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22.septembre.202022.9.2020 // Les Crises

Covid-19 : Quels sont les principaux vaccins en cours de développement ?

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Source : Washington Post, Aaron Steckelberg, Carolyn Y. Johnson, Gabriel Florit et Chris Alcantara

Traduit par les lecteur du site Les Crises

Plus de 170 vaccins sont actuellement testés sur des animaux et en laboratoire

Phase 1

  • 7 vaccins ont été testés sur un petit nombre de jeunes gens en bonne santé afin d’en évaluer l’innocuité et de déterminer la dose correcte

Phase 2

  • 12 vaccins ont été étendus à un plus groupe de personnes plus important, y compris les personnes à haut risque de maladie

Phase 3

  • 7 vaccins ont été testés sur des milliers de personnes afin de vérifier leur efficacité et leur innocuité

Approuvés

Aucun vaccin n’a été reconnu comme offrant des avantages qui l’emportent sur les risques connus et potentiels

Développements récents

27 août | Moderna et Pfizer ont recruté la moitié des participants nécessaires pour leurs essais de vaccins sur 30 000 personnes. Un cinquième seulement sont noirs ou hispaniques.

27 août | La Food and Drug Administration a annoncé qu’un comité consultatif se réunira le 22 octobre pour discuter des vaccins pour prévenir la COVID-19

14 août | Les Etats-Unis préparent une souche de coronavirus pour d’éventuels essais de vaccins sur l’être humain

L’effort mondial pour créer un vaccin contre le nouveau coronavirus a débuté en janvier, peu après que des scientifiques chinois aient mis en ligne le génome d’un virus causant une mystérieuse pneumonie. Le développement d’un vaccin prend généralement des années et se déroule par étapes. Les vaccins expérimentaux candidats sont créés en laboratoire et testés sur des animaux avant qu’on puisse passer à des essais cliniques humains de plus en plus importants.

Ces étapes se chevauchent actuellement dans la course à la découverte d’un vaccin contre une maladie mondiale qui a tué des centaines de milliers de personnes. Les essais sur l’homme ont commencé dans certains cas avant la fin des études sur les animaux. Alors que les entreprises lancent de petits essais de phase 1 destinés à établir la dose correcte, elles planifient déjà les essais de phase 3 qui évaluent si les vaccins sont efficaces et sûrs.

Selon les hauts fonctionnaires du gouvernement qui l’ont affirmé à plusieurs reprises, aucune étape n’est négligée, et les vaccins ne seront pas soumis pour approbation aux États-Unis avant la fin d’un vaste essai de phase 3. La Food and Drug Administration, qui a le dernier mot sur l’innocuité et l’efficacité d’un vaccin, affirme qu’un vaccin contre la covid-19, la maladie causée par le coronavirus, devra prévenir la maladie ou réduire les symptômes chez au moins 50 % des personnes qui le reçoivent. L’efficacité du vaccin contre la grippe varie de 40 à 60 %, selon les Centers for Disease Control and Prevention.

D’autres pays peuvent utiliser des normes différentes ou autoriser des vaccins sans attendre la preuve que ceux-ci sont sûrs et efficaces. La Russie a annoncé qu’elle commencerait en août à utiliser son vaccin chez les personnes à haut risque, avant d’entamer son essai de phase 3. La Chine a autorisé l’utilisation d’un vaccin pour le personnel militaire.

Une célérité sans précédent

En janvier, des chercheurs américains se sont fixé un objectif audacieux : mettre au point un vaccin contre le coronavirus dans un délai de 12 à 18 mois. Ce serait un record mondial. Le vaccin contre les oreillons est considéré comme ayant été le plus rapide à passer, en quatre ans, du concept scientifique à l’approbation en 1967. La recherche d’un vaccin contre le VIH se poursuit depuis 36 ans.

Temps nécessaire pour développer d’autres vaccins importants

Les vaccins contre les coronavirus progressent beaucoup plus rapidement, en partie parce que les gouvernements prennent le risque financier de développer un vaccin qui pourrait ne pas fonctionner. Dans le cadre de l’opération Warp Speed, le gouvernement américain a investi environ 9,5 milliards de dollars pour accélérer le développement et lancer la fabrication avant la fin des recherches.

