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17.octobre.202017.10.2020
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Pandémie Covid-19 : où en sommes-nous ? (au 17 octobre)

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La situation devient alarmante : nous avons dépassé les 20 000 cas testés positifs par jour (en moyenne hebdomadaire).

Cela signifie probablement autour de 60 000 à 80 000 cas en réalité, soit près de 2 millions de cas chaque mois à ce rythme…

L’épidémie est cruelle. Au dernier point, du 6 octobre, je commençais, plein d’espoir, par « Enfin une bonne nouvelle ! L’épidémie a cessé sa croissance ».

Mais j’écrivais aussi « au vu des caractéristiques du virus et de la volonté de lutter contre lui, il n’est pas possible de réaliser la moindre anticipation sérieuse de l’évolution de nombre de cas. Ils peuvent toujours monter, baisser, stagner longtemps… Il est dès lors totalement impossible d’avoir la moindre idée du nombre de cas qu’il y a aura début novembre. »

Et c’est bien le cas. Je n’ai aucune idée quant à savoir si, dans 10 jours, nous serons à 30 000, 20 000 ou 10 000 cas par jour. Ainsi va le virus, à la merci des conditions météo, des comportements humains et des décisions gouvernementales. Personne ne peut savoir quelle sera l’évolution du nombre de cas.

Analysons donc la situation, en nous concentrant principalement sur l’évolution de la situation française.

Enfin, nous rappelons qu’un bon moyen de nous soutenir simplement consiste à nous suivre sur Facebook et Twitter (ici et ) – merci d’avance !

N.B. : comme on m’a posé la question, je rappelle que ma formation est actuaire-statisticien spécialisé en mortalité : j’ai donc l’habitude de faire ce genre d’analyses.

Plan du billet :

I. Incidence en France

1-1 La situation au niveau national

Voici l’évolution du nombre de nouveaux cas dépistés en France depuis début mai (on ne parle ici que des nouveaux cas détectés par PCR, donc des personnes avec le virus actif dans leur gorge, cela ne compte évidemment pas les tests sanguins d’immunité) :


N.B. nous ne traçons pas les données avant le 11 mai, car cela serait trompeur : à l’époque on ne testait que les cas graves, le total en avril est donc très sous-estimé, d’au moins 10 fois.

On constate donc qu’après un moment de fausse joie, l’épidémie a repris sa croissance exponentielle, très probablement en raison de l’arrivée des températures froides : les gens se concentrent plus à l’intérieur, et aèrent moins.

Si on regarde la croissance moyenne du nombre de cas hebdomadaires, on a ceci :

L’énorme reprise saute aux yeux, avec plus de 50 % de croissance…

On note bien cette stagnation sur ce graphique représentant la croissance du nombre de cas :

Lecture : quand la courbe bleue est sur fond rouge, l’épidémie est en croissance ; quand elle est sur fond vert, elle est en décroissance. Quand la courbe monte, l’épidémie accélère, quand elle descend, elle décélère. Le nombre de cas a été maximal début avril et minimal mi-juin.

Afin de mieux voir les progrès, voici le taux de reproduction effectif R ; c’est le nombre moyen de personnes infectées par un malade :

Il est donc fortement reparti à la hausse.

Enfin, l’évolution du nombre d’Infections Respiratoires Aiguës (IRA) vues en médecine générale confirme l’évolution positive actuelle de l’épidémie :

Nous stagnons désormais à un niveau moyen équivalent au tiers de celui des maxima de mars/avril.

Mais n’oublions pas que le niveau de mi-mars a duré peu de temps : il ne faudrait donc pas rester longtemps à un niveau aussi élevé.

Précision : au vu des caractéristiques du virus et de la volonté de lutter contre lui, il n’est pas possible de réaliser la moindre anticipation sérieuse de l’évolution de nombre de cas. Ils peuvent toujours monter, baisser, stagner longtemps… Il est dès lors totalement impossible d’avoir la moindre idée du nombre de cas qu’il y a aura début novembre.

1-2 Les tests

On note également que le taux de positivité continue d’augmenter, alors que le nombre de tests est reparti à la hausse :

Ainsi, la semaine dernière :

  • 995 000 personnes ont été testées, soit 1,4 % de la population française ;
  • 12,2 % des tests se sont révélés positifs (contre 9,2 % et 7,6 % les deux semaines précédentes) ;
  • 65 % des personnes testées étaient asymptomatiques (ou pré-symptomatiques) ;
  • 63 % des cas positifs étaient symptomatiques, contre 61 % la semaine précédente.

On observe également ici que la croissance du nombre de tests réalisés a repris :

Cette politique de tests tous azimuts a bien saturé nos capacités de détection, de pistage et/ou de testage, en raison de la croissance de l’épidémie.

En conséquence, il serait plus prudent de ne pas utiliser trop facilement le critère du taux de positivité des tests, car il est désormais trompeur.

Rappelons que nous testons près de 1,5 % de la population chaque semaine, et que la Sécurité sociale a identifié près de 320 000 personnes ayant été en contact avec les 115 000 personnes détectées positives la semaine passée :

Identification des personnes-contacts par la Sécurité sociale

On remarque également, sans surprise au vu des effectifs, que l’efficacité de la détection de cas-contacts baisse :

On identifie donc désormais moins de 3 cas-contacts pour chaque cas.

En conséquence, seuls 28 % des nouveaux malades sont des cas-contacts qui avaient pu être précédemment identifiés :

La stratégie de test actuelle pourrait probablement être rendue plus efficiente.

Un dernier point sur les tests PCR. Comme on le voit, ils sont globalement fiables, il n’y pas de gros problèmes de « faux positifs ».

Il est cependant vrai qu’une PCR peut générer un « faux positif » lorsque l’on cherche un seul bout de virus ; c’est pourquoi les biologistes recherchent généralement plusieurs bouts du virus pour écarter tout risque de « faux positif ».

Attention enfin : la plupart des personnes positives testées sont probablement peu ou plus contagieuses à ce moment-là, c’est trop tard, elles auront probablement déjà contaminé d’autres personnes. Cependant, cela peut être utile, car il sera dès lors possible de rechercher leurs cas-contacts. L’efficacité globale de cette politique de tests à outrance semble cependant limitée.

1-3 L’épidémie « réelle »

Comme on l’a plusieurs fois rappelé ici, il ne faut pas commettre l’erreur de représenter ainsi le nombre de cas (testés positifs) depuis février :

Comme on ne testait que les cas très graves au printemps, cela signifie qu’il y avait beaucoup plus de cas réels, non détectés.

Nous vous proposons donc une estimation de l’épidémie RÉELLE, en nous basant principalement sur les travaux de l’Institut Pasteur, afin d’obtenir le nombre de nouvelles contaminations chaque jour :

On note qu’au printemps, l’activité de test (le petit trait en vert) était presque invisible, tant elle était marginale.

La veille du confinement, on devait approcher les 250 000 contaminations par jour ; nous sommes probablement à plus de 60 000 actuellement, soit 4 fois moins.

Le taux de croissance hebdomadaire des nouvelles contaminations début mars était d’environ + 300 % par semaine (un quadruplement). Nous sommes donc en ce moment probablement revenus à environ 40 %, soit 8 fois moins.

Pourquoi ? Non pas parce que le virus aurait changé, c’est une fausse information, c’est le même (voir ici ou ). En revanche, par rapport à début mars :

  • nous avons généralisé le port du masque ;
  • nous appliquons bien plus les gestes barrières (distanciation, lavages de mains…) ;
  • les « gros regroupements » sont interdits ;
  • les « moyens regroupements » sont moins bondés ;
  • les seniors font très attention ;
  • les personnes à risque de forme grave sont protégées par la loi ;
  • beaucoup de salariés sont en télétravail ;
  • les transports en commun sont moins bondés ;
  • un protocole sanitaire prudent est utilisé dans les écoles ;
  • etc.

D’une part, on constate que ce virus est très virulent, car il se répand malgré tout, mais d’autre part, il est très gêné et il le fait 8 fois moins vite.

1-4 Clusters

Il est a noter que beaucoup de nouveaux cas sont issus de foyers d’infection (clusters, à savoir la survenance d’au moins 3 cas, sur 7 jours, appartenant à une même communauté ou ayant participé à un même rassemblement) bien identifiés (source : Santé Publique France., comme les autres informations sur les tests) :

Ce tableau a beaucoup circulé cette semaine, mais a été mal interprété. Il ne concerne pas les sources de toutes les contaminations, mais seulement celles de clusters identifiés, soit, ici, 50 000 cas sur 800 000, soit 6 % des cas. On note que le travail et l’école y ont un poids très important.

Mais cela ne veut pas dire que la situation est la même au niveau de toutes les contaminations. Ou pas, en fait on n’en sait rien, car il est très dur de savoir où quelqu’un a été contaminé…

L’avantage est que l’on connaîtra bientôt le poids des contaminations après 21h00. J’ai tendance à penser qu’il sera faible, mais honnêtement, je n’en sais rien.

1-5 Situation départementale

Voici le niveau départemental actuel de vulnérabilité face à la maladie :

66 départements sont à risque élevé (contre 58 et 46 les deux semaines passées) et 27 à risque modéré (contre 34 et 46).

Pour situer le problème, la situation mi-août était de 3 départements à risque élevé et 21 à risque modéré :

Voici le taux de reproduction moyen par région :

Il est surtout intéressant d’observer le nombre total de nouveaux cas chaque jour par département :

On observe qu’il y a beaucoup moins de départements connaissant peu de cas chaque jour, donc prudence.

Après avoir observé le niveau absolu, il est intéressant d’observer son évolution :

Rappelons enfin que nous déconseillons ici, comme pour les pays, de calculer des taux d’incidence (c’est-à-dire de pondérer par la population). Nous vous expliquerons ceci plus en détail dans un futur billet.

Voici l’évolution en graphique pour les départements les plus touchés :

Le département du 75 est donc désormais le plus touché de la métropole, talonné par le Nord.

