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14.mars.202014.3.2020 // Les Crises

Coronavirus : que se passe-t-il dans votre corps si vous en êtes atteint ?

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Source : National Geographic, 05-03-2020

Cette photo prise le 3 février 2020 est celle d’un médecin observant un scanner des poumons pendant sa tournée dans une zone de quarantaine de la ville de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie de coronavirus, dans la province du Hubei. En date du 28 février, le nombre de personnes infectées a dépassé les 82 000 dans le monde.
PHOTOGRAPHIE DE STR/AFP VIA GETTY IMAGES

Nous avons encore beaucoup à apprendre du coronavirus qui déchire aujourd’hui la Chine et s’est peu à peu diffusée dans le reste du monde mais une chose est sûre : cette maladie est une véritable tempête pour l’ensemble du corps humain.

Telle a été la nature des précédents coronavirus zoonotiques, ces virus qui passent de l’animal à l’Homme comme le SRAS et le MERS. Contrairement à leurs cousins à l’origine du rhume, ces coronavirus émergents sont capables de déclencher de véritables incendies viraux à travers les organes de l’individu qu’ils infectent et le dernier en date, baptisé COVID-19 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ne fait pas exception à la règle à son stade le plus sévère.

Cela permet en partie de comprendre pourquoi l’épidémie de COVID-19 a tué plus de 3 200 personnes, dépassant en quelques semaines le bilan des victimes du SRAS. Bien que le taux de mortalité du COVID-19 soit nettement inférieur à celui du SRAS, le coronavirus de ce début d’année s’est propagé bien plus rapidement.

En date du 2 mars 2020, le nombre de cas confirmés approchait les 90 000 à travers le monde, soit plus du double du bilan de la mi-février. Ce bond reflète davantage le changement de méthode de diagnostic opéré par les autorités chinoises qu’une évolution soudaine et brutale de l’épidémie. Au lieu d’attendre que les patients soient testés positifs au virus, le diagnostic est désormais prononcé pour toute personne dont le scanner thoracique révèle une pneumonie caractéristique du COVID-19. Grâce à cette méthode, les autorités espèrent être en mesure d’isoler et de traiter les patients plus rapidement.

À l’heure actuelle, il est difficile de prédire la dangerosité de cette épidémie si sa propagation se poursuit. Un épidémiologiste renommé de l’université de Hong Kong annonçait il y a maintenant deux semaines que le COVID-19 pourrait infecter 60 % de la planète s’il était laissé sans surveillance.

Le 17 février, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies publiait les détails cliniques concernant les 72 314 premiers patients diagnostiqués avant le 11 février. Ce rapport montrait que le COVID-19 avait causé la mort de 2,3 % des personnes infectées, ce qui signifie qu’il est actuellement 23 fois plus mortel que la grippe saisonnière. À l’exception des enfants âgés de moins de neuf ans, la maladie dans sa forme grave et les décès ont touché toutes les tranches d’âge.

Une question reste toutefois en suspens : quels sont les effets du coronavirus sur votre organisme ? La nouvelle souche est si proche du SRAS sur le plan génétique qu’elle a hérité du nom SARS-CoV-2. Il est donc possible d’apporter une réponse à cette question en combinant aux premières recherches sur le virus les leçons tirées des épidémies passées de SRAS et de MERS.

 

LES POUMONS : LE POINT ZÉRO

Pour la plupart des patients, le COVID-19 commence et se termine dans les poumons, car tout comme la grippe, les coronavirus affectent les voies respiratoires.

Ils se transmettent généralement lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, ce qui propulse des gouttelettes qui peuvent transmettre le virus aux individus se trouvant à proximité. Les coronavirus provoquent également des symptômes rappelant ceux de la grippe : fièvre ou toux qui évoluent ensuite vers une pneumonie ou pire.

Lors de l’épidémie de SRAS, l’Organisation mondiale de la santé avait indiqué que la maladie attaquait généralement les poumons en trois phases : réplication virale, hyper-réactivité immunitaire et destruction pulmonaire.

Tous les patients n’ont pas connu ces trois stades ; à vrai dire, seuls 25 % des malades du SRAS ont souffert d’une insuffisance respiratoire, l’affection propre aux cas les plus sévères. De la même façon et selon les données communiquées à ce jour, le COVID-19 provoque des symptômes modérés pour 82 % des cas environ, les 18 % restants étant atteints d’une forme sévère ou critique de la maladie.

En creusant un peu, on s’aperçoit que le COVID-19 semble suivre d’autres tendances du SRAS, indique Matthew B. Frieman de l’école de médecine de l’université du Maryland, auteur de différentes études sur les coronavirus hautement pathogènes.

Dans les premiers jours d’une infection chez l’Homme, le COVID-19 envahit rapidement les cellules pulmonaires. Ces cellules se classent en deux catégories : celles qui produisent le mucus et d’autres, dotées de petits filaments semblables à des poils appelés cils cellulaires.

Accolade entre membres du personnel médical au sein d’une unité d’isolement d’un hôpital de Zouping, dans la province de Shandong de l’est de la Chine.
PHOTOGRAPHIE DE STR/AFP VIA GETTY IMAGES

Malgré son aspect peu ragoûtant en dehors du corps, le mucus joue un rôle crucial dans nos poumons, il aide à protéger le tissu pulmonaire contre les agents pathogènes et veille à ce que notre organe respiratoire ne s’assèche pas. Les cellules ciliées s’agitent autour du mucus et se débarrassent des débris comme le pollen ou les virus.

Comme nous l’explique Frieman, le SRAS avait tendance à infecter puis tuer les cellules ciliées dont le détachement contribuait ensuite au remplissage des voies respiratoires du malade par des débris et des fluides. Il suppose d’ailleurs que le nouveau coronavirus suivrait un processus similaire, car les premières recherches sur le COVID-19 ont montré que de nombreux patients développaient une pneumonie dans les deux poumons, accompagnée de symptômes comme l’essoufflement.

Vient ensuite la 2e phase avec l’entrée en jeu du système immunitaire. Stimulé par la présence d’un intrus viral, notre organisme se lance dans la bataille contre la maladie et inonde nos poumons de cellules immunitaires afin de limiter les dégâts et réparer le tissu pulmonaire.

En fonctionnement normal, ce processus inflammatoire est mené avec précision et se limite aux régions infectées mais, parfois, notre système immunitaire sort de ses gonds et ces cellules détruisent tout sur leur passage, y compris les tissus sains.

« Finalement, la réponse immunitaire cause plus de dégâts qu’elle n’en corrige, » poursuit Frieman. Les poumons sont obstrués par davantage de débris et la pneumonie s’aggrave.

Pendant la troisième phase, la détérioration se poursuit dans les poumons et peut mener à une insuffisance respiratoire. Si la mort ne les emporte pas, certains patients peuvent survivre avec une défaillance pulmonaire permanente. Selon l’OMS, le SRAS perçait des trous dans les poumons et leur donnait « une apparence de nid d’abeille », des lésions que l’on retrouve chez les patients contaminés par le COVID-19.

