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14.mai.201214.5.2012 // Les Crises

Critique de « STOP ! Tirons les leçons de la crise »

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La minute nombriliste…

Je ne le fais pas souvent, mais voici 2 nouvelles critiques de mon livre STOP ! Tirons les leçons de la crise.

Les ventes ont dépassé 1 500 exemplaires, ce qui est un très beau succès pour la maison d’édition Yves Michel, que je remercie car sans elle, ce livre n’existerait pas…

Je vous le recommande vraiment, car il permet d’approfondir les explications que je donne de façon un peu parcellaire sur le blog, en restituant une logique globale à l’ensemble. Vous y trouverez un large approfondissement des problèmes monétaires, de dettes publiques, de l’épargne des français et de son avenir, de production industrielle, de croissance, et bien sûr une soixantaine de propositions.

D’ailleurs, si vous êtes journaliste et intéressé, contactez-moi.

Je vous rappelle également cette page dédiée aux critiques de journalistes mais aussi de lecteurs…

L’Encyclopédie de La-Crise, par Éco(dé)mystificateur

Merci à Rémi pour cette critique affûtée sur son blog Éco(dé)mystificateur !

 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur La-Crise, sans jamais oser le demander se trouve dans « Stop ! Tirons les leçons de la crise« , le livre d’Olivier Berruyer. C’est un pavé – 600 pages sur papier glacé – remarquable à bien des égards, tant dans la forme que dans le fond. Si je croyais aux petits hommes verts, je soupçonnerais probablement l’auteur d’en faire partie. On ne peut en effet qu’être stupéfait de la fulgurance avec lequel il s’est imposé en quelques mois, simultanémentdans la blogosphère économique, dans le monde de l’édition avec ce premier ouvrage écrit, semble-t-il, en un temps record, mais aussi dans les médias audiovisuels, avec des interventions remarquées sur Arrêt sur Imageou BFM Business. Bref, tout réussit à ce jeune homme brillant exerçant une étrange profession – actuaire – et qui propose dans son livre un florilège de tout ce qu’il faut savoir sur les tenants et les aboutissants de cette crise qui trouve son origine au début des années 80.

Sur la forme, c’est à ma connaissance un ouvrage unique en son genre. Il contient en effet, en plus d’un texte explicatif très pédagogique rehaussé de moult citations (de De Gaulle à Lordon en passant par Allais et … Sarkozy !),des images de nombreux dessins humoristiques, et surtout des graphiques, ces derniers étant la marque de fabrique de Berruyer. Sur le fond, on peut considérer que c’est une sorte d’encyclopédie traitant de la crise dans pratiquement tous ses aspects et à laquelle on pourra régulièrement se référer une fois la lecture terminée. On ne résume pas une encyclopédie et je ne me lancerai donc pas dans cette aventure mais je ne résiste pas au plaisir de citer quelques passages liés à l’une de mes obsessions, la création monétaire et son rôle dans la crise justement :

« En fait, ce sont les banques privées qui créent la monnaie ex nihilo, un peu comme si elles possédaient une planche à billets. »
(…)
 » Soulignons qu’il n’est pas possible de bien comprendre les grandes crises, généralement liées à des pyramides de dettes, si on ne comprend pas comment ces pyramides sont générées. Or, seul ce système de création monétaire ex nihilo explique leur existence« 

Précisons pour finir que, selon la formule consacrée, je ne suis pas nécessairement d’accord avec toutes les prises de position de l’auteur – comme par exemple celle concernant le déficit budgétaire qu’il considère comme le mal absolu, ce qui est loin d’être le cas en réalité – mais cela reste bien secondaire face à la masse d’information proposée et sa mise en perspective. S’il fallait pinailler et trouver quelque chose à reprocher à cet ouvrage, ce serait les quelques références incongrues à Paul Jorion alors que dernier n’a toujours pas compris comment les pyramides sont générées les graphiques qui, pour un petit nombre d’entre eux, ne sont pas d’une clarté absolue, l’absence de couleur ne facilitant pas l’identification des différentes grandeurs représentées. Mais ce serait vraiment pour pinailler …

En conclusion, après « Le commerce des promesses » de Pierre-Noël Giraud, « Stop ! Tirons les leçons de la crise » est l’autre ouvrage indispensable à tous ceux qui veulent avoir une vision claire de ce qui s’est passé et de ce qui nous attend très probablement. Et s’il fallait une preuve de plus que ce livre vaut la peine d’être lu : Christian Chavagneux – rédac chef adjoint d’un mensuel (Alternatives Economiques) qui mérite usurpe bien son nom – ne l’a pas aimé !