Voici le détail pour le reste de l’Île-de-France :

On voit que l’épidémie redémarre fortement, donc restons prudents

Et voici où l’épidémie progresse dans le pays :

1-6 Situation par âge

Enfin, point très important, voici le taux de positivité selon l’âge des contaminés :

On constate que les 10-39 ans sont particulièrement touchés, mais que la positivité est en croissance sur la plupart des classes d’âge.

Voici l’évolution pour celles les plus à risques :

L’augmentation chez les plus de 50 ans est inquiétante pour la suite.

Voici ce que cela donne en nombre :

En plus de cette représentation classique, nous vous proposons le même graphique, mais présenté ainsi, afin de bien voir l’évolution pour les plus de 60 ans, population à risque :

Et ici, voici un zoom sur les 50-70 ans et les plus de 70 ans :

On voit bien que l’épidémie se développe désormais fortement chez les plus de 50 ans, ce qui augure mal de la suite pour les cas très graves, comme nous allons le voir.

II. Hospitalisations en France

La tendance sur les hospitalisations est désormais également à la stagnation autour de 5 000 hospitalisations par semaine (soit quand même 250 000 par an à ce rythme) ; elles ont quintuplé en 2 mois :

Voici la situation journalière pour mieux voir ce qu’il se passe actuellement :

On peut l’observer en traçant la croissance des nouvelles hospitalisations :

Cela donne ceci sur le nombre total de personnes hospitalisées :

Et voici la carte des nouvelles hospitalisations :

Nous sommes donc bien loin des niveaux du printemps – mais restons prudents malgré tout.


Les réanimations, quant à elles, ne stagnent pas, mais leur progression repart :

Voici aussi la situation journalière :

Et voici pour la croissance :

Ce qui donne ceci pour le nombre total de personnes en réanimation :

La déconnexion entre la tendance des hospitalisations et des réanimations montre que la proportion de malades vulnérables aux formes graves de Covid a longtemps augmenté, et recule un peu actuellement.

Cela s’observe facilement par la dégradation du ratio des nouvelles entrées en réanimation rapportées aux nouvelles entrées à l’hôpital :

Et voici la carte des nouvelles réanimations :

Et la part des patients Covid dans le total des réanimations (qui prennent la place des malades normalement reçus…) :

III. Décès en France

Voici enfin la situation au niveau des décès en France :

Voici la carte des décès hebdomadaires :

Fait plus inquiétant, on note que la situation s’est nettement dégradée dans les Ehpads et autres Établissements Sociaux et Médicos-Sociaux (ESMS) :

Si nous rapprochons le nombre de décès de notre estimation des cas réels, on voit bien qu’il y a un décalage d’un mois entre les pics, et qu’il y avait très peu de décès début mars quand l’épidémie avait le niveau actuel :

Cependant, nous ne devrions pas revivre le même drame qu’au printemps, puisque nous agissons différemment.

Et comme nous agissons différemment, c’est précisément pour cette raison que la situation est meilleure, et non pas pour des raisons « externes » voire « magiques »…

IV. Conclusion pour la France

En résumé : la situation est alarmante, et il faut agir.

Le couvre-feu est-il la bonne solution ?

Soyons honnêtes, je n’en sais rien, car on ne connait pas les sources de contamination.

J’ai cependant tendance à penser qu’il est peu probable que Macron atteigne son objectif revendiqué de DIVISER PAR 7 le nombre de cas avec cette mesure.

J’aurais pour ma part recommandé de commencer par rendre obligatoire le télétravail quand il est possible, sans tergiverser comme l’a fait Macron, probablement sur la pression des employeurs.

Si le couvre-feu ne marchait pas, et que l’épidémie restait aux niveaux actuels, il ne resterait que la solution du confinement local, comme l’a décidé Madrid. Mais vu ce que l’on sait désormais du virus, il semble qu’il serait plus optimal de tenter un confinement absolu d’une semaine, pas plus, sans aucune entreprise ouverte, en ayant prévenu les gens en amont pour qu’ils aient pu s’organiser – bref, une 6e semaine de congés payés à la maison. Mais nous verrons, le pire n’est jamais certain.

Mais il faut changer les comportements si nous ne voulons pas revivre de confinement. On remarque en effet l’apparition d’un mauvais signal : le fait que de moins en moins de personnes évitent les regroupements et les réunions en face à face…

Au final, lorsque l’on regroupe tous ces éléments, on ne peut que constater les conséquences du choix de Macron d’un laissez-faire maximal, en laissant tout passer à la trappe : personnes vulnérables, protection des enseignants, interdiction du télétravail dans beaucoup d’entreprises, etc. Dès lors, face à son échec, il est logique de le voir prendre soudain des mesures plus dures…

V. Incidence en Europe et dans le Monde

Voici la situation chez nos voisins européens :

On constate que les températures froides ont entraîné le redémarrage de l’épidémie chez nos voisins, et violemment en Angleterre. L’Espagne stagne désormais grâce aux mesures gouvernementales.

Voici d’ailleurs une carte plus précise de la situation en Europe. :

Pratiquement aucune région n’est épargnée par la Covid, mais les zones les plus actives sont la France et l’Espagne, et sans doute bientôt l’Angleterre.

On observe sur cette animation la rapide dégradation de l’été :


Comme il y a un retard de 2 à 3 semaines entre nouveaux cas et décès, la situation continue donc à se dégrader en Espagne et en France :

L’épidémie de décès reste cependant très faible par rapport à avril.

Voici enfin la situation dans les pays actuellement les plus touchés :

La situation en Inde, aux États-Unis et au Brésil reste grave – à noter une tendance désormais plus favorable en Inde, mais dégradée aux États-Unis.

Voici pour les décès :

On voit que le nombre de décès reste à des niveaux dramatiques dans les pays les plus touchés, avec 600 à 1 000 morts par jour.

Voici enfin la carte mondiale de l’épidémie – qui frappe actuellement durement l’Amérique. :

Voici pour le nombre de cas par continent :

On constate que l’épidémie se calme en Amérique, et qu’elle vient probablement de passer son pic en Asie.

L’Europe est désormais la seule zone en croissance, désormais exponentielle.

VI. Un dernier conseil Santé

Comme on l’a dit, il n’y a pas de raisons de paniquer face au virus, il faut simplement être prudent.

Cependant, si vous êtes une personne vulnérable (plus de 65 ans, ou plus jeune mais avec des comorbidités, telles que cancer, obésité, diabète etc.) non atteinte par la Covid, ou son (sa) conjoint(e), préférez le port du masque FFP2 / KN95 qui protègent le porteur (plutôt que les masques chirurgicaux bleus qui servent à empêcher les porteurs du virus de contaminer les autres; les masques en tissu ont quant à eux une efficacité variable et discutée). On en trouve parfois en pharmacie, sinon sur Internet (par exemple Amazon, ou direct producteur chez Alibaba, certains en vendant pas moins de 10 000… Choisissez si possible des masques certifiés à la norme CE ; ils coûtent entre 0,5 et 2 euros pièce).

En effet, si vous croisez des personnes dans des lieux clos mal ventilés (lieux qui favorisent l’aérosolisation), vous serez bien mieux protégés avec ces masques. On peut en trouver dans certaines pharmacies (insistez…) ou sur Internet ; prenez toujours des certifiés CE.

Enfin, comme j’ai retrouvé ce document dans les archives du Ministère de la Santé (arch), je le partage. Il concerne la différence entre les deux types de masques, et a été réalisé concernant la protection contre la grippe, en… 2009. Cela reste évidemment d’actualité contre le Coronavirus, et c’est donc dans arrière pensée…

Avec une touche d’humour noir pour finir…


Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Nous espérons qu’il vous a intéressé – c’est vraiment beaucoup de travail…

Olivier Berruyer

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117 réactions et commentaires

  • Yvan // 17.10.2020 à 08h40

    Lock down en Belgique. Mesures plus sévères qu’en début d’année. 2ème vague officialisée.

  • Anonymous_civ_Sergent // 17.10.2020 à 09h20

    En tant qu’agent n’étant plus concerné par le risque d’obésité, voici quelques mesures complémentaires au port du masque:

    -une alimentation la plus « équilibrée possible en faisant tout pour maximiser les fruits et les légumes de saison.

    -Une pratique sportive régulière :gym douce et footing le week end

    -Une hygiène mentale de fer: suppression des écrans et réseaux en début et fin de journée, limitation le week end.

    Concernant la généralisation du télétravail, je suis obligé de le dire mais beaucoup d’administrations n’ont pas la possibilité de s’équiper en ordinateurs. Devoir de réserve oblige, je ne peux pas révéler ce qui se fait dans mon ministère de tutelle mais nous avons interdiction de tout moment de convivialité . Pour l’accès au restaurant administratif, je dois le réserver sur une plateforme sécurisé et c’est pareil pour mes collègues des douanes, de l’insee et autres agents des ministères économiques et financiers.

    Et vous vous en doutez, les services de santé au travail sont overboockés.

    Le gouvernement à mon sens est aussi confronté au fait qu’il a besoin de laisser une bouée d’oxygène étant donné qu’il cherche à entraver le moins possible la marche de la machine économique: il espère que la mane des vacances de toussaint et de noël va apaiser certaines tensions bien palpables.

    • patochette // 17.10.2020 à 11h12

      On pourrait rajouter , surtout pour les personnes fragilisées ou sédentaires, un dosage sanguin de la vitamine D et une supplémentation si carence .
      Je suis quand même étonné qu’alors qu’on est dans cette affaire depuis presque un an , il n’y ait aucune recommandation d’ordre médical , que ce soit en préventif ou en curatif , alors qu’il y a quand même des pistes intérressantes et qui n’imposent pas de passer par des chimiothérapies douteuses .
      Pour ceux qui sont réfractaires au sport , les arts énergétiques sont très bien aussi ( QI-Gong )

      • MikeJ // 17.10.2020 à 14h56

        La meilleure façon d’avoir une « pratique sportive régulière » et d’assurer la « distanciation physique », c’est d’utiliser la bicyclette pour ses trajets du quotidien. Accessoirement on ne participe pas à la pollution atmosphérique, et on subit moins ladite pollution, qui est un facteur aggravant de la maladie. Sans compter l’effet bénéfique sur le climat.