Ces orifices sont probablement dus à l’hyperactivité du système immunitaire dont les cicatrices protègent et raffermissent les poumons.

Lorsque cela se produit, les malades doivent souvent être placés sous ventilation assistée afin de les aider à respirer. Parallèlement, l’inflammation rend les membranes entre les sacs aériens et les vaisseaux sanguins plus perméables, ce qui peut remplir de fluides les poumons et affecter leur capacité à oxygéner le sang.

« Dans les cas les plus graves, vos poumons sont inondés et vous ne pouvez plus respirer, » résume Frieman. « C’est ainsi que les patients meurent. »

 

L’ESTOMAC : UNE PASSERELLE COMMUNE

Pendant les épidémies de SRAS et de MERS, près d’un quart des patients ont souffert de diarrhée, une caractéristique notable de ces coronavirus zoonotiques. Cependant et d’après Frieman, l’état actuel des connaissances sur le COVID-19 ne permet pas de dire si les symptômes gastro-intestinaux jouent un rôle majeur dans la récente épidémie, puisque les cas de diarrhée et de douleurs abdominales sont plutôt rares. Mais alors, que peut bien faire un virus respiratoire dans nos intestins ?

Lorsqu’un virus s’immisce dans votre organisme, il traque les cellules équipées de ses passerelles préférées : des protéines situées à l’extérieur de la cellule appelées récepteurs. Si le virus trouve une cellule avec un récepteur compatible, l’invasion peut commencer.

Certains virus se montrent plutôt tatillons lorsqu’il s’agit de choisir leur porte d’entrée, mais d’autres sont nettement plus opportunistes. « Ils peuvent facilement pénétrer tout type de cellules, » déclare Anna Suk-Fong Lok, vice-doyenne aux recherches cliniques à l’école de médecine de l’université du Michigan et ex-présidente de l’American Association for the Study of Liver Diseases.

Les virus SRAS et MERS peuvent tous deux accéder aux cellules qui tapissent votre intestin grêle ou votre côlon et de façon générale, ces infections semblent s’épanouir dans les intestins, causant potentiellement les dégâts ou la fuite de fluides qui donnent lieu aux diarrhées.

Cependant, Frieman rappelle que nous ne savons pas à ce jour si le coronavirus de cette année suit le même mode opératoire. Les chercheurs pensent que COVID-19 utilise le même récepteur que le SRAS, un récepteur que l’on trouve à la fois dans nos poumons et notre intestin grêle.

Deux études, l’une publiée dans la revue New England Journal of Medicine et l’autre en tant que prépublication sur le site medRxiv concernant 1 099 cas, ont par ailleurs identifié le virus dans des échantillons de selles, ce qui suggère que le virus pourrait être transmis via les excréments ; une conclusion à prendre toutefois avec précaution.

« Nous ne savons pas du tout si ce type de transmission fécale se produit avec le virus de Wuhan, » déclare Frieman. « Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’il serait présent dans les selles et il semblerait que certaines personnes souffrent de symptômes gastro-intestinaux associés à cela. »

 

TORNADE SANGUINE

Les coronavirus peuvent également causer des problèmes dans d’autres systèmes de notre organisme suite à l’hyperactivité immunitaire évoquée plus haut.

Une étude parue en 2014 montrait que 92 % des malades du MERS-CoV présentaient au moins une manifestation du coronavirus en dehors des poumons. À vrai dire, les signes d’une atteinte de l’ensemble de l’organisme ont été constatés pour les trois coronavirus zoonotiques : forte concentration d’enzymes hépatiques, nombre réduit de globules blancs et de plaquettes ou tension artérielle basse. Dans de rares cas, les malades ont souffert d’insuffisance rénale aiguë et certains ont même subi des arrêts cardiaques.

Cela dit, toutes ces affections ne sont pas forcément synonymes d’une propagation du virus à l’ensemble du corps, prévient Angela Rasmussen, virologue et chercheuse associée au sein de la Columbia University Mailman School of Public Health. Elles pourraient provenir d’un choc cytokinique.

Les cytokines sont des protéines utilisées par le système immunitaire dans le cadre de la signalisation cellulaire : elles répartissent les cellules immunitaires sur les sites infectés. Les cellules immunitaires n’ont plus qu’à tuer le tissu infecté dans l’espoir de sauver le reste de l’organisme.

COMPRENDRE : LE CŒUR

Afin de garder son sang froid face à une menace, notre organisme s’appuie sur le système immunitaire. Mais face à l’infection incontrôlable du coronavirus, alors que le système immunitaire largue des cytokines dans les poumons sans aucune régulation, cet abattage devient une mêlée générale ou avec les termes de Rasmussen : « Au lieu de viser une cible avec un fusil, vous utilisez un missile. » Et c’est bien là le problème : votre corps ne cible plus les cellules infectées, il attaque également les tissus sains.

Et les conséquences se font sentir en dehors des poumons. Les chocs cytokiniques provoquent une inflammation qui affaiblit les vaisseaux sanguins pulmonaires et des fluides commencent à s’introduire dans les sacs aériens. « Pour faire simple, vos vaisseaux sanguins se mettent à saigner, » résume Rasmussen. Le choc se propage dans le système circulatoire et crée des problèmes systémiques au niveau d’organes multiples.

À partir de là, la situation peut rapidement s’envenimer. Dans certains des cas les plus sévères de COVID-19, la réponse cytokinique associée à l’affaiblissement de la capacité à pomper de l’oxygène dans le reste du corps peut provoquer la défaillance de plusieurs organes. Les scientifiques ne savent pas exactement pourquoi certains patients présentent des complications en dehors des poumons, mais elles pourraient être liées à des problèmes de santé sous-jacents comme les maladies cardiaques ou le diabète.

« Même si le virus n’atteint pas directement les reins, le foie, la rate ou d’autres systèmes, il peut avoir de sérieux effets de ruissellement sur tous ces processus, » précise Frieman. Et c’est là que les choses sérieuses commencent.

 

FOIE : DOMMAGE COLLATÉRAL

Lorsqu’un coronavirus zoonotique se propage depuis le système respiratoire, votre foie est souvent l’un des premiers organes à en pâtir. Les médecins ont décelé des signes de lésion hépatique avec le SRAS, le MERS et le COVID-19. Généralement modérées, elles mènent parfois à des dommages irréversibles et même à des insuffisances hépatiques dans les cas les plus graves. Mais alors, que se passe-t-il exactement ?

« Une fois qu’un virus s’est introduit dans votre système sanguin, il peut nager jusqu’à n’importe quelle partie de votre corps, » illustre Lok. « Le foie est un organe très vascularisé donc un coronavirus peut facilement s’y introduire. »

Votre foie travaille dur pour veiller au bon fonctionnement de votre organisme. Sa principale fonction est de traiter votre sang après son passage par l’estomac en filtrant les toxines et en produisant des nutriments que votre corps pourra ensuite utiliser. Il fabrique également la bile qui permet à votre intestin grêle de décomposer les graisses et contient des enzymes qui accélèrent les réactions chimiques de votre organisme.

