faudrait exposer ses propres conflits d’intérêt n’est-ce pas? Quel membre de la famille travaille dans la médecine, la pharmacie, quels sont les financements principaux, les plus gros donateurs etc. Tout paraitrait peut-être plus clair…

      • Wakizashi // 11.04.2020 à 16h56

        Complotisme et lynchage ont des sens très différents. Quand à « hurler », qui voyez-vous hurler ici ?

        Sur les « motivations du soi-disant lynchage » (hypothèse qui n’engage que moi) : un aspect de la réponse pourrait résider dans le fait qu’OB est tout fier d’être parmi les premiers à avoir vu venir la crise du coronavirus, à une époque où tout le monde la minimisait ou s’en foutait. Comme il a eu raison sur ce coup-là, le mode anxiogène est devenu le politiquement correct de ce blog (articles + commentaires) : une façon comme une autre d’enfoncer le clou. Les « héros » du moment étaient ceux qui criaient au loup le plus fort. Plus la crise était grave, plus ça donnait raison à OB.

        Là-dessus arrive Didier Raoult avec un discours symétriquement opposé : il relativise la gravité de l’épidémie, crime de lèse-Berruyer, et en plus il donne de l’espoir aux gens avec la chloroquine. Après une première phase où il a été simplement ignoré sur « Les-Crises », il a ensuite été médiatisé et a donc été immédiatement perçu comme un adversaire par OB, et traité comme tel. Un adversaire dangereux qui plus est, étant donné son pedigree de sommité internationale en matière d’épidémies et de virus ; il fallait donc de préférence sortir la grosse Bertha plutôt que le lance-pierres.

        Il y a certainement d’autres aspects à cette obsession anti-Raoult, peut-être par exemple une quête de respectabilité chez OB, mais cette dimension bêtement narcissique du problème me semble évidente. La grosse tête quoi…

        • Séraphim // 12.04.2020 à 05h39

          Il a vu la crise avant tout le monde! Vous avez fumé du romarin ou quoi? Il a commencé le 5 mars avec un appel à suivre….Michel Cymès !!! Puis les articles alarmistes du Monde (300000 morts min), ceux du Parisien (l’épidémie est plus grave… du 12 mars) et tout à l’avenant.
          A cette époque, en Chine, le pire était derrière, on n’en était plus qu’à 30 morts/jour, et le monde entier savait

          • Wakizashi // 12.04.2020 à 08h21

            Avant tout le monde, non, j’ai dit « parmi les premiers ». Que voulez-vous, je suis certainement trop gentil… En l’occurrence, je pensais à une tribune de Michel Onfray publiée le 04 mars. A l’époque, il faut bien reconnaître que la tonalité médiatique et politique était à la minimisation de l’épidémie, ce que dénonçait Onfray dans son article.

      • Wakizashi // 11.04.2020 à 17h36

        @Jeh

        Modération à la serpe, impossible de vous répondre.

  • Suzanne // 11.04.2020 à 12h16

    Pour tous ceux qui, éventuellement, trouveraient trop long l’article d’Olivier et ne voudraient pas prendre le temps de le lire en entier, voici une autre vidéo qui, comme Olivier, remet en cause la méthodologie des deux essais marseillais à la base du débat actuel.
    https://www.youtube.com/watch?v=rP2PWgnGn24

    Regardez bien en particulier comment il y a eu, de manière assez troublante, changement d’objectif après l’expérience, ce qu’on appelle l' »outcome switching », bien répandu en tant que tentation très dangereuse pour les chercheurs, qui arrangent ainsi leurs objectifs selon comment s’est déroulé l’expérience.

    Je regrette, j’aurais bien aimé qu’il y ait un protocole qui marche !! Mais les arguments d’Olivier, et ceux donnés dans cette vidéo, sont malheureusement très convaincants. On ne peut plus faire comme s’ils n’existaient pas.

    Merci, Olivier, pour tout ce travail, je ne suis pas toujours d’accord avec ce que vous dites, mais il n’est pas question d’ignorer vos alertes sans y accorder toute l’attention nécessaire.

    • Galileo // 11.04.2020 à 14h06

      Par contre, le fait que l’étude Ehud Chorin MD PhD (que relaie Olivier au sujet des troubles cardiaques) ne présente aucun groupe témoin ne semble pas vous déranger alors que c’est précisément ce que reprochent ses détracteurs à Raoult…
      Risible 🙂 Pardonnez moi.

      • Suzanne // 11.04.2020 à 19h53

        Rien n’est risible, la situation est trop grave. Si vous pensez avoir raison, tant mieux, et vous avez peut-être raison. Mais je ne pense pas. Cela fait deux mois que je me pose des questions à ce sujet, que je ne crois ni les uns ni les autres, que j’essaie de me faire ma propre opinion. Pour moi, maintenant c’est fait, après vraiment beaucoup beaucoup de réflexions dans les deux sens, fondées sur ma propre expérience scientifique.
        Mais bien sûr, je peux me tromper. Et je ne suis pas en situation de prendre une décision.
        Mais si je l’étais, je déciderais contre ces protocoles, et pour une expérimentation au plus tôt de ces protocoles sous conditions bien contraintes. Et je n’en tire absolument aucune conclusion sur l’expérience, la notoriété et les évidentes compétences de M. Raoult. Ni sur sa personne, qui n’est absolument pas le sujet.

  • JC // 11.04.2020 à 12h18

    Les dangers du confinement
    https://fr.sputniknews.com/france/202004111043531390-il-meurt-noye-dans-la-charente-en-voulant-eviter-un-controle-de-confinement/
    (je propose un compteur, tous les morts qui ne sont pas soupçonnés d’être Covid-19, on les met sur le dos du pseudo-confinement, et on fait un concours macabre puisqu’on ne peut pas les empêcher de faire le compte foireux…)

  • Renard // 11.04.2020 à 12h35

    Je viens de lire qu’un type s’est noyé dans la Charente en tentant d’échapper à un contrôle de confinement.
    Donc le confinement peut se révéler mortel.
    Donc le confinement est dangereux.
    Donc il faut lever immédiatement le confinement.

    • debourg // 14.04.2020 à 20h09

      d’ailleurs le confinement n’a pas été validé scientifiquement par un processus randomisé

  • Bientôt 78 ans // 11.04.2020 à 12h39

    Molière: « Il vaut mieux mourir selon les règles, que de réchapper contre les règles. »

    • Bientôt 78 ans // 11.04.2020 à 13h00

      ADDENDUM

      Pr Didier Raoult, « Le processus de l’innovation peut-il respecter la règle ? »

      https://www.youtube.com/watch?v=thaxON18uJs

    • Catalina // 11.04.2020 à 15h59

      Molière, ce grand-homme
      Je vais me permettre de reprendre sur un autre ton grâce à sa finesse : « il vaut mieux penser selon les règles, que de penser »

    • Serge F. // 11.04.2020 à 16h07

      Votre remarque est fort juste. C’est pour cela que le sujet du traitement de Raoult est compliqué à traiter correctement.

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