  • Jeff // 17.10.2020 à 09h33

    Les, ehpad très touchées sur tout le territoire. Malgré, le protocole. La source de contamination vient des écoles. Une fois que celle ci sont ouvertes complètement la circulation accélère. Italie rentrée échelonnée, et terminé le virus reprend sa circulation maximun.
    Aux usa, les états du Midwest l épidémie progresse. Le constat le virus se répand dans des villes rurales. Au les gens se sentaient plus protéger,que dans les grandes villes

    • Marire // 17.10.2020 à 10h02

      Les écoles ou les lycées et les universités? La globalisation des chiffres scolaires cache la réalité.
      Les enfants sont peu touchés et peu contagieux, alors que les amphis bondés sont forcément plus contaminants.

      • Havoc // 17.10.2020 à 10h49

        Vous n’en savez rien.

        Ces affirmations sont complètement gratuites et ne reposent sur aucune donnée scientifique validée.

        Par ailleurs, le MEN se comporte de manière particulièrement incivique en organisant la plupart des réunions professionnelles sans utiliser la vidéo-conférence et en maintenant des assemblées qui ne sont pas réellement utiles au bon fonctionnement des établissements et du service public.

  • Babar // 17.10.2020 à 09h36

    très intéressant, beaucoup de travail et de l’inquiétude.
    Une autre vision qui voit plus globalement un rôle majeur de l’environnement sociétal mais aussi climatique. Analyse cinétique des chiffres mondiaux et des invariants. Conclut à l’effet dérisoire des mesures prises… mais que la nature suit son cours.
    https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/KtbxLvhKPbhXHNpDNmwFdBGGTmKHjflgqB?projector=1
    Impossible de trancher mais dans cette vidéo des anomalies ne sont pas expliquées: différences entre d’une part l’Allemagne et ses voisins UK, France etc..; et d’autre part différences entre Suède et ses voisins scandinaves.

  • ManuUK // 17.10.2020 à 09h43

    Merci pour cette analyse. Effectivement, modéliser la situation française est très compliquée, ce qui veut dire que nous sommes dans un système chaotique très instable.

    Antoine Flahault fait le même constat que vous : ses estimations en France sont erronées sur 7 jours.

    C’est très grave…

  • Marire // 17.10.2020 à 10h04

    Pourquoi la plupart des courbes partent-elles du 12 mai, après que le gros de la vague soit passée? Des courbes partant du 17 mars seraient beaucoup moins angoissantes.

    • Havoc // 17.10.2020 à 10h51

      Il me semble que l’auteur justifie ce choix à plusieurs reprises, non ?

      • Atchoum // 18.10.2020 à 23h49

        Si ce choix s’entend sur les diagnostics qui ont été bridés par absence de tests, il n’y a aucune raison de tronquer les admissions en réa ou les décès à part créer un effet de zoom.

        • Havoc // 19.10.2020 à 10h04

          Ce type de critique implique qu’il existerait une échelle d’observation qui serait « la bonne », celle qui rendrait mieux compte de « la Vérité », mais cette échelle n’existe pas. On peut légitimement choisir de ne pas observer les évolutions actuelles de la pandémie à l’échelle de celles du printemps, tout simplement afin de ne pas présenter des graphiques illisibles par manque de précision. Je crois que tout le monde est suffisamment lucide pour se rendre compte que la vague que nous subissons est de croissance plus lente que celle du mois de mars. Cependant, malgré cette lenteur relative, elle est tout aussi dangereuse, car ses conséquences à long terme sont les mêmes que pour celle du printemps à court terme. Le fait qu’elle nous concède plus de temps pour réagir ne doit surtout pas être à l’origine d’une illusion de maitrise.

  • Tchoo // 17.10.2020 à 10h06

    8 personnes pendant 4 heures dans une salle de réunion tous masqués et lavage des mains régulièrement.
    1 cas de Covid parmi le groupe avec symptôme les jours d’après et test positif.
    Parmi les 7 autres contacts aucune contamination, tous les tests négatifs, aucun symptôme

    • Havoc // 17.10.2020 à 10h53

      D’après plusieurs études, entre 60 et 70% des personnes malades de la Covid19 ne contaminent personne.

      On ne peut donc rien conclure de plus de votre expérience.

      Surtout, il faut toujours garder présent à l’esprit le mode très particulier de dissémination de ce virus pour appréhender les situations et les statistiques.

  • MS // 17.10.2020 à 10h41

    Les deux premières courbes sont très étonnantes. Il serait intéressant de corréler la courbe des contaminations avec la température moyenne en France – voire de le faire pour une ou deux régions – pour vérifier l’hypothèse de l’influence du climat sur les contaminations.
    Ce résultat pourrait expliquer la non augmentation du nombre de cas en été après le confinement alors que les gestes barrière avaient été abandonnés.

    • Havoc // 17.10.2020 à 10h55

      Pourquoi ne pas se contenter d’étudier les explosions épidémiques dans les pays du monde situés sous différents climats et en différentes saisons ? Vous découvririez peut-être qu’elles ont eu lieu en toute saison, en toute condition et sous tous les climats. Tout ce qui protège contre le désastre épidémique, c’est de ne pas avoir de populations âgées.

      • Rémi // 17.10.2020 à 13h25

        @Havoc D’accord avec vous globalement à propos de l’âge mais qu’en est il du Japon, de la Corée ou de l’Allemagne ? Ils ont des populations âgées mais le désastre n’est pas équivalent à d’autres

        • Kasper // 17.10.2020 à 14h08

          Pour les autres ne ne sais pas, mais pour le Japon:
          – gestes barrières intégrés dans la culture, on ne se touchais deja pas avant le Covid.
          – masques et désinfectant partout
          – respect scrupuleux des mesures sanitaires exceptionnelles
          – fermeture des frontieres et limitations de la circulation des personnes établies à temps, pas une fois qu’il est trop tard…
          – pas ou peu de charlatans qui égarent la population en prétendant que le virus n’existe pas/qu’il a changé/que ca se guérit avec du jus de citron
          – des dirigeants qui donnent à peu près confiance (au début ils m’ont fait très peur à vouloir sauver leurs JO, mais au moins on ne les prend pas à mentir tous les jours que Dieu fait…)

          • grumly // 17.10.2020 à 14h35

            Le Japon a une stratégie différente de recherche de contacts, ils cherchent en sens inverse. Ils cherchent qui vous a contaminé au lieu de chercher qui vous avez pu contaminer. Comme le coronavirus se répand beaucoup par cluster, vous avez plus de chance d’avoir été contaminé dans un cluster que de créer vous-même un cluster, donc c’est plus efficace de retrouver le cluster qui a eu lieu pour isoler ceux qui y ont participé. Le Japon teste moins mais plus rapidement.
            https://twitter.com/FLAHAULT/status/1315742464184127490

          • Rémi // 17.10.2020 à 15h38

            L’âge n’est donc pas le seul critère. En résumé, pour être un territoire épargné par le covid il faut soit avoir une population jeune, soit avoir des comportements collectifs qui limitent la propagation du virus

            • Havoc // 17.10.2020 à 16h35

              Rémi, vous avez raison, l’âge n’est pas le seul critère, mais il est cependant un critère qui permet de faire l’économie d’une véritable politique publique de protection. Si en effet, les populations de seniors sont très faiblement représentées dans la population d’un pays, il est presque inutile de mettre en place une politique de santé spécifique à la Covid19.

      • Kasper // 17.10.2020 à 13h33

        Clairement, observer la repartitions des malades aux USA, pays disposant d’une grande variété de climat, montre qu’un climat chaud ne gêne en rien la circulation du virus.

      • MS // 17.10.2020 à 14h33

        non Havoc, justement, je ne suis pas d’accord : les explosions épidémiques dépendent des politiques locales. J’essayais de comprendre la cause du « creux » dans ces premières courbes – ici se produit à autres paramètres à peu près constants – sauf erreur.

        • Havoc // 17.10.2020 à 16h40

          Je vous ai répondu au sujet du climat et de la météorologie, je n’ai pas affirmé que les politiques de santé n’avaient aucune influence sur l’évolution de l’épidémie dans les pays ayant une forte population de « seniors » (comme par exemple, la France et le Japon). Ce n’est pas du tout ce que je pense.

          En gros, il existe trois groupes de pays:

          – ceux qui ont voulu protéger l’économie à tout prix et ont tout raté (Brésil, Pérou, USA, Belgique, Suède, etc.)

          – les pays « intermédiaires » qui peuvent aller de la France à l’Allemagne, sachant que pour le moment, et pour des raisons peu connues, l’Europe Centrale a encore été peu touchée

          – les pays en réussite qui ont mené des politiques très protectrices et contraignantes (Nouvelle-Zélande, Australie, Vietnam, Chine, Russie, Corée, etc.).

          Je partage bien évidemment votre opinion sur l’influence des politiques publiques. Simplement, il me semble que l’observation de ce qui s’est produit dans le monde entier exclut des explications reposant sur la météorologie ou le climat.

  • RGT // 17.10.2020 à 11h01

    Notre cher (très cher) sinistre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, ainsi que notre Divin Guide Suprême Omnipotent doivent se réjouir :

    LA CROISSANCE EST DE RETOUR !!!

    Bon, ce n’est pas celle qu’ils avaient espéré mais c’est quand-même une croissance.

    Je m’arrête de poster des commentaires peu recommandables et je sors.

    P.S. Protégez-vous, et surtout protégez vos proches.

    • LibEgaFra // 17.10.2020 à 11h25

      Non, non, surtout ne sortez pas! L’humour fait toujours du bien, surtout en ce moment avec les tristes sires que vous désignez.

      Toute croissance est positive, non, ce n’est l’idéologie en vigueur ?

  • berthe // 17.10.2020 à 11h05

    Le nombre de cas n’augmente-t-il pas en fonction du nombre de tests effectués ? Les tests sont-ils fiables ? Pourquoi le nombre de décès augmente-t-il en Europe alors qu’il baisse dans le monde ?