Nouvelles technologies

Les progrès de la science et de la technologie ont donné aux chercheurs de nouveaux outils pour lutter contre le coronavirus. Les scientifiques peuvent introduire du matériel génétique dans les cellules du corps, les transformant en usines à vaccins et sautant des étapes qui prennent du temps comme la fabrication de protéines virales ou la culture du virus entier dans des œufs de poule.

Technologies utilisées :

La protéine core du coronavirus SARS-CoV-2 est une simple bande d’acide ribonucléique (ARN) entourée d’une enveloppe protéique. Le virus est nommé d’après les pics iconiques qui dépassent de son centre comme une couronne, ou « corona » en latin. Ces protéines en forme de pics ne sont pas seulement une décoration. Elles sont essentielles pour que le virus puisse pénétrer dans les cellules et se répliquer.

Les vaccins fonctionnent en enseignant au système immunitaire de l’organisme à reconnaître et à bloquer les virus. Chaque catégorie de technologie vaccinale fonctionne selon ce principe de base. Les vaccins visent à activer les cellules T auxiliaires du système immunitaire, qui sont responsables de la détection de la présence d’un virus. Ils ordonnent aux cellules B de créer des anticorps qui empêchent le virus de se répliquer et aux cellules T de détruire les cellules infectées. Certains vaccins peuvent ne déclencher qu’une partie de cette réponse immunitaire.

Le SARS-CoV-2 utilise ses pics pour se lier au récepteur ACE2, permettant ainsi l’accès à la cellule.

L’ARN du virus est libéré dans la cellule. La cellule lit l’ARN et fabrique des protéines.

Les protéines virales sont ensuite assemblées en de nouvelles copies du virus.

Ces répliques sont libérées et continuent à infecter d’autres cellules.

Voici un aperçu de la manière dont les différentes technologies de vaccins développées dans le monde pourraient idéalement provoquer une réponse immunitaire pour prévenir le SARS-CoV-2 chez l’homme. Chaque vaccin peut varier quelque peu dans son mode de fonctionnement, mais chacun suivrait généralement ces étapes.

Vaccins utilisant l’acide nucléique (ADN et ARN)

Les vaccins à ADN contiennent du matériel génétique qui porte le schéma directeur de la protéine Spike. Pour faire entrer l’ADN dans les cellules, les chercheurs utilisent une impulsion électrique pour perturber la membrane cellulaire. Une fois à l’intérieur, l’ADN est utilisé comme un modèle pour créer la protéine Spike [Un péplomère, appelé aussi spicule ou par anglicisme protéine Spike, est une glycoprotéine prenant la forme d’une « pique » sur une capside virale ou enveloppe virale retrouvée chez les virus, NdT].

Les vaccins à ARN contiennent une bande de matériel génétique à l’intérieur d’une bulle de graisse. Une fois à l’intérieur de la cellule, l’ARN génère une protéine qui se trouve à la surface du virus. Le système immunitaire, en présence de cette protéine, apprend à reconnaître le virus.

Ces vaccins ont l’avantage de la vitesse – ils peuvent être conçus et fabriqués rapidement. Mais ils n’ont jamais été approuvés pour une utilisation en dehors de la recherche médicale et nécessiteront probablement deux doses.

Une impulsion électrique permet à l’ADN de pénétrer dans le noyau de la cellule où il forme l’ARNm, puis crée des protéines Spike

Les cellules qui présentent des antigènes (CPA) consomment les protéines virales et transmettent les peptides viraux aux cellules auxiliaires T

Les cellules T cytotoxiques peuvent éliminer les cellules infectées par le virus

Une enveloppe lipidique délivre de l’ARNm dans la cellule, où il est utilisé pour produire des protéines

Les anticorps des cellules B peuvent bloquer le virus

Les vaccins à base d’acides nucléiques, développés par :

Moderna ; National Institutes of Health

Pfizer ; BioNTech ; Fosun Pharma

AnGes ; Université d’Osaka ; Takara Bio

Arcturus Therapeutics ; Duke-NUS

*Vaccin actuellement en distribution qui n’a pas été entièrement testé.

Vaccins à vecteur viral

Certains vaccins utilisent un virus rendu inoffensif afin qu’il puisse acheminer un gène du coronavirus dans les cellules. Le gène code une partie distincte du coronavirus, et le système immunitaire apprend à le reconnaître.

Les vaccins à vecteur viral peuvent être conçus rapidement. L’une des préoccupations est que les gens pouirraient développer une immunité contre le seul vecteur viral, ce qui rend cette approche potentiellement moins utile si des rappels doivent être administrés.