Dans un corps sain, explique Lok, les cellules hépatiques meurent en permanence et libèrent des enzymes dans votre système sanguin. Cet organe plein de ressources régénère rapidement de nouvelles cellules et reprend ses activités, imperturbable. Grâce à ce processus de régénération, le foie est capable d’encaisser un grand nombre de coups.

En revanche, une concentration d’enzymes anormalement élevée dans le sang, comme on a pu le constater chez les patients souffrant du SRAS et du MERS, doit être lue comme un avertissement. C’est peut-être le signe d’une lésion modérée que le foie pourra rapidement oublier ou d’un problème plus grave, peut-être même une insuffisance hépatique.

D’après Lok, les scientifiques ne comprennent pas encore totalement la façon dont ces virus respiratoires se comportent dans le foie. Peut-être le virus infecte-t-il directement le foie en se répliquant puis en tuant lui-même les cellules. Ou peut-être que ces cellules ne sont que des victimes collatérales de la réaction inflammatoire démesurée provoquée dans le foie par notre système immunitaire.

Quoi qu’il en soit, Lok précise que l’insuffisance hépatique n’a jamais été l’unique cause de décès pour les patients atteints du SRAS. « Avant que le foie ne cesse de fonctionner, vous aurez bien souvent découvert qu’en plus des problèmes pulmonaires et hépatiques dont souffre le patient, il présente également des problèmes rénaux. L’infection est alors devenue systémique. »

 

LES REINS : TOUT EST LIÉ

Oui, ce chaos infectieux touche également vos reins. Lors des précédentes épidémies, 6 % des malades du SRAS et 25 % des personnes infectées par le MERS ont souffert d’une insuffisance rénale aiguë. Des études ont montré que le COVID-19 pouvait entraîner des dégâts similaires. Même si cette affection reste relativement inhabituelle, elle n’en est pas moins fatale. Selon une étude parue en 2005 dans la revue Kidney International, 91,7 % des malades du SRAS souffrant d’une insuffisance rénale aiguë sont morts.

Tout comme le foie, vos reins filtrent votre sang. Chaque rein contient environ 800 000 unités microscopiques de distillation appelées néphrons. Ces néphrons se composent principalement de deux éléments : un filtre pour nettoyer le sang et un petit vaisseau qui renvoie la matière filtrée vers votre organisme et les rebuts vers votre vessie sous forme d’urine.

Ce sont les tubules rénaux qui semblent le plus affectés par ces coronavirus zoonotiques. Après l’épidémie de SRAS, l’OMS avait annoncé que le virus avait été identifié dans les tubules rénaux qui peuvent par la suite s’enflammer.

Il n’est pas inhabituel de détecter un virus dans les tubules s’il est déjà présent dans le système sanguin, indique Kar Neng Lai, professeur émérite à l’université de Hong Kong et consultant en néphrologie pour l’établissement Hong Kong Sanatorium and Hospital. Étant donné que vos reins filtrent en permanence votre sang, les cellules tubulaires peuvent parfois retenir le virus et provoquer des lésions temporaires et modérées.

Ces lésions peuvent devenir mortelles si le virus pénètre les cellules et commence à se répliquer. Cependant, comme le souligne Lai qui faisait également partie du groupe de chercheurs à l’origine de l’étude parue dans Kidney International, il n’y avait aucune preuve de la réplication du virus SRAS dans les reins.

Cette découverte suggère que l’insuffisance rénale aiguë des patients atteints de SRAS serait due à un ensemble de causes diverses, notamment une pression artérielle basse, un sepsis, les effets des médicaments ou une perturbation du métabolisme. Par ailleurs, les cas les plus sévères ayant mené à une insuffisance rénale aiguë présentaient des signes de… choc cytokinique.

L’insuffisance rénale aiguë peut également parfois être provoquée par les antibiotiques, la défaillance de plusieurs organes ou le fait d’être relié pendant trop longtemps à une assistance respiratoire. Tout est lié.

 

GROSSESSE ET CORONAVIRUS ?

Comble de l’ère Twittoresque dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, nous en savons si peu sur le coronavirus alors que nous croulons sous les informations de tous bords. Les revues médicales ont publié bon nombre d’études, certaines plus approuvées que d’autres à l’heure où les chercheurs s’empressent de nourrir le monstre. Pendant ce temps-là, les médias suivent et transmettent la moindre avancée. Toutes ces informations tourbillonnent sur Internet où il devient de plus en plus difficile de discerner la réalité de la fiction.

« L’instantanéité de la diffusion des résultats de ces études est une situation inédite, » déclare Rasmussen. « Il devient difficile de le faire le tri entre ces informations pour savoir lesquelles sont solides, spéculatives ou tout simplement fausses. »

À la mi-février par exemple, les médecins de l’hôpital de Wuhan annonçaient que deux nourrissons avaient été testés positifs au COVID-19, l’un d’entre eux à peine 30 heures après sa naissance. Naturellement, ce gros titre inquiétant a été relayé par diverses organisations médiatiques, car il soulevait des questions sur le risque pour les femmes enceintes de transmettre le virus à leur enfant in utero, pendant l’accouchement ou en allaitant.

Mais arrêtons-nous un instant. La transmission mère-nourrisson n’a jamais été observée pour le SRAS ou le MERS malgré les nombreux cas impliquant des femmes enceintes. En outre, comme nous l’explique Rasmussen, le nouveau-né peut être contaminé par le coronavirus de multiples autres façons, par exemple en naissant dans un hôpital envahis par les patients infectés lors d’une situation de crise.

D’ailleurs, une étude publiée le 12 février 2020 dans la revue The Lancet apporte les premières preuves de l’impossibilité pour le coronavirus d’être transmis de la mère à l’enfant.

Pour ce rapport, les chercheurs ont observé neuf femmes de Wuhan atteintes d’une pneumonie au COVID-19. Certaines d’entre elles ont rencontré des complications pendant leur grossesse mais tous ces cas ont abouti à des naissances sans signe de transmission de l’infection. Bien que cette étude n’exclut pas totalement la possibilité de transmission pendant la grossesse, elle met en évidence la nécessité de faire preuve de prudence vis-à-vis des spéculations sur cette maladie.

« Il faut un niveau de preuve suffisamment élevé avant d’affirmer qu’un phénomène se produit bel et bien et encore plus avant d’opérer des changements sur la façon dont les cas sont traités cliniquement ou dans les politiques publiques, » affirme Rasmussen.

Frieman la rejoint sur ce point. Il espère que cette épidémie incitera les autorités à accorder davantage de financement à la recherche sur le coronavirus comme le sollicitaient récemment l’Union européenne et la Fondation Bill-et-Melinda-Gates. Le 13 février, le ministère chinois de la Santé annonçait que plus de 1 700 travailleurs de la santé avaient contracté le COVID-19 ; une annonce survenue le lendemain d’un sommet organisé à Genève par l’OMS sur les meilleurs protocoles de soins hospitaliers et le développement de solutions thérapeutiques, comme les vaccins.