    • patochette // 17.10.2020 à 11h24

      Votre deuxième question est très intéressante .
      Pourquoi la chine , pays de 1,5 milliards d’habitants avec de vastes mégalopoles, a-t-elle quasiment éradiqué en 6 mois ce virus et que nous en sommes encore à pédaler dans la choucroute ?
      Ne devrait-on pas lâcher un peu la pensée magique et les ouinsouins de fin du monde pour commencer à nous poser des questions en analysant les faits de façon pragmatique ? On n’a aucuns diplomates en Chine ? aucun partenariat ?

      • Kasper // 17.10.2020 à 14h01

        Masques à profusion (ils sont faits sur place), population disciplinée, moyens de l’état pour faire obéir les récalcitrants (ce qui a aussi des mauvais côtés…), économie en bonne santé permettant l’allocation de ressources par un état stratège (genre construire un tout nouvel hôpital en 1 semaine).

        Ah, et dirigeants compétents, pas totalement lobotomisés par l’idéologie néoliberale salon laquelle un état ne sert à rien, sauf à servir la soupe aux grands patrons.

        • patochette // 17.10.2020 à 14h09

          En france aussi les mesures sont respectées , on ne manque plus de masques depuis des mois, et les récalcitrants prennent cher aussi . Les hopitaux servent à soigner, pas à éradiquer l’épidémie .

          • Kasper // 17.10.2020 à 14h18

            Ces hôpitaux la ont été battis pour isoler les malades du Covid 19. En limitant ainsi les contaminations ils ont servi à lutter contre l’épidémie.

            Et puis ca n’est qu’un exemple. C’est pour rappeler que quand il y a quelqu’un aux manettes, on peut organiser une réponse collective.

            Les masques au début on en avait pas. Des tests non plus. Or c’est au début que c’est important de contenir la progression exponentielle de l’épidémie. Et puis c’est ce manque qui a poussé le gouvernement de bras cassés à mentir pour se couvrir, ce qui, à mon avis, a durement compromis sa crédibilité au moment ou il en avait le plus besoin (ce qui renvoit à mon dernier point…)

            • patochette // 17.10.2020 à 15h03

              On l’avait bien jugulée l’épidémie mi-mai et ensuite on avait les masques et les tests , l’explication n’est pas là .
              On pourrait aussi poser la question de, pourquoi l’épidémie est 7 fois moins mortelle en Inde alors qu’ils ont une population immense, des villes très densément peuplées avec une énorme promiscuité , beaucoup de gens fragiles ; et qu’ils n’ont pas notre capacité de réponse hospitalière .

            • Georges // 17.10.2020 à 21h19

              Age médian en Inde : 28 ans contre 41 en France. Guère étonnant donc, même si la promiscuité et le faible niveau hospitalier a malgré tout causé des ravages.

      • Deres // 19.10.2020 à 13h34

        La Chine est un état policier totalitaire. Quand on te dit qu’il y a un confinement chez toi, cela veut dire que l’équivalent de ton conseil de copropriétaire, qui font parti du parti communiste, monte immédiatement des postes de garde aux entrées en notant scrupuleusement les allez et venues par exemple. Une seule personne par foyer pouvait sortir toutes les 48h et pas d’histoire de chien ou de jogging. Il n’y a pas juste des amendes si tu a la malchance de croiser des policiers dans la rue. Non, tu seras systématiquement dénoncer par ces gardes-chiourmes et mis en garde à vue pour une durée au bon vouloir du commissaire local jusqu’à avoir fait ton autocritique. Sachant que certains gardé à vue peuvent disparaitre indéfiniment (probablement des accidents d’escaliers). La police chinoise est bien connu pour ses méthodes musclés. Et dans un Etat totalitaire, le moindre incident peut te coller à la peau pendant toute ta vie (licenciement, déménagement obligatoire, interdiction de prendre l’avion ou le train, accès aux écoles, …), et les gens le savent.

  • LibEgaFra // 17.10.2020 à 11h13

    Aujourd’hui ou demain le nombre de cas positifs sera après le 19 mai quatre fois supérieur au nombre de cas positifs avant le 19 mai. Pour rappel un célèbre charlatan, pardon « infectiologue », nous avait annoncé que les épidémies à virus avaient une forme en cloche et qu’à partir du 19 mai l’épidémie actuelle serait terminée, finie, f-i-n-i-e et qu’il n’y aurait pas de deuxième « vague ». Alors évidemment comme un charlatan ne se trompe jamais – seuls les scientifiques admettent parfois s’être trompés devant l’évidence des faits – il nous a annoncé que… ce n’était pas la même maladie…

    • LibEgaFra // 17.10.2020 à 11h18

      La seule bonne nouvelle c’est que les hôpitaux ne sont pas (encore!) débordés et que l’on sache mieux soigner la maladie ou plutôt les conséquences de la maladie, car on les comprend mieux, ce qui permet de limiter le nombre de décès.

    • Kasper // 17.10.2020 à 13h45

      Ca fait 6 mois que les faits vous donnent tort, que vous vous plantez sur tout, mais vous êtes encore là ?

      En un sens, c’est admirable.

  • Vincent // 17.10.2020 à 11h16

    OB > préférez le port du masque FFP2 / KN95

    Problème : on n’en trouve pas dans le commerce, en particulier dans les supermarchés type Lidl, Auchan ou Carrefour.

    J’ai dû chercher sur Internet pour finalement en trouver, à un prix raisonnable (ça compte aussi, vu l’usage), sur Amazon, en espérant que ces masques sont vraiment (K)N95 et pas juste de la camelote estampillée comme tel.

    C’est quand même dingue que la France en soit encore là près d’un an depuis de le début de l’épidémie :-/

    • LibEgaFra // 17.10.2020 à 11h21

      « C’est quand même dingue que la France en soit encore là près d’un an depuis de le début de l’épidémie :-/ »

      (cynisme on)
      Mais non, mais non, il faut bien arriver à régler le problème des retraites qui coûtent un pognon de dingues, finalement.
      (/cynisme off)

    • RV // 17.10.2020 à 19h05

      A Paris ma pharmacienne m’a demandé si j’en voulais à l’unité ou par boite de 20.
      Une hirondelle ne fait pas le printemps, je sais.

  • Rémi // 17.10.2020 à 12h03

    Bonjour

    Je ne comprends toujours pas en quoi le taux de positivité serait trompeur. Prises individuellement, toutes les données sont trompeuse :

    – le nombre de décès quotidien : grandement conditionnée par la situation un mois plus tôt (les contaminés ne meurent pas tout de suite)
    – le nombre de passage en réanimation : ne préjuge pas entièrement du nombre de morts (ça dépend du profil des personnes concernées) + conditionnée par la situation quelques semaines plus tôt
    – le nombre de nouvelles hospitalisations : préjuge encore moins du nombre de morts + conditionnée par la situation quelques semaines plus tôt
    – nombre de cas positif : conditionné par le nombre de personnes testées

    Ayant atteint la saturation de notre capacité à tester, le taux de positivité est devenu à mon sens plus révélateur que le nombre de cas positif. En effet, c’est le taux de positivité qui permet d’évaluer ce que serait le nombre de cas positif réel si on avait pu tester davantage :
    (nombre de cas positif reel) = (nombre de cas positif avéré) + (nombre de personnes non testés à cause de la saturation) * (taux de positivité) + (nombre de faux négatifs) + (nombre de personnes malades n’étant pas cas contact, n’ayant pas de symptômes ou ne souhaitant pas se faire tester malgré les symptômes)

    En quoi la donnée du taux de positivité est elle plus trompeuse que les autres ?

    • Rémi // 17.10.2020 à 12h13

      Je complète ici car je n’ai pas pu éditer le post précédent (pardonnez les fautes) :

      Analyser le taux de positivité aurait permis de comprendre le pseudo arrêt de la croissance début octobre (alors qu’il s’agissait uniquement d’une baisse du nombre de tests). Pour moi la situation a continué à s’aggraver les dernières semaines, et le taux de positivité est la seule donnée qui permettait de le constater!
      Parler de froid me parait hasardeux sachant que ça n’a pas l’air d’avoir eu d’effet dans les autres pays d’Europe. C’est bien la baisse du nombre de tests qui explique la stagnation du nombre de positifs début octobre

      • Bernard // 17.10.2020 à 16h40

        Examiner le taux de positivité seul (donc sans examiner aussi le nombre de cas testés positifs) est trompeur car il dépend du niveau de ciblage des tests et donc de la quantité des tests effectués.
        Par exemple, si on décide de faire des économie dans les tests, on va les réserver à ceux qui sont symptomatiques, ce qui va mécaniquement augmenter taux de positivité des test, même si l’épidémie ne progresse pas.
        A mon avis, pour être certain que l’épidémie progresse, il faut que, à la fois, le taux de positivité des tests augmente et, à la fois que le nombre de testés positif augmente.
        Ce qui est le cas en ce moment.

        • Rémi // 17.10.2020 à 19h34

          Entièrement d’accord avec vous sur le couplage taux de positivité / nombre de positifs.

          En l’occurence, je voulais souligner que le taux de positivité était le seul en capacité d’expliquer l’évolution d’octobre, alors que le nombre de positifs seul est trompeur (on avait simplement moins testé à cette période).
          A politique de test constant, le taux de positivité est un indicateur très révélateur. Surtout quand on ne peut plus tester davantage, ce qui semble être notre cas.
          En revanche je suis d’accord qu’il ne l’est plus si on modifie les critères de sélection des personnes testées. Je ne crois pas que ça ait été le cas en France sur la période récente.

          • Bernard // 17.10.2020 à 20h23

            « En revanche je suis d’accord qu’il ne l’est plus si on modifie les critères de sélection des personnes testées »

            C’est bien ce qui s’est passé il y a quelques semaines: vu la saturation des labos, on a diminué les tests et priorisé les personnes qui avaient des symptômes et les cas contact. Cela a diminué le nombre de cas détectés et augmenté le taux de positivité. Que l’épidémie augmentait elle aussi a donc été ici juste un coup de « chance » (si on peut appeler cela ainsi) pour les partisans comme vous du taux de positivité.