Par RST, ecodemystificateur

Magazine Échanges (des dirigeants financiers)

« Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une par l’épée, l’autre par la dette », disait John Adams, deuxième président des États-Unis d’Amérique.

Voilà notre problème, être hyper rigoureux en plein surendettement, quand de surcroît les économies possibles sont très loin des besoins. Olivier Berruyer met le doigt sur le dilemme : se désendetter fortement pendant une crise majeure alors que cela n’a pas été possible durant les années de croissance. Il met en évidence que le taux d’investissement productif des entreprises n’a cessé de chuter entre 1960 et le début des années 2000. Cet ouvrage est incroyablement efficace tant par la dimension historique, l’exhumation de documents peu connus et des caricatures tordantes. Des graphiques remarquables et nombreux illustrent les évolutions et tendances.

L’auteur offre aux lecteurs pour conclure une série de mesures drastiques pour remettre le système sur les rails jusqu’à esquisser des pistes de réformes politiques.

Aux grands maux les petits remèdes n’apportent rien ! Ce livre a rempli sa fonction.

Freddi Godet des Marais – Magazine Échanges

Je vous rappelle que les informations sur le livre sont consultables ici.

Acheter le livre

Vous pouvez acheter mon livre (largement diffusé) :

  • de préférence, chez votre libraire préféré (il est très largement disponible), afin de les soutenir dans le contexte difficile actuel ;
  • par Internet, et je vous recommande alors de le commander en ligne ici chez l’éditeur (il y est disponible). Les frais de ports sont payants, mais cela aiderait cette petite maison d’édition, si vous en avez les moyens. Sans elles, pas de livres…
  • sinon, si vous le commandez ailleurs, essayez de choisir une enseigne qui dispose de points de ventes physiques, comme par exemple la Fnac ou de Decitre

Extrait en cadeau…

Petit cadeau, fidèles lecteurs : un extrait téléchargeable gratuitement en cliquant ici.

(NB. la résolution des graphiques et images est très réduite pour ce pdf ; ils sont parfaitement nets dans l’édition papier, qui est de très bonne facture)

Au vu de l’actualité, il s’agit de la conclusion du chapitre sur les dettes publiques, venant après l’analyse aboutissant à la conclusion qu’il allait rapidement être impossible de continuer à augmenter la dette, impossible de la diminuer (par baisse des dépenses ou hausse des recettes), et qu’il allait par conséquent être impossible de continuer à la « rouler ». Je précise que les autres chapitres ont en général plus de graphiques et dessins. 😉

Je vous en souhaite une bonne lecture.

57 réactions et commentaires

  • Thomas // 14.05.2012 à 04h17

    Juste un erratum, dans le début de cet article :

    « Vous y trouvereZ »

    A +

    Thomas

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  • Vénus-Etoile du Berger // 14.05.2012 à 04h47

    Bonjour,
    J’avoue, je ne l’ai pas lu…comme je suis de nature curieuse et que de nombreux points m’interpellent, je vais aller le commander dans la petite librairie prés de chez moi,ma dernière commande fût les aventures de Judy Moody…pas tout à fait le même registre…ce n’était toutefois pas pour moi…et je suis une adepte de snoopy…alors c’est sûrement pour cela que j’ai un peu de mal….
    Et puis, je tiens à soutenir et encourager cette belle initiative.
    Les personnes qui ne font jamais rien ne risquent sûrement pas de se tromper…
    « C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu »Albert Einstein.
    « La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter » Mère Teresa.
    « Un sage se distingue des autres hommes, non par moins de folie, mais par plus de raison » (Alain, Idées).

    Surtout restez vous-même, ne changez rien!

    Bravo Olivier.NL. 

