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21.septembre.202021.9.2020
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Pandémie Covid-19 : où en sommes-nous en France ? (au 21 septembre)

La situation de l’épidémie empire encore. Nous avons donc encore travaillé pour vous proposer de nouveaux graphiques pour mieux comprendre la situation – n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions en commentaires. Comme ce billet est devenu très long, nous avons décidé de le scinder, et de vous proposer : ce point Covid […]
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La situation de l’épidémie empire encore.

Nous avons donc encore travaillé pour vous proposer de nouveaux graphiques pour mieux comprendre la situation – n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions en commentaires.

Comme ce billet est devenu très long, nous avons décidé de le scinder, et de vous proposer :

  • ce point Covid hebdomadaire, centré principalement sur la France (avec une brève vision non développée de la situation mondiale) ;
  • et une fois par mois, il sera complété de l’analyse détaillée en Europe et dans le monde.

Enfin, nous rappelons qu’un bon moyen de nous soutenir simplement consiste à nous suivre sur Facebook et Twitter (ici et ) – merci d’avance !

N.B. : comme on m’a posé la question, je rappelle que ma formation est actuaire-statisticien spécialisé en mortalité : j’ai donc l’habitude de faire ce genre d’analyses.

I. Incidence en France

1-1 La situation au niveau national

Voici l’évolution du nombre de nouveaux cas dépistés en France depuis début mai (on ne parle ici que des nouveaux cas détectés par PCR, donc des personnes avec le virus actif dans leur gorge, cela ne compte évidemment pas les tests sanguins d’immunité) :


N.B. nous ne traçons pas les données avant le 11 mai, car cela serait trompeur : à l’époque on ne testait que les cas graves, le total en avril est donc très sous-estimé, d’au moins 10 fois.

Si on regarde la croissance moyenne du nombre de cas hebdomadaires, on a ceci :

On observe donc un ralentissement après une croissance très soutenue, qui est passée de +30 % à + 60 % et est maintenant à + 8%.

On note bien ce net ralentissement sur ce graphique représentant la croissance du nombre de cas :

Lecture : quand la courbe bleue est sur fond rouge, l’épidémie est en croissance ; quand elle est sur fond vert, elle est en décroissance. Quand la courbe monte, l’épidémie accélère, quand elle descend, elle décélère. Le nombre de cas a été maximal début avril et minimal mi-juin.

Notez tout d’abord l’efficacité de l’obligation du port du masque dans les lieux clos recevant du public – il est dommage de ne pas avoir fait ceci plus tôt…

Beaucoup de commentateurs se sont réjouis du ralentissement de la croissance des nouveaux cas positifs, mais je reste pour ma part dubitatif.

En effet, il est vrai qu’on teste plus qu’avant, mais c’est en réalité simplement parce que l’épidémie progresse, comme on le voit ici :

La semaine dernière :

  • plus de 1 000 000 personnes ont été testées, soit 1,6 % de la population française ;
  • 5,4 % des tests se sont révélés positifs (contre 5,2 et 4,4 % les deux semaines précédentes) ;
  • 65 % des personnes testées étaient asymptomatiques (ou pré-symptomatiques) ;
  • 58 % des cas positifs étaient symptomatiques, contre 53 % la semaine précédente.

Le taux de tests positifs a donc plus que doublé en un mois. Si le nombre de tests (et donc les cas positifs) augmentait uniquement parce que le dépistage était plus efficace, ce taux devrait baisser, puisqu’on commence par traiter les cas symptomatiques, puis leurs proches, puis leurs contacts, etc.

On constate finalement que :

  • la proportion de tests positifs augmente sans cesse depuis deux mois ;
  • et que la proportion de cas positifs symptomatiques augmente sans cesse depuis deux mois.

On observe également que la croissance du nombre de tests réalisés chute depuis trois semaines, et qu’elle est désormais nulle :

Il semble désormais clair que cette politique de tests tous azimuts sature nos capacités de détection, de pistage et/ou de testage, en raison de la croissance de l’épidémie.

Rappelons que nous testons plus de 1,5 % de la population chaque semaine, et que la Sécurité sociale a identifié près de 168 000 personnes ayant été en contact avec les 56 000 personnes détectées positives la semaine passée : nous pourrons probablement difficilement faire beaucoup mieux dans les semaines à venir :

Identification des personnes-contacts par la Sécurité sociale

De plus, rien dans les statistiques de SOS Médecins ne montre un ralentissement de l’épidémie, bien au contraire :

Pour trancher entre ces deux possibilités, il faudrait avoir une idée du ratio « nombre de tests positifs / nombre de personnes réellement infectées », mais comme le second terme est impossible à déterminer actuellement, il va falloir observer dans les semaines à venir le devenir du nombre d’hospitalisations.

Nous sommes donc à un niveau moyen de 10 000 nouveaux cas par jour, qui devient préoccupant pour la suite de l’épidémie.

Toutefois, il faut bien garder que nous sommes à un niveau très inférieur aux maxima de mars/avril (5 000 à 8 000 cas graves par jour).

Il y a même des bonnes nouvelles malgré ce contexte inquiétant…

P.S. Un point sur les tests PCR. Ils sont globalement fiables, il n’y pas de gros problèmes de « faux positifs ».

Comme une PCR peut en générer quand on cherche un seul bout de virus, les biologistes recherchent généralement plusieurs bouts du virus.