            Selon moi, on devrait organiser, séparément, quelques tests randomisés car, là, on aurait des taux de positivités réels car ils ne dépendraient ni du nombre ni du ciblage des tests.

            • Rémi // 17.10.2020 à 20h51

              C’est vrai que des tests aléatoires régleraient l’affaire. Mais à moins de forcer les gens tirés au sort à se faire tester, il y aurait un biais non négligeable car un certain type de profil à risque (type conspirationiste ou apparenté) ne souhaiterait probablement pas se faire tester.

              Oui vous avez peut-être raison au sujet d’un changement au niveau des critères de sélection pour les tests, je ne me suis pas renseigné à ce sujet. Mais alors le chiffre du nombre de positif n’était pas moins trompeur au moment de ce changement de politique ! Justement, analyser le taux de positivité aurait permis d’illustrer en partie le changement de politique, et aurait aider à comprendre que le nombre de positif hebdomadaire réel n’a pas cessé de croitre.

            • Bernard // 18.10.2020 à 11h15

              Effectivement, je n’avais pas pensé à ce certain type de profil 😉 qui est particulièrement à risque.
              Et qui illustre le principe de la sélection naturelle 🙂

    • Rémi // 17.10.2020 à 14h33

      Justement, le taux de positivité étant passé de 2 à 12%, vous devriez en conclure qu’on teste de moins en moins « sans raison » non ?

  • Mich // 17.10.2020 à 12h16

    50 morts par jour , c est pas beaucoup non ? Je suis pas un expert mais ça me parait pas énorme . Je rate peut être un truc .

    • Kasper // 17.10.2020 à 13h53

      c’est « seulement » 5 fois le nombre de morts par accidents de la circulation, grande cause nationale. Une paille.

    • Rémi // 17.10.2020 à 14h28

      50 morts par jour, ça fait 18000 morts par an, on pourrait considérer que c’est négligeable par rapport aux 600 000 morts annuels habituels. Mais effectivement je pense que vous ratez quelque chose :

      – le nombre de mort dépend du nombre de cas un mois plus tôt, nous payons la situation de mi septembre. Le nombre de cas positif ayant doublé depuis (à minima car nos capacités de test saturent), nous aurons à minima deux fois plus de morts quotidiens dans un mois – et cela quelque soit ce que nous faisons, c’est acquis. Sans compter que nos capacités à soigner les malades commencent à faiblir.
      – les nouvelles admissions quotidiennes en réanimation sont supérieures à 1000 actuellement et sachant qu’en moyenne une personne en réanimation a 17% de chance de décéder, on est à près de 200 morts prochainement. (on ne parle même pas des morts EPHAD)
      – le nombre de cas positif quotidien continue à augmenter (surement encore plus car nous ne sommes plus en capacité de tester tout le monde), et donc le nombre de mort quotidien est amené à progresser dans plus d’un mois. C’est uniquement sur ça que nous pouvons jouer, via un comportement collectif approprié, nous sommes capable de diminuer le nombre de mort qu’il y aura dans plus d’un mois

      • VVR // 18.10.2020 à 13h23

        Le nombre de mort ne depend absolument pas du nombre de malade un mois plus tot. Si le nombre de mort depend du nombre de malade, c’est le nombre de malade 6 jours plus tard. Mais même dans ce cas la corrélation est extrémement faible.

        Si on cherche a maximiser les correlations, en mars/avril, 15/20% des hospitalisés meurent 6 jours plus tard. Actuellement 5% des testés positifs sont hospitalisés, et 10% meurent. Les délais sont par contre extrémement floux: Si le delais entre test est hospitalisation semble être de quelques jours, la meilleur correlation serait que les malades soient testés / hostitalisés et meurent le même jour… mais ceci est probablement lié a l’absence d’infléction marqué en dehors du taux de positivité.

        Pour les 50 morts, c’est aussi la moyenne des morts par pneumonie. Evidemment, la norme en Octobre est plus de 75 morts par jour, les IRA ayant la mauvaise habitude d’augmenter fortement tous les ans semaine 36/37. Pour rappel, nous somme semaine 42.

        A noter également qu’un arrêt cardiaque chez un cancéreux ayant la grippe, la cause officielle du décès sera probablement cancer. Avec le covid la cause officielle sera covid. Ce qui explique que la grippe avec 2000 décès officiels provoquera une surmortalité de 20000, quand le covid avec 32000 décès officiels a provoqué une surmortalité de 24000. (j’ai pris la grippe, mais c’est valable pour la plupart des infections).

        • Havoc // 18.10.2020 à 15h53

          Si le nombre de décès ne dépend pas du nombre de malades, alors il n’y a effectivement pas de raisons de s’inquiéter de cette pandémie.

          • VVR // 19.10.2020 à 09h45

            Je parlais de la pertinence de certaines métrique pour en prédire d’autre. Le nombre actuel de malade est un prédicteur mediocre (correlation 0.5) des décès quelques jours plus tot, et n’est donc pas trés utile.

            Par contre nous somme d’accord que le nombre d’hopitalisés un jour est un excellent predicteur des décés 5 a 6 jours plus tard, si l’on recentre sur les bonne periode: complétement chaotique (avec des pointes entre 14 et 21%) les 4 premiers mois, et stable autour de 10% depuis la mi-juillet.

            • Havoc // 19.10.2020 à 10h07

              Il y a au minimum une raison pour laquelle le nombre actualisé de malades ne peut pas constituer un bon outil de prédiction, quel que soit le terme désiré: on ne connait pas ce nombre.

            • Bernard // 19.10.2020 à 11h42

              @VVR, je ne comprends pas votre chiffre de « 5 a 6 jours plus tard ».
              En effet, le pic des morts a été mi avril alors que le pic des contaminations a été, par essence, le 17 mars ce qui fait 1 mois plus tard. Il faut y enlever une dizaine de jours « d’incubation », ce qui fait, en moyenne car c’est certainement variable, une vingtaine de jours d’hospitalisation avant le décès, ce qui est bien plus que 5 à 6 jours.

              @Havoc: On connaît le nombre des nouvelles hospitalisations.

            • VVR // 19.10.2020 à 11h52

              Si l’on doit vraiment chipoter: le nombre total de malades hospitalisés. C’est effectivement une faible fraction du nombre de malade, mais sur un seul pays et un seul virus, on peut estimer que la part des malades qui finissent à l’hôpital ne change pas radicalement d’un mois sur l’autre (quoi que l’on rentre dans la période ou les actifs s’enferment a l’abris du soleil toute la journé, c’est un peu la période des fêtes pour les maladies aussi)

            • VVR // 19.10.2020 à 12h16

              @Bernard
              Le pic des décés est le 5 avril (en lissage hebdo, le 5 est un dimanche du coup il n’a que 300 mort et le maximum officiel est le 6). Le pic des hospitalisations a lieu le 31.

              Pour les contaminations, ça impliquerait un délais de deux semaines entre contaminations et hospitalisation. Aprés refléction, ce n’est pas si deconnant, ça expliquerait qu’il n’y ait aucun décalage entre hospitalisation et entré en réa.

            • Bernard // 19.10.2020 à 14h26

              @VVR, je me basais sur cette courbe (cochez le « Hide unselected countries/blocs » pour mieux sélectionner les dates) et le pic y est le 17 avril:
              https://ig.ft.com/coronavirus-chart/?areas=fra&areasRegional=usny&areasRegional=usnj&byDate=0&cumulative=0&logScale=1&perMillion=0&values=deaths

              Mais effectivement, comme c’est une moyenne glissante sur une semaine et que les recensements étaient hasardeux, il y a vraisemblablement un retard de plusieurs jours. Afin de s’affranchir de ces retards, je compare maintenant cela avec la courbe des cas, qui était en fait, vu le bordel de l’époque, les entrées en hôpital. Son pic y est le 4 avril soit, là encore, une vingtaine de jours avant le 17 avril. Et là, les retards se compensent.

              Je me demande si votre 5 à 6 jours d’hospitalisation ne serait pas dans les cas d’hospitalisations directement en réanimation, à savoir quand on est déjà presque mort, ce qui, en tout cas j’espère, n’est plus le cas actuellement.

            • VVR // 19.10.2020 à 16h03

              @Bernard Interressant, je me base sur les données hospitaliéres (via Geodes) et ce ne sont pas du tout les mêmes données. Apparement le financial times se base sur les données de l’ecdc, il faud que je regarde ça.

            • Bernard // 19.10.2020 à 16h29

              Effectivement, le FT a un plus gros retard que je ne le pensais, en tout car par rapport à ce site qui est superbe et qui, lui, met bien ce pic au 4 avril (décochez le « Easing » car sa projection change l’échelle):
              https://covid19.healthdata.org/france?view=daily-deaths&tab=trend

        • grumly // 18.10.2020 à 17h24

          En mars il fallait 3 semaines pour guérir ou mourir du covid à l’hôpital. « En moyenne le délai entre la survenue de l’infection et la sortie de l’hôpital est de 22 jours. Les décès surviennent en moyenne à 18,5 jours. » https://urgences-serveur.fr/mise-au-point-quotidienne-sur-le-covid-19.html

      • Patrick-Louis // 21.10.2020 à 08h00

        Vous faites la même erreur que les médias mainstream. Vous confondez les testés positifs et les infectés. Un testé positif n’est pas un malade. C’est quelqu’un qui a développé des anti-corps contre un virus ou an coronavirus ; à ce stade, l’on ne sait même pas lequel. Il faut arrêter de comptabiliser les testés positifs, les tests ne servant pas à détecter les maladies, comme l’a expliqué leur inventeur avant de décéder.
        La seule statistique qui compte, est le nombre de décès, toutes causes confondues. Et l’on constate qu’il est du même ordre que celui des années précédentes.

        • Bernard // 21.10.2020 à 13h24

          @Patrick-Louis, c’est vous qui gobez et colportez n’importe quoi. Les test PCR, dont il est explicitement question ici, détectent, non des « anti-corps », mais plusieurs parties d’ARN du virus du Covid.