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  • Denis // 14.05.2012 à 06h08

    A quand une version ebook ?
    J’aurais bien acheté le livre mais j’ai tellement de livres papier que je transporte et tellement d’autre à lire (étant étudiant à l’étranger) qu’une version numérique serait vraiment bien.

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    • fourminus // 17.05.2012 à 08h14

      J’abonde dans le sens de Denis : marre du papier…
      A quand la version électronique ?

      Vu le nombre de lecteurs de votre blog pourquoi ne pas laisser la version pdf en libre téléchargement avec un bouton paypal ? Ou en version payante, peu importe.
      Vous soutenir : oui, soutenir les libraires, les imprimeurs et les coupeurs d’arbres ? ben, moins…

      Même si la version électronique était en ligne, les fétichistes du papier achèteraient tout de même la version « à collectionner », le livre, qu’ils n’ouvriront peut-être jamais, c’est bien ça le fétichisme… (Cf. Daniel Pennac, « Comme un roman »)

      L’ebook !
      L’ebook !
      L’ebook !

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  • Rodolphe // 14.05.2012 à 07h52

    Je l’ai acheté, je l’ai lu et l’ai trouvé intéressant. IL n’y a pas grand chose à dire de plus que les critiques ci-dessus.

    Une remarque cependant. Ne croyez pas qu’en lisant quotidiennement le blog vous aurez lu l’équivalent du livre. Bien entendu, certains billets reprennent un peu du texte et des graphiques du bouquin, mais le livre couvre un grand nombre de sujets et laisse un peu plus la place à l’écriture et aux points de vue de l’auteur. 

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  • FX // 14.05.2012 à 10h10

     
    Je suis précisément en train de le lire (page 90 environ).
     
    Je ne comprends pas bien l’allusion ci-dessus avec Jorion, d’autant plus qu’elle est barrée, (par qui ?). Y a-t-il une guéguerre en vous ? en tout cas Jorion ne fait jamais référence à votre Blog, alors que vous oui. Pas très fair-play.

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  • Gus // 14.05.2012 à 12h09

    je voudrais compléter la demande d’Olivier d’acheter le livre de préférence chez un libraire ou sur un site ayant des magasins physiques. Il ne s’agit pas d »‘une mention passéiste, mais bien au contraire d’une exigence d’avenir. Si vous achetez dans l’un des canaux recommandés, vous aurez l’assurance que l’activité économique que vous générerez sera soumise à l’impôt, ce qui n’est pas le cas des grands noms de l’internet (e-bay, amazon, apple etc…) qui échappe à toute imposition en raison de leur capacité à « optimiser l’optimisation fiscale ». La presse s’est fait l’écho de ces pratiques. Ne voyez aucune tentation protectionniste, liée au fait que ces grands noms sont majoritairement US : le fisc US est tout aussi lésé par ces pratiques, l’argent restant domicilié dans des paradis fiscaux. Les acteurs plus traditionnels du e-commerce, qui ont une base historique dans le commerce physique, sont imposés normalement car leur filiale internet est enregistré dans les pays de consommation. Par contre, ils protestent contre la distorsion de concurrence créée, qui les amènera vers les mêmes pratiques si rien ne change. 
    Un petit bémol pour Olivier. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des magasins physiques, si des gens arrivent à avoir une activité purement internet, je ne vois pas pourquoi on devrait protester (et de tout façon on ne l’empêchera pas). cela ne me gène pas du moment que ces sociétés payent normalement des impôts en fonction de l’activité exercée dans le pays qui les fait vivre. Autrement c’est du parasitisme. dans le même ordre d’idée elles ne participent pas au financement (en partie public) des infras télécoms dans lesquelles elles ne pourraient vivre.

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    • Joanna // 14.05.2012 à 12h41

      Je ne connaissais pas ce que vous dites concernant les grands noms internet.
      Je fais part de mon expérience : après de multiples tentatives auprès des libraires locaux quasiment toutes infructueuses (ce que je dis est vrai pour des livres de toute nature : ils ne connaissent pas le livre ou ils sont incapables d’utiliser leurs logiciels ou il y a une panne informatique ou on ne l’a pas et il faut le commander délai incertain …) je me suis résolue à utiliser le « grand nom internet » qui m’a donné le plus satisfaction (après en avoir testé plusieurs).
      Et sept clients ont écrit un avis élogieux sur votre livre sur amazon.