Le vecteur viral répliquant infecte la cellule, produit l’antigène du SARS-CoV-2 et des vecteurs supplémentaires

Le vecteur viral non répliquant infecte les cellules, produit l’antigène du SARS-CoV-2

Les vaccins à vecteur viral, développés par :

AstraZeneca ; Université d’Oxford

CanSino Biologics ; Institut de biotechnologie de Pékin*

Janssen Pharmaceutique

Institut de recherche de Gamaleya*.

*Vaccin actuellement en distribution qui n’a pas été entièrement testé.

Vaccins sous-unitaires

Certains vaccins traditionnels fonctionnent en délivrant des protéines virales aux cellules. Les technologies de fabrication de ces fragments de protéines varient, mais les entreprises utilisent des cellules d’insectes et des levures. Le vaccin contre l’hépatite B repose sur une protéine virale créée par une levure génétiquement modifiée.

Les coquilles virales vides ressemblent au virus mais ne sont pas nocives car elles n’ont pas de matériel génétique

Des sous-unités protéiques spécifiques, telles que la protéine Spike, pénètrent dans l’organisme

Les vaccins sous-unitaires, développés par :

Anhui Zhifei Longcom ; Académie chinoise des sciences

Instituto Finlay de Vacunas

Novavax

CSL ; Université du Queensland

*Vaccin actuellement en distribution qui n’a pas été entièrement testé.

Vaccins à virus affaiblis ou inactivés

Dans une approche plus ancienne, le virus est affaibli afin qu’il ne provoque pas de maladie, mais qu’il continue à déclencher les défenses du système immunitaire. Les vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole utilisent cette approche.

Les vaccins à virus inactivés contiennent des virus morts, incapables d’infecter les gens mais capables d’instruire le système immunitaire sur la façon de développer une réaction de défense contre une infection. Le vaccin contre la polio inventé par Jonas Salk utilisait cette approche, et les vaccins contre la grippe en font de même.

Ces vaccins prennent généralement plus de temps à être fabriqués.

Le virus affaibli se réplique dans les cellules humaines.

Le virus mort du vaccin pénètre dans l’organisme

Les vaccins à virus affaiblis et inactivés, développés par :

l’Institut des produits biologiques de Pékin ; Sinopharm

Sinopharm

Sinovac

Bharat Biotech

*Vaccin actuellement en distribution qui n’a pas été entièrement testé.

Autres vaccins

Les informations sur la plate-forme technologique utilisée n’étaient pas disponibles pour tous les vaccins expérimentaux. Certains vaccins testés ne ciblent pas spécifiquement le coronavirus, mais visent à augmenter la première ligne de défense immunitaire de l’organisme.

À propos de cette publication

Les données relatives au développement des vaccins proviennent de FasterCures, un centre du Milken Institute, et de Post reporting. FasterCures suit les informations accessibles au public sur le développement du vaccin Covid-19 à partir de diverses sources, telles que les préimpressions de medRxiv et bioRxiv ; les registres d’essais cliniques des États-Unis, de l’Union européenne et de la plateforme internationale d’enregistrement des essais cliniques de l’Organisation mondiale de la santé, qui comprend des informations sur les essais cliniques de la Chine ; les documents de l’OMS sur la Covid-19 ; et les bulletins d’actualité.

Autres sources : Dr. Angela Rasmussen, Université de Columbia, Centre pour l’infection et l’immunité ; National Institutes of Health ; Centers for Disease Control and Prevention ; Nature Research.

Avons-nous omis quelque chose ? Veuillez nous envoyer un courriel avec les mises à jour et les questions.

Aaron Steckelberg est un rédacteur graphique chevronné qui crée des cartes, des tableaux et des diagrammes qui donnent plus de profondeur et de contexte aux événements sur un large éventail de sujets. Il travaille au Post depuis 2016.

Carolyn Johnson est journaliste scientifique. Elle a précédemment couvert le secteur de la santé et le niveau d’accessibilité des soins de santé pour les consommateurs.

Gabriel Florit est un journaliste graphique qui travaille avec la réalité augmentée. Avant de rejoindre le Washington Post en mars 2017, il a passé quatre ans comme reporter graphique au Boston Globe.