Si vous en doutez, comparez les évolutions des tests positifs et des hospitalisations plus loin…

Leurs principaux problèmes sont :

  • qu’il y a une quantité non négligeable de faux négatifs (mauvais moment de prélèvement, mauvaise manipulation lors de la récupération de l’échantillon),
  • que le processus est trop long, donc une part importante de testés positifs ne sont plus contagieux au moment du résultat.

Comme on le voit, le gouvernement français a (encore) échoué à maîtriser l’épidémie avec sa stratégie de tests à tout va.

1-2 L’épidémie « réelle »

Comme on l’a dit, il ne faut pas commettre l’erreur de représenter ainsi le nombre de cas (testés positifs) depuis février :

Comme on ne testait que les cas très graves au printemps, cela signifie qu’il y avait beaucoup plus de cas réels, non détectés.

Nous vous proposons donc une estimation de l’épidémie RÉELLE, en nous basant principalement sur les travaux de l’Institut Pasteur, afin d’obtenir le nombre de nouvelles contaminations chaque jour :

Comme on le voit, les cas testés positifs (le petit trait en vert) sont presque invisibles, tant l’activité de test était marginale.

La veille du confinement, on devait approcher les 250 000 contaminations par jour ; nous sommes probablement autour de 40 000 à 50 000 actuellement, soit 6 fois moins.

Le taux de croissance hebdomadaire des nouvelles contaminations début mars était d’environ + 300 % par semaine (un quadruplement), nous sommes donc probablement à environ + 50 %, soit 6 fois moins.

Pourquoi ? Non pas parce que le virus aurait changé, c’est une fausse information, c’est le même (voir ici ou ). En revanche, par rapport à début mars :

  • nous avons généralisé le port du masque ;
  • nous appliquons bien plus les gestes barrières (distanciation, lavages de mains…) ;
  • les « gros regroupements » sont interdits ;
  • les « moyens regroupements » sont moins bondés ;
  • les seniors font très attention ;
  • les personnes à risque de forme grave sont protégées par la loi ;
  • beaucoup de salariés sont en télétravail ;
  • les transports en commun sont moins bondés ;
  • un protocole sanitaire prudent est utilisé dans les écoles ;
  • etc.

Alors on constate que, d’une part, ce virus est très virulent, car il se répand quand même, mais, d’autre part, il est très gêné et il le fait 5 fois moins vite.

1-2 Incidence départementale

Indiquons également que beaucoup de cas sont dans des foyers d’infection (clusters) encore sous contrôle (source : Santé Publique France., comme les autres informations sur les tests) :

Les foyers actuels sont principalement situés dans des entreprises, des hôpitaux et le milieu familial élargi.

Voici le niveau départemental actuel de risque :

46 départements sont à risque élevé (contre 23 et 15 les deux semaines passées) et 46 à risque modéré (contre 37 et 35).

Pour situer le problème, la situation il y a à peine 5 semaines était de 3 départements à risque élevé et 21 à risque modéré :

Voici l’évolution en graphique pour les départements les plus touchés :

Le département des Bouches-du-Rhône est donc le plus touché de la métropole, à cause de la situation à Marseille.

Voici le détail pour l’Île-de-France :

Il est difficile d’interpréter ces chutes :

1/ vraies chutes dues à la fin de l’été ?

2/ ou fausse chute due à la saturation des capacités de tests ?

Et voici où l’épidémie progresse dans le pays :

Enfin, point très important, voici le taux de positivité selon l’âge des contaminés :

On constate que les 10-39 ans sont particulièrement touchés, mais que la positivité est en croissance sur toutes les classes d’âge sauf les 0-20 ans.

Voici l’évolution pour celles les plus à risques :

L’augmentation chez les 50-69 ans est très inquiétante pour la suite.

Voici ce que cela donne en nombre :

En plus de cette représentation classique, nous vous proposons le même graphique, mais présenté ainsi, afin de bien voir l’évolution pour les plus de 60 ans, population à risque :

Et ici, voici un zoom sur les 50-70 ans et les plus de 70 ans :

On voit bien que l’épidémie frappe surtout les moins de 40 ans pour le moment, d’où le fait qu’il y ait peu de cas très graves.

II. Hospitalisations en France

La tendance sur les hospitalisations continue sa hausse – nous sommes à plus de 3 000 hospitalisations par semaine (soit quand même 150 000 par an à ce rythme) ; elles ont doublé en un peu plus d’un mois :

Il en est de même pour les réanimations :

Cela donne ceci sur le nombre total de personnes hospitalisées :

Et voici pour celles en réanimation :

La situation est donc moins satisfaisante au niveau des cas graves, et hélas, elle est en train de s’inverser, comme on pouvait s’y attendre avec la reprise de l’épidémie.

Il faut donc poursuivre les gestes barrières et le port de masques pour éviter une reprise des hospitalisations et des cas graves.

III. Décès en France

Voici enfin la situation au niveau des décès en France :

La remontée est très lente, ce qui est une bonne nouvelle. Mais rien ne dit qu’elle durera encore longtemps.

Si nous rapprochons le nombre de décès de notre estimation des cas réels, on voit bien qu’il y a un décalage d’un mois entre les pics, et qu’il y avait très peu de décès début mars quand l’épidémie avait le niveau actuel :

Cependant, nous ne devrions pas revivre le même drame qu’au printemps, puisque nous agissons différemment.