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      • Gus // 14.05.2012 à 14h10

        les petits libraires qui ne se bougent pas un peu, n’offrent pas une qualité de service irréprochable et une VA par rapport à Amazon et consorts disparaîtront, la cause est entendue. On ne peut pas arrêter le progrès, il ne s’agit pas de faire de la défense du petit commerçant, forcément merveilleux car petit face au gros, forcément méchant, parce que gros. La concurrence entre les différentes formes de distribution doit jouer à fond.
        Je parlais de concurrence juste et de fiscalité équitables pas de suppression de la concurrence.
        Je pense que je vais acheter directement sur le site de la maison d’édition. Quand on peut éviter de payer les intermédiaires…

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        • Vénus-Etoile du Berger // 14.05.2012 à 15h28

          Bonjour,
          Je ne comprends pas trop, l’utilité d’un service après vente pour un bouquin?
          Il ne nécessite pas de réparation?
          Les petits libraires organisent aussi souvent des ateliers intéressant par thème.
          Chacun fait comme il veut, et le prix du bouquin est le même partout, il n’existe pas de coût supplémentaire lorsqu’on le commande dans une petite librairie(commande rapide en moins de trois minutes, un clic suffit).
          Sinon je connais une magnifique librairie, on trouve tous les bouquins introuvables cependant elle n’est pas sur Paris, on peut y passer tout un après-midi sans voir le temps passé, un vrai paradis, cependant elle n’est pas sur Paris, elle a toutefois un site internet mais bon…je ne vais pas faire la pub tout de même… 
          Et ben dis donc que d’aventure pour un simple achat d’un bouquin!dur dur la vie quand même… 

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          • Vénus-Etoile du Berger // 14.05.2012 à 15h45

            Bon allez je vous la donne la magnifique librairie (ce n’est pas la petite librairie dont je parlais)
            Mollat à Bordeaux
            Et le bouquin d’Olivier est présent
            http://www.mollat.com/livres/olivier-berruyer-stop-tirons-les-lecons-crise-est-pas-fini-preuve-par-les-chiffres-9782913492998.html
            Si un jour vous avez l’occasion de vous y rendre, c’est un petit coin de paradis 

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          • Vénus-Etoile du Berger // 14.05.2012 à 17h43

            [Modéré : belle chanson, mais essayons de rester dans l’objet du billet, pour garder au blog sa visibilité… Merci ! 🙂 ]

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          • Vénus-Etoile du Berger // 15.05.2012 à 13h00

            Bonjour,
            Je suis navrée, je suis même assez confuse, je vous l’accorde aisément le texte est un peu trop long.
            Toutefois, je ne suis pas en adéquation avec vous sur le fond du texte («ce n’est pas l’objet du billet »),
            L’auteur fait parti des plus grands écrivains de la langue française, il a bien perçu la finesse de cette langue.
            Regardez d’un peu plus prés en faisant abstraction de la forme, cela parle bien de « change » et au vu de tout ce que j’ai lu dans ce billet, cela peut bien être la définition d’une monnaie (A contre B je ne perdais pas au change…).
            Mille excuses.Sincèrement navrée. 

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  • Incognitototo // 14.05.2012 à 12h17

    Je l’ai acheté, mais pas encore lu… J’avoue que 594 pages sur le sujet, ça fait beaucoup… dans cette période, où depuis plusieurs années, « on » sature…
    Mais vous ne perdez rien pour attendre… je reviendrai ;o)))

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  • Pong // 14.05.2012 à 14h28

    Bonjour Olivier,

    Existe-t-il une version électronique de votre livre ?

    D’avance merci.
     

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  • RST // 14.05.2012 à 20h42

    Olivier,
    Il me semble qu’il y a une sacrée contradiction entre :
    « (…) ce sujet est une véritable diversion que je juge un peu scandaleuse : ce n’est pas le fond du problème actuel (…) »
    et 
    « Soulignons qu’il n’est pas possible de bien comprendre les grandes crises, généralement liées à des pyramides de dettes, si on ne comprend pas comment ces pyramides sont générées »
    Non ?