Chris Alcantara est reporter graphique au Washington Post, où il utilise des codes et des données pour présenter des reportages visuels sur toute sorte de sujets, y compris la politique et la technologie. Il a rejoint The Post en 2016.

Traduit par les lecteur du site Les Crises

Source : Washington Post, Aaron Steckelberg, Carolyn Y. Johnson, Gabriel Florit et Chris Alcantara, 02-09-2020

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

22 réactions et commentaires

  • pepe // 22.09.2020 à 07h40

    Pourriez-vous aborder la question du risque sanitaire (suite à une injection d’un vaccin) au vue des points suivants :

    1.  » … aucune étape n’est négligée… » Vs « …Une célérité sans précédent… »
    2. « …En janvier, des chercheurs américains se sont fixé un objectif audacieux : mettre au point un vaccin contre le coronavirus dans un délai de 12 à 18 mois. Ce serait un record mondial. »
    3. « .. Le vaccin contre les oreillons est considéré comme ayant été le plus rapide à passer, en quatre ans, du concept scientifique à l’approbation en 1967. La recherche d’un vaccin contre le VIH se poursuit depuis 36 ans… »
    4. « D’autres pays peuvent utiliser des normes différentes ou autoriser des vaccins sans attendre la preuve que ceux-ci sont sûrs et efficaces.  »
    5. «…devra prévenir la maladie ou réduire les symptômes chez au moins 50 % des personnes qui le reçoivent. » Vs « … L’efficacité du vaccin contre la grippe varie de 40 à 60 % … »

    En sachant que les laboratoires ont obtenue l’immunité en cas de risque sanitaire par la plupart des gouvernements.
    Cf lien :
    https://uk.reuters.com/article/us-astrazeneca-results-vaccine-liability-idUKKCN24V2EN
    https://www.phe.gov/Preparedness/legal/prepact/Pages/COVID19.aspx

    Cela veut dire deux choses pour moi c’est qu’ils savent tous que :
    1. Le délai pour développer un vaccin n’est pas réaliste et qu’ils ne veulent pas être tenue pour responsable en cas de conséquences néfaste pour la sante.
    2. Et que c’est une bonne opportunité de recevoir des milliards de « subventions » sans aucune conséquences.

    • Ben // 22.09.2020 à 08h18

      Vous avez oublié :
      6. Vaccins acide nucléiques : « …ils n’ont jamais été approuvés pour une utilisation en dehors de la recherche médicale…
       »

      Dans l’ensemble, le plus inquiétant me parait être la faible mémoire immunitaire que le corps humain semble avoir sur le/la COVID.
      On peut cependant en tirer du positif, c’est en temps de guerre que l’ont fait le plus avancer la science.

      • pepe // 22.09.2020 à 09h22

        je ne veux pas faire partie des pertes humaine dans cette « guerre » et encore moins mes enfants….

  • bob // 22.09.2020 à 08h36

    apparemment, la Russie et la Chine, mais aussi Cuba ont développé des vaccins mais les medias disent qu’ils ne sont pas fiables …

    • LibEgaFra // 22.09.2020 à 08h40

      Tandis que celui-ci…

      https://francais.rt.com/international/78945-vaccin-astrazeneca-contre-covid-19-deux-volontaires-atteints-troubles-neurologiques

      Mais bien sûr, le vaccin n’y est pour rien. Pas responsable, pas coupable.

      • RGT // 24.09.2020 à 11h24

        Certes, mais il semble que ce vaccin ait été administré à 18 000 personnes.

        Ce qui donne 0,011 % de problèmes, soit largement moins que les vaccins actuels pourtant homologués et quotidiennement utilisés.

        Si ce vaccin est réellement efficace contre le SARS-COVID v2, il faudrait juste calculer le nombre de personnes risquant des complications et le comparer au nombre de victimes si on ne fait rien.

        C’est aussi ça les vaccins : Le risque pour 1 personne sur 9 000 d’avoir des complications contre celui de voir 1 personne sur 100 décéder de l’infection.

        À moins d’être un antivax acharné (et de ne pas faire partie de ceux qui présentent des complications) le calcul est vite fait.
        Pour un milliard d’individus, 110 000 morts et de l’autre 10 millions de morts, 90 fois plus.

        Désolé pour ceux qui présentent les effets secondaires mais c’est toujours mieux que rien, et si l’on connaît précisément les risques de complication il est aussi possible de prévoir des soins palliatifs pour les minimiser.