Ce que souhaite Frieman, c’est voir ce soutien et cet intérêt perdurer même si l’épidémie finit par être maîtrisée, contrairement à ce qui avait pu se passer avec la recherche sur le SRAS.

« Juste après l’épidémie de SRAS, les financements ont abondé puis ils se sont évaporés, » rappelle Frieman. « Pourquoi n’avons-nous pas ces réponses ? Parce que personne ne les a financées. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Source : National Geographic, 05-03-2020

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Commentaire recommandé

Alfred // 14.03.2020 à 08h52

Ceux qui appellent à ne pas paniquer semblent les plus sensibles et les plus prompts à la panique en fait.
Simplement restez chez vous deux semaines le temps que la situation inéluctable se mette en place, que chacun comprenne enfin et adopte enfin vraiment un comportement responsable. Posément. C’est pas compliqué. 10 jours maxi.. après nous sommes ensemble dedans jusqu’ à mai, mais au moins on aura tous été mis d’accord qu’on le veuille ou non.

52 réactions et commentaires

  • chr bernard // 14.03.2020 à 08h29

    Mazette ! Ca donne envie de se jeter par la fenêtre, à titre … préventif !

      +26

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    • Alfred // 14.03.2020 à 08h52

      Ceux qui appellent à ne pas paniquer semblent les plus sensibles et les plus prompts à la panique en fait.
      Simplement restez chez vous deux semaines le temps que la situation inéluctable se mette en place, que chacun comprenne enfin et adopte enfin vraiment un comportement responsable. Posément. C’est pas compliqué. 10 jours maxi.. après nous sommes ensemble dedans jusqu’ à mai, mais au moins on aura tous été mis d’accord qu’on le veuille ou non.

        +32

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      • Bats0 // 14.03.2020 à 09h37

        « Simplement restez chez vous deux semaines le temps que la situation inéluctable se mette en place »? Pourquoi simplement 2 semaines ? En Chine, même si l’activité semble redémarrer, ils sont en quarantaine depuis, selon les régions, le 24 Janvier, et ils commencent tout juste à re-circuler normalement.
        Nous en France on commence tout juste à fermer les écoles et centre éducatifs (à partir de Lundi), et dites-vous bien que le développement des virus Covid-19, ne va pas s’arrêter car il y aura moins de population de -25 ans à contaminer.
        Donc, progressivement on fermera de plus en plus les centres et sociétés d’activité commerciales, artisanales, industrielles, et administratives, ainsi que les transports collectifs, jusque, au moins, où les personnes restant de cas contaminés auront pratiquement disparus; c’est loin loin d’être demain la veille…

          +13

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        • Alfred // 14.03.2020 à 09h50

          Lisez bien: Parce que dans deux semaines nous auront rejoint l’italie et cela mettra tout le monde d’accord. La crise sanitaire durera plus longtemps (ne parlons pas encore de la crise économique) mais les comportements commenceront à s’homogénéiser et à être moins dangereux (moins d’inconscience criminelle). Nous seront en plein dedans mais d’une certaine façon ce sera « moins pire ».

            +21

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          • MrTh // 14.03.2020 à 20h40

            Ah carrement? Moins « d’ inconscience criminelle » ? Parceque les gens ont décidé de continuer à vivre vous appelez ca comme ça? Et vous? votre inconscience criminelle à provoquer la plus grosse crise économique et financière se ces 100 dernières années ? Vous allez en assumer la responsabilité quand les plus pauvres en perdront la vie, par dizaine de milliers? Ou bien vous vous sentirez satisfait d avoir sauvé quelques personnes âgées en fin de vie? Et tout ça en restant chez vous… quel courage! Vous perdez la raison mon cher. Le réveil risque d’être brutal.

              +7

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            • azuki // 14.03.2020 à 22h09

              J’ai oui dire qu’en 1929 c’était les banquiers et « responsables » qui tombaient des fenêtres, pas les pauvre…

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            • corh // 20.03.2020 à 23h17

              Puis laisser crever les personnes âgées ça participe a l « equilibre des regimes de retraite

                +0

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      • chr bernard // 14.03.2020 à 10h55

        Mon cher Alfred, ma réflexion (tendant vers l’humour noir..) ne commentait pas les mesures de précaution qui sont édictées, mais les effets de la maladie, tels que décrits dans l’article.

        Cela étant, quand vous écrivez :  » C’est pas compliqué. 10 jours maxi.. après nous sommes ensemble dedans jusqu’ à mai, » … je ne comprends pas où vous voulez en venir.. et votre réponse à Bats0 n’est pas très éclairante.
        😉

          +2

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        • Alfred // 14.03.2020 à 11h20

          Vous pourrez enfin sortir à nouveau (aussi peu que possible) dans dix jours quand une partie des « même pas peur » se taperont le mur de la réalité à l’italienne et commenceront à se laver correctement et assez souvent les mains (et arrêteront de s’attrouper comme des chèvres).
          Quand la population aura un peu d’auto-discipline et de compréhension du phénomène (à la coréenne si on est très optimiste (parfois les Français sont aussi surprenants en bien qu’en mal)).
          D’ici là toutes les mesures que vous prendrez vous même seront balayées par des inconcients alors « pas bouger ».
          Dans dix jours on ne vous laissera peut etre pas sortir bien longtemps (j’en sais rien) mais paradoxalement vous courrez et ferrez courrir sansdoutes moins de risques: davantage de personnes touchées mais on peut espérer moins moins de transmissions grâce à un changement des comportements (que seul le chiffre des décès va amener).

            +14

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          • Florent // 14.03.2020 à 12h50

            Et on fait quoi pour se prémunir du alfredovirus qui circule sur les crises à coup de ton accusatoire (« inconscience criminelle », soyons sérieux) contre tout ce qui ne fait pas profil bas et ne se cloître pas chez soi ? Bah oui y’aura des morts. Il ne vous a pas échappé que la France, mais surtout l’Italie et l’Allemagne sont des pays (de) vieux. Donc, avec une population très fragile, et pas seulement pour cause de virus qui circule. Dans 4 mois si on a une canicule sévère, il en mourra autant, sinon plus. C’est de la démographie de base. Et oui, des gens meurent. Tous les jours. Un peu plus maintenant. Un peu plus demain avec les conséquences du réchauffement climatique. Il y a même des migrants qu’on laisse couler dans l’eau.

              +6

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            • joe billy // 14.03.2020 à 13h50

              Attendez quelques jours et vous allez comprendre de vous-même.

              Moi je remercie OB et la patience d’Alfred. J’ai, grâce à eux, pris conscience de l’ampleur du problème.