          Ces tests servent donc à informer les positifs qu’ils sont (probablement) contagieux du Covid afin qu’ils ne contaminent plus d’autres personnes d’une maladie qui tue environ 1% des contaminés.

          Et mélanger les décès dus au Covid avec les décès toutes causes confondues ne fait que masquer l’évolution de cette épidémie et donc sa dangerosité si on ne fait rien.

    • Rémi // 17.10.2020 à 14h28

      En résumé, si nous savions que le nombre de mort quotidien se stabiliserait à 50, ce ne serait pas alarmant. Or tous les chiffres montrent que l’épidémie progresse et par le décalage temporelle entre contamination et décès, il est déjà acquis que ce chiffre sera à minima de 150 en novembre, et davantage ensuite si les comportements collectifs sont les mêmes.

    • Bernard // 17.10.2020 à 19h24

      @Mich, un mort supplémentaire reste un mort supplémentaire (je vous le concède, à l’âge près). Pour fixer les idées et comme c’est d’actualité, pensez que 50 morts équivaut à … 50 « décapitations ». Et cela tous les jours !

      • Deres // 19.10.2020 à 13h46

        Je crois que dans les analyses médicales, ils font les calculs en années de vie perdus plutôt qu’en nombre de morts justement pour tenir compte de l’âge. Il faudra en tenir compte quand le vaccin arrivera car comme tout traitement il y aura des risques certes très rares mais réelles.

  • Florent // 17.10.2020 à 13h39

    Très bon boulot pour ce qui est de l’analyse statistique. On attend toujours de savoir si tout ça c’est bien grave et met en péril la communauté humaine. A priori oui. rappelons qu’en France l’année dernière il y avait 610 000 décès, ah et on oublie que l’on ne fait pas que mourir dans ce pays, 750 000 naissances.

    Concernant le télétravail obligatoire, il n’y a pas que les employeurs qui freinent. Je suis employé dans des bureaux avec un travail parfaitement réalisable chez moi. Et bien hors de question de m’enfermer chez moi pour ensuite me taper une déprime. Et je ne suis pas le seul dans ce cas.

    Mais bon, ainsi va la vie des gerontocratie. Comme le dit le président lui même, c’est les jeunes quon sacrifie, gageons que l’avenir s’annonce radieux.

    • Cévéyanh // 17.10.2020 à 17h29

      Pour ne pas être déprimer, c’est peut-être de se dire que c’est provisoire, que c’est pour ne pas avoir trop de monde dans les transports car certaines personnes ne peuvent faire du télétravail et aimerait bien ne pas être dans des transports avec plein de monde ou au bureau. Cela dépends après de votre situation : est-ce que vous prenez les transports en commun ? Est-ce que dans votre entreprise, beaucoup de monde travaille dans un petit périmètre, beaucoup d’allés et venus ? C’est pour cela qu’il est difficile d’instaurer une obligation. L’idéal, c’est à tous les employeurs d’en discuter avec leurs employés et hélas certains ne le font pas.

      Une société est composée de personnes de tout âge. Elle a besoin de vieux et de jeunes. Certes les plus vieux ne travaillent pas et font tout de même même marcher l’économie : services à la personnes, aide-soignants, alimentation, tourisme… Et apporte au reste de la société amour, joie et aussi par leurs expériences de vie, de l’histoire du monde. Les jeunes ne devraient pas se sentir sacrifier ou que l’on leur dise. Cela ne fait que les opposer alors qu’ils sont complémentaires. Ils devraient se sentir souder aux vieux.
      Ce qui arrive, n’est-il pas plutôt la conséquence de la mauvaise gestion des politiques ?

    • Rémi // 17.10.2020 à 19h44

      Au sujet du télétravail, il y avait mieux à faire. Sans aller jusqu’à l’obligation, il aurait été judicieux de mettre en place un télétravail par défaut :
      – Tout travailleur dont le métier est compatible avec le télétravail est en télétravail par défaut.
      – Ceux qui en font la demande peuvent bénéficier d’un travail en agence partiel ou complet.

      En mettant en place cette règle, on aurait à la fois augmenter considérablement le télétravail d’un côté, tout en respectant les contraintes et les préférences individuelles de ceux qui préfèrent travailler en agence de l’autre

      Cette mise en place aurait permis d’être un peu plus souple au niveau du couvre feu, par exemple 22h, ce qui fait une énorme différence pour les restos, cinémas, théatres…

      • Cévéyanh // 18.10.2020 à 19h16

        Macron a préconisé, mercredi 14/10, « 2 à 3 jours de télétravail par semaine » quand c’était possible (négocié dans les branches ou dans l’entreprise). Sans l’obligation, c’est toujours la décision finale de l’employeur.
        Un employeur s’il pense à son personnel et aux possibilités qu’il a et au vue des infos données, permettrait à ses employés de télétravailler si c’était gérable. Tous les employés qui travaillent en bureau, n’ont pas forcément la possibilité de faire du télétravail car manque de matériels informatique, réseau sécurisé… Et c’est encore des fois moins possibles pour une PME qu’une grande entreprise.

        Le couvre-feu (donc une obligation) a été mise en place pour que moins de gens ne se retrouvent après le travail et risquer la contagion car ils pensent moins à certaines mesures de prévention (ce que montre le graphique dans la conclusion de O.Berruyer). Voulant perturber l’économie le moins possible, c’était leur solution. Le faire à 22H aurait permis à plus de personnes de se voir. A voir la pertinence de ce couvre-feu car si les gens se retrouvent chez eux et ne font pas plus attention…

  • Guise // 17.10.2020 à 19h49

    Merci, je signale juste une coquille (détail mais bon) : « de toutes les contaminions », contaminations ? [Modération : corrigé merci]

  • Phil // 17.10.2020 à 21h04

    Quelqu’un a t’il déjà vu le panneau « client suivant » dans les commerces nettoyé à l’alcool? (Moi jamais)
    Pourquoi les gens continuent de mettre leurs mains dessus? (Je passe pour un malpoli depuis mars)
    Pourquoi est-ce toujours dans les magasins? (Alors qu’en respectant la règle du mètre il est inutile )

  • JBB // 17.10.2020 à 21h28

    Pour ceux qui aiment les chiffres détaillé,:
    https://germain-forestier.info/covid/

  • Flovannes56 // 17.10.2020 à 22h08

    J’ai une question

    Quelle est la mortalité chez les 0-45 sans comorbidités?
    Si j’ai bien compris elle serait presque nul ?
    Pourquoi ne pas confiné ,protéger que les personnes concernées ?
    Surtout si cette situation dure des années…
    Si quelqu’un a une information je suis preneur .
    Merci pour se travail Mr Berruyer

    • Les-crises // 17.10.2020 à 22h23

      Réponse semaine prochaine 🙂

      • Flovannes56 // 18.10.2020 à 13h33

        Merci pour le retour je me doute qu’il y a une bonne raison .
        On peut imaginer notre gvt incompétent mais tout les gvts du monde …
        J’ai quelques hypothèses :
        -taux de réanimation trop élevé même pour les 0-45
        -taux de séquelles trop élevé
        – le gouvernement a une info que l’on a pas sur un traitement fiable a court terme 2021?
        Car maintenant avec le recul il est possible de savoir combien de mort par classe d’age sans comorbidités et faire un ratio par rapport au nombre de français qui ont été malade ( 7-10 millions?)
        D’ailleurs si vous pouviez avoir ces chiffres
        -Nombre totale de français touché par le virus depuis 2020
        -nombre de réanimation par classe âge et sans comorbidités
        -pourcentage connu des séquelles, atteinte aux poumons par classe âge sans comorbidités

        Merci encore pour tout votre travail et vous avez gardé les pieds sur terre contrairement a certains …(PB)

    • Bernard // 18.10.2020 à 12h15

      La mortalité chez les 0-45 ans est effectivement très faible (je dirais environ 0.2%).
      Mais rien que l’expérience actuelle prouve qu’il est impossible d’arriver à confiner/protéger, et à fortiori pendant des années, ces plus de 45 ans … qui sont maintenant sous réanimations. Et pourtant vu leur âge ils se méfiaient.

      A moi de poser une question: Pourquoi êtes vous opposés à la solution Sud Coréenne et même Chinoise de (presque) zéro contaminations et zéro morts ?

      • Flovannes56 // 18.10.2020 à 13h40

        Si la mortalité chez les 0-45 ans sans comorbidités est de 0.2% c’est élevé ça fait 60 000 morts si 50% des Français atteint …
        Perso j’etait pour une solution a la Coréenne ou néo-zélandaise mais pour moi c’est trop tard depuis bien longtemps trop cas a tracer.
        Et puis on a un gvt peu compétent de plus
        -notre situation géographique (beaucoup de frontières)
        -Notre appartenance à l’Union Européenne

        Font que ça serait très compliqué selon moi mais ça serait l’idéal si cela dur

        • Bernard // 18.10.2020 à 14h45

          Houps, excuses, je voulais écrire 0.02 et non 0.2 ! Ce qui ferait 6000 morts, ce qui serait effectivement raisonnable pour arriver à une immunité collective totale. Mais le problème est qu’il est impossible d’isoler suffisamment les « vieux » et surtout suffisamment longtemps pour que cette immunité collective ait le temps de se faire sans gros dégâts chez les « vieux ».

          Il n’est jamais trop tard. L’expérience du confinement « total » de mars-avril a montré que l’on peut toujours revenir à un nombre gérable de cas à tracer. Et, si l’on s’en donne alors réellement les moyens, on peut maintenir le R inférieur à 1.0 après le confinement. Et cela d’autant que l’on a maintenant une immunité collective partielle qui fait déjà un peu baisser le R naturellement.

          Pour les frontières, cela ne pose pas de problème si tous les pays font cela. Si non, il suffit de tester les voyageurs en provenance de pays qui ont laissé filer l’épidémie. En l’occurence surtout la France.