        Ce buzz est surtout profitable aux « concurrents » qui n’ont rien pour l’instant et qui pourront proposer des vaccins qui causeraient d’autres complications pour l’instant inconnues.

        Tout vaccin, tout traitement médicamenteux EFFICACE entraîne des effets secondaires plus ou moins marqués, ne l’oublions jamais.
        Ensuite, c’est aux médecins (strictement indépendants du lobby pharmaceutique et des gouvernements) de définir si le « jeu en vaut la chandelle ».

        Si vous êtes frileux, vous pouvez toujours essayer l’homéopathie, l’imposition des mains ou les prières vertueuses, ces thérapies n’ayant aucun effet secondaire autre que faire perdre le sens critique à leurs utilisateurs.

        Dans ce cas, ne vous attendez pas non plus à autre chose qu’à des « miracles ».

        • Tatanka // 27.09.2020 à 15h00

          Oui, enfin toutes ces considérations statistiques, c’est bien pour des produits industriels interchangeables comme des pneus ou des ampoules. Un exemplaire défectueux toutes les n unités.
          Personnellement, je ne considère pas mon existence comme interchangeable – mais c’est bien sûr une question de point de vue.
          Donc avant d’envisager de me faire injecter une substance qui à 1 chance sur 9000 de ficher ma vie en l’air, il faudra que je sois parfaitement informé des bénéfices réels, des risques exacts et des possibilités alternatives, de façon à pouvoir faire un choix éclairé.
          Quant à déléguer un tel choix…
          Mais bon, chacun est libre de faire comme il voudra.

    • Moussars // 23.09.2020 à 11h09

      Les médias occidentaux. Précisez !
      Et s’il convenait de faire un parallèle avec les moyens (financiers et en nombre) et l’efficacité obtenue dans la sphère des armes sophistiquées tactiques et surtout stratégiques entre les USA et la Russie.
      Ainsi, une cuvette de chiotte coûte au moins 30 à 40 fois plus chez le premier. Pour un même résultat semble-t-il…
      Voilà à quoi sert le complexe militaro-industriel des Ricains…

  • Morne Butor // 22.09.2020 à 09h31

    Je pense qu’une analyse par les egos nationalistes serait plus pertinente dans la situation actuelle que la notion de profits de l’industrie pharmaceutique. Il y aura des gagnants et des perdants dans l’industrie, comme après tout chamboulement d’envergure. Rien de bien nouveau sous la « lune ».
    Mais l’important pour les idéologies c’est de ne pas reconnaitre la réussite des idéologies opposées. Et on en est là aujourd’hui, me semble-t’il.

  • Dypso // 22.09.2020 à 09h39

    A vouloir aller trop vite, on ferra probablement de la merde. Steven salzberg le reconnait.

    https://youtu.be/eXS-Eu7bBy8

  • pseudo // 22.09.2020 à 10h57

    >> Les progrès de la science et de la technologie ont donné aux chercheurs de nouveaux outils pour lutter contre le coronavirus. Les scientifiques peuvent introduire du matériel génétique dans les cellules du corps, les transformant en usines à vaccins et sautant des étapes

    ça me rappel les travaux de ce professeur chinois dans le laboratoire de wuhan soupçonné d’être à l’origine du virus….

  • MS // 22.09.2020 à 11h07

    J’aimerais saluer cet article fort bien traduit.
    Merci à l’équipe

  • Kiwixar // 22.09.2020 à 11h41

    « Les antivaccins, c’est le même profil que ceux qui pensent que la terre est plate »

    Le mouton passe toute sa vie a avoir peur du loup, et à la fin, c’est le berger qui le bouffe.
    Vous avez un bon profil de mougeon, je vais vous inviter à dîner. Vous devriez vous pencher sur le profil socio-économique de ceux qui ne font pas vacciner leurs enfants dans les pays où ce n’est pas obligatoire. Exemple l’Australie/NSW : ce n’est pas obligatoire pour entrer à l’école primaire, par contre c’est obligatoire pour entrer en crèche et pour recevoir des aides sociales. Conséquence : si vous êtes riche, vous avez une nounou, pas besoin de crèche, et vous vous fichez de recevoir 35 AUD par semaine. Conséquence : les gamins de riches sont protégés par l’immunité de groupe sans avoir à risquer les possibles effets secondaires (maladies auto-immunes, allergies, etc). Vacciner un nouveau-né de moins de 24h contre l’hépatite B (NSW)??? Puis à nouveau à 6 semaines (Infanrix Hexa). WTF!