Et comme nous agissons différemment, la situation est meilleure pour cette raison, et non pas pour des raisons « externes » voire « magiques »…

IV. Conclusion pour la France

En résumé : il n’y a pas raison de paniquer, mais, la situation devenant inquiétante, il nous faut simplement continuer d’être prudent

Face à une épidémie en croissance exponentielle, il fallait agir vite au moment où elle débute. Aujourd’hui, c’est probablement trop tard. Notre gouvernement a encore échoué, et il va nous falloir faire avec.

Nous sommes actuellement dans l’incertitude :

  • l’épidémie se développe-t-elle à cause « d’imprudents », et donc va-t-elle finir par cesser de croître assez rapidement ?
  • ou l’épidémie se développe-t-elle à cause d’une distanciation sociale insuffisante, et va-t-elle poursuivre sa croissance ?

Nous le saurons assez rapidement.

Car hélas Macron fait désormais le choix du laissez-faire, en laissant tout passer à la trappe : personnes vulnérables, protection des enseignants, interdiction du télétravail dans beaucoup d’entreprises, etc.

Mais rien n’est inéluctable, tout dépend de la mobilisation de la population.

Dans tous les cas, il faut donc prendre des mesures fortes pour la cantonner à un niveau le plus bas possible – bien porter un masque dans les lieux fermés (obligation aussi mise en place chez plusieurs de nos voisins – et en Asie depuis le début) apparaît ainsi comme une mesure très utile. Et les malades ne doivent pas avoir honte, et se faire dépister.

Il faut donc poursuivre les gestes barrières et le port de masques pour éviter une reprise des hospitalisations et des cas graves.

Mais n’oublions pas que des bonnes surprises sont aussi possibles, alors gardons le moral – il est assez probable que nous surmontions cette vague sans reconfinement général 🙂

Conseil important :

Si vous êtes une personne vulnérable (plus de 65 ans, ou plus jeune mais avec des comorbidités, telles que cancer, obésité, diabète etc.) non atteinte par la Covid, préférez le port du masque FFP2 / KN95 qui protègent le porteur (plutôt que les masques chirurgicaux bleus qui servent à empêcher les porteurs du virus de contaminer les autres; les masques en tissu ont une efficacité variable et discutée).

En effet, si vous croisez des personnes dans des lieux clos mal ventilé (lieux qui favorisent l’aérosolisation), vous serez bien mieux protégés avec ces masques. On peut en trouver dans certaines pharmacies (insistez…) ou sur Internet ; prenez toujours des certifiés CE.

V. Survol de la situation dans le reste du Monde

Voici brièvement la situation chez nos voisins européens :

L’épidémie semble donc maîtrisée chez nos grands voisins ; seule la France et surtout l’Espagne connaissent une reprise forte, et qui semble probablement due à l’effet vacances...

Notons cependant que l’épidémie reste totalement maîtrisée en Allemagne et en Italie.

Voici d’ailleurs une carte plus précise de la situation en Europe. :

La semaine passée :

Et cette semaine :

Pratiquement aucune région n’est épargnée par la Covid, mais on voit que l’épidémie dévore l’Espagne et la moitié Sud de la France.

Voici enfin la situation dans les pays actuellement les plus touchés dans le monde :

La situation en Inde, aux États-Unis et au Brésil reste dramatique – à noter une tendance désormais plus favorable pour les deux derniers pays.

Voici pour les décès :

On voit que le nombre de décès atteint des niveaux dramatiques et stagnants dans les pays les plus touchés, avec 1 000 morts par jour. États-Unis et Brésil ont désormais dépassé le même taux de décès par habitant que la France, alors que l’épidémie est très loin d’être terminée chez eux.

Voici pour terminer la carte mondiale de l’épidémie – qui frappe actuellement durement l’Amérique :


Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Nous espérons qu’il vous a intéressé.

Olivier Berruyer

P.S. Vous pouvez nous suivre sur Facebook et Twitter (ici et ) – merci d’avance pour votre soutien !

55 réactions et commentaires

  • cridansledésert // 21.09.2020 à 09h24

    Bonjour,
    merci pour cette mise à jour qui clarifie encore les explications.
    Peut-on imaginer, en plus de l’hypothèse de la saturation des capacités de test, une baisse de la qualité de ceux-ci ? Pour atteindre « le million » (de tests par semaine), le gouvernement aurait-il pu donner progressivement l’agrément à davantage de types de tests de moindre de qualité et donc donnant un taux de faux positifs supérieur ?
    Le Media a proposé un reportage en juin sur le manque de fiabilité de certains tests sanguins mais qu’en est-il des tests PCR ?
    En vous remerciant

    • Hit // 21.09.2020 à 11h57

      Pas de risque de faux positifs avec les tests PCR autorisés actuellement, si on vous rend un test positif, c’est que vous êtes porteurs.

      Il existe un risque de faux négatifs: 30% des personnes qui hébergent le virus se verront remettre un test PCR négatif. Ca tient au moment du prélèvement (trop tôt?), à la qualité du prélèvement (naso pharyngé, il faut collecter bien et suffisamment de cellules).

      Remarque sur les tests salivaires: il y a moins de cellules dans la salive (ne pas oublier que le virus se loge DANS les cellules), donc ces tests sont moins sensibles (cf rapport HAS). IL faut les réserver aux personnes symptomatiques chez qui le prélèvement naso pharyngé est impossible: troubles psychiques, enfants…

      Il y a nécessité en cas de symptômes typiques + cas contact de renouveler le test.