        • Deres // 19.10.2020 à 13h55

          Ce n’est pas qu’un problème de compétence du gouvernement. Il y a aussi le peu de maitrise qu’à le gouvernement sur ses propres administrations. Le cas des masques était assez significatif : le gouvernement lui même a mis 3 semaines à faire avouer à ses administrations le fait que le fameux stock de masque n’existait plus. Pendant ce temps là, les administrations enchainaient les excuses sur la dispersion des stocks, la gestion manuel sous Excel de celui-ci etc. Les envoyés du gouvernement découvrent rapidement qu’ils vont échouer dans leurs missions face aux guerres de chapelles entre les barons des administrations et passe en mode gestion de l’échec pour couvrir leur carrière. Cela a été le cas sur les tests par exemple (6 mois pour y arriver) ou sur les transferts de patients entre région (quelques centaines pour la galerie).

    • VVR // 18.10.2020 à 13h53

      Mortalité ? si definie comme mort / pop totale, elle est ridicule.
      Quelques chiffres:
      Nombre de morts de moins de 50 ans depuis mars: 403 (pas de chiffre excluant les comorbidités)
      Nombre de morts de moins de 50 ans depuis le 13 mai: 110
      Nombre de moins de 50 ans testés positifs depuis le 13 mai: 444175

      • Flovannes56 // 18.10.2020 à 14h31

        Mauvais mot
        Je parlais de létalité .
        Si vos chiffres sont bon depuis le 12 mai ça fait un taux de létalité de 0.024%
        Uniquement sur ce critère(hors réa et séquelles) ça paraît fou de ne pas distinguer par classe âge dans les mesures sanitaires …

        • Lanterneur // 18.10.2020 à 20h19

          La létalité est selon toute vraisemblance encore plus faible que cela car les cas détectés via les tests (PCR et autres) ne représentent qu’une fraction des cas réels qui sont par conséquent sous-évalués. Les décès dans cette tranche d’âge étant souvent précédés de l’hospitalisation et de l’admission en réanimation, leur nombre est connu avec quasi-certitude. On peut légitimement en conclure que la létalité chez les 0-45 ans est inférieure d’un facteur 2 ou 3 à 0.024% ce qui donne au pire un taux de 0.012%.
          Reste la question des séquelles sur lesquelles nous n’avons pas encore de certitudes ou de statistiques fiables (sont-elles permanentes ou disparaissent-elles à court ou moyen terme ?).

          En ce qui me concerne, je suis dans la tranche des 20-30 ans, testé positif fin Septembre avec un jour de fièvre modérée et plus rien depuis, aucune séquelle à ma connaissance. Bien sûr je suis conscient que mon cas n’est pas généralisable.

    • Claude // 20.10.2020 à 22h03

      Des personnes de 30A en surpoids sans activité physique sont bien plus à risque que d’autres 65A.
      Les hommes sont nettement plus à risque que les femmes
      l’âge médian de mortalité est 50A (j’imagine bien plus bas disons 45A pour les hommes)
      le groupe O+ est moins à risque
      Donc, selon votre théorie :
      il faudrait plutôt confiner tous les hommes de plus de 45A, en surpoids et qui ne sont pas de groupe O+.
      vous voyez où mène votre théorie ?

      Si on prend les véritables critères pour appliquer votre théorie du confinement différentié, on aboutit à cela.

      Si vous êtes dans le lot de ces hommes, peut-être serez-vous tenté de penser autrement.

      • Flovannes56 // 21.10.2020 à 21h41

        Après une recherche rapide sur le net âge médian 84 ans (bon a verifier)
        Après la vois cité des articles mais depuis il y a pas mal de mort dans le monde donc faire de vrai statistique de mortalité c’est jouable .
        Et quand je parle de cette solution confiné par âge et/ou comorbidités je ne pense pas a moi (confinement pas compliqué pour moi je vois grandir mes enfants en bas âge en étant payé il y pire)
        Je pense surtout a l’économie et aux conséquences sur le long termes (confiné des retraités aurait un coût pour la nation moins élevé)
        Après j’attends avec impatience la réponse à ma question cette semaine car Olivier Berruyer est souvent pertinent .

  • Alcyon Eldara // 18.10.2020 à 07h27

    On peut aussi se demander à quel point les données des décès en Inde est proche de la réalité. Pas qu’ils mentent volontairement, mais dans les bidonvilles, c’est difficile de réaliser un comptage.

    Oh, un exemple, en Russie il y a plus de 70000 décès en 2020 qu’en 2019. Dans doute la hasard. Ne partons pas du Pérou et de l’Equateur, ça serait indécent. Et pour l’Indonésie, on n’a que les données de Jakarta, et elles sont 8,5 fois plus élevées que ce qu’ils rapportent. Ah, et il y a une surmortalité supérieure aux Pays-Bas et au Portugal qu’en France.

    Alors avant de se demander pourquoi le virus tue moins à tel endroit, demandez vous si les données sont correctes. Le New-York Times, the Economist et le Financial Times regardent la surmortalité, et ce n’est pas folichon.

  • Super stat // 18.10.2020 à 08h30

    Bonjour

    Sur le site de l’insee, au 25/09 toujours aucune surmortalité depuis début mai par rapport à 2019 ou 2018 sur la même période.
    O. Veran a admis en commission du sénat qu’un nombre significatif de gens comptes comme morts du Covid étaient certainement morts avec le Covid.
    Ces deux points n’expliquent s’ils pas pourquoi les 30000 morts du Covid sont plus élevés que la hausse de la mortalité de 2020 versus 2018/ 2019, a savoir 15000 environ.

    Merci de votre analyse

    • red2 // 18.10.2020 à 22h44

      Décalage dans le temps (voir la courbe sur les décès dans l’article au dessus)… Bref ça va venir 🙁
      Et sinon, vous pensez qu’il faut attendre les morts pour agir ? En ce qui me concerne j’ai tendance à penser qu’il sera alors trop tard…

      • Super stat // 19.10.2020 à 06h33

        Bonjour
        Merci pour vos arguments, mais ce que j’aimerai voir cest une analyse détaillée de la mortalité 2020 versus 2019 et 2018.
        De ce que je vois des chiffres de linsee, si plus de gens sont morts du Covid que la hausse de la mortalité cela veut dire que d’autres maladies ont été moins mortelles en 2020 ou bien, déclaration de Mr Veran, que 50% des 30000 morts ne sont pas du au Covid, mais sont morts avec le Covid.
        Ce serait intéressant que le site se penche sur ce sujet

    • Deres // 19.10.2020 à 14h01

      J’ai vu ces courbes et il y a justement un magnifique pic AVANT mai … Donc oui, depuis que le confinement avait stoppé l’épidémie, on ne voyait plus son effet sur la mortalité. Cela veut donc juste dire que le confinement, malgré ses défauts et ses messages contradictoires et chaotiques avait au moins eu le mérite d’avoir les effets voulus sur la mortalité. On ne peut pas nier cela. Avec le retour de l’épidémie en ce moment, on risque de voir un retour sur les courbes de mortalité justement même si la hausse est beaucoup moins rapide qu’en avril.

  • jp // 18.10.2020 à 11h19

    Tout nouvel être biologique a pour unique objectif de se survivre en trouvant sa place dans le milieu où il va s’établir.
    Le Covid, variante de virus universels, semble suivre cette loi de la nature. Il est donc totalement illusoire et vain de croire qu’on peut avoir une action définitive sur lui et accepter le fait que ce virus va s’établir dans l’espèce humaine comme l’a fait le virus de la grippe « espagnole » plus mortifère, vaccins ou pas.
    Le Virus le plus dangereux pour l’homme hors celui de la Variole ou d’Ebola , c’est le Virus de la Folie Humaine.

    • Bernard // 18.10.2020 à 13h14

      Pourtant, rien que les exemples de la Corée du Sud et de la Chine montrent que l’on peut avoir une action durable sur le virus:
      https://ig.ft.com/coronavirus-chart/?areas=fra&areas=kor&areas=chn&areasRegional=usny&areasRegional=usnj&byDate=1&cumulative=0&logScale=1&perMillion=1&values=deaths

      Et c’est ici en échelle logarithmique car, sinon, on ne verrait même pas le début en Corée et en Chine !

      • jp // 18.10.2020 à 17h58

        Certes, à court terme et les dépistages massifs ne font que vérifier les lois implacables de la biologie.
        Curieusement tous les parents du monde acceptent pourtant que leurs petits enfants se contaminent massivement à l’école et s’immunisent le plus rapidement des maladies infantiles qui ne sont pas pourtant hélas si bénignes que cela pour certains sujets, croyez moi ! . Actuellement tous les jeunes se contaminent massivement à très faible impact personnel et heureusement pour eux au moins, ce qu’on leur reproche honteusement, pour quoi ???? Les vieux n’ont ,par définitions, pas d’avenir ( j’ai 76ans et ma vie est finie!) et en plus ils coutaient officiellement fabuleusement cher à la Sécurité Sociale jusqu’à ce que le Covid s’en mèle.
        Maintenant l’effondrement économique en cours va faire qu’ils vont valoir plus que leur poids d’or.

        • Guise // 18.10.2020 à 19h13

          Vous êtes sérieusement en train d’évaluer économiquement combien coûte un vieux à la société ? C’est une plaisanterie de mauvais goût ?

        • Bernard // 18.10.2020 à 19h57

          Ben non, ce résultat des dépistages réellement massifs en Corée du Sud et en Chine montre, au contraire, que la loi de l’épidémie n’est pas implacable. Et le « court terme » fait déjà presque un an, sans effondrement économique même en Chine qui y met de gros moyens et peut donc continuer afin de laisser le temps de trouver des remèdes ou des vaccins.

          Et les maladies infantiles dont vous parlez ne sont pas comme le Covid qui, si on l’avait laissé faire, aurait tué des millions de gens en quelque mois !

          Si vous avez 76 ans, faites particulièrement gaffe à Corona car je trouve que même 76 ans est quand même bien « jeune » pour penser que sa vie serait « finie » !