    Quand à vos « études sérieuses », vous devriez savoir désormais (ou pas) que la moitié des publications dans les revues médicales style Lancet sont de la foutaise pure, et que la « science dure » des essais est totalement pourrie par la « science molle » de la psychologie (l’amour du pognon). Big Pharma : l’industrie la plus corrompue au monde.

    • vert-de-taire // 22.09.2020 à 14h20

      L’industrie du Tabac c’est pas mal aussi.

      Et ils ont été jugés et condamnés.
      Dire que cela a eu un effet sur les responsables criminels et sur les autres responsables, je ne pense pas car les autres industries continuent de tricher. L’actionnaire étant intouchable pourquoi se priver. C’est le salarié, l’employé qui est contraint de tricher pour rentabiliser le capital. Il peut refuser, démissionner ..
      L’histoire nous montre que les alerteurs s’excluent du système …

      Orange perd la plupart de ses procès mais récidive (dites cela à un petit voleur) continue de ne pas respecter nos lois.
      Le Préfet (donc le gouvernement, l’executif) ose republier l’arrêté cassé par le Tribunal ..
      Bref la corruption est notre régime.

      Chacun s’en contente faute de pouvoir y remédier : chacun pour soi etc ..

      La notion même de société est donc remise en cause : organisation d’entraide pour assurer meilleure survie, confort, bien-être.
      Notre société n’est plus une organisation mais au mieux un vaste self-service où chacun prend ce qui l’arrange. Chacun pour soi dans un opportunisme irresponsable.
      Il n’y a plus de direction : vers un bien-être individuel et collectif mais un aléa sur le rendement de la rente de par la dictature du capitaliste qui a préempté la fabrication de la richesse échangeable.

  • Incognitototo // 22.09.2020 à 13h43

    Merci pour cet article, cependant pas très encourageant pour envisager la sortie du tunnel à court terme (- de 1 an) tant il subsiste d’inconnues sur l’innocuité de ces vaccins.

    Si c’est possible, donc si on les connaît, cela serait bien d’avoir un article qui fasse le point sur les traitements et différences de stratégie thérapeutique face à cette maladie. Et pourquoi pas sur les mesures politiques prises par les pays pour endiguer cette pandémie, mais il faudrait aussi dans ce cas savoir jusqu’à quel point elles sont suivies par les habitants.

    Même si on a quelques éléments d’analyse, il y a de telles disparités de taux de létalité et de progression de la pandémie entre les pays (et même chez nous entre les villes) que comprendre (si possible sans biais) pourquoi certains font mieux que nous me paraît important.

    Je m’étonne d’ailleurs qu’avec toutes les institutions qui travaillent sur la Covid en France, personne (à ma connaissance) n’ait songé à faire ces benchmarks (analyses comparatives de performance) pourtant vitaux. Comme d’habitude en France, on réinvente sans cesse l’eau chaude au risque de faire n’importe quoi, de ne rien maîtriser et que cela ait des conséquences néfastes.

    • vert-de-taire // 22.09.2020 à 14h31

      « Je m’étonne d’ailleurs qu’avec toutes les institutions qui travaillent sur la Covid en France, personne (à ma connaissance) n’ait songé à faire ces benchmarks (analyses comparatives de performance) pourtant vitaux. Comme d’habitude en France, on réinvente sans cesse l’eau chaude au risque de faire n’importe quoi, de ne rien maîtriser et que cela ait des conséquences néfastes. »

      Bravo.

      Avez-vous essayé de répondre à cette excellente question ?
      Ou seulement rassembler quelques matériaux ?

      histoire drôle :
      Saviez-vous qu’autour des sites de stockage nucléaires, certains ont pressenti des anomalies de santé publique .. bcp de maladies graves.. Qu’une étude a été refusée … puis après de longs retards opportuns, a confirmé ces anomalies. Mais qu’il faut encore étudier …. afin de retarder l’évidence : le nucléaire tue .. Et Cigéo pas encore acté et EdF/Orano/CEA encore très actifs.
      La connaissance est une arme à ne pas laisser libre. Nous sommes des gueux devant continuer à faire les bêtes de somme, quand on en a besoin et c’est tout.
      Ceci a un nom la lutte des classes et l’a-démocratisme i.e. le fascisme.