      On ne parle pas ici des tests sérologiques sanguins dont les performances varient du simple ou double en fonction: du test utilisé, du moment de la prise de sang,…

      Ne pas perdre de vue que l’on a de toute façon une tendance nette à l’augmentation de symptomatiques testés positifs aux Covid (je le vois tous les jours en pratique, je passe 30 mins matin et soir à contacter des patients positifs alorsqu’il y a un mois ça restait exceptionnel, la majorité (80%) sont symptomatiques et sont aussi pour une grande majorité des cas « contact », milieu familial (+++) ou professionnel (+).

  • Tdeum // 21.09.2020 à 09h34

    Le ralentissement est du à la saturation du système de test. Ma fille – étudiante – a été testée positive mardi dernier, je l’avais vu l’avant veille chez nous avec mon épouse (instit…) et mes 4 autres enfants (3 établissements scolaires différents). Nous sommes donc identifiés cas contacts, SMS de l’assurance maladie à l’appui. Impossible d’obtenir un RDV pour un test avant une semaine, soit le temps d’isolement conseillé ! Après le fail des masques, le fail des tests. Nous sommes gouvernés par des paresseux en réalité. Ils ne travaillent pas ces gens. Et les guignols de l’EN qui assouplissent encore le protocole en classe dès demain… C’est à pleurer.

    • LibEgaFra // 21.09.2020 à 11h19

      C’est aussi ce que j’ai cru comprendre. Je vous souhaite de ne pas avoir été contaminé et que tout se passe bien pour votre fille.

  • Chad // 21.09.2020 à 09h42

    Merci pour ce gros travail. Qui permet de parler de cette épidémie avec le plus de réalisme possible.

    Ce qui est inquiétant quand même c’est que nous sommes encore en été. Et qu’en général l’es épidémies s’accélèrent avec l’arrivée de l’hiver !!

  • Lélie // 21.09.2020 à 09h47

    les tests s’accélèrent logique que les positifs s’accroissent mais 4 % voir 5 % je vais dire comment avoir une immunité de groupe et bien on en est loin encore

    • VVR // 21.09.2020 à 17h36

      Ce sont 5% de positifs aujourd’hui. Qui s’ajoutent aux 5% de positifs d’il y a trois semaine qui sont maintenant pratiquement tous négatif (en PCR, et positif en serologie). Mais attentioin: il s’agit de 5% des testés, donc des gens ou l’on a généralement des raisons de craindre une contamination, ce ne sont pas les resultats d’individus lambdas que l’on pourrait extrapoller à la population générale.

      Pour connaitre l’immunité de la population générale, il faudrait que les testés soient prix au hasard et qu’on verifie leur sérologie. C’est en cour, et c’est en retard (trés…. l’inserm avait imprudement annoncé les premiers resultats pour Juin), mais ça permettra d’avoir une idée précise de ce qu’était l’incidence…. début Mai. Mais cela sera déjas mieux que la lecture de boule de cristal qu’on nous sert depuis des mois.

      Si cela vous interresse: https://www.constances.fr/

  • Sirius 666 // 21.09.2020 à 09h55

    Justement, ce ne sont pas des ‘cas’ (c’est-à-dire relevant de la clinique), mais des ‘testés positifs (qui sont ou ont été porteurs du virus (avec une charge virale faible, ce qui les laisse asymptomatiques et en général non contaminants).
    Pour l’approche médicale, ce sont les cas qui importent. Les asymptomatiques constituent une marge insignifiante.

  • EugenieGrandet // 21.09.2020 à 09h58

    Masques FFP2/KN95: « on en trouve facilement en pharmacie internet. »
    Eh bien dans ma petite ville (Paris), c’est impossible: réservé au personnel soignant.

    Donc peut-être que la bonne formulation aurait dû être « on en trouve facilement sur internet ». Mais alors avec quelle garantie de qualité? Mes recherches ne m’ont pas permise d’identifier une structure fiable (peut-être que certaines l’étaient mais je suis incapable de valider ; la norme française n’est quasiment jamais mentionnée.)

    Parce que: vaut il mieux un masque chirurgical de qualité ou un FFP2.KN95 d’origine connue (chine) mais non certifiée (autre que par un coup de tampon sur le masque lui-même assez facile à faire si le fabricant veut frauder.)

    • MS // 21.09.2020 à 11h31

      Sur la difficulté à se faire tester ici un article qui est représentatif de ce qu’on me raconte tous les jours :
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/temoignage-maman-adolescente-positive-au-covid-19-detection-isolement-cafouillage-generalise-1875078.html

      Par ailleurs vu le retard dans les résultats l’intérêt des tests devient de moins en moins évident alors que leur cout pour la sécurité sociale devient astronomique : une année de tests au régime actuel double le déficit de la SS (au moins 2 milliards !)

      … ceci dit cet argent n’est pas perdu pour tout le monde

    • Les-crises // 21.09.2020 à 13h08

      J’en ai acheté plusieurs fois sans problème dans votre petite ville. Essayez la deuxième pharmacie, et demandez la référence de ce refus de vente…

      • eugeniegrandet // 21.09.2020 à 22h07

        oui, j’en ai fait 5 ou 6 autour de chez moi. Zéro ou refus (réservé soignants)
        je vais suivre votre conseil et insister.

    • grumly // 21.09.2020 à 14h43

      Vous avez essayé les magasins de bicolage, Castorama, Leroy-Merlin, etc. ? Leur site internet dit qu’ils ont encore des ffp ou p. Le problème des masques chirurgicaux c’est qu’ils ne sont pas étanches, l’air passe par dessus et sur les côtés.