                +18

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            • Alfred // 14.03.2020 à 13h57

              Si j’étais salaud je vous conseillerais l’ibuprofene notre l’alfredovirus.
              (Mais c’est une blague je vous déconseille l’ibuprofene).

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            • Julien // 14.03.2020 à 14h40

              @Florent, Alfred c’est le mec derrière son rideau avec sa winchester, son masque de chantier, qui après avoir cloué ses portes, vidé les rayons de supermarchés sera prêt à buter le premier qui tousse sans masque. Le pire c’est qu’il a des adeptes, c’est l’archétype du psychopathe dans les films du genre. comme quoi regarder la télé et se fier aux infos officielles sans broncher n’est pas sain.

                +7

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            • Anouchka // 14.03.2020 à 15h24

              @ Julien, vous êtes sur que ce n’est pas vous le psychopathe qui veut à tout prix avoir raison et ne veut pas en démordre? Tout de même, parler de winchester, etc., vous ne pensez pas que vous exagérez un peu ?

              Je n’ai personnellement pas d’avis catégorique sur la question mais ce que je sais c’est qu’il est très difficile pour quelqu’un qui s’est forgé à un moment donné un avis de reconnaître qu’il s’est peut-être trompé. C’est un travers humain très répandu et très dangereux à l’origine de bien des guerres.
              Savoir lâcher prise est très difficile mais parfois vital.

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            • red2 // 14.03.2020 à 15h55

              https://www.youtube.com/watch?v=VaTTAPF8W6U

              Video de Osons causer sur le coronavirus. Chaque jour va compter pour faire diminuer le maximum du pic de contaminés, si réellement ce pic augmente de 40% par jour de retard à prendre sérieusement des mesure de confinement ou de réelle distanciation, ça urge sévère. Il faut absolument limiter le nombre de malades nécessitant des soins intensifs à l’hôpital pour limiter la catastrophe et diminuer les morts et les séquelles. C’est si dur à comprends ça ?

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            • Julien // 14.03.2020 à 16h27

              Anouchka, je fais de l’humour noir, mais je vous laisse relire les interventions de ce mr et constater que si il y a bien un danger ce n’est certainement pas moi. Encore une fois je ne nie pas la dangerosité du virus je dénonce la folie partagée de gens comme certains ici qui est bien plus dangereuse à terme que ce virus. Et oui je ne suis pas catastrophiste ce n’est pas mon genre. Si je dois être intubé soit, de toute façon il est largement trop tard les mesures du gvt arrivent avec 3 semaines de retard, le virus est déjà bien implanté dans la population, tout ce marasme médiatique ne fait qu’augmenter la psychose et rendre les gens débiles là preuves ici et dans les supermarchés. C’est quoi la prochaine étape ? on ose me parler de responsabilité alors que ces gens n’en n’ont pas une seule once. en attendant mon métier fait que je ne peux me cloîtrer chez moi et attendre et je suis en première ligne, j’en fais pas un plat et je ne menace personne ni ne souhaite la mort de quiconque. Contrairement à ce mr où d’autres ici. J’ajouterai attendons et nous verrons si nous sommes confrontés à la fin du monde ou à une énième manipulation sociale de grande ampleur…

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            • Narm // 16.03.2020 à 09h53

              eh les gars, du calme, on se croirait sur sur faceB ou un truc de bas étage.

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          • Marie Pan-Pan // 14.03.2020 à 16h49

            Alfred,
            Dans les années 50, la stratégie US de sauvegarde des populations (ex: abri anti-atomiques) préconisait en cas de conflit un confinement de maximum 15 jours.
            Selon leurs tests, les cobayes humains sortaient au bout de ce terme, bien que physiquement satisfaits dans leurs besoins vitaux, parce que la contrainte psychologique et nerveuse de l’expérience était trop insupportable.
            J’imagine que les couples, par exemple italiens actuellement, enfermés avec des gosses 24/24h alors qu’ils n’en ont pas l’habitude, sans pouvoir aller s’aérer au parc (fermé), va probablement occasionner quelques accidents domestiques.
            Ceci n’est en rien un argument contre le confinement.

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            • Alfred // 14.03.2020 à 17h38

              Pour clarifier: Rester chez soi ça ne veut pas dire visser la porte d’entrée et sortir le fusil comme les malhonnêtes (qui sont en train d’adapter leur discours petit à petit) font semblant de croire. ça veut dire limiter les interactions sociales au minimum. Je sors tous les jours faire le tour du quartier avec mes gamins (sans bisous ni civilité à quiconque) mais je les ai sortis de l’école une semaine avant qu’on nous ait dit de la faire (avec un cout financier que ça implique). Ait arrêté les sports collectifs il y a deux semaines et fait des courses réfléchies à ce moment. Contrairement à ce que certains peuvent penser ce n’est pas par peur personnelle pour moi (fume pas, pas de signe particulier). Effectivement je crains pour des proches par contre (chacun pour des raisons différentes) mais la raison principale c’est que d’après les gens dont j’estime l’intelligence c’est la chose à faire collectivement. Je trouve assez incroyable que tant de gens soient à ce point incapables d’adapter leur mode de vie. Je suppose que c’est une absence de mesure du problème et c’est pour cela que je fais le lourdingue de service. Assez épaté aussi de voir autant de gens qui n’ont rien à perdre. Ni leurs vieux ni un proche un peu fragile. Quel monde de gagnants! Je suis bien désolé d’être attaché à tant d’éclopés.
              Enfin tous confinés très tot on ne reste moins longtemps confinés. Tous confinés trop tard on restera plus longtemps confinés. Comme c’est pas très agréable, le choix devrait être vite fait.

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            • Anouchka // 14.03.2020 à 18h23

              @Alfred, le problème, c’est : que ferons-nous en automne si l’épidémie connaît un rebond? ou si ce virus mute (ce qui implique que tous ceux qui sont contaminés maintenant et qui auront des anticorps seront de nouveau potentiellement contaminables) ? ou si un nouveau virus du même type émerge (avec le réchauffement climatique, on nous dit que la probabilité d’apparition de nouvelles maladies croît) ?
              Faudra-t-il à chaque fois adopter ce type de comportement (confinement, etc.) ?
              Ce branle-bas de combat me paraît difficilement tenable sur le long terme. Je comprends qu’on cherche à parer au plus pressé. c’est une réaction instinctive accord avec notre philosophie humaniste (à laquelle j’adhère). Mais n’est-ce pas aussi reculer pour mieux sauter ?