      • Incognitototo // 22.09.2020 à 15h23

        Oui, j’ai déjà pour ma part répondu à cette question. Mais ça nous emmènerait trop loin que je vous donne mes réponses basées sur l’analyse systémique.
        Vincent de Gaulejac a fait quelques vidéos pédagogiques pour comprendre comment les systèmes institutionnels génèrent autant d’incohérences : https://www.youtube.com/results?search_query=Vincent+de+Gaulejac

    • Maxime // 22.09.2020 à 16h11

      Le problème des benchmarks, c’est que ça va prendre long. Faites les calculs:

      D’abord il faut trouver 30’000 volontaires pour tester chaque vaccin (cf les chiffres cité dans l’article pour un des labos).

      Pour faire les choses correctement vous faites un groupe test, donc ça fait plus que 15’000.

      Ensuite si on prend les chiffres actuels, environs 60 cas pour 100’000, ça fait que sur les 15’000 vous en aurez seulement 10 qui choperont le virus chaque jour.

      Sur les 10 vous en avez 6 ou 7 asymptomatiques, donc on peut pas comparer les résultats sur eux.

      Sur les 3-4 restants, une partie aura des symptômes bénins, un rhume, une toux. Toujours pas très comparable.

      Finalement sur les 15’000 de l’échantillon, si on rapporte la mortalité globale (entre 10 et 50 décès par jour du covid en F), vous avez moins de 0.01 décès par jour.

      Donc si vous attendez d’avoir une vingtaine de morts pour comparer la mortalité avec le groupe test, il vous faut compter environs 2000 jours, soit… 6 ans.

      • Incognitototo // 22.09.2020 à 19h47

        Je ne parlais pas des benchmarks à propos des vaccins qui suivent des protocoles de mise sur le marché, en principe, extrêmement encadrés… et dont cet article nous dit que pour l’instant leur efficacité et innocuité ne sont pas démontrées.

        Je parlais de ceux que l’on pourrait faire (on a en plus la plupart des données) pour comparer :
        – les stratégies thérapeutiques de traitement par pays pour savoir quelle serait la plus efficiente,
        – les politiques sanitaires suivies par pays (mais aussi pourquoi pas entre villes) pour endiguer et contenir cette épidémie, en essayant d’en extraire les constantes (sans biais) et en mesurant le degré de collaboration des habitants à ces mesures.

        Soit des informations qui ne sont actuellement ni explorées ni exploitées…

      • Incognitototo // 22.09.2020 à 21h02

        Je ne parlais pas des benchmarks à propos des vaccins… relisez moi.

  • Fabrice // 22.09.2020 à 16h05

    Beaucoup de questions se posent sur les risques d’effet secondaires qui ne seraient plus de la responsabilité des laboratoires mais pris en charge par les états, qui mettra le hola sur les abus qui risquent d’être inévitable ?

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/vaccins-contre-la-covid-lue-indemnisera-les-laboratoires-en-cas-deffets-secondaires-inattendus-1379072

    l’hépatite B est un exemple navrant mais qui lui avait été soumis à toutes les étapes d’un vaccin alors que penser d’un vaccin qui se permet de sauter les étapes avec l’aval des autorités :

    https://www.infovaccin.fr/bombe_retardement.html

    Tout est réunis pour qu’à terme, on ait nouveau un débat pro et anti vaccin qui laissera des traces sur la confiance de moins en moins importante que l’on peut désormais avoir raisonnablement dans les grands laboratoires :

    https://www.arte.tv/fr/videos/085428-000-A/big-pharma-labos-tout-puissants/

    la santé peut elle être ainsi être une course éhonté et destructrice à des bénéfices records sans que l’on puisse prouver et justifier des investissements qui les justifieraient ?

  • licryle // 23.09.2020 à 11h21

    Un point intéressant que l’article original n’explique pas, est que les vaccins à virus inactivés/affaiblis comportent des risques (certes très faibles mais présents) de faire émerger une nouvelle souche nocive dudit virus.

    J’ignorais jusqu’à lire des sources d’un média un peu conspi, qui fait à tord le bonheur des anti vaccins:

    https://www.who.int/westernpacific/news/q-a-detail/what-is-vaccine-derived-polio

    De mon point de vue, à sous communiquer les rares effets néfastes, on arme les antis&conspsis en créant 2 tiers d’informations : publiques et « la vérité vraie »

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