        • Cévéyanh // 19.10.2020 à 10h24

          @JP :
          Le problème de la contamination des jeunes au covid, c’est qu’ils risquent de contaminer les autres âges de la population qui ne sont pas immunisés et donc peuvent provoquer leur mort. Les enfants se contaminant à l’école des maladies infantiles ne riquent pas de contaminer les autres âges car en général ils sont déjà immunisés ou ne peuvent plus l’attraper. De plus, je ne sais plus où je l’ai lu, on parle toujours d’immunité collective que par le biais d’un vaccin et non en laissant les gens se contaminer. Et la question est encore d’actualité, il me semble : immunité pour toujours ou pour quelques années, quelques mois… ? Car il y a des cas de recontaminations.

          Pourquoi définir les vieux par « pas d’avenir » et pas plutôt par « l’expérience de vie, la sagesse à enseigner » ? Vous pensez que votre vie est finie à votre âge alors que l’on peut encore vivre des années. C’est triste. Il y a une personne qui a témoigné dans un commentaire sur ce site qu’elle avait une grand-mère dans les 90 ans ! Je ne pense pas que sa grand-mère, à votre âge, disait que sa vie était finie. Il peut vous rester encore plein d’années. Tout dépends de plein de facteurs pour chaque personne. Penser cela dans votre tête ne vous permez pas de vivre pleinement déjà et longtemps.

          • jp // 19.10.2020 à 11h06

            J’ai passé 40ans de ma vie à m’occuper de malades souvent plus qu’un pieds dans la tombe, du bébé au grand vieillard. Et naturellement comme la plupart des gens j’ai fréquenté très jeune les cimetières pour mes proches. Vivez dans l’illusion si cela vous aide à refuser de voir que la Vie et la Mort sont inséparables dès la naissance. Cela n’est n’est pas triste, nous sommes TOUS soumis à la nature. J’ai fini enfin de m’occuper des autres, mais maintenant je vis sur le dos des autres, tous les gens plus jeunes qui triment comme des malades pour moi. C’est la Honte absolue. Et la nouvelle folie actuelle, aux conséquences catastrophiques pour les plus jeunes me désespère, Rappel: en France: 50000 morts/mois hors Covid. A partir de 75ans 25% de gens dépendants plus ou moins fortement. Espérance moyenne de vie: Hommes 78ans Femmes 82ans.

            • Cévéyanh // 19.10.2020 à 13h36

              Je suis d’accord avec vous sur le point que la mort est inséparable de la vie. Tout être devra mourir. Je ne me fais pas d’illusion.
              Par contre, penser que sa vie est finie alors que vous vivez encore, c’est cela que je voulais vous faire comprendre qui est triste. Penser que sa vie maintenant est une honte car la penser que c’est sur le dos des jeunes, c’est triste. Certains à votre âge font du bénévolat donc apporte à la société. Rien que de discuter avec des proches ou des non proches, vous en apportez. Rien que le fait de commenter ici, n’est-ce pas pour apporter votre point de vue aux « jeunes » ?
              « Les jeunes triment comme des malades pour moi  » Vous pensez réellement que s’il n’y avait plus de vieux, ils ne trimeraient pas comme des malades ? Ce ne sont pas d’autres circonstances qui font qu’ils le font : économique, politique, environnement… ? Chaque personne selon son âge a une place différente dans la société et y contribue à sa manière.

  • ValMag // 18.10.2020 à 11h37

    Pour le nombre de cas positifs, n’y-a-t-il pas un effet retard suite aux laboratoires qui ont été débordés ? Du coup on a en grappe des résultats qui correspondent à plusieurs jours en arrière. Bien sûr on n’a aucun détail, l’important est d’avoir les plus mauvais chiffres. Cela se trouve le gros des contaminations est déjà passé. A titre personnel ma fille a mis 4 jours à avoir un rendez-vous pour un test et cinq jours pour le résultat..

    • red2 // 18.10.2020 à 22h53

      « Bien sûr on n’a aucun détail, l’important est d’avoir les plus mauvais chiffres. »

      Vous seriez pas un minimum complotiste sur les bords vous ! 😉

      Blague à part, cette phrase n’a aucun sens… Leurs gestions catastrophiques de la crise du coronavirus met Macron, Trump et beaucoup d’autres dans des situation très délicates. Au point que Trump risque de perdre contre Biden, c’est dire… Au contraire, le résultat des élections de ce week-end en Nouvelle-Zélande montre que l’intérêt de nos dirigeants dans cette affaire serait de bien gérer cette crise. Je pense simplement qu’il en sont incapables (de gros nuls quoi… cf Todd sur Macron par exemple).

      • aline // 20.10.2020 à 21h53

        « Leurs gestions catastrophiques de la crise du coronavirus met Macron, Trump et beaucoup d’autres dans des situation très délicates.  »
        sauf que les usa c’est pas la france ;
        les usa c’est fédéral ; une partie de la la gestion sanitaire dépend de chaque état ;
        Trump ne gère pas tout
        ce qu’il peut faire c’est écourter le temps de mise sur le marché d’un remède ou du vaccin ; ce qu’il a fait.

  • PatateMystere // 19.10.2020 à 10h57

    Pour ajouter une pierre à l’édifice, une proche est symptomatique et dépistée négative. Elle a vu son médecin il y a deux jours car de nouveaux symptômes (toux) apparaissent.
    Le médecin lui a dit d’aller repasser le test: il a de plus en plus de patients testés négatifs qui apparaissent positif un mois plus tard.
    C’est assez inquiétant quant aux chiffres.

  • Julie // 19.10.2020 à 14h46

    quelle 2e vague? l Espagne a enregistré une remontée dès qu’elle a rouvert ses frontières au tourisme, et que les européens du nord, surtout anglais, ont débarqué en masse, alors que la 1e vague ayant été plus tardive chez eux, ils étaient encore en plein montée de l’épidémie (comme en attestent les chiffres anglais)
    ensuite il y a eu la souche « mutante », enregistrée à Marseille début août, et le fait que le virus a continué à se diffuser au gré des des vacances, au nom bien sûr de la volonté de ne pas plomber les chiffres du tourisme, en particulier les compagnies aériennes et ferroviaires…
    pas de solution contre une pandémie sinon une nationalisation temporaire de nombreux services, une coordination et une transparence impeccable, des tests systématiques pour les personnes en contact avec les « à risque », et une réinstauration temporaire d’un système de visas, afin de freiner au maximum les déplacements de population

    • moshedayan // 19.10.2020 à 18h33

      Vous avez sûrement raison sur de nombreux points, mais sachez que mis à part les « citoyens de l’UE » , nombre d’étrangers sont bloqués depuis des mois même alors qu’ils leur aient toujours depuis des années demandé un visa. Ceci vaut pour la Russie, mes amis français ont renoncé à leur voyage vers des régions culturelles St Petersbourg, etc… et idem pour les hommes d’affairs… mais il n’ y a pas que la Russie, la liste des pays « interdits » est très longue… alors qu’on pourrait demander des tests de moins de 72 heures… Je ne partage plus nombre d’avis de ce site… D’autant plus que cela fait des mois, ….et que rien n’est dit sur l’accroissement des inégalités de richesses que j’entends pourtant dans vos médias depuis la quarantaine et cette épidémie…Vos « médias » mainstream semblent plus critiques même…quant au reste… je m’abstiens d’en dire davantage…
      Et des étrangers résidents en France n’ont pas pu arriver à temps à des événements familiaux importants heureux ou malheureux hélas comme décès de proches restés au pays…

  • nicolas // 19.10.2020 à 20h57

    beau travail! merci pour cette précieuse source d’information.

    good night, and….good luck.

  • Mimipaille // 20.10.2020 à 10h11

    Voici un article intéressant sur la contamination du virus et qui explique pourquoi il est en recrudescence
    https://infodujour.fr/societe/41298-covid-trois-scientifiques-expliquent-la-recrudescence-du-virus

  • Pierrot // 20.10.2020 à 12h13

    Il faudrait penser à corriger l’échelle des décès dans le graphique « Décès et Nouveaux cas estimés et testés positifs à la Covid-19 en France ». On devrait y lire 500 et 1000, au lieu de 50 et 100000.

  • patochette // 20.10.2020 à 12h51

    Vu les rassemblements massifs de ce dimanche qui n’ont posé aucuns problèmes aux mandarins de la médecine qui passent leurs temps à nous faire peur et nous demander de détruire notre vie sociale ; j’en déduis que le virus n’infecte pas les  » jesuicharly » . Affligeant !

  • Claude // 20.10.2020 à 21h28

    @Olivier Beruyer
    A la suite de votre précédente analyse optimiste « bonne nouvelle », j’avais posté un commentaire qui notait que les conséquences futures à partir de 3 semaines après la rentrée Universitaire (décalée de début septembre à 15 j voire 3 semaines selon les niveaux) sans aucune distance physique, pire dans les amphis sur-bondés (je ne parle pas des salles d’enseignement avec des effectifs moindres et où c’était plus gérable).
    Nous y sommes.
    Ces prévisions s’avèrent tristement exactes.

    Par exemple, dans la région où l’épidémie progresse le plus vite (Auvergne-Rhône-Alpes), nous pouvons lire dans l’article à ce sujet sur le site de France info :
    «  »L’accélération des contaminations aujourd’hui est le résultat d’un ensemble de causes qui remontent à trois semaines-un mois », explique Cécilia Haas, directrice de cabinet et de la communication de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Auvergne-Rhône-Alpes. L’ARS avance plusieurs hypothèses.
    Tout d’abord la multiplication des clusters dans les Ehpad et les universités.  »

    Voir au lien plus bas toute la carte qui montre l’explosion ce jour des rentrées à l’hôpital et en réa.
    Dans le Nord, par ex., les courbes montrent que la situation est celle juste avant le pic et que l’augmentation ne cesse d’augmenter ; situation hors de contrôle.

    https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/vue-d-ensemble?location=FRA

  • Julie // 21.10.2020 à 17h05

    Tout est là, à écouter à partir de la 12e minute + reportage suivant sur le rapport concernant la pollution de l’air en France et son coût; où l’on apprend que la pollution est la 1e cause de co-morbidité en cas de covid.
    https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-12h30

  • LOU // 26.10.2020 à 11h52

    Je vous crois mais Où sont les sources ?!?

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