              Je viens de visionner un documentaire sur les chamanes tougnouse. Le nombre de chamanes nouvellement initiés explose là-bas. (Être désigné chamane est un poids considérable pour celui qui est choisi et pourtant on ne peut pas refuser et de plus en plus de gens sont « désignés »). Les chamanes qui sont des sortes de médecins traditionnels ont peut-être des idées pour contrer cette épidémie. Mais peu de chance qu’on leur demande un jour leur avis et je vois déjà ici certains ricaner avec condescendance…

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            • Marie Pan-Pan // 14.03.2020 à 18h27

              Alfred,
              oui j’avais bien compris votre conception du confinement qui est aussi la mienne.
              C’est juste que j’écoutais le témoignage d’un type en Italie qui parlait du quotidien des habitants de Rome et qui se questionnait sur la durée maximale que pourraient supporter les romains à rester chez eux. Parce qu’il semble que eux ne peuvent pas se promener dans les rues sans le justifier par un document de contrôle: raisons professionnelles ou alimentaires. Et rien d’autre.
              D’oû mon commentaire.
              Continuez d’être « lourdingue » ( quelle patience) car oui vous rendez service. C’est toujours révélateur des uns et des autres.Mais n’y gaspillez pas trop d’énergie pour ceux qui ne changeront ni d’avis ni d’attitude.
              Rassurez-vous bientôt le réel vous ravisera sur votre souci des « éclopés ».

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          • Chris // 14.03.2020 à 17h48

            Je me permets de reformuler le conseil d’Alfred.
            Nous sommes à la phase où le Corona se multiplie de manière exponentielle par manque de « distance sociale ». Quand le corps médical détecte un cas d’infection, il y en a déjà 100 (asymptomatiques ou virulents) qui sont infectés dans la même journée. Les mois ont en moyenne 30 jours…
            Donc, Alfred nous dit : stop, changez vos habitudes immédiatement, prenez vos distances, limitez vos déplacements et contacts au strict nécessaire en observant les consignes d’hygiène.
            RESTEZ TRANQUILLE CHEZ VOUS !
            Car moins il y aura d’infectés, plus vite et mieux passera cette pandémie.
            Une disposition élémentaire que n’ont pas voulu prendre les Gvts occidentaux pour des raisons bassement économiques et aussi parce qu’ils se croient supérieurs aux autres.
            Le Covid 19 sévit depuis décembre, identifié comme tel début janvier 2020 par les autorités chinoises qui ont bouclé très vite des provinces entières. Sauf qu’entre décembre et jusqu’à fin février, le commerce et allées et venues entre la Chine et le reste du monde ont continué contribuant à disséminer le Covid19 (vols, tourisme, etc).
            Les Occidentaux ont continué à affluer comme si de rien n’était, certes en nombre plus restreint, mais suffisant pour importer le coronavirus.

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            • Chris // 14.03.2020 à 17h49

              Suite…
              L’UE ne contrôle ses frontières que depuis quelques jours mais (mais ne les ferme pas) et notre kéké national s’interroge encore sur le bien-fondé de fermer nos propres frontières…
              Des criminels.
              Alors ne faisons pas comme eux, ne soyons pas défaillants : prenons-nous en main et assurons notre propre sécurité.
              Est-ce si difficile à comprendre ?

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          • MrTh // 14.03.2020 à 20h48

            En fait pour vous… il y a les bons petits soldats qui se lavent les mains comme il faut, qui restent chez eux, ne sortent pas, ne parlent a personne. Et ensuite y a les autres… ceux qui ne se sont pas lavé depuis 3 mois, qui eternuent à la gueule des passants dans la rue, qui crachent sur les barres de metro, qui font des longs baisers langoureux à tous leurs copains et copines en guise de bonjour. Donc si vous n’êtes pas dans la première vous êtes dans la seconde catégorie automatiquement. Ce sont ceux que vous appelez les « inconscients criminels ». [modéré] Personnellement je continuerai de vivre quasi normalement tout en faisant attention de respecter les règles d’hygiène que je respectais déjà avant toute cette mascarade! Par contre je suis curieux… combien de fois avez vous refilé la grippe à vos proches dans votre vie? Considérez vous que vous étiez alors vous même un inconscient criminel dans la mesure ou vous avez très probablement participé à une chaine de transmission qui a conduit à la mort de personnes âgées ? A mediter M. Le donneur de leçons.

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            • red2 // 14.03.2020 à 22h51

              Le coronavirus n’est pas la grippe… J’espère que vous ne regretterez pas votre post dans une semaine a la vue d’événements tragiques. Je pense aussi qu’il est criminel de continuer à comparer ce virus a une simple grippe, alors que nos hôpitaux de l’Est du Pays sont déjà submergés de malades.

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    • Dickie // 14.03.2020 à 13h30

      Mais non, Regardez comment les Italiens condamnés, depuis 2 semaines au confinement, réagissent avec la bonne humeur qui les caractérise !
      Viva Italia. Merci pour la leçon.
      http://www.a-droite-fierement.fr/vive-les-italiens-et-gloria-gaynor/

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  • Eric83 // 14.03.2020 à 09h00

    Le Covid19 est contagieux et il est mortel, tout le monde en convient.

    En revanche, ce qui est discutable voire contestable, ce sont notamment les statistiques de la contagion et de la mortalité.

    N’est-il pas étonnant que personne n’analyse en détail le seul véritable échantillon précis connu à ce jour d’une population exhaustive exposée au Covid19… les passagers – équipage et croisiéristes – du paquebot Diamond Princess ?

    En effet, tous les passagers – + de 3 600 – se sont retrouvés en quarantaine sur ce navire pendant 2 semaines et chacun a fait l’objet de test de dépistage avant sa sortie du navire, entre le 19 et le 21 février.

    Il est à rappeler que les conditions de la quarantaine ont été rapportées comme calamiteuses car le cloisonnement théorique, mal défini et mal organisé, entre les personnes infectées et celles qui ne l’étaient pas, était inopérant …favorisant la transmission du virus.

    Dans ces conditions de confinement et de promiscuité, 620 passagers ont été diagnostiqués infectés par le Covid19, soit environ 17% et à ce jour, 14 mars, 7 décès sont recensés, soit, 1,1%.

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    • RGT // 14.03.2020 à 10h14

      « 7 décès sont recensés, soit, 1,1% »..

      Vous omettez une cause importante qui peut entraîner un biais très important dans ce résultat :

      Les personnes qui font des croisières ont les moyens de payer leur croisière et sont donc plus « riches » que le reste de la population.
      Ce qui fait une grande différence car elles bénéficient d’un meilleur état de santé général que le reste de la population et sont donc automatiquement moins infectées.

      Les épidémies et pandémies se propagent TOUJOURS plus facilement dans les populations défavorisées pour la simple raison que ces dernières sont plus faibles.

      À mon avis, cet exemple n’est pas un cas typique à utiliser comme « cas d’école » pour la propagation de ce virus, même si les conditions de quarantaine étaient mauvaises.

      Il est un exemple de la propagation du virus dans une population aisée et en bonne santé et n’est applicable qu’à la classe « bourgeoise supérieure » occidentale.

      TOUT le reste de la population doit être classée dans la catégorie « gilet jaune » et donc largement plus sensible à cette épidémie.

      Les « élites » sont largement plus préoccupées par les pertes financières qu’elles devront subir (et sur les moyens qu’ielles pourront suggérer aux « élus » pour socialiser leurs pertes) que par les risques encourus d’être atteintes par cette infection.