  • Franckie // 21.09.2020 à 10h01

    Plus on testera et plus on trouvera de cas positifs. Chez ceux ci, semble t il, peu sont malades, les autres sont soit porteurs sains contagieux soit porteurs sains non contagieux. Les tests PCR sont beaucoup trop sensibles, de plus certains disent qu’il y aurait 40% de faux positifs. Il devrait donc y avoir aussi des faux négatifs. En pratique il ne faut pas tester à tort et à travers, mais seulement ceux qui se sentent malades.

  • LibEgaFra // 21.09.2020 à 11h16

    « On observe donc un ralentissement après une croissance très soutenue, qui est passée de +30 % à + 60 % et est maintenant à + 8%. »

    Question: ce ralentissement peut-il s’expliquer par une limitation du nombre de personnes testées? A voir les queues devant certains centres de test. Aussi entendu une personne qui a été testée 3 fois.

  • MDacier // 21.09.2020 à 11h27

    Une question que je me pose, est ce que ces chiffres de cas comptent bien une seule fois une personne qui fait plusieurs tests ?
    Je suis professionnel de santé et j’ai déjà fait une dizaine de tests de dépistage (pour l’instant négatifs)

    • Incognitototo // 21.09.2020 à 15h01

      Ça m’étonnerait fort que les centres de test vérifient que les personnes n’ont pas déjà été testées plusieurs fois… c’est même ce qu’ils supposent et dénoncent (entendu ce matin sur France Inter) pour « expliquer » leur saturation.

      Cependant, en se basant sur certaines quasi constantes statistiques (notamment la théorie des 80/20), l’incidence que 20 % des testés l’auraient été plusieurs fois pour les périodes concernées ne changerait pas grand-chose aux tendances générales.
      Néanmoins, si c’était le cas le décrochage entre le nombre de cas positifs et le nombre de personnes testées augmenterait lui de façon encore beaucoup plus significative et inquiétante.
      Et en imaginant que 50 % des testés l’aient déjà été pour la période, alors là, il faudrait sonner le tocsin.

    • VVR // 21.09.2020 à 15h06

      le taux de positif est calculé a partir des personnes positives / personnes testées, si vous avez 12 tests dont 2 positif, ça compte pour 1 positif pour 1 personne.

  • Rémi // 21.09.2020 à 11h52

    Excellent,

    vous me pardonnerez, du votre modestie en souffrir que c’est à peu près le seul article intelligent et bien construit que l’on puisse trouver sur le Covid en France.
    Merci encore pour cet impressionnant travail.

  • hub // 21.09.2020 à 12h50

    Allez pour faire simple tout est bidon dans cette histoire de pandémie , les hospitalisations sont bidons , les morts sont bidons . C’est grave ce que font les politiques pour assurer des revenus immenses aux industries pharmaceutiques . La très grande majorité des gens n’ont rien à craindre de ce covid . Le H1N1 fut la même arnaque . peu de gens en sont morts . La virulence avec laquelle les journalistes s’attaquent à ceux qui ont discours différent que la pensée unique , me pousse à penser que ces journalistes ne sont pas honnêtes . Ah je termine en disant que les médias ont utilisé le terme complotiste afin de tuer toute pensée critique et libre .

    • Alcyon Eldara // 21.09.2020 à 13h21

      Ok. Je ne pensais pas qu’on pouvait rater un test de QI, mais toi tu as bien échoué.

      • Incognitototo // 21.09.2020 à 15h11

        Pas forcément de QI (on a des cas célèbres d’éminents professeurs qui sont aussi capables de dire n’importe quoi)…
        Il y a surtout tellement de personnes qui ont besoin de se raconter des « histoires » pour ne pas tomber dans la détresse et l’angoisse que cette crise révèle surtout la fragilité psy d’une partie importante de la population, toujours prête à croire n’importe quoi plutôt que d’accepter et de faire face aux réalités.

        • Fulsi // 21.09.2020 à 17h30

          Je trouve ça beaucoup plus angoissant de penser qu’il y aurait un énorme ‘complot’ entre les médias, les politiques et les industriels que le fait qu’il y est une pandémie 😉
          Je pense que ça montre surtout la défiance total de certains envers les médias et l’état, au point de constamment penser l’opposé d’eux malgré les faits.
          La désillusion est un fond de commerce comme un autre

          • Incognitototo // 21.09.2020 à 22h53

            On a eu droit à tellement d’hésitations, de mensonges et d’incohérences (et ça continue) de la part de notre gouvernement (à comparer avec les pays qui gèrent cette pandémie beaucoup plus « tranquillement ») que cela a de quoi faire douter n’importe qui et même conduire certains à croire aux complots.
            Déjà que le niveau de confiance vis-à-vis des politiques est au plus bas depuis de nombreuses années, cette crise n’arrange pas leur cas du moins en France. Il y a des pays dans lesquels cette crise a augmenté la cote de popularité et de confiance dans leurs dirigeants ; et je dois dire que je les envie, idem pour leurs habitants qui font face à cette crise avec responsabilité, civisme et discipline, sans en faire toute une histoire.

        • Incognitototo // 21.09.2020 à 17h53

          Bé non, quand on constate leur reconnaissance internationale pour certains de leurs travaux et les postes à responsabilité qu’ils occupent, ils ne sont pas « autoproclamés » et c’est bien ça qui les rend d’autant plus dangereux.

          L’origine de leur irresponsabilité et illusions sont cependant notablement différentes des adeptes qui les croient.