    Sur Jorion et son disciple, Julien Alexandre avec qui j’ai intensivement échangé par mail, il y aurait beaucoup à dire. Et pas que des choses sympathiques…Ce qui est certain c’est qu’ils pratiquent une censure totalement inadmissible qui me révulse et prouve à elle seule que leurs intentions sont loin d’être pures et désintéressées. quant à l’argument répété jusqu’à l’écœurement que Jorion aurait tout démontré dans un des ses livres, j’attends toujours qu’un seul économiste dise qu’il est d’accord. A ma connaissance, il n’y en a pas encore eu. Alors je veux bien qu’il soit le nouveau Galilée mais il va falloir le démontrer.
    Et contrairement à ce qui a pu être écrit dans les commentaires, ce n’est pas qu’un problème de définition. C’est beaucoup plus profond que ça.   
     

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  • RST // 14.05.2012 à 21h32

     
    Ceux que ça intéresse de comprendre l’erreur fondamentale de Jorion peuvent lire cet article :
    http://postjorion.wordpress.com/2009/12/04/49-billet-invite-a-j-holbecq-sur-%C2%AB-lerreur-de-creutz-et-de-jorion-%C2%BB/
    Sur les motivations mercantiles, psychologiques ou autres qui font que Jorion refuse obstinément  de reconnaître son erreur, on trouvera sur Internet de nombreux articles sur le sujet. Je signale juste pour info qu’il va jusqu’à prétendre que les plus hautes autorités s’inspirent de son blog (le FMI par exemple, voir ici : http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Paul-Jorion%2C-sauveur-du-monde%2C-bient%C3%B4t-nomm%C3%A9-%C3%A0-la-t%C3%AAte-du-FMI
    ou plus récemment, dans un commentaire de Julien Alexandre, modérateur en chef, Henri Guaino himself lorsqu’il a écrit le discours de Toulon.
     

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    • step // 15.05.2012 à 09h55

      Pour être présent sur les deux blogs, (et blacklisté nul part, enfin avant ce post), visiblement le sujet de la création monétaire ou non des banques semble être un sujet de non accord (déjà entre économistes) dès que l’on creuse le vernis (création/disparition par remboursement, non création, création pure), y a de tout, et j’avoue que tout cela me passe au dessus de la tête. N’étant pas un théoricien de l’économie et même pas un croyant en la « science » économique, je ne doute pas qu’un non -économiste comme Paul Jorion apportera encore une vision hétérodoxe (hérétique) de la création monnétaire. Après la vrai seule question qu’il faut se poser est quelles conséquence a ce pataquès théorique sur les actions à mener dans un futur proche ou moyen afin 1) d’éviter une banqueroute et 2) éviter la reproduction de la situation actuelle si possible. Je ne suis pas sûr que ce point ait un grand intéret sur le point 1 en tout cas. Il me parait judicieux de théoduler sur le point 2 une fois le point 1 franchis, et sans prophétiser à mon tour, je le sens pas…

      Concernant les attaques ad hominem, ce que je sais du monde économique est qu’il y a énormément de concurrence et donc de jalousie. Que l’apport de Paul Jorion est avant tout d’avoir fait exploser l’orthodoxie débilitante qui avait cours sur les médias mainstream. Je pense comme indiqué dans un des posts que vous liez que si Paul Jorion est la principale source d’information économique pour bien des gens c’est bien lié à la nullité des économistes qui ont été incapables de prévenir, qui sont actuellement dans le dénis, et qui semblent incapables de guérir (ou alors de mourrir guéri , comme les grecs ?). Qu’il y ait dans un blog d’un non économiste des erreurs de théorie économique, cela ne me perturbe pas beaucoup plus que cela dans la mesure ou il y a une capacité de sentir la sociologie de l’instant, et de prévoir les réactions humaines et politiques qui vont suivre. Après tout c’est cela, et uniquement cela son métier et c’est pour moi bien plus interessant que la théorie économique.

      Il faut prendre les choses pour ce qu’elles sont: Le blog de paul jorion est un site d’anticipation sociétale, le blog d’olivier est un site d’anticipation économique. Pourtant Paul jorion se permet quelques analyses économiques, et olivier des analyses sociologiques. Sur ces 2 derniers point, je regarde leurs réflexions respectives avec la tolérance de l’auditeur libre.  