      Et les « dirigeants » brassent de l’air pour faire le buzz et se faire mousser afin que la population oublie que les fonds publics ne servent plus depuis longtemps à financer des services publics nécessaires à lutter contre ce type d’aléa.

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      • Eric83 // 14.03.2020 à 10h44

        Bonjour RGT,

        Je ne faisais qu’indiquer des données publiquement accessibles sur ce qui me semble être la situation « idéale » – à ce jour – à étudier en détail compte tenu de données de bases précises et à priori fiables. ( N’est-il pas étonnant que personne n’analyse en détail…).

        En détail est absolument nécessaire pour évaluer les « biais » possibles. Exemple, en ce qui concerne la population du navire, vous omettez les membres d’équipage, plus de 1 100, qui ne font pas partie, très probablement et pour le plus grand nombre, des gens aisés et à priori bien soignés.

        Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte que seuls des organismes dotés de moyens et de personnels importants pour les analyser peuvent réaliser. Encore faudrait-il qu’ils en aient la volonté… et/ou des ordres en ce sens !?

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      • red2 // 14.03.2020 à 18h07

        Autre cause importante oubliée : les services de Santé n’etaient pas encore saturés au moment du diamond princee. Avec la vague de malades qui s’annonce, si on ne peut soigner tout le monde, les taux de mortalité risque d’augmenter drastiquement.

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    • RG // 14.03.2020 à 15h18

      Peut etre ne s’agit il pas la même souche?

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  • Bats0 // 14.03.2020 à 10h09

    « Le Covid19 est contagieux et il est mortel, tout le monde en convient »
    Le virologue Peter Piot: ‘Vous pouvez ralentir le coronavirus, pas l’arrêter’ (une partie de l’article) :
    https://headtopics.com/be/le-virologue-peter-piot-vous-pouvez-ralentir-le-coronavirus-pas-l-arr-ter-11580788

    Concernant le cas du Diamond Princess, hier soir j’ai entendu le Pr Philippe Juvin parler, justement, des stats issues des prélèvements effectuées sur les passagers de ce paquebot, mais apparemment elles sont très peu exploitables car, comme en témoigne le professeur Kentaro Iwata : « Je n’ai jamais eu aussi peur d’attraper le Covid-19 », « Ce navire est totalement inapproprié au contrôle de propagation des infections. Il n’y a pas de distinction entre les zones vertes (saines) et rouges (celles potentiellement infectées) » et « le personnel peut circuler d’un endroit à l’autre, manger, téléphoner », raconte-t-il.
    https://www.sudouest.fr/2020/02/19/video-coronavirus-situation-chaotique-a-bord-du-diamond-princess-et-premiers-debarquements-7213816-10861.php

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    • Eric83 // 14.03.2020 à 10h51

      « mais apparemment elles sont très peu exploitables… ».

      Très étonnants ces propos puisque les « chercheurs » ont des informations uniques et très précises par rapport aux informations de contagion et de mortalité à l’échelle locale, régionale ou nationale quelque soit le pays concerné.

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      • Bats0 // 14.03.2020 à 11h19

        Mais c’est un peu normal, puisque ces relevés ce sont faits dans de mauvaises conditions (non respect des mesures à prendre pour éviter la contagion), donc quelque soit les résultats, ils ne seront pas réellement exploitables…
        Par contre je viens de trouver une nouvelle interview; pas très encourageante cette dernière (on comprend mieux pourquoi le fait de respecter une barrière d’un mètre de distance avec son interlocuteur (surtout en un milieu clôt) est importante :
        Pour le co-découvreur d’Ebola Peter Piot, le coronavirus est « bien bien pire »
        https://www.dailymotion.com/video/x7sovkv

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  • RGT // 14.03.2020 à 10h30

    Quand un agent infectieux mute pour aller « coloniser » une nouvelle espèce ou pour simplement contourner les défenses de son hôte habituel qui devient résistant ça se passe toujours mal pour la première génération de victimes de cet agent infectieux « sous stéroïdes ».

    Ensuite, seuls ceux dont le patrimoine génétique ET le bon état de santé survivent et transmettent aux générations suivantes les moyens de ne plus être (trop) sensibles à cette infection.

    C’est simplement l’application de la loi de l’évolution des espèces qui fonctionne depuis des centaines de millions (voire des milliards) d’années et l’espèce humaine ne peut rien y faire.

    D’ailleurs, si cette évolution n’avait pas permis cette « sélection naturelle » l’espèce humaine ne serait sûrement pas sur cette planète, ne l’oublions pas.

    Si l’on réfléchit un peu il est normal de se demander si ces épidémies ne sont pas des phénomènes naturels nécessaires pour réguler les populations d’une espèce en limitant les populations afin que les autres espèces puissent aussi bénéficier d’une partie de l’espace vital dont elles ont besoin.

    D’un côté ça nous attriste car même si nous ne sommes pas touchés directement de très nombreuses personnes seront victimes de cette pandémie, mais d’un autre côté il faut aussi penser que ça permet d’offrir un répit aux autres espèces qui pourront quant à elles retrouver un peu d’espace vital dont elles avaient été privées par l’expansion de l’espèce humaine.

    De toutes façons, si on se place du côté de la vie, l’espèce humaine ne sera qu’une courte parenthèse, ne l’oublions pas.

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    • chr bernard // 14.03.2020 à 10h59

      Je crains bien que ce mélange de philosophie Nieztschéenne et de science darwiniste ne soit pas à l’ordre du jour..

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      • vert-de-taire // 15.03.2020 à 09h56

        Dans un contexte militaire certes
        mais dans la vie ?

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    • Subotai // 14.03.2020 à 17h48

      RGT, la question ne se pose même pas. 🙂
      Évidemment le mode de pensée philosophique « occidental » a de la difficulté à concevoir que l’humain est la planète et la planète est l’humain; qu’il n’y a pas de solution de continuité entre tous ce qui forme la planète et nous.
      Si par contre on intègre cette unité, il est difficile d’abstraire tout le comportement humain de l’ensemble des évolutions planétaires.
      Je dis évolutions, faute de terme plus approprié. Je pourrais dire changement, mouvement, enfin ce qui traduit le perpétuel grouillement de la planète, tant géologique, climatique que du vivant. L’ensemble forme un tout dont chaque péripétie relève à la fois du maintien individuel et de la continuité de l’ensemble.
      Je me souviens avoir expliqué dans les années 80 que le sentiment « écologique » pourrait être une des réponses de la planète à la mise en danger du vivant.
      Ne comptez pas sur moi pour donner LA réponse définitive à « d’où venons nous? Qui sommes nous? Où allons nous » mais ce que je sais c’est que nous ne pouvons pas agir autrement QUE dans le sens du « maintien » de la planète.
      Ainsi, « l’autodestruction de l’humanité » tout comme un changement de paradigme brutal dans son modèle social global participe à ce « maintien », qu’il le veuille ou non.Il n’y a pas de réponse unique, il n’y a pas de « réponse » tout court.
      Il y a faire ici et maintenant ce qu’on doit faire, en laissant son cerveau faire son boulot: assurer notre survie, celle de notre descendance, celle de nos proches, celle de la planète, à long terme. 🙂

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      • vert-de-taire // 15.03.2020 à 10h03

        « Il y a faire ici et maintenant ce qu’on doit faire, en laissant son cerveau faire son boulot: assurer notre
        survie, celle de notre descendance, celle de nos proches, celle de la planète, à long terme.  »

        Oui
        Spinoza nomme cela le conatus.