  • pauvre d’eux // 21.09.2020 à 16h11

    Tout le monde en parle !! Heu non, personne ne parle de çà, étonnant non ? https://www.legrandsoir.info/vaccin-anti-covid-cuba-a-battu-l-industrie-pharmaceutique-des-etats-unis.html

  • Wanda // 21.09.2020 à 20h29

    Vous dites, au chapitre 1.1, que les transports sont moins bondés, je pense qu’il va falloir peut-être revoir cette phrase.
    A Paris, dans le métro et le RER, le soir on est serrés comme des sardines, et je constate qu’à peu près 15% des voyageurs portent le masque sous le nez, ce qui n’est pas rassurant.
    Je ne sais pas si les commentateurs parisiens ont vu la même chose, j’aimerais avoir votre ressenti.

    Il y a de gros trous dans la raquette du dispositif de distanciation sociale, vu qu’on nous rabache la distance d’un mètre, mais sans jamais expliquer le phénomène de transmission par aérosol. Vous pourriez peut-être en parler dans vos points hebdo, histoire que les gens puissent mieux se protéger / agir plus efficacement. Par exemple, j’ai une collègue en open space qui garde le masque sous le nez tout la journée et qui n’accepte aucune remarque de ma part, car elle est à plus d’un mètre de moi.

    • Kiwixar // 22.09.2020 à 06h22

      A mon avis, elle mettrait son masque correctement, ça ne changerait rien pour vous. Toute la journée dans un espace clos? Son masque doit avoir 0 efficacité au bout de quelques heures, et je ne parle même pas du ratio taille virus / taille mailles. Il vaudrait mieux que vous mettiez un ventilo sur votre bureau pour avoir un flux d’air dans le bon sens, et que le bureau soit très bien ventilé. Si j’étais patron de la boîte, j’investirais dans un bon renouvellement d’air. Des masques en espace clos pendant 8h? J’ai de gros doutes.

      • Sirius 666 // 22.09.2020 à 17h08

        Si vous désirez approfondir cette problématique du port de masque, consultez les « Conseils sur le port du masque dans le cadre de laCOVID-19» qu’a publié l’ OMS le 5 juin 2020 et qui traite entre autres de la transmission par les porteurs asymptomatiques (peu significative) et des dangers relatifs au port de masque.
        (https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/332448/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf),

        • Incognitototo // 22.09.2020 à 23h20

          Merci pour ce rapport très intéressant et presque exhaustif sur les « Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 ».

          L’OMS répète et re-répète que dans quasiment toutes les situations le port du masque est conseillé, qu’il faut préférer un masque chirurgical à ceux en tissu, que certains masques (notamment en nylon) sont même contre-productifs, que les situations à haut risque nécessitent cependant un masque NK95 (ou FFP2), qu’il ne faut pas se fier à la fausse sécurité que procure un masque en abandonnant les gestes barrières, tout aussi importants que le port du masque…
          Il recense et classe l’efficacité des masques.
          Il recense les voies de contamination avérées et les plus probables.
          Il recense les effets indésirables et inconvénients du port du masque, mais indique également comment y remédier.

          Enfin, il rappelle le but du port du masque : « éviter qu’un porteur infecté ne transmette le virus (lutte à la source) et/ou protéger un porteur en bonne santé contre l’infection (prévention). »
          Une donnée de base régulièrement « oubliée » par tous les pourfendeurs des mesures sanitaires…

          Bref : « L’OMS encourage les pays et les communautés à adopter des politiques sur le port du masque par le grand public… »

          Et pour une fois, nous sommes tous tout à fait d’accord.

    • Jean-Martin Dupont-Duval // 23.09.2020 à 09h50

      A propos des transports en commun : interdire l’utilisation d’un fauteuil sur deux est contre-productif. Pendant les périodes de pointe, moitié moins de personnes sont assises, les autres se tassant debout encore plus que d’habitude dans les espaces situées devant les portes. La distanciation physique est donc inférieure à l’accoutumée pour la plupart des voyageurs. (En période creuse, les gens s’assoient sur un fauteuil sur deux sans être en vis-à-vis comme indiqué mais exactement comme ils le feraient naturellement en temps normal.)

      C’est l’exemple même de la mesure coercitive qui suppose que les gens sont trop débiles pour maintenir naturellement une distance entre eux dans les transports en commun et qui crée au contraire des zones de densité artificielle.

  • METZGER // 22.09.2020 à 07h12

    J’ai des questions bêtes :
    – Pourquoi ne pas avoir cloué au sol l’aviation mondiale dès le début de l’épidémie ?
    – Pourquoi on n’évoque jamais le nom de Marisol Touraine dans le cercle principal des responsables pas coupables ?
    – Pourquoi avoir toléré cet été raves et vacances en Espagne ?
    – Pourquoi ne pas normer la ventilation des espaces clos ? ( on a tellement de règlementations inutiles par ailleurs )
    – Enfin, quel est l’incidence de la pandémie sur le marché immobilier ?
    Pardonnez ma naïveté.

    • VVR // 22.09.2020 à 10h19

      Pour Marisol Touraine: Si les gouvernements de la période Hollande était responsable, alors ceux de Sarkozie aussi, constat qui gênerait beaucoup de monde. Tandis que si c’est juste Macron, 80% de la population est contente que son poulain soit épargné. Et si c’est la faute à Macron, ce n’est pas non plus la conséquence de décennie de gestion des problèmes de l’hôpital à grand coup de cristallisation, libéralisation et CRS.