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  • Gus // 15.05.2012 à 07h37

    J’ai acheté le bouquin hier soir !

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  • step // 15.05.2012 à 10h10

    héhé moi j’ai déjà tout lit, on comprend beaucoup de choses (à défaut de tout) et en tout cas l’imminence d’un choc annoncé, prévisible et non anticipé par une somme d’aveuglement et d’intérêt bien compris. Il y a même une partie solution(s) argumentée (c’est bien le maximum à l’heure actuelle) qui attend, comme souvent un début de concrétisation avant de pouvoir prétendre au titre d’éprouvées. Peut être quand on pourra plus acheter du temps comme actuellement ?

    Il y a un article tres interessant sur le site de Paul Jorion (de Michel leis) sur le « problème » grec et sur la société grecque de ces 20 dernieres années à l’aune de l’europe, de sa sociologie et de son positionnement économque. Comme malheureusement souvent, le constat est sans appel, le pourquoi ils coulent dans la doctrine actuelle aussi, le comment s’en sortir nécessite de changer le cadre…

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=36974   

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  • Vénus-Etoile du Berger // 15.05.2012 à 11h21

    Bonjour,
    [modéré : limitons les anecdotes persos svp…]
    Par contre, je ne suis pas en adéquation avec l’aisance qu’à l’être humain  de « balancer » une phrase sur autrui qui n’a aucun sens, c’est un peu facile(petit joueur) et surtout cela n’apporte vraiment rien.
    Je terminerai par ceci, on peut donner une définition mais ce qui reste fondamental c’est le raisonnement derrière.
    On peut partir de deux définitions complètement différentes avec un raisonnement différent et démontrer le même résultat au final parfois.
    Je n’ai toutefois pas pris la peine de vérifier pour les deux cas dont vous parlez, j’ai à peine lu, vu le débat stérile.
    Pas étonnant que des guerres éclatent dans le monde !

    Alors au fait, c’est in the money ou bien out the money? D’après vous?
    The End.

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  • Arnould // 16.05.2012 à 10h50

    Il me semble bien qu’à un instant donné une reconnaissance de dette (p. ex. le relevé de mes comptes…) a moins de « valeur » que les billets et pièces de monnaie correspondants. Mais j’ai du mal à entrevoir un début de conséquences de cette constatation sur l’avenir de l’espèce humaine.

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    • Flo // 16.05.2012 à 22h32

      Vous semblez suggérer que les dépôts ne devraient pas compter comme monnaie fiable à cause du risque d’illiquidité de la banque (« bank run »).

      Sans contester ce risque, je pense que ce ne serait pas une raison pour rejeter l’idée que les dépôts sont bel et bien – jusqu’à maintenant et depuis de nombreuses décénies – utilisés effectivement comme monnaie lors des transactions commerciales.

      De là il s’agit à mon sens d’analyser l’effet de cette utilisation sur la dynamique de l’économie.
      Car même si on peut douter de la qualification sémantiquement correcte pour une monnaie qui souffre du risque théorique de devenir inopérante, on ne peut contester qu’elle circule très efficacement jursqu’à maintenant et qu’elle induit des effets bien réels sur l’économie et les prix.
      Avec aussi la question intéressante de l’effet « inverse » lorsque les crédits seront remboursés…

      Je reproche à l’analyse « sémantique » de P. Jorion de passer complètement à côté des effets intéressants et importants.
      Le pire étant que son blog s’est complètement fermé à tout débat à se sujet – je me suis déjà fait blacklisté après avoir tenté quelques commentaires pourtant très polis.

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  • Brahim HAMEL // 24.05.2012 à 15h43

    Je viens tout juste de terminer votre livre que j’avais acheté par simple curiosité (titre très accrocheur) et je n’ai pas été déçu du voyage, du tout ! et je tiens personnellement à vous remercier pour votre travail d’analyse et de synthèse. J’ai beaucoup apprécié les illustrations graphiques et votre sens de l’ironie. Contrairement à d’autres livres que j’ai pu lire sur le sujet vous avez aussi le mérite de proposer des pistes de solutions en dernière partie.
    Encore Bravo Monsieur Berruyer !
     