        Cela suppose un minimum de liberté de penser et d’agir …

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  • Arcousan09 // 14.03.2020 à 10h45

    Je n’ai pas su importer le tableau statistique

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  • Renaud // 14.03.2020 à 11h35

    Bien sûr je peux me tromper lourdement et le reconnaîtrais aussitôt si c’était le cas.
    Autrement les chinois (vu leur nombre!) aurait pris le meilleurs chemin :

    http://www.leparisien.fr/societe/epidemie-de-coronavirus-et-si-les-bonnes-nouvelles-venaient-de-chine-09-03-2020-8275989.php

    Il y a aussi ces données fournies ici par le bien connu Professeur Didier Raoult et un étudiant en thèse sur le sujet :

    https://www.youtube.com/watch?v=pb8Q1yr2cjo&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2g02IbFf4YA8SQ0Iy21eLGHqZwKZKf0FNm6HqD1og5744f2Sar467lqos

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  • Pierre Bacara // 14.03.2020 à 12h39

    Je serai aussi bref que possible.

    Mon épouse et moi-même travaillons actuellement en Russie, où seuls 45 cas sont avérés (pour l’heure). Devant la situation en France, je fais venir d’urgence en Russie ma fille de 14 ans et sa grand-mère de 67 ans, qui la gardait à Paris en notre absence. Elles arrivent à l’aéroport à Moscou mercredi à 0500. Nous allons respecter la quarantaine de 14 jours de confinement total imposée le 5 mars par le maire de Moscou pour toutes les personnes arrivant de certains pays euopéens dont évidemment la France. Nous-mêmes, pendant 14 jours à dater de leur arrivée, ne sortirons plus que pour faire les courses. Nous sommes en train d’annuler TOUS nos rendez-vous pendant 14 jours à partir de mercredi 0500. Nous contactons tous ceux que nous connaissons en Russie pour les informer du danger et nous allons tenter de faire traduire vers le russe deux papiers de M. Berruyer. Nous téléphonons à tout le monde en Russie pour les informer.

    NOUS SUGGERONS L’ACTION SUIVANTE : INVITER TOUS LES FRANCAIS DANS LE MONDE A INFORMER ***IMMEDIATEMENT*** ***TOUTES*** LEURS CONNAISSANCES DANS LEUR PAYS D’ACCUEIL DU DESASTRE QUI SE PRODUIT ACTUELLEMENT EN FRANCE.

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    • Chris // 14.03.2020 à 17h57

      Pas seulement en France, dans toute l’Europe !
      Seuls quelques pays ex-soviétiques ont été plus prévoyants et ont réagi plus vite.

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  • Owen // 14.03.2020 à 13h17

    Eh bien ça y est: les médias mainstream se mettent à faire du Olivier Berruyer.
    https://www.franceinter.fr/coronavirus-cinq-graphiques-claires-pour-bien-comprendre-l-evolution-de-l-epidemie
    Ce n’est plus du complotisme de la peur des nationalistes qui rêvent de frontières que d’admettre que la France suit la trajectoire de l’Italie.
    On examine avec respect les données chinoises.

    19 morts en France vendredi.

    Aller voter est donc bien un acte mortel.
    Il faut se protéger soi-même et les siens: rester chez soi.
    Se faire un masque quelconque et des gants latex pour sortir: au moins montrer qu’on est des antivirus.
    En Chine, ils commence à lutter contre des contaminations de personnes étrangères qui arrivent. On n’est donc pas sorti de l’auberge: attendre le pic, puis éviter des retours contaminants de pays où continents voisins.

    Vive l’économie locale !

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    • chr bernard // 14.03.2020 à 13h30

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      • Owen // 14.03.2020 à 13h45

        une feuille pliée en accordéon, deux élastiques, un à chaque extrémité de la feuille tenues par des noeuds coulants. Passer les grandes boucles des élastiques derrière les lobes d’oreilles puis écarter la feuille en accordéon sur le visage.

        Après, oui, il y a d’autres façons de faire.

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        • chr bernard // 14.03.2020 à 13h53

          Evidemment, votre truc a plus de classe…
          Mais à quoi sert-il de plier la feuille en accordéon si on l’étire ensuite sur le visage ? Il me semble alors qu’elle se déplie complètement.. à moins que les plis soient horizontaux ?

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          • Owen // 14.03.2020 à 14h37

            Oui, bien sûr, il faut plier depuis la largeur de la feuille.
            Si les Italiens ont abrégé le Carnaval de Venise, c’est qu’ils ont bien compris que ces masques là ne servent à rien.

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            • chr bernard // 14.03.2020 à 18h16

              Vous ne pensez tout de même pas que j’étais sérieux ?!
              Il y a déjà Alfred qui croit lire ce qu’on n’écrit pas pour faire des commentaires de contradicteur et avoir le plaisir de ‘faire la leçon’…
              Bizarre.

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  • RG // 14.03.2020 à 15h09

    Compte tenu des dégats que peut causer la réponse immunitaire, est il judicieux de prendre des stimulants du systeme immunitaire en ce moment? (probiotique et autres)?
    Qu’en est il des gens qui ont des maladies auto immunes intestinales? (RCH…)sont ils plus a risque?

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  • Vincent P. // 14.03.2020 à 15h11

    On chope aussi le Covid en touchant l’argent papier: l’argent est sale, surtout sous Macron.
    Qui met un billet avec moi là dessus :
    Cette crise économique et sanitaire est absolument idéale pour imposer l’argent électronique et faire très vite aboutir la suppression du cash avec l’assentiment de la populace consentante et rassurée d’une telle mesure de bon sens…
    Quant à l’autoritarisme « nécessaire » des dirigeants et son effet sur les libertés des personnes, pas sûr qu’on en guérisse non plus une fois passée l’épidémie. Ceux qui contractent ça sont de grands malades.
    Danger.

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    • Chris // 14.03.2020 à 18h00

      Argent électronique ?
      La Suède en revient !
      10 mars 2020 – La Suède revient à l’argent liquide
      https://exoportail.com/la-suede-revient-a-largent-liquide/
      La nation du «paiement tout numérique» fait marche arrière: une nouvelle loi vient d’entrer en vigueur pour obliger les banques à fournir des services en liquide. Une petite victoire contre les inégalités sociales et les craintes face aux possibles cyberattaques.

      Alors pas de panique. On a déjà assez de problèmes… dont la guerre du pétrole qui va accélérer bien des transformations.

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