      Du coup le prochain gouvernement, pourra rester dans la ligne va étendre la mission de l’hôpital publique (ça fait plaisir a l’électeur), tout en baissant son budget (ça fait plaisir au contribuable). Tant pis si ça ne marche pas, avec les délais entre la prise de décision et les effets, on peut toujours mettre le fiasco sur le dos du gouvernement suivant.

  • Gérard // 22.09.2020 à 09h46

    A quand des articles semblables sur la grippe, la gastro ou le rhume des foins ?…, non, je rigole, je reconnais à ce site de faire des articles que l’on trouve peu ailleurs, mais cette insistance sur le Covid finit par ressembler à la soupe anxiogène que nous forcent à avaler les grand médias. Aujourd’hui des millions de tests, des milliers de cas et… peu de mort (peut être que leur nombre augmentera exponentiellement la semaine prochaine mais j’en doute). Dans tous les cas nous vivons une drôle de période où le bon sens devient rare face à l’absurdité ambiante de l’imposition du port du masque quasi générale, à quand l’imposition du port de gants ?, à quand l’imposition d’une distance de sécurité à dix mètres ? à quand les amendes à mille euros…nous sommes dans un vrai cauchemar dystopique, allez, j’arrête, je fait mes bagages et je vais en Suède, apparemment là-bas, il prennent un peu moins les gens pour des cons…

    • Sirius 666 // 22.09.2020 à 12h23

      Et, sans aucune obligation de port de masque, il n’y a plus dans ce pays de cas de Covid-19 (contrairement à l’Espagne, le pays le plus implacable sur le port obligatoire généralisé du masque). Cherchez l’erreur.
      Pour ce qui est de l’amende à 1000 euros, elle existe déjà, en cas de récidive de non-port.

    • catherine // 22.09.2020 à 14h10

      Vous avez absolument raison et quand vous apportez sur ce site des infos (vérifiables) de nature a calmer l’anxiété qui monte à grande vitesse dans ce pays avec des effets indélébiles que j’observe tous les jours qui sont assez effroyables et révoltants (je vois encore des gens qui pleurent) on est « modéré/effacé ».
      J’avoue que je ne comprend pas que l’on soit complice de cette forme de noirceur inutile et injustifiée, hautement nocive, dans la présentation des choses. On a le droit de sombrer dans l’angoisse et la peur, on a pas le droit de la communiquer.
      C’est et ça a toujours été ma position ici.

  • stephp // 22.09.2020 à 14h17
  • Bleuène // 22.09.2020 à 14h17

    Bonjour, est-il possible d’avoir la bibliographie de votre article ? Merci

  • Lohr64 // 22.09.2020 à 17h29

    USA news. Au cours d’un récent échange d’opinion entre personnes masquées et dans la même file d’attente, j’ai entendu ce vétéran d’une cinquantaine d’années demander a la cantonade ou il pouvait trouver ces poubelles pour « bio hazzard », ce virus étant soi-disant si virulent, il fallait bien qu’un circuit d’élimination de ces millions de masques contaminés soit omniprésent et il ne pouvait en localiser aucun….Ha ces vétérans, quels poseurs de questions sans réponses…

    • Kasper // 23.09.2020 à 01h27

      Il n’y en a pas parce que c’est inutile. Un virus hors d’un corps hôte ne se reproduit pas, contrairement à une bactérie. A moins que les éboueurs n’aient l’idée saugrenue d’ouvrir vos poubelles pour aller lécher vos vieux masques, ils ne risquent rien.

      Ha ces questions chargées dont on évite soigneusement de chercher la réponse pourtant évidente, parce qu’elles font pshit immédiatement…

      • Lohr64 // 25.09.2020 à 01h13

        Merci Kasper pour votre réponse éclairée. Soyez prudent, toutefois, si votre explication ne sied pas aux hautes autorités médicales ou autres, vous risquez gros…Mais suis je bête, vous parlez de reproduction, pas de transmission! Avec ca le Schmilblick n’avance pas…..

  • Artychaud // 22.09.2020 à 19h14

    Les conditions anti contagions sont au top : été + gestes barrières et pourtant le virus passe quand même ! alors puisque nous allons vers l’hiver et que les gestes barrières sont de plus en plus contestés comment ne pas anticiper les devisions radicale à venir !?

  • METZGER // 22.09.2020 à 21h10

    J’ai le sentiment qu’il va falloir prendre des décisions impopulaires en matière de pandémies comme pour enrayer la mauvaise pente du climat ( réchauffement et pollution ) : l’amélioration de la situation actuelle est-elle due aux mesures de distanciation ?
    – Le bougisme frénétique ( aérien, principalement ) est LA cause de la pandémie actuelle. Personne ne peut affirmer qu’on ne va pas avoir droit à l’apparition d’autres virus, potentiellement plus virulents avec une période d’incubation longue ? Alors pourquoi soutenir les avionneurs ?
    – Marisol Touraine, contrairement à d’autres ministres qui sont accusés et malmenés, semble bénéficier d’une large impunité et d’un oubli tonitruant des médias, alors qu’elle a pris les mauvaises décisions au plus mauvais moment qui ont affaibli le système de santé… Bizarre, non ?
    – Pourquoi les masques ( tout comme les serviettes hygiènique et le couches ) ne suivent pas la filière spéciale de destruction des déchets organiques imposé aux hôpitaux, aux professionnels de santé ?
    –à moins de considérer que le Covid comme un bienfait qui accélère le turn-over des successions ?