     
     
     

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  • Patrick Luder // 28.05.2012 à 09h33

     
    Critique de “STOP ! Tirons les leçons de la crise”
     
     
     
    Critique positive : livre attrayant et captivant, facile à lire. Traitement assez logique et complet des sujets avec une excellente compréhension des différents chapitres, j’apprécie aussi la comparaison et les rappels historiques. Au final, une bonne œuvre à conseiller à toutes personnes.
     
     
     
    Deux désaccords avec les idées générales que ce livre essaie de faire passer … ou plutôt une vision différente des priorités prioritaires    ;o)
     
    1° L’accent est mis assez fortement sur les responsabilités de ces crises, par le monde de la finance et les systèmes politiques. De mon avis, le financiarisme et la politique n’ont fait que suivre (plus ou moins bien) le saut vertigineux de l’évolution technologique, induit par les faramineuses capacités énergétiques des combustibles fossiles. Il y a certes un passage qui mentionne ce saut de confort pour nos sociétés « développées », mais c’est là le moteur principal et non un simple symptôme secondaire. Pour moi, les mécanismes principaux sont surtout physiques et pas seulement administratifs …
     
    2° Petit patron d’une entreprise que j’aurais souhaitée voir comme responsable, conviviale et partagée avec mes collaborateurs, je prends tout le chapitre traitant de l’économie d’entreprise comme un simple vœu pieux, sans possibilité réelle d’application. On ne peut pas demander à tout le monde de s’investir corps et âme dans son travail, ce que demande le rôle d’un patron responsable de son entreprise. La majorité des personnes veulent bien s’investir quelques heures par jour dans leur travail en faisant de leur mieux, mais le travail ce n’est pas toute la vie (avec raison)… Porter une entreprise au succès au travers des crises et de la concurrence (souvent déloyale quand internationale) cela demande un investissement total, l’échec est assuré pour toutes personnes qui croient que tout est simple, et que tout ira bien avec le temps.
     
    Pour moi, la solution aux crises sociales – économiques – commerciales – crises de l’emploi, est de redonner les moyens de vivre aux micro-entreprises (de une à dix personnes), véritable base stable et durable de l’économie du future. Il faut que les quartiers citadins et les villages puissent revivre par un foisonnement de leur économie locale : boulangers, pharmaciens, couturiers, mécaniciens, maraîchers, menuisiers etc… A quoi (à qui) cela sert t’il d’acheter des centaines d’objets bon-marchés, inutiles, jetables et néfastes pour l’environnement, quand ils sont fabriqués par de l’hyper-industrie-automatisée par millions d’unités et quasiment sans employés ou avec un minimum? Alors que des achats moins massifs mais mieux ciblés recréeraient des emplois multipliés par centaines ?
     
    Aujourd’hui une bonne majorité de personnes travaillent dans des bureaux à gérer des flux, des profits et des risques. Tous ces emplois ne servent à rien, ils sont contre-productifs et parasitaires, financés par des dettes et se font au détriment des quelques restes de l’économie réelle! Nos sociétés s’appauvrissent de ces déviances, nos bras et nos cerveaux seraient plus utiles à mettre en place l’économie et la vie du future, plutôt que d’essayer de maximiser les profits actuels sur le dos des quelques imbéciles qui essaient encore de trimer dans l’économie réelle pour s’en sortir. Nos crises actuelles proviennent aussi d’un déséquilibre de la productivité … La période de la productivité (je ne trouve pas d’autre mot pour assembler énergie & industrie) est terminée, elle à créé une explosion du pillage des ressources et à mis l’humanité en péril !
     
    Pour arriver à une évolution dans ce marasme, il faut des informations claires et distribuées à tout le monde, des débats publics puis des prises de conscience… Une fois ces mécanismes mieux compris et acceptés, il faudra de courageuses décisions communes (par le peuple et par la politique) pour forcer la main aux économistes et financiers à se mettre au service de la communauté et pour remplacer une économie de biens à la faveur d’une économie des personnes => « penser global et agir local » …
     
     
     

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