  • Galoupiot // 23.09.2020 à 06h46

    Vous affirmez que le virus n’a pas changé sur la base d’un article de France Info et d’un article de France Inter…
    Vous affirmez aussi que la baisse de mortalité est due au port du masque généralisé etc. Pourtant ça n’a pas été prouvé par une étude randomisée en double aveugle (la seule preuve à vos yeux de statisticien).
    Vous affirmez Que la situation est dramatique en Inde (1000 morts par jour pour 1,3 milliards, soit 50 /jour en France. Inquiétante peut-être dramatique dans doute pas. Sans étudier pourquoi cette mortalité n’explose pas en Inde.
    Personnellement l’audition au Sénat d’un certain professeur marseillais apporte d’autres hypothèses (il est moins affirmatif que vous sur les causes et moins sur la dramatisation) qui ne me paraissent pas moins fondées que les votres (sachant que lui est attendu au coin du bois…)
    Un peu de prudence, restons sur les chiffres ?
    Amicalement,

  • Galoupiot // 23.09.2020 à 07h09

    Pour compléter mon commentaire précédent. L’Inde a double le nombre de morts en 1 mois et demi. Voir site worldometers. On est très loin de l’évolution exponentielle de mars en Europe.
    On peut évoquer beaucoup de facteurs : expliquer que forcément eux ils truquent les chiffres (comme le russes, les chinois etc), que le pays est énorme donc la baisse de l’épidémie dans un endroit est compensé par la hausse dans un autre (comme aux usa), on peut évoquer la jeunesse de la population, que sans doute les gens meurent sans s’être fait testés (la réincarnation adoucissant la perspective funeste)… mais on peut aussi se dire que c’est un pays pauvre ou la prise en charge est sans doute très imparfaite, ou croire comme Olivier le fait que c’est par la grâce d’une politique publique (en Inde la chloroquine ici le port du masque généralisé …).

  • kingxvi // 23.09.2020 à 15h50

    https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2020/09/81-croissance-cas-covid-france-07-09.jpg

    Le graphe sur l’augmentation en % par semaine du nombre de cas est totalement caduque dans la mesure où le nombre de tests augmente dans la même proportion peu ou prou.

    C’est l’augmentation en % du % de taux positif qui importe, et encore à iso test seulement car si on augmente le nombre de tests et que les nouveaux ont plus de faux positifs ça ne veut rien dire non +.

    Bref, aucune rigueur de la part des agences de santé qui balance des chiffres brut non traités, encore moins des journalistes évidemment mais on va pas demander à des journalistes d’arrêter la propagande, c’est leur métier, et attention sur le blog les crises à ne pas non plus induire des choses fausses.

  • Manager // 25.09.2020 à 01h08

    Bonjour M.BERRUYER,

    Je souhaitais juste par la présente vous féliciter de l’incroyable niveau que vous tenez sur votre site tout en laissant à disposition gratuitement l’ensemble de votre production et d’avoir gardé la tête froide tout le long de cette épidémie.

    Le chemin va être encore long, bon courage.

  • Bernard // 25.09.2020 à 13h55

    Bonjour OB et Merci de votre article qui est, là encore, bien fait.
    Je trouve notamment votre courbe: https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2020/09/14-croissance-hebdomadaire-cas-positifs-covid-france-09.jpg intéressante car j’ai l’impression qu’elle représente l’évolution du « R » (moins 1). Cela évidemment si le nombre des tests ne change pas.
    En effet, par exemple une croissance de +20% de cas positifs en une semaine, fait que chacun des cas positifs contaminent 1,2 personnes (avant leur guérison en, en moyenne, une semaine), ce qui fait un R=1,2 à ce moment là.

  • John // 26.09.2020 à 17h40

    Le port du masque en extérieur vient de devenir obligatoire dans les communes limitrophes de Toulouse.

    As t’on une étude qui démonte l’efficacité du port du masque en extérieur?
    Cette mesure a t’elle infléchie la courbe (dans le bon sens) des contaminations en Espagne (où elle a été généralisée depuis un petit moment)?
    Cette mesure ne va t’elle pas augmenter les rencontres en intérieur par rapport à l’extérieur?
    Cette mesure ne va t’elle pas réduire la (déjà) trop faible activité physique des populations?

  • Tatanka // 27.09.2020 à 14h35

    Attention si vous prenez vos chiffres sur le site geodes.santepubliquefrance.fr. Les nombres de cas récents (jusqu’à j-10 jours environ) sont largement sous-estimés. Ils sont peu à peu corrigés au cours du temps (on peut considérer qu’ils sont fiables – c’est à dire qu’ils ne bougent quasiment plus – à partir de j-20 jours et au-delà).
    Faites le test. Prenez le dernier décompte du nombre de cas journalier, puis revenez consulter le chiffre donné pour cette date dans 1, 2 et 3 semaines.

  • poisson // 28.09.2020 à 14h58

    Bonjour à tous et merci à Olivier pour ce travail remarquable.
    Pardon mais une question me brûle l’esprit depuis le début de la pandémie : pourquoi l’Allemagne arrive à gérer de manière aussi efficace la propagation du virus ?? C’est absolument hallucinant ?
    Sont-ce des raisons organisationnelles (plus de labos donc plus de dépistages ? Meilleure recherche des cas confirmés et par là même meilleure traçabilité des personnes malades), stratégiques ? (plus de lits d’hôpitaux ? plus d’infirmiers ?).
    Ou encore des raisons sociales (le fameux sérieux des allemands vis à vis des latins comme nous ?).

    Quelqu’un aurait-il fait des recherches là dessus ?
    Merci

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